21/03/2010
RETROUVONS LE SENS DE LA FRATERNITÉ !
Le Libéralisme semble avoir triomphé de toutes les tempêtes. Rien n’est plus faux. Son cortège macabre peut être contrebalancé par un contre-pouvoir. Des alternatives existent et devraient se mettre en place afin de refuser ce fatalisme de la pensée unique. C’est l’espoir pour les plus petits qui se voient broyés dans cette machine économique sans philosophie propre. Il nous faut remettre les valeurs Humaines avant l’économie. Les libéraux semblent sans âme face à la mondialisation. Seuls, les esprits contestataires et lucides redonneront une philosophie de Vie aux paradigmes politiques. Sinon, la mort de nos sociétés est déjà programmée...
Le néo-libéralisme nous offre son cortège de drames Humains avec son non-respect des travailleurs intérimaires, des précaires, chômeurs, rmistes, tous exclus de la société de consommation. Les exclus de la machine à profits aussi, les retraités ayant à peine de quoi survivre en attendant au bout du chemin la misère, la mort, froide, ou caniculaire, mais finalement planifiée. Tout cela présenté dans les journaux, sauf certains, comme une fatalité. Nos vies ne valent plus que ce que les statistiques en font. La destruction de la planète fomentée par quelques poignées de dirigeants de multinationales anonymes. Les êtres humains que nous sommes ont-ils perdus tout espoir, tout désir de vivre une vie épanouissante, libre ? Une vie basée sur le partage, la solidarité, la fraternité. Une vie débarrassée des entraves du travail inutile, du fric, de la valeur marchande, du pouvoir. Une vie sans dominants ni dominés. Une vie où nous prendrons le temps de vivre, de profiter nous aussi. Nous qui produisons par notre labeur toute la richesse, nous n’avons droit qu’à des miettes. Consommation de survie pour beaucoup d’entre nous, alors qu’il y a de quoi donner à tous couverts, soins et logis. Consommation de choses, de besoins inutiles que l’on se crée, que l’on nous crée, et que l’on paye de toute notre vie par le travail et l’allégeance au système. Créons une société de liberté non basée sur le profit. Nous savons tout faire. Nous savons produire ce qui est nécessaire à l’homme. La nourriture, l’abri, les soins. Nous pouvons nous organiser autrement. Vivre en fabriquant du plaisir, de la joie de la fraternité plutôt que continuer dans la spirale mortifère de l’exploitation, de la guerre, de l’anéantissement quotidien de la planète sur laquelle nous ne sommes qu’un infiniment petit souffle de vie. L’heure est venue de partager autre chose que la galère, la misère pendant qu’ils jouissent de tout sur notre dos. Le néo-libéralisme nous offre la souffrance emballée dans un joli papier cadeau et nous rend irresponsable de notre devenir. Nous sommes capables de construire une société alternative dont l’homme ne serait plus un loup pour autrui. Les politiques sécuritaires sont des mesures fascistes et de contrôle des humains sans notre autorisation. Nous ne pouvons continuer à vivre dans un monde qui laisse crever ses ados, ses enfants mais, parle de profits constamment. Je dis non au capitalisme sauvage qui détruit toute idée de Vie.
Bruno LEROY.
11:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/03/2010
LA RELATION SEXUELLE.
Il y a en chacun de nous un besoin sexuel. Certes, il n’est pas du même ordre que le besoin de manger ou de boire. En effet, on peut se passer, être privé de l’exercice de la sexualité, ou la différer, sans cependant mourir ; ce qui n’est pas le cas de la nourriture ou de la boisson. Ce besoin sexuel est présent dès le plus jeune âge. L’enfant éprouve de manière diffuse son corps comme une source de plaisir. Il aime être bercé, pris dans les bras, choyé. Il aime être embrassé et embrasser. Ce contact corporel, il est cherché non pas comme pure sensation épidermique, mais comme expression d’une relation intersubjective. Au moment de la puberté, le garçon et la jeune fille découvrent en leur corps de nouvelles potentialités de plaisir ainsi que le désir plus vivace de le partager, de le donner à l’autre, de le recevoir de l’autre, comme expression d’un amour mutuel. A nouveau, faire de la relation sexuelle un don réciproque, n’est pas acquis d’avance ; il faut du temps ; un temps où l’attirance des coeurs, la connaissance mutuelle au-delà des images rêvées, la maturation psychologique et le désir sexuel progressent de pair.
Ce n’est pas mettre de son côté toutes les chances de réussite en amour que de vouloir tout, tout de suite, de se livrer à la passion érotique, en court-circuitant le temps des maturations. Dans ce cas "on fait l’amour" sans amour, sans lien amoureux correspondant. Des illusions sont possibles à ce propos. Par exemple, le jeune homme qui veut "faire l’amour" moins par amour de l’autre que pour éprouver sa virilité et épater les copains. Ou encore la jeune fille qui donne son corps pour retenir un amour fragile à peine naissant, pour retenir un partenaire indécis ou volage, en croyant que la relation sexuelle suffit à créer un lien durable. Les désillusions peuvent être rudes et laisser au coeur des blessures qui demeurent ouvertes. Banaliser l’acte sexuel, le détacher d’un lien amoureux forgé à l’épreuve du temps, c’est prendre le risque de s’interdire l’accès un jour à un amour authentique.
La relation sexuelle, si l’on veut qu’elle soit gratifiante, vient en son temps : au moment où les partenaires se mettent à aimer le lien qui les unit, à vouloir le préserver dans la durée et à espérer qu’il n’aura pas de fin. C’est alors que l’acte sexuel devient l’expression d’un don de soi réciproque, en pure perte, sans calcul. Car à l’étreinte des corps se conjoint l’abandon confiant et réciproque à l’autre. Le plaisir érotique s’en trouve accru car la rencontre des corps est en même temps échange affectif où chacun se reçoit de l’autre et se donne à lui.
Dans la relation sexuelle, il y a certes un désir de fusion, mais, au moment de la rencontre, au moment le plus intense de la proximité, l’autre reste autre, car la femme ne saura jamais ce que l’homme éprouve dans son corps et vice versa. C’est pourquoi la rencontre sexuelle, pourvu qu’elle s’inscrive dans un lien amoureux, n’est jamais prise de possession de l’autre, mais rencontre de sa mystérieuse altérité. Elle est ainsi offrande et non pas prise. La fidélité, elle se forge quand, pour l’amour de soi et pour l’amour de l’autre, on se prend à aimer le lien amoureux lui-même ; on le maintient, on le préserve, on l’entretient, on le cultive avec art et sagesse afin que, petit germe fragile au départ, il devienne arbre épanoui.
Bruno LEROY.
17:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/03/2010
LA LIBERTÉ INTÉRIEURE UN CHEMIN VERS LE BONHEUR.
C'est la Liberté intérieure qui est le but de l'éducation, parce qu'elle correspond à la santé psychique, au bien-être moral, à un accord de soi avec soi-même. Elle seule répond vraiment à l'aspiration profonde et naturelle de l'homme, toujours en quête de son unité. Nous ne la concevons d'ailleurs pas comme quelque chose de fermé, qui n'aurait aucun rapport avec le monde extérieur, car un tel isolement ferait de l'individu un être incomplet qui, à vrai dire, n'aurait aucune raison d'être, non plus que sa belle liberté dont il n'aurait désormais que faire. Pour que celle-ci ait quelque valeur, il faut au contraire qu'elle soit une réponse au monde extérieur et non une jouissance purement personnelle que les contacts du dehors seraient destinés à ternir. Elle doit nous mettre à l'unisson de la Vie et non nous en retrancher. Comment pourrions-nous être vraiment d'accord avec nous-mêmes en commençant par nous amputer de toutes nos tendances sociales et de notre besoin d'agir ? Loin d'être marquée par l'épanouissement de nos facultés, cette pseudo-liberté correspondrait à une atrophie de notre personnalité. En fait, la liberté, en tant que but de l'évolution humaine, réclame de l'individu deux conditions préliminaires : un accroissement du sens de la Réalité et un accroissement des forces qui permettent d'affronter cette dernière.
La première de ces conditions implique tout d'abord que l'individu ait l'intelligence de ses actes, c'est-à-dire qu'il soit capable de prévoir et de mesurer leurs conséquences. Or, la possibilité de se diriger soi-même comme il faut est un des attributs essentiels de la liberté ; on dit d'un homme qui évolue avec aisance au milieu des obstacles qu'il a une grande liberté de mouvements et cela, non parce qu'il ignore les obstacles, mais parce qu'il sait en tenir compte.
La réalité qu'il faut connaître n'est pas seulement matérielle : elle est aussi psychologique ; il faut se connaître, soi, et connaître les autres, car rien ne peut rendre plus dépendant que l'ignorance des vrais mobiles qui animent les individus. C'est en découvrant le déterminisme physique et en utilisant ses données que l'homme est parvenu à se délivrer de nombreuses servitudes que la Nature lui imposait. De même, la connaissance des déterminismes psychologiques est la seule chance que nous possédions de nous délivrer de leur implacabilité. Il faut avoir conscience de l'interdépendance des êtres, des choses et des actions pour ne pas en être le jouet. Plus notre route sera éclairée, plus il nous sera loisible de choisir notre direction.
La seconde condition de la liberté réside dans l'accroissement de nos forces. Savoir choisir ce qui va dans le sens de sa nature, de son rôle et de sa destinée constitue donc une qualité qui fait partie des conditions de la liberté humaine. Cette faculté de discrimination permet à l'individu de trouver tout de suite un chemin qu'il ne regrettera pas d'avoir pris et qu'il pourra par conséquent suivre d'un bout à l'autre sans se sentir contraint. Les regrets sont en effet des boulets que nous traînons à nos pieds comme un signe de servitude, c'est-à-dire des contradictions qui nous enchaînent.
Pour être libre, il faut que l'homme soit fort, et pour être fort, il faut qu'il soit cohérent sans que cela lui coûte. A ce moment, ses instincts et ses impulsions ne sauraient plus lui faire peur ni par conséquent attenter à sa liberté. Il ne se croira donc pas obligé de les nier ou de les ignorer : il n'aura pas besoin de réclamer des garde-fous, de s'inventer des barrières artificielles. Plus on est fort, moins on a besoin de fortifications. La liberté véritable n'est pas immobilité, mais aisance. Celui qui est vraiment libre dispose de la plénitude de ses facultés parce qu'il peut penser et agir sans éprouver toujours le sentiment qu'il désobéit à une puissance invisible, prête à le rappeler à l'ordre. Il pense, il sent, il juge et il agit librement ; c'est-à-dire en pleine connaissance de cause, sans être retenu ou paralysé par des motifs confus ou inavoués. Son comportement est conforme à son jugement qui est conforme à sa pensée, elle même conforme à ses sentiments.
L'individu libre a droit à se libérer des contraintes étrangères qu'il estime inacceptables ; mais si, par hasard, il se trouve d'un coup débarrassé de ces contraintes sans avoir atteint l'autonomie et la maturité nécessaires, il apparaît comme un petit enfant à qui l'on a donné un jouet magnifique et compliqué, dont il est incapable de se servir. Il possède alors en effet une Liberté sans but et sans raison d'être, qui ne l'empêche pas de souffrir sourdement de sentiments de dépendance, d'autant plus difficiles à supporter qu'il ne peut même pas discerner leur cause exacte ni par conséquent donner un objet à sa révolte.
Il est évident que l'éducateur, en tant que tel, ne peut prétendre modifier directement les conditions que rencontrera l'adolescent dans sa vie d'adulte. Le seul but qu'il puisse s'assigner, c'est la formation du jeune lui-même et par conséquent, sa liberté, dans la mesure où, celle-ci devient synonyme de maturité et correspond au développement équilibré de toutes ses potentialités. Je me suis efforcé, alors que le mot " liberté " demeure confusionnel, de ramener le débat, d'une part à une technique éducative, d'autre part à un problème plus vaste qui touche au sens même de l'éducation et, peut-être un peu, de la Vie. Disons même que c'est à partir du moment où nous avons conquis cette liberté qu'il nous devient possible de faire vraiment quelque chose de notre existence. L'adolescent doit devenir cet adulte qui assume sa propre destinée, celui à qui revient la responsabilité de ses actes et qui doit subir leurs conséquences dont personne ne cherche plus à le préserver. Une telle adaptation de soi à soi-même, si elle répond à la définition de la liberté humaine, répond aussi à la définition sans doute plus valable du Bonheur.
Bruno LEROY.
17:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
11/03/2010
ARRÊTEZ-VOUS.
12:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
05/03/2010
La Joie parfaite.
20:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
22/02/2010
L'ESTIME DE SOI.
Le problème de l’estime de soi semble n’épargner personne et bon nombre de personnes ne s’en sortent pas. Regardons de plus près ce qu’est cette fameuse estime de soi et comment nous tentons d’y remédier.
Nous ressentons tous le besoin de voir notre valeur personnelle reconnue. Ce sentiment de valeur comporte deux éléments : le sentiment de sécurité et celui d’importance, ou d’utilité. Pour se sentir en sécurité, il faut se sentir aimé et accepté comme on est, quoi que l’on fasse ou dise. Pour se sentir important et utile, il faut savoir qu’elle est notre place dans ce monde, savoir ce pour quoi on est fait et se sentir compétent pour ça.
Malheureusement, nous nourrissons une série d’idées fausses sur les possibles réponses à ces besoins. Ces idées fausses sont généralement mises en place dans notre façon de penser pendant l’enfance. Un enfant qui ne bénéficie pas d’un amour inconditionnel sentira le besoin écrasant de le trouver plus tard. Et s’il doute de ses capacités, il faudra qu’il se le prouve d’une façon ou d’une autre plus tard. Ces deux besoins fondamentaux sont à la base de la majeure partie de nos comportements (notre façon d’être dans nos relations, notre attitude face à l’échec ou à la réussite...). C’est le fait qu’ils ne sont pas comblés qui nous fera réagir en période de stress.
Le sentiment de valeur « intrinsèque » d’un enfant peut être affecté pas plusieurs choses, entre autres par la maltraitance, verbale et physique. Être ridiculisé, rabaissé, rend l’enfant vulnérable et peu sûr de lui-même à l’âge adulte. Les mots, la façon de parler, peuvent le blesser et l’affecter au-delà de ce que l’on croit. Un enfant qui entend sans cesse des propos négatifs et un ton coléreux va « enregistrer » cette façon de communiquer et a de fortes chances de reproduire la même chose plus tard, quand bien même il se dirait de ne pas le faire. Certains parents mettent une pression énorme à leurs enfants pour qu’ils réussissent. Ces enfants deviennent souvent perfectionnistes ; ils gardent pour longtemps en mémoire le ton désapprobateur de leurs parents. D’autres parents au contraire donnent l’impression de beaucoup plus « aimer » leur enfant en étant moins sur son dos, en lui laissant faire beaucoup de choses. Mais paradoxalement le résultat est aussi une estime de soi peu construite, car nous avons besoin d’un cadre pour pousser harmonieusement.
As-tu l’impression de toujours chercher l’approbation des autres et de te dire qu’il faut que tu sois toujours prêt(e) à faire plaisir aux autres pour te faire accepter ? Est-ce qu’il t’arrive de changer de comportement ou d’opinion, en t’adaptant à la personne que tu as en face de toi ? Te semble-t-il qu’en étant en vue aux yeux des autres, ta valeur est reconnue ? As-tu déjà pensé qu’en faisant des choses comme ça, tu cherchais en fait ton estime de toi ? Nous sommes chacun trop préoccupés par notre besoin de reconnaissance pour pouvoir vraiment répondre sans arrière-pensées aux besoins des autres. Et ce qui pour moi peut m’aider à me sentir bien ne marche pas forcément pour mon voisin. La recherche de l’approbation des autres, de la reconnaissance de ce que l’on fait, est éphémère. Il faut toujours en faire plus, sans être satisfait de nous-mêmes.
Se sentir utile et compétent vient quand nous découvrons quelle est notre place dans ce monde, ce pour quoi nous sommes fait. Qu’est-ce que ça veut dire ? Comment y parvenir ?
C’est dans notre enfance que le sentiment d’être aimé inconditionnellement devait être construit en nous. Arrivé à l’âge adulte, c’est plus difficile de trouver autour de nous des personnes qui nous communiquent ce regard indulgent, même s’il reconnaît nos fautes. Certains trouvent une certaine « force » en s’aimant soi-même et cela les satisfait. C’est vrai que dans une certaine mesure il faut s’aimer soi-même, mais nous puisons les ressources nécessaires à cela dans un réservoir de notre personne où nous avons intériorisé l’amour des autres. Tout commence par notre mode de pensée. Notre façon de penser détermine largement notre conduite.
A vous de trouver votre chemin et surtout,le sens que vous donnez à votre Vie. On ne peut avoir d’estime de soi si l’on est vide ou mort de l’intérieur.Il faut alors tenter une guérison avec l’aide d’un psychothérapeute afin de mieux déterminer ce qui nous blesse de façon déraisonnée et aussi, retrouver une juste relation avec autrui dont on attend trop, parfois jusqu’à la pathologie. Les autres ne sont guère parfaits et ne peuvent en aucun cas combler nos manques...même en Amour !
Bruno LEROY.
18:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/02/2010
CAR...AIME A TOUT CASSER !
1. Jeûner de Télévision. Le mercredi des Cendres est le signal d’un changement fondamental dans nos vies. Aujourd’hui, abstiens-toi de regarder la télévision, comme un signe que le changement commence.
2. Porte la croix de quelqu’un. Tout comme Simon de Cyrène a aidé Jésus à porter sa croix, propose à un voisin, à un membre de ta famille ou à une personne se débattant avec un problème en particulier, de l’aider.
3. Renonce à un plaisir. Juste pour aujourd’hui, renonce à quelque chose que tu aimes particulièrement manger. Cette faim physique t’introduira plus profondément dans la faim de Dieu.
4. Demande à ton âme de t’aider. Au fur et à mesure que les 40 jours passent, demande à ton coeur et à ton âme de te guider vers Dieu. Ecoute ton coeur qui te « souffle » sur le chemin.
5. Prie avec ta famille. A l’Eglise, sois attentif aux paroles des chants, lectures et prières. Après la messe, parlez ensemble du sermon. Ne proposerais-tu pas une prière en famille ?
6. Observe la nature. Dieu nous a donné un monde merveilleux à habiter. Même en ville il y a des arbres, le ciel, et des nuages. Remercie Dieu pour la générosité de la nature.
7. Prie ton saint Patron. La vie peut paraître si solitaire quand on a des soucis. Mais ton saint patron veut et peut t’aider. Parle à tes enfants de leur saint patron.
8. Jeûne de peur. Si la peur apparaît dans la journée, remplace-la par une prière de foi et de confiance en Dieu. Remarque combien plus facile est la vie lorsque la foi, plutôt que la peur, remplit ton coeur.
9. Pardonne. Dans la prière du Seigneur, nous demandons à Dieu de nous pardonner comme nous-même pardonnons. Aujourd’hui, recherche des opportunités de pardonner aux autres gratuitement et avec amour.
10. Ecoute, écoute, écoute. Une des meilleures façons de montrer à nos enfants, nos amis que nous les aimons, est d’écouter leurs soucis. Aujourd’hui, sois attentif à écouter attentivement ce que ton enfant, ton ami a à te dire.
11. Passe du temps avec Marie. Marie, notre mère, ne cherche qu’à nous aider sur notre chemin de foi. Ouvre-lui ton coeur aujourd’hui et écoute quel est son message pour toi.
12. Mets de l’ordre. Le désordre dans notre maison ou notre lieu de travail peut refléter un désordre dans notre âme. Range un tiroir encombré ou une armoire en désordre et demande au Seigneur quelle est sa façon d’organiser ta vie, Il est le Créateur, Il s’y connaît…
13. Jeûne de radio. Nous laissons parfois nos vies se remplir de tellement de bruit que nous n’entendons plus ce que nous murmure notre coeur. Aujourd’hui goûte au silence et voit quel message de Dieu tu as pu manquer.
14. Sois un samaritain en secret. Fais une bonne action envers un membre de ta famille sans que personne ne le remarque. Dieu le verra et s’en réjouira.
15. Souviens toi d’un saint ancêtre. Nous avons reçu le don de la foi grâce à la fidélité de ceux qui nous ont précédés. Pense à un proche parent ou ami de famille, vivant ou décédé, qui a été une inspiration pour ta propre foi.
16. Offre quelque chose. Renonce à un festin, des cigarettes, des bonbons, ou à la location d’une vidéo pour la journée et donne cet argent économisé aux pauvres.
17. Jeûne de violence. Mets de côté aujourd’hui, toute action ou mots agressifs et reçois tous ceux que tu rencontreras avec bienveillance et patience.
18. Prends du temps pour jouer. Un des signes de la foi en Dieu est la joie. Prends le temps de jouer avec tes enfants – chanter, jeux de société, raconter des histoires…
19. Bénis tes enfants. Prends un temps avec chaque enfant. Regarde son visage avec amour, dis lui une raison pour laquelle tu l’aimes, puis bénis-le (ou la) sur le front.
20. Demande la bénédiction de tes enfants. Commence ou finis la journée en demandant à tes enfants de te bénir.
21. Lis la Bible ou un autre livre saint. Dieu utilise plusieurs moyens pour nous dire son amour pour nous. La Bible est un moyen privilégié pour apprendre à mieux Le connaître. Lis un passage des Evangiles, par exemple, endors-toi sur le verset d’un psaume qui te parle.
22. Cherche à voir ce qui est bien. Prends le temps de voir ce qui est bon dans ta vie : famille, amis, collègues, voisins. Dis à quelqu’un aujourd’hui comment il te montre la bonté de Dieu.
23. Partage ta foi. Trouve une opportunité pour partager à tes enfants ou d’autres, ta foi et toutes les merveilles que Dieu a faites pour toi.
24. Jeûne de sucreries. Evite de manger des sucreries aujourd’hui, et fais attention au goût de tout ce que tu manges d’autre. Demande à Dieu de remplir la faim en toi.
25. Examine ta conscience. Prends quelques minutes aujourd’hui pour voir l’état de ton âme. Demande à Dieu la force et la volonté d’abandonner des habitudes qui t’empêchent d’aimer Dieu et ta famille.
26. Prie pour la Paix. Notre monde est rempli de souffrances et de troubles. Prie pour que Dieu envoie sa Paix dans toutes ces situations dont nous entendons parler.
27. Essuie le visage de Jésus. Jésus a dit : « Ce que tu fais au plus petit, c’est à moi que tu le fais. » Aujourd’hui, prends conscience que lorsque tu t’occupes de jeunes enfants, c’est de Jésus que tu prends soin.
28. Jeûne de commérage. Il est facile de répandre des informations à propos d’autrui. Aujourd’hui, évite d’écouter des commérages et de les colporter.
29. Accorde toi à une station. Choisi une des stations du chemin de Croix, penses-y et prie avec toute la journée. Imagine toi dans la scène, offrant à Jésus tout ce que tu peux pour l’aider.
30. Envoie un message. Ecris une lettre ou passe un coup de fil à une personne qui est seule et isolée. Invite tes enfants à aider en dessinant ou en écrivant des petits mots que tu peux envoyer.
31. Prends courage. Si tu passes par un moment difficile au travail ou en famille, rappelle-toi que Dieu est avec toi. Imagine Jésus à tes côtés durant cette épreuve.
32. Demande la force de la volonté. Il arrive que nous résistions alors que nous savons très bien ce qui doit être fait… Demande à Dieu aujourd’hui la volonté de faire ce qui doit être fait, et la grâce de bien le faire.
33. Prie pour un membre de ta famille. Ecris le prénom de chacun sur un petit bout de papier. Puis, que chaque personne en prenne un et prie pour celui ou celle dont le nom est écrit sur le papier. Ce soir, vous pourrez vous dire pour qui vous avez prié.
34. Jeûne de critiques. Aujourd’hui remplace toute tentation de critiquer un membre de ta famille par des mots de gentillesse ou tout simplement de silence. Trouve comment encourager tes enfants et affermis par là leur bonté intérieure.
35. Sois un instrument de paix. Souviens-toi de la prière de St François et demande à Dieu de t’aider à être un instrument de paix dans ta famille.
36. Partage ton histoire. Prends un temps aujourd’hui pour raconter à tes enfants une des fois où Dieu a été bon pour toi. De telles histoires fortifient ta propre foi et seront un élément moteur pour tes enfants.
37. Demande pardon. Va vers une personne que tu as pu blesser et demande-lui pardon. Nous pouvons tous blesser des personnes que nous chérissons tendrement, alors le pardon répare les déchirures dans l’édifice familial.
38. Jeûne d’autocritique. Il arrive bien souvent que le pire obstacle dans l’avancée spirituelle soit la dureté avec laquelle nous nous traitons nous-même. Prends le temps aujourd’hui de prendre conscience combien tu es l’enfant bien-aimé de Dieu. Parle-toi avec douceur.
39. Remercie Dieu. Etablis une liste rapide de 10 choses pour lesquelles tu es reconnaissant dans ta vie. Etre reconnaissant est le début de la véritable sainteté.
40. Ne t’arrête pas. Pense aux 40 derniers jours et choisis un point que tu souhaites poursuivre. Engage-toi à pratiquer cette discipline spirituelle dans les jours à venir.
Tu as passé ton carême à t’éveiller à la présence de Dieu. Conforte ce que tu as appris en participant aux offices des jours saints (Jeudi Saint, Vendredi Saint, Samedi Saint). En ces jours-là, nous entrevoyons de façon spéciale la vérité que Jésus est venue nous montrer : c’est en mourant que nous renaissons, que nous renaissons à la vie éternelle. Ton carême doit embaumer tes jours de ses subtils parfums d'amour. Même lorsque la période s'achévera, n'oublie pas que tu es sur cette terre pour réjouir le coeur des autres et surtout des plus meurtris. Toute ta vie sera louange à Dieu et à autrui. En tant que chrétien, il te faut aimer ton prochain sans retour. Dieu te murmurera souvent, quand tu n'auras plus la force d'avancer :Aime-moi, aime-toi, aime tes voisins, tes amis, tes ennemis. Car aime à tout casser durant ton existence terrestre.
Bruno LEROY.
19:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
16/02/2010
L'HUMOUR EST UNE FORME D'AMOUR.
On considère généralement l’humour comme un jeu de l’esprit qui consiste à exposer la réalité sous un aspect inattendu et singulier. Il y a, de ce fait, autant de formes d’humour que d’“états d’esprit”. Car même si l’on parle communément d’humour tendre, débridé ou cinglant, ne dit-on pas souvent « j’aime son humour », autrement dit, « j’aime sa propre vision des choses et sa propre façon de les exposer » ?
Il y a donc dans l’humour une forme d’élan créateur, une manœuvre habile de l’âme désireuse de se faire connaître pour interagir avec autrui. Un “instinct” spirituel manifestement lié à la présence de Dieu en nous. Car tous les mystiques en témoignent : si le Divin cherche à se faire connaître par son Esprit d’Amour, c’est pour nous permettre d’accéder avec Lui et par Lui à la Suprême Communion. En fait, si la présence de Dieu en nous est la pure expression de Son Amour, l’humour est le langage de l’esprit qui recherche, dans l’échange, sa propre divinité. Voilà pourquoi il est indispensable de promouvoir l’humour dans ce qu’il a de plus élevé.
Dans la réalité, c’est la reconnaissance et la compassion que nous recherchons à travers l’allégresse d’autrui. Ce faisant, nous courrons immanquablement le risque de ne pas être compris, suivis et en fin de compte aimés. De même, si nous redoutons de ne pas saisir l’humour d’autrui, ce n’est pas seulement par fierté mais par crainte de ne pas satisfaire une demande des plus légitimes.
Aussi, peut-on affirmer que l’humour est à la fois une forme d’appel et de don, tous deux empreints d’une certaine abnégation. D’autant que celui qui en use s’applique instinctivement, devant son public, à ne pas se délecter lui-même de son “génie”, un peu à l’image d’un chef cuisinier qui se fait connaître à travers ses préparations et s’efface pour laisser aux autres la liberté d’aimer ou de ne pas aimer… Un peu à l’image de Dieu qui, par respect de notre libre arbitre, s’est logé en nous de la façon la plus discrète qui soit. C’est sans doute, en partie, cette pudeur indicible que l’on ressent dans l’humour d’autrui qui nous attire et crée en nous une ouverture propice au rapprochement.
Il convient donc de savoir déceler dans toute forme d’humour une humble démarche, dissimulée certes, mais pour le moins authentique. Une démarche qui consiste à négocier une proximité avec l’autre que l’on érige, en outre, en témoin de nos besoins et parfois même de nos angoisses…
Mais l’humour est avant tout un signe d’ouverture à une autre dimension de la réalité, un signe d’éveil spirituel et de désir d’illimitation. Ce faisant, le plaisir qu’il induit est beaucoup plus lié à une détente spirituelle unificatrice qu’à un relâchement psychique. C’est ainsi qu’utilisé avec finesse et compassion, il permet parfois de désamorcer la négativité d’autrui favorisant ainsi son ouverture. Aussi, ce n’est pas seulement le rire qui est thérapeutique mais le fait même de faire de l’humour et d’y être sensible. Et c’est sans doute ce qui poussait Freud à dire que « l’humour a non seulement quelque chose de libérateur mais encore quelque chose de sublime et d’élevé ».
Cela dit, comme pour tout langage, un humour vide d’Amour n’est souvent qu’un support à l’ego ou, pire encore, aux jugements et à la négativité. Autrement dit, il y a des limites au-delà desquelles on ne peut répondre à l’appel lancé au risque d’enfermer l’autre dans son ego ou de participer à un manque d’Amour à l’égard d’autrui.
Car s’il y a dans l’humour une quête de vrai, un besoin de sortir de soi pour accéder à une autre facette du Divin, autrement dit, si l’humour peut servir l’union, il peut aussi la desservir : subtil dosage pour un enjeu Divin…
Bruno LEROY.
21:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/02/2010
Tout ce monde inconnu que tu nous révèles.
Merci, Seigneur, de nous avoir fait connaître ces êtres de paix et de lumière que sont les vieillards.
Merci de nous avoir fait découvrir leur sagesse accumulée au fil des expériences de la vie.
Merci de goûter la tendresse des hommes et des femmes que la souffrance a adoucis.
Merci de nous permettre de rassurer les personnes angoissées ou rongées par le scrupule.
Merci d’apporter un peu de joie à ces hommes et ces femmes que l’âge a un peu rejetés dans l’ombre.
Merci de soigner les corps accablés de rhumatisme ou affaiblis par la maladie.
Merci de nous procurer la chance de donner le meilleur de nous-mêmes et peut-être de recevoir encore plus.
Merci, Seigneur, pour tout ce monde inconnu que tu nous révèles et qui nous transmet ton Amour.
Amen !
Bruno LEROY.
20:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
13/02/2010
L'AMOUR DOIT NOUS PORTER.
18:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |