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09/07/2011

Vis l'instant présent comme un moment d'éternité.

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Dans la profondeur du paysage, j'aperçois ton visage. Une larme transpire sur le sang de notre planète. Une source suinte de tes paroles internes. J'entends ton Esprit parler à mon esprit. Et me murmurer doucement toutes les douleurs qui boivent notre Vie. Tu as raison, Seigneur, nous sommes des tueurs en puissance. Nous éteignons tes étoiles comme des lampes insignifiantes. Ce n'est plus Toi qui laisse jaillir tes larmes, c'est moi face à ses alarmes des pauvres gens. Quand reviendra le feu consumant nos angoisses futures pour nous concentrer sur le présent. L'instant éternel dans lequel tu te trouves. Quand nous aurons assimilé nos propres rancunes. Nos nostalgies et colères face à la connerie de certains. Pense à celui qui se dit être ton Frère qui est incommensurable dans son silence.  Celui qui ne pense qu'à son cul, sa gueule et son pognon. Un raté de l'existence ne sachant pas explorer ses talents.
 
Laisse donc ces ombres dont le temps ne retiendra pas même le nom. Et vis ta vie à plein poumons en respirant l'Amour à chaque étage de ton existence. Sache que le Pardon, n'est pas l'oubli et qu'un jour ils paieront avec une autre matière que l'argent. Aime le vent qui vient inspirer tes poèmes, tes chants et tes fantasmes. Aime l'Amour des autres et de Dieu. Les événements te parlent de Lui. Écoute les mélodies et les tempos gospels qui te parviennent. L'Amour regarde toujours dans la direction de la Lumière. Le reste n'est que pénombre dont il faut extraire quelques brindilles dorées. Tu vois, vivre est si simple lorsque la Présence de Dieu se fait présente chaque jour. Tu peux mourir demain ou ce soir, l'espérance est ton miroir.
 
J'aime la substance même de la vie au point d'en extirper la quintessence poétique. Les mots se mettent à éclabousser ton corps et te faire comprendre que tu dois former, chérir le Verbe.
Le poète est celui qui met du parfum azuré dans les sentiments éprouvés. Ensuite, tu peux crever les syllabes feront le reste. Tu es le maître sans pour autant maîtriser le Verbe. Il vient, il va sur des chemins inattendus et toujours cependant dans une direction faite pour Toi.
 
Le Verbe est prière chantée, exprimée avec le sang de l'âme. Et tu entends des phrases à écrire tels des cris et des soupirs. Le monde a besoin de Beauté pour vivre pleinement en Harmonie. Quand prendras-tu conscience que le langage construit la conscience. L'enfant est celui qui ne parle pas. Sommes-nous restés des enfants sur le plan de la spiritualité ? Malheureusement, oui. Et heureusement, car ainsi nous pouvons progresser et toujours espérer mieux. N'oublie pas que la prière est la moelle de tes os. Sans elle, tu ne saurais marcher. Alors, prie, lutte et Aime. Puis, vas de l'avant pour ne pas sombrer dans un passé obsolète. Dans les marasmes du passé, il n'y a que cadavres. Dans la fumée du futur, il n'y a qu'illusions. Vis l'instant présent comme un moment d'éternité. De plus avec le Christ, tu auras l'impression d'être entre l'espace-temps de l'existence intense et de la mort présence d'un lendemain qui vient avec Joie.
 
Bruno LEROY.

16:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/07/2011

Nous avons perdu la clé de notre chambre intérieure.

Quelle est la lumière qui nous guide dans notre vie quotidienne ? Celle des spots publicitaires ? des flash-infos ? des bandes annonces du dernier film ? des devantures ruisselantes des magasins ? Réussissons-nous à prendre de la distance par rapport à ces multiples sollicitations extérieures ? Gardons-nous notre liberté intérieure ou sommes-nous prisonniers de notre société de consommation qui érige le bien-être et la jouissance en valeurs suprêmes ?

Nous ne sommes pas invités à nous soustraire au monde, mais à redécouvrir notre intériorité spirituelle, afin de nous conduire comme « des fils de la lumière, des fils du jour » ; car « nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres. Dès lors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres » (1 Th 5, 5-6). Le message est clair : la sobriété a pour but de nous soustraire à la fascination des sollicitations extérieures ; la vigilance doit nous garder attentifs aux motions intérieures de l’Esprit.

 Pour qu’une telle attitude devienne habituelle, il faut bien sûr s’y exercer en des temps privilégiés durant lesquels nous nous efforçons de nous recueillir, de nous intérioriser, de revenir à nous-mêmes. La difficulté est que nous avons perdu la clé de notre chambre intérieure ; lorsque nous essayons de faire silence, nous sommes bientôt submergés par le bruit de nos pensées en cavale et par le tintamarre de nos émotions débridées. Aussi risquons-nous de nous décourager : comment pourrions-nous revenir à nous-mêmes alors que nous ne savons plus qui nous sommes ? Est-ce la Vie que nous voulons mener ou demeurer des êtres de Lumière, grâce à la prière ?

Bruno LEROY.

21:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/07/2011

Point n'est besoin d'épouser les délires d'une société.

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Il ne sort plus de chez lui,
Le téléphone ne peut le déranger,
Il demeure toujours muet.
 
Il ne sort plus de chez lui,
Ainsi les voisins ne sauront pas,
Il ne fait presque pas de bruit,
Les voisins ne devineront rien de sa vie.
 
Il fait parfois ses courses aux heures,
Où le monde travaille pour son bonheur,
Puis, il rentre vite dans son antre,
Pour que les voisins n'entendent pas chanter
Son ventre affamé...
 
Il s'endort sur le canapé de sa solitude,
Ses yeux trahissent une douloureuse lassitude,
Il ne sort plus de chez lui,
Depuis que ses mains ne servent à rien.
Pour du boulot, il verra bien demain.
 
Dans cette aventure sa femme,
Ne lui a pas tenue la main,
Elle est partie pour un autre destin,
Avec les enfants au petit matin.
 
D'ailleurs il ne saurait plus donner d'amour,
Lui qui se déteste tant depuis que son âge,
A sonné le glas du chômage.
 
Ce n'est pas facile de retrouver,
Et surtout de reconstruire une existence,
Bousillée par les lois économiques,
Des années de labeur parties en fumée,
Sans parler de ceux qui prétendaient l'aimer.
 
Que reste-t-il dans cette putain de société,
L'augmentation des prix n'augmente pas ses indemnités,
Il ne peut rester enfermer à gémir sur son passé,
Il faut se remettre debout ou se tuer,
Là est la question fondamentale.
 
C'est décidé il ira puiser ses forces,
Dans l'ignorance de ce que peuvent penser,
Les autres qui ne sont pas passer sur ce chemin.
Et puis, il goûtera le vent aux parfums mystérieux,
Il s'extasiera devant l'éclatement d'une rose,
Se régalant de joie aux rayons de lumière.
 
Qu'importe les tares de notre monde immonde,
Il scintille en son sein les plus subtiles émeraudes.
Oui, il a décidé que les petites joies quotidiennes,
Assemblées au fil du temps lui fera connaître le bonheur vraiment,
Une sorte d'Espérance de combattant.
 
L'avenir aura le visage qu'il lui donnera,
Un sourire enfanté aux passants qui ne font que passer,
Un éclat de rire pour une blague racontée,
Le fera surgir de sa léthargie sociétale,
Où le travail seul semble recommandable,
Mais qu'ont-ils fait de cette valeur,
Ces assoiffés du pognon ces chacals de malheur.
 
Point n'est besoin d'épouser les délires d'une société,
Pour se sentir exister,
Il suffit dans sa peau de mettre du bon sens,
Pour devenir guerrier d'une soudaine espérance,
Une paix intérieure telle une réjouissance.
 
Bien-sûr, la situation reste dans le même état qu'autrefois,
Mais la façon de l'aborder et de la regarder est différente,
Elle met de la chaleur dans les plaies,
Et une liberté d'esprit de ne pas vouloir être jugé par autrui,
C'est la notion du respect, de la dignité et de la force des projets.
Ne pas être un mouton bêlant face à une situation non voulue.
 
Il sort désormais de chez lui pour aider ses voisins,
Leur montrer que la solidarité est une pépite à partager,
Il s'occupe des autres et s'oublie si souvent,
Les malheurs sont plus grands vécus par les autres.
 
Il se croyait seul à tourner dans sa tête,
Et s'aperçoit que d'autres ne veulent plus même tourner,
Ils veulent sombrer définitivement sombrer,
Dans les abîmes de leur présent imparfait.
 
Il faut les soutenir pour qu'ils ne coulent pas,
Se dit-il dans sa conscience élargie,
Où les joies et les pleurs ont cheminés,
Pour laisser place à un vrai bonheur,
Celui d'aimer et d'être aimé,
N'est-il pas plus authentique vérité ?
Pour avancer et faire avancer cette société,
Loin du paraître impalpable.
 
Bruno LEROY.

20:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/07/2011

Si chacun de nous change, le monde sera changé.

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Il faut changer le monde. On ne peut pas vivre comme ça. Il y a une boule dans notre gorge. Il y a de la peine dans nos yeux et de la peur dans notre cœur.
Il faut changer le monde.

Des hommes qui avaient l’impression de vivre pour rien, décident de mourir pour quelque chose. Alors, ils prennent un avion et s’écrasent sur des buildings en tuant des milliers de gens, des milliers d’innocents.
Il faut changer le monde.

Des compagnies immensément riches exploitent des enfants pour faire encore plus d’argent.
Il faut changer le monde.

Des hommes qui disent aimer des femmes, les frappent et les tuent, parce qu’ils ont trop bu.
Il faut changer le monde.

Des parents méprisent leurs enfants en les traitant de pas bons, en brisant leurs corps, en cassant leurs âmes, en les battant.
Il faut changer le monde.

Des sans-abri meurent de froid sans que personne les voit.
Il faut changer le monde.

Des personnes âgées meurent d’ennui sans que personne s’en soucie.
Il faut changer le monde.

Des milliers d’Africains meurent de faim, mais ils meurent trop loin pour que ça nous touche, pour qu’on lève le petit doigt.
Il faut changer le monde.

Un oiseau vole dans le ciel et l’on tire dessus.
Il faut changer le monde.

Un homme pense à son argent, ses voitures, ses maisons, ses actions, mais il ne pense pas aux autres qui sont autour de lui.
Il faut changer le monde.

Un homme empêche un autre homme de rêver.
Il faut changer le monde.

Un homme se réjouit qu’un autre n’a pas réussi.
Il faut changer le monde.

Un homme abuse de la confiance de quelqu’un.
Il faut changer le monde.

Un homme fait de la peine à quelqu’un en riant de son physique, de son statut, de sa faiblesse.
Il faut changer le monde.

Des hommes haïssent d’autres hommes, seulement parce qu’ils ne sont pas comme eux, parce que leur peau n’est pas de la même couleur, parce qu’ils ne croient pas au même Dieu qu’eux. Parce qu’ils n’ont pas la même orientation sexuelle, parce qu’ils sont différents. Ils les haïssent, du plus profond d’eux-mêmes.
Il faut changer le monde.

Un homme n’a jamais entendu quelqu’un lui dire : « Je t’aime ».
Il faut changer le monde.

Un homme à qui on a dit que sa vie ne valait rien, croit que celle des autres n’en vaut pas plus. Alors, il maltraite, alors, il fait mal pour se venger.
Il faut changer le monde.

Sur une plage, un bébé de 2 ans fait un château de sable. Il est tout beau avec ses deux tours. Un autre bébé de 2 ans arrive et donne un coup de pied dessus volontairement. Le château de sable s’effondre. Le bébé se met à pleurer. Pourquoi l’autre a fait ça? On ne sait pas, c’est comme ça.
Il faut changer le monde.

Le 11 septembre 2001, c’est toute la méchanceté, toute la violence, tout l’égoïsme, toute l’injustice du monde que nous avons fait qui nous a frappés de plein fouet, en plein cœur et qui a tué des milliers de gens, et qui a gâché la vie de tous ceux qui les aimaient à jamais.
Il faut changer le monde.

C’est la seule chose à faire. Tout le reste sera vain, tout le reste ne servira à rien. On aura beau raser tous les pays ennemis, on aura beau tuer tous les coupables, il y en aura d’autres, il y en a toujours eu d’autres. Tant que le monde ne changera pas, tant que le monde sera comme ça.
Il faut changer le monde.

Et la seule façon de faire ça, c’est de se changer nous-mêmes, d’arrêter de critiquer, de blesser, d’exploiter les autres, de se servir de tous et de chacun pour arriver à nos fins. Il faut aimer les autres enfin, les aider vraiment.

Si chacun de nous change, le monde sera changé, le monde sera meilleur. Le jour ou nous aurons tous l’âme de ces sauveteurs New-Yorkais qui risquent leur vie pour sauver celle de leur prochain, le monde sera beau et nous serons bien et la boule disparaîtra de notre gorge, et la joie remplacera la peine dans nos yeux, et l’amour remplacera la peur dans notre cœur.

Il faut changer le monde
Ce n’est pas qu’une prière.
Il faut changer le monde
Avant l’horreur de la guerre.
Il faut changer le monde
Avant que le monde ne nous
Change en poussière
Il faut changer.
Bruno LEROY.

20:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/07/2011

Coeur de Feu !

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Dans la vie, il est parfois inutile de se poser des questions qui ne trouveront jamais de réponses. Nous contribuons alors à notre propre enfer sur Terre. Pour bien vivre dans ce monde de profits et de rentabilité où l'Homme n'est plus qu'un pion sur l'échiquier de la société.
 
Il faut puiser à la source fraîche d'une eau pure, limpide et lumineuse d'Espérance. Il faut s'élancer vers le ciel pour retomber sur cette planète et affronter avec Tendresse ses adversités. Le baiser de Dieu est dans la prière.
 
Son Amour incommensurable est aussi dans la prière. Ne pas prier, c'est s'éloigner de la Source essentielle.  Sans la prière, il n'est pas de véritable Vie sans scories. Alors, prions ensemble pour que nos combats fraternels fassent de nous des humains debout et libres.

Bruno LEROY.

18:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/07/2011

L'Espérance est une force de résistance.

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Quand on attend, on ne reste pas inactif : on tente de travailler à rendre possible, plus proche le terme de l'attente. Quand nous espérons en quelqu'un, nous travaillons, à partir de la foi en l'autre, à effectuer le passage du présent au futur, de l'absence à la présence, du manque à la plénitude. Ce travail est passion. Soucieux d'accélérer le temps, de réduire la distance, de rejoindre l'autre au plus tôt, nous brûlons d'impatience, prêts à brûler les étapes.

 

Nous sommes portés par une passion : quitter le lieu où nous sommes SANS l'autre pour le lieu où nous serons AVEC l'autre. L'espérance est donc soif et faim de la fin, bouillonnement qui trouve le présent insupportable, pesant, générateur d'épreuves.

 

 L'Espérance est force d'anticipation, force d'impatience, d'enthousiasme. Mais ce travail est aussi endurance. Vouloir atteindre le but, la fin, oblige à savoir traverser, malgré les pièges, les fatigues, les désespoirs, les retards. L'Espérance oblige à savoir endurer la traversée, le désert, le lieu encore vide de l'autre. L'Espérance est donc capacité de résistance, parallèle aux qualités d'endurance demandées aux sportifs : souffle long, volonté et force de combat, bonne tenue face aux souffrances et à la durée. L'Espérance est une force de résistance.

 

Bruno LEROY.

11:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

30/06/2011

Je t'attendais sans te connaître.

Les questions parfois fusent dans notre esprit car l'homme est ainsi fait qu'il ne peut point vivre des situations particulières sans donner sens à son vécu. Pourquoi tant de sentiments amoureux envers Toi? Pourquoi désirer profondément que notre relation perdure longtemps? Tu as les qualités et potentialités qui font exister tes valeurs et te donnent des raisons de continuer à aller toujours plus haut et plus loin. C'est cette maturité à la fois intellectuelle et affective qui font toute ta saveur et ta grandeur. Il est vrai, que je t'ai choisi pour ce que tu es entièrement, c'est-à-dire avec toute ta dimension humaine. Je ne regrette pas ce choix et je pense que jamais, je ne le regretterai!

Depuis des années, je t'attendais sans te connaître, et me voici comblé. J'accepte Tout en Toi, aussi bien tes sourires et tes rires ainsi que tes émerveillements et tes passions, mais également tes peines et tes blessures.

Je t'Aime jusqu'au bout de moi-même et ne plus t'aimer serait me renier. Mais tout cela est plus fort encore que la simple raison. Je sais que mon plus vif désir est de continuer éternellement notre relation et de partager un Amour aux splendeurs du Bonheur. Je veux construire et toujours remettre à l'ouvrage la Beauté de notre Amour.

Tu sais, je ne m'engage pas à la légère, ma décision est prise et ce, après mure réflexion, et je suis persuadé que nous serons Heureux ensemble. Heureux de découvrir à deux de nouvelles dimensions dans l'existence. Je te promets un magnifique programme de vie commune avec des joies sans cesse renouvelées. Chaque jour naissant sera un jour nouveau si tu veux bien faire ce bout de chemin avec moi! Je t'embrasse Tendrement! Je t'Aime avec Tendresse, Respect et Force et tu pourras te reposer tranquillement sur mes épaules qui n'attendent que ton visage pour alléger tes fatigues existentielles qui sont aussi les miennes et celles de tout à chacun, mais il est bien connu qu'à deux le poids de certains fardeaux est moins lourd.

Je te ferai vivre dans la clarté de journées lumineuses qui ne désespèrent jamais et nous nous délecterons de la saveur de la Vie!

 

Bruno LEROY.

10:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

28/06/2011

NOTRE SOUFFLE INTÉRIEUR.

Il est évident que prendre sa plume pour expliquer que la vie est facile, que les jours coulent de source...Tout cela relève soit d'un romantisme échevelé ou d'un manque de réalisme certain. Non, l'existence n'est pas facile, elle est et demeurera un combat de chaque instant. Oui, elle est passionnante justement parce qu'elle prend le visage du lion combatif. Nous sommes dans cette obligation vitale de relever des défis, d'affirmer des valeurs et de les vivre envers et contre tout.
Cependant, nous ne sommes pas seuls face au précipice et parfois au néant inexplicable qui habitent nos journées. Nous avons plus de puissance que nous le pensons souvent. Puissance donnée par Dieu. Notre souffle intérieur, cette force divine qui irrigue notre sang spirituel peut affronter les pires tribulations. Simplement, nous manquons parfois de confiance absolue. Rassurez-vous, nous en sommes tous à ce stade. Surtout, lorsque les activités nous submergent et nous engloutissent dans un activisme malsain. Par exemple, une personne se présente, car elle a un grave problème Administratif qui pourrait mettre son avenir en danger. Nous nous précipitons pour l'aider de notre mieux. Et cela est humain et généreux, mais nous oublions, dans ces cas précis la présence de Dieu. Et si nous mettions davantage l'Esprit dans la banalité de notre quotidien ? Qu'adviendrait-il ? Serions-nous distraits au point de commettre des erreurs. Et bien, non !
Nous serions dans une parfaite osmose de joie avec notre Seigneur Jésus-Christ. Et ce qui nous semblait routinier deviendrait source d'épanouissement. Puis, même si vous êtes au bureau ou ailleurs, prendre un quart d'heure pour prier ou pour le athées faire une introspection. Pour mieux se retrouver et retrouver Dieu, l'essence même de nous mêmes.
 
Tout cela peut prendre des formes diverses d'émerveillements. Écouter de la musique ou le chant d'un oiseau. Admirer le paysage comme le beau visage de l'Amour. Lire un livre et l'entendre nous parler.
Alors, remonte à la surface des lames de la mer, une Joie venue d'ailleurs et pourtant qui danse à l'intérieur.
Oui, nous pouvons cesser de gémir comme des vieillards usés. Sainte Thérèse de Lisieux est l'exemple même de cette absolue confiance en Dieu miséricordieux qui procure la Joie. Cette Joie qui est un Don de Dieu. Nous devons Lui demander chaque matin de nous l'accorder. Il se fera un plaisir de nous la donner sans attendre en retour.
Et pourtant, il me semble juste de lui offrir en retour, notre moindre respiration, nos moindres gestes d'amour. Lorsque je rencontre une personne, quelle qu'elle soit, et peu importe l'apparence, je vois un être de lumière. Dieu est partout, à la fois autour de nous et dans notre intériorité lorsque nous Le visitons dans le silence habité de notre âme.
 
Alors de qui, de quoi avons-nous peurs ?
 
De rien, ni de personne pour ma part. Si, la crainte de manquer parfois à Son Amour ! Alors, je demande " Pardon ", par écrit, le soir en rentrant ( chacun sa méthode ! )
Et je continue le chemin entamé dès le lendemain, avec la joie chevillée au corps. Celle qui me fait oublier mes douleurs rhumatismales et circulatoires qui font rire les jeunes. Je vais de l'avant sans me plaindre, sachant que le Christ est à mes côtés pour me soutenir. Et je me dis souvent au cours de la journée : Dieu que la Vie est difficile parfois et c'est bien pour cela que je la trouve si merveilleuse. Oui, la Vie est belle, c'est l'Homme qui la rend hideuse par ses soucis d'argent, de paraître et de rancunes. Même dans les plus grandes souffrances et mes amis vous le diront, je n'ai jamais désespéré de la Providence.
L'espérance, Frères et Sœurs, est notre Force, notre quintessence. Il nous faut la transmettre aux générations qui désespèrent de cette société pour en faire des militants en vue d'un monde plus fraternel.
 
Bruno LEROY.
 

19:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'Amour est une allégresse !

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Pour te donner le Bonheur j'inventerai des horizons,
Des superlatifs pour enrober de fleurs tes passions,
Des mots réalistes pour rendre au présent tes projets,
Et donner vivants aux ciels tes rêves emmurés,
Je donnerai mon âme aux sourires de ton coeur,
Et le feu de mes flammes pour détruire tes malheurs,
J'entrerai en prières et invoquerai les anges,
Pour qu'ils gardent à jamais ta joie d'exister,
Que tes éclats de rire enchantent et dérangent,
Les Hommes dont le regard fait souvent pleurer,
Je passerai toutes les mers oubliées,
Dans les cimetières de nos pensées,
Et j'inventerai des couchers de soleils,
Où les scintillements deviendront réels,
A force de vouloir t'inventer des histoires,
Je te ferai princesse ou fée selon les bribes,
Qu'il reste en mon domaine de mémoire,
Je te donnerai ce souffle de l'être libre,
Qui vient du profond de moi-même,
Comme une semence qui germe,
Dans cette vérité de notre Amitié,
Rien ne saurait nous séparer pas même,
Les routes et les ruissellements des années,
Non rien ne saurait interdire de s'aimer,
Dans cette pureté cristalline de l'Amour,
Celle qui commet les plus intenses audaces,
Que le temps de sa main jamais ne menace,
Le présent de l'amitié, l'amour, la respiration,
Est l'instant vécu dans l'éternité,
Là où les mots perdent leur réalité,
Pour devenir des hymnes de tendresse,
Que l'espace seul imagine en caresses,
Pour donner du Bonheur à profusion,
Dans les corps consistants de la raison,
J'inventerai un paysage paradisiaque,
Pour te redire à quel point je ne puis mentir,
Les sentiments sont des ombres maniaques,
Qui veulent servir la Vérité sans la trahir,
Cette certitude d'aimer et d'oser le dire,
C'est toujours la Joie réciproque qui entre,
Et ne ferme jamais la porte pour laisser le Vent,
S'imprégner de cette ultime mystique du chantre,
L'Amour est une allégresse qui progressivement,
Enchante le monde en lui offrant tel un Hommage,
La certitude que la vie vaut la peine d'être vécue,
Mais pas sans Toi ma douce et splendide inconnue,
Dont je connais pourtant les plus divins secrets,
Ceux qui font que tu demeures toujours dans la dignité,
Cette force de voir le jour et de regarder ses aspérités,
Ne jamais baisser les bras face aux multiples adversités,
Toi seule est capable de t'inventer un Bonheur,
J'avais imaginé moult desseins pour ton coeur,
Et je sais que ta puissance d'Aimer tout être rencontré,
Donnera à ta Vie tant de Joies que j'avais espérées,
Et qui sont déjà en toi de toute éternité...
je savais que l'Amour te donnerait des ailes,
Tu t'envoles désormais vers les merveilles,
Le tréfonds des bruissements de tes convictions,
Donnent à ton amour oblatif toutes raisons,
Elles font partie de toi comme un battement,
Permanent et harmonieux cependant,
Elles étaient cachées pour ce monde matériel,
Elles se révèlent en ta dimension spirituelle,
Mystiques de l'Amour nous resterons toujours,
Pour Témoigner qu'il existe une Présence d'Amour,
Le Bonheur ne se trouve qu'en Soi au creux des vagues,
Nacrées par les rosées où les pensées semblent divaguer,
L'équilibre d'être en possession de soi-même,
Se trouve dans l'amitié, l'amour , la Vérité,
De s'aimer et se savoir aimé sans intérêt,
Par gratuité savoir que nous sommes précieux,
Nous rend étrangement et invinciblement Heureux.

Bruno LEROY.

10:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

27/06/2011

La liberté véritable n'est pas immobilité, mais aisance.

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La liberté en tant que moyen pédagogique ou thérapeutique, est la somme des permissions accordées par l'entourage ; la liberté en tant que but, est un état que l'on réalise à l'intérieur de soi-même et qui correspond à l'épanouissement de la personne tout entière par un développement harmonieux de toutes ses facultés. Il est aisé de comprendre que les permissions, données judicieusement, favorisent un exercice naturel des facultés et par suite leur développement. C'est dans un climat ouvert et confiant que l'être peut s'épanouir. Assurément, il est des permissions qui n'engagent guère la responsabilité de ceux à qui elles sont accordées : on peut ainsi permettre de lire un livre, de faire une excursion, d'assister à un spectacle. L'éducateur en conserve toujours la responsabilité ; ce sont des permissions limitées à une circonstance : on pourrait dire que ce sont des levées d'interdiction et rien de plus. La vraie permission est celle qui donne le droit de choisir, et peut-être même qui met l'individu en demeure de faire un choix : ce n'est plus simplement une sorte de cadeau qu'on accorde à l'adolescent parce qu'il a été bien sage ou parce qu'on a envie de lui faire plaisir : c'est une initiative qu'on lui laisse et par conséquent une responsabilité dont on le charge.

La liberté ainsi comprise n'est donc pas chose facile !

Au fur et à mesure qu'elle s'affirme et se précise, elle se rapproche du but, elle se confond de plus en plus avec lui, sans cesser pour autant d'être un moyen de s'en rapprocher davantage. Plus le moyen se perfectionne, plus il participe au but qui, par principe est supposé parfait. De même que selon la sagesse populaire, " c'est en forgeant qu'on devient forgeron ", c'est en étant libre qu'on apprend à être libre. L'expérience nous apprend que les circonstances dans lesquelles on n'a aucune décision à prendre sont celles qui entraînent le moins de dépense nerveuse. Beaucoup d'hommes ont été amenés à constater que le temps du service militaire avait constitué pour eux une détente dans la mesure où ils se sentaient pris en charge par l'armée et délivrés du souci d'agir par eux-mêmes et de s'occuper de leurs propres intérêts.

C'est la Liberté intérieure qui est le but de l'éducation, parce qu'elle correspond à la santé psychique, au bien-être moral, à un accord de soi avec soi-même. Elle seule répond vraiment à l'aspiration profonde et naturelle de l'homme, toujours en quête de son unité. Nous ne la concevons d'ailleurs pas comme quelque chose de fermé, qui n'aurait aucun rapport avec le monde extérieur, car un tel isolement ferait de l'individu un être incomplet qui, à vrai dire, n'aurait aucune raison d'être, non plus que sa belle liberté dont il n'aurait désormais que faire. Pour que celle-ci ait quelque valeur, il faut au contraire qu'elle soit une réponse au monde extérieur et non une jouissance purement personnelle que les contacts du dehors seraient destinés à ternir. Elle doit nous mettre à l'unisson de la Vie et non nous en retrancher. Comment pourrions-nous être vraiment d'accord avec nous-mêmes en commençant par nous amputer de toutes nos tendances sociales et de notre besoin d'agir ? Loin d'être marquée par l'épanouissement de nos facultés, cette pseudo-liberté correspondrait à une atrophie de notre personnalité. En fait, la liberté, en tant que but de l'évolution humaine, réclame de l'individu deux conditions préliminaires : un accroissement du sens de la Réalité et un accroissement des forces qui permettent d'affronter cette dernière.

La première de ces conditions implique tout d'abord que l'individu ait l'intelligence de ses actes, c'est-à-dire qu'il soit capable de prévoir et de mesurer leurs conséquences. Or, la possibilité de se diriger soi-même comme il faut est un des attributs essentiels de la liberté ; on dit d'un homme qui évolue avec aisance au milieu des obstacles qu'il a une grande liberté de mouvements et cela, non parce qu'il ignore les obstacles, mais parce qu'il sait en tenir compte.

La réalité qu'il faut connaître n'est pas seulement matérielle : elle est aussi psychologique ; il faut se connaître, soi, et connaître les autres, car rien ne peut rendre plus dépendant que l'ignorance des vrais mobiles qui animent les individus. C'est en découvrant le déterminisme physique et en utilisant ses données que l'homme est parvenu à se délivrer de nombreuses servitudes que la Nature lui imposait. De même, la connaissance des déterminismes psychologiques est la seule chance que nous possédions de nous délivrer de leur implacabilité. Il faut avoir conscience de l'interdépendance des êtres, des choses et des actions pour ne pas en être le jouet. Plus notre route sera éclairée, plus il nous sera loisible de choisir notre direction.

La seconde condition de la liberté réside dans l'accroissement de nos forces. Savoir choisir ce qui va dans le sens de sa nature, de son rôle et de sa destinée constitue donc une qualité qui fait partie des conditions de la liberté humaine. Cette faculté de discrimination permet à l'individu de trouver tout de suite un chemin qu'il ne regrettera pas d'avoir pris et qu'il pourra par conséquent suivre d'un bout à l'autre sans se sentir contraint. Les regrets sont en effet des boulets que nous traînons à nos pieds comme un signe de servitude, c'est-à-dire des contradictions qui nous enchaînent.

Pour être libre, il faut que l'homme soit fort, et pour être fort, il faut qu'il soit cohérent sans que cela lui coûte. A ce moment, ses instincts et ses impulsions ne sauraient plus lui faire peur ni par conséquent attenter à sa liberté. Il ne se croira donc pas obligé de les nier ou de les ignorer : il n'aura pas besoin de réclamer des garde-fous, de s'inventer des barrières artificielles. Plus on est fort, moins on a besoin de fortifications. La liberté véritable n'est pas immobilité, mais aisance. Celui qui est vraiment libre dispose de la plénitude de ses facultés parce qu'il peut penser et agir sans éprouver toujours le sentiment qu'il désobéit à une puissance invisible, prête à le rappeler à l'ordre. Il pense, il sent, il juge et il agit librement ; c'est-à-dire en pleine connaissance de cause, sans être retenu ou paralysé par des motifs confus ou inavoués. Son comportement est conforme à son jugement qui est conforme à sa pensée, elle même conforme à ses sentiments.

L'individu libre a droit à se libérer des contraintes étrangères qu'il estime inacceptables ; mais si, par hasard, il se trouve d'un coup débarrassé de ces contraintes sans avoir atteint l'autonomie et la maturité nécessaires, il apparaît comme un petit enfant à qui l'on a donné un jouet magnifique et compliqué, dont il est incapable de se servir. Il possède alors en effet une Liberté sans but et sans raison d'être, qui ne l'empêche pas de souffrir sourdement de sentiments de dépendance, d'autant plus difficiles à supporter qu'il ne peut même pas discerner leur cause exacte ni par conséquent donner un objet à sa révolte.

Il est évident que l'éducateur, en tant que tel, ne peut prétendre modifier directement les conditions que rencontrera l'adolescent dans sa vie d'adulte. Le seul but qu'il puisse s'assigner, c'est la formation du jeune lui-même et par conséquent, sa liberté, dans la mesure où, celle-ci devient synonyme de maturité et correspond au développement équilibré de toutes ses potentialités. Je me suis efforcé, alors que le mot " liberté " demeure confusionnel, de ramener le débat, d'une part à une technique éducative, d'autre part à un problème plus vaste qui touche au sens même de l'éducation et, peut-être un peu, de la Vie. Disons même que c'est à partir du moment où nous avons conquis cette liberté qu'il nous devient possible de faire vraiment quelque chose de notre existence. L'adolescent doit devenir cet adulte qui assume sa propre destinée, celui à qui revient la responsabilité de ses actes et qui doit subir leurs conséquences dont personne ne cherche plus à le préserver. Une telle adaptation de soi à soi-même, si elle répond à la définition de la liberté humaine, répond aussi à la définition sans doute plus valable du Bonheur.

Bruno LEROY.

20:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |