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14/07/2011

EN CULTIVANT NOTRE JARDIN INTÉRIEUR.

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La pensée est toujours affaire de discipline intellectuelle. Une page ouverte dans la conscience humaine permet de penser le monde tel qu’il nous arrive. Cette ouverture d’esprit donne une curiosité sans préjugés qui nous emplit d’un savoir illimité. Intellectuellement, l’homme ne connaît pas de limites à son savoir. Mais, il sait très bien se limiter lui-même, comme une culpabilisation face à l’intelligence. En tant qu’éducateur, je dis souvent que la plus grande révolution, c’est l’éducation et rien d’autre. En effet, combien de Jeunes se sentent mal dans leur peau uniquement par manque de connaissances des problématiques de ce temps. En France, dans certaines régions, il existe près de 80% d’analphabètes. Cependant, il existe plusieurs formes d’intelligence et il ne faut surtout pas confondre la culture et l’esprit intellectuel. Il faut cependant, se rendre à l’évidence, un Jeune qui ne sait ni lire, ni écrire aura beaucoup de mal à discerner les paradigmes sociaux. Cela parait banal et pourtant, nous sommes à la source même des problèmes de violence qui agitent nos pays.

Nous, chrétiens avons toutes les clefs qui nous permettront d’endiguer les violences futures. Il nous faut acquérir la vertu de silence pour lire, écrire, écouter une musique qui transcende, penser le monde avant d’agir. Cette discipline n’est pas aléatoire et doit être pratiquée quotidiennement. Ensuite, nous pourrons transmettre nos savoirs, nos valeurs aux autres. Devenir ainsi contagieux pour faire fructifier la part inculte du monde. La nourriture spirituelle devient plus forte et plus savoureuse lorsqu’elle est alimentée par l’intellect. Mais, il faut cette volonté à toutes épreuves pour échapper à une pensée unique qui aurait tendance à nous rendre idiots. Nous devons demander à Dieu-Amour, la ténacité de monter plus Haut sur les sommets de notre cerveau. La lecture assidue, des centres d’intérêts pour le domaine artistique ne sont pas négligeables. Cependant, nous devons avoir toujours à l’esprit que nos connaissances sont transmissibles. A quoi nous servirait de savoir des tas de choses si nous ne faisions pas profiter notre entourage de notre savoir ?

En cultivant notre jardin intérieur nous devons offrir les fruits de nos récoltes. Si tout le monde pratiquait cette devise, nous serions dans une société où la soif intellectuelle serait sans cesse comblée par de saines relations. Les autres seraient demandeurs et nous de même, cela générerait un échange de savoirs et de savoir-faire. Mais, quel rapport tout cela avec notre Foi où nous devons remettre notre esprit en Dieu ? Le plus grave péché est de douter des talents que Christ nous a donné pour enrichir de réflexions son œuvre. Que penserions-nous si nos pasteurs étaient totalement dénués de bon sens ? Le savoir est un mot qui signifie étymologiquement : savourer, sagesse. Sagesse de la Vie donnée par Dieu-Amour. Tout refus est un manquement à la création : Dieu a créé l’Homme à Son image !

La réflexion c’est la pensée qui se mire dans le miroir du monde. C’est le reflet du visage de Dieu en nous. Il nous faut insister sur le point que personne dans notre société n’est exclus du devoir de s’instruire. Que nous soyons riches, pauvres, handicapés ou hardis, nous sommes tous dans la même dynamique d’épouser l’intelligence qui nous habite. Faire fructifier nos talents et non les enterrer pour laisser dormir ce que nous aurions pu apporter à notre société. Toujours dans le souci de notre propre Harmonie pour rendre le monde Harmonieux. Certes, certaines personnes aimeraient que nous ne pensions point afin de laisser l’argent diriger nos existences et ainsi faire grossir les capitaux des gens avides. La pensée fait naître l’esprit critique et il devient difficile de nous manipuler. Nous avons presque une conscience prophétique qui nous fait marcher selon la Volonté de Dieu et non selon les lois du marché. Dieu-Amour ne veut que notre Bonheur et Il sait bien qu’il passe aussi par la sagesse du savoir. Le discernement chrétien est à ce prix, nous ne pouvons échapper à l’entretien d’une réflexion au service d’autrui.

Nous sommes Témoins de l’Intelligence Divine. Se refuser à instruire notre corps, c’est refuser le véritable visage de Dieu et ne plus se réfléchir en Lui. Notre vie devient alors, une terrible fatalité dans l’univers auquel nous ne pouvons donner Sens. Et pourtant, les chrétiens et chrétiennes, que nous sommes sont des passeurs de Sens. Demandons, par la prière, à Dieu-Amour d’orienter nos curiosités vers de saines occupations afin de devenir des chrétiens réfléchis et emplis de Sagesse. L’Esprit nous aidera dans cette démarche qui est aussi un combat spirituel contre l’inculture et pour l’évangélisation.

Bruno LEROY.

19:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

UNE NÉCESSAIRE RÉVOLTE SPIRITUELLE.

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La prière, source limpide de notre relation avec Dieu prend parfois des allures d’une discussion abrégée. Quand allons-nous cesser de nous détruire ainsi, d’entrer dans le jeu d’une société qui met tout en place pour que nous évitions le recul envers nous-mêmes. Il nous faut comprendre que c’est dans l’intérêt de nos Hommes politiques de nous éviter de penser pour mieux nous manipuler. A cette échelle, nous pourrions dire que la société est une grande secte qui se plaît à évincer ses adeptes lorsqu’ils ne sont plus dans la course. Combien de personnes âgées placées dans les anti-chambre de la mort, par ce que jugés improductifs par notre société. Allons-nous accepter longtemps et passivement, en tant que chrétiens ( nes ), de voir nos jeunes, nos aînés devenir les surplus de notre société. Nous avons un immense devoir à accomplir au Nom de l’Évangile révolutionnaire de Christ.

Nous ne pouvons plus accepter que les valeurs familiales, amicales soient considérées comme de simples loisirs. Nous devons nous insurger contre cette médiocrité ambiante qui nous laisse croire que ce qui ne rapporte pas d’argent est nul et non avenue. Dès que nous n’entrons plus dans les schémas déterminés, nous sommes bons à être jetés dans les oubliettes pour mourir à petit feu. Où est notre capacité de révolte face à ces états de faits ? Je ne parle pas évidemment d’une révolte armée pour renverser un État. Je parle de notre révolte spirituelle, celle qui laisse du temps au temps. Celle qui laisse germer les fleurs de la Beauté au tréfonds de notre âme pour en répandre le parfum. Celle qui sait que la prière est une rencontre essentielle avec notre Dieu d’Amour absolu et que Lui parler nous redonne Paix intérieure.

Quand écouterons-nous les moindres bruissements de nos cœurs comme une feuille qui danse au vent pour rejoindre Christ dans l’Espérance. Il en va de notre survie spirituelle ! . Comme bon nombre d’athlètes s’exercent intensément avant d’effectuer un exercice important, notre spiritualité est toute aussi importante. Notre Amour pour Dieu est notre respiration et combien de temps respirons-nous par jour ? La prière est notre oxygène et ne sommes-nous point cyanosés ? Il est temps de reprendre notre avenir en main et par effet boomerang, celui de nos enfants et de notre société.

Il nous faudra oser nous affirmer fraternellement en disant, veuillez m’excuser pour le moment, je prends du temps pour moi. Nous ne pouvons être chrétiens que de mots. Les évangiles sont à vivre au quotidien et ce, dans n’importe quel endroit où nous sommes. Il existe des astuces pour vivre profondément notre Foi. A nous de les trouver et de demander à Dieu-Amour de nous aider dans ce combat spirituel. Il nous donnera les armes nécessaire pour ne pas nous conformer à ce monde mais, redevenir nous-mêmes face à Lui. Son Esprit nous donnera la Force d’affronter les critiques. Christ nous donnera la sérénité pour savourer l’instant en ses parfaits délices. Les gens nous prendrons peut-être pour des fous mais nous serons des fous de Dieu Amour. Qui sont les plus fous, ceux qui courent après le temps perdu ou ceux et celles qui remettent leur destin entre les bras de Dieu. Réaffirmons au Christ que nous n’Aimons que Lui. Il nous a aimé le premier. Il est mort et ressuscité pour nous. Prouvons Lui que notre Foi est véridique, qu’elle plonge au plus profond de notre être, là où le temps s’arrête.

Ne laissons pas tomber par une vie trépidante notre combat spirituel pour un monde meilleur. Relevons nos manches pour dire à Dieu : me voici mon Dieu d’Amour et je laisse ma vie, mon destin, mon âme se laisser conduire au brasier de tes flammes d’Amour. Seul Ton Amour peut nous sauver des tourments d’une existence mouvementées. Je suis prêt ( te ) pour le plus somptueux combat, celui de l’Amour sans retour.

Bruno LEROY.

18:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/07/2011

Ce merveilleux silence.

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19:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/07/2011

Vis l'instant présent comme un moment d'éternité.

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Dans la profondeur du paysage, j'aperçois ton visage. Une larme transpire sur le sang de notre planète. Une source suinte de tes paroles internes. J'entends ton Esprit parler à mon esprit. Et me murmurer doucement toutes les douleurs qui boivent notre Vie. Tu as raison, Seigneur, nous sommes des tueurs en puissance. Nous éteignons tes étoiles comme des lampes insignifiantes. Ce n'est plus Toi qui laisse jaillir tes larmes, c'est moi face à ses alarmes des pauvres gens. Quand reviendra le feu consumant nos angoisses futures pour nous concentrer sur le présent. L'instant éternel dans lequel tu te trouves. Quand nous aurons assimilé nos propres rancunes. Nos nostalgies et colères face à la connerie de certains. Pense à celui qui se dit être ton Frère qui est incommensurable dans son silence.  Celui qui ne pense qu'à son cul, sa gueule et son pognon. Un raté de l'existence ne sachant pas explorer ses talents.
 
Laisse donc ces ombres dont le temps ne retiendra pas même le nom. Et vis ta vie à plein poumons en respirant l'Amour à chaque étage de ton existence. Sache que le Pardon, n'est pas l'oubli et qu'un jour ils paieront avec une autre matière que l'argent. Aime le vent qui vient inspirer tes poèmes, tes chants et tes fantasmes. Aime l'Amour des autres et de Dieu. Les événements te parlent de Lui. Écoute les mélodies et les tempos gospels qui te parviennent. L'Amour regarde toujours dans la direction de la Lumière. Le reste n'est que pénombre dont il faut extraire quelques brindilles dorées. Tu vois, vivre est si simple lorsque la Présence de Dieu se fait présente chaque jour. Tu peux mourir demain ou ce soir, l'espérance est ton miroir.
 
J'aime la substance même de la vie au point d'en extirper la quintessence poétique. Les mots se mettent à éclabousser ton corps et te faire comprendre que tu dois former, chérir le Verbe.
Le poète est celui qui met du parfum azuré dans les sentiments éprouvés. Ensuite, tu peux crever les syllabes feront le reste. Tu es le maître sans pour autant maîtriser le Verbe. Il vient, il va sur des chemins inattendus et toujours cependant dans une direction faite pour Toi.
 
Le Verbe est prière chantée, exprimée avec le sang de l'âme. Et tu entends des phrases à écrire tels des cris et des soupirs. Le monde a besoin de Beauté pour vivre pleinement en Harmonie. Quand prendras-tu conscience que le langage construit la conscience. L'enfant est celui qui ne parle pas. Sommes-nous restés des enfants sur le plan de la spiritualité ? Malheureusement, oui. Et heureusement, car ainsi nous pouvons progresser et toujours espérer mieux. N'oublie pas que la prière est la moelle de tes os. Sans elle, tu ne saurais marcher. Alors, prie, lutte et Aime. Puis, vas de l'avant pour ne pas sombrer dans un passé obsolète. Dans les marasmes du passé, il n'y a que cadavres. Dans la fumée du futur, il n'y a qu'illusions. Vis l'instant présent comme un moment d'éternité. De plus avec le Christ, tu auras l'impression d'être entre l'espace-temps de l'existence intense et de la mort présence d'un lendemain qui vient avec Joie.
 
Bruno LEROY.

16:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/07/2011

Nous avons perdu la clé de notre chambre intérieure.

Quelle est la lumière qui nous guide dans notre vie quotidienne ? Celle des spots publicitaires ? des flash-infos ? des bandes annonces du dernier film ? des devantures ruisselantes des magasins ? Réussissons-nous à prendre de la distance par rapport à ces multiples sollicitations extérieures ? Gardons-nous notre liberté intérieure ou sommes-nous prisonniers de notre société de consommation qui érige le bien-être et la jouissance en valeurs suprêmes ?

Nous ne sommes pas invités à nous soustraire au monde, mais à redécouvrir notre intériorité spirituelle, afin de nous conduire comme « des fils de la lumière, des fils du jour » ; car « nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres. Dès lors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres » (1 Th 5, 5-6). Le message est clair : la sobriété a pour but de nous soustraire à la fascination des sollicitations extérieures ; la vigilance doit nous garder attentifs aux motions intérieures de l’Esprit.

 Pour qu’une telle attitude devienne habituelle, il faut bien sûr s’y exercer en des temps privilégiés durant lesquels nous nous efforçons de nous recueillir, de nous intérioriser, de revenir à nous-mêmes. La difficulté est que nous avons perdu la clé de notre chambre intérieure ; lorsque nous essayons de faire silence, nous sommes bientôt submergés par le bruit de nos pensées en cavale et par le tintamarre de nos émotions débridées. Aussi risquons-nous de nous décourager : comment pourrions-nous revenir à nous-mêmes alors que nous ne savons plus qui nous sommes ? Est-ce la Vie que nous voulons mener ou demeurer des êtres de Lumière, grâce à la prière ?

Bruno LEROY.

21:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/07/2011

Point n'est besoin d'épouser les délires d'une société.

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Il ne sort plus de chez lui,
Le téléphone ne peut le déranger,
Il demeure toujours muet.
 
Il ne sort plus de chez lui,
Ainsi les voisins ne sauront pas,
Il ne fait presque pas de bruit,
Les voisins ne devineront rien de sa vie.
 
Il fait parfois ses courses aux heures,
Où le monde travaille pour son bonheur,
Puis, il rentre vite dans son antre,
Pour que les voisins n'entendent pas chanter
Son ventre affamé...
 
Il s'endort sur le canapé de sa solitude,
Ses yeux trahissent une douloureuse lassitude,
Il ne sort plus de chez lui,
Depuis que ses mains ne servent à rien.
Pour du boulot, il verra bien demain.
 
Dans cette aventure sa femme,
Ne lui a pas tenue la main,
Elle est partie pour un autre destin,
Avec les enfants au petit matin.
 
D'ailleurs il ne saurait plus donner d'amour,
Lui qui se déteste tant depuis que son âge,
A sonné le glas du chômage.
 
Ce n'est pas facile de retrouver,
Et surtout de reconstruire une existence,
Bousillée par les lois économiques,
Des années de labeur parties en fumée,
Sans parler de ceux qui prétendaient l'aimer.
 
Que reste-t-il dans cette putain de société,
L'augmentation des prix n'augmente pas ses indemnités,
Il ne peut rester enfermer à gémir sur son passé,
Il faut se remettre debout ou se tuer,
Là est la question fondamentale.
 
C'est décidé il ira puiser ses forces,
Dans l'ignorance de ce que peuvent penser,
Les autres qui ne sont pas passer sur ce chemin.
Et puis, il goûtera le vent aux parfums mystérieux,
Il s'extasiera devant l'éclatement d'une rose,
Se régalant de joie aux rayons de lumière.
 
Qu'importe les tares de notre monde immonde,
Il scintille en son sein les plus subtiles émeraudes.
Oui, il a décidé que les petites joies quotidiennes,
Assemblées au fil du temps lui fera connaître le bonheur vraiment,
Une sorte d'Espérance de combattant.
 
L'avenir aura le visage qu'il lui donnera,
Un sourire enfanté aux passants qui ne font que passer,
Un éclat de rire pour une blague racontée,
Le fera surgir de sa léthargie sociétale,
Où le travail seul semble recommandable,
Mais qu'ont-ils fait de cette valeur,
Ces assoiffés du pognon ces chacals de malheur.
 
Point n'est besoin d'épouser les délires d'une société,
Pour se sentir exister,
Il suffit dans sa peau de mettre du bon sens,
Pour devenir guerrier d'une soudaine espérance,
Une paix intérieure telle une réjouissance.
 
Bien-sûr, la situation reste dans le même état qu'autrefois,
Mais la façon de l'aborder et de la regarder est différente,
Elle met de la chaleur dans les plaies,
Et une liberté d'esprit de ne pas vouloir être jugé par autrui,
C'est la notion du respect, de la dignité et de la force des projets.
Ne pas être un mouton bêlant face à une situation non voulue.
 
Il sort désormais de chez lui pour aider ses voisins,
Leur montrer que la solidarité est une pépite à partager,
Il s'occupe des autres et s'oublie si souvent,
Les malheurs sont plus grands vécus par les autres.
 
Il se croyait seul à tourner dans sa tête,
Et s'aperçoit que d'autres ne veulent plus même tourner,
Ils veulent sombrer définitivement sombrer,
Dans les abîmes de leur présent imparfait.
 
Il faut les soutenir pour qu'ils ne coulent pas,
Se dit-il dans sa conscience élargie,
Où les joies et les pleurs ont cheminés,
Pour laisser place à un vrai bonheur,
Celui d'aimer et d'être aimé,
N'est-il pas plus authentique vérité ?
Pour avancer et faire avancer cette société,
Loin du paraître impalpable.
 
Bruno LEROY.

20:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/07/2011

Si chacun de nous change, le monde sera changé.

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Il faut changer le monde. On ne peut pas vivre comme ça. Il y a une boule dans notre gorge. Il y a de la peine dans nos yeux et de la peur dans notre cœur.
Il faut changer le monde.

Des hommes qui avaient l’impression de vivre pour rien, décident de mourir pour quelque chose. Alors, ils prennent un avion et s’écrasent sur des buildings en tuant des milliers de gens, des milliers d’innocents.
Il faut changer le monde.

Des compagnies immensément riches exploitent des enfants pour faire encore plus d’argent.
Il faut changer le monde.

Des hommes qui disent aimer des femmes, les frappent et les tuent, parce qu’ils ont trop bu.
Il faut changer le monde.

Des parents méprisent leurs enfants en les traitant de pas bons, en brisant leurs corps, en cassant leurs âmes, en les battant.
Il faut changer le monde.

Des sans-abri meurent de froid sans que personne les voit.
Il faut changer le monde.

Des personnes âgées meurent d’ennui sans que personne s’en soucie.
Il faut changer le monde.

Des milliers d’Africains meurent de faim, mais ils meurent trop loin pour que ça nous touche, pour qu’on lève le petit doigt.
Il faut changer le monde.

Un oiseau vole dans le ciel et l’on tire dessus.
Il faut changer le monde.

Un homme pense à son argent, ses voitures, ses maisons, ses actions, mais il ne pense pas aux autres qui sont autour de lui.
Il faut changer le monde.

Un homme empêche un autre homme de rêver.
Il faut changer le monde.

Un homme se réjouit qu’un autre n’a pas réussi.
Il faut changer le monde.

Un homme abuse de la confiance de quelqu’un.
Il faut changer le monde.

Un homme fait de la peine à quelqu’un en riant de son physique, de son statut, de sa faiblesse.
Il faut changer le monde.

Des hommes haïssent d’autres hommes, seulement parce qu’ils ne sont pas comme eux, parce que leur peau n’est pas de la même couleur, parce qu’ils ne croient pas au même Dieu qu’eux. Parce qu’ils n’ont pas la même orientation sexuelle, parce qu’ils sont différents. Ils les haïssent, du plus profond d’eux-mêmes.
Il faut changer le monde.

Un homme n’a jamais entendu quelqu’un lui dire : « Je t’aime ».
Il faut changer le monde.

Un homme à qui on a dit que sa vie ne valait rien, croit que celle des autres n’en vaut pas plus. Alors, il maltraite, alors, il fait mal pour se venger.
Il faut changer le monde.

Sur une plage, un bébé de 2 ans fait un château de sable. Il est tout beau avec ses deux tours. Un autre bébé de 2 ans arrive et donne un coup de pied dessus volontairement. Le château de sable s’effondre. Le bébé se met à pleurer. Pourquoi l’autre a fait ça? On ne sait pas, c’est comme ça.
Il faut changer le monde.

Le 11 septembre 2001, c’est toute la méchanceté, toute la violence, tout l’égoïsme, toute l’injustice du monde que nous avons fait qui nous a frappés de plein fouet, en plein cœur et qui a tué des milliers de gens, et qui a gâché la vie de tous ceux qui les aimaient à jamais.
Il faut changer le monde.

C’est la seule chose à faire. Tout le reste sera vain, tout le reste ne servira à rien. On aura beau raser tous les pays ennemis, on aura beau tuer tous les coupables, il y en aura d’autres, il y en a toujours eu d’autres. Tant que le monde ne changera pas, tant que le monde sera comme ça.
Il faut changer le monde.

Et la seule façon de faire ça, c’est de se changer nous-mêmes, d’arrêter de critiquer, de blesser, d’exploiter les autres, de se servir de tous et de chacun pour arriver à nos fins. Il faut aimer les autres enfin, les aider vraiment.

Si chacun de nous change, le monde sera changé, le monde sera meilleur. Le jour ou nous aurons tous l’âme de ces sauveteurs New-Yorkais qui risquent leur vie pour sauver celle de leur prochain, le monde sera beau et nous serons bien et la boule disparaîtra de notre gorge, et la joie remplacera la peine dans nos yeux, et l’amour remplacera la peur dans notre cœur.

Il faut changer le monde
Ce n’est pas qu’une prière.
Il faut changer le monde
Avant l’horreur de la guerre.
Il faut changer le monde
Avant que le monde ne nous
Change en poussière
Il faut changer.
Bruno LEROY.

20:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/07/2011

Coeur de Feu !

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Dans la vie, il est parfois inutile de se poser des questions qui ne trouveront jamais de réponses. Nous contribuons alors à notre propre enfer sur Terre. Pour bien vivre dans ce monde de profits et de rentabilité où l'Homme n'est plus qu'un pion sur l'échiquier de la société.
 
Il faut puiser à la source fraîche d'une eau pure, limpide et lumineuse d'Espérance. Il faut s'élancer vers le ciel pour retomber sur cette planète et affronter avec Tendresse ses adversités. Le baiser de Dieu est dans la prière.
 
Son Amour incommensurable est aussi dans la prière. Ne pas prier, c'est s'éloigner de la Source essentielle.  Sans la prière, il n'est pas de véritable Vie sans scories. Alors, prions ensemble pour que nos combats fraternels fassent de nous des humains debout et libres.

Bruno LEROY.

18:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/07/2011

L'Espérance est une force de résistance.

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Quand on attend, on ne reste pas inactif : on tente de travailler à rendre possible, plus proche le terme de l'attente. Quand nous espérons en quelqu'un, nous travaillons, à partir de la foi en l'autre, à effectuer le passage du présent au futur, de l'absence à la présence, du manque à la plénitude. Ce travail est passion. Soucieux d'accélérer le temps, de réduire la distance, de rejoindre l'autre au plus tôt, nous brûlons d'impatience, prêts à brûler les étapes.

 

Nous sommes portés par une passion : quitter le lieu où nous sommes SANS l'autre pour le lieu où nous serons AVEC l'autre. L'espérance est donc soif et faim de la fin, bouillonnement qui trouve le présent insupportable, pesant, générateur d'épreuves.

 

 L'Espérance est force d'anticipation, force d'impatience, d'enthousiasme. Mais ce travail est aussi endurance. Vouloir atteindre le but, la fin, oblige à savoir traverser, malgré les pièges, les fatigues, les désespoirs, les retards. L'Espérance oblige à savoir endurer la traversée, le désert, le lieu encore vide de l'autre. L'Espérance est donc capacité de résistance, parallèle aux qualités d'endurance demandées aux sportifs : souffle long, volonté et force de combat, bonne tenue face aux souffrances et à la durée. L'Espérance est une force de résistance.

 

Bruno LEROY.

11:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

30/06/2011

Je t'attendais sans te connaître.

Les questions parfois fusent dans notre esprit car l'homme est ainsi fait qu'il ne peut point vivre des situations particulières sans donner sens à son vécu. Pourquoi tant de sentiments amoureux envers Toi? Pourquoi désirer profondément que notre relation perdure longtemps? Tu as les qualités et potentialités qui font exister tes valeurs et te donnent des raisons de continuer à aller toujours plus haut et plus loin. C'est cette maturité à la fois intellectuelle et affective qui font toute ta saveur et ta grandeur. Il est vrai, que je t'ai choisi pour ce que tu es entièrement, c'est-à-dire avec toute ta dimension humaine. Je ne regrette pas ce choix et je pense que jamais, je ne le regretterai!

Depuis des années, je t'attendais sans te connaître, et me voici comblé. J'accepte Tout en Toi, aussi bien tes sourires et tes rires ainsi que tes émerveillements et tes passions, mais également tes peines et tes blessures.

Je t'Aime jusqu'au bout de moi-même et ne plus t'aimer serait me renier. Mais tout cela est plus fort encore que la simple raison. Je sais que mon plus vif désir est de continuer éternellement notre relation et de partager un Amour aux splendeurs du Bonheur. Je veux construire et toujours remettre à l'ouvrage la Beauté de notre Amour.

Tu sais, je ne m'engage pas à la légère, ma décision est prise et ce, après mure réflexion, et je suis persuadé que nous serons Heureux ensemble. Heureux de découvrir à deux de nouvelles dimensions dans l'existence. Je te promets un magnifique programme de vie commune avec des joies sans cesse renouvelées. Chaque jour naissant sera un jour nouveau si tu veux bien faire ce bout de chemin avec moi! Je t'embrasse Tendrement! Je t'Aime avec Tendresse, Respect et Force et tu pourras te reposer tranquillement sur mes épaules qui n'attendent que ton visage pour alléger tes fatigues existentielles qui sont aussi les miennes et celles de tout à chacun, mais il est bien connu qu'à deux le poids de certains fardeaux est moins lourd.

Je te ferai vivre dans la clarté de journées lumineuses qui ne désespèrent jamais et nous nous délecterons de la saveur de la Vie!

 

Bruno LEROY.

10:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |