28/10/2009
VIVRE LA CHASTETÉ PAR...AMOUR !
Pour moi, la chasteté est le don de tout mon cœur, de tout mon Amour, de tout mon être à Dieu, au service de mes Frères.
Vivre dans la chasteté, c’est vivre pour Dieu et pour les autres, avec le désir de continuer la mission de Jésus-Christ ; manifester à tous les hommes, sauf exception, les signes de l’Amour Gratuit de Dieu pour chacun.
Aujourd’hui, dans un monde où la publicité et les médias exaltent l’image de la sexualité égoïste et dominatrice, où la femme est considérée comme un objet, ce que la chasteté peut apporter aux personnes, c’est leur révéler la possibilité d’un véritable Don de soi, d’une ouverture aux autres, dans une très grande liberté de cœur.
Cette liberté de cœur fait rayonner une joie profonde, et sereine qui a sa source dans l’Amour de Dieu.
Il est évident que cette disposition d’esprit n’exclut aucunement la construction d’une vie familiale. Nous ne devons point confondre la chasteté qui est l’expression du Respect de Dieu au sein du couple avec l’abstinence, qui est vœu des religieux.
La chasteté est signe du Royaume de Dieu, c’est-à-dire, de la vie même de Dieu, qui est Dieu d’Amour et de Communion. Ce signe m’appelle à faire resplendir autour de moi son Amour Gratuit, et à découvrir dans l’autre son Amour pour Lui.
Cela entraîne des exigences : vivre en relation vraie avec l’autre, le considérer dans sa propre différence comme un être unique et donc m’interdire toute attitude de domination, d’exclusivité, tout retour de complaisance, tout amour possessif, captatif, qui étouffe l’autre...
Vivre avec l’autre une amitié vraie, consciente de plus en plus de sa Dignité, de sa grandeur, de son mystère, du plein épanouissement de sa personnalité.
Faire naître l’être humain, mon épouse ou époux à Dieu, et faire naître Dieu dans l’être humain.
Enfin, collaborer avec Dieu à la naissance d’un monde nouveau. Voilà ce qui a éclairé ma mission d’éducateur, d’époux et d’ami que je continue de vivre chaque jour, dans chaque relation.
Puissiez-vous vivre cette chasteté qui donne à l’autre sa pleine dimension et rend assurément Heureux sous le regard de Dieu Amour.
Bruno LEROY.
10:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
27/10/2009
S'ENGAGER POUR LA LIBERTÉ.
Prendre une décision qui engagerait toute une vie devient un véritable dilemme dans notre société. Il suffit de voir l’hésitation de certains jeunes face au mariage. Ce qui rassure certaines personnes, c’est que le mariage n’est pas nécessairement un engagement ; il est toujours possible de divorcer.
Dans notre société qui s’arrange toujours pour tuer notre intériorité, l’engagement est devenu affaire de Liberté. Le mot est dévoyé depuis tant d’années que nous pouvons le définir facilement. La plupart des gens considèrent, de nos jours, que la Liberté consiste à avoir des droits mais jamais de devoirs ! C’est la plus nihiliste des définitions de la Liberté, la plus destructrice. Cela se répercute sur les Jeunes de façon diabolique : la société leur doit TOUT et eux ne doivent RIEN à cette société pourrie.
Je ne ferai pas une analyse sociologique pour savoir pour quelles raisons nous sommes arrivés à cette incohérence, quoique que j’ai ma petite idée. Ceci est important car il dénote bien pour quels motifs nous sommes dans un climat de violence sans nom. Personne n’est responsable de personne et le monde court à sa perte. Un jour, un journaliste me demanda, ce qui avait changé au niveau éducatif depuis 29 ans que j’exerce cette profession. Je lui ai répondu que la plupart des meurtres, des toxicomanies sont dues à de nouvelles pathologies provoquées par un manque de maturité. En bref, la société dans laquelle nous vivons est constituée de dépressifs et de malades mentaux.
C’est à nous, Adultes bien dans notre peau de montrer que dire " OUI " à Dieu, à la Vie, à l’Amour et rester fidèles à nos promesses du départ n’est pas toujours évident et cependant possible. Frères et Soeurs en ce jour, faisons la promesse de suivre Christ dans Son Amour Libérateur et que cet engagement coule dans nos veines jusqu’à la rencontre suprême.
Montrer, non pas de mots, mais d’actes que l’Amour de Dieu peut emplir la terre jusqu’aux extrémités, cela est un Témoignage fort qui ne sera que contagieux. Les Témoins de Christ, que nous sommes doivent dire par leur exemple de vie que l’engagement est possible dans la confiance. Le monde meurt de confiance en autrui et par conséquent en Dieu.
Si les Jeunes qui sont les racines de l’être, ne voient pas en nous cette profondeur de Foi, de convictions, de force et d’Espérance. Alors, le monde de demain, ne sera qu’un immense océan d’incertitudes et de lâchetés. Aimons Christ d’un réel et profond Amour pour Lui dire : je te suis quoiqu’il arrive ma confiance en Ton Amour est sans limites.
Notre joie sera perceptible auprès de chaque être rencontré et son mystère posera questions à ceux et celles qui se sentent vides intérieurement. En effet, il en va de notre présent mais également de l’avenir de notre terre tout entière. Frères et Soeurs, notre réponse doit être claire et fervente pour affirmer de nouveaux repères à la face du monde.
L’évangélisation ne peut passer par des personnes pusillanimes et qui n’osent s’engager à la suite de Christ. L’Amour que nous répandrons en Son Nom aura le parfum du futur et le Bonheur du présent. Quoi de plus merveilleux que d’offrir sa Vie à Dieu-Amour pour donner Sens à notre existence et celle d’autrui. Puissions-nous être les transmetteurs de l’Amour de Dieu sur Terre.
Bruno LEROY.
10:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/10/2009
LES QUALITÉS DE LA MATURITÉ.
Les qualités d’une personne mûre sont très étranges, car le mot « maturité » donne l’idée d’avoir de l’expérience, d’être âgé, vieux. Physiquement, il se peut que la personne soit vieille, mais spirituellement, c’est un enfant innocent. Sa maturité n’est pas qu’une expérience acquise à travers la vie.
Dans ce cas, elle ne serait pas un enfant, dans ce cas, elle ne serait pas une présence ; elle serait une personne qui a de l’expérience - qui a des connaissances, mais qui n’est pas mûre. La maturité n’a rien à voir avec les expériences de la vie. Elle a à voir avec notre voyage intérieur, avec notre expérience de ce qui est intérieur. Plus on entre profondément en soi, plus on est mûr. Lorsqu’on a atteint le centre même de son être, on est parfaitement mûr. Mais à ce moment-là, la personne disparaît, seule la présence demeure ; le moi disparaît, seul le silence demeure ; le savoir disparaît, seule l’innocence demeure. Pour moi, la maturité est un autre nom pour la réalisation.
Vous êtes arrivé à l’accomplissement de votre potentiel. Il s’est actualisé. La graine a fait un long voyage et s’est épanouie. La maturité a un parfum. Elle donne une immense beauté à l’individu. La personne mûre ne devient rien d’autre qu’Amour. Son action est Amour, son inaction est Amour, sa vie est Amour, sa mort est Amour. Elle est simplement une fleur de l’Amour. Nous avons des définitions de la maturité qui sont tout à fait infantiles.Par maturité on entend que nous ne sommes plus innocents, que nous avons mûri à travers les expériences de la vie, qu’on ne peut plus vous tromper facilement, qu’on ne peut plus nous exploiter ; que nous avons en nous quelque chose comme un roc solide - une protection, une sécurité. Cette définition est très ordinaire, très terre-à-terre.
Mais ma façon de voir la maturité est totalement différente, diamétralement opposée à cette définition. La maturité ne fera pas de vous un roc ; elle vous rendra si vulnérable, si doux, si simple. Êtes-vous prêts à subir les outrages de personnes qui se croient matures et ne sont qu’infantiles, puisque nous demandons aux gens désormais de se masquer pour paraître invincibles. Sommes-nous prêts à enlever tous ces masques qu’on nous impose, pour nous rapprocher de Dieu-Amour et progresser en maturité avec tous les risques que cela implique ?
Oui, il est très difficile de devenir mature dans une société qui vous demande tout le contraire.Nous ne l’obtiendrons qu’en Dieu Seul sans nous préoccuper du jugement des autres. La puissance de la prière nous rendra mature selon la Volonté de Christ qui est notre pédagogue ultime vers une croissance spirituelle.
Bruno LEROY.
12:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
REGARDER AU LOIN...
12:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
21/10/2009
ALLONS-NOUS LAISSER MOURIR NOTRE HUMANITÉ ?
En cette période où le froid assassine ceux qui dorment dehors. Il serait égoïste de rester chez soi dans la chaleur d'un foyer aimant. Alors que la camarde visite nos camarades des rues.
Je ne tiens guère à culpabiliser quiconque car, souvent les solutions nous manquent face à ces tragédies. Bien-sûr, les trottoirs étoilés de neige font monter en nous des instants de contemplation.
Et puis, je sais nos arguments pour ne point angoisser devant ces visages meurtris que nous croisons sans même les regarder.
L'État doit faire son boulot disons-nous. Et les travailleurs sociaux sont payés pour les aider.
Ainsi, tout rentre dans l'ordre et vos consciences deviennent subitement lumineuses et libérées. Libération d'une pauvreté dont on ne se sent guère coupable. Libération de ces peurs existentielles et sociales qui font que nous refusons de voir les réalités en face par crainte de l'avenir.
Cet avenir qui nous fait ingurgiter des anxiolytiques en immense quantité face au Pouvoir d'achat glissant entre nos mains impuissantes.
Alors que faire s'il nous reste une once d'humanisme dans notre petite cervelle d'humain ?
Accueillir tous ces clochards dans votre résidence secondaire ou votre minuscule appartement ?
Ce serait-là une solution qui friserait le ridicule d'un sentimentalisme infantile.
Il faut agir autrement et surtout si nous sommes chrétiens, nos responsabilités sont doublées.
Que nous le voulions ou non, nous sommes responsables des autres. De tous les autres, même ceux qui nous sont inconnus.
Il existe pourtant des démarches certes, ponctuelles à effectuer. Cependant importantes pour notre Humanité.
Vous rendez-vous compte que cette semaine des personnes âgées ont décidées de faire du Bénévolat au sein de la Banque Alimentaire ?
Âgées, certes, elles le sont, puisque certaines touchent du bout des doigts les quatre vingt ans.
Leurs cœurs est resté aussi jeune que lorsqu'elles avaient vingt ans. Et dans ce cas précis, ce sont véritablement les plus pauvres qui viennent au secours de la pauvreté.
Et que font les jeunes mecs que trente, quarante piges, sinon bien souvent se lamenter sur les carences étatiques.
Pendant ce temps des hommes et des femmes crèvent. Il n'est pas d'autres mots.
Alors, qu'allez-vous faire bande de glandouilleurs. Vous lever ou demeurer soumis, comme toujours même s'il vous arrive de gueuler.
Le cri est bien-sûr important pour interpeller les autorités. Mais quand l'urgence devient vitale, les revendications pour un grand soir sont stériles.
Levez vos esprits fatigués et devenez militants du Droit de vivre dignement sans mourir de froid comme un chien abandonné.
Dire que je connais bon nombre de chrétiens qui lisent la Bible le matin et se contentent de prendre un air contristés face à ces injustices criantes.
Pauvres abrutis enflammés par un dieu mort avant d'exister. Ou qui pensent le faire vivre dans leurs âmes étriquées, desséchées.
Non Dieu-Amour ne saurait acquiescer la pusillanimité comme excuse à l'inaction.
N'est-il pas dit par Jacques qu'une foi sans les actes est morte.
Voilà pourquoi, vous me lirez peu en cette période de l'Avent. J'ai la rue à vivre pleinement auprès des plus souffrants.
Vous allez me rétorquer que nous avons chacun notre charisme voulu par Dieu.
Cela vous dédouanera bien de votre conscience blessée et malade.
Ainsi, vous fêterez Noël avec vos gueules enfarinées de grenouilles de bénitiers. Et vos prières auront suffis à cicatriser toutes les plaies du monde.
Le problème est que Dieu n'entend plus vos prières depuis qu'Il connaît les fond abject de vos pensées.
D'ailleurs, Il le savait avant mais vous persistez à vous inventer un esprit dit saint qui est le fruit de votre imagination.
Être authentiquement chrétien ou humaniste consiste dès maintenant à vous mobiliser pour que le visage d'une civilisation de l'Amour voit le jour.
Être au centre de la souffrance humaine ne serait-ce que par votre présence réconfortante et souriante, c'est déjà mettre Dieu dans le froid de notre société.
Agissez, contemplez, priez et vous serez indéniablement écoutés. Sinon, vous n'êtes que des clowns qui se prétendent chrétiens.
La Foi est une Espérance en la Vie qui ne peut s'éteindre. Elle est la lumière qui nous permet d'avancer quoiqu'il arrive.
Alors, avançons main dans la main avec notre Ami Jésus-Christ pour Témoigner de son Amour en actes.
Mais, de grâce ne prétendez pas au titre de chrétien ou d'humaniste si vous dormez les yeux fermés définitivement sur les blessures d'autrui.
Redonnons un souffle de justice Fraternelle à cette terre meurtrie. Ensemble, nous pourrons réaliser ce projet ambitieux.
Sans vous, le monde demeurera fou, débile et individualiste.
Avec vous, dans la prière, nous pourrons sauter les barrières de l'impossible.
Pourquoi ?
Parce que Dieu est le Maître de l'impossible à partir du moment où nous Le laissons agir aux tréfonds de nous.
L'Esprit-Saint alors, nous indique de nouveaux chemins vers demain, dans l'Aujourd'hui de Dieu.
Bruno LEROY.
Éducateur-Écrivain.
11:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
20/10/2009
CE DIEU LIBÉRATEUR.
Ce Dieu Libérateur qui est venu pour les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs, ne saurait être contre nos rêves de liberté.
Prendre le Temps en ce monde bousculé. Prendre le temps de rêver les splendides horizons d’Espérance que Dieu a déposé en notre âme. Répondre ainsi aux Talents que Christ nous demande de cultiver. Quel merveilleux programme de Vie, n’est-ce pas ?
Frères et Soeurs, il est temps que notre société et notamment, nos Jeunes prennent du temps pour méditer et accomplir leurs rêves. Pour cela, il faut dépasser certains obstacles. Ensemble, chrétiens et chrétiennes que nous sommes, partageons nos rêves et aidons les autres à les vivre. Notre vocation est de transmettre tout ce que Dieu en Son Infini Amour nous a donné en pleine libéralité. Ne conservons pas nos rêves pour nous. Ils deviendraient cauchemars. Offrons au monde les rêves solaires et éclatant de Lumière afin de donner un autre visage à notre Humanité. Une société de violence et de manque de repères spirituels est une société qui a tué ses rêves les plus beaux. Puisse l’Esprit-Saint nous accompagner dans ce rêve d’une Humanité nouvelle !
Pourquoi parler des rêves avec tant d’insistance ? Simplement, je m’aperçois que notre société prend de moins en moins en considération les rêves humains. La compétitivité, la performance et bien d’autres paradigmes ont fait de nous les esclaves modernes d’un monde de consommation. Qu’importe alors, si les jeunes et moins jeunes se mettent à rêver de leur avenir pour créer des projets. Les projets sont imposés pour faire face à la concurrence. Laissons nos rêves de côté où nous finirons tous et toutes dans la rue à tendre la main en espérant quelques Euros.
A me lire, peut-être pensez-vous que je décris bien ce qui risquerait de nous arriver si nous suivions nos rêves. Hé bien, cette description est entièrement fausse et véhiculée par les médias à tel point qu’on semble sentir sa réalité. Non, ceux ou celles qui ont des rêves mettent tout en place, jusqu’au bout, pour que ceux-ci se réalisent. Le chrétien doit être le premier à faire confiance en un Dieu d’Amour qui est à l’écoute de nos rêves pour combler Ses desseins. Nous devons tout mettre en place pour acquérir cet esprit critique qui nous réalise en tant qu’Hommes.
Ne pas sombrer dans le matérialisme le plus bas afin de satisfaire les lobbys industriels. Ce matérialisme dépourvu de sens, sinon celui de s’enrichir, détruit nos rêves les plus nobles. Nous sommes au service de Christ, pas des patrons qui nous considèrent tels des numéros. Nous pouvons connaître le chemin que Dieu nous destine, uniquement dans la prière des profondeurs de l’âme. Il sait que nos rêves de chrétiens désirent un monde où la Haine, l’égoïsme, l’individualisme forcené, le profit soient éradiqués de notre société. Sinon, à quoi nous servirait-il de nous dire chrétiens en lisant la Bible tout en ne la vivant pas ?
Voilà notre combat spirituel. Remettre sur terre les rêves que Dieu Amour nous donne. Avoir confiance en nos qualités et capacités. Trouver la force dans la prière de chaque instant. Ne plus être les esclaves d’un monde moderne qui tue nos rêves. Et peu importe les conséquences, nous aurons oeuvrés pour Christ et la mise en application de Ses rêves. Nous espérons que d’autres générations se lèveront en disant qu’ils veulent une existence autonome dans les bras de Dieu.
Ce Dieu Libérateur qui est venu pour les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs, ne saurait être contre nos rêves de liberté. Une liberté responsable où la course au profit laissera place à une terre d’Amour.
Bien-sûr, il nous faut de l’argent pour vivre mais non vivre pour l’argent. L’Esprit-Saint pourvoira à l’accomplissement de notre destin, pourvu qu’il soit vécu dans la prière afin que nous ne confondions point nos propres rêves avec ceux de Dieu.
Réaliser nos rêves, c’est toujours grandir en Humanité selon la Volonté de Christ.
Bruno LEROY.
10:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
18/10/2009
VIVRE LA LIBERTÉ DES ENFANTS DE DIEU.
Rencontrer l’autre (surtout lorsque la rencontre a lieu dans des circonstances douloureuses), c’est d’abord savoir manifester le regard bienveillant du Père, son regard de miséricorde (notre misère touche le cœur de Dieu).
Être libre, c’est apprendre à accueillir notre vie (réelle et bien concrète) comme un don, et non comme un dû. Dans toute existence, il y a des blessures. Notre foi au Christ ne nous fait pas faire l’économie de ces blessures, ni même des épreuves. Notre foi au Christ mort et ressuscité nous permet de croire que notre capacité à aimer, même si elle est blessée, peut nous permettre d’entrer en relation avec Dieu, avec les autres.
Être libre, ce n’est pas être libertin, faire tout ce que je veux, comme je veux, quand je veux … La liberté que le Christ nous propose est en ce sens très différente de la « liberté » que propose la société de consommation (tu as le droit de consommer comme tu veux ; c’est cela être libre : pouvoir disposer des choses, des plaisirs, des loisirs à ta guise , disposer aussi de ton corps …). Ma véritable liberté, c’est de pouvoir servir en me donnant.
Être libre, c’est accepter les médiations. Mes choix doivent être accompagnés par l’Église : accompagnement spirituel, le prêtre de ma paroisse, les autres chrétiens … J’ai à accueillir l’Église dans sa diversité et aussi dans ses imperfections. Mais me passer de l’Église, c’est vouloir me passer « du Corps du Christ ».
Être libre, c’est accepter de demander pardon : à son conjoint, à ses proches … et à Dieu. Il faut ici distinguer le sentiment de la décision (je peux ne pas sentir en moi la joie de vouloir pardonner, et décider pourtant de pardonner). Place importante du sacrement de la Réconciliation car il nous restaure dans notre vocation d’enfants de Dieu et dans notre mission (parents, prêtre...).
Être libre, c’est accepter de vivre la « spiritualité des petits pas » (quel est le petit pas dont je serai capable aujourd’hui pour mieux répondre à l’appel de Dieu ?). Je ne peux pas forcément tout vivre à la fois. Ce n’est pas une question de paresse ! Car je dois être à la fois exigeant et lucide ! Je dois parfois oser des choix courageux. Mais je dois aussi accepter d’avancer dans la patience et l’accueil de mes faiblesses ou de mes limites (« donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour »). Il s’agit d’accueillir le temps comme une grâce, un « partenaire ». Car Dieu porte sur nous ce regard bienveillant qui sait patienter ! Je dois donc apprendre à patienter avec moi-même, et avec les autres !
Être libre, c’est enfin accepter de combattre. Car l’exercice de notre liberté nous associe au mystère de la mort et de la résurrection du Christ. Il s’agit de mourir pour vivre ! Devenir toujours plus serviteurs nous demande une longue ascèse, un abandon qui n’est jamais acquis une fois pour toute ! Ce combat, je ne le choisis pas. Car les combats que je choisis moi-même ne sont souvent pas ceux que le Seigneur m’invite à porter ou à vivre (et il n’est pas forcément nécessaire d’aller à l’autre bout du monde pour vivre de manière authentique ce combat). Ce combat est souvent d’abord intérieur, mais il se vit aussi dans des gestes bien concrets : accueillir et essayer d’aimer un collègue de travail qui nous insupporte, accueillir pour des parents un enfant qui est handicapé, accueillir ma solitude, essayer d’être acteur de communion, de réconciliation …
Ainsi, la grâce de Dieu (la souveraineté de Dieu, la liberté qu’il manifeste dans son dessein d’amour) ne s’oppose pas à notre liberté, à l’obéissance de l’homme.
Dieu veut faire de nous des hommes libres. Il nous propose de répondre à son appel.
A la suite du Christ, être libre, c’est donc accueillir le projet du Père pour chacun en devenant serviteur de nos frères, quel que soient nos histoires …
Être libre, c’est être capable d’aimer, et de susciter la liberté de ceux qui nous entourent. Notre liberté est authentifiée par notre capacité à aimer. Être libre, c’est vouloir donner sa vie, non par contrainte, mais par amour.
Bruno LEROY.
19:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/10/2009
Prenez votre paresse par la peau du cou.
Nous avons tous des moments où nous nous sentons transportés au-dessus de nous-mêmes, et nous disons: "Je me sens capable de tout; si seulement je pouvais être toujours comme ça!" Eh! bien, non, cela n'est pas possible. Dans ces moments d'inspiration, nous devons trouver la lumière et la force, pour accomplir fidèlement notre tâche, quand l'inspiration ne sera plus là. Il y en a beaucoup parmi nous qui ne se sentent plus bons à rien quand l'inspiration vient à leur manquer. Notre effort doit être de réaliser, dans le train-train de la vie quotidienne, l'idéal qui nous a été révélé dans les moments d'exaltation.
Ne permettez jamais à votre émotion de s'évaporer sans effet. Ne vous abandonnez pas à une sorte d'épicurisme spirituel, en vous disant: "Qu'il est doux, qu'il est merveilleux d'être ainsi!" Agissez sans délai, même et surtout si vous n'en avez pas envie. Si dans une réunion de prière Dieu vous a indiqué quelque chose à faire, ne dites pas: "Je le ferai", faites-le.
Prenez votre paresse par la peau du cou, et jetez-la loin de vous! Quand nous soupirons après des moments d'inspiration, la paresse est là, tapie dans notre cœur. Nous voulons faire effort pour atteindre les sommets. Nous devons apprendre à travailler dans la pénombre en nous guidant sur ce qui nous a été déjà révélé. Ne reculez pas, après un premier échec. Allez-y encore! Brûlez les ponts derrière vous, engagez-vous envers Dieu par vos actes mêmes. Ne revenez jamais en arrière, mais allez de l'avant, en vous dirigeant vers la lumière.
Bruno LEROY.
08:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/10/2009
ESSAIE ET TU VERRAS.
- Essaie de dire bonjour et de sourire à chaque jeune que tu rencontreras. Tu ouvriras ainsi la porte au dialogue et à l’amitié. Sème la joie et les jeunes se rassembleront autour de toi.
- Essaie de te méfier des idées toutes faites sur les jeunes. Tu découvriras ainsi leurs côtés positifs. Surtout ne dis jamais contre les jeunes des paroles que tu n’oserais écrire ou signer.
- Essaie de donner à chaque jeune la chance de s’exprimer. Tu comprendras davantage ce qui l’habite et ce à quoi il aspire.
- Essaie de t’intéresser aux jeunes que tu côtoies, fais-leur confiance, encourage-les et confie-leur des responsabilités. Tu grandiras à leurs yeux et tu deviendras pour eux un ami.
- Essaie de prendre le temps de regarder l’être avant l’avoir, le jeune avant le projet, l’étudiant avant la matière. Tu pourras ainsi faire grandir la vie.
- Essaie d’être vrai auprès des jeunes. Tu pourras ainsi créer des liens plus durables. Sois « correct » avec eux. Admets tes erreurs avec simplicité et souligne leurs bons côtés.
- Essaie de comprendre les jeunes avant de les juger. Tu verras, ils sont plus merveilleux que tu ne l’aurais pensé. Ils t’apprendront qu’au fond de leur cœur habite un immense besoin d’amour et d’absolu.
Essaie de ne pas faire la sourde oreille aux propos des jeunes. Prends le temps de les écouter et utilise leur langage pour te mettre sur la même longeur d’onde.
Essaie de rejoindre les jeunes dans leurs lieux de rencontres, de marcher avec eux. Petit à petit, ils se révéleront à toi et tu deviendras un confident. Toutefois, demeure toi-même.
Essaie de retenir le prénom des jeunes que tu rencontres. Tu démontreras ainsi que les jeunes sont importants à tes yeux et que tu les aimes.
Essaie et tu verras leur comportement changera. Ce ne sont que de simples conseils d'un éducateur de rue qui, pourtant ont fait leurs preuves depuis longtemps.
Bruno LEROY.
11:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chritianisme, spiritualite, foi, spiritualite de la liberation, action sociale chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
04/10/2009
VALEURS ET CONVICTIONS.
Les valeurs sont les convictions que nous considérons comme particulièrement importantes pour nous, celles qui constituent nos repères essentiels, qui nous servent pour effectuer nos choix les plus cruciaux, et qui orientent donc pour une large part nos actions et notre comportement.
Elles donnent une structure à notre façon de penser et d’agir ; elles constituent le noyau de notre « vérité » personnelle.
La notion de « vérité » est à considérer ici comme quelque chose de limitatif, de personnel, et non d’universel : chacun a sa propre vérité, ses propres convictions. En ce sens, nous pouvons définir notre vérité individuelle comme un ensemble de croyances confirmées par l’expérience vécue.
Nos valeurs sont pour une part un héritage, un acquis provenant de notre éducation, de notre milieu socioculturel, de notre religion, en somme de toutes les personnes ou groupes sociaux ayant eu une influence sur nous.
Nous pouvons aussi nous forger des valeurs propres, qui peuvent être sensiblement différentes, voire à l’opposé de celles qui nous ont été inculquées pendant notre enfance.
Une autre catégorie de valeurs mérite une attention particulière : celles dont nous réalisons au fil des ans le caractère fondamental, inné peut-être, en tout cas très profondément ancré au fond de notre être. Elles ne semblent pas provenir directement d’un acquis éducatif ; elles se révèlent plutôt de façon naturelle, spontanée. Ces valeurs fondamentales correspondent à autant de besoins essentiels : il est indispensable pour notre équilibre et notre épanouissement qu’elles puissent être satisfaites. Nous pouvons les reconnaître au bien-être profond et intense qu’elles génèrent en nous lorsqu’elles sont justement satisfaites.
Nos valeurs peuvent être par exemple : l’amitié, l’honnêteté, la modestie, la sincérité, la générosité, la responsabilité, l’argent, la gloire, le pouvoir…
Le mot « valeur » n’implique cependant pas que la nature de la croyance élevée à ce niveau d’importance puisse être universellement reconnue comme positive ou louable : les doctrines et idéologies les plus extrémistes et les moins humaines ont bel et bien leurs propres valeurs. Ceci souligne combien les valeurs constituent, comme toutes les croyances, des « vérités subjectives », qui ne sont pas nécessairement acceptées par tous.
Au même titre que de simples croyances, nos valeurs peuvent fort bien présenter pour nous à la fois des avantages et des inconvénients. Ainsi, accorder une grande importance au respect des traditions d’un groupe social dont nous faisons partie pourra nous procurer un fort sentiment d’appartenance à ce groupe, avec tous les avantages de sécurité, de solidarité, et les repères que cela comporte. Mais cela peut aussi avoir pour inconvénients de nous séparer d’autres groupes sociaux de traditions différentes, de limiter notre curiosité, de restreindre notre ouverture d’esprit.
Nous avons vu que l’être humain tend spontanément à s’attacher à ses croyances, à les défendre comme autant de « vérités » qu’il lui est le plus souvent insupportable de voir remises en cause, surtout par autrui ! Ceci vaut à fortiori pour nos valeurs : nous considérons naturellement nos convictions les plus fortes et les plus profondes comme « sacrées ».
Du fait de leur statut de croyances essentielles, les valeurs peuvent pousser jusqu’à l’intolérance et aux conflits. En ce sens, elles peuvent constituer de sérieux obstacles à des relations interpersonnelles harmonieuses : étant fortement attaché à ses valeurs, l’être humain a le plus souvent bien du mal à accepter que les valeurs d’autrui puissent être différentes des siennes.
Il nous faut remarquer enfin que l’aspect « idéaliste » de nos valeurs personnelles n’a pas toujours l’avantage face au côté réaliste et pragmatique de nos besoins : ainsi nous pouvons croire sincèrement que l’altruisme est une chose importante et chercher à le pratiquer ; dans les faits, nos besoins de niveaux plus « terrestres » peuvent pourtant l’emporter sur cet idéal, et nous pouvons constater que nos actions correspondent souvent à la recherche de notre intérêt, de notre plaisir, de notre sécurité, laissant l’altruisme au second plan lorsqu’il paraît s’opposer à la satisfaction de ces besoins…
Nos valeurs peuvent se modifier au fil de notre évolution : il arrive que ce qui nous paraissait important à une époque de notre vie passe peu à peu au second plan et que d’autres valeurs se révèlent comme essentielles, générant de nouveaux besoins.
Sources de besoins, nos valeurs sont aussi une très importante source de motivations.
Par la nécessité qu’elles ont d’être satisfaites, elles orientent profondément, et souvent inconsciemment, nos choix de vie. Les valeurs répondent à la question : pour quoi ?
Il nous est nécessaire pour pouvoir les satisfaire et en retirer toute la force qu’elles produisent, de les identifier clairement.
Certaines de nos valeurs ont un lien étroit avec notre identité profonde : elles en sont comme l’émanation, la manifestation.
Ces valeurs sont un reflet du Soi, et c’est pourquoi elles correspondent à des besoins essentiels. Tout être humain a par nature même besoin d’amour, d’authenticité, de paix, de sagesse et de sérénité, d’harmonie, d’unité…
Leur manque dans notre vie quotidienne crée en nous une sorte de nostalgie profonde que nous ressentons parfois intensément, voire avec quelque souffrance, et que nous avons difficulté à expliquer, faute de connaître notre nature véritable.
Reconnaître la présence de ces valeurs fondamentales en nous nous éclaire sur notre nature, sur notre identité profonde.
Les valeurs constituent une passerelle du niveau logique des croyances vers celui essentiel de l’identité.
Elles exercent aussi au quotidien une influence discrète mais bien réelle sur notre comportement, sur notre attitude. Pour discerner nos valeurs et mieux nous connaître, il nous appartient donc de nous observer dans les moments les plus ordinaires de notre vie.
Porter attention à nos comportements, à nos réactions à certaines situations, aux émotions que nous ressentons nous renseigne en effet très efficacement sur nos besoins et donc sur nos valeurs.
Bruno LEROY.
18:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |