25/11/2009
LA FOLIE DE L’AMOUR.
Depuis que tu partages ma Vie, je sens le Bonheur palpiter chaque matin, dès que la nuit est morte. Et même dans certaines nuits, tu es ce croissant de soleil et de Lumière qui illumine mon destin.
Tu représentes la part qui me manque. Tes douceurs, ton esprit de bonté gratuite, la délicatesse de tes gestes. Tous ces comportements que tu témoignes au quotidien, ravissent mon âme.
Tu mets tant d’énergie dans les moindres actes que tu effectues ; que je ne suis guère surpris de tes fatigues subites. Tu mets tout ton être dans des tâches que beaucoup considéreraient comme banales et sans intérêt.
Depuis que nous vivons ensemble, je connais la saveur onctueuse de la Tendresse. Qu’il est bon, chaque matin de savoir que tu seras d’égale humeur. Les yeux chaleureux et immenses comme les océans qui nourrissent la terre de leurs flots bienfaisants et nécessaires.
Je t’Aime me semble être une injonction bien faible par rapport à la puissance de mes sentiments. Mais, les mots sont toujours pauvres pour exprimer nos grandeurs.
Oui, je suis amoureux comme à l’aurore de notre rencontre. Ce jeudi où nos existences ont basculées sans vraiment le savoir.
Tant de projets ensuite sont venus se greffer à notre Amour pour le renforcer. Jamais, je n’aurai imaginé une vie si belle, si magnifique, si pure en cette période de mes automnes.
Tu es la couleur de mon regard lorsque je regarde vers Toi.
Tu es la fleur qui embaume mon cœur de ses parfums subtils et délicats.
La Vie sans Toi serait aussi froide que la banquise du pôle Nord. Et je deviendrais à mon tour, la froideur incarnée de l’homme qui cache ses blessures.
En ce jour, je te redis et je fête la quintessence, la substantifique moelle, de l’Amour.
Je te redis toute la Force de ma Foi en ta destinée forgée par le temps et la réciprocité de nos sentiments.
Tu es ancré dans ma chair, mes entrailles et tu navigues dans mes poumons pour me faire tenir debout.
Sans ta présence, la vie n’aurait aucun Sens. L’Amour que nous vivons à deux a le sens sempiternel que nous lui donnons.
Continuons d’entretenir notre jardin intérieur où poussent des arbres aux multiples couleurs.
Je serai à tes côtés autant que le temps le permettra. Et même si je suis dans un ailleurs que nul ne connaît ; je sais que je demeurerai pour l’éternité à tes côtés.
Dans l’attente de te revoir peut-être…
Tout cela est bien mystérieux pour les hères que nous sommes.
Pour cette raison ultime, il nous faut vivre l’instant présent dans toute son intensité et ne guère se préoccuper du lendemain comme du passé.
Aujourd’hui, le Mystère auquel nous sommes confrontés est celui de l’Amour et du Respect.
Il faut continuer à nous découvrir au quotidien comme s’il allait durer l’éternité.
C’est en s’aimant, comme nous l’avons toujours fait jusqu’à présent, que nous verrons le visage de notre avenir se profiler.
Le Bonheur que tu m’offres n’a pas de prix car l’Amour est libéré de tous les paradigmes économiques ou de profit. C’est ce qui fait sa grandeur !
L’Amour n’est absolument pas vénal, c’est ce qui le rend libre de tous déterminismes.
Vivons cette liberté Absolue de nous aimer toujours plus qu’il ne faudrait aux yeux des gens biens intentionnées.
Vivons cette folie qui respecte autrui mais qui nous fait voler dans les ciels aux bleus indiscrets.
Oui, soyons fous de nous Aimer jusqu’au bout de…nous-mêmes.
Et contemplons la terre devenue écrin de nos tendresses.
Devenons contagieux auprès de chaque être rencontré. En leur faisant comprendre que l’Amour vrai existe puisque nous en savourons les senteurs quotidiennement.
Conserve cette lettre, sur ton cœur, Mon Amour. Elle te parlera encore de moi même si je suis en train de visiter d’autres paysages.
Elle évoquera à jamais la splendeur des horizons que nous avons admirés dans une semblable direction.
Elle te racontera la merveilleuse Histoire d’un Amour qui jamais ne s’est éteint par-delà l’espace.
Je t’Aime et ne me lasserai jamais de te le dire au risque de passer pour un homme ayant perdu la tête.
J’ai perdu la tête dans le corps solidement constitué de notre Amour.
Nous sommes sains de corps et d’esprit grâce à l’Amour qui habite nos jours.
Je ne vois guère d’autres causes fondamentales dont les humains sont à la recherche depuis la création du Monde.
Aimer et être Aimé demeure la seule raison d’Exister et tu restes mon unique raison d’être pour respirer pleinement la Vie !
Je t’Aime infiniment par-delà les contingences !
Rien ne pourra détruire la Beauté intrinsèque de notre Amour construit au fil des jours depuis des années !
Je suis Heureux avec Toi et cela est bien un juste motif pour vivre indéfectiblement ensemble.
Je te donne mes espérances afin que tu puisses te réfugier dedans lorsque les plaies de ton âme se mettent à saigner.
Je t’Aime et c’est peu dire, d’autant que les mots ne savent pas même en parler.
Laissons le silence de notre Amour nous parler. Il nous dira que faire plus nous serons attentifs à ses intentions.
Je T’aime avec la limpidité des sentiments et l’indestructibilité des passions qui m’alimentent et te nourrisent aussi.
Je t’embrasse Affectueusement avec la chaleur de mon cœur aimant.
Bruno pour la Vie.
10:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
22/11/2009
Dieu de la Vie et Libérateur de notre Humanité.
Toi dont le Nom est un murmure aux multiples émois. Je t’Aime avec raison, avec passion qui transpire d’une Espérance déraisonnable. Je t’Aime depuis que mon cœur s’est mis à battre grâce à Ton Amour fou. J’ai pensé que ma vie ne valait guère plus qu’un grain de sévené. Je me suis aperçu des splendeurs que tu as sû lui donner. Je t’Aime par expérience de t’Aimer et de t’Adorer.
Tu es la couleur de mes yeux et le sang de mes veines. Tu es le parfum merveilleux qui soulage mes peines. Toutes les créatures sur cette Terre ne connaissent pas ta Présence et pourtant tu les aimes incommensurablement.
Nous sommes tes enfants qui jouons toute la journée sous tes yeux bienveillants. Je t’Aime sans rien attendre en retour sinon la chaleur de ton Amour que je sens au tréfonds de mon être. Je t’Aime avec mes mots sourires ou sanglots. Tout ce qui fait la Vie à deux. Depuis tant d’années, nous vivons tel un couple inséparable et fidèle. Même si parfois mes colères t’éveillent. Ta Lumière emplie mes journées d’une Paix sans pareille.
Je sais que Tu me surveilles au sein des violences qui inondent mes journées. Ton Amour m’a donné le sens d’apprendre à Aimer. Bien-sûr, je ne serai jamais à la Hauteur de tes gestes de Tendresse. Mais, je tente de parvenir en te priant de m’aider même à aimer l’impardonnable.
Je ne suis pas parfait et Tu le sais. Mais, tu ne regardes jamais les écarts que je commets. Tu regardes mon âme aux éclats scintillants de pureté. Tu contemples le chemin sur lequel je m’évertue de marcher sans tituber.
Tu es la caresse du vent dans ma Liberté d’esprit. Tu parles à ma conscience en toute modestie. Tu es le firmament de mes rêves les plus absolus.
Tu es la fleur aux senteurs subtiles et apaisantes. Tu es ma rose, cette beauté que je savoure quand le temps est à l’hiver. Tu me fais toujours espérer des printemps qui viennent bourgeonner en leur Temps.
Tu ne ments jamais sur l’origine de tes bienfaits. Tu es mon Espérance contre toutes espérances. Ma passion de vivre des combats pour élever l’Humanité. Tu es la Force qui forge ma personnalité, ma dignité, mon respect. Sans Toi, je ne serai que larve glissante sur le sol humide. Je serai un fantôme sans goût d’Exister. En fait, je ne serai rien... Je ne saurai m’émerveiller des majestueuses splendeurs mises sur ma route pour m’inviter à méditer. Non, je ne saurai sans Toi exister un seul instant sans désespérer des hommes, mes Frères.
Mes luttes pour une société meilleure auraient l’aspect de coups d’épée dans l’eau des utopies, des illusions. Je sais, qu’entre tes bras, rien n’est impossible et que ton soleil guide mes pas.
Les signes que tu m’invites à découvrir en disent long sur notre complicité. A tes côtés, les angoisses sont des feux follets. Mon corps exulte de Joie même dans les pires souffrances, les pires tracas, les pires désespérances.
J’Aime te rejoindre silencieusement au cœur des monastères ou dans les chapelles qui m’appellent. J’Aime te rejoindre dans le regard de l’adolescent qui joue les durs et pourtant compte ses blessures.
J’Aime te rejoindre quand un pauvre me tend la main pour que je lui offre un sourire. J’Aime te rejoindre pour remettre les blessés debout et ne plus les voir souffrir. J’Aime te rejoindre en mille occasions où tu mets ta liberté au service de nos responsabilités. Et puis, j’Aime me reposer en admirant la neige, la pluie, le vent, l’arc-en-ciel, tous ces reflets dans lesquels Tu te caches. Comme pour m’amuser. Avec Toi, ma Vie est un rendez-vous d’Amour intense. Je sais qu’un soir, je te rencontrerai et verrai ton visage lumineux. Comment pourrais-je avoir peur de retrouver l’Amour en face ? Il faudrait que je sois devenu subitement inconsistant... J’attends ce moment avec un Bonheur sans égal.
Mais, si tu le permets, j’ai encore des ponts à construire durant plusieurs années. Il faut bien que je laisse ne serait-ce qu’une trace de Ton Amour pour les générations suivantes. Il faut bien que je devienne contagieux pour que ne règne plus la désespérance ou l’absence d’idéal. Toi, qui es venu sur Terre pour nous expliquer tout cela. N’est-ce point à nous d’en Témoigner maintenant ?
Sans forcer les autres à croire en Ton Amour puisque l’Amour est un sentiment que l’on ressent avant de le comprendre. Je tenais à t’écrire ces quelques mots où je pourrai allonger la liste de tes grâces.
Mais, une lettre ne suffirait pas pour t’exprimer Tout mon Amour. Ce sont des petites béatitudes que l’Esprit me demande d’écrire. Les Béatitudes de notre Amour commun qui ne saurait s’éteindre. Puisque l’Amour est plus fort que la mort !
Je tenais humblement à te redire Tout mon Amour, Seigneur, Toi Dieu de la Vie et Libérateur de notre Humanité. Je tenais à te dire que même au fond des glaces mortifères mon Amour ne se figera jamais. Car de ma Vie tu as su faire un joyau que je ne cesse de contempler et de partager.
Je t’Aime envers et contre tout, marées et tempêtes peuvent venir. Elles ne détruiront jamais l’esprit de fête que tu as mis dans ma tête. Cette façon de danser les événements même les plus cruels en sachant que Tu seras toujours à mes côtés pour les affronter.
Comment peut-on désespérer lorsque nous t’Aimons ? Ou alors, faut-il vraiment désespérer de l’Amour ou ne pas se sentir aimé. Avec Toi, toutes ces perspectives sont impossibles car Tu Es l’Amour Absolu.
Et combien d’autres t’ont aimés avant moi avant de Te rencontrer définitivement ? Tu es l’Alpha et l’Oméga de l’Amour parfait qu’un seul Humain ne saurait donné.
D’ailleurs, je suis moi-même cette ombre qui cherche Ton Feu pour me brûler et me consumer aux braises ardentes de Ton Amour ! La Vie est si belle quand tu es près de moi, Mon Dieu d’Amour et de Liberté créatrice. Amen !
Bruno LEROY.
12:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
21/11/2009
INVINCIBLE ESPÉRANCE.
13:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chritianisme, foi, spiritualite, catholique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
12/11/2009
L'amour coule de source.
L'amour est magnanime, il est bienveillant... il ne soupçonne pas le mal... Il supporte tout, il est toute confiance, toute espérance, toute patience. I Corinthiens 13;4-7
L'amour véritable n'a rien de prémédité, il coule de source, il se manifeste de cent manières merveilleuses. Il n'a rien d'un calcul mathématique. Nous ne pouvons pas dire: "Maintenant je vais tout supporter, ne jamais soupçonner le mal." Ce qui caractérise l'amour, c'est sa spontanéité. Nous n'avons pas besoin d'ériger devant nous tous les commandements de Jésus. Mais quand son Esprit est libre de se déployer en nous, nous observons tous ses commandements sans même nous en rendre compte. Il arrive qu'après coup nous sommes surpris nous-mêmes d'avoir eu, en telle occasion, un sentiment si désintéressé, si peu égoïste. Le véritable amour, comme tout ce qui appartient à la vie de Dieu en nous, on ne s'en rend pas compte sur le moment, mais seulement après coup.
La source de l'amour est en Dieu, et non pas en nous. Notre coeur naturel est incapable de produire l'amour, il faut qu'il nous vienne d'en haut.
Quand nous faisons des efforts pour prouver à Dieu que nous l'aimons, c'est le signe certain que nous ne l'aimons pas. La preuve de notre amour, c'est son absolue spontanéité. En regardant en arrière, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi nous avons fait telle ou telle chose, c'est l'amour qui nous a entraînés. "L'amour est versé abondamment dans nos coeurs par l'Esprit que Dieu nous a donné." (Romains 5;5)
Bruno LEROY.
19:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
10/11/2009
L'AMOUR DE DIEU AU QUOTIDIEN.
Avec Christ dans l’aventure du travail ; avec Christ dans l’aventure de la douleur ; avec Christ dans l’aventure de la mort. Sans s’étonner, le chrétien rencontre Dieu dans la rue et dans le travail de chaque jour.
Sous la lentille du microscope, devant la table d’opération, quand il scrute les profondeurs ultimes de la matière, en une recherche fébrile et épuisante ; quand il approfondit les mystères de la vie et que, devant la mort, il pressent faiblement la lueur de l’au-delà ; quand il évolue dans les détours absorbants de la technique, le chrétien palpe la présence de son Christ. Et dans les cris de l’art, il entend Dieu ; dans les appels les plus subtils de son âme d’artiste, il entend le Christ et il pénètre l’angoisse des poètes et de leur monde, si souvent tourmenté, parce que, derrière leur inquiétude, dans leur esprit éternellement ouvert à plus de clarté, il perçoit le désir d’un plus haut idéal, d’une lumière qui est la Lumière ; et, à ses côtés, la présence du Christ.
Dans toutes les activités humaines, dans la vie banale et courante de tous les jours, dans le boire et le manger, dans les rires et les pleurs, le chrétien éprouve sans cesse la présence de Christ.
Nous vivons dans un siècle qui court : les gens n’ont plus le temps de rien. Cela nous arrive à toi et à moi. L’homme n’a pas d’autre choix que cette alternative : ou se laisser vaincre par le travail ou le sanctifier ; pas de milieu. Il en va de même pour la douleur : elle détruit les uns ; elle sanctifie les autres. Et c’est la même douleur, le même travail.
L’Amour de Dieu, que nous devons mettre dans notre travail, réclame que cette activité soit humainement parfaite ; sinon, c’est une fumisterie ; c’est une insulte que nous adressons au ciel. Et n’est-il pas vrai qu’il y a, dans notre camp, beaucoup, énormément de gens qui s’occupent davantage de l’amour de Dieu dans le travail que du travail fait avec amour pour Dieu ? Apprends d’abord à faire tes travaux à la perfection, puis tu comprendras ce que c’est que les faire dans la présence de Christ !
Il nous faut des architectes qui construisent des maisons dignes de Dieu et qui se refusent à donner aux temples un air de garage et de piscines.
Il nous faut des éditeurs chrétiens pour des revues pieuses qui ne discréditent pas la noblesse du message chrétien.
Il nous faut des peintres qui soient amis de la vérité, qui se refusent à imiter dans le plâtre les veines du marbre. Ne pas mentir dans ton travail, et jamais dans les choses de Dieu. Car Dieu est ami de la pauvreté, mais non du mensonge.
Il nous faut des sculpteurs qui se refusent à modeler des statues de série pour la consolation des bigots et des dévots.
Il nous faut des musiciens qui se refusent à composer des chants religieux dont un homme puisse rougir à les chanter.
Pour que les œuvres soient pleines de Dieu, il ne suffit pas qu’elles soient bonnes, il faut qu’elles soient bien faites, avec intelligence, avec diligence, avec promptitude.
Il veut que tout ce que nous Lui offrons d’humain soit sans défaut. Que notre travail et notre repos, les anges puissent les contempler, et qu’ils soient acceptables à Ses yeux.
Veux-tu vivre une Vie contemplative dans le monde ?
Offre au Seigneur tous les instants de ta Vie. Fais ce que tu dois faire et sois ce que tu fais. Et ta conduite , unique aux yeux de Dieu comme aux yeux des hommes, aura la force, aura le feu des cris poussés par les prophètes.
Chaque jour, dans mes fonctions d’éducateur de rue, je vois Christ me parler lorsque tu évoques tes blessures. Je vois Christ rire quand ton rire éclate comme le diamant sur ton visage meurtri.
Je vois Christ pleurer quand tes parents ont fermés la porte de leurs cœurs. Je vois Christ bafoué, battu, massacré mais aussi, heureux de vivre quelques moments de paix.
Je vois Christ trop souvent crucifié par la haine des hommes.Ou leur indifférence.
Je vois Christ ivre ou drogué pour échapper aux réalités que tu estimes trop dures.
Alors, je me dis intérieurement que Dieu est partout au milieu des hommes et surtout, dans la rue là où le malheur, la pauvreté, la violence s’abattent comme des fatalités qu’elles ne sont pas. Oui, je me dis, Dieu est dans la rue et c’est bien ainsi. Le soir en rentrant chez moi, je prie en me souvenant des visages qui habitent encore ma conscience et je confie tout à Dieu. Il sait bien ce que tu vis et mieux que moi, puisqu’Il te suit jours et nuits dans les rues que tu arpentes avec ton désespoir. Il est près de moi lorsque je suis avec ou sans toi. Il vit dans la rue de mon cœur nomade et mendiant que je suis devenu, grâce à toi, grâce à Lui.
Bruno LEROY.
14:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/11/2009
RETROUVER LE VRAI SENS DE LA VIE !
08:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/11/2009
FACE AUX ÉPREUVES DE LA VIE.
On pense souvent que la vie chrétienne nous apporte la délivrance de toute épreuve. Ce qu’elle apporte, c’est la délivrance dans l’épreuve, ce qui est tout différent. « Heureux celui que le Très-Haut admet en sa présence... pour qu’il habite dans ses parvis... là, aucun malheur ne l’atteindra » - aucun fléau ne peut vous atteindre dans l’intimité de Dieu.
L’enfant de Dieu n’échappe pas aux épreuves, mais Jésus vous dit de ne pas en être surpris : « Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde - ne vous laissez effrayer par rien. » Certains qui, avant leur conversion, n’auraient pas songé à parler de leurs épreuves, deviennent souvent, une fois nés de nouveau, des « faiseurs d’embarras », car ils se font une fausse idée de la vie d’un racheté.
Dieu ne nous donne pas une vie triomphante, il nous donne la vie à mesure que nous triomphons. L’effort même nous communique une force. S’il n’y a pas d’effort, la force ne nous est pas donnée. Est-ce que vous demandez à Dieu de vous donner la vie, la liberté et la joie ? Il ne vous les donnera pas, tant que vous n’accepterez pas l’épreuve. Dès que vous ferez face à l’épreuve, vous recevrez la force. Surmontez votre crainte, allez de l’avant, et Dieu vous nourrira des fruits de l’arbre de vie. Quand on dépense ses forces physiques, on s’épuise. Mais, Quand on dépense ses forces spirituelles, on devient encore plus fort. Dieu ne nous donne jamais des forces pour demain, ou pour tout à l’heure, mais il nous les donne pour l’effort du moment présent. Nous sommes tentés d’affronter les difficultés en nous appuyant sur notre bon sens commun. Mais l’enfant de Dieu peut se rire des difficultés qui l’écrasent, car il sait que Dieu peut accomplir l’incroyable.
Bruno LEROY.
11:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
04/11/2009
DEVENIR PAUVRE AU NOM DE L'ESPRIT.
09:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA SOURCE DE L'AMOUR.
L'amour véritable n'a rien de prémédité, il coule de source, il se manifeste de cent manières merveilleuses. Il n'a rien d'un calcul mathématique. Nous ne pouvons pas dire : "Maintenant je vais tout supporter, ne jamais soupçonner le mal." Ce qui caractérise l'amour, c'est sa spontanéité. Nous n'avons pas besoin d'ériger devant nous tous les commandements de Jésus. Mais quand son Esprit est libre de se déployer en nous, nous observons tous ses commandements sans même nous en rendre compte. Il arrive qu'après coup nous sommes surpris nous-mêmes d'avoir eu, en telle occasion, un sentiment si désintéressé, si peu égoïste. Le véritable amour, comme tout ce qui appartient à la vie de Dieu en nous, on ne s'en rend pas compte sur le moment, mais seulement après coup.
La source de l'amour est en Dieu, et non pas en nous. Notre coeur naturel est incapable de produire l'amour, il faut qu'il nous vienne d'en haut.
Quand nous faisons des efforts pour prouver à Dieu que nous l'aimons, c'est le signe certain que nous ne l'aimons pas. La preuve de notre amour, c'est son absolue spontanéité. En regardant en arrière, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi nous avons fait telle ou telle chose, c'est l'amour qui nous a entraînés. "L'amour est versé abondamment dans nos coeurs par l'Esprit que Dieu nous a donné." (Romains 5, v. 5)
Bruno LEROY.
09:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
28/10/2009
AFFRONTER LES SOUFFRANCES ET LA MORT.
L’éloignement des cimetières, la mise à l’écart des malades, la marginalisation des personnes handicapées, n’est-ce pas aussi pour les sociétés une manière de voiler la souffrance et la perspective de la mort ?
Il y a en chacun de nous un besoin sexuel. Certes, il n’est pas du même ordre que le besoin de manger ou de boire. En effet, on peut se passer, être privé de l’exercice de la sexualité, ou la différer, sans cependant mourir ; ce qui n’est pas le cas de la nourriture ou de la boisson. Ce besoin sexuel est présent dès le plus jeune âge. L’enfant éprouve de manière diffuse son corps comme une source de plaisir. Il aime être bercé, pris dans les bras, choyé. Il aime être embrassé et embrasser. Ce contact corporel, il est cherché non pas comme pure sensation épidermique, mais comme expression d’une relation intersubjective.
Chacun poursuit toujours, d’une manière ou d’une autre, un rêve d’immortalité et de non-souffrance. La poursuite de ce rêve se manifeste dans les mécanismes de défense qui visent à occulter la réalité de la souffrance et à la rejeter hors du champ de la conscience ; on peut la voir, on détourne les yeux, on fait « comme si » elle n’existait pas. Dénier la souffrance de cette manière, c’est se complaire dans l’image idéale de soi et du monde où la finitude et la mort ne sont pas reconnues. Ainsi le sujet peut-il entretenir, inconsciemment sans doute, une sorte de délire d’immortalité. Il se barricade dans un monde imaginaire en estimant que la souffrance et la mort, ce sont toujours celles des autres, mais jamais la sienne. Il se construit ainsi un univers conforme à son besoin de sécurité et de complétude sans faille.
Ainsi, par exemple, dans le discours publicitaire, on ne voit jamais que des êtres beaux, jeunes et sains. La souffrance n’y est jamais représentée. Lorsqu’elle l’est, c’est afin de proposer un produit qui en sera le remède miracle. Dans le discours publicitaire, on ne meurt pas...
L’éloignement des cimetières, la mise à l’écart des malades, la marginalisation des personnes handicapées, n’est-ce pas aussi pour les sociétés une manière de voiler la souffrance et la perspective de la mort ?
Cependant cette illusion d’un monde « hors souffrance » est tôt ou tard brisée. Car la souffrance finit toujours par s’insinuer dans la vie du sujet de manière insistante et persistante. Dans ce cas, malgré tout, on pourra encore tenter de se voiler les yeux. Par exemple, lorsqu’il s’agit de la souffrance des autres, on réagira par l’indifférence. Ainsi face au spectacle de la souffrance que montre la télévision, peut se créer une sorte d’accoutumance où l’on parvient à voir souffrir sans plus s’émouvoir. On acquiert alors un cœur endurci, incapable de compassion. Ou encore, lorsqu’il s’agit de souffrance personnelle, on peut chercher à s’étourdir dans le bruit, la drogue ou l’alcool afin de fuir le mal présent et poursuivre malgré tout son rêve déçu de complétude. Le suicide même peut être une manière ultime d’éviter la souffrance et la perspective de devoir mourir : plutôt mourir vite que de devoir rencontrer la souffrance et la mort. Ainsi n’est-il pas rare de voir des personnes se donner la mort le jour où elles ont appris qu’un mal incurable les tenait. Le suicide dans ce cas est une sorte de précipitation dans la mort du fait qu’on ne l’a jamais acceptée ; ultime tentative pour fuir ce qui vient et ce que l’on a toujours voulu nier ; ultime refuge d’un rêve d’immortalité déçu.
Ainsi donc, à force de vouloir dénier la réalité de la souffrance, à force de poursuivre un rêve de complétude sans faille, on est amené à vivre la souffrance, qui vient tôt ou tard, dans la désespérance et la déréliction. La souffrance est alors sans espoir, sans chemin ; horreur aveugle, solitude de l’abandon, détresse suprême où vient s’exténuer un rêve d’immortalité déçu. Ainsi, vivre dans l’imaginaire d’un monde « hors souffrance », c’est ajouter à la souffrance, lorsqu’elle vient, les traits de la désespérance. Le problème qui se pose est donc de pouvoir vivre l’inévitable expérience de l’altération sans cependant sombrer dans le désespoir. Cela implique le consentement à « vivre avec » la souffrance, non point pour la subir ou s’y complaire, mais pour négocier au mieux l’expérience du « devenir autre ».
Dans cette optique, le pas décisif à franchir est l’aveu par le sujet souffrant de la douleur qui le déchire, à un autre qui l’écoute. Le cri, l’appel, la parole adressée à l’autre est, à la fois, le consentement à la réalité de la souffrance et l’inscription de l’espoir au sein de la situation douloureuse elle-même. L’aveu de la souffrance, lui, par la relation qu’il institue, a un effet salutaire, thérapeutique. Le fait de parler à un autre libère de l’angoisse. Ainsi la souffrance comme expérience d’altération devient-elle, par la médiation de la parole, expérience de l’altérité, de la naissance à la rencontre de l’autre. Et cette rencontre de l’autre délivre d’un réel et d’un devenir sans espoir. La rencontre d’autrui dans le creuset de la souffrance neutralise la désespérance, ranime le désir de vie et entraîne donc au combat commun contre la souffrance.
Ps : Je dédie cet article à ceux et celles qui vivent de terribles souffrances. Puissent-ils rencontrer des personnes écoutantes qui partagerons leur état afin de donner sens ensemble au combat à mener pour exister holistiquement malgré les infortunes dont le destin les accable, en intégrant ces blessures pour les vivre au mieux.
BRUNO LEROY.
10:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |