21/04/2013
Qu'avons-nous fait de nos Dimanches ?
13:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Ne pas être obsédé par l'opinion des autres, c'est se libérer.
Dans ce monde, la considération des autres se mérite ; et quoique la Bible te dise que Dieu t'aime sans condition préalable, tu peux être tenté d'essayer de gagner cet Amour.
Question :
Qu'as tu fais parfois pour gagner la considération des autres ? As-tu essayé de faire la même chose avec Dieu ?
Prière :
Remercie Dieu pour son Amour et demande Lui de t'aider à aimer de la même façon, sans attendre quoi que ce soit en retour.
13:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/04/2013
Un regard positif sur nous-mêmes, révèle la splendeur des autres.
Parfois, je me demande si les Humains que nous sommes ne sont pas devenus de vulgaires marchandises. Des machines à produire pour un système ne respirant que l’odeur de l’argent. Et si, nous chrétiens, étions pris dans cette spirale infernale de la compétitivité.
En voulant écraser les autres par la seule loi de la jungle. Ce serait terrifiant d’être chrétien et de nier la valeur Humaine, non ? Et pourtant, nos consciences sont conditionnées, sans que nous le sachions, par le système dans lequel nous vivons.
Il faut se rendre à l’évidence et ainsi, devenir plus vigilants. Un discernement en ce domaine est plus que nécessaire. Il est vital pour l’avenir du monde. Notre maturité spirituelle doit être cultivée chaque jour. Elle nous évitera d’avoir l’esprit simpliste au point de voir les bons d’un côté et les méchants de l’autre.
Les Hommes sont plus complexes que cela et il faut toujours analyser ce qui les portent à agir. Les Jeunes que je rencontre chaque jour s’estiment déjà n’être plus bons à rien. En effet, ils ont commis des vols, des méfaits et il serait facile de juger sans extraire la racine de leurs actes. Leurs comportements marginalisés viennent souvent d’une enfance maltraitée qui les a dévalorisés. Ils n’ont plus confiance en eux et se sentent incapables de voir ce qu’ils feraient de positif sur Terre.
Le manque de confiance en nous peut mener aux conséquences les plus terribles. Un chrétien qui manque de confiance, cela existe bien-sûr, doit immédiatement reposer toute sa confiance en Dieu-Amour. Ne soyons pas comme les athées dont la rentabilité et l’argent les gratifient au point qu’ils perdent confiance, lorsque tout s’écroule. Leur confiance est construite sur du sable ainsi que leur vie et il n’est guère surprenant de voir certains hommes d’affaires ruinés se suicider.
En ayant un regard positif sur nous-mêmes, nous pourrons révéler la splendeur des autres. Même mes Jeunes qui sont loin d’être des anges ont des potentialités immenses. Plutôt, que nous lamenter sur le manque de moralité de certaines personnes, il serait bon que nous mettions en lumière leurs vraies valeurs intrinsèques. Dans la boue, il se trouve toujours des pépites scintillantes qui ne demandent qu’à s’embraser. Soyons des révélateurs de lumière et oublions les obscurités.
Christ n’a-t-il point dit que nous étions la Lumière du monde. Nous n’avons pas le droit, en sachant cela, de laisser les autres dans la cécité. Chaque être Humain possède sa part de cristal. Il suffit d’avoir de bonnes relations avec autrui et de dire à telle personne que nous avons découvert un talent caché. Mes Jeunes se croient faits en général pour les professions commerciales. D’abord, l’appât du gain ensuite parce que le métier est moins difficile qu’en usine. Et l’engrenage vient lorsqu’ils se présentent, souvent mal habillés. On leur fait comprendre qu’ils sont juste bons à décharger des camions.
Je dirai, l’art de l’éducateur est de trouver en eux les dons soient artistiques, manuels, créatifs, intellectuels afin qu’ils retrouvent confiance en leurs talents. Certes, il s’agit d’un travail de longue haleine mais, je ne suis pas mécontent que certains braqueurs de Banques soient, après avoir payés leur dette à la société, devenus patrons d’un garage ou d’un magazin etc...Cela n’était même pas pensable lorsqu’ils me furent confiés.
Il suffisait de faire un long cheminement avec eux pour découvrir leurs centres d’intérêts. Nous sommes tous capables d’agir de cette façon sans être éducateur, chacun ses charismes. Puisse Dieu nous donner la Force et l’Esprérance de faire germer en chaque être la confiance afin qu’il ou elle devienne ce qu’elle est !
Demandons à Christ de nous aider dans cette merveilleuse mission qui donnera un visage plus beau au monde. Le visage de la confiance et de l’Amour retrouvés. Son Esprit ne saurait nous refuser une telle ambition pour une société plus juste et plus équitable.
Bruno LEROY.
12:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Ce monde là ne peut éclore sans nous !
Si les chrétiens indignés que nous sommes, n’étaient en fait que la résurgence d’une certaine théologie de la libération sans marxisme.
Jean-Paul II avait affirmé que cette théologie ne posait plus problèmes à l’Église institutionnelle et même qu’elle encourageait vivement l’option préférentielle pour les pauvres.
Pourquoi ne trouverions- nous point dans les sources des écrits de ces théologiens,la praxis qui convient au contexte actuel.
Il faut en parler…Il faut que nous réfléchissions ensemble pour redonner l’essence évangélique au cœur de notre société dont le sens semble lui échapper.
Assez de pensées chimériques où les beaux idéaux portés par les chrétiens scintillent dans les clairs matins comme des gouttes de rosée gorgées d’espérance.
Il nous faut avancer sur les sentes d’une vision réellement réformatrice de nos comportements sociaux et relationnels.
Mettons le feu de l’évangile dans l’économie déjà bien enflammée, voire calcinée par une gestion sans retenue.
Mais avant de commencer ce cheminement ; il faut que les chrétiens indignés que nous sommes, se tiennent au courant des grandes vagues fondamentales qui immergent nos océans de pensées. Que pensons-nous de l’Éducation, l’économie de marché, le tout à jeter, le tout immédiat, les relations de supériorité des riches envers les plus pauvres.
Bien-sûr, nous avons quelques bribes d’idées sur ces sujets.
Mais, comment faire pour trouver les solutions adéquates selon chaque situation ?
Penser en fonction d’une théologie sociale de libération qui structurera nos convictions.
Et ne jamais oublier que notre indignation se veut au service de Dieu-Amour et prioritairement en faveur des plus petits d’entre nos frères et sœurs.
Tous ces humains sont les reflets divins de nous-mêmes. Ils possèdent une part de Sacré ,même s’ils sont athées, et appartiennent aussi à notre terre mère.
Nous sommes les enfants d’un même Père, nous sommes frères, pour mener un combat vers davantage de dignité. Encore faut-il que nos sursauts ne demeurent pas lettre morte dont personne ne lira les sublimes envolées lyriques.
L’Amour du prochain exige de nous un engagement sans mesure pour un monde plus chaleureux, plus humain et plus fraternel. Ce monde là ne peut éclore sans nous !
Bruno LEROY
12:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
06/04/2013
La précipitation est toujours coupable.
Adorer Dieu, c'est lui redonner tout ce qu'il nous a donné de meilleur. Chaque fois que Dieu vous accorde un bienfait, rendez-le lui comme un témoignage de votre amour. Prenez votre temps, recueillez-vous devant Dieu et, par un acte d'adoration, redonnez-lui ce qu'il vous a donné. Si au contraire vous le mettiez de côté pour votre usage personnel, cela moisirait en vous, comme la manne que les Israélites mettaient en réserve. Les trésors spirituels que Dieu vous donne, il ne veut pas que vous les gardiez pour vous-même, il faut que vous les lui rendiez pour que d'autres en profitent.
Notre activité pour Dieu dans le monde n'a de valeur que par notre intime communion avec lui, dans notre for intérieur. La précipitation est toujours coupable, le temps ne manque jamais pour adorer Dieu. Vouloir s'isoler du monde pour rester seul avec Dieu, cela n'est pas sans danger. Il nous faut dresser notre tente de manière à pouvoir toujours nous recueillir devant Dieu, quelque tintamarre que mène le monde. Il est faux de concevoir comme trois étapes distinctes l'adoration, l'attente et l'action. Certains chrétiens sautent, comme des grenouilles, de l'adoration à l'attente, puis de l'attente à l'action. Dieu ne l'entend pas ainsi : les trois doivent marcher ensemble, comme dans la vie de Jésus. Jamais il ne se hâtait, jamais il ne restait sans rien faire. C'est une discipline à conquérir, qui ne s'acquiert pas en un jour.
Bruno LEROY.
13:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
02/04/2013
Tout ce qu'il faut faire pour râter ta Vie !
1. Ignore ta santé
Ne dors pas suffisamment ; ne prends pas le temps de faire de l’exercice ; ne mange pas équilibré ; reste en ville. Ta résistance diminuera et tu seras plus susceptible d’attraper tous les petits rhumes et autres virus qui traînent, qui te donneront – oh joie !- des tas d’occasions d’être en congé maladie. Surtout, tu réussiras moins tes études et te sentira au bout du compte moins épanoui(e). Notre rythme de vie stressant, rapide, nous fatigue et diminue nos forces et est responsable dans certains cas de maladies et de décès. As-tu remarqué que lorsque quelqu’un achète une nouvelle voiture, il l’amène à toutes les visites de maintenance, il met la quantité nécessaire d’essence dans le réservoir, il la garde (pour certains !) propre. Qu’en est-il des hommes ?
2. Ne prends pas le temps de voir tes amis et ta famille
Prenons l’exemple d’un écureuil, occupé à ramasser des noix et à les amasser d’un côté d’un tronc d’arbre, alors que de l’autre côté une personne fait un trou pour récupérer toutes les noix. L’écureuil est si occupé à travailler qu’il ne se rend même pas compte de la menace qui pèse sur lui. En moyenne, une personne en activité passe moins de deux minutes par jour à discuter de façon constructive avec son partenaire, et moins de trente secondes à parler avec un membre de sa famille ou des amis. Dans nos grandes villes, la moitié des mariages finit en divorce et la première des raisons est un manque de communication. Si tu es étudiant, tu as le temps de voir ta famille et d’être avec des amis. Mais le rythme des études fait que vite chacun est très occupé et voilà : la mauvaise habitude est prise, qui va durer dans la vie active. Surtout, si tu veux finir mal, ne prends pas le temps de vivre, cours sans cesse d’une activité à une autre, ne prends pas le temps de te poser ni de réfléchir à ta vie.
3. Ne t’occupe pas de tes finances
Si tu es étudiant, pourquoi se mettre à faire des économies ? Ta famille ou des bourses subviennent à tes besoins de toute façon. Le « hic », c’est que beaucoup trop de personnes se retrouvent dans leur vie avec un déficit financier ou dépendent d’une façon ou d’une autre des aides du gouvernement ou de leur famille. Les bonnes habitudes s’acquièrent le plus tôt possible. Il est très difficile de changer après. Et combien d’entre nous arriveront à vivre la vie qu’ils veulent ? Il est plus fréquent de vivre sa vie parce qu’il le faut (d’une certaine façon).
4. Garde-toi de te développer intellectuellement
Tu révises, tu travailles pour avoir ton diplôme ou ton année. Et après ? Tu n’auras peut-être plus envie de mettre les pieds dans une bibliothèque pour y chercher un livre. Tu auras à peine le temps de souffler si tu travailles (quoique les 35 H changent les choses). La télé est si facile à regarder ! Les trois-quarts des livres en librairie sont achetés par 5% de la population. Les autres les achètent pour les offrir ; ils ne les lisent pas. Contente-toi de ce que tu sais déjà, en espérant que tu as rempli suffisamment ton réservoir intellectuel pour garder tes connaissances toute ta vie : les responsables politiques et les médias t’en sauront gré. Il est plus facile de gouverner des ignares que des intellectuels.
5. Laisse le monde décider de tes choix
Suis les conseils des médias et de la masse, sur ce que tu devrais faire dans ta vie, même si tu n’es pas d’accord avec leur façon de vivre ou ce qu’ils font. Sois toujours conscient de ce que pourraient penser les autres de toi. Cherche toujours à avoir l’approbation des autres et agis en conséquence. Sois rassuré par le fait que s’il manque dans ta vie un « leader », une personne qui déciderait de la façon la plus facile pour toi de t’occuper, quelqu’un viendra vite prendre cette place et te dire ce qu’il y a à faire. Sais-tu que si les gens pardonnaient ou se savaient pardonnés, s’ils agissaient selon leur conscience au lieu de suivre le mouvement, les hôpitaux psychiatriques et les prisons se désempliraient à vue d’œil et les consommations d’anxiolytiques ou d’antidépresseurs chuteraient vertigineusement. Mais, chut, n’en parlons pas ; c’est mal vu !
6. Surtout ne cherche pas à t’améliorer
Ne cherche pas à changer les circonstances de ta vie, ne cherche pas ce qui ne t’est pas familier. Si tu as choisi de faire des études qui finalement ne te plaisent pas, ne pense pas à changer. Reste dans la même voie. Ne prends pas les occasions et ne cherche pas les possibilités offertes par la vie pour être mieux. Fais uniquement ce que tu veux, quand tu veux. La discipline, ça fait mal, c’est trop contraignant. Et comme dit Sartre : « l’enfer, c’est les autres » ; en quoi est-ce moi je me remettrais en question ? Finalement les plus heureux sur terre sont ceux qui ne pensent qu’à eux. Bon d’accord ils sont un peu seuls et pas si en paix que ça à l’intérieur…
7. Évite de consacrer du temps à ta spiritualité
Ne te pose pas de questions sur la vie après ta mort, ni quel est le sens de ta vie. Regarde tous les moutons autour de toi, ils vivent bien ; ça sert à quoi de se poser ce genre de questions ? Laisse les autres y réfléchir à ta place et laisse le système imposer sa vision des choses à la masse. Ne pense pas à Celui qui t’a créé. Existe-t-il seulement ? N’imagine surtout pas qu’il t’aime et veut te connaître…
11:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., SPIRITUALITÉ, THÉOLOGIE CONTEXTUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L'esprit de Pâque doit perdurer dans notre vie.
Il est des Fêtes qui comptent profondément pour les Chrétiens ( nes )
et celles de Pâques ont une place particulière dans notre coeur.
C'est la victoire définitive du Christ sur la mort. Grâce à Lui et au
sacrifice de sa Vie pour nous, la mort est morte...
Oui, le Souffle de Vie devient éternité à jamais dans la poitrine des croyants.
Encore faut-il que la Pâque ne soit pas une date au hasard du calendrier religieux.
L'Esprit de Pâque doit être vécu chaque jour que Dieu fait.
Vécu dans l'Espérance et surtout, l'Amour du prochain.
Le combat spirituel contre une culture de mort doit être mené, comme le Christ en son Temps.
Les frayeurs, peurs, craintes font partie de cette vision mortifère de la Vie.
Vivons cet épanouissement quotidien au coeur de la prière, cette main tendue vers le Christ.
Mettons la résurrection comme un soleil qui vient éclairer nos nuits dans nos actes gratuits au service des plus petits de nos Frères et Soeurs.
Vivons cette libération spirituelle afin de libérer les autres des aliénations égoïstes, matérialistes, individualistes, productivistes qui nous séparent progressivement de l'Existence.
Dieu Libérateur nous indique comment vivre cette écologie mentale jusqu'à la fin de nos jours.
Il est le suprême ÉDUCATEUR des ÉDUCATEURS.
Le pédagogue de visions sur l'âme Humaine.
Bruno LEROY.
11:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., THÉOLOGIE CONTEXTUELLE., VIVRE L'ÉVANGILE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
31/03/2013
Joyeuses Fêtes de Pâques à toutes et tous !
Notre culture de mort doit être vaincue par notre certitude en la Résurrection de Jésus-Christ. Il a donné Sa vie afin que nous ayons la vie éternelle déjà présente sur cette terre.
Nous devons goûter les prémices de l'éternité dans notre existence quotidienne.
Le partage avec les plus pauvres, un sourire donné aux âmes blessées, une main tendue qui apaise la solitude, une solidarité active, notamment envers les Jeunes, pour un monde plus juste et plus Fraternel.
Tout cela, ne pourra se construire que dans cette osmose indispensable de la prière qui épanouit notre être sous le soleil aimant de Dieu.
Joyeuses Fêtes de Pâques à toutes et tous !
Bruno LEROY.
14:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., THÉOLOGIE CONTEXTUELLE., VIVRE L'ÉVANGILE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La vie est une série de Pâques.
La vie est une série de Pâques, c'est-à-dire de naissances impliquant le consentement à une mort préalable ; depuis la sortie du sein maternel, jusqu’au dernier soupir, où nous devrons accepter de mourir à notre vie naturelle pour entrer dans la vie de Dieu lui-même. Entre ces extrêmes, deux autres étapes sont fondamentales : le passage de l’enfance à l’adolescence, et celui de l’état adulte à la maturité, c'est-à-dire à la découverte de notre identité véritable. Or devenir soi-même ne peut se faire qu’au prix d’une mort aux personnages que nous avons endossés pour paraître aux yeux des autres - et des nôtres.
Ce passage est particulièrement délicat, car il se fait le plus souvent à l’occasion d’une épreuve, d’un échec, d’une « crise » qui remet en cause ce que nous avions soigneusement mis en place. La liturgie de ce jour présente le franchissement de cette étape déterminante par deux personnages clés de l’histoire sainte : Abraham qui ouvre la lignée des patriarches, et Jésus qui scelle l’Alliance définitive. A Abraham, le Seigneur demande de lui « sacrifier » son enfant, c’est-à-dire de le « rendre sacré » en l’offrant au Dieu de la vie.
Le cheminement du patriarche le conduira à découvrir que pour pouvoir transmettre la bénédiction divine conformément à sa mission, il lui faut immoler sa paternité possessive, symbolisée par le bélier. L’épreuve de Jésus fut bien plus radicale encore : ce n’est pas à un aspect inauthentique de lui-même qu’il est invité à mourir, mais à sa volonté naturelle de vivre. Tous autant que nous sommes, nous subirons notre mort, cette dernière Pâque qui nous introduira dans la définitivité de la vie éternelle. Jésus, lui, a dû la choisir délibérément ; car lui qui n’avait pas été effleuré par le péché, ne devait pas goûter la mort. S’il est passé par ce chemin, c’est uniquement par solidarité avec nous, et afin de pouvoir déverser dans notre mort la vie divine qu’il tient du Père. Sur la montagne, en présence de trois de ses proches auxquels il venait d’annoncer sa Passion prochaine, Jésus s’est offert intentionnellement au Père pour le salut du monde ; il a fait son choix : il ira jusqu’au bout. Par ce libre consentement à sa mission, son humanité adhère pleinement à son identité véritable de Fils unique que « le Père a livré pour nous tous » (2nd lect.).
La lumière resplendissante que contemplent les apôtres n’éclaire pas leur Maître de l’extérieur, mais de l’intérieur : elle jaillit du plus profond de sa divinité, d’où elle illumine son humanité. La voix dans la nuée confirme l’option que Jésus vient de faire : il est le Fils bien-aimé, celui qui accomplit la Parole annoncée par la Loi et les prophètes ; c’est lui désormais qu’il nous faut écouter. Moïse et Elie peuvent disparaître : tout est dit en Jésus-Christ.
Chacun de nous un jour ou l’autre, est invité à offrir son « Isaac », à accepter de mourir à ce qu’il y a d’inauthentique en nos vies, pour accéder à notre identité profonde. Certes nous désirons tous devenir nous-mêmes ; mais sommes-nous prêts à payer le prix ? Combien d’entre nous résistent à faire le grand saut, car il s’agit de mourir avant de renaître : il faut en effet accepter de perdre, sans savoir par avance ce que nous trouverons.
Ne croyons pas que Dieu prenne plaisir à notre souffrance : « Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! » (Ps 115). Il désire ardemment « briser nos chaînes », mais il ne peut le faire sans notre consentement. Pour oser le grand passage, puisons notre courage dans la parole de l’Apôtre : « Si Dieu n’a pas refusé son propre Fils, alors comment pourrait-il avec lui ne pas nous donner tout ? » (2nd lect.). Oui nous le croyons : grâce au Christ, chacune de nos « morts » est devenue un passage dans la vie, une vie toujours plus pleine, plus authentique.
Joyeuses Pâques vécues au coeur de la méditation sur notre déterminisme humain pour donner une profondeur signification à notre Vie en un Dieu si proche de nous.
Bruno LEROY
14:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., THÉOLOGIE CONTEXTUELLE., THÉOLOGIE DE LA LIBÉRATION., VIVRE L'ÉVANGILE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/03/2013
Pourquoi aimons-nous le Pape François ?
En cette période de crise économique et éthique, les Hommes éprouvent la nécessité d’avoir des repères dans cette société. Ils désirent du plus profond d’eux-mêmes « dépendre », en quelque sorte, d’un Mentor. Et que celui-ci connaisse leurs conditions de vie. Un humain au service de l’Humain et de sa pauvreté, qu’elle soit ontologique ou sociale.
Et voici que sur la scène romaine apparaît un Argentin, prophète de la pauvreté. Un Pape au service des plus petits avec un esprit d’humilité et de rejet des richesses extérieures.
Toute une spiritualité forgée chez les Jésuites grâce aux exercices d’Ignace de Loyola.
Jorge Bergoglio a maintenu durant toute son existence son vœu de pauvreté jésuistique.
De plus, il fréquentait assidûment les favelas avec une approche franciscaine.
Un Pape quasiment universel pour cet archevêque de Buenos Aires.
Un Pape oecuménique aussi qui a déjà fait des gestes forts en ce sens. Lors de sa première messe, il a donné une place importante aux Églises d’Orient, avec la présence exceptionnelle du leader Orthodoxe, le patriarche de constantinople.
En tant qu’archevêque, il entretenait d’excellentes relations avec la communauté juive. Il a même écrit un livre avec un rabbin argentin, compilation d’échanges sur différents sujets théologiques et de société.
Maintenant, qu’il a pris le prénom de François d’Assise, il ne saurait rejeter personne et même les évangéliques trouvent grâce à ses yeux . Pourquoi aimons-nous le Pape François ?
Parce que son ouverture d’esprit est un rayonnement pour chaque religion. Son respect pour la religion islamique ne s’est jamais démenti.
Alors que le Vatican est loin d’être un lieu de pauvreté, il clame à qui veut l’entendre qu’il désire une Église des pauvres pour les pauvres. Et ce n’est pas à proprement parlé un homme politique imaginant quelques promesses irréalisables. Même s’il existe une politique vaticane.
Cependant, je ne cesse de lire dans une certaine presse, qu’il mettra en place une sorte de révolution nécessaire au sein des institutions. Calmons-nous ! Le Pape François est un conservateur contre certaines notions sociétales qu’il considère comme anti-évangéliques.
Inutile des les énumérer ici. Ce qui est passionnant chez ce latinos, c’est son engagement social réel dans les secteurs populaires, dans les bidonvilles…et il incite les religieux et les chrétiens à effectuer cette approche auprès des plus pauvres. Et pourtant, il n’a pas l’esprit critique concernant la naissance de cette pauvreté. Il refuse donc une Théologie de la libération aux senteurs marxisantes. Cependant, il s’est intéressé de près à cette Théologie puisqu’il était présent lors du CELAM ( 1967 ), cette commission conduite par Gustavo Gutierrez et le franciscain Léonardo Boff afin d’élaborer cette conscience politique de la précarité. Ensuite, il s’est retiré considérant que la Théologie de la Libération débordait vers des problématiques marxistes portant préjudice à l’Église.
Je crois profondément que les éventuels changements au Vatican seront superficiels en non structurels. Notre bon Pape aime trop l’Église catholique pour s’en différencier et la réformer.
Il nous reste l’homme humble, doux, aimant, priant et nous demandant de prendre chaque être en considération. Avec cette conscience franciscaine qui l’habite, son souci pour l’écologie est évident. Aux Argentins, il s’est adressé en ces termes : il faut lutter pour la justice, la vérité et la mémoire. Des mots qui ouvrent un nouvel espace puisqu’il ne les avait jamais formulés. Des mots venus de l’Esprit saint dont il est le médiateur. Ce Pape remettra Dieu au centre de notre Monde. Il Le sortira des lieux poussiéreux dans lesquels notre vieille Église de deux mille ans l’avait enfermé. Un vent soufflera bientôt et se posera dans notre histoire comme une blanche colombe veillant sur les âmes torturées pour leur rendre une indéfectible liberté. Voilà, les raisons qui nous poussent à aimer le Pape François. Il est près de notre cœur quoiqu’il arrive. Alors, prions pour que notre Monde devienne plus Fraternel dans un esprit de simplicité, tel François.
Bruno LEROY.
12:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., SOCIÉTÉ., SOCIOLOGIE., SPIRITUALITÉ, TÉMOINS DE CE TEMPS., THÉOLOGIE CONTEXTUELLE., THÉOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |