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25/01/2011

Pédagogie : Que faut-il changer à l'école ?

Par Fanny Stolpner

Les élèves de CP de l'école Arthur Rimbaud d'Andrézieux-Bouthéon dans la banlieue de Saint-Etienne sont scolarisés en "réseau réussite scolaire".  Copyright : Philippe Desmases/AFP Des personnalités politiques et universitaires ont appelé récemment à supprimer les notes à l’école primaire. La pédagogie est-elle l’une des sources de l’échec scolaire ? Faut-il s’inspirer des méthodes utilisées dans des établissements pour élèves en difficulté (Lire ici)?

 
Le 18 novembre 2010, vingt personnalités (Marcel Rufo, Michel Rocard, Daniel Pennac, François Dubet…) ont signé un « Appel à la suppression des notes à l’école primaire » (Voir ici).

Selon ce texte, « praticiens, enseignants, médecins, éducateurs, accompagnateurs bénévoles, ont démontré l’impact négatif que peuvent avoir les notes sur certains élèves dans la construction, la confiance et l’estime de soi ».

Sans souhaiter la suppression de l’évaluation des élèves, les auteurs regrettent que les notes génèrent des méthodes d’évaluation plus « quantitatives que qualitatives » et rappellent que « l’école élémentaire ne doit pas être le moment de la sélection et de la compétition ».

ÉLÈVES FAIBLES

Quelques semaines après cette tribune ont été publiés les résultats de l’enquête PISA 2009 (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) (1), qui compare les compétences acquises par les élèves de 15 ans dans 75 pays.

Si la France (496 points) se situe dans la moyenne des pays de l’OCDE (500 points), une comparaison avec ses résultats de PISA 2000 révèle un creusement de l’écart entre élèves forts et faibles.

En lecture, la France compte 9,5 % d’élèves parmi les meilleurs en 2009, en augmentation d’1 % depuis 2000. Par contre, les plus faibles sont désormais 20 %, soit 5 % de plus qu’en 2000.

On retrouve cette hétérogénéité dans l’écart entre les résultats des élèves issus de l’immigration et les autres. Les immigrants de première génération ont des résultats autour de 420 en lecture (niveau de la Thaïlande), 448 pour ceux de seconde génération (niveau du Chili), contre 502 pour les « autochtones » (niveau de la Norvège) !

Les résultats montrent aussi que la France est un des pays où l’impact du milieu socio-économique sur la performance scolaire est le plus grand de l’OCDE. Mais impossible de connaître le rapport entre les résultats en lecture des élèves et le statut, favorisé ou défavorisé, de leur établissement. Seule à exercer un droit de retrait sur ce point, le France n’a pas fourni d’information sur les établissements.

Les sociologues Christian Baudelot et Roger Establet (2) voient dans ces résultats une conséquence de l’élitisme du système français, « qui favorise la sélection et laisse tomber ceux qui ne suivent pas » (www.letelegramme.com).

Dans les pays en tête du classement 2009 (Corée, Finlande, Japon), il y a peu d’écart entre les résultats des meilleurs élèves et ceux des plus faibles. Ces pays redoublent de moyens pour laisser le moins de monde à la traîne : beaucoup de soutien individualisé à l’élève, réduction ou suppres­sion du redoublement, importance de la formation des enseignants, etc.

Il s’agit, en somme, d’encourager la mixité scolaire et de considérer la progression personnelle de l’élève plutôt que de la comparer à celle du groupe.

C’est ce type d’approche pédagogique que revendique l’Appel de Bobigny. Un texte lancé en octobre 2010 et porté par le Réseau villes éducatrices, des collectivités locales, une cinquantaine d’organisations et associations (FSU, UNSA, CFDT, FCPE, UNL, Ligue de l’enseignement, etc.) et des mouvements pédagogiques.

Résultat de trois ans de travail, il formule 18 propo­sitions pour « modifier profondément l’École », notamment la suppression du redoublement, prône l’équité et souhaite une réforme de l’évaluation dans le secondaire. L’ambition affichée est de porter la question de l’éducation au cœur de l’élection présidentielle de 2012. 

1. Financée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l’enquête PISA compare tous les trois ans la performance des systè­mes scolaires internationaux. Elle mesure les compé­tences des élèves de 15 ans en lecture, mathémati­ques et sciences. Source : www.pisa.oecd.org

2. Auteurs de L’élitisme républicain – L’école française à l’épreuve des comparaisons internationales, Seuil 2009.


Source : Témoignage Chrétien.

11:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS., PÉDAGOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Être clandestin aux États-Unis.

Par Vanessa Gondouin-Haustein

Grâce à ses papiers, ce migrant a pu ouvrir un commerce dans le quartier de Staten Island à New York.  Copyright : Zoltan Babo Malgré les politiques de quotas, la répression liée aux suites du 11 septembre et l’inaction de Barack Obama, les immigrés illégaux ont plus de facilités pour vivre et travailler aux États-Unis que dans certains pays d’Europe. Originaires du Mexique, d’Afrique ou d’Europe de l’Est, de nombreux migrants arrivent chaque année pour fuir la pauvreté.  
La silhouette d’Ali * se dessine dans l’encoignure de la porte arriè­re de l’épicerie « C’est bon chez convé­nience », à Staten Island, face à Manhattan. Son collègue Ahmed * trépigne. Il est midi passé et l’homme attend pour aller se coucher. Son service de douze heures s’est achevé il y a une vingtaine de minutes et le sommeil le tiraille. Originaire du Yémen, Ahmed est arrivé aux États-Unis il y a un peu plus de cinq ans.

RÊVE AMÉRICAIN


Au début, il est venu comme beaucoup d’immigrés avec un visa de trois mois, juste le temps de se faire un peu d’argent. Puis les mois et les saisons ont passé et Ahmed est resté. Son visa ayant expiré, l’homme est aujourd’hui considéré comme un immigrant illégal.

« La notion de rêve américain fascine les étrangers dont le niveau de vie dans leur pays est relativement faible, analyse James Griffin, professeur de droit à l’Université du Michigan aux États-Unis. Tout le monde peut travailler, avec ou sans papiers. Les salaires sont souvent bien supérieurs à ceux que ces hommes pourraient gagner chez eux. »

Impatient de gagner son lit, Ahmed échange brièvement quelques mots avec son compatriote avant de lui remettre les clés de la caisse. Enfin seul, Ali tourne machinalement le bouton de la radio Al-Jazeerah et sourit.

Derrière une apparence sereine, certaines blessures du passé ne semblent pas cicatrisées. « À Sana’a, au Yémen, la vie était difficile. Nous vivions dans une petite maison avec mes parents, ma femme et mes neuf enfants. Mon maigre salaire ne me permettait pas de tous les nourrir, explique-t-il. Grâce à l’argent que je gagne ici, mes enfants peuvent désormais aller à l’école et ma famille a pu déménager dans une maison plus grande. »

Ahmed et Ali cohabitent dans une petite piè­ce, sans confort ni sanitaires, à l’arrière du ma­gasin. Le patron, « un Égyp­tien honnête », comme le définit Ali, prélève aux deux hommes 100 dollars par semaine sur leur salaire pour le loyer.

« Cette situation est provisoire, assure Ali qui tente lui-même de se convaincre. Nous allons très vite repartir. » En attendant ce jour, les deux hommes travaillent dou­ze heures par jour, sept jours par se­mai­ne, sans repos, ni congés pour 2 000 dollars à la fin du mois. Ils vivent sobrement, pas ou peu de sorties, à l’exception de quelques compatriotes avec lesquels ils se retrouvent pour fumer.

César *, un jeune Mexicain de 27 ans, est arrivé aux États-Unis il y a six ans. Extrêmement méfiant, le jeune homme ne s’étend guère sur sa situation de clandestin ( il ne possède aucun permis d’entrée ). Intendant dans un immeuble, il travaille six jours et demi par semaine, entre dix et douze heures par jour.

Il occupe une petite chambre sans fenêtre dans le sous-sol de l’immeuble et sous-loue son lit à Iban*, un jeune cubain qui travaille la nuit dans un restaurant. La salle-de-bain et la cuisine sont sur le palier. César envisage de se marier pour obtenir des papiers. Un mariage blanc qui n’est pas du goût de ses parents restés au Mexique.

« C’est une fille de ma communauté. Elle est très belle, mais elle ne veut pas réellement de moi. Elle fait cela pour l’argent », raconte César un brin complexé. Sa mère lui a défendu d’épouser cette femme qu’elle qualifie de « prostituée ». Tiraillé entre la nécessité de régulariser sa situation et la volonté familiale, le jeune homme ne veut pas être puni par « le Dieu de ses parents », celui qui a, selon lui, protégé sa vie jusque-là.

À l’âge de 21 ans, César a franchi, à pied et de nuit, la frontière qui sépare son pays des États-Unis. « Dieu m’a protégé, confie-t-il. Il m’a permis d’arriver ici et de trouver un travail pour nourrir ma famille. Je crois qu’il est là pour les clandestins. »

Anita * n’a pas eu la chance de César. La jeune femme a été arrêtée, en août dernier, au volant de son véhicule dans la banlieue de Washington. Originaire du Mexique, elle est arrivée avec ses parents à l’âge de cinq ans. Âgée aujourd’hui de 27 ans, elle ne se souvient ni de son pays, ni de sa langue maternelle qu’elle refusait de parler avec ses parents.

Diplômée de sociologie et extrêmement impliquée dans l’église catholique de Washington, Anita a ouvert, il y a quelques mois et avec l’appui de sa paroisse, un centre d’aide chrétien pour les illégaux. « Qu’elles soient catholiques ou protestantes, les Églises soutiennent les étrangers sans papiers, explique James Griffin. Outre les besoins de première nécessité, beaucoup d’églises mettent à la disposition des illégaux des logements et des services d’assistance juridique. »

MOBILISATION

Après l’arrestation d’Ani­ta et sa condamnation à quitter le territoire trois mois plus tard, plusieurs églises de Washington et de New York (où la jeune femme travaillait deux jours par semaine) se sont mobilisées pour lui venir en aide. « Malgré toutes nos prières et les appels répétés de l’Égli­se et de ses membres aux autorités locales, Anita a quitté le territoire fin octobre », précise Marie *.

Les deux femmes se sont rencontrées lors d’un week-end spirituel dans le Nord de l’État de New York. « L’Église perd un membre actif et notre communauté une amie de foi, témoigne Marie. Lors de notre dernier échange par mails, Anita me faisait part de sa difficulté à vivre dans un pays qu’elle ne connaissait pas. Elle me disait qu’elle ne se sentait pas prête à tout reconstruire. Mais c’est une jeune fille intelligente et extrêmement forte et toutes nos prières l’accompagnent. »

Éva Patterson est depuis dix ans avocate spécialiste des questions d’immigration. Elle dénonce l’échec des pouvoirs publics face aux sans-papiers. « La plupart des immigrés travaillent et sont pleinement intégrés dans la société américaine », précise-t-elle.

Il y a quelques mois, elle a sauvé Lejla, une jeune femme de 34 ans originaire de Bosnie, qui est arrivée aux États-Unis avant les attentats du 11 septembre 2001. « J’étais venue ici pour travailler et étudier, devenir un jour avocate », raconte Lejla.

Son rêve a viré au cauchemar lorsque faute de papiers la jeune fille a opté pour un mariage blanc. « Beaucoup de personnes ont recours à ce type de contrat, précise l’avocate. Moyennant une importante somme d’argent, les étrangers sans papiers obtiennent à l’issue de leur union et dans un délai allant de un à cinq ans, une carte de ré­sident permanent. Ça ressemble un peu au film Green Card avec Gérard Depardieu et Andie MacDowell, sauf que ça ne finit pas toujours aussi bien. »

MARIAGE BLANC

Lejla s’est mariée en 2006 en échange de 15 000 dollars. Au début, tout se passait bien. En compa­gnie de sa jeune épou­se, le faux mari américain se rendait au tribunal une fois tous les deux mois pour son rendez-vous avec la juge chargée des questions d’immigration.

« Chacun vivait de son côté et tout allait bien », raconte-t-elle. Toutefois, « après deux ans de procédure, face à la lenteur bureaucratique et aux questions souvent soupçonneuses de la juge, mon faux mari a commencé à s’impatienter, puis à paniquer. Il me réclamait plus d’argent, beaucoup plus d’argent. »

Lejla, alors standardiste dans une agence d’assurance, a multiplié les petits boulots le soir et le matin. « Ne pouvant plus payer, il a commencé à être violent, très violent… » Les sanglots étouffent la voix de Lejla. Son avocate poursuit le récit. « Lorsqu’il a commencé à l’agresser sexuellement, Lejla a fini par se rendre à la police. Malgré les menaces répétées de son mari qui lui disait qu’elle irait à Guantanamo, à cause de sa foi musulmane, Lejla n’a pas cédé. Elle a été très courageuse. Dans ce pays, beaucoup trop de personnes jouent avec la peur des immigrants illégaux. »

Éva Patterson regrette que malgré ses promesses, Barack Obama tarde à s’atteler à ce dossier (Lire ici). « Les mariages blancs sont extrêmement dangereux. Personne ne connaît les réelles raisons qui poussent un citoyen américain à se marier avec des étrangers sans papiers », précise l’avocate qui réclame une loi pour protéger les immigrés sans papiers. Lejla, qui possède des papiers en règle, envisage de devenir avocate comme celle qui lui a « redonné le sourire ».

Éva Patterson est arrivée de Hongrie à l’âge de 20 ans. Elle aussi, elle a choisi de se marier pour pouvoir étudier et obtenir des papiers. Il y a quelques mois, elle a succombé au charme d’Alejandre *, un Kosovar de 45 ans.

« Il est venu me demander de l’aide. Il m’a raconté sa vie, ses parents malades, son statut de médecin à Pristina, puis la guerre et sa fuite aux États-Unis. Il est ici depuis dix-sept ans, je n’ai pourtant rien pu faire pour lui. Avant les attentats du 11 septembre, certains illégaux obtenaient des permis de séjour après avoir passé dix ans illégalement sur le sol américain. Aujourd’hui les lois se sont durcies », explique-t-elle.

Alejandre travaille la nuit comme garde malade dans un grand hôpital new yorkais et le jour comme chauffeur de taxi. Il dort peu, économise tout son argent qu’il envoie à ses parents et rêve du jour où il n’aura plus besoin de se cacher pour éviter les contrôles d’identité.

Il y a quelques se­maines, Alejandre a appris que sa mère était mourante. Il a décidé de quitter les États-Unis pour tenir, une dernière fois dans ses bras celle qui lui a donné la vie. Malgré l’amour qu’elle porte à cet homme, Eva a refusé de le suivre. « J’ai tout sacrifié pour en arriver là où je suis aujourd’hui. Je ne me suis pas sentie prête. Alejandre est parti et il lui est interdit de revenir sur le territoire américain pendant les dix prochaines années », conclut celle qui envisage de tout quitter pour le retrouver.

Comme beaucoup d’hommes originaires du Moyen-Orient, Hassan * travaille pour une épicerie dans un quartier de Brooklyn. Âgé d’une quarantaine d’années, l’homme se définit comme apatride.

« Je suis Palestinien, né sans terre, ni nationalité. J’ai grandi dans un camp de réfugiés en Jordanie. J’ai passé mon enfance dans cet endroit tenu par l’ONU, j’y ai rencontré mon épouse et nous avons eu cinq enfants. Il fallait des papiers pour entrer et sortir et des autorisations pour obtenir des aliments », confie l’homme.

Il y a cinq ans, Hassan a choisi de quitter son pays et sa famille pour venir s’installer clandestinement aux États-Unis. Arrivé légalement avec un visa de six mois, il n’est jamais reparti. « J’ai préféré l’illégalité américaine à la vie forcée qui se jouait dans les camps », avoue-t-il, arborant un sourire malgré les difficultés.

ASILE

Hassan travaille quatorze heures par jour pour quatre cents dollars par semaine. Grâce au soutien d’un ami palestinien et d’un avocat israélien, il a bien tenté de régulariser sa situation en demandant l’asile politique. Faute d’une réelle nationalité palestinienne et possédant des papiers jordaniens, sa demande a été rejetée.

L’été dernier sa famille est venue lui rendre visite. Son épouse a laissé à Hassan leur fils aîné de 15 ans. Sa vie a alors changé. Il s’est senti moins seul, même s’il reconnaît que les premières semaines avec l’adolescent, qu’il n’avait pas vu depuis longtemps, n’ont pas été faciles.

« Je commence le matin à 7 heures et finis le soir à 21 heures. Je sais d’où je viens et je ne voulais pas que mon fils soit illettré comme ses parents. » Il y a quelques semaines, Hassan a pris la décision de faire venir son deuxième fils de 13 ans.

« Il est extrêmement difficile pour mon épouse d’élever nos enfants dans le camps, surtout depuis que je suis parti. Et puis, je préfère que mes enfants aillent à l’école, même illégalement, plutôt que de traîner toute la journée dans le camp », confie celui qui va devoir augmenter son temps de travail pour l’éducation de ses deux enfants.

Hassan rêve du jour où il fera venir toute sa famille. « D’ici là, dit-il en levant les mains vers le ciel, Obama aura réformé l’immigration, inch' Allah. »   

*Les prénoms ont été modifiés.

Source : Témoignage Chrétien.

11:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/01/2011

Fêtes religieuses : le ministre et les "laïcards" de Bruxelles.

Par Philippe Clanché

Laurent Wauquiez.  Copyright : DR

On a oublié les fêtes chrétiennes dans un agenda européen. Laurent Wauquiez, ministre chargé des affaires européennes, dénonce, au delà de la bourde, un climat de négation de l'Histoire.

 

Le très policé Laurent Wauquiez, ministre chargé des affaires européennes, a réuni la presse en urgence pour une histoire qui fait des vagues depuis Noël.

La Commission européenne a distribué aux lycéens et étudiants de l'Union européenne un agenda 2010-2011. On peux y trouver mention des fêtes majeures des traditions juive, musulmane, sikh, bouddhiste... sans oublier la celtico-commerciale Halloween. Mais surprise, au 25 décembre, on ne trouve que l'image d'un sapin. Et rien à Pâques.

Nos eurocrates ont oublié les fêtes chrétiennes et notre ministre est « en colère ». « On ne doit pas laisser passer cela . Cet oubli représente une Europe que je n'aime pas, et qui ne s'assume pas. »

Renseignement pris auprès de la Commission, il s'agirait d'un oubli. Et le président Barroso a reconnu l'erreur de ses services. Appréciant l'aveu, Laurent Wauquiez va plus loin. « Je dénonce cette difficulté de l'Europe à assumer son identité, laquelle est en partie chrétienne. Notre Union a une histoire commune, une culture commune qu'elle ne peut nier », affirme le ministre qui parle de « l'Europe des clochers ».

Fallait-il donc évoquer les fêtes religieuses sur cet agenda ? Certains eurocrates, quand la polémique a éclaté, avaient proposé de supprimer à l'avenir toutes références de cette nature, histoire d'éviter les polémiques et les questions qui font réfléchir.

CHRISTINE BOUTIN

Laurent Wauquiez refuse l'argument. « Ces fêtes sont notre histoire commune, notre patrimoine commun. L'aventure européenne ne débute pas après la seconde guerre mondiale », dit le ministre qui déplore également que les anecdotes qui émaillent l'Agenda évoque bien plus la sagesse de Gandhi ou l'agriculture latino-américaine que les les riches heures du Vieux Continent.

Et à ceux qui voudraient mettre en avant les convictions personnelles du ministre, chrétien et héritier politique du très catholique Jacques Barrot au Puy-en-Velay (1), il répond en indiquant qu'il est le seul membre du gouvernement à parler arabe et qu'il a suivi une partie de ses études dans un pays musulman.

Sans vouloir faire la révolution dans les institutions européennes, Laurent Wauquiez demande à la Commission d'apporter un correctif. « Que cela serve de leçon », assène-t-il pour faire comprendre qu'une conception étroite et mesquine d'une laïcité qui tourne à l'anti-christianisme, ne passera plus inaperçue aux yeux du gouvernement.

Le lièvre avait été soulevé par Christine Boutin le 23 décembre. Mais la France était alors sous la neige et le soufflet médiatique n'a jamais pris. La présidente du Parti chrétien démocrate a même lancé une pétition, repris par les canaux catholiques identitaires. Pour une fois, la virulente ex-ministre a été entendue par le gouvernement.

L'affaire resurgit aujourd'hui alors que d'autres pays encore très catholiques - l'Italie, la Pologne - montent au créneau. Avant de s'exprimer publiquement sur l'affaire, le ministre a attendu des réponses de Bruxelles. Lesquels furent longues à venir et pas uniquement parce qu'il n'est jamais facile de communiquer sur un raté.

A la Commission européenne, personne n'a travaillé durant 15 jours pour cause de trêve des confiseurs : le très païen Nouvel an et... Noël. Vous savez cette histoire de sapin qui donne des congés...

Source : Témoignage Chrétien.

19:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'évêque, l'Unesco et les homos.

Par Jérôme Anciberro

Mgr Demetrio Fernandez Gonzalez  Copyright : DR Selon Mgr Demetrio González, évêque de Cordoue, qui le tiendrait lui même du cardinal italien Antonelli, l'Unesco aurait pour projet que la moitié de la population mondiale soit homosexuelle d'ici 2030.  Une des plus belles sorties épiscopales de l’année 2010, presque passée inaperçue.

Tout se passe comme prévu, ce 26 décembre 2010, dans l’historique cathédrale de Cordoue, ancienne grande mosquée des Omeyyades classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Mgr Demetrio Fernández Gon­zález, l’évêque du lieu, y célèbre la messe à l’occasion de la fête de la Sainte Famille.

Son homélie porte classiquement sur la notion de famille, image de La Trinité, de l’Église, du lien sacré unissant les hommes… Sans surprise dans le contexte espagnol, Mgr González y fait part de ses inquiétudes quant à l’évolution du modèle familial traditionnel.

Sans surprise non plus de la part d’un évêque connu comme un des piliers de l’aile la plus militante de son Église en matière de morale familiale et sexuelle, il aborde de manière très critique les thèmes du divorce, de la contraception, de l’avortement et de l’homosexualité. Un discours ferme et offensif, donc, mais qui n’en reste pas moins attendu.

ANECDOTE

Et puis soudain, c’est l’accident. Le plongeon. La phrase qui tue. Vers la fin de son homélie, Mgr González confie à ses ouailles : « Le “ministre ” de la famille du gouvernement du pape, le cardinal Antonelli, me disait il y a quelques jours à Saragosse que l’Unesco avait le projet de faire que la moitié de la population mondiale soit homosexuelle dans les vingt prochaines années. »

Passé le premier éclat de rire, on relit la phra­se, on la tourne dans tous les sens, on recoupe avec plusieurs sources, on vérifie les possibilités de traduction… Aucun doute possible : l’évêque de Cordoue a bien dit cela.

Simple anecdote ? Une bourde parmi d’autres, commises régulièrement aux quatre coins du monde par quelques prêtres ou épiscopes surmenés ? Pas sûr. Ce qui caractérise la phrase de Mgr Gon­zález n’est pas tant son caractère politiquement incorrect ou moralement douteux que son contenu manifestement grotesque.

Il ne s’agit pas là de la défense maladroite d’un dogme déconcertant ou d’une position morale à contre-courant de l’idéologie dominante. On se trouve bien au-delà des dérapages de tel évêque sur l’épidémie de sida comme « justice immanente » ou de tel autre sur l’avortement comme nouvelle Shoah.

Dans de tels cas, l’argumentation et la contre-argumentation demeurent théoriquement possibles, en dépit de toutes les réserves qu’on peut instinctivement avoir lorsque ces sujets polémiques sont abordés. Mais l’idée d’un plan de l’Unesco visant à « homosexualiser » la planète ne peut que provoquer la stupeur ou le rire et défie ainsi toute tentative de critique.

On évolue ici dans un univers parallèle, celui du conspirationnisme du plus bas étage, celui-là même qui se donne à lire sur certains sites Internet où l’on nous explique que les extraterrestres contrôlent la Maison-Blanche, infiltrent les services secrets chinois et engrossent durant leur sommeil les vierges nubiles pour mieux dominer la planète…

De toute évidence, l’inconfort spirituel et moral éprouvé par l’évêque de Cordoue face aux évolutions des mœurs lui a donc fait perdre le sens des réalités. Il ne nous explique d’ailleurs pas vraiment dans son homélie dans quel but l’Unesco travaillerait à de si noirs desseins…

MÉDITATION

Or, Mgr González n’est pas un simple catholique un peu exalté perdu au fond d’un désert. Il est évê­que, d’une cité illustre de surcroît, qui a certes perdu un peu de son lustre au cours des siè­cles, mais n’en demeu­re pas moins une ville européenne universitaire dans laquelle vivent quel­ques fidèles que l’on suppose éduqués.

Si l’on en croit le code de droit canonique, il a été choi­si à ce poste pour ses qualités morales, spirituelles, intellectuelles et son sens des responsabilités. C’est justement l’écart entre le niveau de l’ânerie lâchée et le niveau de dignité incarné par Mgr González qui pousse l’observateur à la méditation.

Ce cas a priori isolé nous dit-il quelque chose de l’évolution de l’Église catholique et du milieu intellectuel et idéologique dans lequel peut baigner une partie de ses cadres les plus éminents ? On attend en tout cas avec intérêt la réaction du cardinal Ennio Antonelli, mis dans la partie de si belle manière.

Source : Témoignage Chrétien.

19:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/01/2011

CRAIG ADAMS CHANTE PRAISE THE LORD : LOUEZ LE SEIGNEUR !

12:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'Amour est épanouissement constant de la Vie.

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La plupart de mes articles analysent souvent les possibilités pour l'être Humain de s'affirmer face aux autres.
Non, pour se mettre dans l'état d'une opposition systématique. Et encore moins pour céder à une certaine mode qui tente de résoudre tous vos problèmes existentiels en dix leçons.
Ces textes sont inspirés par le désir de rompre les chaînes qui nous empêchent d'Aimer.
En effet, je trouve que nous prenons souvent les problématiques à l'envers, notamment concernant le couple et la sexualité.
 
 
Tous les pédagogues s'entendent sur le principe même qu'il faut une éducation sexuelle pour nos Jeunes.
Je ne puis évidemment être qu'en plein accord avec ce projet. Mais, faut-il encore que nous n'enseignons pas cette matière comme étant pure fonctionnalité.
Car, les ados même très juvéniles connaissent soit par ouïe-dire, soit par expériences personnelles la mécanisation génitale.
Certaines personnes me diront, vous avez entièrement raison, parlons-leur davantage de la beauté intrinsèque de l'Amour.
 
 
La fusion de deux corps qui s'aiment est une oeuvre d'art de Dieu.
Oui, bien-sûr, leur dire que l'Amour vécu dans l'authenticité et la fidélité ne peut être que résonance des cymbales Divines.
Mais, avant de parvenir à ce point d'enseignement. Il faut se poser la question de savoir pourquoi tant de couples divorcent.
Pourquoi tant de Tendresses qui étaient vraies au départ finissent par s'envoler aux premiers vents de l'hiver ?
 
 
Tout simplement, si je puis m'exprimer ainsi, parce que la plupart des adultes manquent de confiance en eux.
Et c'est là, que j'affirme que notre approche anthropologique de la sexualité et surtout du couple est tronquée d'avance.
Ce qu'il faut apprendre et transmettre aux Jeunes, c'est la confiance en soi.
 
 
De là, tout coule de source vers les plus grands océans de l'existence.
Pourquoi ?
Lorsque nous aimons, nous devons donner ( dans le sens de Don ) une partie de nous-même.
 
 
Nous devons nous accueillir réciproquement pour mieux nous cueillir.
Or, nous ne pouvons offrir ce que nous ne possédons point.
Il faut travailler sur sa propre intériorité pour accepter l'autre en plénitude.
L'amour de soi conduit à l'amour d'autrui. Une mauvaise estime de soi génère invariablement des colères, disputes, incompréhensions ou silences pesants.
 
 
Il ne faut pas oublier que ce qui finit par nous gêner chez l'autre sont souvent nos propres défauts.
Je m'explique. Dans un couple, si un homme trouve que sa femme est nulle, ne comprend rien c'est en fait ce qu'il pense de lui-même et projette sur son épouse.
 
 
Attention, ces projections peuvent être perçues par le mari ou la femme comme des réalités indéniables.
Et petit à petit, le couple devient silencieux par manque de confiance et s'étiole.
Il existe des possibilités psychothérapeutiques pour sortir de ce gouffre.
Mais, n'eut-il point été préférable de se préoccuper de ces problèmes en amont. Avant, qu'ils n'apparaissent.
 
 
En fait, les couples qui divorcent sont la combinaison de deux individus immatures et manquant cruellement de confiance.
Et dire, qu'ils font la une et la gloire des revues poeple...!
Aimer, c'est vivre l'instant présent en relativisant son passé. C'est reconnaître que nos parents, aussi cruels soient-ils, n'ont pas d'emprise sur notre destin.
Bien-sûr, les manques affectifs sont toujours des blessures mais, guérissables.
 
 
Alors, ne serait-ce pas préférable d'élaborer une éducation de résilience où l'adolescent ( e ) trouverait pleine confiance en lui-même ?
Et donc, aux autres.
Mais, pour cela il leur faut des exemples d'adultes qui savent se donner sans se perdre dans le fusionnel.
Il faut des hommes et des femmes qui s'aiment tels qu'ils sont sans être narcissiques.
Sinon, comment leur dire l'importance de construire un couple. Et le risque d'aimer.
 
 
Aimer comporte un risque également. Celui d'édifier son Bonheur chaque jour avec l'imagination du cœur pour l'offrir à l'Aimé.
Ne croyez pas les prophètes de malheur qui disent que l'Amour est impossible et doit être d'abord vécu à l'essai. Ils parlent uniquement pour eux.
Et ne croyez pas les spiritualistes de fausses joies qui disent que l'Amour est sans risques.
 
 
L'Amour est combat pour accepter la différence de l'autre en vue d'une unicité.
L'Amour, c'est d'abord s'aimer sainement pour accorder entièrement sa personne à l'être choisi.
 
 
L'Amour est effectivement un choix. Le choix fondamental de vouloir bâtir son existence, son Bonheur avec la personne dont nous avons décidés de nous consacrer entièrement.
L'Amour est le contraire et même une lutte intraitable contre la mort. Les gens qui n'aiment pas sont comme mortes.
L'Amour est épanouissement constant de la Vie. L'Amour est nécessaire à notre survie sur Terre.
 
 
Sans ce combat essentiel, notre population aurait disparue depuis longtemps.
Sans Amour nous ne pouvons prétendre Aimer Dieu. Heureusement, Dieu nous Aime inconditionnellement. Mais, de grâce ne prétendons pas l'Aimer alors que nous ne savons pas même ce que signifie ce mot.
Comme, je vous le disais antérieurement. La certitude est que Dieu nous Aime.
 
 
Ce manque de confiance en Soi explique aussi la dé-spiritualisation et l'athéisme de notre société.
 
 
Le New-age semble bien adapté au vide intérieur, ce qui explique en partie son succès absolument dangereux pour le psychisme Humain. Il entretient certaines névroses, voire psychoses qui vont jusqu'à la déréalisation. Et surtout, la fragilité mentale.
 
 
Il nous faut dire tout cela aux Jeunes. Pour qu'ils ne se laissent pas piéger par les marchands de désespoir.
Et surtout, leur dire que si leurs Parents sont divorcés par manque de maturité dans leur couple.
 
 
Ce n'est pas une raison pour qu'ils le soient un jour. L'immaturité n'est pas héréditaire. Elle n'est pas atavique et n'altère aucunement les potentialités de ces ados à créer leur Vie en toute lucidité.
 
 
Je pense que nos programmes scolaires seraient plus riches humainement si nous parlions du couple sous l'angle de fondation sociale plutôt, que la description physiologique des mutations de leurs organes génitaux. Dont, franchement ils se fichent éperdument.
 
Bruno LEROY.

La popularité de Dominique Strauss-Kahn n'est pas friable.

Un bon sondage pour Dominique Strauss-Kahn, ça n'est plus vraiment une surprise. Ça le devient en revanche lorsque ledit sondage porte sur les deux points faibles du directeur général du FMI: l'incarnation des valeurs de gauche et la capacité à rassembler cette même gauche. Il concurrence Martine Aubry sur ses points forts.

D'après notre enquête OpinionWay- Fiducial pour Le Figaro et LCI, Martine Aubry demeure, avec 30%, celle qui incarne le mieux les valeurs de la gauche aux yeux des sympathisants de gauche, ceux qui sont appelés à voter aux primaires. Mais le favori socialiste pour affronter Nicolas Sarkozy en 2012 arrive juste derrière elle avec 28%. Mais auprès des sympathisants du PS, il se place une coudée devant la première secrétaire avec 35% contre 30%. Quant aux deux autres prétendants, Ségolène Royal et François Hollande, ils décrochent. Ils arrivent tous deux loin derrière avec respectivement 6% et 11% des sympathisants de gauche qui jugent qu'ils incarnent «le mieux les valeurs de la gauche». Le match des primaires devrait donc se jouer entre DSK et Aubry. Pour Strauss-Kahn, le sondage est encore plus flatteur sur la capacité à «rassembler la gauche comme candidat à la présidentielle». Il arrive là très largement en tête avec 48% des sympathisants qui l'en estiment capable. En deuxième position, Aubry ne recueille que 21% d'opinions favorables sur cet aspect, Hollande 10% et Royal 5%. Et l'écart se creuse auprès des sympathisants PS. DSK écrase ses concurrents potentiels avec 59%. Aubry recueille 19%, Hollande 8% et Royal 5%. Plus surprenant, lorsqu'il est testé auprès des sympathisants de la gauche radicale, DSK arrive en tête. Pour 30% d'entre eux, il serait le plus à même de rassembler la gauche.

Alors pourquoi attendre pour se déclarer? Parce que les personnes interrogées ne sont pas majoritairement impatientes; 63% d'entre elles estiment qu'«il peut attendre». Même du côté des sympathisants de gauche, on ne lui demande pas de se déclarer: 52% pensent qu'il peut attendre juillet. Le favori de l'opinion ne devrait donc pas se presser. Publiquement et officiellement, Aubry ne le lui conseille pas. En coulisses, les socialistes s'interrogent. En ce moment, les enquêtes d'opinion fluctuent d'un institut à l'autre concertant DSK. Certaines notent un léger tassement. Ipsos et l'Ifop ont enregistré un recul des bonnes opinions de Dominique Strauss-Kahn. Les sondages sur le souhait qu'il se déclare varient aussi: selon une enquête Ifop parue cette semaine, 55% des sympathisants socialistes souhaitent que DSK fasse part rapidement de sa décision.

Selon les partisans de DSK, les sondages ne risquent pas de se retourner. «La popularité de Dominique Strauss-Kahn n'est pas friable», a déclaré cette semaine Pierre Moscovici dans Les Échos. À l'inverse, les adversaires du patron du FMI prévoient des secousses lorsqu'il rentrera dans l'atmosphère française.

Source : Le figaro.

11:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

22/01/2011

DES POISONS DANS NOS ALIMENTS ?

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Additifs, acides gras trans et huile de palme ont mauvaise presse. Rumeur ou réalité ? Voici les ingrédients dont on doit se méfier.

Chaque jour, les progrès scientifiques poussent les industriels de l’alimentation à utiliser de nouvelles molécules pour rendre leurs produits plus attrayants, ou plus sûrs.

Toutefois, certains ingrédients, dont le nom figure généralement sur l’emballage, restent très difficiles à décrypter pour le consommateur.

Les additifs sont signalés par la lettre E

Les additifs sont tous mentionnés par la lettre E suivie de trois chiffres. Derrière ces chiffres se cachent des anti­oxydants empêchant le rancissement et la perte de coloration des aliments (E300 à E321), des conservateurs limitant la croissance des bactéries, levures et moisissures (E200 à E285), des émulsifiants, épaississants et exhausteurs de goût (E322 à E495, E621…), des édulcorants pour donner une saveur sucrée (E420, E421 et E950 à E967), ou encore des colorants (E100 à E180). Pas simple à déchiffrer !

En Europe, aucun additif ne peut être mis sur le marché sans avoir subi une batterie de tests et reçu l’agrément de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA). Les évaluations réalisées par le Groupe scientifique sur les additifs permettent de définir une "dose maximale sans effets" (DSE) utilisée pour calculer la "dose journalière admissible" (DJA) pour chaque additif.

Ensuite, l’AESA dresse la liste des additifs autorisés conformément au règlement européen (Le règlement européen (CE) n° 1333/2008 regroupe quatre directives : 89/107/EEC (critères), 94/35/EC (édulcorants), 94/36/EC (colorants), 95/2/EC (additifs)).

Additifs : des conséquences à long terme méconnues

Malgré ces précautions, les additifs se retrouvent régulièrement accusés de bien des maux. Selon Robert Victoria, ingénieur d’étude à l’Institut national de la consommation, "sur près de 360 substances autorisées, aucune n’est cancérigène, mais 30 ou 40 d’entre elles peuvent gêner les personnes allergiques ou particulièrement sensibles".

Ce ne sont donc pas les quelques centaines de cas d’allergie qui posent problème, mais "les conséquences à long terme d’une absorption quotidienne de petites doses d’additifs et les effets de ce mélange dans l’organisme, encore inconnus des toxicologues, poursuit l’ingénieur. À cela, il faut ajouter l’ingestion de plusieurs contaminants (pesticides, mycotoxines, métaux lourds…)."

- L’aspartame (E951). En 1996, une étude l’accuse de provoquer des tumeurs au cerveau chez les rats. Depuis, de nombreuses enquêtes ont démontré l’absence de lien entre l’absorption de cet édulcorant et tout risque de cancer.

Cependant, il est déconseillé aux personnes souffrant de phénylcétonurie, cette maladie génétique provoquant une arriération mentale, désormais dépistée à la naissance.

- Le glutamate monosodique (E621). Cet exhausteur de goût, utilisé dans la cuisine asiatique (soupes, sauces), est parfois associé à un engourdissement de la nuque ou à des palpitations apparaissant dans la demi-heure suivant le repas. Ces effets sont connus sous le nom de "syndrome du restaurant chinois".

L’E621 est aussi présent dans de nombreux gâteaux pour l’apéritif, les bouillons "cube" et fonds de sauce. À ce jour, la relation entre l’additif et ces symptômes mineurs, mais constants, n’a pas pu être démontrée.

-  Le benzoate de sodium (E122). En 2007, la revue médicale britannique "The Lancet" a publié une étude accusant ce conservateur, associé à certains colorants comme la carmoisine (E122) dans les bonbons, les sirops ou le ketchup, de favoriser un syndrome d’hyper­activité chez les enfants sensibles. Ses cousins (E210, E212, E213) sont dotés de propriétés similaires.

-  Les nitrites (E249, E250) et les nitrates (E251, E252). Ces agents sont employés dans la préparation des charcuteries pour neutraliser la prolifération de bactéries à l’origine d’intoxications alimentaires pouvant être mortelles.

Mais, les nitrites se transformant dans le corps en nitrosamines, classées cancérigènes par l’Organisation mondiale de la santé. La Commission européenne envisage d’en réduire l’utilisation.

-  Le propylène de glycol (E1520). Cet émulsifiant se retrouve dans les sauces de salade, les biscuits ou les bonbons, ainsi que dans les produits de beauté ou dans les fumées d’ambiance des discothèques.


Mais s’il fait peur, c’est parce qu’il est aussi utilisé comme antigel dans les chambres froides… Toutefois, son utilisation reste inoffensive, hormis pour les personnes souffrant d’une affection rénale ou d’asthme.

La tartrazine (E102). Elle contient parfois des amines aromatiques, classées cancérigènes selon le Centre international de recherche sur le cancer.

Ce colorant azoïque, présent comme d’autres colorants (E110, E122, E123, E124 ou E151) dans les entremets, les confiseries ou les fruits confits, figure aussi sur la "liste des excipients à effet notoire" établie par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), en raison d’un risque de réactions allergiques.

Également présents, bien qu’ils ne puissent être clairement identifiés dans la composition d’un aliment, les acides gras trans (AGT) font partie des "mauvaises" graisses. Ils diminuent le "bon" cholestérol (HDL), augmentent le "mauvais" (LDL), et donc accroissent le risque de maladies cardio-­vasculaires.

Les AGT se retrouvent naturellement dans la viande et les produits laitiers, mais également dans les produits transformés dont raffolent les enfants : viennoiseries, barres chocolatées, céréales du petit déjeuner, frites prêtes à cuire, tartes, chips, biscuits et autres nuggets.

Ces AGT apparaissent dans la liste des ingrédients sous le terme "huiles (ou graisses) partiellement hydrogénées".

L'huile de palme

L’huile de palme est la matière grasse la plus utilisée dans les produits "premier prix", car elle présente un faible coût de production (100 kg de fruits donnent environ 22 kg d’huile).

Elle apparaît sur les étiquettes sous la mention "huile végétale", sans plus de précision, et peut être également hydrogénée. En septembre dernier, le nutritionniste Jean-Michel Cohen a dénoncé l’emploi de ce terme perçu positivement par le consommateur.

En effet, la surconsommation d’huile de palme, produisant des acides gras saturés (AGS), augmente elle aussi le taux de mauvais cholestérol (LDL). Jean-Michel Cohen mène campagne auprès des industriels pour qu’ils renoncent à utiliser cette huile, plus riche en acides gras saturés que le gras de porc (saindoux).

Pour l’heure, il a été suivi par la marque Findus, qui a supprimé l’huile de palme dans tous ses produits, et par Casino qui s’est engagé à la remplacer dans 200 références portant sa propre marque avant 2011.

Les conseils de Charles Pernin, chargé de mission alimentation à l’association CLCV

 

 

 1. Consulter sur les produits la liste des ingrédients classés par ordre d’importance (quantité). Cette information obligatoire renseigne sur la qualité du produit : un plat cuisiné affichant l’eau en premier sera essentiellement constitué de sauce !

 2. Limiter les additifs en évitant les produits affichant quatre ou cinq substances chimiques.

 3. Se fier à l’étiquetage nutritionnel plutôt qu’aux allégations comme "sans sucre" ou "light". Les sucres se cachent derrière le mot "glucides" et les graisses derrière "lipides".

Charles Pernin est aussi responsable du site www.lepointsurlatable.fr.

Site Internet sur les additifs

www.eufic.org/index/fr : des informations sur les additifs et la nutrition sur le site du Conseil européen de l’alimentation (liste des additifs).

www.afssaps.fr pour se procurer la "liste des excipients à effet notoire" et www.afssa.fr/PNB501.htm concernant les acides gras trans.

Source : Santé Magazine.

16:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

CONNAÎTRE SON A.D.N POUR PRÉVENIR CERTAINES MALADIES ?

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Les personnes qui commandent des tests ADN pour connaître leur prédisposition à certaines maladies ne bouleversent pas pour autant leur hygiène de vie.

Alors qu'une start-up d'origine française, Portable Genomics, prévoit de lancer à l'automne une application iPhone permettant de conserver sur soi une trace écrite de son génome, la question de l'utilité des tests ADN à la demande se pose de plus en plus. Interdits en France, ils sont néanmoins en vente libre sur Internet, et de plus en plus d'Américains y ont recours. Moyennant une certaine somme d'argent (de 200 à 19.000 dollars), le client qui a expédié un échantillon salivaire par courrier reçoit en retour une analyse de son ADN et des mises en garde sur certaines pathologies. Plusieurs études se sont penchées récemment sur ce que ces nouvelles connaissances apportaient aux patients au quotidien.

De nombreux observateurs s'inquiètent en effet du stress inutile que pourraient générer chez le grand public ces résultats complexes et difficiles à mettre en perspective quand on n'est pas soi-même spécialiste du sujet. En effet, le grand public n'est pas toujours conscient que la génétique n'est pas le seul élément déterminant dans l'apparition d'une maladie ; l'environnement, ou les conditions de vie, peuvent avoir un rôle plus important. C'est le cas par exemple du diabète de type 2 : le surpoids et le manque d'exercice physique pèsent très fort dans son apparition.

Mais contre toute attente, plusieurs études récentes tendent à prouver que connaître son génome ne pousse pas à chambouler sa vie. L'équipe du Dr Topol du Scripps Translational Science Institute en Californie, qui publie en janvier un article dans le New England Journal of Medicine , a suivi 2037 personnes ayant commandé des tests ADN auprès de la société Navigenics. Il leur a été demandé de répondre trois mois après sur les changements qu'elles avaient entrepris à l'issue de ces tests. Surprise : la proportion de personnes ayant modifié leur régime alimentaire, leur activité physique ou se trouvant plus angoissée après ces tests était très faible.

 

Les médecins mal préparés pour exploiter ces tests

 

Parmi les sondés, la moitié seulement pensait compléter ces résultats par des examens médicaux en lien avec les pathologies pour lesquelles ils présentaient des risques mammographie, dépistage du cancer colorectal. Toutefois, soulignent les auteurs de l'étude, dans ce genre de déclaration d'intention, le nombre de personnes qui passent vraiment à l'acte est souvent moins important qu'annoncé. Par ailleurs, seulement 10% des clients de Navigenics avaient demandé à consulter gratuitement un des généticiens de la société ce service est mis à leur disposition car les résultats, envoyés par écrits et traduits en pourcentages, ne sont pas toujours évidents à comprendre.

La proportion de patients ayant parlé des résultats à leur généraliste était plus grande - 26,5%. Mais, selon une autre étude présentée par Barbara Bernhardt du Coriell Institute au congrès annuel de l'American society of human genetics en novembre, les médecins ne savent pas toujours eux-mêmes exploiter ces données. Dans cette enquête de plus faible ampleur, un quart des 42 personnes suivies racontaient que leur praticien habituel n'était pas en mesure d'expliquer les résultats génétiques ou ne savait pas quoi en faire. Un sondage publié en 2009 montrait déjà que 10% des médecins américains estimaient être assez formés pour utiliser les résultats de ce genre de tests.

De l'aveu du Dr Topol, ces résultats sont «très décevants». D'autant que les volontaires étudiés, qui ont fait la démarche de payer pour ces tests, ne sont pas représentatifs de la population en générale. Plus diplômés et plus riches que la moyenne, ils sont par conséquents plus enclins à prendre soin de leur santé. «Notre conclusion, c'est qu'il est très dur de modifier le mode de vie des gens pour qu'ils fassent attention à eux».

Source : Le Figaro.

11:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/01/2011

La Foi des artistes et intellectuels connus.

 
  
« On écrit beaucoup de bêtises à mon sujet… On dit que je suis le King, le Roi. Mais pour moi, il n’y a qu’un seul Roi: Jésus-Christ. » (Elvis Presley

 
« Combien misérables et méprisables sont les paroles de nos philosophes, avec toutes leurs contradictions, comparées aux saintes Ecritures. » (Jean-Jacques Rousseau)

 
« Je n'ai jamais nié l'existence de Dieu. Je crois que la théorie évolutive ne s'oppose pas à la foi en Dieu. L'impossibilité de prouver que cet univers immense et l'homme lui-même ont été le fruit du hasard est l'argument numéro un dans la preuve de l'existence de Dieu. » (Charles Darwin)
 
Dans son autobiographie, il a expliqué combien la foi chrétienne avait marqué son existence et donné un sens à sa vie. (Wikipedia, sur Michel Serrault)

 
« La Bible est le meilleur livre qui soit ou même qui sera connu dans le monde. » (Charles Dickens

 
« La foi m'aurait peut-être quitté s'il n'y avait pas l'existence prouvée, concrète, charnelle de Jésus-Christ… Cette existence concrète de Jésus-Christ est pour moi l'élément de référence. » (Jacques Delors)

 
« Plus je vieillis, et plus je me sens capable d’affronter la vie » explique Ringo Starr. « C’est une quête de longue haleine, mais dans la vie, il faut savoir trouver sa vraie personne. En ce qui me concerne, Dieu fait partie de ma vie. Je ne m’en cache pas. Et je pense que ma croyance a démarré dans les années 60. »

 
« Je suis chrétien. Je crois en Jésus-Christ. » (Michel Delpech)

 
« JESUS est mon Sauveur. » (Nina Hagen)

 
« Mon poète préféré, c'est tout de même le Christ; les Evangiles, c'est mon poème préféré. » (Georges Brassens)

 
« Nous affirmons être chrétiens, mais nous n’essaierons pas de vous convaincre en vous tapant sur la tête avec une Bible. »  Alice Cooper s’est converti au christianisme il y a 16 ans. Selon lui, au début, c’était la crainte plutôt que l’amour de Dieu qui le motivait. « Je ne voulais pas aller en enfer ».

 
« C’est bien d’aller avec les autres pour prier. Il y a d’une part la prière personnelle - le Christ dit : “Allez dans votre chambre pour prier”, ça aussi ça m’énervait ; je disais : “Et celui qui n’a pas de chambre ?!” Depuis, j’ai compris qu’il s’agit de la chambre intérieure, d’aller dans un endroit où personne ne vous voit et prier votre Dieu. » (Michael Lonsdale)

 
« La série est certainement subversive, et au sens chrétien du terme. Ce n’est pas à un acteur que nous avons affaire, mais à un éveilleur d’âmes. » (sur "Le Prisonnier" et Patrick McGoohan)

 
« La foi est essentielle. Je conseille d’ailleurs à tout le monde de se plonger dans la Bible le plus souvent possible. Il y a tout dedans! Le message christique donne une certaine dimension aux relations humaines. Aime ton prochain comme toi-même: qu’est-ce qu’il y a de supérieur à ça?» (Roland Giraud)

 
Il disait souvent : « tout le reste peut attendre, mais pas la recherche de Dieu et l'amour du prochain » (George Harrison)

 
« J'ai eu la chance de rencontrer Dieu, juste au moment où je doutais de Lui » (Raymond Devos)

 
« Enfant, j'ai reçu une instruction tant biblique que talmudique. Je suis juif mais l'image rayonnante du Nazaréen a une influence puissante sur moi. Personne ne peut lire les évangiles sans éprouver la présence réelle de Jésus. Sa personnalité ressort de chaque mot. » (Albert Einstein)

 
« La plus grande chose, dans l'histoire de l'humanité, ce n'est pas l'homme qui a marché sur la Lune, mais c'est Dieu qui a marché sur la Terre en la personne de Jésus-Christ. » (James Irwin, Apollo 15) 

 
« Jusqu'à 15 ans, Jésus-Christ n'existait pas pour moi. A 20 ans, il n'était plus rien. Puis, à 28 ans, je suis parti seul sur la mer. Jamais Jésus-Christ ne m'a quitté. Il était le seul appui qui ne trompe jamais. Il m'approuvait et m'aidait. C'est par lui que j'ai compris qu'il fallait toujours aimer tous les hommes. » (Alain Bombard)

 
« Quand j’ai lu ma Bible, j’ai compris que Jésus est le seul chemin vers Dieu… Je sais qu’au moment où j’ai confié ma vie à Jésus-Christ de façon personnelle, celle-ci a pris son vrai sens. » (Cliff Richard

 
« Nous voulons, avec le secours de Dieu, proclamer toujours plus haut et plus ferme les grandes vérités évangéliques, c’est-à-dire la divine autorité de toute la Parole de Dieu. » (Henri Dunant, fondateur de la Croix-Rouge)

 
« Marcher sur la Lune fut pour moi une expérience extraordinaire, mais marcher avec Jésus-Christ, Fils de Dieu, voilà ce qui remplit vraiment ma vie, maintenant et pour l'Éternité. » (Charlie Duke, Apollo16

 

09:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |