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30/11/2009

Nous devons assumer notre identité en Christ.

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( Photo : Bruno LEROY " Quand la vie renaît " )
Je ne suis pas autrement qu'un autre. La crise économique me touche de plein fouet, comme vous. Dans ma vie déjà bien entamée, je n'ai jamais cherché la valeur argent en priorité. Je pense être né révolté contre toutes formes d'injustices et ce, d'où qu'elles viennent. Je fais souvent figure de grande gueule. Non par mépris des gens mais, au contraire pour les sensibiliser sur des problématiques sérieuses. Que voulez-vous, je suis ainsi fait depuis ma tendre enfance. En général, je n'aime pas ce que les autres convoitent. La télé me fait souvent chier au plus haut degré pour sa médiocrité. Et les conversations ayant traits au pognon, au foot, aux chiens écrasés ou autres sujets basiques. Tout cela me fait gerber !
 
 
J'aime la musique quand la harpe du vent joue dans les feuilles des arbres. J'aime le soleil lorsqu'il se couche sur la plaine endormie. Mais, prioritairement, mes combats vont dans le sens de la Dignité Humaine.
J'ai consacré toute mon existence à me battre aux côtés des opprimés. J'espère que ce n'est pas encore la conclusion. Quoique d'autres combattants prendront la relève.
Bien-sûr, tout cela est loin d'être un roman à l'eau de rose. Combien d'amis ( es ) sont partis fatigués par mes discours subversifs. Combien de membres de ma famille ont-ils résistés à mes valeurs différentes.
Tout cela sent la poussière de la solitude. Évidemment, lorsque vos convictions n'entrent pas dans la pensée commune, vous avez l'impression d'être seul à penser. Surtout, en cette période de la pensée unique. D'ailleurs est-ce vraiment un passage sur le visage sociétal ? Autant que ma mémoire se souvienne, les Hommes ont toujours pensés en fonction des normes existantes. Souvenez-vous combien de patrons refusaient d'embaucher des jeunes à cheveux longs, il y a seulement quelques années. Et ces derniers se suicidaient à la pelle. Tout le monde se taisait. J'avais encore l'impression d'être un saumon au milieu des anguilles.
Je remontais le courant de la pensée formatée, pour gueuler contre l'inhumanité.
 
 
Pourquoi, j'écris tout cela ? Non pour vous parler de moi mais de vous. Je sais que certains se sentent rejetés, voire exclus à cause de leur vision de la vie.
Et bien, il ne faut pas plier au vent mauvais. Il faut se redresser pour exprimer physiquement et spirituellement notre cohérence d'appréhension des événements. Je ne dis pas que nous sommes seuls sur cette terre à détenir la vérité. Loin s'en faut. Mais, nous détenons une parcelle de vérité qu'il nous faut exploiter comme dans la parabole des Talents. Peu importe le jugement des autres ou leur regard moqueur, amusés par notre différence.
 
Nous devons assumer notre identité en Christ. Nous devons sans honte dire nos préférences et nos répulsions. Nous ne sommes pas des moutons bêlants entretenant une culture de victimisation. La consommation et le consumérisme ne concernent que les personnes qui sont vides intérieurement. La nature ayant horreur du vide, ces individus comblent leurs carences comme ils peuvent. L'écrivain Bernanos disait que la société met tout en place pour détruire l'homme intérieur. Il disait même que cela était de l'ordre d'une conspiration Universelle. Mon Dieu, qu'il avait raison et il a toujours raison, d'ailleurs !
Je sais vous pensez qu'il est difficile de s'affirmer dans ce monde de loques. Vous avez tort de partir perdants d'avance. Le monde sera sauvé par la Beauté que nous lui révélerons.
Cette limpidité éclatante tissée dans le fil doré de la prière. Cet espace intérieur où règnent la Liberté et l'Amour. Dont nous n'avons recours que de façon exceptionnelle.
Nous devons libérer autrui par notre propre liberté. Le prosélytisme est au contraire une atteinte à cette liberté de conscience. Combien de temps allons-nous encore gémir sur nos contemporains ?
Le pardon est une force de résilience qui nous fait avancer. Pendant que d'autres stagnent dans leurs marasmes psychologiques. J'avais un professeur de Théologie qui répétait sans cesse : partagez vos connaissances avec les autres. Nous n'avons pas le droit de garder un précieux trésor pour nous. Il avait raison le bougre. Il parlait vrai. Combien d'entre-nous ont des relations authentiques entre eux ?
Toutes ces ombres, nous devons en faire des pépites de tendresse, de pardon, d'Amour.
Il n'est pas d'absence de Lumière dans le Royaume de Dieu. Soyons ces lumières qui illuminent d'un simple sourire les entrailles de la terre. Soyons dans la confiance permanente, comme une révolution évangélique en cette période obscure. Soyons porteurs de cette Espérance qui transperce les murailles de l'indifférence. Nous, Chrétiens ( es ) sont dans le monde sans être de ce monde. Ne l'oublions pas. Alors, ce que peuvent penser les intolérants persuadés que la Foi est une aliénation ; je m'en moque comme de ma première larme.
Je parle de larmes volontairement car, souvent ces personnes égoïstes transportent en leurs cœurs des ruisseaux de désespoirs. Souvent bien cachés d'ailleurs dans un activisme destructeur. Je me fous de leurs belles bagnoles et de leurs maisons aux senteurs de musées. Ils sont éteints de l'intérieur aux tréfonds de leur être. Non, je ne critique pas les non-croyants. J'estime la profondeur d'un individu qui vit de façon prosaïque. Le mot poésie de la vie, le ferait presque mourir de rire.
 
Alors, face à ces prophètes de malheurs qui bien souvent sont aux manettes de nos gouvernements. Montrons-nous tels que nous sommes. L'Espérance chevillée au corps. Grâce à un plus grand que nous qui donne cette force extraordinaire de tout affronter.
 
Puissent les jeunes, les paumés, les personnes âgées voir dans nos yeux une lueur d'espoir. L'Amour est à réinventer. Réinventons-nous dans l'Amour. Et, dans ce souffle qui vous anime, vous pourrez dire aussi que vous n'êtes pas autrement qu'un autre. Vous avez simplement la pleine assurance de vous savoir aimé. Partageons aux confins des Nations cet Amour qui nous brûle tant et dont nous devons faire exploser la lave bouillante au sein de notre Humanité. Le battement du cœur de nos contemporains en serait transformé, j'en suis certain.
 
Bruno LEROY.

18:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

29/11/2009

Que l'Avent soit riche en vos cœurs.

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Le temps de l'Avent est la période préparatoire qui nous permettra d'accueillir Jésus dans toute sa splendeur. Nous préparons nos cœurs à la fois par la prière et le dépouillement intérieur à recevoir avec le mieux de réceptivité possible la venue du Sauveur sur notre Terre.
 
Que cet état d'humilité nous permette de regarder en face les christs que nos sociétés massacrent au nom d'idéologies économiques. Mais, bien entendu, la réalité porte en elle ses blessures qu'il nous faut essayer, autant que faire se peut, de cicatriser.
 
Puisse l'Avent nous éveiller davantage dans la prière, cette communication vitale avec Dieu, sans nous faire oublier la présence de ceux qui souffrent et que souvent nous ne voulons pas regarder.
 
Ne croyez pas que je sois mieux que vous. Il m'arrive souvent d'être trop fatigué pour écouter les cris de ces personnes fragilisées.
 
Alors, priez pour moi comme je le ferai pour vous dans une union parfaite avec Dieu-Amour, notre unique Maître de l'impossible.
 
Que l'Avent soit riche en vos cœurs en attendant les jaillissements de lumière de Noël !
 
Nous devons mériter cette Fête qui approche à grand pas. Nous devons la vivre au profond de notre âme.
 
Bien Fraternellement,
 
Bruno LEROY.
POÉSIES DE L'AVENT:

 

16:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

28/11/2009

L'ESPRIT D'UNE INDÉFECTIBLE JOIE.

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On rit et on rit beaucoup. On rit pour se détendre. On rit pour se dégager de l’anxiété et du stress que nous causent les activités quotidiennes. On rit pour fuir, un instant, les dures réalités de la vie. On rit pour faire la fête.

Dans une lettre aux chrétiens de Thessalonique, saint Paul lance cette invitation : « Soyez toujours dans la joie ! » ( 1 Thessaloniciens 5, 16). La tradition liturgique l’a pris au sérieux : elle a même institué un « dimanche de la joie » en plein cœur du temps de l’Avent. « Soyez toujours dans la joie ! » Pas seulement le temps d’un numéro d’humour, pas seulement le temps d’un spectacle comique, mais perpétuellement :

Pourtant, il y a des jours dans la semaine, et même des heures dans la journée où nous n’avons pas le goût de rire. Nous sommes touchés par des événements qui sont loin de susciter l’humour. Ces jours-ci, nous nous sommes souvenus de ces femmes assassinées à l’École polytechnique, il y a quelques années. La télévision nous a montré des otages à Bagdad, menacés de mort par des terroristes résolus. Nous avons vu aussi des enfants en Orient qui travaillent durement dans des conditions inhumaines et pour des salaires dérisoires au profit de la chaîne de magasins Wall-Mart. On parle de prisons secrètes dans certains pays du monde, au service du gouvernement américain, des prisons où on pratique la torture. Ailleurs, même ici, des familles vivent misérablement, dans le dénuement total. Des étudiants, même à l’Université, ne mangent pas à leur faim. Des couples connaissent la violence conjugale.

La joie que souhaite saint Paul ne peut pas ignorer la misère humaine. Elle trahirait le Christ. Le Christ n’est-il pas toujours au côté des malheureux ? N’est-il pas mort pour les pauvres et les petits ? La joie chrétienne ne peut être une simple distraction dans notre quotidien. Elle ne peut se réduire à quelques farces d’humoriste.

La joie chrétienne découle avant tout de la foi, et de la foi pascale. Nous reconnaissons que la mort du Christ est porteuse de vie. Nous avons confiance en sa fécondité. Nous croyons en la résurrection du Seigneur au point de considérer que toute situation humaine, même le pire désastre, peut déboucher sur la vie. Nous croyons en la victoire du Christ sur le mal et sur la mort. Nous portons au fond de nous-mêmes une joie que rien ne peut nous ravir, pas même une détresse extrême, puisque nous sommes appelés à la Vie.

La joie chrétienne découle de la confiance en la présence de l’Esprit dans nos initiatives comme dans le déroulement de la vie du monde. Jean-Baptiste annonçait le Christ en disant : « Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas. » (Jean 1, 26) Nous pourrions reprendre cette Parole pour annoncer l’Esprit parmi nous. Cet Esprit collabore à notre tâche d’édification de la société humaine. Dans toute sa puissance, il nous réconcilie les uns avec les autres. Il nous fait dépasser les obstacles qui jonchent la route de nos fraternités et de nos entreprises de justice sociale. Voilà pourquoi sa présence est source de joie pour nous.

Par conséquent, la joie chrétienne est témoignage d’hommes et de femmes qui croient en Dieu et en son action dans le monde comme dans nos vies. Nous témoignons de notre foi en la fidélité de Dieu qui tient ses promesses et demeurent à nos côtés tout au long de l’existence. Témoignage qui demande souvent du courage quand nous avons l’impression de nous retrouver seuls avec nos drames et nos problèmes.

Finalement, la joie chrétienne prend la forme de l’engagement pour les autres. La joie qui habite le croyant annonce aux pauvres la bonne nouvelle d’un Dieu qui prend parti pour eux. Elle accompagne des gens au cœur brisé, elle annonce la libération aux prisonniers de toute sorte et la liberté aux captifs.

C’est donc pas drôle, la joie ! C’est même très sérieux ! Et saint Paul a raison de nous dire : « Soyez toujours dans la joie ! »

Bruno LEROY.

11:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/11/2009

LA FOLIE DE L’AMOUR.

 

Depuis que tu partages ma Vie, je sens le Bonheur palpiter chaque matin, dès que la nuit est morte. Et même dans certaines nuits, tu es ce croissant de soleil et de Lumière qui illumine mon destin.

Tu représentes la part qui me manque. Tes douceurs, ton esprit de bonté gratuite, la délicatesse de tes gestes. Tous ces comportements que tu témoignes au quotidien, ravissent mon âme.

Tu mets tant d’énergie dans les moindres actes que tu effectues ; que je ne suis guère surpris de tes fatigues subites. Tu mets tout ton être dans des tâches que beaucoup considéreraient comme banales et sans intérêt.

 

Depuis que nous vivons ensemble, je connais la saveur onctueuse de la Tendresse. Qu’il est bon, chaque matin de savoir que tu seras d’égale humeur. Les yeux chaleureux et immenses comme les océans qui nourrissent la terre de leurs flots bienfaisants et nécessaires.

Je t’Aime me semble être une injonction bien faible par rapport à la puissance de mes sentiments. Mais, les mots sont toujours pauvres pour exprimer nos grandeurs.

Oui, je suis amoureux comme à l’aurore de notre rencontre. Ce jeudi où nos existences ont basculées sans vraiment le savoir.

Tant de projets ensuite sont venus se greffer à notre Amour pour le renforcer. Jamais, je n’aurai imaginé une vie si belle, si magnifique, si pure en cette période de mes automnes.

Tu es la couleur de mon regard lorsque je regarde vers Toi.

Tu es la fleur qui embaume mon cœur de ses parfums subtils et délicats.

La Vie sans Toi serait aussi froide que la banquise du pôle Nord. Et je deviendrais à mon tour, la froideur incarnée de l’homme qui cache ses blessures.

En ce jour, je te redis et je fête la quintessence, la substantifique moelle, de l’Amour.

Je te redis toute la Force de ma Foi en ta destinée forgée par le temps et la réciprocité de nos sentiments.

Tu es ancré dans ma chair, mes entrailles et tu navigues dans mes poumons pour me faire tenir debout.

Sans ta présence, la vie n’aurait aucun Sens. L’Amour que nous vivons à deux a le sens sempiternel que nous lui donnons.

Continuons d’entretenir notre jardin intérieur où poussent des arbres aux multiples couleurs.

Je serai à tes côtés autant que le temps le permettra. Et même si je suis dans un ailleurs que nul ne connaît ; je sais que je demeurerai pour l’éternité à tes côtés.

Dans l’attente de te revoir peut-être…

Tout cela est bien mystérieux pour les hères que nous sommes.

Pour cette raison ultime, il nous faut vivre l’instant présent dans toute son intensité et ne guère se préoccuper du lendemain comme du passé.

 

 

Aujourd’hui, le Mystère auquel nous sommes confrontés est celui de l’Amour et du Respect.

Il faut continuer à nous découvrir au quotidien comme s’il allait durer l’éternité.

C’est en s’aimant, comme nous l’avons toujours fait jusqu’à présent, que nous verrons le visage de notre avenir se profiler.

Le Bonheur que tu m’offres n’a pas de prix car l’Amour est libéré de tous les paradigmes économiques ou de profit. C’est ce qui fait sa grandeur !

 

 

L’Amour n’est absolument pas vénal, c’est ce qui le rend libre de tous déterminismes.

Vivons cette liberté Absolue de nous aimer toujours plus qu’il ne faudrait aux yeux des gens biens intentionnées.

Vivons cette folie qui respecte autrui mais qui nous fait voler dans les ciels aux bleus indiscrets.

Oui, soyons fous de nous Aimer jusqu’au bout de…nous-mêmes.

Et contemplons la terre devenue écrin de nos tendresses.

Devenons contagieux auprès de chaque être rencontré. En leur faisant comprendre que l’Amour vrai existe puisque nous en savourons les senteurs quotidiennement.

 

 

Conserve cette lettre, sur ton cœur, Mon Amour. Elle te parlera encore de moi même si je suis en train de visiter d’autres paysages.

Elle évoquera à jamais la splendeur des horizons que nous avons admirés dans une semblable direction.

Elle te racontera la merveilleuse Histoire d’un Amour qui jamais ne s’est éteint par-delà l’espace.

Je t’Aime et ne me lasserai jamais de te le dire au risque de passer pour un homme ayant perdu la tête.

J’ai perdu la tête dans le corps solidement constitué de notre Amour.

Nous sommes sains de corps et d’esprit grâce à l’Amour qui habite nos jours.

Je ne vois guère d’autres causes fondamentales dont les humains sont à la recherche depuis la création du Monde.

Aimer et être Aimé demeure la seule raison d’Exister et tu restes mon unique raison d’être pour respirer pleinement la Vie !

Je t’Aime infiniment par-delà les contingences !

 

 

Rien ne pourra détruire la Beauté intrinsèque de notre Amour construit au fil des jours depuis des années !

Je suis Heureux avec Toi et cela est bien un juste motif pour vivre indéfectiblement ensemble.

Je te donne mes espérances afin que tu puisses te réfugier dedans lorsque les plaies de ton âme se mettent à saigner.

Je t’Aime et c’est peu dire, d’autant que les mots ne savent pas même en parler.

 

 

Laissons le silence de notre Amour nous parler. Il nous dira que faire plus nous serons attentifs à ses intentions.

Je T’aime avec la limpidité des sentiments et l’indestructibilité des passions qui m’alimentent et te nourrisent aussi.

Je t’embrasse Affectueusement avec la chaleur de mon cœur aimant.

 

 

Bruno pour la Vie.

 

 

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LA FOLIE DE L’AMOUR.(2 ).pdf 

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22/11/2009

Dieu de la Vie et Libérateur de notre Humanité.

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Toi dont le Nom est un murmure aux multiples émois. Je t’Aime avec raison, avec passion qui transpire d’une Espérance déraisonnable. Je t’Aime depuis que mon cœur s’est mis à battre grâce à Ton Amour fou. J’ai pensé que ma vie ne valait guère plus qu’un grain de sévené. Je me suis aperçu des splendeurs que tu as sû lui donner. Je t’Aime par expérience de t’Aimer et de t’Adorer.

Tu es la couleur de mes yeux et le sang de mes veines. Tu es le parfum merveilleux qui soulage mes peines. Toutes les créatures sur cette Terre ne connaissent pas ta Présence et pourtant tu les aimes incommensurablement.

Nous sommes tes enfants qui jouons toute la journée sous tes yeux bienveillants. Je t’Aime sans rien attendre en retour sinon la chaleur de ton Amour que je sens au tréfonds de mon être. Je t’Aime avec mes mots sourires ou sanglots. Tout ce qui fait la Vie à deux. Depuis tant d’années, nous vivons tel un couple inséparable et fidèle. Même si parfois mes colères t’éveillent. Ta Lumière emplie mes journées d’une Paix sans pareille.

Je sais que Tu me surveilles au sein des violences qui inondent mes journées. Ton Amour m’a donné le sens d’apprendre à Aimer. Bien-sûr, je ne serai jamais à la Hauteur de tes gestes de Tendresse. Mais, je tente de parvenir en te priant de m’aider même à aimer l’impardonnable.

Je ne suis pas parfait et Tu le sais. Mais, tu ne regardes jamais les écarts que je commets. Tu regardes mon âme aux éclats scintillants de pureté. Tu contemples le chemin sur lequel je m’évertue de marcher sans tituber.

Tu es la caresse du vent dans ma Liberté d’esprit. Tu parles à ma conscience en toute modestie. Tu es le firmament de mes rêves les plus absolus.

Tu es la fleur aux senteurs subtiles et apaisantes. Tu es ma rose, cette beauté que je savoure quand le temps est à l’hiver. Tu me fais toujours espérer des printemps qui viennent bourgeonner en leur Temps.

Tu ne ments jamais sur l’origine de tes bienfaits. Tu es mon Espérance contre toutes espérances. Ma passion de vivre des combats pour élever l’Humanité. Tu es la Force qui forge ma personnalité, ma dignité, mon respect. Sans Toi, je ne serai que larve glissante sur le sol humide. Je serai un fantôme sans goût d’Exister. En fait, je ne serai rien... Je ne saurai m’émerveiller des majestueuses splendeurs mises sur ma route pour m’inviter à méditer. Non, je ne saurai sans Toi exister un seul instant sans désespérer des hommes, mes Frères.

Mes luttes pour une société meilleure auraient l’aspect de coups d’épée dans l’eau des utopies, des illusions. Je sais, qu’entre tes bras, rien n’est impossible et que ton soleil guide mes pas.

Les signes que tu m’invites à découvrir en disent long sur notre complicité. A tes côtés, les angoisses sont des feux follets. Mon corps exulte de Joie même dans les pires souffrances, les pires tracas, les pires désespérances.

J’Aime te rejoindre silencieusement au cœur des monastères ou dans les chapelles qui m’appellent. J’Aime te rejoindre dans le regard de l’adolescent qui joue les durs et pourtant compte ses blessures.

J’Aime te rejoindre quand un pauvre me tend la main pour que je lui offre un sourire. J’Aime te rejoindre pour remettre les blessés debout et ne plus les voir souffrir. J’Aime te rejoindre en mille occasions où tu mets ta liberté au service de nos responsabilités. Et puis, j’Aime me reposer en admirant la neige, la pluie, le vent, l’arc-en-ciel, tous ces reflets dans lesquels Tu te caches. Comme pour m’amuser. Avec Toi, ma Vie est un rendez-vous d’Amour intense. Je sais qu’un soir, je te rencontrerai et verrai ton visage lumineux. Comment pourrais-je avoir peur de retrouver l’Amour en face ? Il faudrait que je sois devenu subitement inconsistant... J’attends ce moment avec un Bonheur sans égal.

Mais, si tu le permets, j’ai encore des ponts à construire durant plusieurs années. Il faut bien que je laisse ne serait-ce qu’une trace de Ton Amour pour les générations suivantes. Il faut bien que je devienne contagieux pour que ne règne plus la désespérance ou l’absence d’idéal. Toi, qui es venu sur Terre pour nous expliquer tout cela. N’est-ce point à nous d’en Témoigner maintenant ?

Sans forcer les autres à croire en Ton Amour puisque l’Amour est un sentiment que l’on ressent avant de le comprendre. Je tenais à t’écrire ces quelques mots où je pourrai allonger la liste de tes grâces.

Mais, une lettre ne suffirait pas pour t’exprimer Tout mon Amour. Ce sont des petites béatitudes que l’Esprit me demande d’écrire. Les Béatitudes de notre Amour commun qui ne saurait s’éteindre. Puisque l’Amour est plus fort que la mort !

Je tenais humblement à te redire Tout mon Amour, Seigneur, Toi Dieu de la Vie et Libérateur de notre Humanité. Je tenais à te dire que même au fond des glaces mortifères mon Amour ne se figera jamais. Car de ma Vie tu as su faire un joyau que je ne cesse de contempler et de partager.

Je t’Aime envers et contre tout, marées et tempêtes peuvent venir. Elles ne détruiront jamais l’esprit de fête que tu as mis dans ma tête. Cette façon de danser les événements même les plus cruels en sachant que Tu seras toujours à mes côtés pour les affronter.

Comment peut-on désespérer lorsque nous t’Aimons ? Ou alors, faut-il vraiment désespérer de l’Amour ou ne pas se sentir aimé. Avec Toi, toutes ces perspectives sont impossibles car Tu Es l’Amour Absolu.

Et combien d’autres t’ont aimés avant moi avant de Te rencontrer définitivement ? Tu es l’Alpha et l’Oméga de l’Amour parfait qu’un seul Humain ne saurait donné.

D’ailleurs, je suis moi-même cette ombre qui cherche Ton Feu pour me brûler et me consumer aux braises ardentes de Ton Amour ! La Vie est si belle quand tu es près de moi, Mon Dieu d’Amour et de Liberté créatrice. Amen !

Bruno LEROY.

12:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/11/2009

INVINCIBLE ESPÉRANCE.

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Je tenterais encore de vous livrer des mots. Des mots fragiles venus d'une certaine pauvreté découverte. Des mots inutiles qui aimeraient habiter le silence à jamais. Des mots reflets de mon âme souvent ensoleillée, lumineuse par une invincible espérance. Des mots qui révèlent très peu de signifiance par rapport à ce qui voudrait être dit. Des mots corps de mon corps. Incarnés dans la vie bien réelle et fertile. Des mots libres comme mes idées. Des mots inachevés comme mes convictions qui se forgent à l'horizon des signes interprétés.
 
Nous avançons toujours. Même s'il nous semble que nous stagnons. L'espérance est une force vive à réactualiser au fil du temps. L'espérance est une grâce offerte mais qu'il nous faut entretenir. Un regard d'espérance n'est-ce point celui de l'enfant ? Ou de l'esprit d'enfance tel que le vivait la petite Thérèse.
 
Le matin, je me lève, bois mon café, fume une cigarette et m'abîme dans les profondeurs de la prière.
Puis, j'essaie de vivre l'instant comme un souffle d'éternité.
Et je m'en vais rencontrer les jeunes, les moins jeunes, les plus rejetés de notre société de consommation. De cette société qui ne pense qu'à son cul et sa gueule et laisse les petits de côtés. Une société de profits qui profitent toujours aux mêmes. Les exploiteurs savent trop bien comment exploiter. Les rouages de leurs vilenies sont huilés depuis des siècles.
 
Alors, faut-il se révolter et envoyer balader tous ces prophètes de malheur ou faut-il intérioriser un regard d'espérance sur nos sociétés de fric ?
La révolte est nécessaire dans un premier temps à condition qu'elle ne devienne pas une routinière révolte stérile.
 
Elle peut pousser au militantisme si elle est vécue à plusieurs. C'est ainsi que les Fondateurs d'associations caritatives ou humanitaires ont souvent commencés leurs actions. Il est vrai que l'indifférence est la lèpre des temps modernes.
Alors, du militantisme à l'espérance, il n'est qu'un pas à franchir. L'espérance est plus puissante qu'un simple espoir de vivre un jour dans un monde meilleur.
Elle est l'action fleurissante au cœur de la contemplation quotidienne du chrétien.
Puisse-t-elle être la vôtre comme elle est la mienne face à la Vie et parfois ses interminables difficultés. Minable pourrait être le mot. Et ceux qui ne comprennent pas vos souffrances font partie de ces médiocres pour lesquels l'existence spirituelle n'est qu'un jeu d'enfant. Ils n'ont pas l'esprit d'enfance de la petite Thérèse. Ils ont l'esprit infantile pensant toujours détenir la Vérité. Celle qu'ils se sont forgées telle une carapace qui les empêche d'aimer en toute sincérité. Leurs idées de bigoteries avant les hommes, c'est bien connu. Ils ne connaissent de l'espérance que les moisissures de leur solitude se pensant en plus exclus au Nom du Christ. Ce qui est faux. Ce qui semble vrai dans leur esprit paranoïaque ou paranoïde.
 
L'espérance chrétienne passe tous les murs idéologiques. Elle veut creuser au fond de l'homme sa part de vérité qui vient de Dieu. Et peu importe si, dans le regard de cet homme perle des gouttes de haine.
L'espérance espère contre toutes espérances.
 
Elle sent battre dans le cœur d'autrui les rythmes insoupçonnés de sa profonde humanité. Celle que nous possédons toutes et tous et ce, quelque soit la teneur de nos actes.
 
Bruno LEROY.

13:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chritianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

12/11/2009

L'amour coule de source.

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L'amour est magnanime, il est bienveillant... il ne soupçonne pas le mal... Il supporte tout, il est toute confiance, toute espérance, toute patience. I Corinthiens 13;4-7

L'amour véritable n'a rien de prémédité, il coule de source, il se manifeste de cent manières merveilleuses. Il n'a rien d'un calcul mathématique. Nous ne pouvons pas dire: "Maintenant je vais tout supporter, ne jamais soupçonner le mal." Ce qui caractérise l'amour, c'est sa spontanéité. Nous n'avons pas besoin d'ériger devant nous tous les commandements de Jésus. Mais quand son Esprit est libre de se déployer en nous, nous observons tous ses commandements sans même nous en rendre compte. Il arrive qu'après coup nous sommes surpris nous-mêmes d'avoir eu, en telle occasion, un sentiment si désintéressé, si peu égoïste. Le véritable amour, comme tout ce qui appartient à la vie de Dieu en nous, on ne s'en rend pas compte sur le moment, mais seulement après coup.

La source de l'amour est en Dieu, et non pas en nous. Notre coeur naturel est incapable de produire l'amour, il faut qu'il nous vienne d'en haut.

Quand nous faisons des efforts pour prouver à Dieu que nous l'aimons, c'est le signe certain que nous ne l'aimons pas. La preuve de notre amour, c'est son absolue spontanéité. En regardant en arrière, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi nous avons fait telle ou telle chose, c'est l'amour qui nous a entraînés. "L'amour est versé abondamment dans nos coeurs par l'Esprit que Dieu nous a donné." (Romains 5;5)

Bruno LEROY.

19:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/11/2009

L'AMOUR DE DIEU AU QUOTIDIEN.

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Avec Christ dans l’aventure du travail ; avec Christ dans l’aventure de la douleur ; avec Christ dans l’aventure de la mort. Sans s’étonner, le chrétien rencontre Dieu dans la rue et dans le travail de chaque jour.

Sous la lentille du microscope, devant la table d’opération, quand il scrute les profondeurs ultimes de la matière, en une recherche fébrile et épuisante ; quand il approfondit les mystères de la vie et que, devant la mort, il pressent faiblement la lueur de l’au-delà ; quand il évolue dans les détours absorbants de la technique, le chrétien palpe la présence de son Christ. Et dans les cris de l’art, il entend Dieu ; dans les appels les plus subtils de son âme d’artiste, il entend le Christ et il pénètre l’angoisse des poètes et de leur monde, si souvent tourmenté, parce que, derrière leur inquiétude, dans leur esprit éternellement ouvert à plus de clarté, il perçoit le désir d’un plus haut idéal, d’une lumière qui est la Lumière ; et, à ses côtés, la présence du Christ.

Dans toutes les activités humaines, dans la vie banale et courante de tous les jours, dans le boire et le manger, dans les rires et les pleurs, le chrétien éprouve sans cesse la présence de Christ.

Nous vivons dans un siècle qui court : les gens n’ont plus le temps de rien. Cela nous arrive à toi et à moi. L’homme n’a pas d’autre choix que cette alternative : ou se laisser vaincre par le travail ou le sanctifier ; pas de milieu. Il en va de même pour la douleur : elle détruit les uns ; elle sanctifie les autres. Et c’est la même douleur, le même travail.

L’Amour de Dieu, que nous devons mettre dans notre travail, réclame que cette activité soit humainement parfaite ; sinon, c’est une fumisterie ; c’est une insulte que nous adressons au ciel. Et n’est-il pas vrai qu’il y a, dans notre camp, beaucoup, énormément de gens qui s’occupent davantage de l’amour de Dieu dans le travail que du travail fait avec amour pour Dieu ? Apprends d’abord à faire tes travaux à la perfection, puis tu comprendras ce que c’est que les faire dans la présence de Christ !

Il nous faut des architectes qui construisent des maisons dignes de Dieu et qui se refusent à donner aux temples un air de garage et de piscines.

Il nous faut des éditeurs chrétiens pour des revues pieuses qui ne discréditent pas la noblesse du message chrétien.

Il nous faut des peintres qui soient amis de la vérité, qui se refusent à imiter dans le plâtre les veines du marbre. Ne pas mentir dans ton travail, et jamais dans les choses de Dieu. Car Dieu est ami de la pauvreté, mais non du mensonge.

Il nous faut des sculpteurs qui se refusent à modeler des statues de série pour la consolation des bigots et des dévots.

Il nous faut des musiciens qui se refusent à composer des chants religieux dont un homme puisse rougir à les chanter.

Pour que les œuvres soient pleines de Dieu, il ne suffit pas qu’elles soient bonnes, il faut qu’elles soient bien faites, avec intelligence, avec diligence, avec promptitude.

Il veut que tout ce que nous Lui offrons d’humain soit sans défaut. Que notre travail et notre repos, les anges puissent les contempler, et qu’ils soient acceptables à Ses yeux.

Veux-tu vivre une Vie contemplative dans le monde ?

Offre au Seigneur tous les instants de ta Vie. Fais ce que tu dois faire et sois ce que tu fais. Et ta conduite , unique aux yeux de Dieu comme aux yeux des hommes, aura la force, aura le feu des cris poussés par les prophètes.

Chaque jour, dans mes fonctions d’éducateur de rue, je vois Christ me parler lorsque tu évoques tes blessures. Je vois Christ rire quand ton rire éclate comme le diamant sur ton visage meurtri.

Je vois Christ pleurer quand tes parents ont fermés la porte de leurs cœurs. Je vois Christ bafoué, battu, massacré mais aussi, heureux de vivre quelques moments de paix.

Je vois Christ trop souvent crucifié par la haine des hommes.Ou leur indifférence.

Je vois Christ ivre ou drogué pour échapper aux réalités que tu estimes trop dures.

Alors, je me dis intérieurement que Dieu est partout au milieu des hommes et surtout, dans la rue là où le malheur, la pauvreté, la violence s’abattent comme des fatalités qu’elles ne sont pas. Oui, je me dis, Dieu est dans la rue et c’est bien ainsi. Le soir en rentrant chez moi, je prie en me souvenant des visages qui habitent encore ma conscience et je confie tout à Dieu. Il sait bien ce que tu vis et mieux que moi, puisqu’Il te suit jours et nuits dans les rues que tu arpentes avec ton désespoir. Il est près de moi lorsque je suis avec ou sans toi. Il vit dans la rue de mon cœur nomade et mendiant que je suis devenu, grâce à toi, grâce à Lui.

Bruno LEROY.

14:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/11/2009

RETROUVER LE VRAI SENS DE LA VIE !

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Parfois, j'ai cette étrange impression de n'être qu'un étranger paumé sur cette planète. Les passions de mes contemporains ne me passionnent jamais. La télévision ne fait que nous regarder en nous manipulant. Certaines conversations sont si stériles que je réponds, bien souvent, par le silence.
Non, rassurez-vous, je ne suis pas victime d'une dépression qui me ferait déprécier votre façon de vous mouvoir face aux interpellations de l'existence.
Je suis simplement Amoureux fou de la Vie et la trouve sans éclats dans vos âmes.
La Vie semble avoir perdu son Souffle originel depuis que vos addictions aux technologies comblent votre vide intérieur.
Je suis en fait un marginal qui regarde la page et ne veut plus écrire de superficialités sur vos cahiers.
Oui, je suis persuadé être définitivement hermétique à votre environnement.
Et pourtant, la blessure qui me consume les entrailles est de vous aimer passionnément.
En effet, position contradictoire d'un esprit critique ; je vous aime mais ne vous comprends plus...
Je n'entre plus dans vos perditions spirituelles involontaires, bien souvent.
Le monde vous a unifié dans le plus mauvais sens étymologique du terme.
Je vous en prie retrouvez l'essence du Sens de votre existence.
Ne vous laissez pas glisser sur les flots mielleux de la facilité.
Serais-je parvenu à un niveau de conscience qui ne se connecte plus avec la vôtre ?
Je n'en sais strictement rien et pour tout vous dire, je m'en fiche.
Nous n'avançons pas à la même vitesse et votre intériorité semble s'être vidée de toute substance.
Votre soleil s'est éteint sur la plaine endormie de vos désillusions illusoires.
Je ne vous critique pas, loin de moi cette idée. Je constate des faits et les faits sont irréfutables.
Dans ce désordre établi par vos soins, je comprends mieux vos personnalités.
Dépressions, maladies nerveuses, psychiques, manque de confiance en Soi...
Sont les symptômes évidents d'une existence désertique sur le plan spirituel.
Rien ne paraît vous emplir et nourrir vos déserts existentiels. Alors, ne soyez point surpris que le parfum de la mort embaume vos misères.
Quand deviendrez-vous des hommes et des femmes debout et libres. Quand ?
Vous vous lamentez sur notre société aux reflets insipides et vous êtes vous-mêmes sans saveur.
Combien de personnes perdues dans leurs peurs d'un avenir qui ne montrera pas même son ombre.
L'image que vous avez de vous est celle que vous renvoient tous les conformistes qui veulent vous faire taire.
Hélas, lorsque nous sommes chrétiens, cela devient affligeant.
En ce mois de Juin, je vous souhaite de vivre votre Foi en dehors des sentiers battus pour imaginer de nouveaux paradigmes dont les autres pourraient profiter.
Pour que le monde ait le visage souriant d'une humanité épanouie.
Soyez des fleurs fleurissantes dans le cœur de Dieu, tel un jardin aux multiples variétés de plantes les plus précieuses, les unes que les autres.
Ne contemplez dans les yeux des autres que l'Espérance que vous pourrez inoculer par des perfusions d'Amour.
Oui, je ne crois qu'en cette forme d'Amour détachée et pourtant, très présente.
Retrouvons ensemble la route qui conduit vers la vraie Vie. Non celle imposée par une société d'images qui vous fait souffrir de ne pas ressembler aux canons d'une certaine beauté tant éphémère.
Ne soyons pas dupes de ce monde de production, de fric et de paraître.
Les malaises que vous ressentez proviennent de cette incapacité à rejoindre les critères inatteignables qui vous rendraient conformes.
Soyez chrétiens dans le sang de vos convictions et certitudes.
Certes, vous serez toujours décalés mais vous serez vrais !
La prière, la méditation, les sacrements, le silence, la poésie...
Tout cela vous rendra à vous-mêmes. Je parle par expérience.
En ce premier jour de Juin, je vous souhaite du fond du cœur d'acquérir une invincible Foi qui ne vous fera plus passer dans le camp des cons.
Mais des êtres spirituels ayant des actes à accomplir et des choses à dire envers et contre Tout au Nom d'un plus grand que vous.
Puissiez-vous me comprendre dans cet appel à vous libérer de vos carcans et de vos chaînes mentales.
Mes mots ne sont dictés que par l'Amour, rien d'autre. Car, malgré vos nombreux travers, je vous aime puissamment, indéfectiblement.
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Bruno LEROY.

08:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/11/2009

FACE AUX ÉPREUVES DE LA VIE.

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On pense souvent que la vie chrétienne nous apporte la délivrance de toute épreuve. Ce qu’elle apporte, c’est la délivrance dans l’épreuve, ce qui est tout différent. « Heureux celui que le Très-Haut admet en sa présence... pour qu’il habite dans ses parvis... là, aucun malheur ne l’atteindra » - aucun fléau ne peut vous atteindre dans l’intimité de Dieu.

L’enfant de Dieu n’échappe pas aux épreuves, mais Jésus vous dit de ne pas en être surpris : « Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde - ne vous laissez effrayer par rien. » Certains qui, avant leur conversion, n’auraient pas songé à parler de leurs épreuves, deviennent souvent, une fois nés de nouveau, des « faiseurs d’embarras », car ils se font une fausse idée de la vie d’un racheté.

Dieu ne nous donne pas une vie triomphante, il nous donne la vie à mesure que nous triomphons. L’effort même nous communique une force. S’il n’y a pas d’effort, la force ne nous est pas donnée. Est-ce que vous demandez à Dieu de vous donner la vie, la liberté et la joie ? Il ne vous les donnera pas, tant que vous n’accepterez pas l’épreuve. Dès que vous ferez face à l’épreuve, vous recevrez la force. Surmontez votre crainte, allez de l’avant, et Dieu vous nourrira des fruits de l’arbre de vie. Quand on dépense ses forces physiques, on s’épuise. Mais, Quand on dépense ses forces spirituelles, on devient encore plus fort. Dieu ne nous donne jamais des forces pour demain, ou pour tout à l’heure, mais il nous les donne pour l’effort du moment présent. Nous sommes tentés d’affronter les difficultés en nous appuyant sur notre bon sens commun. Mais l’enfant de Dieu peut se rire des difficultés qui l’écrasent, car il sait que Dieu peut accomplir l’incroyable.

Bruno LEROY.

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