25/04/2012
LE BLUES DU CHÔMEUR.
Il ne sort plus de chez lui,
Le téléphone ne peut le déranger,
Il demeure toujours muet.
Il ne sort plus de chez lui,
Ainsi les voisins ne sauront pas,
Il ne fait presque pas de bruit,
Les voisins ne devineront rien de sa vie.
Il fait parfois ses courses aux heures,
Où le monde travaille pour son bonheur,
Puis, il rentre vite dans son antre,
Pour que les voisins n'entendent pas chanter
Son ventre affamé...
Il s'endort sur le canapé de sa solitude,
Ses yeux trahissent une douloureuse lassitude,
Il ne sort plus de chez lui,
Depuis que ses mains ne servent à rien.
Pour du boulot, il verra bien demain.
Dans cette aventure sa femme,
Ne lui a pas tenue la main,
Elle est partie pour un autre destin,
Avec les enfants au petit matin.
D'ailleurs il ne saurait plus donner d'amour,
Lui qui se déteste tant depuis que son âge,
A sonné le glas du chômage.
Ce n'est pas facile de retrouver,
Et surtout de reconstruire une existence,
Bousillée par les lois économiques,
Des années de labeur parties en fumée,
Sans parler de ceux qui prétendaient l'aimer.
Que reste-t-il dans cette putain de société,
L'augmentation des prix n'augmente pas ses indemnités,
Il ne peut rester enfermé à gémir sur son passé,
Il faut se remettre debout ou se tuer,
Là est la question fondamentale.
C'est décidé il ira puiser ses forces,
Dans l'ignorance de ce que peuvent penser,
Les autres qui ne sont pas passés sur ce chemin.
Et puis, il goûtera le vent aux parfums mystérieux,
Il s'extasiera devant l'éclatement d'une rose,
Se régalant de joie aux rayons de lumière.
Qu'importe les tares de notre monde immonde,
Il scintille en son sein les plus subtiles émeraudes.
Oui, il a décidé que les petites joies quotidiennes,
Assemblées au fil du temps lui feront connaître le bonheur vraiment,
Une sorte d'Espérance de combattant.
L'avenir aura le visage qu'il lui donnera,
Un sourire enfanté aux passants qui ne font que passer,
Un éclat de rire pour une blague racontée,
Le fera surgir de sa léthargie sociétale,
Où le travail seul semble recommandable,
Mais qu'ont-ils fait de cette valeur,
Ces assoiffés du pognon ces chacals de malheur.
Point n'est besoin d'épouser les délires d'une société,
Pour se sentir exister,
Il suffit dans sa peau de mettre du bon sens,
Pour devenir guerrier d'une soudaine espérance,
Une paix intérieure telle une réjouissance.
Bien-sûr, la situation reste dans le même état qu'autrefois,
Mais la façon de l'aborder et de la regarder est différente,
Elle met de la chaleur dans les plaies,
Et une liberté d'esprit de ne pas vouloir être jugé par autrui,
C'est la notion du respect, de la dignité et de la force des projets.
Ne pas être un mouton bêlant face à une situation non voulue.
Il sort désormais de chez lui pour aider ses voisins,
Leur montrer que la solidarité est une pépite à partager,
Il s'occupe des autres et s'oublie si souvent,
Les malheurs sont plus grands vécus par les autres.
Il se croyait seul à tourner dans sa tête,
Et s'aperçoit que d'autres ne veulent plus même virevolter,
Ils veulent sombrer définitivement sombrer,
Dans les abîmes de leur présent imparfait.
Il faut les soutenir pour qu'ils ne coulent pas,
Se dit-il dans sa conscience élargie,
Où les joies et les pleurs ont cheminés,
Pour laisser place à un vrai bonheur,
Celui d'aimer et d'être aimé,
N'est-il pas plus authentique vérité ?
Pour avancer et faire avancer cette société,
Loin du paraître impalpable.
Bruno LEROY.
11:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., GOSPEL, LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L’éducation se distingue des autres activités humaines.
Les éducateurs novices ont, tous plus ou moins, cette illusion exaltante, de disposer d’un pouvoir sans bornes. Un jeune professeur, par exemple, entrevoit d’avance la façon dont il façonnera les esprits et entraînera sa classe sur les sentiers fleuris de la culture et de la science. Il attend de ses élèves une sorte d’accroissement de sa propre personnalité, un élargissement de ses limites ! Ce sont au contraire ses élèves qui le ramènent le plus rudement au sentiment de ses limites en opposant sans vergogne leur personnalité à la sienne. Il faut au maître beaucoup de sagesse et d’abnégation pour découvrir que c’est en se détachant de lui qu’ils rendent peut-être le plus bel hommage à son enseignement.
Car l’éducation se distingue des autres activités humaines, justement par ceci, qu’au lieu d’augmenter l’emprise de l’homme sur l’objet auquel elle s’applique, elle aboutit à détacher de lui cet objet. Un artiste domine la matière à laquelle il infuse sa pensée ; un savant met les lois de la nature à son service ; un homme politique, un homme d’affaires, un conquérant tendent à élargir toujours davantage le champ de leur action. Mais le type de l’éducateur " parfait " serait presque le contraire des types précédents : son oeuvre la plus réussie est peut-être celle qui s’oppose le plus à lui et refuse même parfois de le reconnaître pour créateur : lui-même ne se reconnaît plus toujours en elle !
En somme, sa démarche va tout à fait à l’encontre du désir d’expansion qui existe naturellement au cœur de tout homme. La liberté du jeune restreint la puissance de l’adulte ; elle est même ressentie par quelques-uns comme une sorte de mutilation. Mais ce qui est pire encore pour l’éducateur, c’est qu’il ne peu prévoir ni contrôler ce que fera cette partie qui s’est détachée de lui, une fois livrée à elle-même. Aussi l’angoisse le saisit-elle parfois : il est presque toujours enclin à penser que le jeune, abandonné à sa propre inspiration, est semblable à un fauve échappé, dont on ne peut attendre que le pire. Quand on conseille à des adultes de relâcher un peu de surveillance trop constante ou trop tatillonne qu’ils exercent sur un jeune difficile, il n’est pas rare que l’on s’entende répliquer : " Mais alors, il ne fera que des bêtises ! ". Recommande-t-on de le laisser organiser lui-même ses projets et son emploi du temps ? Il vous sera répondu neuf fois sur dix : " Vous n’y pensez pas ? Il ne fera plus rien du tout...ce sera une catastrophe ! ".
L’idée qu’un adolescent, sans y être contraint, puisse avoir le désir de bien faire ne traverse pas l’esprit ! La plupart des grandes personnes font assez peu de crédit à l’intelligence et à la bonne volonté des Jeunes. Qu’on ne s’étonne pas en ce cas si les événements semblent leur donner raison !
Pourtant la cause profonde de la méfiance des éducateurs ne vient pas de l’expérience, mais bien davantage de la crainte irraisonnée qu’ils ont de leur propre inconscient et de leurs propres instincts, qu’ils croient bien souvent reconnaître dans le jeune. L’adulte sait que s’il cessait de se contrôler, il serait capable d’actes que sa conscience réprouve, ou plutôt il ne sait pas exactement de quoi il deviendrait capable et il tremble à cette seule pensée. L’adolescent libre, c’est à ses yeux quelque chose comme une partie de son inconscient délivré de tout contrôle : comment n’en serait-il pas terrifié ? Pour cette raison purement subjective, la liberté en éducation prend souvent à ses yeux les traits d’une redoutable anarchie.
Et pourtant, il y a des éducateurs qui ont une réaction différente ; mais cette autre réaction n’est pas toujours beaucoup plus objective . Leur libéralisme apparent ne fait que refléter leur ancienne opposition aux autorités qui régnaient sur leur propre enfance. Ce n’est pas tant l’indépendance de la jeunesse qui les intéresse : c’est plutôt sa révolte. Eux-mêmes regrettent souvent d’avoir été trop sages et trop dociles quand ils étaient petits ; tout comme les éducateurs autoritaires, ils cherchent en somme à réaliser par l’intermédiaire de l’adolescent ce qu’ils n’ont pas été capables eux-mêmes de réaliser à son âge.
Le problème de la liberté reste donc ici encore un problème personnel. Il est très difficile en effet de se représenter la liberté des autres. On voudrait toujours qu’elle ressemblât à celle dont on aurait aimé jouir. Certains éducateurs acceptent mieux l’autorité comme tremplin éducatif vers la libération des jeunes mais, s’en servent pour contraindre la jeunesse à la liberté, ou du moins à ce qui pour eux aurait été la liberté ; sans se rendre compte qu’ils se font de la sorte aussi tyranniques que les despotes auxquels ils s’efforcent de ne pas ressembler. On croit par exemple libérer l’adolescent, en l’écartant de soi, quand celui-ci a encore besoin de la présence des adultes Forts.
Bruno LEROY.
10:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/04/2012
Pour le prophète la pauvreté et l’injustice ne sont pas admissibles.
Pour le prophète la pauvreté et l’injustice qui existent de son temps ne sont pas normales ; elles sont vues comme le résultat de l’orgueil de certains au détriment de la majorité des autres, réduits à la misère.
Le problème auquel devaient faire face les prophètes de ce temps était la fausse adoration du Dieu vrai.
La nouveauté radicale de leur message est que l’élection divine n’exclue pas la possibilité d’être rejeté. Les prêtres et le peuple pensaient avant eux que le pouvoir de Dieu était de leur côté et que Dieu se faisait le défenseur de leurs valeurs, de leurs intérêts et de leurs styles de vie.
Vivre avec Dieu signifie désormais, pour les prophètes, le chercher dans son coeur et vivre dans la droiture de Dieu en relation avec les autres (les humains et la terre). Alors le Dieu invisible devient visible à travers la création et les créatures.
Les temps sont graves. Le jugement de Dieu est comme suspendu au dessus d’Israël. En politique, en matière de finances ou de religion, on ne peut plus compter faire comme d’habitude. Les gens sentent qu’ils ont un certain « contrôle » sur Dieu (Amos 5,14 ; Michée 3,11 ; Isaïe 7,14).
Mais la manière dont Dieu voit le futur n’est pas la nôtre. Dieu interpelle notre présent et il n’y a pas de possibilité de fuir . Le choc d’une possible catastrophe est la manière dont Dieu use pour infliger une divine thérapie aux humains.
Le problème est présenté comme si les humains souffraient d’une forme d’amnésie (oubliant Dieu ou se détournant de lui) et de schizophrénie (en divisant sa vie : d’un côté la religion de l’autre la vie socio-économique). La seule manière de soigner ces maladies est un acte chirurgical radical : terrifier le peuple avec un verdict de mort.
En tant que messager de Dieu, le prophète a pour fonction de rendre efficace, dans le présent, le choc eschatologique que prépare Dieu pour le futur afin qu’Israël retrouve son identité et sa vocation et ainsi repasse de la mort à la vie.
Pour le prophète la pauvreté et l’injustice qui existent de son temps ne sont pas normales ; elles sont vues comme le résultat de l’orgueil de certains au détriment de la majorité des autres, réduits à la misère.
Dieu a créé le monde pour tous et veut que tous partagent ; quelque chose doit être dit et fait pour rétablir cette vérité . Il doit y avoir une conversion, un changement assez radical de style de vie qui ne soit plus celui de l’urbain prospère mais plutôt celui du nomade vivant de manière précaire dans le désert, la place où Dieu a d’abord fait alliance avec son peuple.
Le message du prophète c’est qu’il faut chercher Dieu (sortir de l’amnésie) et pratiquer la justice (sortir de la schizophrénie), mais aussi qu’il faut développer une plus grande perception spirituelle (de l’attention, du discernement et de la disponibilité par rapport à Dieu) et une sensibilité morale (sensibilité à l’injustice et à l’iniquité qui sont contraires au projet de Dieu ; solidarité à avoir avec le peuple de Dieu tout entier et pas seulement avec l’élite).
Se retourner vers Dieu , ce qui semble presque impossible (comment peut-on accepter de changer de style de vie ?) , requiert une ouverture aux dons de Dieu, car Dieu est un dieu qui prend soin de nous, un Dieu de compassion. C’est pourquoi les prophètes ne sont pas des personnes du désespoir mais de l’espérance.
Faire justice aux pauvres (à tout le peuple) est la condition pour bénéficier de la justice de la part de Dieu.
Les prophètes sont des « révolutionnaires sociaux » parce qu’ils sont fondamentalement des « conservateurs religieux ».
Bruno LEROY.
10:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
20/04/2012
La fusion de deux corps qui s'aiment est une oeuvre d'art.
11:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/04/2012
Accueillir la Vie avec ses ombres et ses lumières.
Le jour est toujours présent à l’heure où je vous écris, mais il semble un peu fermer les yeux.
Au cours de mes semaines, des années d’éducation auprès de jeunes en difficulté.
Une réflexion m’est venue par l’expérience de côtoyer tant de souffrances.
Par exemple aujourd’hui, j’ai rencontré une adolescente de vingt ans atteinte d’une maladie génétique rare qui la rendra aveugle dans quelques années.
En l’écoutant me conter son histoire, je me disais que le seul secret du bonheur, est de consentir à la vie. En fait, quelle autre possibilité a-t-elle que de contempler dans l’immédiat les beautés de l’existence pour les garder en mémoire dans sa cécité.
Albert Camus disait : il n’est qu’une question fondamentale, faut-il se suicider ou continuer à vivre ?
Et dans l’élaboration de sa pensée, il indique que si nous choisissons la Vie, il nous faut en accepter pleinement et sereinement les désagréments comme les joies.
Cette réflexion ne fait-elle pas écho en vous ?
Une phrase biblique qui aurait la même signification ?
Oui, il nous faut accueillir la vie avec ses ombres et ses lumières tout en sachant que le Christ habite notre existence pour nous dévoiler le port où nous devons mettre pied à terre.
Le découragement, les murmures de l’âme sont l’œuvre du malin, c’est-à-dire de la face obscure de notre conscience.
Seule la prière nous donne la Force d’affronter avec joie les adversités.
Les nuages peuvent bien venir pleurer en nous, leur pluie ne nous mouillera plus.
Alors, je pense que le matin, nous devons nous demander quel temps fait-il au fond de nous.
Ce sera notre météo spirituelle. Et dès que nous désirons le soleil, la prière viendra nous éclairer.
Je vous souhaite une délicieuse soirée tamisée de tendresse et une nuit où vous danserez de bonheur sur la voie lactée de votre pureté intérieure.
Bien Fraternellement et belle fin de semaine, Bruno.
QDVB UDP.
21:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Le courage d'oser la résistance contre tout ce qui nous handicape.
10:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Un Blog permet une certaine introspection.
10:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
17/04/2012
Mais qu’est-ce que l’intégrisme ?
Quand une personne défend une valeur « traditionnelle », on lui colle l’étiquette de « conservatrice ». Il s’agit de dire qu’on est pas d’accord avec telle idée à la mode pour se voir classer « à droite ». On entend assez souvent l’expression de « droite religieuse » et il semble qu’on veuille classer dans ce tiroir toute personne qui au nom de sa foi refuse certains courants « in ». Et de là à la traiter d’intégriste, il y a un pas facile à franchir.
Mais qu’est-ce que l’intégrisme? C’est, selon mon dictionnaire, l’attitude de la personne qui se campe dans un système de valeurs et refuse toute évolution. On parle facilement de l’intégrisme religieux; c’est en ce domaine qu’il est le plus apparent. Mais à mon avis il y a plusieurs autres intégrismes.
Les intégristes du « pas dans ma cour » : réalises ton projet si tu veux, mais à condition que ce soit assez loin de moi pour ne pas déranger l’univers que je veux me bâtir.
Les intégristes de l’écologie : ne change surtout rien à la nature. Tu ferais un sacrilège de déplacer une pierre dans la rivière car tu nuirais au poisson qui s’en servait pour se camoufler.
Les intégristes « anti-tabac » : je veux rien savoir de ta fumée. Si tu as le malheur de fumer à moins de trente pieds de ma maison, je mets la police à tes trousses…
Les intégristes de l’ancienneté : défense de toucher à ce principe dans la répartition du travail, car je risquerais de perdre un petit peu de mes privilèges que j’ai fini par considérer comme des droits inaliénables.
Les intégristes de la parité salariale : je te fusille si tu oses affirmer que toute disparité en ce domaine n’est pas nécessairement injustice.
Ces intégristes sont aussi dangereux que les autres, parfois plus parce qu’ils passent pour modernes, « in », à la fine pointe du vocabulaire scientifique…
Quand je regarde Jésus, je vois un Juif pratiquant mais non « pharisien » ou intégriste. Je vois un homme prêt à donner sa vie pour aimer mais non à prendre la vie de l’autre pour défendre ses idées. En lui, il n’y a pas d’idéologie, mais un amour inconditionnel de l’autre. Il a parfois des paroles dures, intransigeantes, mais pour dénoncer les idéologies intégristes qui détruisent l’homme au lieu de l’élever.
Y a-t-il une place pour ceux qui cherchent non l’intérêt de leur groupe et la domination de leur idéologie mais le véritable bien commun?
Il faut parfois une véritable conversion pour ne plus prendre ses lubies pour parole d’évangile et prendre les paroles de l’évangile comme guide de l’amour véritable. C’est ce que je nous souhaite en me rappelant un évêque qui me disait : « La seule radicalité acceptable est celle de l’amour! »
Puisse votre vie spirituelle être souffle de liberté dans l'intégrité de vos convictions et de votre personnalité.
Fraternellement !
Bruno LEROY.
11:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
16/04/2012
Lorsque nous étions enfants.
Le vent chante dans tes arbres,
Les cordes sont des feuilles,
Qui s’effeuillent dans tes baisers,
C’est la mélodie de l’amour.
Celle que nous voulions jouer,
Lorsque nous étions enfants,
Puis en grandissant les intérêts,
Sont venus tuer nos élans.
A quoi sert de vivre sans tendresse,
La question se pose-t-elle adulte,
Quand l’argent inonde nos illusions,
Donne le faux frisson d’exister ? !
Non certains ne semblent plus habités,
Par un silence profond qui les fait danser,
Aux pas d’une absolue liberté,
D’une subtilité de humer la vie en son corps.
Que faut-il faire au creux de cet enfer,
Il faut retrouver l’âme perdue dans l’éternité,
Le cœur enfoui dans les marées trop matures,
L’enfance échevelée qui sourit au présent.
Et de tes yeux tu verras les oiseaux,
Danser dans la lumière de l’éther,
Pur sera ton regard d’une enfance retrouvée,
Les vagues viendront se reposer sur les rochers.
Les forêts parleront au soleil,
Des nuits où tout s’émerveille,
Même les murmures des ruisseaux,
Écouterons ta parole intérieure.
Tu seras le sage qui sait les secrets,
De notre mère nature qui souvent pleure,
De nos comportements trop intolérants et durs,
Alors, tu te lèveras pour sauver son dernier souffle.
Tu sauras le mystère des êtres et de l’amour,
Tu écriras sur les sables mouvants tes rêves d’enfant,
Car tu ne craindras pas que les tempêtes les efface,
Ils sont écrits en toi comme une préface du Bonheur.
Demain plus jamais ne te fera peur !
Bruno LEROY.
21:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/04/2012
Il donne toujours une saveur d’Espérance.
Je sens le ciel bailler de fatigue. Il aimerait laisser le peu de lumière qu’il nous a répandu généreusement en ce jour, en suspend dans le firmament.
D’ailleurs, peu importe qu’il ferme les yeux en se laissant partir dans ses abyssales noirceurs.
Il nous reviendra demain avec un visage resplendissant et harmonieux.
Aujourd’hui, j’ai laissé le temps s’écouler entre mes doigts, comme pour laisser la vie respirer.
Je ne choisis pas mes jours, je les accueille comme des cadeaux venus d’un Dieu prévoyant.
Et je rentre en moi, comme dans la maison inviolable de toutes perturbations.
La prière cette aspiration qui honore les tourments du vent qui va là où il veut. Dans cette liberté absolue d’être, je navigue comme un petit pêcheur dans sa barque fragile.
En fin de journée, je tire les filets, abasourdi d’amasser tant de poissons, sans avoir émis le moindre geste dans ce sens.
Les nuits viennent clorent le spectacle fades ou croustillants de nos jours.
Tout est affaire de perception.
Tout est grâce et oraison dans l’existence d’un apôtre du Christ.
Il ne peut en être autrement…
Subséquemment, demain aura dans ses entrailles les mêmes parfums aux senteurs inestimables.
Et nous savourerons le jour naissant comme nous le pourrons. Toutefois, jamais dans cette déréliction insipide qui rend les journées sombres et mélancoliques. Nous avons le Christ qui habite notre temps, nos événements auxquels Il donne toujours une saveur d’Espérance.
Je vous souhaite une semaine aux multiples onctuosités, ainsi vous trouverez celle qui vous sied le mieux.
Savoureuse soirée dans les bras de l’Amour et fabuleuse semaine à Toutes et Tous de Grâces inattendues !
Bien Fraternellement, Bruno.
QDVB UDP.
20:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |