16/09/2012
Le rire est l’arme offensive des pacifiques.
Je suis parfois décontenancé par ces personnes à l’esprit usé jusqu’à la corde. Il est vrai que la crise ne pousse guère les gens à sourire. Et pourtant, je me dis intérieurement que tout est source de prière et d’émerveillement. Le rire est réellement l’arme offensive des pacifiques.
Mais pour cela, il faut inventer l’atmosphère dans laquelle il pourrait s’épanouir.
Marcher dans l’herbe fraîche d’un matin s’éveillant et ruisselant de rosée. Écouter la musique que joue l’âme d’un ami qui vous parle. Chanter avec les oiseaux qui semblent danser dans les cheveux verts des arbres. Admirer la fleur qui ouvre les bras devant le soleil aimant et amant de la Nature.
Laisser ses pieds nus marcher, habiter la terre comme un ravissement. Et retourner chez soi en écoutant une musique qui nous éveille à l’émerveillement.
La plus grande révolution que nous puissions faire dans cette société morose est le rire émerveillé et profond de l’Esprit. Tout est grâce, grâce à la prière intensive. Rien ne peut nous faire peur, puisque Dieu est incrusté entièrement dans notre regard et dans notre être.
Il peut nous faire des signes débordant d’Espérance, des signes inattendus. Il faut croire aux sourires de Dieu. Chaque jour, je vois des anges qui répondent à certaines questions que je me pose ou me suis posées. Si vous priez dès le matin, vous verrez dans la journée, une personne venant répondre à vos inquiétudes quasi existentielles.
A condition, évidemment de ne jamais prendre un autre chemin que celui de la foi. Il existe tant de sentes où les hommes se sont perdus et ne sont jamais revenus. Sachez que vous avez le droit au Bonheur comme tout être humain qui demeure sur la terre-mère.
Mais, le Bonheur dépend infiniment de notre philosophie personnelle et de notre vision noire ou brillante d’émerveillements. Nourrir notre joie de vivre n’est pas inutile, non plus. Les habitudes viennent si vite rouiller le bonheur installé. Ne vivons pas dans la routine des jours. Mais, faisons en sorte que chaque jour possède son sens et son poids d’Amour.
Vivre sans amour, c’est n’être qu’une ombre sur un vieux mur qui se corrode avec le temps.
Vivons d’amour, de prière, d’émerveillement et nous aurons menés la plus belle et grande révolution que le Monde espérait.
Il est temps de revenir aux valeurs essentielles qui nous faisaient vivre pleinement et que nous avons laissés tomber uniquement pour suivre les valeurs de cette société qui ne génère que des suicidés.
Oui des suicidés de la Vie dans toute sa splendeur. La Vie dans ses senteurs subtiles empreintes de beautés et de libertés pour qui sait contempler.
Leurs valeurs se limitent à leurs comptes bancaires. Qu’est devenue la Fraternité ?
Je vous souhaite une délicieuse semaine sur ces questions qui se veulent simples, certes. Et pourtant, métaphysiques car, elles débordent la médiocrité ambiante. Notre mission est de montrer à chacun la route à suivre pour être Heureux. Devenons contagieux telle une épidémie mondiale.
Puisse votre semaine devenir le reflet de votre âme !
C’est que je souhaite pour vous mais, aussi pour moi !
Bien Fraternellement, Bruno.
19:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/09/2012
Au jour de l'épreuve.
Quand l’épreuve te frappe et que ton cœur est accablé
comme il est bon d’avoir un ami qui se tient à ton côté !
Peut-être ne changera-t-il rien et ne saura-t-il rien te faire,
car le problème sera strictement de ton affaire.
Il est des choses qu’on est seul à pouvoir régler,
il est des chemins où le cœur est seul à pouvoir passer.
Dans ces moments, personne ne peut porter ton fardeau
et tu dois attendre que le baromètre se remette au beau
mais savoir qu’un ami est là avec sa sympathie
et que tu peux toujours compter sur sa compagnie,
t’aidera à supporter ces heures angoissantes
et à te donner des pensées réconfortantes.
Alors, tu voudras remercier Dieu d’avoir mis à ton côté
l’ami qui t’aidera à garder la sérénité
Tu penseras toi-même à ceux qui sont dans la détresse
et qui attendent peut-être ton amicale délicatesse !
Tant qu’on est heureux, il est difficile de savoir quel est l’ami
qui nous restera fidèle quand viendra le moment de l’épreuve.
Puissions-nous ne jamais oublier que Dieu est notre meilleur ami
et qu’Il n’est jamais si près de nous que lorsque les nuages nous cachent le soleil !
17:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
11/09/2012
Quand la souffrance te fait douter et désespérer.
Chacun poursuit toujours, d'une manière ou d'une autre, un rêve d'immortalité et de non-souffrance. La poursuite de ce rêve se manifeste dans les mécanismes de défense qui visent à occulter la réalité de la souffrance et à la rejeter hors du champ de la conscience ; on peut la voir, on détourne les yeux, on fait " comme si " elle n'existait pas. Dénier la souffrance de cette manière, c'est se complaire dans l'image idéale de soi et du monde où la finitude et la mort ne sont pas reconnues. Ainsi le sujet peut-il entretenir, inconsciemment sans doute, une sorte de délire d'immortalité. Il se barricade dans un monde imaginaire en estimant que la souffrance et la mort, ce sont toujours celles des autres, mais jamais la sienne. Il se construit ainsi un univers conforme à son besoin de sécurité et de complétude sans faille.
Ainsi, par exemple, dans le discours publicitaire, on ne voit jamais que des êtres beaux, jeunes et sains. La souffrance n'y est jamais représentée. Lorsqu'elle l'est, c'est afin de proposer un produit qui en sera le remède miracle. Dans le discours publicitaire, on ne meurt pas...
L'éloignement des cimetières, la mise à l'écart des malades, la marginalisation des personnes handicapées, n'est-ce pas aussi pour les sociétés une manière de voiler la souffrance et la perspective de la mort ?
Cependant cette illusion d'un monde " hors souffrance " est tôt ou tard brisée. Car la souffrance finit toujours par s'insinuer dans la vie du sujet de manière insistante et persistante. Dans ce cas, malgré tout, on pourra encore tenter de se voiler les yeux. Par exemple, lorsqu'il s'agit de la souffrance des autres, on réagira par l'indifférence. Ainsi face au spectacle de la souffrance que montre la télévision, peut se créer une sorte d'accoutumance où l'on parvient à voir souffrir sans plus s'émouvoir. On acquiert alors un coeur endurci, incapable de compassion. Ou encore, lorsqu'il s'agit de souffrance personnelle, on peut chercher à s'étourdir dans le bruit, la drogue ou l'alcool afin de fuir le mal présent et poursuivre malgré tout son rêve déçu de complétude. Le suicide même peut être une manière ultime d'éviter la souffrance et la perspective de devoir mourir : plutôt mourir vite que de devoir rencontrer la souffrance et la mort. Ainsi n'est-il pas rare de voir des personnes se donner la mort le jour où elles ont appris qu'un mal incurable les tenait. Le suicide dans ce cas est une sorte de précipitation dans la mort du fait qu'on ne l'a jamais acceptée ; ultime tentative pour fuir ce qui vient et ce que l'on a toujours voulu nier ; ultime refuge d'un rêve d'immortalité déçu.
Ainsi donc, à force de vouloir dénier la réalité de la souffrance, à force de poursuivre un rêve de complétude sans faille, on est amené à vivre la souffrance, qui vient tôt ou tard, dans la désespérance et la déréliction. La souffrance est alors sans espoir, sans chemin ; horreur aveugle, solitude de l'abandon, détresse suprême où vient s'exténuer un rêve d'immortalité déçu. Ainsi, vivre dans l'imaginaire d'un monde " hors souffrance ", c'est ajouter à la souffrance, lorsqu'elle vient, les traits de la désespérance. Le problème qui se pose est donc de pouvoir vivre l'inévitable expérience de l'altération sans cependant sombrer dans le désespoir. Cela implique le consentement à " vivre avec " la souffrance, non point pour la subir ou s'y complaire, mais pour négocier au mieux l'expérience du " devenir autre ".
Dans cette optique, le pas décisif à franchir est l'aveu par le sujet souffrant de la douleur qui le déchire, à un autre qui l'écoute. Le cri, l'appel, la parole adressée à l'autre est, à la fois, le consentement à la réalité de la souffrance et l'inscription de l'espoir au sein de la situation douloureuse elle-même. L'aveu de la souffrance, lui, par la relation qu'il institue, a un effet salutaire, thérapeutique. Le fait de parler à un autre libère de l'angoisse. Ainsi la souffrance comme expérience d'altération devient-elle, par la médiation de la parole, expérience de l'altérité, de la naissance à la rencontre de l'autre. Et cette rencontre de l'autre délivre d'un réel et d'un devenir sans espoir. La rencontre d'autrui dans le creuset de la souffrance neutralise la désespérance, ranime le désir de vie et entraîne donc au combat commun contre la souffrance.
Ps : Je dédie cet article à ceux et celles qui vivent de terribles souffrances. Puissent-ils rencontrer des personnes écoutantes qui partagerons leur état afin de donner sens ensemble au combat à mener pour exister holistiquement malgré les infortunes dont le destin les accable, en intégrant ces blessures pour les vivre au mieux.
Bruno LEROY.
10:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
10/09/2012
L'ESPÉRANCE, C'EST MAINTENANT !
Le soleil se noie dans l’océan bleu foncé du ciel. Cet émerveillement offert par les éléments donne à l’Homme une sensation intense de transcendance.
Nous sommes les admirateurs des flammes que Dieu fait crépiter en nous. Et nous faisons ainsi partie de la Nature. Cette alliance de chaque jour devient quasi mystique, lorsque notre cœur s’épanouit dans les flots d’amour de tant de splendeurs offertes.
Nous pouvons nous ressourcer dans ces profondeurs insoupçonnées de la vie et retourner chaque fois que notre moral est bas.
Nous élever, voilà notre témoignage spirituel. Nous élever par-dessus les préjugés, les pensées hâtivement formulées. Nous retrancher dans notre univers intérieur en quête d’essentiel.
Sans pour autant, ne plus nous passionner de l’existence d’autrui.
Au contraire, notre façon de percevoir les événements aidera le monde à s’élever autrement.
Et nos enfants seront contaminés par notre patience à admirer dans le miroir de la vie les beautés qui s’inscrivent bien au-delà des galaxies.
Il nous faut à la fois goûter et faire saisir l’émerveillement aux autres.
Le silence peut nous aider à trouver Dieu dans le regard d’un enfant, dans la main d’un souffrant, dans la blessure d’un jeune au sourire grimaçant, dans les cheveux fous des arbres dansant sous le vent.
Tout est question de regard sur l’existence et les gens ainsi, que les éléments qui habitent notre nature spirituelle.
Nous sommes des poussières dans la lumière solaire mais, nous l’ignorons trop souvent.
Nos titres, nos qualités, nos fonctions nous donnent une importance illusoire sur le monde.
Nous ne sommes que de simples apôtres d’un Dieu qui ne cesse de nous aimer éperdument.
Et si nous pouvions, si je pouvais ne serai-ce que transmettre une once de joie aux générations futures que cela me procure. Je donnerai une colonne vertébrale plus solide à nos jeunes afin qu’ils affrontent leurs peurs viscérales d’un avenir ombrageux.
Demain, vous appartient, Ados d’aujourd’hui, adultes dans quelques années !
Et ce futur ne doit pas être bâti sur la peur, sinon il s’écroulera.
Aidons nos jeunes à combattre le juste combat, celui de la vie envers et contre tout, sans démagogie.
Il faut dire à nos adolescents combien nous nous sommes battus également pour le bien commun. Parfois, avec des doutes qui obscurcissaient notre conscience.
Mais surtout, avec la confiance indéfectible que la prière, l’amour de soi, des autres et de Dieu nous fait avancer vers un chemin plus lumineux.
Ayons la force de ne pas baisser les bras afin que les petites étincelles d'allégresse qui tentaient d’embraser le feu de notre âme ne s’éteignent à jamais.
L’Espérance, c’est maintenant !
Bruno LEROY.
20:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/09/2012
Il faut cesser d’enfermer les âmes dans des ghettos.
S'il est un domaine où les limites spirituelles de l’homme se dévoilent dans toute leur incohérence, c’est bien celui des conditionnements et plus précisément celui des préjugés. Et que nous le voulions ou non, nous sommes tous plus ou moins conditionnés par notre éducation et, plus largement, par une société qui ne peut s’empêcher d’étiqueter les êtres en fonction de leurs croyances ou de leurs comportements sexuels.
Ainsi, au lieu de reconnaître un bon arbre à ses fruits, nous préférons le juger à la couleur de son écorce et la comparer à la nôtre pour savoir s’il nous faut l’abattre ou le respecter. Les conséquences ? D’innombrables manques d’Amour à l’égard de millions de personnes et autant de clous que nous enfonçons dans le Corps de l'humanité dont nous faisons partie...
De toute évidence, nos rapports avec autrui sont trop conditionnés par la vision limitée que nous en avons et qui nous conduit à une sorte d’acceptation aveugle ou à un rejet du même ordre. Deux positions radicales générées par notre manque d’ouverture, de tolérance et d’adaptation à tout ce qui est autre ; deux positions qui signent notre difficulté à reconnaître la valeur d’un être à travers sa capacité à aimer et à créer.
Aussi, là où la psychologie commence à s’enliser dans des analyses comportementales, sentimentales et sexuelles, sans tenir compte de la véritable dimension de l’individu, la spiritualité nous offre une vision plus illimitée de l’âme humaine, des modalités et des choix de son incarnation. En somme, que nous soyons attirés par des femmes ou par des hommes, nous sommes tous sur le chemin de l’évolution avec ses expériences, ses épreuves, ses joies et ses souffrances. Qu’importe les raisons psychologiques ou physiologiques de l’attirance sexuelle d’un être pour tel ou tel sexe dès lors que nous le considérons comme une partie de nous-mêmes, une âme à respecter et à aimer. Il y a du bon en chacun et de l’Amour vrai au sein de nombreux couples hétéro ou homosexuels. La densité, la recherche du plaisir personnel, les relations psychiques négatives du type dominant/dominé concernent malheureusement l’humanité en général et pas spécialement les homosexuels !
Il faut donc cesser d’enfermer les âmes dans des ghettos. Il faut cesser de faire des généralités sur un groupe d’individus alors que le monde est fait de personnes uniques, désireuses de construire leur propre histoire d’Amour avec la divine Présence qui est en l’Autre, qu’il soit homme ou femme.
En fait, si les homosexuels suscitent autant de négativité, c’est parce que nous les considérons trop souvent comme des obsédés sexuels, et qu’implicitement, ils mettent en relief notre propre vision culpabilisante d'une sexualité dont nous avons ôté le caractère sacré. Il faut donc absolument réaliser qu’en jugeant un être sur sa vie intime, nous lui faisons porter notre propre “densité” en même temps que nous renforçons notre armure psychique imperméable à la divine lumière élévatrice.
Et puisqu’il faut encore parler en ces termes, c’est aux hétérosexuels, majoritaires sur cette planète, qu’il appartient de tout mettre en œuvre pour que la minorité des homosexuels soit reconnue socialement mais surtout spirituellement. Il est temps d’enlever la poutre qui nous aveugle, il est temps de regarder l’Autre comme un frère ou une sœur susceptible de nous donner quelques conseils en matière d’amour, d'union… et d’évolution.
Bruno LEROY.
11:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
08/09/2012
Retourner vers L'Essentiel d'un Bonheur réel.
Depuis quelques années, je me pensais « Adulte » dans le sens le plus léger du terme, concevais-je.
Et pourtant, combien de feux n’ai-je éteint sans le savoir, sans le vouloir.
Lentement, mon rire intérieur se transformait en musique funèbre.
Le sérieux est le manteau d’une intelligence qui ne s’est pas ouverte au vent de l’Esprit.
Dans mon sanctuaire profond, je cherche de nouveau, le rire, la joie, le lâcher-prise face aux pesanteurs sociales.
Je cherche le bonheur dans les moindres gestes sans signification réelle.
Puis, dans les différentes sources qui se présentent au long du jour.
Hier, j’écoutais Bach, ce musicien de l’âme qui renforce la présence mystique de l’homme au cœur de la vie.
Je me recentrais sur des flots intérieur que je pensais taris depuis longtemps.
Combien le puits de nos joies laisse jaillir des rivières de lumière, scintillant d’un doux mystère.
Aurions-nous oubliés les chants des oiseaux familiers. La danse des roses au gré des brises parfumées. L’herbe sauvage caressant nos mollets comme de délicieux baisers de Dieu.
Je pense franchement que nos sociétés font tout ce qui leur est possible pour assassiner notre faculté de nous émerveiller. Et ce, dans un objectif mercantile.
Et nous marchons sur les ruines de nos propres désespoirs.
La terre est si belle et toujours nouvelle à l’aurore de nos regards enfantins.
Nous ne devons pas nous laisser piéger par ce climat mortifère que nous inocule cette société.
Il faut réagir pour survivre à la morosité ambiante !
Il faut retrouver l’Essentiel qui nous permettra de respirer la Vie dans ses splendeurs les plus charnelles.
Ne faire qu’Un avec l’Existence, c’est rencontrer Dieu dans chaque pas de danse.
Oui, vivre pas survivre mais, vivre pleinement les instants qui se succèdent comme des frissons d’éternité.
Alors, le temps devient ce que l’on en fait.
Dans le silence habité de la vie mystique de notre âme parlent les fleurs, les oiseaux, les visages, les senteurs, les arbres, les blés coupés, les couleurs d’un univers vivace et vivant.
La beauté du Monde sauvera les cœurs désespérés et nous désinstallera de nos habitudes figées.
Puissiez-vous, au tréfonds des rivières de pureté divine, vous abreuver, sans mot dire, simplement en étant présent à la Présence. Dans l’écoute d’une musique ou dans l’émerveillement de la dive Nature qui vous tend les bras fraternellement.
Nous sommes des particules particulières du cosmos, particulières dans la démarche de rechercher le souffle de Dieu, dans chaque événement qui se présente. Et dans l’amour essentiellement qu’il soit physique ou spirituel. Peu importe, les deux se rejoignent toujours.
Regardons nos frères humains avec amour et nous pleurerons avec ceux qui pleurent, nous rirons avec les plus joviaux. Nous existerons, les uns avec les autres, dans une énergie communicative, les uns pour les autres, dans une osmose contagieuse de bonheur de vivre.
Bruno LEROY.
11:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., IMPRESSIONS PERSONNELLES., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/09/2012
Témoins de l'Intelligence Divine.
10:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
04/09/2012
Internet l’espace le plus opaque qui puisse exister.
Internet est l’espace le plus opaque qui puisse exister, jusqu’à ce jour, lorsque notre conscience est obnubilée par cet instrument que l’on appelle "ordinateur".
Avec l’ordinateur, les jours deviennent tellement ordinaires, que la routine guette comme la rouille sur une barre d’acier solide.
Je me demande, aujourd’hui, si je suis un salaud ou un indifférent, ce qui revient au même.
Parler de Dieu, de spiritualité, d’intériorité, cela est parfait à condition de le vivre et de ne pas ignorer, pour quelques articles rédigés, l’être aimé auquel vous finissez pas ne plus même parler.
En effet, mon épouse, ces derniers jours, ne cessez de me dire qu’elle avait des angoisses. Et je lui répondais banalement qu’il fallait qu’elle prenne ses anxiolytiques.
Et je n’avais pas compris que ma présence à ses côtés, s’effaçait comme une ombre sous la lumière de mon écran.
Ce manque de relations vraies détruisait peu à peu ce couple bâti sur le roc.
Voyez-vous, la vie ne se satisfait pas d’une stabilité stérile. Elle a besoin de piment, de sel sinon, elle s’affadit et se détruit silencieusement, imperceptiblement.
Être présent dans l’intensité et non dans la durée est plus important que de regarder l’autre vivre tout en affirmant sans cesse l’aimer.
Certains mots souvent, ne collent plus à la réalité vécue.
L’origine des divorces est prioritairement dûe à un défaut de communication entre deux personnes qui pensent s’unir pour l’éternité.
Et puis, le temps passe, les habitudes s’installent tuant la saveur suave de la tendresse.
Avant qu’il ne soit trop tard, une décision s’impose, loin des lois obligées par notre société.
Ralentir le travail, ralentir le net pour demeurer dans des relations moins évanescentes.
Retourner à l’Essentiel de la nature humaine.
Ne plus se laisser piéger par ces technologies qui engendrent un mutisme égoïste.
Alors, je m’absente tel une brise légère sur les flots de la mer.
Oui, je veux retrouver nos racines terrestres avant que notre se meurt.
Et pour cela, il me faut faire des concessions et mener une ascèse vis à vis d’internet.
Et prier, pour que la lumière qui chante dans nos cœurs revienne doucement.
M’absenter pour de nouveau exister ou exister autrement.
Mais sauver notre couple qui s’engouffre dans les flots noirs et insipides de l'indolence.
Je vous quitte donc quelques semaines, quelques mois ou vous laisserais-je, quand même un mot, pour vous faire signe.
Je ne sais pour l’instant comment le vent va tourner et danser dans nos âmes troublées.
Priez pour moi, comme je ne cesse de le faire pour tous, n’ayant d’autres pouvoirs pour vous atteindre.
Je vous souhaite une semaine où la présence des anges vous enverra les messages que vous attendiez.
Au plaisir de vous retrouver…plus tard…ou plus tôt que prévu.
Dieu seul le sait et répondra à nos requêtes.
Bien Fraternellement, Bruno.
19:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Le visage de la confiance et de l’Amour retrouvés.
Parfois, je me demande si les Humains que nous sommes ne sont pas devenus de vulgaires marchandises. Des machines à produire pour un système ne respirant que l’odeur de l’argent. Et si, nous chrétiens, étions pris dans cette spirale infernale de la compétitivité.
En voulant écraser les autres par la seule loi de la jungle. Ce serait terrifiant d’être chrétien et de nier la valeur Humaine, non ? Et pourtant, nos consciences sont conditionnées, sans que nous le sachions, par le système dans lequel nous vivons.
Il faut se rendre à l’évidence et ainsi, devenir plus vigilants. Un discernement en ce domaine est plus que nécessaire. Il est vital pour l’avenir du monde. Notre maturité spirituelle doit être cultivée chaque jour. Elle nous évitera d’avoir l’esprit simpliste au point de voir les bons d’un côté et les méchants de l’autre.
Les Hommes sont plus complexes que cela et il faut toujours analyser ce qui les portent à agir. Les Jeunes que je rencontre chaque jour s’estiment déjà n’être plus bons à rien. En effet, ils ont commis des vols, des méfaits et il serait facile de juger sans extraire la racine de leurs actes. Leurs comportements marginalisés viennent souvent d’une enfance maltraitée qui les a dévalorisés. Ils n’ont plus confiance en eux et se sentent incapables de voir ce qu’ils feraient de positif sur Terre.
Le manque de confiance en nous peut mener aux conséquences les plus terribles. Un chrétien qui manque de confiance, cela existe bien-sûr, doit immédiatement reposer toute sa confiance en Dieu-Amour. Ne soyons pas comme les athées dont la rentabilité et l’argent les gratifient au point qu’ils perdent confiance, lorsque tout s’écroule. Leur confiance est construite sur du sable ainsi que leur vie et il n’est guère surprenant de voir certains hommes d’affaires ruinés se suicider.
En ayant un regard positif sur nous-mêmes, nous pourrons révéler la splendeur des autres. Même mes Jeunes qui sont loin d’être des anges ont des potentialités immenses. Plutôt, que nous lamenter sur le manque de moralité de certaines personnes, il serait bon que nous mettions en lumière leurs vraies valeurs intrinsèques. Dans la boue, il se trouve toujours des pépites scintillantes qui ne demandent qu’à s’embraser. Soyons des révélateurs de lumière et oublions les obscurités.
Christ n’a-t-il point dit que nous étions la Lumière du monde. Nous n’avons pas le droit, en sachant cela, de laisser les autres dans la cécité. Chaque être Humain possède sa part de cristal. Il suffit d’avoir de bonnes relations avec autrui et de dire à telle personne que nous avons découvert un talent caché. Mes Jeunes se croient faits en général pour les professions commerciales. D’abord, l’appât du gain ensuite parce que le métier est moins difficile qu’en usine. Et l’engrenage vient lorsqu’ils se présentent, souvent mal habillés. On leur fait comprendre qu’ils sont juste bons à décharger des camions.
Je dirai, l’art de l’éducateur est de trouver en eux les dons soient artistiques, manuels, créatifs, intellectuels afin qu’ils retrouvent confiance en leurs talents. Certes, il s’agit d’un travail de longue haleine mais, je ne suis pas mécontent que certains braqueurs de Banques soient, après avoir payés leur dette à la société, devenus patrons d’un garage ou d’un magasin etc...Cela n’était même pas pensable lorsqu’ils me furent confiés.
Il suffisait de faire un long cheminement avec eux pour découvrir leurs centres d’intérêts. Nous sommes tous capables d’agir de cette façon sans être éducateur, chacun ses charismes. Puisse Dieu nous donner la Force et l’Espérance de faire germer en chaque être la confiance afin qu’il ou elle devienne ce qu’elle est !
Demandons à Christ de nous aider dans cette merveilleuse mission qui donnera un visage plus beau au monde. Le visage de la confiance et de l’Amour retrouvés. Son Esprit ne saurait nous refuser une telle ambition pour une société plus juste et plus équitable.
Bruno LEROY.
12:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
31/08/2012
Le bonheur est à construire chaque matin.
La ville allume ses lucarnes dès la nuit venue,
Dans les banlieues, les maisons, les fenêtres,
Parlent d’un destin que je ne puis connaître,
Toutes ses vies dans leurs habitats inconnus,
Sont-ce des rires, des sourires, des cris, des pleurs,
Qui jaillissent aux carreaux lumineux de leurs cœurs,
Sont-ce de vieilles rancœurs qui jamais ne meurent,
Sont-ce des rires de joie qui éclatent parmi les bruits,
De la ville endormie,
Combien d’histoires de famille se sont métamorphosées,
Pour devenir de mystérieux secrets insoupçonnés,
Ou devenir ce bonheur évident sur les paysages des visages,
Et je me demande pourquoi la vie des gens m’intéresse tant,
Pourquoi essayer de deviner derrière leurs cocons illuminés,
Les légendes que chacun s’inventent pour ne pas pleurer,
Ou pour ne pas avoir l’arrogance de l’allégresse en ces temps,
Déprimés économiquement,
Souvent, lorsque le soir met son pyjama d’étoiles,
Je contemple la vie qui palpite de partout,
Et je me raconte des histoires chimériques,
Où le monde entier de mon quartier sera heureux à jamais,
Puis je retombe dans la brutale réalité que ces gens,
N’ont en fait jamais quittées,
Cette réalité aux parfums inachevés qui laissent espérer,
Que demain sera plus flamboyant qu’aujourd’hui,
Il ne peut en être qu’ainsi,
Le bonheur est à construire chaque matin,
Quand tu prends ma main et me souris,
Je sens bien qu’après la nuit de nouvelles espérances,
Sont en vie à l’infini,
Je sais bien que l’instant présent est un fruit à déguster,
Pour exister chaque jour jusqu’au firmament de l’éternité.
Nous sommes des chercheurs d’amour et nous nous acharnons,
Tant que nous n’avons pas fait l’expérience sans retour,
De cette seule raison de vivre sur cette terre qui ne tourne pas rond,
Avec ses idées de pognon et de mal-façon et ses conformistes cons,
Nous voulons de l’amour qui donnera de la saveur à la splendeur des jours.
Bruno LEROY.
12:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |