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27/07/2014

L’Espérance chevillée au corps.

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Je ne suis pas autrement qu’un autre. La crise économique me touche de plein fouet, comme vous. Dans ma vie déjà bien entamée, je n’ai jamais cherché la valeur argent en priorité. Je pense être né révolté contre toutes formes d’injustices et ce, d’où qu’elles viennent. Je fais souvent figure de grande gueule. Non par mépris des gens mais, au contraire pour les sensibiliser sur des problématiques sérieuses. Que voulez-vous, je suis ainsi fait depuis ma tendre enfance. En général, je n’aime pas ce que les autres convoitent. La télé souvent m’écœure au plus haut degré par sa médiocrité. Et les conversations ayant traits au pognon, au foot, aux chiens écrasés ou autres sujets basiques. Tout cela me fait gerber !

J’aime la musique quand la harpe du vent joue dans les feuilles des arbres. J’aime le soleil lorsqu’il se couche sur la plaine endormie. Mais, prioritairement, mes combats vont dans le sens de la Dignité Humaine. J’ai consacré toute mon existence à me battre aux côtés des opprimés. J’espère que ce n’est pas encore la conclusion. Quoique d’autres combattants prendront la relève.

Bien-sûr, tout cela est loin d’être un roman à l’eau de rose. Combien d’amis ( es ) sont partis fatigués par mes discours subversifs. Combien de membres de ma famille ont-ils résistés à mes valeurs différentes. Tout cela sent la poussière de la solitude. Évidemment, lorsque vos convictions n’entrent pas dans la pensée commune, vous avez l’impression d’être seul à penser. Surtout, en cette période de la pensée unique. D’ailleurs est-ce vraiment un passage sur le visage sociétal ? Autant que ma mémoire se souvienne, les Hommes ont toujours pensés en fonction des normes existantes. Souvenez-vous combien de patrons refusaient d’embaucher des jeunes à cheveux longs, il y a seulement quelques années. Et ces derniers se suicidaient à la pelle. Tout le monde se taisait. J’avais encore l’impression d’être un saumon au milieu des anguilles. Je remontais le courant de la pensée formatée, pour gueuler contre l’inhumanité.

Pourquoi, j’écris tout cela ? Non pour vous parler de moi mais de vous. Je sais que certains se sentent rejetés, voire exclus à cause de leur vision de la vie. Et bien, il ne faut pas plier au vent mauvais. Il faut se redresser pour exprimer physiquement et spirituellement notre cohérence d’appréhension des événements. Je ne dis pas que nous sommes seuls sur cette terre à détenir la vérité. Loin s’en faut. Mais, nous détenons une parcelle de vérité qu’il nous faut exploiter comme dans la parabole des Talents. Peu importe le jugement des autres ou leur regard moqueur, amusés par notre différence.

Nous devons assumer notre identité en Christ. Nous devons sans honte dire nos préférences et nos répulsions. Nous ne sommes pas des moutons bêlants entretenant une culture de victimisation. La consommation et le consumérisme ne concernent que les personnes qui sont vides intérieurement. La nature ayant horreur du vide, ces individus comblent leurs carences comme ils peuvent. L’écrivain Bernanos disait que la société met tout en place pour détruire l’homme intérieur. Il disait même que cela était de l’ordre d’une conspiration Universelle. Mon Dieu, qu’il avait raison et il a toujours raison, d’ailleurs ! Je sais vous pensez qu’il est difficile de s’affirmer dans ce monde de loques. Vous avez tort de partir perdants d’avance. Le monde sera sauvé par la Beauté que nous lui révélerons. Cette limpidité éclatante tissée dans le fil doré de la prière. Cet espace intérieur où règnent la Liberté et l’Amour. Dont nous n’avons recours que de façon exceptionnelle.

Nous devons libérer autrui par notre propre liberté. Le prosélytisme est au contraire une atteinte à cette liberté de conscience. Combien de temps allons-nous encore gémir sur nos contemporains ?

Le pardon est une force de résilience qui nous fait avancer. Pendant que d’autres stagnent dans leurs marasmes psychologiques. J’avais un professeur de Théologie qui répétait sans cesse : partagez vos connaissances avec les autres. Nous n’avons pas le droit de garder un précieux trésor pour nous. Il avait raison le bougre. Il parlait vrai. Combien d’entre-nous ont des relations authentiques entre eux ? Toutes ces ombres, nous devons en faire des pépites de tendresse, de pardon, d’Amour.

Il n’est pas d’absence de Lumière dans le Royaume de Dieu. Soyons ces lumières qui illuminent d’un simple sourire les entrailles de la terre. Soyons dans la confiance permanente, comme une révolution évangélique en cette période obscure. Soyons porteurs de cette Espérance qui transperce les murailles de l’indifférence. Nous, Chrétiens ( es ) sont dans le monde sans être de ce monde. Ne l’oublions pas. Alors, ce que peuvent penser les intolérants persuadés que la Foi est une aliénation ; je m’en moque comme de ma première larme. Je parle de larmes volontairement car, souvent ces personnes égoïstes transportent en leurs cœurs des ruisseaux de désespoirs. Souvent bien cachés d’ailleurs dans un activisme destructeur. Je me fous de leurs belles bagnoles et de leurs maisons aux senteurs de musées. Ils sont éteints de l’intérieur aux tréfonds de leur être. Non, je ne critique pas les non-croyants. J’estime la profondeur d’un individu qui vit de façon prosaïque. Le mot poésie de la vie, le ferait presque mourir de rire.

Alors, face à ces prophètes de malheurs qui bien souvent sont aux manettes de nos gouvernements. Montrons-nous tels que nous sommes. L’Espérance chevillée au corps. Grâce à un plus grand que nous qui donne cette force extraordinaire de tout affronter.

Puissent les jeunes, les paumés, les personnes âgées voir dans nos yeux une lueur d’espoir. L’Amour est à réinventer. Réinventons-nous dans l’Amour. Et, dans ce souffle qui vous anime, vous pourrez dire aussi que vous n’êtes pas autrement qu’un autre. Vous avez simplement la pleine assurance de vous savoir aimé. Partageons aux confins des Nations cet Amour qui nous brûle tant et dont nous devons faire exploser la lave bouillante au sein de notre Humanité. Le battement du cœur de nos contemporains en serait transformé, j’en suis certain.

Bruno LEROY.

18:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CHRONIQUES., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (5) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/07/2014

Le repos est un bouquet de roses que la Vie nous offre.

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Le repos est le bouquet de roses que la vie nous offre, en échange de nos activités parfois à la limite de l’extrême. Dans tout ce que nous faisons, notre rôle premier et prioritaire est de chercher, conquérir notre liberté, notre dignité Humaine. C’est ainsi que Christ veut regarder le chrétien vivre pleinement. Il le contemple alors et voit que ses actions ne sont pas inutiles.

 

Dans son incommensurable Amour, il aimerait constater une réelle liberté chez tout Homme.

Hélas, nous demeurons enchaînés par nos déterminismes qui décomposent notre vraie liberté christique.

 

Alors, il nous reste, le fond du récipient, pouvant méditer et prier pour que vienne le vent de l’Esprit. Et par des injonctions étoilées, l’Esprit répond à notre esprit.

 

Les fleurs aux senteurs de bonheur étalent leurs visages accueillants, l’eau des ruisseaux laisse courir sa rivière de diamants et les oiseaux chantent au soleil un chant nouveau.

 

Les vacances doivent nous donner le sens de l’émerveillement. Sinon, à quoi nous servirait-il de nous évader dans les champs où les blés tendent leurs bras, sans obtenir de réponse de notre part ? La nature est un temple sacrée mis à notre disposition par Dieu. Nous n’en sommes aucunement propriétaires, mais locataires. Veuillez laisser les lieux dans la même splendeur que vous les avez trouvé en arrivant. Et si vous considérez que ceux-ci sont pollués, veuillez nettoyer, s’il vous plaît.

 

Ah ! comme la conscience, ce sanctuaire où Dieu se trouve, peut nous parler tant de fois. Et nous feignons de ne point entendre de peur de devoir agir ou par manque de silence.

 

Voilà, ce que je vais chercher en Vacances, ce silence intérieur avec lequel j’écris des mots qui me parviennent d’un ailleurs et scintillent parfois comme le diamant.

 

Je pars en Vacances pour mieux me retrouver et retrouver ceux et celles que j’aime.

Je m’aperçois que le Seigneur m’a donné un trop petit cœur pour y loger tout l’amour demandé. Et de ce fait, je ne puis que faire mal sans le vouloir vraiment…

 

Il me souvient d’un Monsieur que j’avais rencontré dans une gare, il y a quelques années, qui m’interpella en me disant : «  Monsieur, je vous connais, vous êtes Bruno L., l’éducateur qui m’a tiré de la m...de, il y a plusieurs années ». Cela ne me rajeunissait pas ! En effet, cet homme bien vêtu et de bonne mise était un ancien délinquant dont j’avais évité l’emprisonnement pour plusieurs années. Il m’expliqua avec allant qu’il était désormais Directeur mais, que malheureusement, il divorçait. Il me dit avec insistance, je ne comprends ma femme et moi, nous nous entendions si bien. De plus, elle dit m’aimer encore et n’avoir pas d’amant, qu’en penses-tu, Bruno ?

Je lui répondis que dans un couple il ne suffit pas de s’entendre pour être heureux ensemble, mais de s’écouter. Il me regarda fixement dans les yeux et me rétorqua brutalement : j’ai une idée ! Je ne le revis jamais puisqu’il partit promptement, sans doute vers son épouse…

 

Hé bien, la Vie, les Vacances, la pluie, le vent, le soleil, les abeilles, les papillons…tout cela doit être écouté dans un silence profond. J’allais écrire, qu’il faut boire, en quelques sortes, le paysage. Ce paysage est le visage de Dieu.

 

Ne passons pas nos temps de délassement comme des touristes assoiffés de sensationnel.

Cela ne nourrirait nullement notre existence. Au contraire, savourons chaque instant, afin qu’il s’incruste dans notre mémoire, tel un Eden toujours présent.

Sinon, nous ne pouvons pas avoir une démarche spirituelle mais, au contraire vulgairement banale, sans résonance intérieure.

N’oublions pas que nous restons, où que nous soyons des témoins joyeux de l’amour de Dieu.

Témoigner de Dieu par sa vie est plus puissant que de Le donner tout cuit à certains, comme une marchandise.

Donner cette liberté d’aimer par notre témoignage d’Homme libre et debout, vaut tous les discours religieux du Monde.

Dans la Vie tout se respecte et surtout la vie elle-même quand nous la considérons à travers autrui.

Les Vacances sont peut-être dans votre jardin, chez votre voisin ou dans les relations que vous aurez avec les commerçants et d’autres personnes.

Alors, Bonnes Vacances à Toutes et Tous !

Demain, je prends la route avec mon épouse extra-ordinaire pour couler sur le chemin des flots d’une France qui n’a pas encore dévoilée tous ses charmes.

 

BONNES VACANCES VÉCUES DANS L’ESPRIT DE JOIE ET D’AMOUR !

Je vous retrouve en début Septembre avec de somptueuses photographies qui seront les écrits de la lumière de mon cœur, que je vous partagerais.

 

 

Bruno LEROY.

20:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Les Vacances servent à nous reconquérir.

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Que nous soyons sur des contrées perdues à contempler la splendeur du paysage, le murmure du vent, le temple majestueux que la nature nous offre. Ou que notre horizon se limite à notre appartement ou notre maison en essayant d'échapper aux bruits de la ville. La démarche n'est-elle point commune, identique au cœur de ces Vacances?

 

Se retrouver pour mieux se connaître et s'apprécier. Telle devrait être la période de repos octroyé, une plage intérieure de ressourcement pour quitter le personnage social que nous jouons, chaque jour. Mais, les conventions ont les mains lourdes, il nous est difficile d'abandonner notre vieille peau...

 

Pourtant, sachons savourer le silence du temps comme un instant d'éternité. Et puis, ouvrons notre conscience aimante face à chaque être rencontré. Nous rencontrer vraiment dans l'authenticité de ce que nous sommes. Les Vacances servent à nous reconquérir. peu importe l'endroit. Si, cette période vous est pénible, mon coeur est près de vous.

 

 

N'hésitez pas à écrire vos émotions profondes. Je vous retrouverai en Septembre. En attendant, je vous souhaite de trouver la paix harmonieuse puisée aux confins de vos sources Humaines.

 

Bruno LEROY.

 

10:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/07/2014

Vivre avec nos souffrances.

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Il y a en chacun de nous un besoin sexuel. Certes, il n'est pas du même ordre que le besoin de manger ou de boire. En effet, on peut se passer, être privé de l'exercice de la sexualité, ou la différer, sans cependant mourir; ce qui n'est pas le cas de la nourriture ou de la boisson. Ce besoin sexuel est présent dès le plus jeune âge. L'enfant éprouve de manière diffuse son corps comme une source de plaisir. Il aime être bercé, pris dans les bras, choyé. Il aime être embrassé et embrasser. Ce contact corporel, il est cherché non pas comme pure sensation épidermique, mais comme expression d'une relation intersubjective.

 

Chacun poursuit toujours, d'une manière ou d'une autre, un rêve d'immortalité et de non-souffrance. La poursuite de ce rêve se manifeste dans les mécanismes de défense qui visent à occulter la réalité de la souffrance et à la rejeter hors du champ de la conscience ; on peut la voir, on détourne les yeux, on fait " comme si " elle n'existait pas. Dénier la souffrance de cette manière, c'est se complaire dans l'image idéale de soi et du monde où la finitude et la mort ne sont pas reconnues. Ainsi le sujet peut-il entretenir, inconsciemment sans doute, une sorte de délire d'immortalité. Il se barricade dans un monde imaginaire en estimant que la souffrance et la mort, ce sont toujours celles des autres, mais jamais la sienne. Il se construit ainsi un univers conforme à son besoin de sécurité et de complétude sans faille.

 

Ainsi, par exemple, dans le discours publicitaire, on ne voit jamais que des êtres beaux, jeunes et sains. La souffrance n'y est jamais représentée. Lorsqu'elle l'est, c'est afin de proposer un produit qui en sera le remède miracle. Dans le discours publicitaire, on ne meurt pas...

 

L'éloignement des cimetières, la mise à l'écart des malades, la marginalisation des personnes handicapées, n'est-ce pas aussi pour les sociétés une manière de voiler la souffrance et la perspective de la mort ?

 

Cependant cette illusion d'un monde " hors souffrance " est tôt ou tard brisée. Car la souffrance finit toujours par s'insinuer dans la vie du sujet de manière insistante et persistante. Dans ce cas, malgré tout, on pourra encore tenter de se voiler les yeux. Par exemple, lorsqu'il s'agit de la souffrance des autres, on réagira par l'indifférence. Ainsi face au spectacle de la souffrance que montre la télévision, peut se créer une sorte d'accoutumance où l'on parvient à voir souffrir sans plus s'émouvoir. On acquiert alors un coeur endurci, incapable de compassion. Ou encore, lorsqu'il s'agit de souffrance personnelle, on peut chercher à s'étourdir dans le bruit, la drogue ou l'alcool afin de fuir le mal présent et poursuivre malgré tout son rêve déçu de complétude. Le suicide même peut être une manière ultime d'éviter la souffrance et la perspective de devoir mourir : plutôt mourir vite que de devoir rencontrer la souffrance et la mort. Ainsi n'est-il pas rare de voir des personnes se donner la mort le jour où elles ont appris qu'un mal incurable les tenait. Le suicide dans ce cas est une sorte de précipitation dans la mort du fait qu'on ne l'a jamais acceptée ; ultime tentative pour fuir ce qui vient et ce que l'on a toujours voulu nier ; ultime refuge d'un rêve d'immortalité déçu.

 

Ainsi donc, à force de vouloir dénier la réalité de la souffrance, à force de poursuivre un rêve de complétude sans faille, on est amené à vivre la souffrance, qui vient tôt ou tard, dans la désespérance et la déréliction. La souffrance est alors sans espoir, sans chemin ; horreur aveugle, solitude de l'abandon, détresse suprême où vient s'exténuer un rêve d'immortalité déçu. Ainsi, vivre dans l'imaginaire d'un monde " hors souffrance ", c'est ajouter à la souffrance, lorsqu'elle vient, les traits de la désespérance. Le problème qui se pose est donc de pouvoir vivre l'inévitable expérience de l'altération sans cependant sombrer dans le désespoir. Cela implique le consentement à " vivre avec " la souffrance, non point pour la subir ou s'y complaire, mais pour négocier au mieux l'expérience du " devenir autre ".

 

Dans cette optique, le pas décisif à franchir est l'aveu par le sujet souffrant de la douleur qui le déchire, à un autre qui l'écoute. Le cri, l'appel, la parole adressée à l'autre est, à la fois, le consentement à la réalité de la souffrance et l'inscription de l'espoir au sein de la situation douloureuse elle-même. L'aveu de la souffrance, lui, par la relation qu'il institue, a un effet salutaire, thérapeutique. Le fait de parler à un autre libère de l'angoisse. Ainsi la souffrance comme expérience d'altération devient-elle, par la médiation de la parole, expérience de l'altérité, de la naissance à la rencontre de l'autre. Et cette rencontre de l'autre délivre d'un réel et d'un devenir sans espoir. La rencontre d'autrui dans le creuset de la souffrance neutralise la désespérance, ranime le désir de vie et entraîne donc au combat commun contre la souffrance.

 

Ps : Je dédie cet article à ceux et celles qui vivent de terribles souffrances. Puissent-ils rencontrer des personnes écoutantes qui partagerons leur état afin de donner sens ensemble au combat à mener pour exister holistiquement malgré les infortunes dont le destin les accable, en intégrant ces blessures pour les vivre au mieux.

 

 

 

Bruno LEROY.

13:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

A Frère Roger de Taizé

 

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Oh ! Frère Roger,

Je me souviens de ta voix tel un doux murmure,

Venu de tes entrailles où l'Amour logeait,

Je me souviens de ton visage de Lumière,

Comme un parfum de Dieu sur cette terre,

De tes mains délicates qui pensaient chaque geste,

De tes écrits superbes il nous reste ta vie,

Celle que tu auras vécue au cœur des incompris,

Frère Roger tu es la plus belle fleur de Dieu,

Il t'avait planté amoureusement pour que nous bougions,

Dans nos certitudes d'être seuls à détenir l'Amour.

Tu voulais le monde comme une rosée de tendresse,

Un sourire donné aux âmes blessées et qui n'en peuvent plus

Tu écoutais les silences et tu interprétais ces souffrances,

Non dites car trop difficiles à formuler.

Toi, tu trouvais les mots justes et simples,

Ceux qui parlent aux cœurs des meurtris,

Des gens simples pauvres en leur destin.

Frère Roger plus je médite tes paroles,

Et plus je m'aperçois que tu évoquais l'éternité,

Des jours qui viennent à nous,

Comme une semence de la Présence de Dieu.

Cette éternité tu l'avais méditée et aimée,

Avant de la rencontrer pour mieux rencontrer,

Dieu en Son éternel Amour dans lequel tu vis,

Désormais...

 

 

Bruno LEROY.

13:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'Espérance cette Force qui fait vivre debout.

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Un regard d'espérance n'est-ce point celui de l'enfant ? Ou de l'esprit d'enfance tel que le vivait la petite Thérèse.
 
Le matin, je me lève, bois mon café, fume une cigarette et m'abîme dans les profondeurs de la prière.
Puis, j'essaie de vivre l'instant comme un souffle d'éternité.
Et je m'en vais rencontrer les jeunes, les moins jeunes, les plus rejetés de notre société de consommation. De cette société qui ne pense qu'à son cul et sa gueule et laisse les petits de côtés. Une société de profit qui profite toujours aux mêmes. Les exploiteurs savent trop bien comment exploiter. Les rouages de leurs vilenies sont huilés depuis des siècles.
 
 
Alors, faut-il se révolter et envoyer balader tous ces prophètes de malheur ou faut-il intérioriser un regard d'espérance sur nos sociétés de fric ?
La révolte est nécessaire dans un premier temps à condition qu'elle ne devienne pas une routinière révolte stérile.
 
 
Elle peut pousser au militantisme si elle est vécue à plusieurs. C'est ainsi que les Fondateurs d'associations caritatives ou humanitaires ont souvent commencés leurs actions. Il est vrai que l'indifférence est la lèpre des temps modernes.
Alors, du militantisme à l'espérance, il n'est qu'un pas à franchir. L'espérance est plus puissante qu'un simple espoir de vivre un jour dans un monde meilleur.
Elle est l'action fleurissante au cœur de la contemplation quotidienne du chrétien.
Puisse-t-elle être la vôtre comme elle est la mienne face à la Vie et parfois ses interminables difficultés. Minable pourrait être le mot.
 
Et ceux qui ne comprennent pas vos souffrances font partie de ces médiocres pour lesquels l'existence spirituelle n'est qu'un jeu d'enfant. Ils n'ont pas l'esprit d'enfance de la petite Thérèse. Ils ont l'esprit médiocre croyant toujours détenir la Vérité. Celle qu'ils se sont forgées telle une carapace qui les empêche d'aimer en toute sincérité. Leurs idées de bigoteries avant les hommes, c'est bien connu. Ils ne connaissent de l'espérance que les moisissures de leur solitude se pensant en plus exclus au Nom du Christ. Ce qui est faux. Ce qui semble vrai dans leur esprit paranoïaque ou paranoïde.
 
 
L'espérance chrétienne passe tous les murs idéologiques. Elle veut creuser au fond de l'homme sa part de vérité qui vient de Dieu. Et peu importe si, dans le regard de cet homme perle des gouttes de haine.
L'espérance espère contre toutes espérances.
 
Elle sent battre dans le cœur d'autrui les rythmes insoupçonnés de sa profonde humanité. Celle que nous possédons toutes et tous et ce, quelque soit la teneur de nos actes.
 
Bruno LEROY.

BÂTIR SON COUPLE SUR LE ROC.

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Le dialogue assure l'entente et l'adaptation mutuelle des époux. C'est le partage des sentiments, des attentes, des joies et des peines. La tendresse, ce sont les mille expressions de bonté, de service, de patience, qui édifient le foyer.
 
 
Chaque jour est alors l'occasion de grandir dans la communion et la découverte mutuelle. Même les inévitables conflits deviennent des défis pour le couple : s'ils sont dépassés dans le pardon, ils le font grandir.
Pour cela, il est bon de connaître les principaux langages de l'Amour. Pourquoi ces langages de l'Amour sont-ils si négligés ou ignorés dans nos foyers, là où ils pourraient être le mieux vécus ! ?
 
Alors qu'ils sont tellement exploités dans le flirt et les amourettes !
Voici donc Frères et Sœurs bien aimés, les principaux langages de l'Amour.
Premièrement, les paroles valorisantes. Il existe des mots magiques : un compliment est infiniment plus efficace que mille remontrances. Ne laissez pas d'autres flatter ou appeler votre conjoint " Chéri ( e ) ". Faites-le vous même avec vos mots !
Deuxièmement, les moments d'intimité. Une sortie à deux, une activité commune ( travaux, sport, voyage ) permettent de rompre la routine quotidienne, libèrent les confidences, et assurent de riches souvenirs.
Troisièmement, les gestes d'affection. Une caresse affectueuse, un bisou, cela prend deux secondes, et c'est gratuit. Pourquoi la Tendresse disparaît-elle de nos foyers, là où elle peut vraiment s'exprimer ?
Quatrièmement les services rendus. Ils ne sont plus le propre de la Femme au foyer. Ils représentent pour beaucoup la plus tangible des preuves d'Amour.
Cinquièmement les cadeaux ( même symboliques ). S'ils sont offerts avec cœur et sont chargés d'affection, leur souvenir est inoxydable, surtout pour la femme.
Le couple qui pratique ces langages de l'Amour ne s'ennuiera jamais et grandira toujours. Pour le plus grand Bonheur des enfants. Mari et femme s'exprimeront réciproquement leur affection. S'il se sent aimé, le conjoint devient dévoué et aimant. Trop d'hommes redoutent d'être doux par crainte de paraître mous, alors que la femme désire un mari fidèle, attentif, respectueux. Si certaines femmes deviennent infidèles, c'est souvent pour combler leur déficit affectif.
 
Draguez votre conjoint ! N'en laissez pas l'occasion à d'autres. Il ne suffit pas de l'Aimer, il faut qu'il se sente aimé. Exprimez-lui votre affection pour remplir son " réservoir affectif ".
Il y a mille occasions pour cela chaque jour.
Lorsqu'on a compris cela, on ne se pose plus les questions du genre " Pourrons-nous rester 50 ans ensemble ? ". Car pour l'Amour, chaque jour est nouveau et l'occasion d'un progrès. La flamme du premier Amour devient finalement la braise du Grand Amour. Comme le disent souvent les vieux époux : " Nous nous aimons davantage aujourd'hui que le jour de notre Mariage ".
 
 
Autrefois, le mariage était fondé sur les traditions et l'alliance des Familles. Ce n'était pas toujours génial, et le dialogue manquait souvent. Mais on supportait, on s'adaptait, et cela tenait par la force des traditions.
Aujourd'hui, les traditions disparaissent. On ne supporte plus. On cherche à s'épanouir chacun de son côté. Souvent, on se marie sans préparation sérieuse, pour se caser, ou par conformisme. Ce genre de couple ne résiste guère à l'épreuve du temps et des difficultés de la vie moderne.
Pour la vie professionnelle, on exige des études et des diplômes. Par contre, rien n'est demandé ou si peu pour bâtir un couple. Qui oserait imaginer ou exiger un permis de bâtir un couple ou de faire des enfants ?
Pourtant, un couple qui n'est pas solidement fondé sur des Valeurs stables et durables, est semblable à une maison sans fondations, qui sera vite ébranlée. De même, une connaissance superficielle, un manque de dialogue ou de préparation, des motivations floues, c'est inéluctablement s'engager dans les problèmes.
L'impréparation au mariage est la meilleure préparation au divorce.
Un vrai mariage repose sur de solides fondations. Des personnes mûres. Un amour réciproque, où chacun trouve son bonheur en faisant le bonheur de son conjoint. Des valeurs fortes et un projet commun.
 
 
L'engagement du mariage fonde la confiance et la stabilité du foyer. Mari et femme sont appelés à grandir dans une relation Fraternelle. S'ils sont croyants, cette relation devient une alliance sacrée en Dieu et dans Sa Volonté.
Le mariage dans le Seigneur est la plus solide des Fondations.
C'est 70% des problèmes évités ou résolus d'avance. Il est comme une maison bâtie sur le Roc. il est un OUI de chaque jour et pour toujours au conjoint et à Dieu.
" La maison fondée sur le roc tient bon quand vient la tempête. Mais la maison fondée sur le sable s'écroule, et sa ruine est complète. " ( Matthieu 7.24-27 ; psaumes 127 et 128 ).
Le foyer est alors comme une maison solidement bâtie dans laquelle il fait bon vivre, il surmonte les inévitables épreuves de la Vie.
 
Bruno LEROY.

19/07/2014

Comment peut-on désespérer lorsque nous t’Aimons ?

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Toi dont le Nom est un murmure aux multiples émois. Je t’Aime avec raison, avec passion qui transpire d’une Espérance déraisonnable.

Je t’Aime depuis que mon coeur s’est mis à battre grâce à Ton Amour fou. J’ai pensé que ma vie ne valait guère plus qu’un grain de sévené. Je me suis aperçu des splendeurs que tu as sû lui donner. Je t’Aime par expérience de t’Aimer et de t’Adorer.

 

Tu es la couleur de mes yeux et le sang de mes veines. Tu es le parfum merveilleux qui soulage mes peines. Toutes les créatures sur cette Terre ne connaissent pas ta Présence et pourtant tu les aimes incommensurablement.

 

Nous sommes tes enfants qui jouons toute la journée sous tes yeux bienveillants. Je t’Aime sans rien attendre en retour sinon la chaleur de ton Amour que je sens au tréfonds de mon être. Je t’Aime avec mes mots sourires ou sanglots. Tout ce qui fait la Vie à deux.

Depuis tant d’années, nous vivons tel un couple inséparable et fidèle. Même si parfois mes colères t’éveillent. Ta Lumière emplie mes journées d’une Paix sans pareille.

 

Je sais que Tu me surveilles au sein des violences qui inondent mes journées. Ton Amour m’a donné le sens d’apprendre à Aimer.

Bien-sûr, je ne serai jamais à la Hauteur de tes gestes de Tendresse. Mais, je tente de parvenir en te priant de m’aider même à aimer l’impardonnable.

 

Je ne suis pas parfait et Tu le sais. Mais, tu ne regardes jamais les écarts que je commets. Tu regardes mon âme aux éclats scintillants de pureté. Tu contemples le chemin sur lequel je m’évertue de marcher sans tituber.

 

Tu es la caresse du vent dans ma Liberté d’esprit. Tu parles à ma conscience en toute modestie. Tu es le firmament de mes rêves les plus absolus.

 

Tu es la fleur aux senteurs subtiles et apaisantes. Tu es ma rose, cette beauté que je savoure quand le temps est à l’hiver.

Tu me fais toujours espérer des printemps qui viennent bourgeonner en leur Temps.

 

Tu ne ments jamais sur l’origine de tes bienfaits.

Tu es mon Espérance contre toutes espérances. Ma passion de vivre des combats pour élever l’Humanité.

Tu es la Force qui forge ma personnalité, ma dignité, mon respect.

Sans Toi, je ne serai que larve glissante sur le sol humide. Je serai un fantôme sans goût d’Exister.

En fait, je ne serai rien...

Je ne saurai m’émerveiller des majestueuses splendeurs mises sur ma route pour m’inviter à méditer.

Non, je ne saurai sans Toi exister un seul instant sans désespérer des hommes, mes Frères.

 

Mes luttes pour une société meilleure auraient l’aspect de coups d’épée dans l’eau des utopies, des illusions.

Je sais, qu’entre tes bras, rien n’est impossible et que ton soleil guide mes pas.

 

Les signes que tu m’invites à découvrir en disent long sur notre complicité.

A tes côtés, les angoisses sont des feux follets.

Mon corps exulte de Joie même dans les pires souffrances, les pires tracas, les pires désespérances.

 

J’Aime te rejoindre silencieusement au coeur des monastères ou dans les chapelles qui m’appellent.

J’Aime te rejoindre dans le regard de l’adolescent qui joue les durs et pourtant compte ses blessures.

 

J’Aime te rejoindre quand un pauvre me tend la main pour que je lui offre un sourire.

J’Aime te rejoindre pour remettre les blessés debout et ne plus les voir souffrir.

J’Aime te rejoindre en mille occasions où tu mets ta liberté au service de nos responsabilités.

Et puis, j’Aime me reposer en admirant la neige, la pluie, le vent, l’arc-en-ciel, tous ces reflets dans lesquels Tu te caches.

Comme pour m’amuser. Avec Toi, ma Vie est un rendez-vous d’Amour intense.

Je sais qu’un soir, je te rencontrerai et verrai ton visage lumineux.

Comment pourrais-je avoir peur de retrouver l’Amour en face ?

Il faudrait que je sois devenu subitement inconsistant...

J’attends ce moment avec un Bonheur sans égal.

 

Mais, si tu le permets, j’ai encore des ponts à construire durant plusieurs années.

Il faut bien que je laisse ne serait-ce qu’une trace de Ton Amour pour les générations suivantes.

Il faut bien que je devienne contagieux pour que ne règne plus la désespérance ou l’absence d’idéal.

Toi, qui es venu sur Terre pour nous expliquer tout cela. N’est-ce point à nous d’en Témoigner maintenant ?

 

Sans forcer les autres à croire en Ton Amour puisque l’Amour est un sentiment que l’on ressent avant de le comprendre.

Je tenais à t’écrire ces quelques mots où je pourrai allonger la liste de tes grâces.

 

Mais, une lettre ne suffirait pas pour t’exprimer Tout mon Amour.

Ce sont des petites béatitudes que l’Esprit me demande d’écrire.

Les Béatitudes de notre Amour commun qui ne saurait s’éteindre.

Puisque l’Amour est plus fort que la mort !

 

Je tenais humblement à te redire Tout mon Amour, Seigneur, Toi Dieu de la Vie et Libérateur de notre Humanité.

Je tenais à te dire que même au fond des glaces mortifères mon Amour ne se figera jamais.

Car de ma Vie tu as su faire un joyau que je ne cesse de contempler et de partager.

 

Je t’Aime envers et contre tout, marées et tempêtes peuvent venir. Elles ne détruiront jamais l’esprit de fête que tu as mis dans ma tête. Cette façon de danser les événements même les plus cruels en sachant que Tu seras toujours à mes côtés pour les affronter.

 

Comment peut-on désespérer lorsque nous t’Aimons ?

Ou alors, faut-il vraiment désespérer de l’Amour ou ne pas se sentir aimé.

Avec Toi, toutes ces perspectives sont impossibles car Tu Es l’Amour Absolu.

 

Et combien d’autres t’ont aimés avant moi avant de Te rencontrer définitivement ?

Tu es l’Alpha et l’Oméga de l’Amour parfait qu’un seul Humain ne saurait donné.

 

D’ailleurs, je suis moi-même cette ombre qui cherche Ton Feu pour me brûler et me consumer aux braises ardentes de Ton Amour !

La Vie est si belle quand tu es près de moi, Mon Dieu d’Amour et de Liberté créatrice.

Amen !

 

Bruno LEROY.

 

13/07/2014

Dieu présent dans chaque instant de ta Vie.

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Avec Christ dans l'aventure du travail ; avec Christ dans l'aventure de la douleur ; avec Christ dans l'aventure de la mort. Sans s'étonner, le chrétien rencontre Dieu dans la rue et dans le travail de chaque jour.

Sous la lentille du microscope, devant la table d'opération, quand il scrute les profondeurs ultimes de la matière, en une recherche fébrile et épuisante ; quand il approfondit les mystères de la vie et que, devant la mort, il pressent faiblement la lueur de l'au-delà ; quand il évolue dans les détours absorbants de la technique, le chrétien palpe la présence de son Christ.

 

Et dans les cris de l'art, il entend Dieu ; dans les appels les plus subtils de son âme d'artiste, il entend le Christ et il pénètre l'angoisse des poètes et de leur monde, si souvent tourmenté, parce que, derrière leur inquiétude, dans leur esprit éternellement ouvert à plus de clarté, il perçoit le désir d'un plus haut idéal, d'une lumière qui est la Lumière ; et, à ses côtés, la présence du Christ.

Dans toutes les activités humaines, dans la vie banale et courante de tous les jours, dans le boire et le manger, dans les rires et les pleurs, le chrétien éprouve sans cesse la présence de Christ.

 

Nous vivons dans un siècle qui court : les gens n'ont plus le temps de rien. Cela nous arrive à toi et à moi. L'homme n'a pas d'autre choix que cette alternative : ou se laisser vaincre par le travail ou le sanctifier ; pas de milieu. Il en va de même pour la douleur : elle détruit les uns ; elle sanctifie les autres. Et c'est la même douleur, le même travail.

 

L'Amour de Dieu, que nous devons mettre dans notre travail, réclame que cette activité soit humainement parfaite ; sinon, c'est une fumisterie ; c'est une insulte que nous adressons au ciel.

Et n'est-il pas vrai qu'il y a, dans notre camp, beaucoup, énormément de gens qui s'occupent davantage de l'amour de Dieu dans le travail que du travail fait avec amour pour Dieu ?

Apprends d'abord à faire tes travaux à la perfection, puis tu comprendras ce que c'est que les faire dans la présence de Christ !

 

Il nous faut des architectes qui construisent des maisons dignes de Dieu et qui se refusent à donner aux temples un air de garage et de piscines.

Il nous faut des éditeurs chrétiens pour des revues pieuses qui ne discréditent pas la noblesse du message chrétien.

 

Il nous faut des peintres qui soient amis de la vérité, qui se refusent  à imiter dans le plâtre les veines du marbre. Ne pas mentir dans ton travail, et jamais dans les choses de Dieu. Car Dieu est ami de la pauvreté, mais non du mensonge.

Il nous faut des sculpteurs qui se refusent à modeler des statues de série pour la consolation des bigots et des dévots.

 

Il nous faut des musiciens qui se refusent à composer des chants religieux dont un homme puisse rougir à les chanter.

Pour que les oeuvres soient pleines de Dieu, il ne suffit pas qu'elles soient bonnes, il faut qu'elles soient bien faites, avec intelligence, avec diligence, avec promptitude.

 

Il veut que tout ce que nous Lui offrons d'humain soit sans défaut. Que notre travail  et notre repos, les anges puissent les contempler, et qu'ils soient acceptables à Ses yeux.

 

Veux-tu vivre une Vie contemplative dans le monde ?

 

Offre au Seigneur tous les instants de ta Vie. Fais ce que tu dois faire et sois ce que tu fais.

Et ta conduite , unique aux yeux de Dieu comme aux yeux des hommes, aura la force, aura le feu des cris poussés par les prophètes.

Chaque jour, dans mes fonctions d'éducateur de rue, je vois Christ me parler lorsque tu évoques tes blessures.

Je vois Christ rire quand ton rire éclate comme le diamant sur ton visage meurtri.

 

Je vois Christ pleurer quand tes parents ont fermés la porte de leurs coeurs. Je vois Christ bafoué, battu, massacré mais aussi, heureux de vivre quelques moments de paix.

Je vois Christ trop souvent crucifié par la haine des hommes.Ou leur indifférence.

 

Je vois Christ ivre ou drogué pour échapper aux réalités que tu estimes trop dures.

Alors, je me dis intérieurement que Dieu est partout au milieu des hommes et surtout, dans la rue là où le malheur, la pauvreté, la violence s'abattent comme des fatalités qu'elles ne sont pas. Oui, je me dis, Dieu est dans la rue et c'est bien ainsi. Le soir en rentrant chez moi, je prie en me souvenant des visages qui habitent encore ma conscience et je confie tout à Dieu. Il sait bien ce que tu vis et mieux que moi, puisqu'Il te suit jours et nuits dans les rues que tu arpentes avec ton désespoir. Il est près de moi lorsque je suis avec ou sans toi.

 Il vit dans la rue de mon coeur nomade et mendiant que je suis devenu, grâce à toi, grâce à Lui.

 

Bruno LEROY.

 

17:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Un regard d'amour fait grandir notre humanité.

 

 

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L'affirmation de soi et de sa différence prend toujours le visage du refus et de l'opposition. Dès l'âge de deux ans, l'enfant sait dire non. Il met son entourage à l'épreuve et enregistre les réactions qu'engendre l'exercice de sa fragile autonomie. Il peut, par son entêtement, paralyser les projets de toute la famille, faire perdre patience à ses parents, obtenir parfois de guerre lasse ce qu'on lui refusait, centrer toute l'attention sur lui au détriment de ses frères et sœurs. L'adolescence est, on le sait, une autre période privilégiée pour exister en s'opposant. Il faut tout de même du temps, souvent jusqu'à l'âge adulte, pour parvenir à la véritable capacité de dire " NON ", sans blesser l'autre et sans culpabilité, simplement se respecter soi-même et se faire respecter des autres.

 

S'affirmer positivement ou afficher refus et résistance sont deux façons d'atteindre l'identité personnelle et de la manifester. L'incapacité d'emprunter l'une ou l'autre voie, chez un adulte, est signe d'une maturité inachevée. Affirmation et refus prennent racine dans l'individu et lui permettent de se poser différent face à l'autre. Mais l'autre contribue aussi à façonner l'identité en jouant le rôle de miroir et en reflétant à l'individu sa propre valeur.

 

C'est le cas de l'amour maternel et paternel, de l'amour du couple ou de l'estime qui se développe entre collègues de travail. Ces relations sont normalement marquées par l'acceptation mutuelle.

 

Cela n'implique pas, tout le monde le sait, que les partenaires soient toujours d'accord ni qu'ils partagent les mêmes goûts et les mêmes vues sur tout ... Mais cela signifie que chacun est accueilli et apprécié comme il est de façon globale et positive. On peut dire à l'autre son désaccord, le reprendre, l'encourager à repousser une limite ou à combattre un défaut. C'est une autre façon de lui refléter qu'on croit en lui et qu'on désire qu'il grandisse davantage en devenant pleinement lui-même. La confiance est contagieuse lorsqu'elle révèle à un être tout ce qui l'habite et lui tend la main pour lui ouvrir la porte de son destin.

 

Rêvons d'une société où notre confiance serait force de persuasion avec ce regard d'amour qui fait grandir l'autre en son humanité afin qu'il puisse s'affirmer face à la rudesse d'un monde qui néglige mortellement nos individualités. Rêvons d'une humanité libérée et faisons en sorte que nous aidions à cette libération par notre confiance donnée avec amour à ceux et celles dont les pas hésitant demandent qu'on les soutienne dans leur titubation vers leur affirmation.

 

 

Bruno LEROY.

15:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |