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20/02/2011

NOUS SOMMES POÈTES DE NOTRE VIE.

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Les mots véhiculent les pensées et la poésie permet de dévoiler la Beauté suggestive de l'âme ainsi, nous pouvons élever notre esprit et nous défaire progressivement de la grisaille qui aveugle parfois notre regard. Les poètes sont les prophètes qui annoncent par la subtilité du langage et de l'expression, que le monde a encore des raisons d'espérer et que la splendeur des tréfonds du cœur demeure à jamais. En effet, la poésie est éternelle pour ceux et celles qui savent aimer la Vie afin de lui redonner son Harmonie originelle. La poésie sera toujours une source d'Espérance intarissable dans laquelle les Hommes puiseront la fraîcheur d'exister et le sens de l'émerveillement, sans toutefois se dessaisir de la Réalité.

La vraie poésie se moque de la poésie. La poésie est toujours quelque part. Vient-elle à déserter les arts, on voit mieux qu'elle réside avant tout dans les gestes, dans le style de vie, dans une recherche de silence intérieur. Partout réprimée, cette poésie là fleurit partout. Brutalement refoulée, elle consacre les émeutes, épouse la révolte, anime les grandes fêtes sociales.Nous avons besoin de ce silence qui nous parle car, nous vivons dans une société de bruit et sommes submergés par le tapage haute fidélité.

Nous avons besoin de silence pour nous entendre nous-mêmes, pour entendre les autres, pour entendre la nature. Pour écouter le tremblement de la poésie...Elle est son premier jaillissement, encore immaculé ; ni corrompu à la source , ni menacé de récupération.Seuls la détiennent ceux qu'une longue résistance au pouvoir a chargés de la conscience de leur propre valeur d'individu.La conscience du présent s'harmonise à l'expérience vécue comme une sorte d'improvisation. Au contraire, la pensée qui s'attache au vécu dans un but analytique en reste séparée ; c'est le cas de toutes les études sur la vie quotidienne.

Le voyageur qui fixe sa pensée sur la longueur du chemin à parcourir se fatigue plus que son compagnon qui laisse au gré de la marche errer son imagination ; de même la réflexion attentive à la démarche du vécu l'entrave, l'abstrait, le réduit à de futurs souvenirs. Pour qu'elle se fonde vraiment dans le vécu, il faut que la pensée soit libre. Il suffit de penser autre dans le sens du même, la plus haute conscience de soi inséparable de moi et du monde. C'est à cette condition que les hommes reconnaîtront sous peu que leur créativité individuelle ne se distingue pas de la créativité universelle.

On le sait, la société de consommation réduit l'art à une variété de produits consommables. Puissions-nous avoir cette volonté d'échapper aux aliénations ambiantes en créant l'unité de l'homme et du social où l'expérience de la poésie prime comme une nouvelle arme dont chacun doit apprendre le maniement par soi-même.La poésie sert à respirer et mettre de la joie dans la vie, elle aide à réaliser la synthèse de notre existence. Elle est l'alternative essentielle aux violences subies ; elle nous dit que l'esprit de mort n'a plus de place dans notre Vie.Elle est notre grande fête sociale qui assigne les bureaucrates à résidence. La poésie et l'art en général nous font côtoyer l'infini de notre être en détruisant progressivement ce qui est réductible dans l'homme.

Notre conscience humaine ne peut ignorer, négliger cet espace de liberté dont nous disposons pour nous unifier au monde en échappant à toutes formes d'aliénations pathologiques.Le véritable artiste est celui qui reste lui-même en provocant la société par une insurrection de la beauté dont son âme ne cesse de s'inspirer. C'est un homme de partage et d'amour dans la contestation de l'ordre établi, puisqu'il ne supporte pas les embrigadements de l'esprit. Puissions-nous être poètes dans nos comportements quotidiens, non en sachant écrire de splendides poésies mais en regardant le monde avec nos yeux intérieurs, ceux qui murmurent le bonheur de vivre libre.


 

Bruno LEROY.

19:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/02/2011

Puiser à la source de Guy Gilbert.

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Puiser à la source de Guy Gilbert

Référence : bl20111902spi

Auteur : Bruno LEROY

Thème : Spirituel

Date d'édition : 19/02/2011
Nombre de pages : 3

Veuillez cliquer ou sélectionner sur le lien ci-dessus :

Bonne lecture !

 

 

 

11:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., PRESSE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

18/02/2011

Espérer, ce n'est pas ignorer la mort, mais l'affronter pour Vivre.

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Jésus a proclamé tout au long de sa vie l'avènement du Royaume de Dieu, l'irruption de la fin des temps. Sa parole prophétique s'accompagnait de gestes libérateurs signifiant l'accomplissement du Jour de Dieu.
Guérisons diverses, expulsions des démons, lutte contre les discriminations et les barrières élevées notamment par l'interprétation pharisienne de la Loi, gestes de réintégration sociale et religieuse, tels sont quelques gestes qui caractérisent l'œuvre par laquelle Jésus travaille à rendre dignité aux hommes qui l'ont perdue, et plus particulièrement aux plus pauvres de son temps.
Il mourra en attendant ce Royaume promis par Dieu.
 
 
 
Dieu ne peut, en effet, qu'être fidèle à ses promesses. Il a promis d'intervenir en faveur des justes et Jésus meurt dans l'espérance que le Règne de Dieu arrive définitivement.
 
 
Par la résurrection, Dieu délivre Jésus de la mort. Les disciples de Jésus reconnaîtront dans la résurrection du Christ l'arrivée de la fin des temps. Le Règne de Dieu est arrivé par Jésus ressuscité d'entre les morts.
Jésus est descendu aux enfers ( de la mort ) mais Dieu l'en a délivré. Dieu, en relevant Jésus des morts, a fait advenir son Royaume que Jésus a inauguré par sa pratique prophétique.
 
 
Ainsi la promesse de la résurrection faite par Dieu aux justes de l'Ancien Testament s'en trouve accomplie, au-delà même de ce que Dieu avait dit. En effet, la résurrection de Jésus se démarque de la résurrection des justes par deux caractéristiques. Si les justes doivent ressusciter, il s'agit toujours d'un événement futur dont l'accomplissement aura lieu à la fin des temps et qui concerne la collectivité de ceux qui ont été fidèles à Dieu. Dans la résurrection de Jésus par contre, la promesse de résurrection pour les justes à la fin des temps se fait Don de Vie effectif maintenant à une personne, Jésus de Nazareth.
 
 
La résurrection est réalisation de la promesse sur un " juste ", l'homme jésus. La promesse de Dieu est donc anticipée et personnalisée. Elle a trouvé son accomplissement en Jésus qui est ainsi fait par Dieu le " premier-né d'entre les morts ". Les hommes deviennent co-héritiers, dit Paul, de la vie donnée par Dieu à Jésus. Le destin personnel de Jésus préfigure celui de tout homme et de toute l'humanité. La résurrection de Jésus est gage de notre résurrection.
Cela implique une transformation du sens de l'histoire et de l'homme et de notre rapport à l'histoire et à l'homme. Par la résurrection, Jésus inaugure en effet une nouvelle existence où la Vie triomphe de la mort.
 
 
L'histoire, du coup, éclate : la mort n'a pas raison des hommes puisque la puissance de Dieu est plus forte que la mort. La mort n'est plus néantisation de l'histoire et de l'homme : c'est elle au contraire qui est anéantie. Dire que l'avenir ( l'histoire ) est bouché, c'est ne pas faire confiance à Dieu qui a ressuscité Jésus, c'est ne pas croire en Jésus ressuscité d'entre les morts. La résurrection de Jésus transforme complètement la conception que l'on se fait de l'histoire et de l'homme : par Jésus ressuscité, l'homme nouveau est apparu, le salut est réalisé et l'histoire s'en trouve, en un certain sens, achevée.
 
 
Achevée, l'histoire l'est, car Dieu a anticipé en Jésus ressuscité l'événement réservé aux justes à la fin des temps. Le sens ultime de l'homme et de l'histoire est déjà dit de manière unique et décisive. Le Royaume est là.
Cette manière de présenter le Salut comme définitif laisse toutefois de côté une autre conception de l'histoire et de l'homme liée au schème de pensée avant/après. Cet axe temporel en effet indique que l'existence de l'homme et son insertion dans l'histoire reçoivent, par la résurrection, la promesse d'un accomplissement définitif.
 
 
L'homme demeure dans une histoire faite de clarté et d'ombre, où il ne perçoit pas l'accomplissement définitif de la résurrection. Il sait qu'il vit l'histoire comme n'étant pas encore achevée.
 
 
Si la résurrection dit la promesse de Dieu comme étant accomplie en Jésus, il n'en reste pas moins qu'elle n'épuise pas cette promesse. La résurrection renvoie ainsi à une conception de l'histoire ouverte, en voie d'accomplissement. L'homme qui vit dans cette histoire reçoit de la résurrection la promesse d'un achèvement.
Les apôtres forts de leur Foi en Jésus ressuscité, c'est-à-dire de leur certitude que le salut est réalisé pour l'homme en Jésus-Christ, s'en vont proclamer la Bonne Nouvelle du salut pour tous les hommes, salut qui, s'il est accompli en Jésus, est promis à tout homme. Cette effectuation du salut pour tout homme est ce qui manque à l'accomplissement total de la résurrection.
 
 
Le " déjà là " et le " pas encore " du Salut est bien exprimé par Paul en Rm8,24 : " car nous avons été sauvés, écrit-il, mais c'est en espérance ". Le salut, le Royaume sont des réalités déjà présentes par la résurrection et l'œuvre de l'Esprit en ce monde. Et pourtant, nous les attendons encore, nous les espérons.
 
 
Mais quand nous parlons d'espérance, de quoi parlons-nous ? " Voir ce qu'on espère dit Paul dans ce même verset, ce n'est plus espérer : ce qu'on voit, comment pourrait-on l'espérer encore ?".
 
 
L'espérance fait du croyant un nomade toujours en chemin. Pour qui espère, rien n'est figé, l'avenir est toujours ouvert. L'Espérance est résistance aux leurres du désir qui s'accroche de manière nostalgique au passé, s'accommode du présent ou se projette imaginairement sur un objet qui apportera le bonheur définitif et total. L'Espérance est ainsi le désir devenu assez fort pour subvertir ses propres objets.
 
Espérer, ce n'est pas ignorer la mort, ou en avoir peur, mais l'affronter pour vivre. C'est oser affronter la mort en tant qu'elle n'est pas ce qui clôt toute vie donnée. L'Espérance et la Foi partagent ici un terrain commun : celui de s'en remettre sans réserve à l'Autre qui tient parole. " Gardons indéfectible l'espérance, dit l'épître aux Hébreux, car celui qui a promis est fidèle." ( Hé 10,23 )
 
 
Lorsque l'horizon paraît bouché, l'amour flétri, la vie arrêtée, la communication bloquée, bref, lorsque la mort semble à l'œuvre dans l'alliance, la résurrection, en tant qu'elle est victoire sur la mort et avènement du Royaume, ouvre à l'Espérance. Dieu a toujours des possibilités que nous ne soupçonnons pas. Il peut encore produire l'inattendu ou l'impossible. Il nous invite à ne pas nous résigner devant la situation présente, car il a, par la résurrection, ouvert un avenir meilleur pour tout homme.
 
 
L'espérance s'inscrit dans l'histoire comme une brèche ; elle ose croire que rien n'est jamais définitivement joué et qu'aucun être n'est exclu du Don et de l'échange. Ainsi le grand péché contre l'Espérance réside-t-il dans le découragement, l'inertie, la lassitude, voire la démission, attitudes où l'homme se recroqueville sur lui-même, désespère de l'Autre et manque de confiance en la parole du Christ qui est la Résurrection et la Vie.
 
La résurrection nous entraîne à une vie livrée. Elle nous signifie que Dieu est Amour. Elle manifeste aussi la logique du don, de l'excès, du surcroît inouï : la Vie est rendue luxueusement à Jésus par son Père. C'est parce que Jésus ne dispose pas de sa vie, il ne s'est ni tué, ni ressuscité lui-même, mais La donne, que celle-ci lui est rendue somptueusement. Ainsi, Jésus ressuscité nous sollicite-t-Il à donner notre Vie gratuitement.
 
 
Bruno LEROY.

Éric Zemmour a été condamné pour provocation raciste.

Éric Zemmour a été condamné ce jour pour provocation raciste à la discrimination, à la violence ou la haine.

Le 6 mars 2010 dans l'émission "Salut les terriens" diffusée sur Canal Plus, Éric Zemmour avait déclaré à propos des contrôles au faciès: "Mais pourquoi on est contrôlé 17 fois ? Pourquoi ? Parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est comme ça, c'est un fait".

Le  même jour, sur France Ô, il avait estimé, en réponse à une question qui  lui était posée, que les employeurs "ont le droit" de refuser des Arabes  ou des Noirs. 

 

C'est une victoire pour la République et ses valeurs universelles, au premier rang desquelles se  trouve le droit à l'égalité. Le tribunal a sanctionné Éric Zemmour qui a  cru pouvoir stigmatiser les individus à raison de leurs origines  ethniques. En ce sens, la justice rappelle que l'expression raciste  n'est pas une opinion mais un délit.

17:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ACTUALITÉS SOCIALES., CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/02/2011

Éditions en ligne Frédéric Serre.

Frédéric Serre

Serre Éditions - Édition en ligne

Éditions en ligne

Éditeur de livres sous format numérique en ligne, nous souhaitons faire connaitre et promouvoir de nouveaux auteurs et vendre leurs œuvres à petit prix

Soeur Emmanuelle, cette éternelle révoltée

Référence : bl20111602spi

Auteur : Bruno LEROY

Thème : Spirituel

Date d'édition : 16/02/2011
 

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http://www.editions-en-ligne.fr/acheter-articles-soeur-em...

 

15/02/2011

Quel est le type de poésie qui nous fera redécouvrir le mystère du monde ?

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Il existe un lien incontournable entre la qualité de relation que l’on entretient avec soi-même et celle que nous souhaitons établir avec l’Autre. Il n’est pas de relation à l’autre si un minimum vital d’amour pour soi n’est pas assuré.

La spiritualité serait en chacun ce minimum de cohérence et d’amour avec et pour soi-même qui fait qu’un être humain se tient dans son identité. Une sorte de sérénité ou de sécurité fondamentale, d’acquiescement à sa propre singularité, ce par quoi chacun est incommunicable et qui permet pourtant qu’il entre en relation. Du coup, le spirituel serait aussi ce qui en l’homme passe l’homme, l’ouvre à l’Universel, lui permet de prendre du recul, de ne pas s’engluer toujours dans le particulier, de percevoir les enjeux au-delà de l’immédiat, d’inventer avec d’autres, une histoire.

Cette dimension spirituelle appartient à tout homme et ne relève pas d’abord du " religieux ". Le spirituel, entendu en ce sens, n’est pas désincarné. " Car le spirituel est lui-même charnel ", nous rappelait Péguy. Comment en serait-il autrement s’il signifie l’adhésion d’un être avec lui-même, en même temps que son ouverture aux autres, tel qu’il est, tels qu’ils sont.

Nous entrons dans une écologie mentale, l’écologie de l’esprit qui permet de revaloriser le noyau émotionnel et porteur des valeurs de l’être humain, face à la nature. Elle permet de développer l’aptitude à l’intimité, d’être à l’écoute du message que tous les êtres diffusent par le simple fait qu’ils sont là, par leur relation à ce qui les environne, par leur capacité de symbiose avec l’univers pris dans sa complexité, dans sa majesté et dans sa grandeur. Elle conduit au renforcement des énergies psychiques positives de l’être humain pour pouvoir affronter avec succès le poids de l’existence et les contradictions de notre culture dualiste, machiste et consommatrice.

Sans révolution de l’esprit, une révolution de la relation entre l’individu et la nature sera impossible. L’écologie mentale trouve ses racines dans la profondeur humaine. C’est là que s’élaborent les grandes motivations, la magie secrète qui transforme le regard sur la réalité, la transfigurant en ce qu’elle est, un maillon de l’immense communauté cosmique.

Si, l’éthique dégénère en codes de préceptes et d’habitudes de comportement, l’écologie mentale court le risque de se perdre dans la fascinante symbolique intérieure, si toutes deux ne sont pas l’expression d’une spiritualité ou d’une mystique. Quand nous parlons de mystique, nous pensons à une expérience fondamentale englobant toute chose, par laquelle la totalité des choses est captée en tant qu’ensemble organique chargé de signification et de valeur. Quel est le type de poésie qui nous fera redécouvrir le mystère du monde et notre sensibilité, afin que tous les êtres puissent être reliés ?

Quelle puissance spirituelle vécue nous engendrera dans cette société dont nous sommes tous frères. Nul n’est étranger sur n’importe quel morceau de terre. Et surtout pas les Roms, ces fils de liberté, les Arabes, ces fils de Lumière, Les Noirs, ces fils de sang battant, les Chinois, ces fils de sagesse et tous les étranges étrangers qui forment les couleurs de notre planète. Tout individu est un frère, un soleil qui éclaire nos valeurs manquantes. Un spirituel Apôtre du Christ se doit, plus que tout autre, retisser du lien social. Il vit l’utopie du Royaume de Dieu sur Terre. Et peu importe qu’il soit ridiculisé, exclu à son tour du regard des bien-pensants.

La prière donne l’oxygène nécessaire aux personnes strangulées par les autres.

Son devoir est de plaire à Dieu plutôt qu’aux Hommes et ceci même si son comportement fraternel et généreux, contredit cette société orgueilleusement égoïste. Nous avons Tous le même Père donc nous sommes tous frères en Humanité. Et cette Vérité évangélique, voire métaphysique ne saurait être contredite, ni souffrir d’exceptions.

Bruno LEROY.

14/02/2011

Le soleil peut bien fermer les yeux et pleurer de chaudes larmes.

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Les montagnes peuvent bien sombrer dans les entrailles de la terre. Les neiges éternelles peuvent bien devenir éphémères et ne vivre qu'un instant. Les oiseaux peuvent bien être muets par un sortilège atavique.
Le soleil peut bien fermer les yeux et pleurer de chaudes larmes. La pluie peut bien venir effacer les traces de nos pas sur le sable humide. Les vagues peuvent bien nous submerger de peines et de dérives.
La joie, je la sens là plantée comme un coup de couteau dans ma peau. Ta présence, je la sens là comme un souffle dans ma respiration. Allons, allons le monde peut bien s'amuser à faire semblant. Les hypocrites peuvent bien s'enflammer pour de multiples raisons illusoires. La mort peut bien venir nous faire savourer sa mémoire. L'Amour que nous avons l'un pour l'autre est une fleur immortelle dont le parfum embaume encore nos corps. Allons, rien ne peut mourir dans un inutile destin si l'amour conduit son chemin. C'est bien pour cela qu'elle est la seule valeur que je professe et confesse. C'est bien pour cela qu'aujourd'hui, je t'Aime davantage qu'hier et moins que demain. C'est bien parce que l'Amour envoie au paradis qu'il est divin de t'aimer au quotidien. La terre ne s'érodera pas si l'Amour guide ses pas. Pour toutes ses certitudes et plus encore...je t'Aime mon ange aux cheveux d'or et aux yeux d'océan où chavire mon navire. Je t'aime tout simplement comme on aime la brise quand le temps est pesant.
 
Bruno LEROY.

12/02/2011

POUR UN MONDE MEILLEUR PAR BRUNO LEROY.

Dans ce monde où les injustices sont tellement criantes que nous ne les entendons plus. Souvent, par peur de nous engager dans un combat sans fin. Nous préférons le silence et l'indifférence. Il n'est pas digne pour un chrétien ou un humaniste de se taire pour avoir la paix des cimetières. La vie est faite de combats, de conflits pour lui redonner sa pleine saveur humaine. La libération de notre société se fera par une intense spiritualité qui prend en considération les problèmes économiques, sociaux et écologiques...Puissent les chrétiens être des vivants aux premières lignes de ces guerres contre les misères et pour un Monde meilleur que Dieu aussi espère. Soyons les prophètes de l'Espérance inconditionnelle.
 
Bruno LEROY.

18:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

VIVRE DIEU AU PRÉSENT.

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Dieu ne veut pas que nous remettions à demain notre rencontre fondamentale, vitale avec Lui.
 Celle qui va engendrer notre conversion. Nous devons vivre notre relation christique au quotidien.

 Nous disposer intérieurement à l'accueillir et participer au grand livre de la Vie.
 Nous devons l'écrire dans Sa Présence aimante de chaque jour.

Nous sommes invités à aller de l'avant dès aujourd'hui.
 Pour construire notre Liberté et dépecer le vieil homme qui vit en nous.

 Dieu est Amour. Il est la Lumière de notre monde.


En tant que Témoins du Christ, nous devons laisser nos empreintes d'Amour, de Tendresse auprès de chaque être rencontré. Voir dans les yeux de l'autre le reflet de Dieu Amour.

Approfondir notre cheminement spirituel. Pas demain ou plus tard mais, dans l'instant présent. Vouloir vivre plus tard l'Amour inconditionnel du Christ. C'est le vivre trop tard.

 Il nous appelle maintenant à changer nos existences pleines d'égoïsmes, de Haines, d'individualismes indifférents à autrui.

Oui, vivre dans l'aujourd'hui de Dieu c'est regarder dans les ténèbres le soleil intérieur qui habite chaque être.

C'est changer notre regard pour voir la Vie aux éclats de Bonheur. Scintillements de jubilations contre toutes tempêtes. 

Enfin, vivre Heureux main dans la main avec Dieu. Puiser l'Espérance dans les événements de l'existence quotidienne aussi rudes soient-ils.

Jésus-Christ nous donne la Force d'Aimer, d'espérer envers et contre Tout. Et cela se voit sur nos visages épanouis par les charismes de Joies et d'allégresses de l'Esprit.

Aimons Dieu du tréfonds de notre âme et la crainte des lendemains ne collera plus à notre peau. La confiance en Dieu fait germer inéluctablement la confiance en soi.

Si vous ne me croyez pas, tentez l'expérience, l'aventure vers une nouvelle approche de l'Amour authentique et indéfectible.

Puissent nos poumons respirer Dieu Amour pour oxygéner notre quotidien dans l'instant de l'éternité.

Vivre Dieu au Présent plus que parfait  dans nos prières d'enfants blessés ! 

Bruno LEROY.

18:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Se respecter soi-même et se faire respecter des autres.

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L'affirmation de soi et de sa différence prend toujours le visage du refus et de l'opposition. Dès l'âge de deux ans, l'enfant sait dire non. Il met son entourage à l'épreuve et enregistre les réactions qu'engendre l'exercice de sa fragile autonomie. Il peut, par son entêtement, paralyser les projets de toute la famille, faire perdre patience à ses parents, obtenir parfois de guerre lasse ce qu'on lui refusait, centrer toute l'attention sur lui au détriment de ses frères et soeurs. L'adolescence est, on le sait, une autre période privilégiée pour exister en s'opposant. Il faut tout de même du temps, souvent jusqu'à l'âge adulte, pour parvenir à la véritable capacité de dire " NON ", sans blesser l'autre et sans culpabilité, simplement se respecter soi-même et se faire respecter des autres.

S'affirmer positivement ou afficher refus et résistance sont deux façons d'atteindre l'identité personnelle et de la manifester. L'incapacité d'emprunter l'une ou l'autre voie, chez un adulte, est signe d'une maturité inachevée. Affirmation et refus prennent racine dans l'individu et lui permettent de se poser différent face à l'autre. Mais l'autre contribue aussi à façonner l'identité en jouant le rôle de miroir et en reflétant à l'individu sa propre valeur.
C'est le cas de l'amour maternel et paternel, de l'amour du couple ou de l'estime qui se développe entre collègues de travail. Ces relations sont normalement marquées par l'acceptation mutuelle.
Cela n'implique pas, tout le monde le sait, que les partenaires soient toujours d'accord ni qu'ils partagent les mêmes goûts et les mêmes vues sur tout .. Mais cela signifie que chacun est accueilli et apprécié comme il est de façon globale et positive. On peut dire à l'autre son désaccord, le reprendre, l'encourager à repousser une limite ou à combattre un défaut. C'est une autre façon de lui refléter qu'on croit en lui et qu'on désire qu'il grandisse davantage en devenant pleinement lui-même. La confiance est contagieuse lorsqu'elle révèle à un être tout ce qui l'habite et lui tend la main pour lui ouvrir la porte de son destin.

Rêvons d'une société où notre confiance serait force de persuasion avec ce regard d'amour qui fait grandir l'autre en son humanité afin qu'il puisse s'affirmer face à la rudesse d'un monde qui néglige mortellement nos individualités. Rêvons d'une humanité libérée et faisons en sorte que nous aidions à cette libération par notre confiance donnée avec amour à ceux et celles dont les pas hésitant demandent qu'on les soutienne dans leur titubation vers leur affirmation.

Bruno LEROY.