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03/08/2011

Repos...

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Quand le soleil meurt,

Je te retrouve Seigneur,

Dans le silence de la nuit

Avec la joie de te confier ma journée

Dans la profondeur de mon âme,

Je sais que Tu es Seul à m'écouter,

Ta patience est sans mesure,

Et je puis te donner les moindres détails,

De mes jours splendides ou putrides,

Je sais qu'avant de sombrer dans le sommeil,

Tu te souviendras toujours des évènements,

Qui font les pâles couleurs de mon existence,

Je sais aussi que tu sauras me pardonner,

Mes écarts et m'orienter dès demain,

Si dans mon coeur je te demande,

De donner une Lumière nouvelle à ma Vie,

En attendant je dors dans tes bras,

Sachant qu'au matin je te rencontrerai,

A chaque chemin sur lequel je marcherai,

Confiant de t'avoir à mes côtés,

Durant toute la journée tu ouvres une autre page,

Qui me permet d'écrire mes jours sous ton regard,

Pour mieux t'Aimer et aimer mes Frères en Humanité.

Bruno LEROY.

 

19:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/08/2011

Comme un rite sacré, une prière...

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Comme un rite sacré, une prière du corps, une méditation de l'âme aux senteurs de forêts et aux jaillissements de lumière. Voilà, comment dans ce mimétisme de préparation des valises, nous pouvons y mettre des valeurs. Un sens à chaque geste donne un goût d'éternité. Les vacances mettent en congés les superficialités de l'esprit. Cela est à espérer pour les personnes qui désirent avancer sur les sentes de l'intériorité.
A chaque jour suffit sa peine et surtout, sa joie. Ô saveurs délicates de l'instant présent même si ton visage se ride souvent. Il nous reste des réserves d'allégresse à partager dans les moments obscurs. L'espérance est la force spirituelle des êtres qui avancent sur le navire de la Vie.
 
 
Les flux et reflux de l'existence nous construisent à chaque instant lorsque nous naviguons sur les flots de Dieu.
Les vacances irriguent les sources profondes de nos désirs intérieurs. Tout cela, bien-sûr, à condition de le vouloir vraiment. Il est une volonté d'exister par rapport non aux autres, mais en fonction de soi. Et dans le regard infini de l'Esprit-Saint, sang et souffle cristallin de Jésus-Christ.
Oui, les vacances peuvent être vécues en touriste. En amateur de changement de paysages comme l'on regarde distraitement des photographies. Sans en saisir les contrastes signifiants.
 
 
Je pense à toutes ces gens qui ne partiront pas faute d'argent ou d'opportunité. La maladie, l'hospitalisation, la précarité sont les plaies purulentes de cette période estivale. Les mauvais moments se vivent avec davantage de douleur et de regrets lorsque d'autres sont en fête. Cela fait partie d'un sentiment d'appartenance sociale. Nous sommes tous les membres des uns et des autres, même si nous le refusons parfois.
Mes pensées vont vers les oubliés de ces Vacances. Puissent-ils, ne serait-ce, que s'évader dans des lectures, des films ou des promenades leur donnant de la légèreté dans leur journée. Une sorte de lâcher-prise à domicile pour réduire toutes les pensées négatives.
Je vous souhaite de magnifiques Vacances à Toutes et Tous !
 
 
Le soleil emplira vos cœurs de sa chaleur fraternelle et vous dessinera un sourire dans le ciel. Un rire aussi dans cette période festive et estivale. Un vent de liberté soufflera dans vos cheveux pour vous rappeler que l'Absolu est le chant de l'Univers.
La Vraie Joie, celle issue de l'Esprit viendra envahir votre corps dans une parfaite extase. La beauté des fleurs et des plantes illuminera vos yeux d'enfant émerveillé.
 
 
Alors, qu'espérer de mieux qu'un Bonheur à portée de mains ?
Celui de ne pas oublier ceux et celles qui ne peuvent profiter de la jubilation dont vous êtes empli. Je suis ainsi fait, les inégalités m'ont toujours fait penser que l'Homme quelqu'il soit ne mérite pas les injustices imposées. Alors, la prière s'élève de mes entrailles tel un cri d'espérance devant tant de désespérances.
 
Heureuses Vacances vécues dans la Tendresse, la douceur, la contemplation. Je vous retrouve au mois de Septembre avec quelques photographies à vous montrer, mémoires d'un passé proche.
A Bientôt de vous écrire de nouveau.
 
Bien Fraternellement, Bruno LEROY.

21:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

31/07/2011

LE SENS DE LA FÊTE.

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On ne désire pas quelque chose sans en avoir un avant-goût, on accueille difficilement l'avenir si on n'a pas trouvé un peu de grâce du présent, la gratuité d'une présence. Il suffit parfois du sourire d'un enfant, de la saveur d'un fruit, de la couleur du ciel, de la tendresse d'une étreinte pour que la domination n'apparaisse plus un destin inéluctable, le bonheur devienne possible et que les dominés prennent l'initiative. La dynamique du refus jaillit souvent d'un lieu où un monde désirable a été expérimenté, un autre monde, où l'homme n'est plus un loup pour l'homme, où les rapports gratuits apparaissent malgré et à travers les rapports d'utilité et d'intérêts. Ces éclairs qui lézardent le ciel de plomb nous font voir, dans la fugacité d'une présence comblante, la discrétion d'une tendresse inattendue, que la vie peut être changée en la prenant autrement : comme un don gratuit qui a la saveur d'une nouveauté.

Si mai 68, par exemple, nous a marqués plus que beaucoup d'événements politiques, c'est qu'il fut d'abord cette fête symbolique qui ouvrait à des relations plus gratuites, moins déterminées par le simple échange économique, le calcul ou l'intérêt. Face à tout système fondé sur l'avoir, jaillissait un désir d'être autre avec les autres. L'événement arrivait comme une surprise, déchirant la grisaille d'une quotidienneté trop prévisible et dévoilait, tout à coup, la grâce de visages hier inconnus ou absents. Comment se fait-il que ces visages soient ceux des mêmes hommes et femmes que nous rencontrions dans le métro ou au boulot ?

Moment fugitif où les choses de la vie et les êtres se transfigurent, où les lois se transgressent, où le paraître laisse l'éclat d'une beauté imprévue, car la beauté est toujours donnée de surcroît. Sans doute, l'éclair ne fait que passer, mais la fête terminée reste une trace brûlante, une blessure au cœur, le goût d'une présence sans prix au cœur même de l'absence.

Alors la fête est symbolique, elle dit que la Vie ne se réduit pas à ce qu'on en voit, que ce qui compte le plus ne se comptabilise pas, ce qui vaut le plus est sans prix, cela ne s'achète ni se vend. Elle est subversive dans une économie de profit, elle consume au lieu de consommer, elle pousse à perdre, à sacrifier ses réserves plutôt que les capitaliser. Elle est prodigalité joyeuse et enfantine, son excès et sa démesure subvertissent les normes habituelles de la société et de la raison raisonnante. Quand les pauvres font la fête, ils ne calculent pas la dépense et sortent des prévisions de l'assurance-vie ; aussi ils apparaissent excessifs pour le bourgeois épargnant ; ils gaspillent à fond perdu pour célébrer une vie qui n'a pas de prix. N'est-ce point là, une attitude de Vie libératrice ou qui mène vers une libération de la conscience, lorsque l'existence est vue sous l'angle de la gratuité, de l'émerveillement et de la découverte quotidienne, tel le regard de l'enfant qui découvre les mystères fascinants de la beauté des choses et des événements ? La souffrance se trouve ainsi assimilée et relativisée car, il nous faut admettre que nous ajoutons du poids à nos propres blessures pour nous donner l'illusion d'exister.

Mais, vivre réellement dans une dimension libératrice, n'est-ce point se ressourcer aux racines festives de la société, même si la lourdeur des contraintes sociétales assombrit le paysage ?

Il est dans l'âme de tout artiste de retrouver cet esprit d'enfance tant prôné par Baudelaire, sans toutefois sombrer dans l'infantilisme ( ce qui serait pire ! ), mais trouver des raisons de s'émerveiller d'exister pour enrichir son intériorité. Cependant, cette façon de se positionner face à la Vie ne devrait pas être le seul fait des artistes mais de tout individu qui est en droit de trouver une respiration, une libération, un épanouissement personnels. Notre culture favorise-t-elle cette recherche de l'intériorité humaine ? C'est une question que je pose et dont je sais pertinemment que vous détenez déjà la réponse. Ne devons-nous point devenir les véritables acteurs de notre destin et non des personnages passifs qui se victimisent en laissant toujours le choix aux autres de notre bonheur ou de notre malheur sur terre ? La libération ne viendra que de nous et non de forces extérieures.

Nous devons regarder la Vie autrement pour la Vivre autrement !

Puisse-t-il en être ainsi pour vous afin que vous puissiez atteindre les aspects lumineux que nous offre la terre-mère.

Bruno LEROY.

11:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA RECONNAISSANCE DU BÉNÉVOLAT.

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Lorsque nous exerçons une fonction au cœur d'une association en tant que bénévole, il me paraît évident que la reconnaissance ne peut guère s'effectuer de façon similaire à celle d'un salarié.
En effet, souvent le salaire est le symbole d'une valeur accordée aux prestations de l'employé.
Alors, le bénévole ne serait-il jamais inclus dans une dynamique de reconnaissance ?
Répondre négativement serait méconnaître la nature Humaine et  la signification de ses expressions affectives.
Un sourire, un regard, un geste posés peuvent provoquer l'atmosphère sereine ou conflictuelle de relations internes entre individus.
La relation de confiance est primordiale, base constitutive de toute relation qui permet aux autres de progresser.
La reconnaissance de l’autre est une façon de vivre en acceptant et surtout, en intégrant ses différences.
Apprendre à négocier ces différences est la source essentielle de toutes relations saines.
Par contre, le refus catégorique de découvrir l'autre dans son individualité propre, relève de la pathologie.
Les associations, qu'elles soient humanitaires ou autres, sont les reflets intrinsèques de nos comportements sociétaux.
Donnons davantage de lumière dans notre reconnaissance envers autrui. C'est-à-dire, une flamme de vérité respectueuse qui fait grandir intérieurement.
L'éclat de nos ententes relationnelles et donc, de la reconnaissance inconditionnelle de l'autre, rejaillira sur la société tout entière.
Une association caritative doit montrer l'exemple qu'une humanité rayonnante et bien vivante est encore possible.
La reconnaissance de l'autre peut se caractériser aussi par la sanction car, elle est négation de l'indifférence.
L'équipe de bénévoles devient alors un microcosme pouvant s'ouvrir vers d'autres paradigmes de façon plus limpide en fragmentant mieux ses limites.
La reconnaissance que les autres éprouvent à notre endroit est la preuve même que nous existons au sein d'une association.
Nous sommes responsables des relations que nous entretenons avec autrui. Lorsque nous aurons compris cela, nous aurons tout compris !
Demain, sera la société du rejet ou de l’acceptation inconditionnelle de l’autre à la seule condition que cette relation soit basée sur le Respect.
Accepter ne signifie pas tout accepter mais, se mobiliser pour que la tolérance ne demeure point un vain mot dans un vieux dictionnaire.
C’est l’affaire de tous et toutes, là où nous vivons, de porter un autre regard sur les réalités afin de mieux nous intégrer.
Si le bénévolat permet une intégration du bénévole dans un groupe, cette intégration doit être également sociale.
Et plus le bénévole aura à cœur de se former pour mieux s'épanouir au profond de son individualité,
plus il sera en communion avec les autres pour vivre une démarche authentique en faveur des plus exclus de notre société.
Tout cela en fait, est une question de regard que les autres nous portent ou que nous portons sur nos actions.
Cette reconnaissance est porteuse de gratuité, d'approfondissement des valeurs personnelles et du sens que nous posons sur le Bénévolat.
Les bénévoles sont les transmetteurs des convictions qui les animent. Et celles-ci sont toujours porteuses de gratuité. Il ne pourrait en être autrement...
Oui, re-connaissance, naître de nouveau à soi-même pour se reconnaître et être reconnu.
L'importance fondamentale de vivre une certaine empathie avec autrui, nous fait découvrir d'autres horizons que nous-mêmes.
Nous entrons alors, dans la co-naissance de l'autre, une position qui donne vie à sa représentativité existentielle.
Car être reconnu inconditionnellement, c’est commencer à exister !
Et faire exister les autres pour qu'ils puissent prendre leur destin en main avec une conscience responsable et adulte.
Bruno LEROY.
 
 

10:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

29/07/2011

Plonger au profond de notre être, là où le temps s'arrête.

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Il nous suffit de regarder le film de Charlie Chaplin " Les Temps Modernes " pour constater à quel point les cadences infernales peuvent nuire à l'équilibre Humain. Durant près d'un siècle, les hommes se sont battus pour que cessent ces rythmes de vies qui ne laissaient plus de place à la réflexion.
Un siècle après, nous sommes revenus à la case départ, comme pour oublier que nous existons. En effet, la vitesse des gestes, notre façon ultra rapide de manger, de téléphoner, ne fait que détruire progressivement notre intériorité. La rapidité est synonyme de performance et nous donne l'impression d'exister aux yeux des autres. Nous échappons à nous-mêmes dans ce flux et reflux incessant de nos marées extérieures. De plus, nous avons l'outrage de dénoncer les Jeunes pour leurs consommations de drogues. Ne sommes-nous point des drogués de la vitesse ? .
 
Quel exemple nous leur donnons en voulant sans cesse tuer le temps pour mieux y échapper. Nous ne cessons de nous fuir dans ce débridement du corps face aux heures qui passent.
 Puis, le stress que tout cela engendre nous fait avaler des somnifères pour mieux dormir et des vitamines pour nous réveiller. Franchement, Frères et Sœurs, mettons-nous une seconde à la place des ados qui nous regardent vivre. Ils nous prennent pour des fous, des malades et en plus se sentent frustrés de ne pouvoir nous imiter. Ils ne veulent pas de cette vie insipide et je leur donne raison. Ils sont en droit de nous demander en quoi notre Foi nous apporte-t-elle quelque chose si nous menons la même existence que "monsieurtoutlemonde". La prière, source limpide de notre relation avec Dieu prend parfois des allures d'une discussion abrégée.
 
 
Quand allons-nous cesser de nous détruire ainsi, d'entrer dans le jeu d'une société qui met tout en place pour que nous évitions le recul envers nous-mêmes. Il nous faut comprendre que c'est dans l'intérêt de nos Hommes politiques de nous éviter de penser pour mieux nous manipuler. A cette échelle, nous pourrions dire que la société est une grande secte qui se plaît à évincer ses adeptes lorsqu'ils ne sont plus dans la course. Combien de personnes âgées placées dans les anti-chambre de la mort, par ce que jugés improductifs par notre société. Allons-nous accepter longtemps et passivement, en tant que chrétiens ( nes ), de voir nos jeunes, nos aînés devenir les surplus de notre société. Nous avons un immense devoir à accomplir au Nom de l' Évangile révolutionnaire de Christ.
 
 
 Nous ne pouvons plus accepter que les valeurs familiales, amicales soient considérées comme de simples loisirs. Nous devons nous insurger contre cette médiocrité ambiante qui nous laisse croire que ce qui ne rapporte pas d'argent est nul et non avenue. Dès que nous n'entrons plus dans les schémas déterminés, nous sommes bons à être jetés dans les oubliettes pour mourir à petit feu. Où est notre capacité de révolte face à ces états de faits ? Je ne parle pas évidemment d'une révolte armée pour renverser un État. Je parle de notre révolte spirituelle, celle qui laisse du temps au temps. Celle qui laisse germer les fleurs de la Beauté au tréfonds de notre âme pour en répandre le parfum. Celle qui sait que la prière est une rencontre essentielle avec notre Dieu d'Amour absolu et que Lui parler nous redonne Paix intérieure. Quand écouterons-nous les moindres bruissements de nos cœurs comme une feuille qui danse au vent pour rejoindre Christ dans l'Espérance. Il en va de notre survie spirituelle! .
 
Comme bon nombre d'athlètes s'exercent intensément avant d'effectuer un exercice important, notre spiritualité est toute aussi importante. Notre Amour pour Dieu est notre respiration et combien de temps respirons-nous par jour ? La prière est notre oxygène et ne sommes-nous point cyanosés ? Il est temps de reprendre notre avenir en main et par effet boomerang, celui de nos enfants et de notre société.
 
 
Il nous faudra oser nous affirmer fraternellement en disant, veuillez m'excuser pour le moment, je prends du temps pour moi. Nous ne pouvons être chrétiens que de mots. Les évangiles sont à vivre au quotidien et ce, dans n'importe quel endroit où nous sommes. Il existe des astuces pour vivre profondément notre Foi. A nous de les trouver et de demander à Dieu-Amour de nous aider dans ce combat spirituel. Il nous donnera les armes nécessaire pour ne pas nous conformer à ce monde mais, redevenir nous-mêmes face à Lui. Son Esprit nous donnera la Force d'affronter les critiques.
 
Christ nous donnera la sérénité pour savourer l'instant en ses parfaits délices. Les gens nous prendrons peut-être pour des fous mais nous serons des fous de Dieu Amour. Qui sont les plus fous, ceux qui courent après le temps perdu ou ceux et celles qui remettent leur destin entre les bras de Dieu. Il nous a aimé le premier. Il est mort et ressuscité pour nous. Prouvons Lui que notre Foi est véridique, qu'elle plonge au plus profond de notre être, là où le temps s'arrête.
 
Ne laissons pas tomber par une vie trépidante notre combat spirituel pour un monde meilleur. Relevons nos manches pour dire à Dieu : me voici mon Dieu d'Amour et je laisse ma vie, mon destin, mon âme se laisser conduire au brasier de tes flammes d'Amour. Seul Ton Amour peut nous sauver des tourments d'une existence mouvementées. Je suis prêt ( te ) pour le plus somptueux combat, celui de l'Amour sans retour. Amen !
 
 
Bruno LEROY.

11:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Un fleuve ne se laisse jamais arrêter.

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Les eaux d'un fleuve parviennent en des régions si lointaines que ceux qui habitent à sa source n'en ont jamais entendu parler. Jésus nous dit que si nous recevons Sa Plénitude, si petits que nous soyons, Sa Vie de bénédiction se répandra hors de nous jusqu'aux extrémités de la terre. Ce n'est certes pas nous qui produisons le fleuve ou qui en dirigeons le cours. "L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez..." Dieu permet bien rarement à une âme de se rendre compte à quel point elle fait du bien aux autres.

Un fleuve ne se laisse jamais arrêter, il triomphe de tous les obstacles. Tant qu'il le peut, il poursuit régulièrement son large cours. Survient une barrière : il suspend son cours un peu de temps, mais bientôt il a trouvé moyen de tourner l'obstacle. Quelquefois il disparaît des yeux, s'engouffre sous terre, et reparaît après plusieurs kilomètres, plus large et plus majestueux que jamais. II y a autour de vous des vies dont Dieu se sert, même si la vôtre semble arrêtée par un obstacle. Fixez vos regards sur Celui qui est la Source de votre vie. Dieu vous fera contourner l'obstacle ou l'enlèvera de votre route. Le fleuve de l'Esprit triomphe de tous les obstacles. Ne tenez pas vos yeux fixés sur la difficulté qui vous arrête, mais regardez à la Source, et le fleuve continuera de couler, sans se préoccuper d'aucun obstacle. Mais que rien ne vous sépare de Jésus-Christ, la Source suprême. Que rien n'intervienne entre vous et lui.

Quelle chose admirable qu'il puisse sortir de nos faibles petites âmes des fleuves abondants d'eau vive! Dieu nous révèle des vérités merveilleuses, et chacune d'elles nous indique mieux et la puissance et la fécondité de ces fleuves de Vie.
 
Bruno LEROY.

10:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/07/2011

Permets-moi de t’aimer.

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Toute la beauté de la création, Seigneur, me semble un océan d’amour dans lequel je me baigne avec joie.
Au sein de ton œuvre, je me sens aimé et protégé. Je suis très honoré d’être ton enfant.
Je me réjouis à me voir et à me sentir constamment en croissance.
Rions et prions ensemble, Seigneur, et permets-moi de souhaiter partager ma joie avec toi, mon Créateur, que j’admire et que j’aime. Et je sens monter en moi l’espoir, Seigneur, l’espoir d’une humanité faite d’amour, de tolérance et de paix.
Veux-tu bien, Père, m’aider et me guider sur la voie de l’espoir. J’ai besoin de ta tendresse et de ta compassion pour me sentir aimé et aimer à mon tour. J’ai soif de vérité.
Que tout événement soit une épreuve et un prétexte pour mieux grandir vers toi. Seigneur, en témoin de la beauté de ta création, j’aspire au bonheur et au meilleur de moi-même. Aide-moi à me remplir davantage de ta présence et de ton amour pour me construire dans la confiance et la joie.
Puissent ta sagesse et ta lumière m’accompagner et me guider sur le chemin afin de m’aider à déjouer les pièges du libre arbitre et de l’égocentrisme. Lorsque je m’égare et me disperse, permets-moi Seigneur, de me retrouver et de garder confiance en toi.
Je recherche la lumière, la tolérance, la paix et l’amour. Permets-moi de t’aimer et de nous aimer à travers toi en grandissant vers l’union par la communion.
Seigneur tout puissant, que mon âme soit ton foyer, que mon cœur soit ton amour, que mon souffle soit ta vie, que mon esprit soit ta sagesse, que mes yeux soient ta lumière, que ma voix soit ta parole, que mon écoute soit ta bienveillance, que mes mains soient ta chaleur, que mon corps soit ton véhicule et que mon action soit ton œuvre.
Moi, ton humble et dévoué serviteur sur la terre et dans l’univers, fruit de la création et de l’incarnation, je te remercie pour ce que je suis, je te remercie pour ce qui est.


Bruno LEROY.

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Sur le chemin de la liberté intérieure.

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Ne permettez jamais à l’opinion des autres de façonner l’opinion que vous avez de vous-même ! C’est donner bien trop de pouvoir aux autres. Si personne n’apprécie votre valeur, c’est le problème des autres, et leur perte, à moins que vous ne souscriviez à leur opinion ! Être rejeté et méprisé signifie que les autres n’ont pas la capacité de voir à l’intérieur de vous, ni de comprendre la signification réelle de vos paroles, ni d’apprécier la douceur avec laquelle vous auriez aimé les toucher. Ils ont cru à un mensonge à votre égard; veillez à ne pas y croire vous aussi !
Cette petite et modeste réflexion m'est inspirée du Frère Bob Gass. Nous ne devons jamais permettre à qui que ce soit de réglementer notre existence. Nous sommes uniques dans notre structure génétique et uniques dans notre pensée. Bien-sûr, cela n'exclut point les autres mais, les jugements ne devraient plus être de rigueur. Qui a le droit de se positionner juge d'autrui ?
Je préfère les conseillers bienveillants qui vous font avancer sur le chemin de la liberté intérieure.
 
 
Ces Maîtres spirituels détachés de leurs ambitions personnelles, tels que Guy Gilbert, l'Abbé Pierre, Stan Rougier et bien d'autres, pour les chrétiens. Il en existe à foison dans toutes religions. Trouver le Témoin qui dynamisera notre Vie est essentiel aussi bien pour les Adultes que pour les Jeunes. Nous avons besoin d'un regard extérieur qui ne juge jamais pour construire notre destin.
L'opinion des autres ainsi glissera sur notre peau telle, une mauvaise pluie. Les Jeunes ont besoin de commencer leur devenir en s'identifiant à un être ayant des valeurs qui transpirent l'exemple incarné. Et les Adultes également pour ne pas laisser sombrer leur destinée dans les mains d'un Hasard aliénant.
 
 
Mais, nous devons dépasser nos Maîtres pour acquérir notre vraie personnalité et assumer notre existence. Ce n'est pas le culte des idoles, c'est la nécessaire transmission des savoirs et des connaissances pratiques pour réaliser notre propre Humanité. Le monde a besoin de Témoins qui remuent les consciences et donnent à chaque être une colonne vertébrale solide pour affronter les adversités.
Puisse-t-il devenir réalité ce voeu que je formule pour tant de personnes désespérées et notamment les ados qui ont besoin d'Êtres de Lumière pour réaliser leurs rêves.
 
 
Bruno LEROY.

17:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LES YEUX DES AUTRES.

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Vous entrez dans une pièce pleine de gens inconnus. Trente paires d’yeux se tournent vers vous ! J’ai une question : il n’y a maintenant qu’une seule personne dans cette pièce qui n’a jamais vu votre visage. Qui est-ce ? C’est vous ! Vous avez vu votre reflet. Vous avez vu votre photo. Mais à moins que vous louchiez sérieusement !?, vous ne pouvez pas retourner vos yeux pour voir votre propre visage. Même quand je me regarde dans un miroir, l’image est renversée.

Qui sait ? J’ai peut-être un look tout à fait contraire à ce que je pense. Cette idée est réconfortante. Peut-être que je ressemble à Tom Cruise, la vedette de cinéma, et que je ne le sais même pas !

Nous sommes souvent surpris face à un enregistrement vidéo en nous voyant ou en entendant notre voix dans un enregistrement audio. Nous bougeons ou notre voix a un ton qui est différent de ce que nous avons supposé. Les hommes des cavernes avaient la belle vie. A moins qu’ils ne se regardent dans un étang quand le soleil brille, ils n’avaient pas idée de ce à quoi ils ressemblaient. Ils s’imaginaient tous sans doute qu’ils ressemblaient à Conan le Barbare sous un beau soleil. Sauf .... sauf ceux qui étaient mariés. « Ug, tu sais que cette peau de tigre que tu portes ne va pas avec la couleur des plumes d’oiseaux dans tes cheveux. » Ou : « Crois-tu que tu peux courir plus vite qu’un ours blanc avec un ventre comme ça ? » La plupart d’entre nous imagine peut-être que les choses sont mieux ou pires qu’elles ne le sont. La réalité ne nous flatte pas. Pour certains, le monde est triste. Tout le monde et tout est contre eux et ils ne sont pas ce qu’ils devaient être. La dépression les nargue.

Comment voir les choses comme elles le sont en réalité ? Écoutons la voix du Saint Esprit, il parle par la Parole et il nous donne une perspective juste de notre vie. Réfléchissons à ce que notre époux(se) nous dit dans l’amour. Prenons ce que disent les gens qui nous critiquent, enlevons la poussière de la méchanceté et de la mauvaise volonté, et voyons s’il n’y a pas une graine de réalité dans ce qu’ils disent. Les gens qui nous aiment ont souvent peur de nous dire la vérité parce qu’ils ont peur de perdre notre amour. Une autre perspective que nous oublions souvent est la voix de bons amis. Si nous ne sommes pas ouverts à la voix d’un ami qui veut nous aider à grandir, la seule honnête voix que nous entendrons sera celle de notre ennemi. Et cette voix-là n’est pas tout à fait honnête parce qu’il ne dit pas la vérité avec amour. Qu’il nous flatte ou nous critique, son but est de nous faire du mal. Un ami est tout autre. " Mieux vaut une réprimande ouverte Qu’une amitié cachée.

Les blessures d’un ami prouvent sa fidélité, Mais les baisers d’un ennemi sont trompeurs. « (Prov. 27:5, 6) Les observations d’un ami ne sont peut être pas toujours correctes mais il me donne un autre point de vue. Un camarade comme cela se réjouit de nos succès et il pleure avec nous dans nos douleurs. Nous avons besoin de lui. Nous avons besoin d’un esprit ouvert qui écoute et considère ce que dit cet ami. Il y en a qui pleurent : » je n’ai pas d’amis proches« . Parfois les amis arrivent » comme ça ", mais en général nous devons avoir l’intention d’en chercher.

Puis nous devons investir le temps qu’il faut pour bâtir et approfondir nos amitiés. Un discours ouvert et franc arrive beaucoup plus souvent entre ceux qui ont pris le temps de se connaître. Quand je m’habille pour aller à la réunion et que je sors de ma chambre, ma femme ne regarde pas mon visage (après 24 ans de mariage elle le connaît bien, pour le meilleur et le pire). Non, elle regarde ce que je porte, surtout les couleurs. Il m’arrive de surprendre des gens normaux avec les couleurs que j’associe ou un look de rockeur. Nous avons tous besoin d’un autre point de vue dans la vie parce que le seul qui n’a jamais vu mon visage, c’est .... moi.

Bruno LEROY.

13:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Nous ouvrir à la Beauté du monde.

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Lorsque nous avons peur, nous n'absorbons pas les informations, nous sommes incapables de voir ou d'évaluer clairement une situation et nous prenons de mauvaises décisions.

Nous devons admettre l'existence de puissances forces de chaos et d'incertitudes et pourtant affirmer que du chaos peut venir la destruction, mais aussi la créativité. Seule la poésie peut parler au chagrin. Pour cela, nous devons élaborer un nouveau langage du mot et de l'action.

Le désespoir engendre le fondamentalisme, le fanatisme et le terrorisme. Un monde d'abondance réellement partagée serait un monde plus sûr. Les politiques des multinationales capitalistes n'ont pas donné vie à ce monde. Elles ont été éprouvées et ont démontré leurs insuffisances. Nous devons les remplacer par notre vision à nous.

Nous devons nourrir nos échanges les uns avec les autres, ne pas offrir seulement une solidarité politique, mais aussi de la chaleur humaine et de l'attention.

Pour les militants qui ont une pratique spirituelle recensée comme telle, c'est le moment maintenant de la pratiquer réellement !

La nouvelle route n'est ni balisée ni répertoriée. Elle est inconnue, exaltante, dangereuse mais libre. Nous sommes nés pour nous frayer ce chemin, et les grandes puissances de la vie et de la créativité marcheront à nos côtés à la rencontre de cet avenir viable. La peur remplit notre espace mental et émotionnel de rage, d'impuissance qui nous coupent des sources de vie et d'espoir.

En nous ouvrant en conscience à la beauté du monde, en choisissant d'aimer un autre être ténu et fragile, nous commettons un acte de libération.

Bruno LEROY.

13:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |