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13/07/2014

Un regard d'amour fait grandir notre humanité.

 

 

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L'affirmation de soi et de sa différence prend toujours le visage du refus et de l'opposition. Dès l'âge de deux ans, l'enfant sait dire non. Il met son entourage à l'épreuve et enregistre les réactions qu'engendre l'exercice de sa fragile autonomie. Il peut, par son entêtement, paralyser les projets de toute la famille, faire perdre patience à ses parents, obtenir parfois de guerre lasse ce qu'on lui refusait, centrer toute l'attention sur lui au détriment de ses frères et sœurs. L'adolescence est, on le sait, une autre période privilégiée pour exister en s'opposant. Il faut tout de même du temps, souvent jusqu'à l'âge adulte, pour parvenir à la véritable capacité de dire " NON ", sans blesser l'autre et sans culpabilité, simplement se respecter soi-même et se faire respecter des autres.

 

S'affirmer positivement ou afficher refus et résistance sont deux façons d'atteindre l'identité personnelle et de la manifester. L'incapacité d'emprunter l'une ou l'autre voie, chez un adulte, est signe d'une maturité inachevée. Affirmation et refus prennent racine dans l'individu et lui permettent de se poser différent face à l'autre. Mais l'autre contribue aussi à façonner l'identité en jouant le rôle de miroir et en reflétant à l'individu sa propre valeur.

 

C'est le cas de l'amour maternel et paternel, de l'amour du couple ou de l'estime qui se développe entre collègues de travail. Ces relations sont normalement marquées par l'acceptation mutuelle.

 

Cela n'implique pas, tout le monde le sait, que les partenaires soient toujours d'accord ni qu'ils partagent les mêmes goûts et les mêmes vues sur tout ... Mais cela signifie que chacun est accueilli et apprécié comme il est de façon globale et positive. On peut dire à l'autre son désaccord, le reprendre, l'encourager à repousser une limite ou à combattre un défaut. C'est une autre façon de lui refléter qu'on croit en lui et qu'on désire qu'il grandisse davantage en devenant pleinement lui-même. La confiance est contagieuse lorsqu'elle révèle à un être tout ce qui l'habite et lui tend la main pour lui ouvrir la porte de son destin.

 

Rêvons d'une société où notre confiance serait force de persuasion avec ce regard d'amour qui fait grandir l'autre en son humanité afin qu'il puisse s'affirmer face à la rudesse d'un monde qui néglige mortellement nos individualités. Rêvons d'une humanité libérée et faisons en sorte que nous aidions à cette libération par notre confiance donnée avec amour à ceux et celles dont les pas hésitant demandent qu'on les soutienne dans leur titubation vers leur affirmation.

 

 

Bruno LEROY.

15:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/07/2014

Quand les mots se mettent à jouer...

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Les mots se mettent à jouer sans plus se prendre au sérieux. Telle est la poésie. Refus de dominer, volonté d'admirer, la poésie permet de parler à Dieu sans le violer. Le discours non-utilitaire laisse intact le Mystère. Voilà pourquoi c'est surtout dans ce registre là qu'est écrite la Bible.

 

Le Petit Prince de Saint-Exupéry m'a introduit dans cet univers. Les " grandes personnes " ne pensent que chiffres et, pour être convaincues de l'existence du petit bonhomme, elles n'attendent que le numéro de son astéroïde. Les enfants, eux, deviennent amoureux du petit prince quand on  leur dit qu'il a les cheveux couleur de blé. " Dessine-moi un mouton...! " Et l'aviateur de lui dessiner une cage pour avoir la paix. Que le petit prince imagine lui-même le mouton qui se trouve à l'intérieur ! Mais notre petit bonhomme s'en est trouvé très bien, car il recevait ainsi un espace pour son expérience personnelle.

 

" Parle-nous de Dieu...! " La tentation serait de dessiner Dieu comme on esquisse un mouton et de le définir à force de concepts précis. Or Dieu n'est pas à circonscrire. Il est à rencontrer. Il est amour offert à notre liberté et seul le poète peut parler respectueusement de l'amour, car il ne confisque pas les mots : il nous les présente comme un royaume à explorer. Combien de grands mystiques n'ont-ils pas été de grands poètes ?

 

En mathématique, lorsqu'on a trouvé la solution, le problème est épuisé. Lorsqu'il s'agit de Dieu, on est devant l'inépuisable et la surabondance. Les mots ne peuvent plus qu'introduire au seuil du Mystère, comme la cage livrait le mouton tout en le cachant. Et bientôt, les mots doivent se taire  pour faire place au silence, silence d'admiration devant l'ineffable, extase, adoration. Devant Dieu, on ne peut que rester bouche bée. Le mot " mystère " vient du verbe grec qui signifie " se taire ".

 

Il faut être poète pour parler de Dieu, mais il n'est pas nécessaire d'appartenir à la caste des spécialistes. En chaque homme sommeille un petit coin de poésie, un espace où les mots se libèrent de leur carcan et tentent de nommer l'Essentiel. Pour être poète ne suffit-il pas d'être amoureux ?

 

Chaque chrétien, de par son baptême et sa confirmation, a reçu l'Esprit qui sonde le silence de Dieu. Avoir la foi ne sera jamais réciter par cœur les formules du parti, mais être introduit au grand large de l'océan divin où chacun peut se rendre compte par lui-même, emporté par un vent de liberté.

Jésus parlait en paraboles. Celui qui n'a pas une âme d'enfant et un cœur de poète ne peut comprendre l'Évangile jusqu'au bout. Pour goûter un poème, il faut que la liberté s'offre, qu'elle se laisse faire et accueille les mots en les laissant retentir. Les mots sont des éveilleurs, mais jamais malgré nous. Le croyant est un poète qui s'abandonne dans les bras de Dieu.

Et là, l'aventure de la Vie commence...

 

 

Bruno LEROY.

10:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/07/2014

TOUT EST DANS LE REGARD.

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Quand nous entrons en relation avec nos semblables, c'est souvent par la parole. Mais nous utilisons aussi le contact (poignée de main, main posée sur le bras, accolade..), la vision (attitude physique que nous adaptons à notre interlocuteur). Ce qui ne passe pas par la parole est qualifié de " communication non verbale ". Et cette communication non verbale tient une place bien plus importante qu'il n'y paraît. Arrêtons-nous sur un de ses aspects, l'échange de regards.

Regarder quelqu'un droit dans les yeux entraîne ce que l'on appelle une activation. Cette personne va augmenter son niveau d'excitation émotive. Elle se sent plus impliquée, comme si on allait lui poser une question ou lui demander quelque chose. C'est pourquoi, quand vous voulez que votre échange prenne un tour personnel, regarder l'autre dans les yeux est une attitude bien adaptée.

D'ailleurs, les gens qui s'aiment, qui sont à l'aise ensemble, se regardent beaucoup plus dans les yeux. Pourquoi ? Parce que se regarder ainsi signifie : " je suis prêt à accepter ce que tu me demanderas. " Et quand on s'aime, on est prêt à accepter avec plaisir de répondre à une demande.

Quand il s'agit de quelqu'un de moins proche, ce regard plutôt intime peut être intéressant. Si vous avez une demande à faire à l'autre, faites-le directement et rapidement à partir du moment où vous le regardez dans les yeux. Le fait de l'avoir fixé ainsi augmente vos chances qu'il accède à votre demande. Au contraire, les personnes timides qui n'osent pas vous regarder dans les yeux ont moins de chances de voir accepter leurs demandes.

Mais regarder l'autre dans les yeux peut aussi le mettre mal à l'aise, dans le cas où vous tardez à lui exprimer votre demande. Votre interlocuteur réagit par une gêne comme s'il s'interrogeait : " Que cherchez-vous ? " ; " Qu'allez-vous bien lui demander ? " Il se sent dans le flou et cela génère une tension désagréable.
Résultat, les personnes qui vous regardent souvent dans les yeux sont considérées comme des personnes fortes et efficaces par l'entourage. Cela est étudié depuis fort longtemps . Au contraire, les personnes qui ne vous regardent jamais dans les yeux sont jugées manquer de confiance en elles, nerveuses, gênées.

Et même quand vous n'avez aucune demande à proférer, regarder l'autre dans les yeux vous donne une proximité qui démontre votre intérêt pour sa personne. Dans ce cas, pour ne pas le gêner, vous le regardez dans les yeux par intermittence, juste ce qu'il faut pour démontrer votre attention et pas trop pour ne pas le mettre mal à l'aise.Un conseil pour les timides : regarder quelqu'un dans les yeux demande une certaine assurance. Si vous sentez que vous n'y parvenez pas, pensez à regarder l'autre entre les yeux, sur le front, le bout du nez… Il ne percevra pas la différence, votre regard aura le même effet tout en vous demandant beaucoup moins d'effort.

Encore un détail intéressant : quand vous avez envie que l'échange se termine, il suffit de cesser de regarder l'autre dans les yeux, et même d'éviter ses yeux. Cela signe que vous commencez à vous ennuyer ou bien voulez changer de sujet ou de personne (si vous êtes en groupe), le tout sans vexer l'autre, puisque vous le faites de manière indirecte.

Tout est dans le regard. Nos moindres émotions se logent dans nos yeux pour donner aux autres la température de notre âme !
 
Bruno LEROY.

18:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Spiritualité de l'action de Sœur Emmanuelle.

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C'est au fond d'une mer déchaînée que son chagrin naquit ce jour où le destin la priva de son père bien-aimé. Père de chair qui disparut soudainement dans les flots d'une immensité mesurable. Cruelle fut la blessure de cette absence sans au revoir.

Je pense en effet, qu'il faut remonter aux sources de l'enfance de Madeleine Cinquin pour mieux comprendre la démarche de Sœur Emmanuelle, par la suite.

Les hommes sont petits disait-elle avec sa voix de cristal ébréché. Et elle pensait que seul Papa restait grand au milieu de tous ces assoiffés de sensualité.

La brûlure de l'enfance se fit révolte contre ceux qui assassinent l'enfant et ses rêves. N'avait-elle pas subie la pire épreuve qui soit pour une jeune fille ?

Sa révolte, elle réussit à la transcender dans un Amour absolument supérieur à tout ce que le monde renferme de mesquin.

Elle ira désormais vers Dieu, après une longue quête et une introspection de plusieurs années.

Dans le tréfonds de son âme s'allumera un brasier qui ne s'éteindra jamais.

Yallah, il faut aller de l'avant et laisser au passé son goût amer d'éternité. Il faut vivre l'instant présent les yeux définitivement fixés vers l'avenir.

Ce présent qui fait mourir nos mômes et crever les parents à cause de nos indifférences.

Il faut secouer les consciences par des cris de vérité issus du cœur de Dieu Amour.

Elle s'installa dans les médias pour interpeller les beaux discoureurs dont les actes sont souvent insignifiants.

 

Sa spiritualité de l'action était forcément, comme elle l'écrit si bien dans ses mémoires, une spiritualité de la solidarité.

Son cœur débordait de tendresse envers ses Frères et Sœurs en Humanité.

Cette expression généreuse était l'accomplissement de sa guérison intérieure.

Elle voulut toute sa vie partager son tempérament de feu qui la faisait marcher dans les flammes de l'enfer du Caire.

Elle métamorphosa cet aspect méphistophélique en visages de Lumières et de sourires ardents.

Sœur Emmanuelle, était-elle devenue ce Dieu avec nous dont son prénom résonnait tant ?

Je ne saurais répondre à cette question dont Seul le Christ est capable de nous en donner signes.

 

Elle était la fleur d'un jardin sacré qui unissait harmonieusement toutes religions.

D'ailleurs, elle disait, que la religion consistait uniquement à être relié à Dieu et aux Hommes.

Un Chrétien ne peut se contenter d'aimer Dieu au détriment d' un total mépris envers autrui.

Ce serait faire mentir le message purement évangélique de Christ.

Ce serait bannir à jamais notre Foi par des contre-sens et incohérences incongrus.

Pour que les chrétiens s'intéressent aux injustices qui abîment la planète. Il faut qu'ils se soient aussi abîmés dans la prière comme un souffle qui vient déposer un parfum de sérénité.

Sœur Emmanuelle est dans le soleil qui brille chaque matin pour nous réveiller.

Elle est également dans nos nuits pour soutenir nos pas meurtris ou fatigués.

Elle était Témoin d'un plus grand, d'un plus Haut nommé Jésus-christ.

Elle parlait en Son Nom avec la rudesse qu'Il aurait certainement en jaugeant nos comportements égotistes.

Elle vit désormais avec Lui dans la clarté cristalline de Son Amour.

Elle nous demande simplement d'être Témoins à notre tour.

Et dire au Monde ses quatre vérités lorsque celles-ci ne sont que mensonges.

Tout cela dans un esprit de prière pour refuser de parler selon nos propres sentiments ou dans un excès de sentimentalité.

Mais pour écouter dans le silence de notre conscience la mélodieuse musique des chants de Dieu.

Soyons Témoins de la Liberté aimante de l'Esprit-saint, comme le fut Sœur Emmanuelle durant un siècle.

L'Amour est plus fort que la mort, disait-elle. Je dis que l'Amour rejoint l'Amour, Chère petite Sœur Emmanuelle.

Et tu le sais très bien, Toi qui vis désormais main dans la main avec notre Ami commun, Jésus-Christ.

Quelle Joie doit émaner de ton esprit. Vous voici tous deux réunis pour vous faire les déclarations d'un sempiternel Amour qu'aucunes adversités n'aura jamais réduit en cendres.

Votre Force d'aimer était trop élevée pour être atteignable par les archaïsmes de nos sociétés dites bien-pensantes.

Il faut que nous montions aussi Haut pour vous comprendre et vous suivre en vous imitant.

Imiter l'Amour, n'a jamais tué personne, que je sache. Alors soyons des combattants de l'Espérance chrétienne par-delà les détritus de nos pauvres existences.

Et nous aurons quelques reflets de la Douceur de Dieu au fond des yeux. L'ombre bienfaisante de cet essaim de Témoins qui vivent la révolte l'Amour au même titre que Sœur Emmanuelle.

Son combat ne fait que commencer avec Christ à nos côtés.

A bientôt, Sœur Emmanuelle, nous nous retrouverons pour gueuler Yallah jusqu'aux extrémités de la Terre.

 

 

Bruno LEROY.

17:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/07/2014

Cette respiration de l’âme.

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La prière est cette rencontre mystérieuse avec Dieu qui nous répond par des signes quotidiens. La prière est cette certitude que l’Amour détruit toutes les forces de mort qui nous habitent. Cette respiration de l’âme est aussi nécessaire que le besoin de manger. L’Esprit ne peut apporter Ses fruits que si, nous Lui demandons dans un total abandon.

 

La prière est effectivement la part importante de la personnalité du chrétien. Regardons autour de nous, certaines personnes semblent habitées par un rayonnement dont nous savons la provenance et que nous envions secrètement.

 

La joie est le fruit délicieux de leur présence. Une joie que nul ne pourrait ravir tant elle demeure ancrée dans les tréfonds de leur âme. Prier, n’est pas anodin, c’est la recharge en énergie divine de l’individu fatigué. A condition de remettre son destin entre les mains de Dieu-Amour. Cela, ne veut pas dire ne plus rien faire et attendre que Dieu agisse à notre place.

Cela veut dire que Dieu nous donne Tout Son Amour et Sa force pour que nous transformions le monde. Cependant, il est des situations, je pense aux terribles maladies, où notre action demeure vaine, Dieu intervient alors silencieusement pour nous dicter les gestes et attitudes à faire.

 

Un indicible Témoignage de Joie et de Force vécues dans le cœur de Christ. L’Amour doit toujours guider nos pas vers l’Éternel, ainsi notre existence aura la beauté d’une symphonie dont on ne peut se lasser d’écouter les harmonies. Oui ! s’abîmer dans la prière c’est se construire, chaque jour dans l’Amour.

 

 

Bruno LEROY.

 

12:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

ÉCOUTER POUR SE DONNER.

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Écouter, c’est donner à l’autre Ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps, une présence affectueuse.

Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un…
C’est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps : tu es important pour moi,
tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là …
Écouter, c’est commencer par se taire.
Écouter, c’est accueillir l’autre avec reconnaissance tel qu’il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour dire ce qu’il doit être.
Écouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela,
c’est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui, spécifiques.
C’est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, en laissant à l’autre son espace et le temps de trouver la voie qui est la sienne.
Être attentif à quelqu’un qui souffre, Ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour se libérer….
Écouter, c’est donner à l’autre Ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps, une présence affectueuse.



La croyance dans l’amour et donc dans le désir de soi.
Vivre d’amour consiste à entendre le chemin de notre contingence humaine. C’est oser un pas sans savoir où sera le second, sûr que l’aventure humaine est passionnante et que le mystère de la vie se dévoile en rencontrant le prochain : l’autre dans sa différence sociale, culturelle, voire spirituelle …
Vivre d’amour, c’est accepter d’aller de l’avant, sans avoir en poche toutes les assurances, et se donner.

 

La logique du don de soi comme chemin de bonheur, est une expérience commune que chacun goûte au quotidien. Cependant, habituellement, nous n’allons pas jusqu’au bout de nos découvertes par peur de nous perdre en nous oubliant et en nous donnant totalement.



Prendre une décision, par exemple celle d’un engagement social, entraîne la réflexion et le discernement.
Toutefois, il est vain de vouloir attendre toutes les données et les garanties pour effectuer le pas. Jamais nous ne serons sûrs de tout. Jamais nous ne maîtriserons tous les éléments factuels et à venir.
Il convient de savoir aussi se risquer, partir à l’aventure, comprenant plus ou moins confusément que là, nous nous réaliserons pleinement.


L’engagement demande souvent de poser un choix. Et un choix écarte automatiquement d’autres éventualités.
En contre-point, le non-engagement, sous prétexte de rester disponible à tout, conduit à ce que rien ne prenne corps. L’indécision mène à l’impuissance. La réalité, par voie de conséquence, nous échappe. On reste extérieur à la vie qui passe. L’angoisse et le mal-être s’engouffrent alors au fond de l’âme humaine. L’homme n’est pas créé pour l’indécision.

 

En revanche, par l’engagement, l’homme naît à lui-même et à sa propre liberté. Il y expérimente ses réelles et ineffables capacités d’amour.
Il découvre en lui un univers qu’il ne soupçonnait pas.
Le don de soi humanise et le monde et celui qui se donne.



Bruno LEROY.

28/06/2014

Retrouver la confiance.

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Bien souvent, nous préférons notre confort, nos certitudes, nos petites habitudes. Et progressivement, le monde autour de nous devient sclérosé, ennuyeux, fatigant, gênant, car il nous bouscule sans nous demander notre avis. La spiritualité n'est plus que cendres éteintes que l'on tente en vain de rallumer.

 

 Nous en voulons à la terre entière de n'avoir pas compris qu'il ne fallait pas nous désinstaller. Lentement mais sûrement, le dialogue avec Dieu devient rare sauf, dans les cas d'extrême détresse. Nous ne sommes plus dans la mouvance de l'Esprit. Et nous sommes surpris de ne plus entendre les réponses de Dieu. Notre malheur ? La peur de perdre notre confort habituel, la certitude que tout ce qui bouleverse notre vie vient du malin. Il serait temps que nous comprenions que donner sa Vie à Dieu peut nous ébranler avec cette sensation de tomber. Mais Dieu est Amour, Il ne laisse jamais par terre un de ses enfants. La peur tue l'Amour plus cruellement qu'un meurtre délibéré. Mais vivre sous les injonctions de l'Esprit, ne nous fait plus craindre quoique ce soit...Là, nous reconnaissons les véritables chrétiens ne craignant rien, ni personne.

 

Avoir cette certitude que notre existence est entièrement menée par Dieu, détruit les anciennes angoisses du changement. Bien-sûr, il est plus facile de l'écrire que de le vivre au quotidien. Rassurez-vous, c'est difficile pour tout le monde de créer avec Dieu-Amour son bonheur sur cette terre, demandez à votre pasteur, le cheminement qu'il faut effectuer pour arriver à cette Hauteur spirituelle. Cependant, le plan de Dieu est plein d'Amour, votre pasteur le sait, et Lui a fait confiance. La prière pour demander à Christ quel chemin ou sentier nous devons prendre reste essentielle à notre devenir chrétien. Amen !

 

 

Bruno LEROY.

18:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

27/06/2014

Les Jeunes ont une soif immense de communiquer pour exister.

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Quel que soit leur âge, les jeunes ont une très grande soif de communiquer. Cette soif commence à se manifester dès la naissance. De mois en mois, d’année en année, des codes de plus en plus élaborés sont explorés par l’enfant, au fur et à mesure qu’il échange avec son entourage : ses parents, ses frères et sœurs, ses amis, les éducatrices de la garderie et plus tard, l’enseignant. Dès la naissance et pour qui veut le comprendre, ses gestes, ses rictus, tout est pour lui, moyen de communication. Au fur et à mesure que sa physiologie évolue, sa perception des codes verbaux et non verbaux prend du sens et la répétition de tel ou tel mot, lui en confirme la permanence. C’est ensuite à son tour de chercher à les reproduire et d’en vérifier l’effet sur ses proches. Généralement, l’attention qu’on lui porte va au-delà de ses attentes. « Mma… mma » est immédiatement perçu comme l’expression du mot « maman ». Tout le monde s’extasie; bébé a la confirmation que ces syllabes attirent l’attention de la boule de cheveux qui lui sourit et… surtout …qui lui donne le sein ou le biberon!

Le langage se construit ainsi et l’écrit arrivera de la même façon. L’enfant réalise aussi que pour communiquer, il faut être au moins deux. Peu à peu, il apprend que le sens et le poids des mots comportent des nuances en fonction des interlocuteurs. C’est tout un apprentissage qui l’enrichit d’un vocabulaire différencié en fonction des interlocuteurs et des situations. Ici, l’influence du milieu de l’enfant et de ses expériences revêt une grande importance car elle le confirme de plus en plus dans sa façon d’appréhender son monde en devenir.

 

C’est à partir de ce stade, jusqu’à l’âge adulte, qu’il nous paraît important d’accompagner ce jeune en devenir, dans une recherche de l’écoute d’autrui et dans un raffinement de plus en plus nuancé et précis de l’expression de son imaginaire en construction. L’école, jusqu’à ces derniers temps, fournissait au jeune les instruments pour coder plus précisément cette symbolique arbitraire qu’est l’écriture, tant pour la lire que pour l’écrire. On s’est aperçu que c’était insuffisant, car elle ne tenait pas compte de toutes les compétences de l’enfant pour s’intéresser véritablement à l’objet même de toute cette démarche : le message. Ces préoccupations se manifestent, à mesure que la réforme de l’enseignement se met en place progressivement. Les enseignants tentent  d’en tenir compte. Malheureusement, leur tâche est immense, car le nombre d’enfants est trop important pour qu’ils se consacrent à la recherche du développement optimal de chaque enfant.

 

Nous croyons que certains milieux peuvent faire des expériences très bénéfiques pour enrichir la qualité de cette communication. Dès l’âge de quatre ans les enfants commencent à découvrir que l’écriture a du sens, puisque papa ou maman leur a lu plusieurs fois la même histoire dans le même livre qui a les mêmes images et les mêmes mots. Bien sûr, il ne sait pas lire mais les images lui parlent et il reconnaît dans ces images ce que papa ou maman lui ont lu.

Les liens qu’il fait avec le texte, les images et ce qui lui est lu, sont des facteurs de motivation puissants pour découvrir, apprendre et utiliser ces codes qui, pris isolément, n’ont encore aucun sens pour lui.

 

Dans le cadre du projet « Les jeunes s’approprient leur littérature », nous avons expérimenté plusieurs démarches qui amplifiaient chez les jeunes enfants, le goût de traduire en mots écrits, leur imaginaire. Plusieurs de ces expériences consistaient à faire inventer des histoires par des enfants de quatre ans, à les transcrire et ensuite, à les faire illustrer par ces mêmes enfants. Les éducateurs et les éducatrices de CPE et les parents doivent se reconnaître dans ces expériences, car nombreux sont ceux qui les ont pratiquées. Les enfants adorent ce genre d’activités car ils se sentent reconnus dans ce qu’ils expriment. De plus, afficher les dessins qu’ils ont réalisés, prolonge leur plaisir d’avoir participé à une œuvre tangible et vérifiable.

 

Nous sommes allés beaucoup plus loin et les résultats ont été époustouflants!

 

Nous avons proposé à des jeunes enfants d’inventer une histoire à partir d’une démarche qui tient compte des étapes de la construction d’un conte : description des personnages, évocation d’un problème, recherche de solutions, conclusion. Au fur et à mesure que l’histoire s’élaborait, les enfants voyaient une transcription de leur évocation sous forme de dessin. Ils avaient une trace écrite, compréhensible par eux, de ce que l’animateur écrivait. Ces enfants étaient transportés de joie lorsque l’animateur relisait ses écrits et qu’ils pouvaient lire l’histoire sur le dessin. Cette approche a fait l’objet d’un projet de recherche de maîtrise qui confirme que, non seulement, les enfants amélioraient la richesse de leur vocabulaire et la qualité syntaxique de leur évocation mais aussi, que leur niveau d’opération mentale s’était accru, après une pratique de cette expérience  durant seulement  quelques jours.

 

Cette expérimentation confirme que cette pratique permet d’enrichir la qualité de l’expression du jeune enfant dans son milieu. De plus, elle met en évidence  le plaisir de la découverte et le désir de l’enfant, de s’améliorer toujours plus, si les conditions le lui permettent.

 

 Voilà un modèle de création participative où chacun, avec ses compétences, apporte sa contribution à la construction d’un patrimoine culturel enfantin qui pourra servir d’outil pédagogique incitatif donnant le goût aux jeunes de s’investir dans la lecture d’un contenu attrayant, proche de leur vécu, de leurs aspirations, de leurs rêves. Souhaitons que de telles initiatives voient le jour en d’autres lieux et que cette série de projets, initiés par les responsables et des éducateurs servent de modèle.

 

Les enfants et adolescents ont un univers intérieur très riche. Cependant, il peut subvenir un débordement de cette richesse non-exploitée. Elle devient alors une aliénation latente qui nuit à l'épanouissement.

 

Toutes formes d'expressions artistiques ont des fonctions cathartiques. En ce sens, l'environnement de l'enfant demeure primordial. Il faut des adultes qui évitent le jeunisme et transmettent leurs savoirs, leurs convictions.En cohérence avec leur propre vécu. Les jeunes élimineront d'eux-mêmes ce qui ne correspondra pas au miroir de leur existence. Pour autant, il faut que la pédagogie de la créativité soit le reflet existentiel de ce que les animateurs ou éducateurs vivent profondément.

 

Les sentiments écrits correspondent à la fois aux interdits et aux débordements de l'imagination. Il faut passer par ce stade pour acquérir au fil du temps, une conscience claire. Puissions-nous être présents à nos enfants lorsque ceux-ci expriment les magmas éblouissants ou les abysses de leur âme. Ainsi, ils se définiront mieux par rapport au monde qui les entoure. Le langage écrit permet ce positionnement de l'être.

 

Sinon, nos petits bonshommes ne grandiront jamais et seront d'éternels "adulescents" vivant inexorablement à la surface des événements, sans les intégrer. Nous serions alors responsables de leur future désocialisation pathologique, dans le sens où ils souffriront toujours de ce corps étrange qu'ils n'habitent pas. S'approprier le langage, c'est aussi s'approprier sa vie dans toutes ses dimensions.

 

Alors, notre vigilance d'éducateurs ( trices ) s'impose davantage que nous l'aurions imaginés. Nous sommes co-acteurs, avec nos enfants, de cette écologie mentale qui structure l'adulte.

                                                       

Bruno LEROY.

 

 

 

10:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/06/2014

Une seconde vie grâce aux petits frères des Pauvres.

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Dans un monde où seul le rendement compte, où les humains sont réduits à leur capacité de produire. Contrairement, à ce que instinctivement, nous pensons, ce ne sont pas les jeunes les plus exclus de nos systèmes de production. La productivité demeure encore dans les possibles de leurs facultés au regard de leur âge. Ils ont l’énergie suffisante pour assumer notre société de marchandisation. Hélas ou heureusement, bien souvent ils ne veulent pas participer et se rendre complices des rouages capitalistes. Ce sont des prophètes sans le savoir. Mais, il est une autre dimension de notre société qui semble être de plus en plus ignorée, sauf le temps des élections. Ce sont les personnes âgées, que l’on nomme ainsi par fausse compassion pour ne point les heurter. Autrefois, nos disions les vieux, les vieilles avec un respect sans mesure.

 

Aujourd’hui, une Association à caractère exceptionnel décide de leur donner une seconde vie. Depuis, leur fondateur chrétien, Armand Marquiset, lucide au point de s’insurger contre la misère de nos vieux amis. Les petits frères des Pauvres, réfléchissent, agissent pour que leur devise, des fleurs avec du pain, prennent figure d’une renaissance. Des milliers de Bénévoles sont au service des seniors, mémoire vivante de notre humanité. Ces bénévoles sont formés par l’association mieux que des éducateurs. La bonne volonté est bien en soi mais la volonté de compétence est préférable. Le cœur voit ce que la raison ignore. La raison voit ce que le cœur obscurcit parfois. Il faut une juste mesure, un détachement aimant pour accompagner les plus pauvres et les plus meurtris sur le chemin der la vie.

 

Les petits frères possèdent une imagination débordante pour mettre de la chaleur humaine chez nos vieux amis. Des vacances sont organisées pour les valides et les moins mobiles. Des activités artistiques et culturelles sont mises en place toute l’année. Des repas conviviaux redonnent le sourire aux visages les plus sombres. Tuer cette solitude qui tue nos anciens, voilà l’objectif premier des petits frères.

 

Même si le fondateur était chrétien, le prosélytisme est proscrit par respect pour l’être souffrant. Chaque personne accompagnée est unique et indissoluble. Il faut honorer dans la confidentialité la plus absolue, l’histoire de chacun.

 

Les petits frères des Pauvres ont besoin d’accompagnateurs bénévoles qui offriront leur dynamisme éclatant pour semer la Joie dans l’âme de nos anciens. Et les aider aussi lorsque les Administrations veulent leur chagrin. Depuis des années, je suis admiratif du travail que les petits frères effectuent même au niveau souvent insalubres des logements dans lesquels survivent nos vieux.

 

Alors, plutôt que vous insurger dans votre propre solitude, si vous mettiez les valeurs de Fraternité en actes. Plutôt, que vomir sans cesse sur une société qui ne répond pas aux besoins de tous. Vous engager pour changer l’aspect de notre Humanité serait un acte hautement spirituel. Concrétiser cet esprit fraternel qui fait la richesse des petits frères des Pauvres.

 

Assez de ces personnes qui ne sentent plus le parfum premier de l’évangile. Celui de devenir révolutionnaire en vivant avec le Christ une fraternité authentique. Assez de ces jeunes devenus vieux et qui laissent crever dans les hôpitaux nos anciens dans une déréliction sans nom. Engagez-vous, plutôt que vous victimiser sur vos propres problèmes souvent imaginaires. Devenez libres de vous donner aux autres et de préférence aux plus souffrants. Je n’écoute désormais que les cris de ceux ou celles qui s’impliquent vraiment pour que notre société soit plus respirable.

 

Les petits frères des Pauvres sont riches de Fraternité. Ils cultivent cette fleur chaque jour que Dieu fait. Devenir bénévole auprès des salariés des petits frères, c’est donner à sa vie le soleil qui lui manquait en se donnant totalement aux plus âgés de nos frères en humanité. Demain, il sera trop tard pour vous engager. L’engagement est un " oui " pour améliorer le destin d’autrui. Et c’est un " non " profondément révolutionnaire face à notre monde déshumanisé.

 

Bruno LEROY.

 

Éducateur Social.

 

http://www.petitsfreres.asso.fr/

 

 

11:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/06/2014

Prendre le temps de rêver et de vivre.

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Prendre le Temps en ce monde bousculé. Prendre le temps de rêver les splendides horizons d’Espérance que Dieu a déposé en notre âme. Répondre ainsi aux Talents que Christ nous demande de cultiver. Quel merveilleux programme de Vie, n’est-ce pas ?

 

Frères et Soeurs, il est temps que notre société et notamment, nos Jeunes prennent du temps pour méditer et accomplir leurs rêves. Pour cela, il faut dépasser certains obstacles. Ensemble, chrétiens et chrétiennes que nous sommes, partageons nos rêves et aidons les autres à les vivre. Notre vocation est de transmettre tout ce que Dieu en Son Infini Amour nous a donné en pleine libéralité. Ne conservons pas nos rêves pour nous. Ils deviendraient cauchemars. Offrons au monde les rêves solaires et éclatant de Lumière afin de donner un autre visage à notre Humanité. Une société de violence et de manque de repères spirituels est une société qui a tué ses rêves les plus beaux. Puisse l’Esprit-Saint nous accompagner dans ce rêve d’une Humanité nouvelle !

 

Pourquoi parler des rêves avec tant d’insistance ? Simplement, je m’aperçois que notre société prend de moins en moins en considération les rêves humains. La compétitivité, la performance et bien d’autres paradigmes ont fait de nous les esclaves modernes d’un monde de consommation. Qu’importe alors, si les jeunes et moins jeunes se mettent à rêver de leur avenir pour créer des projets. Les projets sont imposés pour faire face à la concurrence. Laissons nos rêves de côté où nous finirons tous et toutes dans la rue à tendre la main en espérant quelques Euros.

 

A me lire, peut-être pensez-vous que je décris bien ce qui risquerait de nous arriver si nous suivions nos rêves. Hé bien, cette description est entièrement fausse et véhiculée par les médias à tel point qu’on semble sentir sa réalité. Non, ceux ou celles qui ont des rêves mettent tout en place, jusqu’au bout, pour que ceux-ci se réalisent. Le chrétien doit être le premier à faire confiance en un Dieu d’Amour qui est à l’écoute de nos rêves pour combler Ses desseins. Nous devons tout mettre en place pour acquérir cet esprit critique qui nous réalise en tant qu’Hommes.

 

Ne pas sombrer dans le matérialisme le plus bas afin de satisfaire les lobbys industriels. Ce matérialisme dépourvu de sens, sinon celui de s’enrichir, détruit nos rêves les plus nobles. Nous sommes au service de Christ, pas des patrons qui nous considèrent tels des numéros. Nous pouvons connaître le chemin que Dieu nous destine, uniquement dans la prière des profondeurs de l’âme. Il sait que nos rêves de chrétiens désirent un monde où la Haine, l’égoïsme, l’individualisme forcené, le profit soient éradiqués de notre société. Sinon, à quoi nous servirait-il de nous dire chrétiens en lisant la Bible tout en ne la vivant pas ?

 

Voilà notre combat spirituel. Remettre sur terre les rêves que Dieu Amour nous donne. Avoir confiance en nos qualités et capacités. Trouver la force dans la prière de chaque instant. Ne plus être les esclaves d’un monde moderne qui tue nos rêves. Et peu importe les conséquences, nous aurons oeuvrés pour Christ et la mise en application de Ses rêves. Nous espérons que d’autres générations se lèveront en disant qu’ils veulent une existence autonome dans les bras de Dieu.

 

Ce Dieu Libérateur qui est venu pour les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs, ne saurait être contre nos rêves de liberté. Une liberté responsable où la course au profit laissera place à une terre d’Amour.

 

Bien-sûr, il nous faut de l’argent pour vivre mais non vivre pour l’argent. L’Esprit-Saint pourvoira à l’accomplissement de notre destin, pourvu qu’il soit vécu dans la prière afin que nous ne confondions point nos propres rêves avec ceux de Dieu.

 

Réaliser nos rêves, c’est toujours grandir en Humanité selon la Volonté de Christ.

 

 

Bruno LEROY.

14:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |