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05/11/2010

Oser la résistance pour res-susciter la Vie.

Vivre la résurrection au quotidien signifie pour moi se lever du tombeau de ma peur et de mon obscurité, sortir du tombeau de ma résignation, de mon désespoir. La pierre de mon tombeau, cette pierre qui bloque mes énergies, qui me coince dans le corset du doute, qui me tient dans l'insécurité, la voilà roulée sur le côté par la puissance de Dieu triomphante de la mort, victorieuse de toutes les douleurs. C'est le signe que je peux me lever pour une vie nouvelle, plus libre, plus ample. Alors, les liens qui me retenaient prisonnier se mettent à craquer. C'est pourquoi la résurrection a aussi une dimension politique. Elle donne le courage d'oser la résistance contre tout ce qui handicape notre vie, de nous battre pour les gens qui n'ont aucun statut dans notre société, et pour redresser tous ceux qui sont à terre.
 
Bruno LEROY.

08:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., RÉFLEXIONS ET PENSÉES, RÉFLEXIONS LITTÉRAIRES., RÉFLEXIONS., SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

NOTRE COMBAT SPIRITUEL.

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La prière, source limpide de notre relation avec Dieu prend parfois des allures d’une discussion abrégée. Quand allons-nous cesser de nous détruire ainsi, d’entrer dans le jeu d’une société qui met tout en place pour que nous évitions le recul envers nous-mêmes. Il nous faut comprendre que c’est dans l’intérêt de nos Hommes politiques de nous éviter de penser pour mieux nous manipuler. A cette échelle, nous pourrions dire que la société est une grande secte qui se plaît à évincer ses adeptes lorsqu’ils ne sont plus dans la course. Combien de personnes âgées placées dans les anti-chambre de la mort, par ce que jugés improductifs par notre société. Allons-nous accepter longtemps et passivement, en tant que chrétiens ( nes ), de voir nos jeunes, nos aînés devenir les surplus de notre société. Nous avons un immense devoir à accomplir au Nom de l’Évangile révolutionnaire de Christ.

 

Nous ne pouvons plus accepter que les valeurs familiales, amicales soient considérées comme de simples loisirs. Nous devons nous insurger contre cette médiocrité ambiante qui nous laisse croire que ce qui ne rapporte pas d’argent est nul et non avenue. Dès que nous n’entrons plus dans les schémas déterminés, nous sommes bons à être jetés dans les oubliettes pour mourir à petit feu. Où est notre capacité de révolte face à ces états de faits ? Je ne parle pas évidemment d’une révolte armée pour renverser un État. Je parle de notre révolte spirituelle, celle qui laisse du temps au temps. Celle qui laisse germer les fleurs de la Beauté au tréfonds de notre âme pour en répandre le parfum. Celle qui sait que la prière est une rencontre essentielle avec notre Dieu d’Amour absolu et que Lui parler nous redonne Paix intérieure.

 

Quand écouterons-nous les moindres bruissements de nos cœurs comme une feuille qui danse au vent pour rejoindre Christ dans l’Espérance. Il en va de notre survie spirituelle ! . Comme bon nombre d’athlètes s’exercent intensément avant d’effectuer un exercice important, notre spiritualité est toute aussi importante. Notre Amour pour Dieu est notre respiration et combien de temps respirons-nous par jour ? La prière est notre oxygène et ne sommes-nous point cyanosés ? Il est temps de reprendre notre avenir en main et par effet boomerang, celui de nos enfants et de notre société.

 

Il nous faudra oser nous affirmer fraternellement en disant, veuillez m’excuser pour le moment, je prends du temps pour moi. Nous ne pouvons être chrétiens que de mots. Les évangiles sont à vivre au quotidien et ce, dans n’importe quel endroit où nous sommes. Il existe des astuces pour vivre profondément notre Foi. A nous de les trouver et de demander à Dieu-Amour de nous aider dans ce combat spirituel. Il nous donnera les armes nécessaire pour ne pas nous conformer à ce monde mais, redevenir nous-mêmes face à Lui. Son Esprit nous donnera la Force d’affronter les critiques. Christ nous donnera la sérénité pour savourer l’instant en ses parfaits délices. Les gens nous prendrons peut-être pour des fous mais nous serons des fous de Dieu Amour. Qui sont les plus fous, ceux qui courent après le temps perdu ou ceux et celles qui remettent leur destin entre les bras de Dieu. Réaffirmons au Christ que nous n’Aimons que Lui. Il nous a aimé le premier. Il est mort et ressuscité pour nous. Prouvons Lui que notre Foi est véridique, qu’elle plonge au plus profond de notre être, là où le temps s’arrête.

 

Ne laissons pas tomber par une vie trépidante notre combat spirituel pour un monde meilleur. Relevons nos manches pour dire à Dieu : me voici mon Dieu d’Amour et je laisse ma vie, mon destin, mon âme se laisser conduire au brasier de tes flammes d’Amour. Seul Ton Amour peut nous sauver des tourments d’une existence mouvementées. Je suis prêt ( te ) pour le plus somptueux combat, celui de l’Amour sans retour.

 

Bruno LEROY.

08:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/11/2010

LES SAINTS SONT DES CASSEURS.

Les saints ne sont pas des noms figés sur nos calendriers. Ils n'excellent pas en vertus sur les chemins de la pureté. Ils boivent, se défoncent, insultent les bourgeois et meurent dans l'indifférence absolue.
Peu m'importe que tel bonhomme appelé François, Bruno, Guy ou même Térésa furent représentatifs d'une symbolique de sainteté à un moment donné, dans un contexte bien précis. Ils firent leurs devoirs de chrétiens en aimant l'infini de l'amour à travers l'Homme. Ces saints-là ne font que nourrir mon cheminement. Ils me permettent de mieux rencontrer Johnny, Amed, Quentin dans la sérénité. Même s'ils sont défoncés au point de ne pas me reconnaître et de vouloir me tuer.
 
Je m'en moque éperdument. Ils sont le miroir d'une société qui déconne à plein tubes. Cette Société qui ne respire que le fric même si l'argent n'a pas d'odeur. Méphitiques senteurs qui remontent des entrailles.
 
Pour moi, les Saints sont les casseurs, les violents, les ados consumés de désespérances. Ce sont les prostituées déjà tuées par des mains odieuses. Les saints,sont ceux et celles qui pleurent un amour perdu,  comme cette femme qui va sur la tombe de son fils fauché par un chauffard ivre. Le Saint est aussi et surtout le SDF qui crève sur le bord de la route, parce que toute sa vie il ne fut jamais reconnu tel un Citoyen sur notre terre. Le Saint est l'enfant abusé et qui dénonce sans haine celui qui l'a tué vivant. Le saint est le Jeune qui me marche un peu trop sur les pieds auquel je fiche mon poing dans la gueule pour qu'il comprenne que des repères existent. Le saint est le vieillard que personne n'est venu visiter aujourd'hui.
  
Les saints sont dans la rue ou près de nous. Ils nous tendent la main, veulent être reconnus et aimé. Si nous fermons notre regard sur ces réalités, alors nous ne serons jamais saints. Dans ce cas, inutile de prier.
 
Vous ne feriez que déranger Dieu pour rien. Il doit s'occuper de ceux et celles qui souffrent, gémissent d'effroi. Il doit vous remplacer dans cette tache que vous n'assumez pas. Sachez qu'il n'y parviendra pas sans votre présence spirituelle. Alors cessez de prier pour ces abysses que vous construisez. Il ne vous écoutera plus ! Votre foi de confort est morte. Alors retroussez votre cœur et aimez tendrement tout ce qui n'est pas aimable. Embrassez votre ennemi même si vous avez envie de lui cracher dessus. Il faut se transcender au quotidien, plutôt que clamer sans cesse un monde plus fraternel. C'est nous qui le construirons avec les petits pas de l'amour. Nous sommes tous saints et saintes. Encore faut-il l'observer dans les yeux des autres. Je sais, c'est difficile d'être saint. Demandons de l'aide aux figurants du calendrier. Ils nous donneront le temps de nous améliorer en Dieu, toujours en Dieu. C'est Lui le matin de notre Amour à partager avec les autres.
 
Bruno LEROY.
 
Chers Amis ( es ),
Par ce texte, je n'ai point voulu faire l'apologie de la violence. Je l'ai écrit d'un seul jet après avoir appris qu'un ami SDF était mort dans l'indifférence la plus totale. C'est vrai qu'il était obligé de montrer un aspect rude et violent face aux personnes qui le dévisageaient avec mépris. C'était sa force extérieure pour résister à ces rejets sans nom. Mais, je puis vous affirmer qu'il était d'une tendresse infinie, au fond de lui-même. Le soir, avant de s'endormir, il écoutait de la musique sur sa petite Radio. Il était très croyant et me disait, Bruno tous les soirs j'assiste à ma propre messe. La musique est poésie disait-il.
J'ai voulu, peut-être l'ai-je maladroitement narré, montrer que derrière les souffrances, les actes de violences gratuits etc..etc Et derrière les addictions, il est de grandes plaies purulentes, d'immenses blessures irréversibles. Le clochard, mon ami de toujours, qui est mort dans l'indifférence absolue était autrefois directeur d'une entreprise très connue. La société ne veut plus reconnaître ses fragilités dans les rouages de son système. Sans cautionner leurs gestes. Il faut, que nous chrétiens, nous cessions de les juger, comme le Christ l'a fait avec la prostituée. Il était venu pour les malades. Alors, écoutons ces malades de l'amour pour nous battre à leurs côtés afin de leur redonner une Dignité qu'ils croient avoir perdue. Ce sont les Saints de Dieu. Les ignorer, c'est nous ignorer et fuir les réalités de la Vie !
Je vous souhaite une bonne Journée.
Bien Fraternellement, Bruno.
 

10:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., COUPS DE GUEULE. | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

30/10/2010

Pourquoi ce silence soudain ?

Dans la vie, il faut faire des choix. Et ces mouvements de l'âme viennent des profondeurs de l'être. Bien évidemment, les circonstances jouent un rôle crucial dans vos décisions. Mais, si nous sommes quelque peu Humain certaines questions amorcent déjà la réponse. Par exemple, que répondriez-vous lorsque la personne que vous aimez par dessus tout et partage votre existence depuis tant d'années que vous ne les comptez plus. Lorsque celle-ci vient vous parler dans un murmure de larmes et vous demande si vous préférez Internet à son Amour. La réponse surgit des tripes comme une évidence. Comme un cri qui déchire la nuit. Comme une longue plainte qui bouscule vos battements de cœur.
 
Non, vous ne pouvez pas préférer Facebook, vos Blogs, vos créations poétiques, vos textes et articles ( qui sont rédigeables avec un stylo plutôt qu'un clavier ). Vous ne pouvez pas aimer davantage le Net à votre épouse qui vous regarde avec une tendresse indicible. Je suis de ceux qui savourent l'impalpable. Les sentiments presque muets et pourtant qui sont dits. Les gestes signifiants qui parlent de l'infini dans leur extrême ascétisme.
 
Tu publieras quand tes textes auront la chair presque parfaite d'un travail achevé. Ne regarde pas toujours ton écran. J'existe aussi et je respire à tes côtés. Combien de temps passes-tu à m'oublier sur le Net alors que mes pensées sont toujours pour toi ?
 
Oui, évangéliser...parler d'un Amour qui nous surpasse. Et ne pas même vivre celui qui est proche, reflet de Dieu. Tous les humains sont des scintillements flamboyants du Christ vivant. Alors, pour me tenir dans la douce force de mes convictions intimes, vous me lirez moins. Vous entendrez parler de moi dans un souffle discret. Je ne suis pas esclave d'une addiction à l'informatique. Il est tant de merveilles à admirer, à aimer sur cette terre. Je me dis maintenant qu'il est stupide de vivre l'intensité de l'instant en croyant qu'Internet sera le seul véhicule d'une pensée chrétienne et sociale qui veut se faire comprendre. Notre témoignage donne vie à notre Foi. Le reste n'est que mots se rapprochant vaguement d'une réalité insaisissable. Si vous êtes dans le même cas de figure, embrassez votre épouse ou votre mari pour lui affirmer que vous êtes présent à sa présence.
 
Voilà pourquoi, vous me trouverez silencieux, désormais. Il est des directions qui font changer la face des habitudes. Entre mon travail d'éducateur et Internet, mon quotidien devenait un enfer pour ma femme. Je veux qu'elle vive dans la joie épiphanique d'un possible paradis. Nous nous contacterons moins et pourtant, je serai toujours là, uni dans la prière et la fraternité.
Puisse la toussaint nous faire saisir que nous sommes tous et toutes potentiellement des saints ( es ) qui devons accomplir notre chemin dans la Vérité envers soi-même et les autres.
 
Bien Fraternellement, Bruno LEROY.

20:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

28/10/2010

PRÉCIEUX PRÉSENT.

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C'est l'histoire véridique d'un petit garçon qui vivait avec ses grand-parents.

 

Sa grand-mère était une femme sereine et pleine d'esprit qui racontait de merveilleuses histoires. Et l'une de ces histoires est celle du :

PRÉCIEUX PRÉSENT

 

Le petit garçon demanda à sa grand-mère ce qu'était précisément ce présent. La vieille femme lui répondit qu'il le découvrirait en temps voulu. Et qu'alors il lui apporterait un bonheur durable, plus intense que tous ceux qu'il avait connus auparavant. Donc, quand le petit garçon reçut une bicyclette pour son anniversaire, sa joie fut telle qu'il se dit que ce devait être là le précieux présent. Mais il s'en désintéressa bientôt et pensa que le vélo n'était pas l'objet d'un tel bonheur.

Puis le petit garçon devint un homme, et

 il tomba amoureux d'une très belle jeune fille. Il se dit qu'il tenait enfin le précieux présent. Mais à la suite d'une dispute, ils se séparèrent. Le jeune homme entreprit de voyager à travers le monde; partout où il allait, il croyait avoir enfin trouvé le vrai bonheur, mais il était toujours à penser au prochain pays qu'il allait visiter, à la prochaine ville extraordinaire qu'il allait découvrir, et jamais sa joie ne durait. Il se sentait à la recherche d'un bonheur insaisissable, ce qui l'attristait. Puis il se maria, eut des enfants, et, là encore, il dut reconnaître qu'il n'avait pas trouvé le précieux présent.

Sa vie ne fut plus que désillusion. Un jour sa grand-mère mourut, emportant son secret dans la tombe. Du moins le pensait-il. Il se sentit misérable et rappela les moments heureux partagés avec sa vieille et sage grand-mère. Et, soudainement, il comprit. D'où sa grand-mère tirait-elle tant de satisfaction, de sérénité, de joie ? Pourquoi le jeune homme s'était-il toujours senti la personne la plus importante du monde quand il discutait avec elle? Comment sa grand-mère arrivait-elle à créer une telle atmosphère de paix et à en faire profiter ses proches?

 

LE PRÉCIEUX PRÉSENT SE RÉVÉLAIT ÊTRE D'UNE NATURE SINGULIÈRE : c'était l'instant présent.

 

Sa grand-mère avait vécu dans le présent, en savourant chaque seconde. Pour elle, le lendemain n'existait pas -- à quoi bon gaspiller de l'énergie pour ce qui risquait de n'exister jamais? Et le passé n'existait pas davantage, car le passé est révolu. Le présent est la seule réalité qui permette d'atteindre à un bonheur durable, et chacun doit apprendre à vivre ici et maintenant, à goûter l'instant présent, et se préserver des chimères d'un temps inaccessible.
Bruno LEROY.

19:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

DIMANCHE DE SILENCE INTÉRIEUR.

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Le dimanche, jour pour Dieu et pour le prochain : est-ce encore une évidence pour les chrétiens d’aujourd’hui ? Le travail, la vie familiale, les obligations nous poursuivent même le Dimanche. La maladie, la vieillesse, les situations douloureuses ne s’arrêtent pas pour autant. Alors le Dimanche, un jour comme les autres ? Qu’avons-nous fait de nos Dimanches ? Rendons ce jour à son originalité première !

Ne pouvons-nous pas plutôt, ce jour-là, nous recentrer sur l’essentiel de notre vie, à travers tout ce qui la compose ? Et pour le chrétien, l’ Essentiel n’est-il pas le Christ ? Découvrir comment le Christ nous appelle à vivre de Sa vie dans nos occupations quotidiennes.

Mais pour bien le découvrir, il est bon de s’arrêter un peu, de prendre de la distance par rapport au rythme de la semaine.

Réaliser ce que nous fêtons le Dimanche, c’est la Résurrection de Jésus, et qu’Il veut nous faire passer, nous aussi, de la mort à la Vie, de notre égoïsme à l’existence donnée par Amour.

Se rendre compte également que le lieu par excellence où le Seigneur nous invite à Fêter Sa résurrection, la Vie divine qu’Il veut nous partager, c’est l’Eucharistie.

Aller à la messe le Dimanche, ce n’est pas tant une question « est-ce que j’en ai envie ? », c’est répondre à une invitation de Dieu qui veut nous donner Sa Vie, pour que nous vivions chaque jour davantage et que nous soyons porteurs de cette vie auprès de tous, par des actes concrets de Don de soi-même.

Et si vraiment nous retrouvons le Dimanche comme jour pour Dieu et le prochain, c’est toute la semaine, toute notre Vie qui en sera illuminée et fécondée.

Redonnons au Dimanche cette saveur de Foi authentique qui bannit tout esprit de rentabilité.

Donnons au Dimanche des vertus d’imagination conviviale, de souplesse dans les gestes donnés, de silence intérieur. Ainsi, nous retrouverons la consistance originelle de ce repos dominical qui fera éclore notre fleur spirituelle aux senteurs de Bonheur.

Je vous souhaite de mirifiques Dimanches dans le cœur étincelant de Dieu, Frères et Sœurs bien-aimés !

Bruno LEROY.

19:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/10/2010

SANS LA PRIÈRE LA VIE N'AURAIT AUCUNE SAVEUR.

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Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.

Paul allait puiser sa force intérieure à la source divine. La prière est cette rencontre mystérieuse avec Dieu qui nous répond par des signes quotidiens. La prière est cette certitude que l’Amour détruit toutes les forces de mort qui nous habitent. Cette respiration de l’âme est aussi nécessaire que le besoin de manger. L’Esprit ne peut apporter Ses fruits que si, nous Lui demandons dans un total abandon. La prière est effectivement la part importante de la personnalité du chrétien. C’est ce qui le différencie du païen qui ne croit qu’en ses propres forces.

Regardons autour de nous, certaines personnes semblent habitées par un rayonnement dont nous savons la provenance et que nous envions secrètement. La joie est le fruit délicieux de leur présence. Une joie que nul ne pourrait ravir tant elle demeure ancrée dans les tréfonds de leur âme. Prier, n’est pas anodin, c’est la recharge en énergie divine de l’individu fatigué. A condition de remettre son destin entre les mains de Dieu-Amour. Cela, ne veut pas dire ne plus rien faire et attendre que Dieu agisse à notre place. Cela veut dire que Dieu nous donne Tout Son Amour et Sa force pour que nous transformions le monde.

Cependant, il est des situations, je pense aux terribles maladies, où notre action demeure vaine, Dieu intervient alors silencieusement pour nous dicter les gestes et attitudes à faire. Je fus confronté à cette terrible situation, ma mère étant très malade, je priais pour demander à Dieu la Force de tenir pour l’accompagner vers la demeure du Père. Sa mort à 50 ans fut ressentie par la plupart des membres de la famille, telle une défaite. Je l’ai accompagnée durant un mois, jour et nuit, et j’ai répondu qu’elle était entrée dans la Paix.

Cette sérénité que nous cherchons tant sur terre, elle l’a retrouvée dans cette communion avec Dieu. Souvent, nous en voulons à Dieu de nous enlever des êtres chers. Et pourtant, Dieu-Amour nous accompagne dans nos détresses. Notre aveuglement face à la souffrance est compréhensible mais, le chrétien sait que Dieu Lui tend la main. Chaque jour, dès que le soleil se lève, je dis à Christ : Je t’Aime et cette journée est la tienne pour te servir !. Quelle joie m’envahit lorsque je lis la Bible et tombe sur un passage qui me fait entrer en prière.

Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.

Un indicible Témoignage de Joie et de Force vécues dans le coeur de Christ. L’Amour doit toujours guider nos pas vers l’Éternel, ainsi notre existence aura la beauté d’une symphonie dont on ne peut se lasser d’écouter les harmonies. Oui ! s’abîmer dans la prière c’est se construire, chaque jour dans l’Amour. Amen !



Bruno LEROY.

20:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/10/2010

ARRÊTEZ-VOUS !

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Si vous êtes dans la peine, arrêtez-vous. Si vous êtes dans la Joie, arrêtez-vous. Si votre ciel intérieur est assombri par la mort d'un proche, arrêtez-vous. Si vote cerveau explose de questions sur la souffrance, arrêtez-vous. Si vous êtes émerveillé face à un paysage qui dévoile ses mystères, arrêtez-vous. Si le parfum d'une fleur vous fait contempler, arrêtez-vous. Si vous pleurez sur l'indifférence des autres et la bêtise souvent, arrêtez-vous. Si vous désirez vous révolter contre cette société injuste, arrêtez-vous. Si vous aimez la vie au-delà de tout, arrêtez-vous.
 
 
 Si vous voyez dans les yeux des enfants de la tristesse et de la joie et toujours de la pureté, arrêtez-vous. Si vous voyez dans ces mêmes enfants des cadavres, arrêtez-vous. Si l'argent semble ne pas vous aimer, arrêtez-vous. Si l'amour déborde de votre âme, arrêtez-vous. Si vos blessures de couple, de santé, de relations embrase votre cœur, arrêtez-vous. Si du sang coule de vos larmes, arrêtez-vous. Si un sourire de tendresse vous bouleverse, arrêtez-vous. Mettez vos mains entre votre visage et dans l'introspection de la prière. Dans l'élan vital du souffle qui va vers Dieu. Vous entendrez murmurer les réponses à vos diverses questions. Mais, je vous en prie, arrêtez-vous, le temps qu'il faudra.
 
 
Et vous écouterez la voix douce et autoritaire du Christ qui vous répond. Mais attendez la réponse avant de repartir sur les chemins de l'existence. Arrêtez-vous, pour nourrir d'une sève spirituelle votre Vie. Et surtout, vivre debout et libres. Mais surtout arrêtez-vous au lieu de passer votre destin sans rien comprendre à la signification des événements qui vous arrivent. Arrêtez-vous pour vous retrouver dans le silence de Dieu, celui qui parle aux profondeurs de l'être.
 
 
Bruno LEROY.

11/10/2010

Il faut être poète pour parler de Dieu.

Il faut être poète pour parler de Dieu, mais il n'est pas nécessaire d'appartenir à la caste des spécialistes. En chaque homme sommeille un petit coin de poésie, un espace où les mots se libèrent de leur carcan et tentent de nommer l'Essentiel. Pour être poète ne suffit-il pas d'être amoureux ?


Chaque chrétien, de par son baptême et sa confirmation, a reçu l'Esprit qui sonde le silence de Dieu. Avoir la foi ne sera jamais réciter par coeur les formules du parti, mais être introduit au grand large de l'océan divin où chacun peut se rendre compte par lui-même, emporté par un vent de liberté. Jésus parlait en paraboles. Celui qui n'a pas une âme d'enfant et un coeur de poète ne peut comprendre l'Évangile jusqu'au bout.
 Pour goûter un poème, il faut que la liberté s'offre, qu'elle se laisse faire et accueille les mots en les laissant retentir. Les mots sont des éveilleurs, mais jamais malgré nous. Le croyant est un poète qui s'abandonne dans les bras de Dieu.

Et là, l'aventure de la Vie commence...

Bruno LEROY.

08/10/2010

ÊTRE PARENTS SELON LE COEUR DE DIEU.

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Être parents, c’est comme être l’hôte d’un étranger ! Nous pouvons croire que nos enfants nous ressemblent, mais nous sommes sans cesse surpris de constater à quel point ils sont différents.  Nous pouvons nous réjouir de leur intelligence, de leurs talents artistiques, de leurs prouesses athlétiques ou être attristés par leur lenteur à l’apprentissage, leur manque de coordination ou leurs goûts étranges. Sous plusieurs aspects, nous ne connaissons pas nos enfants.

 

Nous ne les avons pas créés et ils ne nous appartiennent pas. Voilà une bonne nouvelle.  Nous n’avons pas à nous en vouloir pour tous leurs problèmes et nous ne devrions pas non plus nous attribuer leur succès.

Les enfants sont un cadeau de Dieu.  Ils nous sont donnés pour que nous leur offrions un espace de sécurité et d’amour, où ils puissent grandir jusqu’à la liberté intérieure et extérieure.  Ils sont comme des étrangers qui nous demandent l’hospitalité, qui deviennent de bons amis et qui nous quittent pour poursuivre leur chemin.  Ils nous apportent d’immenses joies et de grandes peines, précisément parce qu'ils sont des cadeaux.  Et un beau cadeau, comme dit le proverbe, est donné deux fois.

 

 

Le cadeau que nous recevons, il faut que nous le donnions à notre tour.  Lorsque notre enfant nous quitte pour poursuivre ses études, pour se chercher du travail, pour se marier, pour entrer en communauté ou tout simplement pour devenir indépendant, la souffrance et la joie se rejoignent.  C’est à ce moment-là en effet, que nous ressentons au plus profond de nous-mêmes que notre enfant n'est pas nécessairement à nous, mais nous a été donné pour devenir à son tour un véritable cadeau pour les autres.

 

Il est tellement difficile de rendre leur liberté à nos enfants, particulièrement dans ce monde de violence et d’exploitation.  Nous voulons tellement les protéger de tout danger possible.  Mais c’est impossible ; ils ne nous appartiennent pas.  Nos enfants appartiennent à Dieu et l’un des plus grands gestes de confiance en Dieu que nous puissions poser consiste à laisser nos enfants faire leur propre choix et trouver leur propre chemin.

 

Bruno LEROY.