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26/05/2012

N'ÉTEIGNONS POINT L'ESPRIT-SAINT.

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La vie des pauvres est une ascèse continue. Aucun modèle de vie ascétique forgé par les religieux n’atteint le niveau de dépouillement et de privations des pauvres. Ceux-ci appartiennent au royaume de Dieu à cause de leur condition même et n’ont pas besoin de cette voie. De même que le pauvre Lazare de la parabole, leur place dans le futur royaume de Dieu est déjà préparée.

Cependant, les pauvres sont sensibles aux prestiges de la richesse. Lorsqu’ils ont l’occasion de s’approcher d’une culture supérieure, ils sont facilement envoûtés. On observe, par exemple, la fascination qu’exerce sur les pauvres les feuilletons de la télévision. Nombreux sont les endroits où la communauté des pauvres est morte le jour même où la télévision y est entrée.

Sacrifier un feuilleton pour participer à une réunion spirituelle, politique ou sociale exige désormais un véritable héroïsme.

On parle d’ascèse lorsqu’il s’agit de gens éduqués pour un niveau de vie supérieur à la pauvreté. Pour ces gens, l’engagement dans la libération des pauvres exige une ascèse. Il n’est cependant pas nécessaire d’inventer des méthodes de détachement, de mortification des passions ou de lutte contre l’égoïsme. La vie commune avec les pauvres réalise tout cela de façon implacable.

La caractéristique de cette ascèse est qu’il ne s’agit pas d’une méthode appliquée par le sujet lui-même mais imposée par le contexte.

Partager la vie des pauvres est une mortification corporelle : problèmes de nourriture, d’eau, de bruit, de manque d’espace, d’excès de chaleur ou de froid, de manque de confort en tous genres. Cela demande une patience et une constance qu’on peut très bien comparer aux exercices des anciens moines du désert.

Le deuxième niveau d’ascèse est mental ou intellectuel lorsqu’on vit avec un peuple d’une autre mentalité, d’autres valeurs, d’autres critères de vie personnelle ou sociale. Les pauvres se construisent une culture propre adaptée à leur condition. Celui qui veut s’engager aux côtés des pauvres devra accepter leur culture et en faire l’instrument de son travail d’évangélisation.

Cette ascèse mentale est plus dure et plus exigeante que la première.

Enfin, celui qui s’engage avec les pauvres subit la persécution des " puissants " et des autorités économiques, sociales et politiques. Celui qui se place du côté des pauvres est victime du mépris permanent de tout ce qui est " important " dans la société, du discrédit et de la méfiance. Il est plus ou moins " excommunié " dont il est issu et qui l’a éduqué. Voilà la forme d’ascèse la plus exigeante et rares sont ceux qui supportent cette condition de " rejetés ".

Ce qui explique aujourd’hui, le refus de certains éducateurs de rue ou de simples chrétiens de vivre leur vocation auprès des plus meurtris de la vie.

Et pourtant, c’est ainsi que s’ébauche un nouveau cheminement, une nouvelle imitation de la croix de Jésus-Christ. Personne ne peut s’imposer ce chemin ; il vient de lui-même, amené par l’Esprit-Saint. Encore faut-il que la prière vraie ne soit pas contrainte mais surgit de la réalité de la vie pour demeurer fidèle à l’Esprit qui nous murmure dans son Souffle de liberté que l’existence chrétienne est au service des plus petits.

N’éteignons point l’Esprit-Saint qui nous demande humblement de revêtir le manteau d’Amour de Jésus-Christ. Pour servir ceux que notre société exclue sur l’autoroute du libéralisme sauvage. Seule, notre vie auprès des plus pauvres témoignera de leurs cris de révolte face à ce monde qui a oublié le message premier du Christ.


Bruno LEROY.

* Je vous souhaite à Toutes et Tous une Pentecôte bénie et attisée par le feu de l’Esprit.

09:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

22/05/2012

Vivre dans la chasteté avec une joie épanouie.

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Pour moi, la chasteté est le don de tout mon cœur, de tout mon Amour, de tout mon être à Dieu, au service de mes Frères.
Vivre dans la chasteté, c'est vivre pour Dieu et pour les autres, avec le désir de continuer la mission de Jésus-Christ ; manifester à tous les hommes, sauf exception, les signes de l'Amour Gratuit de Dieu pour chacun.
Aujourd'hui, dans un monde où la publicité et les médias exaltent l'image de la sexualité égoïste et dominatrice, où la femme est considérée comme un objet, ce que la chasteté peut apporter aux personnes, c'est leur révéler la possibilité d'un véritable Don de soi, d'une ouverture aux autres, dans une très grande liberté de cœur.
 
Cette liberté de cœur fait rayonner une joie profonde, et sereine qui a sa source dans l'Amour de Dieu.
Il est évident que cette disposition d'esprit n'exclut aucunement la construction d'une vie familiale.
Nous ne devons point confondre la chasteté qui est l'expression du Respect de Dieu au sein du couple avec l'abstinence, qui est vœu des religieux.
La chasteté est signe du Royaume de Dieu, c'est-à-dire, de la vie même de Dieu, qui est Dieu d'Amour et de Communion.
 
Ce signe m'appelle à faire resplendir autour de moi son Amour Gratuit, et à découvrir dans l'autre son Amour pour Lui.
 
Cela entraîne des exigences : vivre en relation vraie avec l'autre, le considérer dans sa propre différence comme un être unique et donc m'interdire toute attitude de domination, d'exclusivité, tout retour de complaisance, tout amour possessif, captatif, qui étouffe l'autre...
 
Vivre avec l'autre une amitié vraie, consciente de plus en plus de sa Dignité, de sa grandeur, de son mystère, du plein épanouissement de sa personnalité.
Faire naître l'être humain, mon épouse ou époux à Dieu, et faire naître Dieu dans l'être humain.
Enfin, collaborer avec Dieu à la naissance d'un monde nouveau.
Voilà ce qui a éclairé ma mission d'éducateur, d'époux et d'ami que je continue de vivre chaque jour, dans chaque relation.
 
Puissiez-vous vivre cette chasteté qui donne à l'autre sa pleine dimension et rend assurément Heureux sous le regard de Dieu Amour.
 
Bruno LEROY.

11:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/05/2012

Le monde a besoin de Témoins qui remuent les consciences.

 

 

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Ne permettez jamais à l’opinion des autres de façonner l’opinion que vous avez de vous-même ! C’est donner bien trop de pouvoir aux autres. Si personne n’apprécie votre valeur, c’est le problème des autres, et leur perte, à moins que vous ne souscriviez à leur opinion ! Être rejeté et méprisé signifie que les autres n’ont pas la capacité de voir à l’intérieur de vous, ni de comprendre la signification réelle de vos paroles, ni d’apprécier la douceur avec laquelle vous auriez aimé les toucher. Ils ont cru à un mensonge à votre égard ; veillez à ne pas y croire vous aussi !

 

Cette petite et modeste réflexion m’est inspirée du Frère Bob Gass. Nous ne devons jamais permettre à qui que ce soit de réglementer notre existence. Nous sommes uniques dans notre structure génétique et uniques dans notre pensée. Bien-sûr, cela n’exclut point les autres mais, les jugements ne devraient plus être de rigueur. Qui a le droit de se positionner juge d’autrui ?

Je préfère les conseillers bienveillants qui vous font avancer sur le chemin de la liberté intérieure.

 

Ces Maîtres spirituels détachés de leurs ambitions personnelles, tels que Guy Gilbert, l’Abbé Pierre, Stan Rougier et bien d’autres, pour les chrétiens. Il en existe à foison dans toutes religions. Trouver le Témoin qui dynamisera notre Vie est essentiel aussi bien pour les Adultes que pour les Jeunes. Nous avons besoin d’un regard extérieur qui ne juge jamais pour construire notre destin.

L’opinion des autres ainsi glissera sur notre peau telle, une mauvaise pluie. Les Jeunes ont besoin de commencer leur devenir en s’identifiant à un être ayant des valeurs qui transpirent l’exemple incarné. Et les Adultes également pour ne pas laisser sombrer leur destinée dans les mains d’un Hasard aliénant.

 

Mais, nous devons dépasser nos Maîtres pour acquérir notre vraie personnalité et assumer notre existence. Ce n’est pas le culte des idoles, c’est la nécessaire transmission des savoirs et des connaissances pratiques pour réaliser notre propre Humanité. Le monde a besoin de Témoins qui remuent les consciences et donnent à chaque être une colonne vertébrale solide pour affronter les adversités.

 

Puisse-t-il devenir réalité ce voeu que je formule pour tant de personnes désespérées et notamment les ados qui ont besoin d’Êtres de Lumière pour réaliser leurs rêves.

 

Bruno LEROY.

 

17:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L’incompréhension endémique des Administrations.

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Un nouveau week-end débute avec ses promesses de repos. Pourtant, je ne puis m’empêcher de penser à ceux et celles pour qui le travail est devenu une denrée extrêment rare.

Je pense à leur dévalorisation personnelle aux yeux des autres et à l’incompréhension endémique des Administrations.

Je sais, ma foi chrétienne devrait esquiver certains sujets, comme par exemple l’homosexualité dont bon nombre me rabattent les oreilles, pour savoir mon avis.

Au risque de surprendre, même les évêques de France, le mariage entre deux personnes de même sexe, n’est pas autant prisé que nous pourrions le penser dans les milieux gays.

Ce qu’ils veulent, c’est une reconnaissance Humaine au même titre que les hétéros.

Beaucoup se sentent rejetés par l’Eglise. En effet, que dire lorsque est chrétien et gay en même temps. Et de ce fait, bon nombre d’entre eux quittent cette fameuse Eglise miséricordieuse, sans comprendre réellement pour quelle obscure raison lévitique, ils sont exclus. Notre sainte Mère l’Eglise est une Administration à exclusion.

Étrange rôle pour une structure qui se réclame de l’Esprit-Saint et de Dieu.

Et les chrétiens ( nes ) sont satisfaits de générer des angoisses existentielles chez les jeunes et moins jeunes .

Lorsque je lis des articles invoquant la Bible pour justifier l’intolérance discriminatoire des cathos, mon sang ne fait qu’un tour.

Les curés, les pasteurs n’ont-ils point compris que l’évolution d’une société était irrévocable.

Il ne faut pas avoir une lecture fondamentaliste des évangiles et  surtout, vétérotestamentaires.

Les personnes gays, lesbiennes, transgenres sont bienvenues sur cette page.

Je ne leur parlerai jamais d’abstinence sexuelle ou de moralisme fade, niais et sans intérête, sinon celui de blesser.

Demander à un couple homosexuel de ne pas avoir de relations, c’est exiger qu’ils entrent en religion ou dans la prêtrise.

Alors, que faire ?

Il faut mettre en place une théologie sociale qui redonne sa place aux homosexuels au sein de l’Eglise.

Nous n’avons pas le droit de laisser des ados se suicider parce qu’ils tombent amoureux de leur copain. Ce n’est pas sale, mais cela va dans le processus d’une recherche d’identité sexuelle. Et si celle-ci s’avère définitivement homo, il faut l’accepter sans se culpabiliser.

Les mères, les pères brandissent souvent la Bible pour légitimer leur culpabilisation.

Il faut que nous soyons à l’écoute de Tous. Avez-vous pensé, un seul instant, qu’un gay pouvait éprouver réellement des sentiments amoureux ?

Nous nous comportons dans la vie comme avec nos frères Musulmans ou noirs. Ils font partie de notre terre, mais ils sont loin dans nos consciences exclusives.

Nous devons absolument créer des lieux d’accueil où les étrangers, les chômeurs, les clochards, les homosexuels n’auront pas pour seule réponse la Bible en pleine gueule et ses interdictions mal comprises. Mais des bras ouverts de chaleur humaine et la joie de recevoir des personnes qui vivent sur le même navire, mais ont tendance à chavirer.

Pourquoi écrire tout cela ? Parce que j’en ai franchement marre de ce moralisme qui justifie toutes les excluions, sans état d’âme. Apprenons à réfléchir avec Dieu de notre avenir commun.

Bruno LEROY.

13:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La société ne veut plus reconnaître ses fragilités.

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Les saints ne sont pas des noms figés sur nos calendriers. Ils n'excellent pas en vertus sur les chemins de la pureté. Ils boivent, se défoncent, insultent les bourgeois et meurent dans l'indifférence absolue.
Peu m'importe que tel bonhomme appelé François, Bruno, Guy ou même Térésa furent représentatifs d'une symbolique de sainteté à un moment donné, dans un contexte bien précis. Ils firent leurs devoirs de chrétiens en aimant l'infini de l'amour à travers l'Homme. Ces saints-là ne font que nourrir mon cheminement. Ils me permettent de mieux rencontrer Johnny, Amed, Quentin dans la sérénité. Même s'ils sont défoncés au point de ne pas me reconnaître et de vouloir me tuer.
 
Je m'en moque éperdument. Ils sont le miroir d'une société qui déconne à plein tubes. Cette Société qui ne respire que le fric même si l'argent n'a pas d'odeur. Méphitiques senteurs qui remontent des entrailles.
 
Pour moi, les Saints sont les casseurs, les violents, les ados consumés de désespérances. Ce sont les prostituées déjà tuées par des mains odieuses. Les saints,sont ceux et celles qui pleurent un amour perdu,  comme cette femme qui va sur la tombe de son fils fauché par un chauffard ivre. Le Saint est aussi et surtout le SDF qui crève sur le bord de la route, parce que toute sa vie il ne fut jamais reconnu tel un Citoyen sur notre terre. Le Saint est l'enfant abusé et qui dénonce sans haine celui qui l'a tué vivant. Le saint est le Jeune qui me marche un peu trop sur les pieds auquel je fiche mon poing dans la gueule pour qu'il comprenne que des repères existent. Le saint est le vieillard que personne n'est venu visiter aujourd'hui.
  
Les saints sont dans la rue ou près de nous. Ils nous tendent la main, veulent être reconnus et aimé. Si nous fermons notre regard sur ces réalités, alors nous ne serons jamais saints. Dans ce cas, inutile de prier.
 
Vous ne feriez que déranger Dieu pour rien. Il doit s'occuper de ceux et celles qui souffrent, gémissent d'effroi. Il doit vous remplacer dans cette tache que vous n'assumez pas. Sachez qu'il n'y parviendra pas sans votre présence spirituelle. Alors cessez de prier pour ces abysses que vous construisez. Il ne vous écoutera plus ! Votre foi de confort est morte. Alors retroussez votre cœur et aimez tendrement tout ce qui n'est pas aimable. Embrassez votre ennemi même si vous avez envie de lui cracher dessus. Il faut se transcender au quotidien, plutôt que clamer sans cesse un monde plus fraternel. C'est nous qui le construirons avec les petits pas de l'amour. Nous sommes tous saints et saintes. Encore faut-il l'observer dans les yeux des autres. Je sais, c'est difficile d'être saint. Demandons de l'aide aux figurants du calendrier. Ils nous donneront le temps de nous améliorer en Dieu, toujours en Dieu. C'est Lui le matin de notre Amour à partager avec les autres.
 
Bruno LEROY.
 
Chers Amis ( es ),
Par ce texte, je n'ai point voulu faire l'apologie de la violence. Je l'ai écrit d'un seul jet après avoir appris qu'un ami SDF était mort dans l'indifférence la plus totale. C'est vrai qu'il était obligé de montrer un aspect rude et violent face aux personnes qui le dévisageaient avec mépris. C'était sa force extérieure pour résister à ces rejets sans nom. Mais, je puis vous affirmer qu'il était d'une tendresse infinie, au fond de lui-même. Le soir, avant de s'endormir, il écoutait de la musique sur sa petite Radio. Il était très croyant et me disait, Bruno tous les soirs j'assiste à ma propre messe. La musique est poésie disait-il.
J'ai voulu, peut-être l'ai-je maladroitement narré, montrer que derrière les souffrances, les actes de violences gratuits etc..etc Et derrière les addictions, il est de grandes plaies purulentes, d'immenses blessures irréversibles. Le clochard, mon ami de toujours, qui est mort dans l'indifférence absolue était autrefois directeur d'une entreprise très connue. La société ne veut plus reconnaître ses fragilités dans les rouages de son système. Sans cautionner leurs gestes. Il faut, que nous chrétiens, nous cessions de les juger, comme le Christ l'a fait avec la prostituée. Il était venu pour les malades. Alors, écoutons ces malades de l'amour pour nous battre à leurs côtés afin de leur redonner une Dignité qu'ils croient avoir perdue. Ce sont les Saints de Dieu. Les ignorer, c'est nous ignorer et fuir les réalités de la Vie !
Je vous souhaite une bonne Journée.
Bien Fraternellement, Bruno.
 

11:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/05/2012

L'Ascension pour une Vie de libération.

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Le chrétien ne place pas son Espérance dans les modèles de société, dans les objets, dans les idéaux, mais bien en quelqu'un : Jésus-Christ, Fils de Dieu.

Pour le chrétien, le surgissement de Jésus, homme et Dieu, est dans l'histoire ; il est l'annonce de la fin, la voie de la fin réalisée et à réaliser encore.

Dans tout l'Évangile, Jésus annonce que le Royaume de Dieu s'est approché par sa personne, qu'il est déjà présent et que cependant il doit encore venir.

 

A ceux qui veulent un roi qui éliminera les Romains pour enfin clore l'attente, à ceux qui veulent un Maître qui réalisera le Royaume et fermera l'histoire, Jésus répond en refusant toute annexation ; il se met à l'écart et recrée une distance dans l'attente pour que le désir de ce qui n'est pas encore et de ce qui doit encore venir, s'avive de commencement en commencement sans jamais se clôturer dans l'instant présent, dans l'histoire présente.

 

A ceux qui sont tentés de désespérer, de se résigner ou de se consoler dans l'espoir d'une fin hors du temps, au-delà du temps, Jésus répond en disant que le Royaume est déjà là ; il multiplie les gestes de libération : " Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres " ( Lc, 6, 22 ).

 

Pour les chrétiens aussi, le Christ est présent et pourtant il est encore Celui qui doit venir. Il nous quitte et reste parmi nous. Boutade ? Non. Par sa vie et par sa mort, par la manifestation de sa résurrection et par son ascension où il se dérobe à notre volonté de le retenir et de le posséder, Jésus nous révèle que la présence passe par l'absence. Contre toute attente qui réduirait jésus et son message à une fin mondaine, le christianisme réinstaure l'homme en relation à Dieu et refuse le rêve des espérances purement horizontales. Jésus est celui qui ouvre l'histoire humaine à Dieu en lui interdisant de se clôturer sur-elle même ou de croire qu'elle peut réaliser le Royaume de Dieu.

 

Mais contre toute attente qui réduirait Jésus et son message à une fin hors de l'histoire humaine, le christianisme réinstaure l'homme en relation avec Dieu et aux autres hommes dès maintenant et refuse le rêve des espérances purement verticales. Jésus est l'irruption du Royaume de Dieu dans notre histoire ; il ouvre dès maintenant le temps de Dieu et la libération des hommes.

 

Ni hors de l'histoire, ni dans l'histoire exclusivement, l'Espérance chrétienne vit le paradoxe de devoir réaliser l'attente et en même temps de la déplacer constamment sans la fixer. L'Espérance chrétienne au nom de Jésus-Christ prend corps dans le temps sans cependant jamais s'y enfermer.

 

Le Royaume de Dieu est donc présent dans la pratique du croyant comme une instance critique permanente, une force de contestation qui l'empêche de se satisfaire de ce qui est, qui réveille son Espérance et l'ouvre sans cesse à un avenir qui transcende l'horizon de l'histoire. Seule est véritable la Foi qui se fait Amour, vérité et Justice, indivisiblement.

 

Bruno LEROY.

 

20:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Réaliser ses rêves, c’est toujours grandir en Humanité.

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Réaliser ses rêves, c’est toujours grandir en Humanité.

 

 

Ce Dieu Libérateur qui est venu pour les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs, ne saurait être contre nos rêves de liberté.

 

Prendre le Temps en ce monde bousculé. Prendre le temps de rêver les splendides horizons d’Espérance que Dieu a déposé en notre âme. Répondre ainsi aux Talents que Christ nous demande de cultiver. Quel merveilleux programme de Vie, n’est-ce pas ?

 

Frères et Soeurs, il est temps que notre société et notamment, nos Jeunes prennent du temps pour méditer et accomplir leurs rêves. Pour cela, il faut dépasser certains obstacles. Ensemble, chrétiens et chrétiennes que nous sommes, partageons nos rêves et aidons les autres à les vivre. Notre vocation est de transmettre tout ce que Dieu en Son Infini Amour nous a donné en pleine libéralité. Ne conservons pas nos rêves pour nous. Ils deviendraient cauchemars. Offrons au monde les rêves solaires et éclatant de Lumière afin de donner un autre visage à notre Humanité. Une société de violence et de manque de repères spirituels est une société qui a tué ses rêves les plus beaux. Puisse l’Esprit-Saint nous accompagner dans ce rêve d’une Humanité nouvelle !

 

Pourquoi parler des rêves avec tant d’insistance ? Simplement, je m’aperçois que notre société prend de moins en moins en considération les rêves humains. La compétitivité, la performance et bien d’autres paradigmes ont fait de nous les esclaves modernes d’un monde de consommation. Qu’importe alors, si les jeunes et moins jeunes se mettent à rêver de leur avenir pour créer des projets. Les projets sont imposés pour faire face à la concurrence. Laissons nos rêves de côté où nous finirons tous et toutes dans la rue à tendre la main en espérant quelques Euros.

 

A me lire, peut-être pensez-vous que je décris bien ce qui risquerait de nous arriver si nous suivions nos rêves. Hé bien, cette description est entièrement fausse et véhiculée par les médias à tel point qu’on semble sentir sa réalité. Non, ceux ou celles qui ont des rêves mettent tout en place, jusqu’au bout, pour que ceux-ci se réalisent. Le chrétien doit être le premier à faire confiance en un Dieu d’Amour qui est à l’écoute de nos rêves pour combler Ses desseins. Nous devons tout mettre en place pour acquérir cet esprit critique qui nous réalise en tant qu’Hommes.

 

Ne pas sombrer dans le matérialisme le plus bas afin de satisfaire les lobbys industriels. Ce matérialisme dépourvu de sens, sinon celui de s’enrichir, détruit nos rêves les plus nobles. Nous sommes au service de Christ, pas des patrons qui nous considèrent tels des numéros. Nous pouvons connaître le chemin que Dieu nous destine, uniquement dans la prière des profondeurs de l’âme. Il sait que nos rêves de chrétiens désirent un monde où la Haine, l’égoïsme, l’individualisme forcené, le profit soient éradiqués de notre société. Sinon, à quoi nous servirait-il de nous dire chrétiens en lisant la Bible tout en ne la vivant pas ?

 

Voilà notre combat spirituel. Remettre sur terre les rêves que Dieu Amour nous donne. Avoir confiance en nos qualités et capacités. Trouver la force dans la prière de chaque instant. Ne plus être les esclaves d’un monde moderne qui tue nos rêves. Et peu importe les conséquences, nous aurons oeuvrés pour Christ et la mise en application de Ses rêves. Nous espérons que d’autres générations se lèveront en disant qu’ils veulent une existence autonome dans les bras de Dieu.

 

Ce Dieu Libérateur qui est venu pour les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs, ne saurait être contre nos rêves de liberté. Une liberté responsable où la course au profit laissera place à une terre d’Amour.

 

Bien-sûr, il nous faut de l’argent pour vivre mais non vivre pour l’argent. L’Esprit-Saint pourvoira à l’accomplissement de notre destin, pourvu qu’il soit vécu dans la prière afin que nous ne confondions point nos propres rêves avec ceux de Dieu.

 

Réaliser nos rêves, c’est toujours grandir en Humanité selon la Volonté de Christ.

 

Bruno LEROY.

 

12:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/05/2012

Pourquoi dit-on qu'il est différent des autres éducateurs ?

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Certains pensent qu'il a une envergure de star, d'étoile inaccessible ou de prêtre-éducateur au dessus de tout. Et pourtant, toute l'humilité s'inscrit sur le visage de Guy Gilbert comme sa Foi dénudée et pure qu'il vit depuis tant d'années. Il ne masque rien et cela fait la grandeur du personnage.
Ses mots sont des couperets contre nos égoïsmes et surtout, contre notre individualisme face au pognon. Il nous invite à partager, à aimer sans mesure. Puis, soudain s'arrête en se posant la question de savoir si tout cela n'est pas utopique. La réponse est affirmative. Voilà donc que, depuis sa tendre enfance, cet homme devenu septuagénaire entretient des utopies pour un monde meilleur !.
Nous pouvons penser, à juste titre, que toutes ses utopies ne sont pas applicables, concrétisables. Détrompez-vous, Guy Gilbert est justement venu ce soir nous démontrer le contraire.
Des jeunes paumés n'ayant plus un seul désir de vivre mais celui de se foutre en l'air. Des jeunes violents car, personne ne les écoute et qu'il faut parfois gueuler sa rage pour se faire entendre. Des jeunes victimes d'un système basé sur le profit qui dealent, volent et parfois tuent pour uniquement s'acheter les dernières fringues du moment...
En face, le Père Guy Gilbert, un Homme de Dieu, un loubard du Christ qui vient leur prouver qu'une autre vie est possible. Il les écoute avec les oreilles de son âme et les regarde avec les yeux de son coeur. Ils se sentent soudainement aimés, ce mot manquait tellement à leur vocabulaire.
Construire, pourrait être le mot d'ordre du Père Guy Gilbert. Oui, construire une ferme nommée "Faucon", au lieu de détruire. Construire son avenir comme la plus belle rose au milieu des ordures. S'aimer soi-même pour pouvoir aimer autrui.
Guy Gilbert ne se contente pas de rêver ses utopies, il les apprivoise. Il les offre aux ados pour qu'ils réussissent au moins à se mettre debout face à ce monde pourri par l'argent et le manque de reconnaissance des autres.
Il gueule comme eux devant ce monde inhumain. Il agit pour que le soleil se lève chaque matin sur les ombres endormies.
Il est contagieux de valeurs immortelles , impérissables et les transmet aux Jeunes.
Sa Force vient de la prière qu'il récite dès son lever et qu'il achève dans l'Eucharistie. Elle vient également de ses écrits qui lui permettent de prendre du recul face aux problématiques rencontrées. De ses conférences aussi où il peut hurler sa rage de vivre, de combattre, d'aimer selon le coeur de Dieu. 

Pourquoi dit-on qu'il est différent des autres éducateurs ? 

Simplement, parce qu'il n'a jamais baissé les bras, n'est jamais devenu un technocrate froid. Et surtout, parce que sa Foi indéfectible en l'Humain lui permet de sublimer les méandres les plus horribles de cette société. En chaque être, il sent une part de cristal qui vient du Christ. Et c'est en artiste qu'il modèle cette matière première.
Non, il n'est guère différent des éducateurs que je rencontre au quotidien. Simplement, ces derniers sont désabusés par la routine de leurs fonctions.
J'ai toujours dit, affirmé, écrit, témoigné que Guy Gilbert était la tête suprême des éducateurs. Il est l'Amour incarné qui veut propager cette dimension de Tendresse sur la terre. Je ne connais aucun travailleur social ayant ce charisme à déplacer des montagnes de haine. Dieu est en lui comme une respiration dans l'infini.
Nous l'avons tous et toutes sentis le soir de sa venue à Lille.
Guy Gilbert est reparti après avoir délivré son message. Il est peut-être dans sa permanence parisienne ou dans la Bergerie avec ses Jeunes. Peu importe, même s'il est au Canada, c'est l'esprit Guy Gilbert qui demeure en nos âmes. A nous de rester les veilleurs et transmetteurs de ses convictions inspirées par un Dieu d'Amour. Notre religion sera l'Amour inconditionnel des plus petits en priorité vécu en osmose avec le Christ. Le reste nous sera inspiré...


Bruno LEROY.

20:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

14/05/2012

Nous serons ainsi des soleils universels.

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Le jour ferme progressivement les yeux pour mieux savourer la nuit. Aujourd’hui, je ne dirais pas que j’ai travaillé, cela donnerait une connotation péjorative, avec un sentiment d’obligation. Non, aujourd’hui, j’ai tenté de donner tout l’Amour que mon cœur possède et dans lequel coule sa source profonde.

Oui, distribuer de l’Amour autour de soi sans mièvrerie, avec fermeté et tendresse. Puis, un certain détachement pour ne pas se fondre dans les problèmes des Jeunes.

Si nous ne possédons rien au fond de notre être, que pouvons-nous offrir en retour ?

Rien, bien évidemment.

Un puits asséché ne peut pas abreuver des populations ou même un seul humain.

Nous avons des exercices spirituels qui nous permettent de prendre notre boussole intérieure et aller de l’avant.

Certes, la profession d’éducateur de rue est loin d’être évidente. Beaucoup de rapports violents, agressifs qui faut analyser, comprendre l’ado qui hurle sa douleur.

Mais, rien n’est évident dans cette Vie !

Le chômeur qui désespère chaque jour d’avoir des mains qui ne servent plus.

La femme qui fait son ménage et le repas dont le mari rentre en parlant uniquement de ses problèmes, jamais de la fatigue de son épouse.

La personne qui se sait atteinte d’une maladie incurable ou difficile à soigner.

Tout sur cette terre nous porte vers le défi spirituel.

Il faut savoir donner sens à ses épreuves. Et au bout de ce sens se trouve le visage de l’Amour, l'orchidée parfumée de tendresse.

Notre sentier, quoiqu’il arrive, est celui de l’Amour venant du tréfonds de notre âme.

Il faut cultiver les bordures fleuries de notre route afin de la rendre plus charmante.

L’existence a ses charmes cachés, secrets et mystérieux.

A nous de les découvrir !

Le regard de l’Amour bannit la peur et dilate le cœur.

Soyons Frères et Sœurs, le temps d’une vie, des combattants de l’Amour, de l’Espérance et de la Justice.

Nous serons ainsi des soleils universels qui brûlent la froidure de certains humains atteints de cécité mentale, morale.

Seuls remèdes à notre fragilité intérieure la prière, la méditation ou l’introspection.

 

Bruno LEROY.

 

21:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'Amour envoie au paradis.

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Les montagnes peuvent bien sombrer dans les entrailles de la terre.
 
Les neiges éternelles peuvent bien devenir éphémères et ne vivre qu'un instant. Les oiseaux peuvent bien être muets par un sortilège atavique.

 
Le soleil peut bien fermer les yeux et pleurer de chaudes larmes. La pluie peut bien venir effacer les traces de nos pas sur le sable humide. Les vagues peuvent bien nous submerger de peines et de dérives.

 
La joie, je la sens là plantée comme un coup de couteau dans ma peau.

 
Ta présence, je la sens là comme un souffle dans ma respiration. Allons, allons le monde peut bien s'amuser à faire semblant.
 
Les hypocrites peuvent bien s'enflammer pour de multiples raisons illusoires. La mort peut bien venir nous faire savourer sa mémoire.
 
L'Amour que nous avons l'un pour l'autre est une fleur immortelle dont le parfum embaume encore nos corps.
 
Allons, rien ne peut mourir dans un inutile destin si l'amour conduit son chemin. C'est bien pour cela qu'elle est la seule valeur que je professe et confesse. C'est bien pour cela qu'aujourd'hui, je t'Aime davantage qu'hier et moins que demain. C'est bien parce que l'Amour envoie au paradis qu'il est divin de t'aimer au quotidien.
 
La terre ne s'érodera pas si l'Amour guide ses pas. Pour toutes ses certitudes et plus encore...
 
Je t'Aime mon ange aux cheveux d'or et aux yeux d'océan où chavire mon navire.
 
Je t'aime tout simplement comme on aime la brise quand le temps est pesant.

 
Bruno LEROY.

13:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., LITTÉRATURE. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |