13/05/2012
Lorsque j’ai ouvert ma page Facebook.
Lorsque j’ai ouvert ce matin, ma page facebook, mes yeux, mes oreilles n’en revenaient pas.
Je me disais intérieurement que la puissance de l’amitié est illimitée tel un océan dont nous distinguons à peine l’horizon.
Quelle joie jaillit soudainement du cœur quand les couleurs de la fraternité immergent la plage de votre page !
Il est évident, que je ne puis répondre à chacun personnellement, puisque vous représentez dans la totalité près de 500 personnes.
Mais sachez que mon âme s’immisce dans les plis délicats de votre âme.
Je suis franchement heureux d’avoir tant de reconnaissance tant auprès de ma Famille que des Amis ( es ), comme vous, fidèles désormais depuis quelques années.
Un immense MERCI emplit les lèvres de mes mots écrits.
Je tenterai, dans la semaine qui vient, de répondre à certaines personnes dans la mesure de mes possibilités. Cependant, la crainte d’oublier certains ( nes ) est toujours présente dans ce genre de démarche. Je m’en excuse par avance. L’oubli n’étant pas l’indifférence.
Je tiens encore et sincèrement à vous remercier de vos jolies cartes, de vos vidéos, les plus délicieuses, les unes que les autres.
Aujourd’hui, le soleil danse dans le ciel du Nord de la France. Et comme il est rare de voir son visage se dévoiler entièrement dans notre région, je vais valser à ses côtés dans la forêt, pour mieux me ressourcer ce jour. Hier, fut une journée physiquement fatigante et mes soifs intérieures ont besoin de puiser aux sources de la Vie.
Je tiens à souhaiter une excellente et radieuse Fête des mères aux Mamans Belges, puisqu’elles se fêtent ce jour ainsi, que chez les Québécois , je crois… !
Je vous souhaite le plus mirifique Dimanche ancré dans les battements profonds de votre relation à Dieu Amour.
Vous êtes le reflet et même le miroir de cet Amour. Merci pour ce que vous êtes. !
Puisse ce Dimanche être explosion d’allégresse comme ce fut le cas, lorsque j’ai lu vos souhaits si chaleureux.
Bien Fraternellement, Bruno.
QDVB UDP.
12:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
11/05/2012
La soirée sera l’écrin de nos tendresses.
Les années passent et meurent pour mieux ressusciter au tréfonds de notre cœur.
Vers minuit, j’aurai 53 ans et le soleil se lèvera toujours sur le matin endormi.
Il nous faut vivre pleinement le moment présent !
Les secondes coulent dans les veines de mes sources profondes lorsque je vis chaque instant tel un reflet d’éternité.
Aujourd’hui fut un jour particulièrement remuant de vaguelettes nacrées de surprises qui font les aléas de ma vie vocationnelle d’éducateur spécialisé auprès des rejetés de cette société.
D’ailleurs, ma vie est-elle normale, pour mon épouse et moi-même ?
Pensez-vous cela fait des années que je dois prendre des silences intérieurs volontairement afin de ne pas finir avec une indestructible dépression.
Et dans la journée, je prie abondamment, pour me recueillir dans mon intériorité et mieux revenir palper la réalité. Rencontrer le Christ dans le visage d’un ado blessé par l’existence.
Cette tâche est prioritaire pour chaque chrétien qui s’affirme tel.
Voir Dieu dans les yeux des autres et contempler inlassablement les scintillements divins qui veulent nous parler.
Mes Amis ( es )…Je vous évoquais le rythme parfois trop rock’n’roll de mes journées pour vous dire que malgré mon anniversaire et les temps forts qui peuvent marquer une cohérence familiale, je travaille dès 6 heures du matin jusqu’au soir très tard.
Lorsque dans un couple, un équilibre ne peut se ritualiser, il faut immédiatement, imposer d’autres rites novateurs et oxygénants. Sinon, le couple part droit dans le mur du divorce.
Alors ce soir, je m’absente pour offrir le restaurant à ma femme ( elle ne le sait pas encore… !)
Pour cette raison saine et simple, je me déconnecte d’internet !
La soirée sera l’écrin de nos tendresses.
Je vous souhaite une belle soirée également et vous demande de bien vouloir prier pour moi demain face à cette journée difficile qui s’annonce. Merci. Je prierai pour vous Tous !
Vivez une nuit où vous guiderez l’étoile et l’histoire de vos songes inventés au crépuscule.
Bien Fraternellement, Bruno.
QDVB UDP.
18:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
10/05/2012
Être parents, c’est comme être l’hôte d’un étranger !
Être parents, c’est comme être l’hôte d’un étranger ! Nous pouvons croire que nos enfants nous ressemblent, mais nous sommes sans cesse surpris de constater à quel point ils sont différents. Nous pouvons nous réjouir de leur intelligence, de leurs talents artistiques, de leurs prouesses athlétiques ou être attristés par leur lenteur à l’apprentissage, leur manque de coordination ou leurs goûts étranges. Sous plusieurs aspects, nous ne connaissons pas nos enfants.
Nous ne les avons pas créés et ils ne nous appartiennent pas. Voilà une bonne nouvelle. Nous n’avons pas à nous en vouloir pour tous leurs problèmes et nous ne devrions pas non plus nous attribuer leur succès.
Les enfants sont un cadeau de Dieu. Ils nous sont donnés pour que nous leur offrions un espace de sécurité et d’amour, où ils puissent grandir jusqu’à la liberté intérieure et extérieure. Ils sont comme des étrangers qui nous demandent l’hospitalité, qui deviennent de bons amis et qui nous quittent pour poursuivre leur chemin. Ils nous apportent d’immenses joies et de grandes peines, précisément parce qu'ils sont des cadeaux. Et un beau cadeau, comme dit le proverbe, est donné deux fois.
Le cadeau que nous recevons, il faut que nous le donnions à notre tour. Lorsque notre enfant nous quitte pour poursuivre ses études, pour se chercher du travail, pour se marier, pour entrer en communauté ou tout simplement pour devenir indépendant, la souffrance et la joie se rejoignent. C’est à ce moment-là en effet, que nous ressentons au plus profond de nous-mêmes que notre enfant n'est pas nécessairement à nous, mais nous a été donné pour devenir à son tour un véritable cadeau pour les autres.
Il est tellement difficile de rendre leur liberté à nos enfants, particulièrement dans ce monde de violence et d’exploitation. Nous voulons tellement les protéger de tout danger possible. Mais c’est impossible ; ils ne nous appartiennent pas. Nos enfants appartiennent à Dieu et l’un des plus grands gestes de confiance en Dieu que nous puissions poser consiste à laisser nos enfants faire leur propre choix et trouver leur propre chemin.
Bruno LEROY.
12:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Il est bien mort l'homme que j'étais.
09:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/05/2012
Des sourires qui font réfléchir.
09:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Blog, Film, IMPRESSIONS PERSONNELLES., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
08/05/2012
Une tempête d’espérance dans un monde désespéré.
Tu souris dans mes nuits. Une larme de la lune dans les flots du ciel. Une étoile flamboyante sur la toile de ma peau. Le reste t’appartient jusqu’au matin frêle et rebelle. Paisible et ponctuel.
Ah ! cette illumination me parle comme un feu dans ma chair. Je suis heureux de revoir le jour et ses états matutinaux. J’aime la vie qui respire en moi telle une brise légère qui donne des jours moins froids.
Esprit au souffle éternel qui chante quand il veut et où il veut dans sa liberté. Cette liberté qui devient mienne dans la mélodie harmonieuse de la vie.
Je t’attends après mes sombres hivers comme une évidence.
Je t’attends avec la maîtrise de la confiance de l’âme qui aime.
Je t’attends dans la profondeur caverneuse de mes prières.
Je sais que tu viendras donner Ta joie comme un sourire sur les lèvres d’un enfant.
Tu entreras dans mes fibres intérieures pour me tisser à ta bouche.
Et les mots viendront discourir pour mes frères et sœurs, des langages aux parfums de prophétisme.
Demain sera dans ta main comme un chemin sans fin.
Et je savourerai ce bonheur arraché au passé, aux blessures dépassées.
Je te promets la paix si tu suis mes pas avais-tu dit. Je ne suis pas venu apporter la paix mais la discorde as-tu dit aussi.
Tu ne veux pas de ce pacifisme insipide qui ne brûle aucune âme et laisse derrière lui des traces d’indifférence, d’apathie.
Tu veux que nous soyons des êtres de lumière qui redonnent espérance aux cendres grises des pensées malheureuses.
Nous serons ce que tu voudras que nous soyons…
Des reflets d’écume nacrée sur les rivages de nos révélations. Des valeurs assumées aux embruns de nos sociétés.
Une tempête d’espérance dans un monde désespéré. Un tsunami d’amour qui dévaste tout sur son passage.
Dans l’oraison, nous serons. Dans les musiques sacrées, nous serons. Nourris au diapason de tes inspirations qui nous ancrent de tes desseins mirifiques pour notre humanité à venir.
Dans la contemplation d’une rose, d’un oiseau, d’une herbe mouillée de rosée, nous serons.
Dans l’émerveillement d’entendre battre le cœur de la foi chaque jour, nous serons.
Dans le silence qui invoque délicatement ta présence , nous serons.
Oui, nous serons avec le Paraclet les combattants d’un univers jovial, aux éclats d’un espoir sans fin, des Hommes debout et libres qui redonnent au destin son divin équilibre.
Amen !
Bruno LEROY.
12:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Vivre pleinement selon ses convictions intérieures.
Le caractère le plus frappant d'un véritable chrétien, c'est cette ouverture, cette franchise absolue à l'égard de Dieu, qui font de sa vie un miroir, où d'autres peuvent discerner Dieu. L'Esprit qui est en nous nous transforme, et notre regard devient un reflet. On reconnaît aisément celui qui a contemplé Dieu; on sent qu'il est l'image de son Seigneur. Méfiez-vous de tout ce qui peut ternir votre miroir intérieur : c'est généralement quelque chose qui paraît bon, mais de cette bonté qui n'est pas la meilleure.
Pour vous comme pour moi, le secret du bonheur, c'est ce regard central, toujours tourné vers Dieu. Que tout le reste s'efface devant cette unique préoccupation : travail, vêtement, nourriture, tout au monde. La poussée de tout ce qui nous harcèle tend sans cesse à étouffer notre élan vers Dieu. Il nous faut lutter pour maintenir sur tous les points nos positions spirituelles. Que tout le reste s'arrange comme il pourra, que les gens disent tout ce qu'ils voudront, ce qui importe, c'est que rien n'obscurcisse en nous la Vie cachée avec le Christ en Dieu. Ne vous laissez jamais bousculer hors de cette communion, souvent si ondoyante, et qui ne devrait jamais l'être. La tâche peut-être la plus ardue pour un chrétien, c'est de refléter comme un miroir la gloire du Seigneur.
Bruno LEROY.
12:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/05/2012
Je suis au service des jeunes.
Toute joie emmagasinée est un sacré pas sur le chemin du grandir. Nous l'oublions souvent. Nos prétentions de réinsertion des jeunes en difficulté sont souvent éloignées de la réalité. Or, la réalité, ce sont eux. Nos convictions mises en oeuvre et nos paroles étant vraies, les exclus pourront être associés aux mesures économiques, remis dans le circuit de leur responsabilité.
Le cercle infernal de l'exclusion pourra être brisé, ouvert. Si les éducateurs de rue partent du principe que l'exclusion n'est pas une fatalité, elle peut se combattre. Mais il y a nécessité et urgence à renouveler notre conception de la vie et du travail social. Seul, notre regard anticonformiste sur les raisons et les causes de l'exclusion des jeunes, nous fera changer nos relations éducatives et nous empêchera de penser la réinsertion en terme de production, comme souvent la société nous le demande.
Je suis, de part mes fonctions, au service des jeunes et non de politiques capitalistes qui rêvent de rendre productives toutes les machines humaines. Je travaille pour l'épanouissement des jeunes et non leur aliénation au nom de quelques idéologies que ce soient, c'est mon regard d'éducateur de rue qui aime voir grandir l'adolescent en fonction de sa personnalité intérieure en pleine liberté de son devenir, qui me donne la force de continuer à temps et contre-temps.
Bruno LEROY.
20:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Il est contagieux de valeurs immortelles.
Photos : Christophe Dumortier.
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04/05/2012
Prenez votre temps, recueillez-vous dans un acte d'adoration.
Adorer Dieu, c'est lui redonner tout ce qu'il nous a donné de meilleur. Chaque fois que Dieu vous accorde un bienfait, rendez-le lui comme un témoignage de votre amour. Prenez votre temps, recueillez-vous devant Dieu et, par un acte d'adoration, redonnez-lui ce qu'il vous a donné. Si au contraire vous le mettiez de côté pour votre usage personnel, cela moisirait en vous, comme la manne que les Israélites mettaient en réserve. Les trésors spirituels que Dieu vous donne, il ne veut pas que vous les gardiez pour vous-même, il faut que vous les lui rendiez pour que d'autres en profitent.
Béthel est le symbole de la communion avec Dieu; Aï le symbole du monde. Abram dresse sa tente entre les deux. Notre activité pour Dieu dans le monde n'a de valeur que par notre intime communion avec lui, dans notre for intérieur. La précipitation est toujours coupable, le temps ne manque jamais pour adorer Dieu. Vouloir s'isoler du monde pour rester seul avec Dieu, cela n'est pas sans danger. Il nous faut dresser notre tente de manière à pouvoir toujours nous recueillir devant Dieu, quelque tintamarre que mène le monde. Il est faux de concevoir comme trois étapes distinctes l'adoration, l'attente et l'action. Certains chrétiens sautent, comme des grenouilles, de l'adoration à l'attente, puis de l'attente à l'action. Dieu ne l'entend pas ainsi : les trois doivent marcher ensemble, comme dans la vie de Jésus. Jamais il ne se hâtait, jamais il ne restait sans rien faire. C'est une discipline à conquérir, qui ne s'acquiert pas en un jour.
Bruno LEROY.
18:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |