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13/07/2012

L'identité de l'avenir de nos sociétés.

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Ce livre d'anthropologie chrétienne d'Anselm Grün est une analyse approfondie sur la mollesse spirituelle de bon nombre de croyants qui, cherchent prioritairement, à devenir « saints » avant que d''être des hommes matures. Ce livre s''appuie sur dix-huit figures masculines issues de la Bible dont l''énergie virile leur permet d'affronter beaucoup de désagréments.

Anselm Grün ne construit pas une relecture moralisatrice et psychorigide de la masculinité et de la virilité des évangiles.
Au contraire, il reconnaît une place pleine et entière à l''homosexualité, car il n''admet pas que certains puissent la considérer contre nature. L''Eglise institutionnelle les blesse sans comprendre que leur spiritualité masculine est souvent orientée vers le domaine esthétique.
Les hétérosexuels et homosexuels doivent intégrer leur sexualité dans les paradigmes de leur existence. Et ce n''est guère épanouir une personne que de la culpabiliser.
Il faut assumer tout ce que nous ressentons comme la colère, la haine, l''agressivité pour ne pas sombrer dans l''obscurité de la Foi.
L''agressivité est indispensable pour nous structurer humainement, à condition de la transformer en énergie, afin de ne pas déprimer. Un dépressif est un homme qui ne sait pas exprimer pleinement les sentiments nocifs qu''il refoule au point de devenir apathique et en état d''acédie.

« Lutte et Amour » est l''éternel diptyque de ce livre, celui qui se limite à la lutte devient hargneux et celui qui ne veut pas assumer les combats de l''existence, ne désire que l''amour par peur des conflits. Cependant, celui-ci ne sera jamais vrai !
Il deviendra rapidement mielleux par prudence puis, insipide par insuffisance de créativité et de risques.

En effet, Anselm Grün nous demande de combattre jovialement en faveur de la Vie, par pur amour de celle-ci. Pour entraîner d''autres chrétiens sur les chemins de la virilité et de l''amour généreux qui, nous pousse à aller vers les autres en vérité. Cet écrit est une apologie de l''authenticité humaine. Un livre qui révèle des trésors de bienfaits. Aux Hommes de comprendre enfin ce concept de virilité masculine. Et de ne plus se comporter comme des chiffes molles.
L''apitoiement sur soi est indigne d''un chrétien qui se place devant Dieu et en Sa présence de chaque instant. Sinon, il ne faut guère pleurer sur les lieux de cultes désertés par les jeunes qui détestent les discours pusillanimes. Le monde a besoin de témoins rayonnants d''une profonde sérénité bien éloignée des peurs existentielles qui crépitent face à nos sociétés en mutation.


Bruno LEROY.

16:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., Livres et saveurs musicales de Bruno LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Elle est une source d'inspiration, tout comme l'art.

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La quête spirituelle se fait de plus en plus présente dans la société et le christianisme n'en détient pas le monopole. Chercher à connaître d'abord les fondements humains de la spiritualité permet une ouverture à toute recherche spirituelle et facilite aussi la reconnaissance de ce que l'expérience spirituelle chrétienne comporte de spécifique.

 

Qu'est-ce que la spiritualité ?

Difficile à dire, c'est évident.

Le dictionnaire (Petit Robert) dit de la spiritualité qu’elle est :

 

1) le caractère de ce qui est spirituel, indépendant de la matière et...

2) l’ensemble des croyances et pratiques qui concernent la vie spirituelle.

 

Toute pratique spirituelle suppose-t-elle la foi en une divinité ? Ce n'est pas le cas pour les agnostiques et les bouddhistes par exemple.

 

On peut sans doute affirmer que la spiritualité implique une pratique, une discipline, donc un apprentissage. Elle serait donc le fruit d'une expérience.

 

Mais il est aussi vrai que la spiritualité se retrouve sous beaucoup d'autres formes. Certains la trouvent dans des formes d'art : en lisant un roman, en écoutant de la musique, en contemplant un tableau. L'art nous donne un élan d'émotion qui est souvent "spirituel". D'autres la vivront dans la réalisation philosophique, scientifique ou sociale. Les uns seront sensibles au contenu intellectuel, les autres utiliseront plus volontiers leurs sens.

 

La spiritualité serait donc la part de ce qui nous fait humains.

Elle est une source d'inspiration, tout comme l'art.

Il semble que le rôle de la contemplation, de l'admiration, de l'accomplissement n'est pas de nous faire comprendre et intégrer quelque chose (bien que cela puisse être un autre résultat de l'action), mais plutôt de nous donner de l'inspiration dans la vie quotidienne.

 

Bruno LEROY.

 

12:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/07/2012

Nos paroles sont souvent plus édifiantes que nos actes.

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Si tu crois que l'amour est la sœur de la mort,
Alors tu as tout compris sur l'essence de la vie,
La nuit parle aussi bien à la lune qu'au soleil,
Les oiseaux chantent pour toi des hymnes,
Des merveilles qui éveillent tes sens de leur sommeil,
Chaque jour tu chemines vers un Dieu ébloui,
Qui te fait avancer sur les chemins escarpés,
Tu ne crains plus rien car de ton cœur jaillit,
Une joie sans pareille qui toujours t'émerveille,
Alors le temps peut bien filer son pull d'hiver,
Tu marches sur la neige comme sur un miroir,
Qui laisse derrière toi tes dernières traces de pas,
Tu souris aux passants qui ne font que passer,
Et pourtant sont tes frères en leur humanité,
La peur t'est étrangère tu aimes les étrangers,
Pour les splendides couleurs qu'ils peuvent t'apporter,
Et toutes ces cultures qui t'enrichissent à jamais,
Comment peut-on ne percevoir que l'ombre,
Qui hante les histoires des Hommes de nos sociétés,
Comment ne pas chercher cette part de cristal,
Qui redonne l'originelle éclat et humaine Beauté,
En plongent notre regard au fond des âmes blessées,
Il nous faut changer notre manière d'appréhender,
Les autres sans les toucher de notre amour,
Je sais parfois la haine mène certains à la folie,
Mais il faut pardonner soixante dix sept fois sept fois,
Pour voir les brumes se dissiper,
Pour savourer et humer les parfums des paysages,
Que trop souvent nous ne sentons plus par manque,
De pureté intérieure celle que nous pouvons acquérir,
En vivant réellement dans un cœur à cœur avec Dieu,
Une osmose qui fera de nous d'authentiques vivants,
Qui tendent la main à d'autres vivants sans les juger,
Juste en les aimant c'est ce que Dieu attend de toi,
De moi de nous si souvent et que nous ne faisons pas.
Nos paroles sont souvent plus édifiantes que nos actes,
Pauvres enfants médiocres que nous sommes.
 
Bruno LEROY.

11:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/07/2012

Méfiez-vous de tout ce qui peut ternir votre miroir intérieur.

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Le caractère le plus frappant d'un véritable chrétien, c'est cette ouverture, cette franchise absolue à l'égard de Dieu, qui font de sa vie un miroir, où d'autres peuvent discerner Dieu. L'Esprit qui est en nous nous transforme, et notre regard devient un reflet. On reconnaît aisément celui qui a contemplé Dieu; on sent qu'il est l'image de son Seigneur. Méfiez-vous de tout ce qui peut ternir votre miroir intérieur : c'est généralement quelque chose qui paraît bon, mais de cette bonté qui n'est pas la meilleure.

 

Pour vous comme pour moi, le secret du bonheur, c'est ce regard central, toujours tourné vers Dieu. Que tout le reste s'efface devant cette unique préoccupation : travail, vêtement, nourriture, tout au monde. La poussée de tout ce qui nous harcèle tend sans cesse à étouffer notre élan vers Dieu. Il nous faut lutter pour maintenir sur tous les points nos positions spirituelles. Que tout le reste s'arrange comme il pourra, que les gens disent tout ce qu'ils voudront, ce qui importe, c'est que rien n'obscurcisse en nous la Vie cachée avec le Christ en Dieu. Ne vous laissez jamais bousculer hors de cette communion, souvent si ondoyante, et qui ne devrait jamais l'être. La tâche peut-être la plus ardue pour un chrétien, c'est de refléter comme un miroir la gloire du Seigneur.

 

Bruno LEROY.

 

19:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/07/2012

Sortir de l'enferment mortifère des habitudes.

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Quand les torrents viennent me sortir du lit des habitudes,

Je résiste inlassablement contre ces incertitudes,

Tu fais jaillir en moi les résistances dont je me nourris,

Tu m'as révélé tant de beautés qui honorent ma Vie,

Ton éducation fut celle de la force à jamais épanouie,

En chaque individu murmure une source sacrée,

Sur les chemins perdus je me suis toujours retrouvé,

Grâce à tes gestes d'Amour qui ne jugeaient jamais,

Mais qui ouvraient mes horizons aux lendemains enchantés,

Tu m'as Tout donné au fil des années,

Que pourrais-je t'offrir en toute dignité ?

Des lambeaux de mon âme aux simples reflets,

Je ne pourrais te rendre ce que tu m'as offert,

A l'Humanité je sèmerai tes sourires au sortir de l'enfer,

Partager au monde entier tes valeurs insufflées,

Voilà donc mon chemin depuis longtemps indiqué,

Donner ton regard de tendresse toujours émerveillé,

Sur les divers aspects de l'existence donnée,

Tel un fruit savoureux qu'il nous faut croquer,

Oui, tu m'as appris que les jours sont rayons de lumière,

Qu'il faut vivre l'instant présent comme ultime mystère,

Même les larmes purifient la vie de ses scories,

Ta force d'aimer infusée en moi me grandit,

Tu m'as donné la terre pour que je puisse,

Faire mon nid avec honneur face aux vilenies,

Comment pourrais-je rendre l'océan spumeux,

Aux éclats d'or et d'argent tel que tu as su le faire,

Par-delà les cieux des hommes ombrageux,

Sinon, donner à ton éducation la culture de la raison,

Et parfumer les autres de tes vérités acquises,

Qui feront de moi un être sans convictions assises,

Mais, un homme à ta ressemblance bouillant de liberté,

Celle d'un humain sachant aimer sans l'ombre d'un préjugé,

Oui, sachant regarder l'autre sans confusions tel qu'il est,

Pour tous ces soleils qui brûlent en mon corps,

Et que tu m'as fait découvrir sans imposer,

Pour tout ce qui consume ma joie de respirer,

Face à cette société aux senteurs de mort,

Pour ce coeur radieux qui hante le merveilleux,

Pour ce Bonheur inoculé qui forge mon destin,

Grâce à tes pensées et tes rires sans fin,

Qui font élever la pâte vers davantage d'Amour.

Pour Tout cela et plus encore...

Mon Dieu, je serai Ton Fils pour l'éternité et à jamais,

Désormais mon sang irrigue une juste spiritualité,

Libérée de toutes entraves aux seuls soucis d'aimer.

 

Bruno LEROY.

 

17:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., GOSPEL, LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA GRATUITÉ DE L’AMITIÉ.

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Ah ! L'amitié est brûlure dans tous les sens du terme. Elle nous brûle lorsque nous l'éprouvons et qu'une autre personne nous donne son amitié. Elle est brûlure lorsque celle-ci n'est plus que pure trahison. Elle fait parfois plus mal que l'amour lui-même. Elle est plus belle et plus pure que l'amour car, elle n'attend rien en retour. Je parle de l'amour au sein d'un couple, évidemment. L'amitié comporte sa part de gratuité. Elle est nécessaire dans un monde matérialiste où tout semble s'acheter. L'amitié est part de cristal dans le cœur des hommes. Elle ne comporte aucune composante sexuelle.

 

 

Elle demeure notre mystérieuse union avec d'autres personnes qui nous aident à nous relever lorsque nous tombons. Elle est cœur de la convivialité déclarée. Les jeunes meurent d'un manque d'amitié. Chez eux, elle devient parfois tellement fusionnelle qu'une simple entorse peut les mener au suicide. Davantage que l'amour pour une fille. Notre monde est en recherche constante d'une amitié authentique qu'il ne faut point confondre avec la simple camaraderie.

Elle nous aide à respirer dans les jours étouffants. Elle nous met sur le chemin de la lutte quand l'Ami souffre ou pleure. Comme disait Jacques Brel : Bien-sûr, il y a les guerres d'Irlande et les oiseaux assassinés. Bien-sûr tout ce manque de tendre...Mais voir un ami pleurer !

 

 

C'est dans un cercle amical que nous construisons un microcosme de Tendresse qui peut s'étendre plus loin encore...Par mimétisme et recherche de cette amitié infaillible. Un dicton affirme que nous reconnaissons nos vrais amis lorsque nous sommes dans la peine ou le besoin, rien n'est plus vrai. Tant de faux amis s'en vont avec nos ennuis lorsque ceux-ci demeurent.

 

 

L'amitié est précieuse dans le cœur de Dieu sinon la Bible n'en parlerait même pas. Elle est précieuse et mystérieuse car, quelle est l'alchimie qui fait se rencontrer souvent à vie deux ou plusieurs êtres ?

Grande question et faut-il d'ailleurs une réponse. L'amitié est la plus belle fleur cueillie dans le jardin du cœur à condition que son parfum soit mature.

 

 

Mais, lorsque nous vivons l'amitié à fond toutes ces questions s'estompent. C'est à nous d'en savourer les effets bienfaisants avec détachement.

 

L'amitié se vit avant de se penser. C'est ce que les grands poètes nous ont toujours dits avec de sublimes métaphores.

Découvrons l'amitié chaque jour avant que la mort nous redonne nos amis perdus.

Essayons de vivre en bon commerce avec autrui et le monde changera.

 

La racine de notre monde est l'amitié indéfectible entre les humains dans les bons et moins bons moments. C'est le soleil de la Vie quand notre ciel est dans l'obscurité. L'amitié est la sève de tous rapports humains dignes de ce nom.

 

Sans elle nous ne serions que des loups guettant d'autres loups. Elle est régulation sociale des relations humaines.

 

 

Bruno LEROY.

 

12:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/07/2012

Mes devoirs de père ce sont des actes sacrés.

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Je ne suis pas là pour te plaire,

Petit,

Je suis là pour t’élever par-delà l’enfer,

Gamin,

Je suis là presque comme une trace du destin,

Petit,

Un pauvre mec qui te montre le chemin,

Gamin,

Un homme qui connaît les blessures de la Vie,

Petit,

Et qui ne veut pas que ton avenir soit compromis,

Gamin,

Je veux te faire savourer les hauteurs du Divin,

Petit,

Comme une rose qui éclot entre tes mains,

Gamin,

Te faire grandir au milieu des humains,

Petit,

Un gosse qui parle et se sent intelligemment,

Homme parmi les hommes en complète liberté,

Un môme qui se sent pousser des ailes au feu de ses idées,

Petit gamin,

Demain tu trouveras le bonheur dans les bras de l’amour

Et je ne voudrais pas que ce jour-là tu m’en veuilles sans retour.

Ma vocation sur cette terre est de te donner les outils pour travailler,

Fils,

Tu vois je n’ai pas oublié mes devoirs de père ce sont des actes sacrés.

 

Bruno LEROY.

 

11:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/07/2012

Leur photo de mariage n’était plus qu’une plaisanterie.

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Leur photo de mariage, sur la table, n’était plus qu’une plaisanterie.

 

Leurs esprits avaient cessé depuis longtemps de communiquer. Ils vivaient séparés par une barricade si épaisse qu'aucune avalanche de paroles d’amour, qu’aucun effort surhumain de tendresse n'auraient pu la détruire. Ils s'étaient perdus l’un à l’autre quelque part entre la première dent de lait de l'aîné et le diplôme de la plus jeune de leurs filles.

 

Au travers des années, ils avaient déroulé le long fil de cette boule de ficelle qu'on appelle “le moi” et, chacun démêlant ses propres nœuds serrés, ils avaient cessé de se chercher l'un l'autre. Parfois, la nuit, elle pleurait en implorant les ténèbres de lui découvrir qui elle était vraiment. Et lui continuait à ronfler à ses côtés, tel un ours en hibernation, sans se soucier de l'hiver où elle se trouvait. Elle s'inscrivit à un cours d'art moderne, s'efforçant de se retrouver dans les couleurs couchées sur la toile, tout en se plaignant aux autres femmes de l’insensibilité des hommes.

 

Lui s’enfonça dans un tombeau appelé son bureau, enveloppa son cerveau de feuilles de papier couvertes de chiffres et s'enterra avec ses clients.

 

Lentement, le mur de séparation s'édifia, cimenté par le mortier de l'indifférence.

 

Un jour, essayant de se toucher l'un l'autre, ils firent face à une barrière infranchissable. Reculant devant la froideur de ces pierres, chacun s’éloigna de l'étranger qui se trouvait de l'autre côté. Car, lorsque l'amour meurt, ce n'est pas au cœur d’une bataille rageuse, ni le jour où des corps éperdus de passion commencent à perdre de leur émois.

 

Non ! L'amour expire quand il s’écroule, épuisé, à bout de souffle, au pied d'un mur qu’il ne peut plus franchir.

 

Bruno LEROY.

 

13:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

29/06/2012

Nous sommes tous responsables de la maltraitance des enfants.

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Il y a des parents qui ont l'apparence de la normalité et se cachent derrière. Ce sont par exemple d'anciens enfants maltraités. Par nature, dans la plupart des cas, ils montrent peu d'affects, une rigidité affective avec des traits de comportement obsessionnel. Ces parents ont une forte emprise sur l'enfant et une mauvaise image d'eux-mêmes, liée à un passé de frustration et de carences profondes. Ils montrent une grande intolérance à la frustration et vivent souvent repliés sur eux-mêmes, isolés et sans amis.

 

C'est à la naissance de l'enfant que ressurgit ce passé: ils peuvent s'identifier à de bonnes images parentales. Si la grossesse est désirée, l'enfant est investi d'un pouvoir de réparation, il doit combler le vide, le manque d'amour des parents. Dans ce contexte, le moindre problème vécu par l'enfant est vécu comme une persécution: il le fait exprès ! En fait, ils se sentent mauvais et projettent cela sur l'enfant: c'est lui qui est mauvais. L'enfant devient ainsi l'image vivante et permanente de leur échec et les mauvais traitements servent à faire disparaître cette image.

 

Derrière cette apparence de normalité, il y a aussi les paranoïaques pour lesquels l'enfant devient l'objet de leur "toute-puissance" destructrice, et les pervers qui trouvent leur jouissance dans la souffrance de l'autre.

 

Il y a encore "les cas sociaux" , familles chaotiques à problèmes multiples. Souvent isolés de leur famille jeunes, ils ne peuvent se projeter dans l'avenir. Les grossesses ne sont pas désirées et l'enfant doit ici aussi combler un vide. On rêve que lorsqu'il sera là, tout ira mieux ; quand il arrive, c'est une bouche de plus à nourrir.

 

L'enfant peut être marqué dès le départ: enfant adultérin ou handicapé, hyper-investi par la mère. Le père ne le supporte pas. S'il a une petite malformation, cela peut paraître énorme à certains parents. Ces enfants vivent ce petit handicap comme la preuve de leur incapacité à faire quoi que ce soit de bon ! Ce peut être un enfant issu d'une première union, un enfant de remplacement arrivant après un deuil ou un enfant ressemblant à quelqu'un que l'on tait.

 

Nous sommes tous responsables de la maltraitance de ces enfants. Les bribes psychopathologiques que je viens d'évoquer et qui sont les plus représentatives doivent être traitées à la racine puisque nous en connaissons désormais les causes. Pourquoi tant de silence face à ces situations de violences sur enfants ? Il faut ajouter les violences par "omission" ; carences qui peuvent être responsables de dénutrition, voire de morts d'enfants ; carences affectives qui peuvent avoir des répercussions dramatiques ( hospitalisme ) ; mauvais traitements psychologiques tels que sadisme verbal, humiliation, dévalorisation, exigences éducatives inadaptées à l'âge de l'enfant, rejet, mise à l'écart...

 

Lorsque nous sommes témoins de tels manques destructeurs, nous devons nous sentir concernés et mettre en accusation les personnes pratiquant de tels sévices. Il ne s'agit nullement de juger les humains qui projettent leurs propres souffrances mais, de venir en aide à toute une famille qui ne sait pas ou plus où sont ses repères. Notre conscience sociale exige que la majorité ne se taise plus par souci de tranquillité.

 

Les enfants du présent sont la société du futur proche. Il nous suffit de parler de ces actes moralement réprobateurs pour que des psychologues ou des éducateurs soient nommés par un juge afin de mettre en place une rupture de ces schémas aliénants et qui risquent de se répercuter dans l'avenir. Les enfants maltraités ont besoin de savoir qu'ils ne sont pas coupables des gestes de leurs proches car, souvent ils s'imaginent que les violences commises ne sont que des sanctions de leurs comportements atypiques. Seule, une rupture définitive du silence leur fera comprendre qu'ils existent aux yeux de la société et que leur vie n'est pas un désert mortifère. Il en va de notre volonté de changer le devenir de l'humanité.

 

Bruno LEROY.

 

13:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/06/2012

Où est l’Homme ?

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Dans notre monde moderne, on a tendance à voir l’être qui suit un cheminement spirituel comme un être faible, qui s’adresse à une divinité extérieure pour lui venir au secours.

 

Une telle spiritualité n’est rien d’autre que mièvrerie, faiblesse, ignorance et peur.

La première étape de la spiritualité consiste à devenir un individu. Pour pouvoir rejeter toute individualité, encore faut-il devenir individu, être libre et sans peur.

La spiritualité n’est pas pour les faibles, elle n’est pas non plus pour ceux qui se prosternent de tout leur long aux pieds de soi-disant gourous, sans aucun discernement, sous prétexte qu’ils portent une robe couleur ocre.

La voilà la porte ouverte aux sectes : la faiblesse !

Elle n’est pas non plus pour ceux qui, vivant dans un monde moderne, se font avaler par une Administration outrancière, véritable machine à compresser l’être, sans aucune réaction de vérité et cela par crainte de perdre quelque bien. La spiritualité, dirait-on de nos jours chez les jeunes, n’est pas pour les faux-culs ou les grenouilles de bénitier.

La religion n’est pas le fait d’aller à l’église. La religion est à chaque seconde de la Vie. La religion est la vie même La religion est partout. Dès qu’il y a création, il y a religion, car il y a ce qui relie le créé au créateur. La religion dans un sens second est la prise de conscience de cette liaison.

 

La faiblesse engendre la peur. Peur du péché, peur du fisc, peur de l’envoûtement, peur du «  qu’en dira-t-on ». PEUR ET FAIBLESSE. Notre monde moderne est une machine a créer la faiblesse et la peur, à créer des comportements standardisés, à faire de chaque individu des numéros d’INSEE, d’URSSAF, de je ne sais quoi encore, des unités de production et de consommation.

Mais la société, comme un ensemble de moutons, suit, elle suit, et passe sa vie sans vivre, sans vie, sans âme, sans souffle, sans foi ni Loi, sans Dieu. Où est l’Homme ?

Ce n’est pas l’Homme qui cherche Dieu, c’est Dieu qui cherche un véritable Homme.

Où est l’Homme ?

Le fort devance le faible, c’est la loi de la nature. Si nous voulons que la spiritualité envahisse le monde, cela ne peut être le fait que de forts, non de faibles. Seul le fort peut recevoir cette Foi qui justement «  déplace des montagnes » alors que le faible n’arrivera pas même à soulever un brin d’herbe.

L’homme spirituel est un homme libre.

Qu’est-ce que la spiritualité si ce n’est la recherche de la Libération ?

Chercher la libération lorsque dans la vie de tous les jours nous ne sommes qu’esclaves, qu’est-ce alors cette spiritualité qui n’est qu’un mot faisant sourire ?

Être un Homme libre cela n’est pas un vain mot.

La liberté est du domaine du dedans, la liberté c’est de ne dépendre de rien parce qu’il n’y a attachement à rien. Sauf à Dieu qui nous rend et nous veut libres.

 

Bruno LEROY.

 

12:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |