04/07/2014
Cette respiration de l’âme.
La prière est cette rencontre mystérieuse avec Dieu qui nous répond par des signes quotidiens. La prière est cette certitude que l’Amour détruit toutes les forces de mort qui nous habitent. Cette respiration de l’âme est aussi nécessaire que le besoin de manger. L’Esprit ne peut apporter Ses fruits que si, nous Lui demandons dans un total abandon.
La prière est effectivement la part importante de la personnalité du chrétien. Regardons autour de nous, certaines personnes semblent habitées par un rayonnement dont nous savons la provenance et que nous envions secrètement.
La joie est le fruit délicieux de leur présence. Une joie que nul ne pourrait ravir tant elle demeure ancrée dans les tréfonds de leur âme. Prier, n’est pas anodin, c’est la recharge en énergie divine de l’individu fatigué. A condition de remettre son destin entre les mains de Dieu-Amour. Cela, ne veut pas dire ne plus rien faire et attendre que Dieu agisse à notre place.
Cela veut dire que Dieu nous donne Tout Son Amour et Sa force pour que nous transformions le monde. Cependant, il est des situations, je pense aux terribles maladies, où notre action demeure vaine, Dieu intervient alors silencieusement pour nous dicter les gestes et attitudes à faire.
Un indicible Témoignage de Joie et de Force vécues dans le cœur de Christ. L’Amour doit toujours guider nos pas vers l’Éternel, ainsi notre existence aura la beauté d’une symphonie dont on ne peut se lasser d’écouter les harmonies. Oui ! s’abîmer dans la prière c’est se construire, chaque jour dans l’Amour.
Bruno LEROY.
12:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
ÉCOUTER POUR SE DONNER.
Écouter, c’est donner à l’autre Ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps, une présence affectueuse.
Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un…
C’est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps : tu es important pour moi,
tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là …
Écouter, c’est commencer par se taire.
Écouter, c’est accueillir l’autre avec reconnaissance tel qu’il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour dire ce qu’il doit être.
Écouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela,
c’est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui, spécifiques.
C’est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, en laissant à l’autre son espace et le temps de trouver la voie qui est la sienne.
Être attentif à quelqu’un qui souffre, Ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour se libérer….
Écouter, c’est donner à l’autre Ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps, une présence affectueuse.
La croyance dans l’amour et donc dans le désir de soi.
Vivre d’amour consiste à entendre le chemin de notre contingence humaine. C’est oser un pas sans savoir où sera le second, sûr que l’aventure humaine est passionnante et que le mystère de la vie se dévoile en rencontrant le prochain : l’autre dans sa différence sociale, culturelle, voire spirituelle …
Vivre d’amour, c’est accepter d’aller de l’avant, sans avoir en poche toutes les assurances, et se donner.
La logique du don de soi comme chemin de bonheur, est une expérience commune que chacun goûte au quotidien. Cependant, habituellement, nous n’allons pas jusqu’au bout de nos découvertes par peur de nous perdre en nous oubliant et en nous donnant totalement.
Prendre une décision, par exemple celle d’un engagement social, entraîne la réflexion et le discernement.
Toutefois, il est vain de vouloir attendre toutes les données et les garanties pour effectuer le pas. Jamais nous ne serons sûrs de tout. Jamais nous ne maîtriserons tous les éléments factuels et à venir.
Il convient de savoir aussi se risquer, partir à l’aventure, comprenant plus ou moins confusément que là, nous nous réaliserons pleinement.
L’engagement demande souvent de poser un choix. Et un choix écarte automatiquement d’autres éventualités.
En contre-point, le non-engagement, sous prétexte de rester disponible à tout, conduit à ce que rien ne prenne corps. L’indécision mène à l’impuissance. La réalité, par voie de conséquence, nous échappe. On reste extérieur à la vie qui passe. L’angoisse et le mal-être s’engouffrent alors au fond de l’âme humaine. L’homme n’est pas créé pour l’indécision.
En revanche, par l’engagement, l’homme naît à lui-même et à sa propre liberté. Il y expérimente ses réelles et ineffables capacités d’amour.
Il découvre en lui un univers qu’il ne soupçonnait pas.
Le don de soi humanise et le monde et celui qui se donne.
Bruno LEROY.
12:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CONVERSIONS, LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., MÉDITATIONS., MILITANTISME., POUR LES JEUNES., SCIENCES HUMAINES, SCIENCES SOCIALES., VIVRE L'ÉVANGILE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
28/06/2014
Retrouver la confiance.
Bien souvent, nous préférons notre confort, nos certitudes, nos petites habitudes. Et progressivement, le monde autour de nous devient sclérosé, ennuyeux, fatigant, gênant, car il nous bouscule sans nous demander notre avis. La spiritualité n'est plus que cendres éteintes que l'on tente en vain de rallumer.
Nous en voulons à la terre entière de n'avoir pas compris qu'il ne fallait pas nous désinstaller. Lentement mais sûrement, le dialogue avec Dieu devient rare sauf, dans les cas d'extrême détresse. Nous ne sommes plus dans la mouvance de l'Esprit. Et nous sommes surpris de ne plus entendre les réponses de Dieu. Notre malheur ? La peur de perdre notre confort habituel, la certitude que tout ce qui bouleverse notre vie vient du malin. Il serait temps que nous comprenions que donner sa Vie à Dieu peut nous ébranler avec cette sensation de tomber. Mais Dieu est Amour, Il ne laisse jamais par terre un de ses enfants. La peur tue l'Amour plus cruellement qu'un meurtre délibéré. Mais vivre sous les injonctions de l'Esprit, ne nous fait plus craindre quoique ce soit...Là, nous reconnaissons les véritables chrétiens ne craignant rien, ni personne.
Avoir cette certitude que notre existence est entièrement menée par Dieu, détruit les anciennes angoisses du changement. Bien-sûr, il est plus facile de l'écrire que de le vivre au quotidien. Rassurez-vous, c'est difficile pour tout le monde de créer avec Dieu-Amour son bonheur sur cette terre, demandez à votre pasteur, le cheminement qu'il faut effectuer pour arriver à cette Hauteur spirituelle. Cependant, le plan de Dieu est plein d'Amour, votre pasteur le sait, et Lui a fait confiance. La prière pour demander à Christ quel chemin ou sentier nous devons prendre reste essentielle à notre devenir chrétien. Amen !
Bruno LEROY.
18:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
27/06/2014
Les Jeunes ont une soif immense de communiquer pour exister.
Quel que soit leur âge, les jeunes ont une très grande soif de communiquer. Cette soif commence à se manifester dès la naissance. De mois en mois, d’année en année, des codes de plus en plus élaborés sont explorés par l’enfant, au fur et à mesure qu’il échange avec son entourage : ses parents, ses frères et sœurs, ses amis, les éducatrices de la garderie et plus tard, l’enseignant. Dès la naissance et pour qui veut le comprendre, ses gestes, ses rictus, tout est pour lui, moyen de communication. Au fur et à mesure que sa physiologie évolue, sa perception des codes verbaux et non verbaux prend du sens et la répétition de tel ou tel mot, lui en confirme la permanence. C’est ensuite à son tour de chercher à les reproduire et d’en vérifier l’effet sur ses proches. Généralement, l’attention qu’on lui porte va au-delà de ses attentes. « Mma… mma » est immédiatement perçu comme l’expression du mot « maman ». Tout le monde s’extasie; bébé a la confirmation que ces syllabes attirent l’attention de la boule de cheveux qui lui sourit et… surtout …qui lui donne le sein ou le biberon!
Le langage se construit ainsi et l’écrit arrivera de la même façon. L’enfant réalise aussi que pour communiquer, il faut être au moins deux. Peu à peu, il apprend que le sens et le poids des mots comportent des nuances en fonction des interlocuteurs. C’est tout un apprentissage qui l’enrichit d’un vocabulaire différencié en fonction des interlocuteurs et des situations. Ici, l’influence du milieu de l’enfant et de ses expériences revêt une grande importance car elle le confirme de plus en plus dans sa façon d’appréhender son monde en devenir.
C’est à partir de ce stade, jusqu’à l’âge adulte, qu’il nous paraît important d’accompagner ce jeune en devenir, dans une recherche de l’écoute d’autrui et dans un raffinement de plus en plus nuancé et précis de l’expression de son imaginaire en construction. L’école, jusqu’à ces derniers temps, fournissait au jeune les instruments pour coder plus précisément cette symbolique arbitraire qu’est l’écriture, tant pour la lire que pour l’écrire. On s’est aperçu que c’était insuffisant, car elle ne tenait pas compte de toutes les compétences de l’enfant pour s’intéresser véritablement à l’objet même de toute cette démarche : le message. Ces préoccupations se manifestent, à mesure que la réforme de l’enseignement se met en place progressivement. Les enseignants tentent d’en tenir compte. Malheureusement, leur tâche est immense, car le nombre d’enfants est trop important pour qu’ils se consacrent à la recherche du développement optimal de chaque enfant.
Nous croyons que certains milieux peuvent faire des expériences très bénéfiques pour enrichir la qualité de cette communication. Dès l’âge de quatre ans les enfants commencent à découvrir que l’écriture a du sens, puisque papa ou maman leur a lu plusieurs fois la même histoire dans le même livre qui a les mêmes images et les mêmes mots. Bien sûr, il ne sait pas lire mais les images lui parlent et il reconnaît dans ces images ce que papa ou maman lui ont lu.
Les liens qu’il fait avec le texte, les images et ce qui lui est lu, sont des facteurs de motivation puissants pour découvrir, apprendre et utiliser ces codes qui, pris isolément, n’ont encore aucun sens pour lui.
Dans le cadre du projet « Les jeunes s’approprient leur littérature », nous avons expérimenté plusieurs démarches qui amplifiaient chez les jeunes enfants, le goût de traduire en mots écrits, leur imaginaire. Plusieurs de ces expériences consistaient à faire inventer des histoires par des enfants de quatre ans, à les transcrire et ensuite, à les faire illustrer par ces mêmes enfants. Les éducateurs et les éducatrices de CPE et les parents doivent se reconnaître dans ces expériences, car nombreux sont ceux qui les ont pratiquées. Les enfants adorent ce genre d’activités car ils se sentent reconnus dans ce qu’ils expriment. De plus, afficher les dessins qu’ils ont réalisés, prolonge leur plaisir d’avoir participé à une œuvre tangible et vérifiable.
Nous sommes allés beaucoup plus loin et les résultats ont été époustouflants!
Nous avons proposé à des jeunes enfants d’inventer une histoire à partir d’une démarche qui tient compte des étapes de la construction d’un conte : description des personnages, évocation d’un problème, recherche de solutions, conclusion. Au fur et à mesure que l’histoire s’élaborait, les enfants voyaient une transcription de leur évocation sous forme de dessin. Ils avaient une trace écrite, compréhensible par eux, de ce que l’animateur écrivait. Ces enfants étaient transportés de joie lorsque l’animateur relisait ses écrits et qu’ils pouvaient lire l’histoire sur le dessin. Cette approche a fait l’objet d’un projet de recherche de maîtrise qui confirme que, non seulement, les enfants amélioraient la richesse de leur vocabulaire et la qualité syntaxique de leur évocation mais aussi, que leur niveau d’opération mentale s’était accru, après une pratique de cette expérience durant seulement quelques jours.
Cette expérimentation confirme que cette pratique permet d’enrichir la qualité de l’expression du jeune enfant dans son milieu. De plus, elle met en évidence le plaisir de la découverte et le désir de l’enfant, de s’améliorer toujours plus, si les conditions le lui permettent.
Voilà un modèle de création participative où chacun, avec ses compétences, apporte sa contribution à la construction d’un patrimoine culturel enfantin qui pourra servir d’outil pédagogique incitatif donnant le goût aux jeunes de s’investir dans la lecture d’un contenu attrayant, proche de leur vécu, de leurs aspirations, de leurs rêves. Souhaitons que de telles initiatives voient le jour en d’autres lieux et que cette série de projets, initiés par les responsables et des éducateurs servent de modèle.
Les enfants et adolescents ont un univers intérieur très riche. Cependant, il peut subvenir un débordement de cette richesse non-exploitée. Elle devient alors une aliénation latente qui nuit à l'épanouissement.
Toutes formes d'expressions artistiques ont des fonctions cathartiques. En ce sens, l'environnement de l'enfant demeure primordial. Il faut des adultes qui évitent le jeunisme et transmettent leurs savoirs, leurs convictions.En cohérence avec leur propre vécu. Les jeunes élimineront d'eux-mêmes ce qui ne correspondra pas au miroir de leur existence. Pour autant, il faut que la pédagogie de la créativité soit le reflet existentiel de ce que les animateurs ou éducateurs vivent profondément.
Les sentiments écrits correspondent à la fois aux interdits et aux débordements de l'imagination. Il faut passer par ce stade pour acquérir au fil du temps, une conscience claire. Puissions-nous être présents à nos enfants lorsque ceux-ci expriment les magmas éblouissants ou les abysses de leur âme. Ainsi, ils se définiront mieux par rapport au monde qui les entoure. Le langage écrit permet ce positionnement de l'être.
Sinon, nos petits bonshommes ne grandiront jamais et seront d'éternels "adulescents" vivant inexorablement à la surface des événements, sans les intégrer. Nous serions alors responsables de leur future désocialisation pathologique, dans le sens où ils souffriront toujours de ce corps étrange qu'ils n'habitent pas. S'approprier le langage, c'est aussi s'approprier sa vie dans toutes ses dimensions.
Alors, notre vigilance d'éducateurs ( trices ) s'impose davantage que nous l'aurions imaginés. Nous sommes co-acteurs, avec nos enfants, de cette écologie mentale qui structure l'adulte.
Bruno LEROY.
10:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
26/06/2014
Une seconde vie grâce aux petits frères des Pauvres.
Dans un monde où seul le rendement compte, où les humains sont réduits à leur capacité de produire. Contrairement, à ce que instinctivement, nous pensons, ce ne sont pas les jeunes les plus exclus de nos systèmes de production. La productivité demeure encore dans les possibles de leurs facultés au regard de leur âge. Ils ont l’énergie suffisante pour assumer notre société de marchandisation. Hélas ou heureusement, bien souvent ils ne veulent pas participer et se rendre complices des rouages capitalistes. Ce sont des prophètes sans le savoir. Mais, il est une autre dimension de notre société qui semble être de plus en plus ignorée, sauf le temps des élections. Ce sont les personnes âgées, que l’on nomme ainsi par fausse compassion pour ne point les heurter. Autrefois, nos disions les vieux, les vieilles avec un respect sans mesure.
Aujourd’hui, une Association à caractère exceptionnel décide de leur donner une seconde vie. Depuis, leur fondateur chrétien, Armand Marquiset, lucide au point de s’insurger contre la misère de nos vieux amis. Les petits frères des Pauvres, réfléchissent, agissent pour que leur devise, des fleurs avec du pain, prennent figure d’une renaissance. Des milliers de Bénévoles sont au service des seniors, mémoire vivante de notre humanité. Ces bénévoles sont formés par l’association mieux que des éducateurs. La bonne volonté est bien en soi mais la volonté de compétence est préférable. Le cœur voit ce que la raison ignore. La raison voit ce que le cœur obscurcit parfois. Il faut une juste mesure, un détachement aimant pour accompagner les plus pauvres et les plus meurtris sur le chemin der la vie.
Les petits frères possèdent une imagination débordante pour mettre de la chaleur humaine chez nos vieux amis. Des vacances sont organisées pour les valides et les moins mobiles. Des activités artistiques et culturelles sont mises en place toute l’année. Des repas conviviaux redonnent le sourire aux visages les plus sombres. Tuer cette solitude qui tue nos anciens, voilà l’objectif premier des petits frères.
Même si le fondateur était chrétien, le prosélytisme est proscrit par respect pour l’être souffrant. Chaque personne accompagnée est unique et indissoluble. Il faut honorer dans la confidentialité la plus absolue, l’histoire de chacun.
Les petits frères des Pauvres ont besoin d’accompagnateurs bénévoles qui offriront leur dynamisme éclatant pour semer la Joie dans l’âme de nos anciens. Et les aider aussi lorsque les Administrations veulent leur chagrin. Depuis des années, je suis admiratif du travail que les petits frères effectuent même au niveau souvent insalubres des logements dans lesquels survivent nos vieux.
Alors, plutôt que vous insurger dans votre propre solitude, si vous mettiez les valeurs de Fraternité en actes. Plutôt, que vomir sans cesse sur une société qui ne répond pas aux besoins de tous. Vous engager pour changer l’aspect de notre Humanité serait un acte hautement spirituel. Concrétiser cet esprit fraternel qui fait la richesse des petits frères des Pauvres.
Assez de ces personnes qui ne sentent plus le parfum premier de l’évangile. Celui de devenir révolutionnaire en vivant avec le Christ une fraternité authentique. Assez de ces jeunes devenus vieux et qui laissent crever dans les hôpitaux nos anciens dans une déréliction sans nom. Engagez-vous, plutôt que vous victimiser sur vos propres problèmes souvent imaginaires. Devenez libres de vous donner aux autres et de préférence aux plus souffrants. Je n’écoute désormais que les cris de ceux ou celles qui s’impliquent vraiment pour que notre société soit plus respirable.
Les petits frères des Pauvres sont riches de Fraternité. Ils cultivent cette fleur chaque jour que Dieu fait. Devenir bénévole auprès des salariés des petits frères, c’est donner à sa vie le soleil qui lui manquait en se donnant totalement aux plus âgés de nos frères en humanité. Demain, il sera trop tard pour vous engager. L’engagement est un " oui " pour améliorer le destin d’autrui. Et c’est un " non " profondément révolutionnaire face à notre monde déshumanisé.
Bruno LEROY.
Éducateur Social.
http://www.petitsfreres.asso.fr/
11:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/06/2014
Prendre le temps de rêver et de vivre.
Prendre le Temps en ce monde bousculé. Prendre le temps de rêver les splendides horizons d’Espérance que Dieu a déposé en notre âme. Répondre ainsi aux Talents que Christ nous demande de cultiver. Quel merveilleux programme de Vie, n’est-ce pas ?
Frères et Soeurs, il est temps que notre société et notamment, nos Jeunes prennent du temps pour méditer et accomplir leurs rêves. Pour cela, il faut dépasser certains obstacles. Ensemble, chrétiens et chrétiennes que nous sommes, partageons nos rêves et aidons les autres à les vivre. Notre vocation est de transmettre tout ce que Dieu en Son Infini Amour nous a donné en pleine libéralité. Ne conservons pas nos rêves pour nous. Ils deviendraient cauchemars. Offrons au monde les rêves solaires et éclatant de Lumière afin de donner un autre visage à notre Humanité. Une société de violence et de manque de repères spirituels est une société qui a tué ses rêves les plus beaux. Puisse l’Esprit-Saint nous accompagner dans ce rêve d’une Humanité nouvelle !
Pourquoi parler des rêves avec tant d’insistance ? Simplement, je m’aperçois que notre société prend de moins en moins en considération les rêves humains. La compétitivité, la performance et bien d’autres paradigmes ont fait de nous les esclaves modernes d’un monde de consommation. Qu’importe alors, si les jeunes et moins jeunes se mettent à rêver de leur avenir pour créer des projets. Les projets sont imposés pour faire face à la concurrence. Laissons nos rêves de côté où nous finirons tous et toutes dans la rue à tendre la main en espérant quelques Euros.
A me lire, peut-être pensez-vous que je décris bien ce qui risquerait de nous arriver si nous suivions nos rêves. Hé bien, cette description est entièrement fausse et véhiculée par les médias à tel point qu’on semble sentir sa réalité. Non, ceux ou celles qui ont des rêves mettent tout en place, jusqu’au bout, pour que ceux-ci se réalisent. Le chrétien doit être le premier à faire confiance en un Dieu d’Amour qui est à l’écoute de nos rêves pour combler Ses desseins. Nous devons tout mettre en place pour acquérir cet esprit critique qui nous réalise en tant qu’Hommes.
Ne pas sombrer dans le matérialisme le plus bas afin de satisfaire les lobbys industriels. Ce matérialisme dépourvu de sens, sinon celui de s’enrichir, détruit nos rêves les plus nobles. Nous sommes au service de Christ, pas des patrons qui nous considèrent tels des numéros. Nous pouvons connaître le chemin que Dieu nous destine, uniquement dans la prière des profondeurs de l’âme. Il sait que nos rêves de chrétiens désirent un monde où la Haine, l’égoïsme, l’individualisme forcené, le profit soient éradiqués de notre société. Sinon, à quoi nous servirait-il de nous dire chrétiens en lisant la Bible tout en ne la vivant pas ?
Voilà notre combat spirituel. Remettre sur terre les rêves que Dieu Amour nous donne. Avoir confiance en nos qualités et capacités. Trouver la force dans la prière de chaque instant. Ne plus être les esclaves d’un monde moderne qui tue nos rêves. Et peu importe les conséquences, nous aurons oeuvrés pour Christ et la mise en application de Ses rêves. Nous espérons que d’autres générations se lèveront en disant qu’ils veulent une existence autonome dans les bras de Dieu.
Ce Dieu Libérateur qui est venu pour les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs, ne saurait être contre nos rêves de liberté. Une liberté responsable où la course au profit laissera place à une terre d’Amour.
Bien-sûr, il nous faut de l’argent pour vivre mais non vivre pour l’argent. L’Esprit-Saint pourvoira à l’accomplissement de notre destin, pourvu qu’il soit vécu dans la prière afin que nous ne confondions point nos propres rêves avec ceux de Dieu.
Réaliser nos rêves, c’est toujours grandir en Humanité selon la Volonté de Christ.
Bruno LEROY.
14:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
22/06/2014
UNE FORCE VENUE DU FOND DE L'ÂME.
19:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
18/06/2014
Ces habitudes qui enchaînent notre Liberté intérieure.
Certes, les habitudes contrôlent notre vie, bien souvent sans que nous en prenions conscience. C’est d’ailleurs, le sens étymologique de l’habitude, ce refus et cette obscurité dans nos gestes, nos envies, nos désirs, nos plaisirs n’arrivent plus au niveau de la conscience. Cet état de fait est indigne d’une personne qui se dit spirituelle. Et pourtant, nous en sommes tous et toutes là.
Nous agissons et pensons avec le réflexe de l’ordinateur. Notre pauvre cerveau est embrumé de conditionnements que nous avons bien voulus lui donner. Pourquoi, est-ce indigne d’un spirituel ?
Imaginez, Frères et Soeurs, nos prières comme de simples habitudes. Auraient-elles la saveur d’une rencontre avec Dieu-Amour ?
Imaginez, également nos rencontres personnelles où nous serions à même d’écouter et d’aimer, par pure habitude. Rien ne transpirerait de vraiment Humain dans ces relations robotisées. Et pourtant, regardez autour de vous, la plupart des gens se comportent ainsi. Nous sommes victimes d’une conscience relâchée et qui ne sait plus prendre en considération la profondeur du cœur.
Alors, que faire face à nos mauvaises habitudes, venant de Satan lui-même ? Il nous faut fuir ce diviseur qui détruit notre intériorité et nous réintérioriser. Nous devons reprendre conscience de chaque gestes et les offrir à Christ.
Nous devons retrouver la sève de la prière des profondeurs, celle qui sort des cris de notre âme. Nous devons offrir, chaque jour, nos pensées, nos rêves, nos désirs et tout ce qui fait partie de nous à l’Esprit-Saint. Et Lui demander le discernement nécessaire pour saisir d’où provient cette habitude qui soudain surgit. Il ne saurait nous le refuser.
Bien-sûr, par protection, nous pouvons affirmer ne point avoir d’habitudes. C’est une autre façon de se voiler la face et ainsi de ne plus avancer. Les habitudes sont ancrées en nous depuis notre petite enfance. Au fil du temps, nous nous sommes tellement habituées à elles, que nous ne les voyons plus. Il est bon de retourner au dedans de soi pour tout désinfecter. Avec l’aide de Dieu, évidemment, sinon cela risquerait d’être dangereux et inutile. Je suis le premier à reconnaître mes terribles habitudes qui forment en moi, une sorte de cocon mental.
Prions, Frères et Soeurs pour sortir de nous-mêmes et respirer le vent du large, celui qui désinstalle. Le Vent de l’Esprit qui va où Il veut car, Il est libre. Soyons libres à l’image de Dieu, le monde et les personnes qui nous regardent vivre, n’attendent rien d’autre qu’un témoignage de Liberté.
En tant que chrétiens ( nes ), nous devons indiquer par notre vie d’abord où se trouve cette liberté spirituelle. Sinon, nous restons des personnes non habitées qui périssent dans les moisissures de leurs habitudes. Comme des gens ordinaires qui refusent de rencontrer Christ libérateur.
Brisons nos terrifiantes habitudes et ceux qui nous entourent se demanderont d’où nous vient cette liberté intérieure qui nous fait accueillir l’imprévu. Ils verront l’action de Dieu en nous. N’est-ce pas un magnifique témoignage d’amour que Dieu nous demande là ? Oh ! oui surtout lorsqu’il respire l’oxygène essentiel et vital de la prière.
Bruno LEROY.
11:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Une vie enrichie de la présence des autres.
Tout donner par Amour d’autrui et s’effacer lentement pour laisser place à la Liberté.
Et pourtant, combien d’adnégations ne faut-il point pour parvenir à ce champ de conscience. Non pas se renier soi-même, tel un être abject. Mais, s’oublier pour être entièrement disponible aux autres. Nous avons tous et toutes des potentialités qu’il nous faut partager. Il nous faut offrir les plus splendides émeraudes de nous-mêmes. Ne pas vivre un repli destructeur où seul notre ego, notre individualisme trouverait sa raison d’être.
D’ailleurs, si tous les hommes et femmes se conduisaient de cette façon, notre Terre bien aimée disparaîtrait, assassinée par note égoïsme. Nos formons une société et à ce titre, nous avons le devoir vital de nous préoccuper des autres. Ces autres qui parfois, nous font peurs car, ils n’ont pas les mêmes repères, valeurs que nous. Ces autres qui deviennent vite des étrangers tant ils nous ressemblent peu. Et pourtant, Dieu-Amour a créé un monde en couleurs avec des diversités qu’il nous faut découvrir.
Si nous étions moins sur la défensive de toujours vouloir protéger notre territoire, nous serions plus ouverts. Oui, ouverts au Vent de l’Esprit qui passe souvent près de nous et dont nous ignorons trop souvent la Présence.
La peur est la conséquence de l’ignorance. L’ouverture d’esprit est l’origine de la confiance. Il nous faut choisir entre une existence médiocre et une vie enrichissante. Enrichie par le flux et le reflux des marées humaines. Il nous faut choisir entre vivre mourant ou mourir en vivant. Je m’explique...Si, la vie est une chambre où vous dormez pour échapper à ce besoin vital de vous faire violence pour aller vers les autres, alors vous êtes un mort-vivant.
Si, au contraire le soleil dont vous illuminez chaque être pour semer de la joie, par votre seule présence à leur service, vous mourrez à vous-même et votre égoïsme légendaire également. Vous serez réellement vivants ( tes ) pour accueillir chaque Humain comme un Don de Dieu-Amour. Chaque personne est un ange qui frappe à votre porte, ne refermez pas trop vite la possibilité de vous rendre visite.
Dieu est Présent en chaque être Humain, du plus fragile au plus fort, et ce serait déshonorer Dieu que de le rejeter. Une main tendue, une aide ponctuelle, une écoute des problèmes d’autrui, ont fait des miracles. Nous le savons et pourtant, nous restons sur nos gardes, tels des païens n’ayant aucune confiance en Christ.
Nous ne sommes pas assez habités par Lui pour devenir audacieux. Et pourtant, nous le savons, si nous voulons mettre l’évangile dans nos vies, il nous faudra franchir le pas. Pour cela, la prière deviendra notre Force quotidienne, nous permettant de tout affronter. Il faut, que nous entrions dès ce jour dans cette prière de supplication pour demander à Dieu de nous indiquer le chemin. Je suis le chemin, la Vérité, la Vie. Nous ne pourrons rien faire de valable sans sa présence conseillère et protectrice.
Bannissons nos peurs et notre égoïsme et allons vers les autres pour les aider aussi à aimer la Vie. Sans eux, nous ne sommes rien. Sans Christ, nous ne sommes rien. Pourtant, c’est Lui qui nous conduit vers autrui lorsqu’une personne est dans le besoin. N’ignorons pas non plus Ses appels. Nous risquerions de rater définitivement notre vie pour ne pas l’avoir partagée. La Vie appartient à Dieu, il est légitime que nous faisions quelques cadeaux de ce Bonheur qui hante nos cœurs. Amen !
Bruno LEROY.
10:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/06/2014
LETTRE A MON PÈRE
Ces mots écrits avec le sang de mon âme, tu ne les liras jamais. Ils sont en quelques sortes mes confessions, mes effusions intimes et réellement vécues au fond de mon cœur. Tu n’auras jamais connaissance de cette missive. A quoi bon, puisque tu lis en moi comme un livre ouvert aux brises de la vie.
Je tenais simplement à t’écrire quelques mots face au combat intime que tu mènes comme un vaillant soldat. Mais, si tu veux bien retournons sur nos pas, vers ce que nous appelons le passé.
A l’époque, nous ne prenions pas conscience mes frères et moi des blessures qui suintaient en toi, tant nous étions préoccupées par notre devenir face à l’inéluctable. Je veux parler de la mort de Maman à 52 ans. Cette absence dont tu portais seul le poids de la douleur. J’étais adolescent pris dans mon histoire à vouloir construire absolument pour ceux et celles qui criaient misère dans ce monde arrogant. Je ne voyais pas les plaies purulentes qui brisaient ma Famille comme les chevaux de la mer venant se fracasser sur les rochers.
Et toi, Papa tu te reconstruisais aussi dans cette solitude froide et indifférente. Tu ne disais jamais rien…Parfois tu soupirais quand nous dépassions les frontières admissibles. Il fallait bien que jeunesse se passe. Mais, il me souvient, que tu étais surpris par mes choix de devenir prêtre ou éducateur et même les deux de préférence. Tu m’accompagnais au Séminaire sans mot dire avec cependant un immense respect. Tu compris instinctivement que j’avais désormais deux pères dont un qui ne te ferait pas d’ombre. Il t’aimait et t’aime toujours autant qu’il m’aime. Tu étais présent dans mes moindres avancées. Lorsque je décidais de devenir éducateur. Tu acquiesças d’un hochement de tête. Puis, la peine de la disparition de Maman s’estompa progressivement pour devenir une étoile scintillante dans le ciel.
Tu avais vocation de nous élever. Et je puis affirmer que cette tâche ne fut guère aisée avec nos personnalités tranchantes, souvent. Mais, tu réussis à nous élever si haut que nos pieds sont ancrés dans la terre ferme de l’existence. Tu nous as inoculé ta force sereine.
Maintenant, tu es au crépuscule de tes jours avec ce terrible cancer que tu combats en l’accueillant comme une évidence. Depuis ta radiothérapie, il semble figé dans son évolution. Tant mieux ! Ta présence solaire est indispensable à notre vie.
Souvent, je me dis que prononcer « je t’aime » est une contraction de trois petits mots sans grande consistance. Bien-sûr, je t’aime mais cela se confond avec une profonde admiration.
Tu as fait de tes Fils ce qu’ils devaient être. Ce qu’ils désiraient devenir au départ et ce qu’ils sont devenus à l’arrivée. Il te fallut parfois travailler jours et nuits pour parvenir à boucler les fins de mois. A cette époque, nous n’avions pas le sens des remerciements.
Aujourd’hui, Papa tu es les racines de notre individualité. Grâce à tes comportements sans discours moralisateurs nous savons quel chemin prendre lorsque le chagrin nous prend.
Ah ! si tous les enfants du Monde pouvaient ne serait-ce que te connaître un peu, combien leur regard serait illuminé. Mais à chacun son père, à chacun son soleil et sa lumière.
Papa, tu coules en nos veines comme un poème tendre et romantique.
Nous sommes indépendants tout en affirmant nos convictions, comme tu l’es.
Pour tant de Bonheur grappillé aux moments onctueux des jours. Pour tant de combats menés comme une force de vivre au-delà de tout. Pour tant d’échecs où tu nous as appris à nous relever sans jamais baisser les bras. Pour cette Joie que tu véhicules en nous comme une brûlante tendresse. Je te souhaite une Fête des Pères à la hauteur de ce que tu représentes pour moi et mes frères.
Dans cette lettre, j’ai parlé de moi, de nous non par égoïsme mais simplement parce que nous sommes les fruits que tu as choyés pour qu’ils s’épanouissent dans ton jardin secret.
HEUREUSE FÊTE DES PÈRES DE LA PART DE TON FILS QUI T’ADMIRE TRÈS FORT !!!
Bruno LEROY
11:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (4) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |