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20/01/2009

Discours d’investiture du président Barack Obama.

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Voici le texte intégral du discours d’investiture du président Barack Obama, traduit par l’AFP.

«Chers compatriotes

Je suis ici devant vous aujourd’hui empli d’un sentiment d’humilité face à la tâche qui nous attend, reconnaissant pour la confiance que vous m’avez témoignée et conscient des sacrifices consentis par nos ancêtres.

Je remercie le président Bush pour ses services rendus à la nation ainsi que pour la générosité et la coopération dont il a fait preuve tout au long de cette passation de pouvoirs.

Quarante-quatre Américains ont maintenant prêté le serment présidentiel. Ils l’ont fait alors que gonflait la houle de la prospérité sur les eaux calmes de la paix. Mais il arrive de temps à autre que ce serment soit prononcé alors que s’accumulent les nuages et que gronde la tempête.

Dans ces moments, l’Amérique a gardé le cap, non seulement en raison de l’habileté ou de la vision de ses dirigeants, mais aussi parce que Nous le Peuple, sommes demeurés fidèles aux idéaux de nos ancêtres et à notre constitution.

Ainsi en a-t-il toujours été. Ainsi doit-il en être pour la présente génération d’Américains.

«Notre nation est en guerre»

Nul n’ignore que nous sommes au beau milieu d’une crise. Notre nation est en guerre contre un vaste réseau de violence et de haine. Notre économie est gravement affaiblie, conséquence de la cupidité et de l’irresponsabilité de certains, mais aussi de notre échec collectif à faire des choix difficiles et à préparer la nation à une nouvelle ère. Des gens ont perdu leur maison ou leur emploi, des entreprises ont dû fermer leurs portes. Notre système de santé coûte trop cher. Nos écoles laissent tomber trop d’enfants et chaque jour apporte de nouvelles preuves que la façon dont nous utilisons l’énergie renforce nos adversaires et menace notre planète.

Ce sont les signes de la crise en termes statistiques. Mais, si elle n’est pas aussi tangible, la perte de confiance dans tout le pays n’en est pas moins profonde, nourrie de la crainte tenace que le déclin de l’Amérique soit inévitable et que la prochaine génération doive diminuer ses ambitions.

Je vous dis aujourd’hui que les défis auxquels nous faisons face sont réels. Ils sont importants et nombreux. Nous ne pourrons les relever facilement ni rapidement. Mais, sache le, Amérique, nous les relèverons.

En ce jour, nous sommes réunis car nous avons préféré l’espoir à la peur, la volonté d’agir en commun au conflit et à la discorde.

En ce jour nous proclamons la fin des doléances mesquines et des fausses promesses, des récriminations et des dogmes éculés qui ont pendant trop longtemps étouffé notre vie politique.

«Tous égaux, tous libres»

Nous demeurons une jeune nation. Mais pour reprendre les mots de la Bible, le temps est venu de se défaire des enfantillages. Le temps est venu de réaffirmer la force de notre caractère, de choisir la meilleure part de notre histoire, de porter ce précieux don, cette noble idée transmise de génération en génération: la promesse de Dieu que nous sommes tous égaux, tous libres et que nous méritons tous la chance de prétendre à une pleine mesure de bonheur.

Nous réaffirmons la grandeur de notre nation en sachant que la grandeur n’est jamais donnée mais se mérite. Dans notre périple nous n’avons jamais emprunté de raccourcis et ne nous sommes jamais contentés de peu. Cela n’a jamais été un parcours pour les craintifs, ceux qui préfèrent les loisirs au travail ou ne recherchent que la richesse ou la célébrité.

Au contraire, ce sont plutôt ceux qui ont pris des risques, qui ont agi et réalisé des choses - certains connus, mais le plus souvent des hommes et des femmes anonymes - qui nous ont permis de gravir le long et rude chemin vers la prospérité et la liberté.

Pour nous, ils ont rassemblé leurs maigres possessions et traversé des océans en quête d’une vie nouvelle.

Pour nous, ils ont trimé dans des ateliers de misère et colonisé l’Ouest. Ils ont connu la morsure du fouet et la dureté du labeur de la terre.

Pour nous, ils se sont battus et sont morts dans des lieux comme Concord et Gettysburg, en Normandie ou à Khe-Sanh (Vietnam, ndlr).

A maintes reprises ces hommes et ces femmes se sont battus, se sont sacrifiés, ont travaillé à s’en user les mains afin que nous puissions mener une vie meilleure. Ils voyaient en l’Amérique quelque chose de plus grand que la somme de leurs ambitions personnelles, que toutes les différences dues à la naissance, la richesse ou l’appartenance à une faction.

C’est la voie que nous poursuivons aujourd’hui. Nous demeurons la nation la plus prospère, la plus puissante de la Terre. Nos travailleurs ne sont pas moins productifs qu’au début de la crise. Nos esprits ne sont pas moins inventifs, nos biens et services pas moins demandés que la semaine dernière, le mois dernier ou l’an dernier. Nos capacités demeurent intactes. Mais il est bien fini le temps de l’immobilisme, de la protection d’intérêts étroits et du report des décisions désagréables.

«Reprendre la tâche de la refondation de l'Amérique»

A partir d’aujourd’hui, nous devons nous relever, nous épousseter et reprendre la tâche de la refondation de l’Amérique.

Où que nous regardions, il y a du travail. L’état de l’économie réclame des gestes audacieux et rapides. Et nous agirons - non seulement pour créer de nouveaux emplois mais pour jeter les fondations d’une nouvelle croissance. Nous allons construire les routes et les ponts, les réseaux électriques et numériques qui alimentent notre commerce et nous unissent.

Nous redonnerons à la science la place qu’elle mérite et utiliserons les merveilles de la technologie pour accroître la qualité des soins de santé et diminuer leur coût.

Nous dompterons le soleil, le vent et le sol pour faire avancer nos automobiles et tourner nos usines. Nous transformerons nos écoles et nos universités pour répondre aux exigences d’une ère nouvelle. Nous pouvons faire tout cela et nous le ferons.

Cela dit, il y a des gens pour s’interroger sur l’ampleur de nos ambitions, et suggérer que notre système n’est pas capable de faire face à trop de grands projets à la fois. Ils ont la mémoire courte. Ils ont oublié ce que ce pays a déjà accompli, ce que des hommes et des femmes libres peuvent réaliser quand l’imagination sert un objectif commun et que le courage s’allie à la nécessité.

Ce que les cyniques ne peuvent pas comprendre, c’est que le sol s’est dérobé sous leurs pieds et que les arguments politiques rancis auxquels nous avons eu droit depuis si longtemps, ne valent plus rien. La question aujourd’hui n’est pas de savoir si notre gouvernement est trop gros ou trop petit, mais s’il fonctionne - s’il aide les familles à trouver des emplois avec un salaire décent, à accéder à des soins qu’ils peuvent se permettre et à une retraite digne. Là où la réponse à cette question est oui, nous continuerons. Là où la réponse est non, nous mettrons un terme à des programmes.

Et ceux d’entre nous qui gèrent les deniers publics seront tenus de dépenser avec sagesse, de changer les mauvaises habitudes, de gérer en pleine lumière - c’est seulement ainsi que nous pourrons restaurer l’indispensable confiance entre un peuple et son gouvernement.

«Le marché peut devenir incontrôlable»

La question n’est pas non plus de savoir si le marché est une force du bien ou du mal. Sa capacité à générer de la richesse et à étendre la liberté est sans égale. Mais cette crise nous a rappelé que sans surveillance, le marché peut devenir incontrôlable, et qu’une nation ne peut prospérer longtemps si elle ne favorise que les plus nantis. Le succès de notre économie n’est pas uniquement fonction de la taille de notre produit intérieur brut. Il dépend aussi de l’étendue de notre prospérité, de notre capacité à donner une chance à ceux qui le veulent - non par charité mais parce que c’est la meilleure voie vers le bien commun.

En ce qui concerne notre défense à tous, nous rejettons l’idée qu’il faille faire un choix entre notre sécurité et nos idéaux. Nos Pères fondateurs, face à des périls que nous ne pouvons que difficilement imaginer, ont mis au point une charte pour assurer la prééminence de la loi et les droits de l’Homme, une charte prolongée par le sang de générations. Ces idéaux éclairent toujours le monde, et nous ne les abandonnerons pas par commodité.

A tous les peuples et les gouvernants qui nous regardent aujourd’hui, depuis les plus grandes capitales jusqu’au petit village où mon père est né (au Kenya, ndlr): sachez que l’Amérique est l’amie de chaque pays et de chaque homme, femme et enfant qui recherche un avenir de paix et de dignité, et que nous sommes prêts à nouveau à jouer notre rôle dirigeant.

Rappelez-vous que les précédentes générations ont fait face au fascisme et au communisme pas seulement avec des missiles et des chars, mais avec des alliances solides et des convictions durables. Elles ont compris que notre puissance ne suffit pas à elle seule à nous protéger et qu’elle ne nous permet pas d’agir à notre guise. Au lieu de cela, elles ont compris que notre puissance croît lorsqu’on en use prudemment; que notre sécurité découle de la justesse de notre cause, la force de notre exemple et des qualités modératrices de l’humilité et de la retenue.

Nous sommes les gardiens de cet héritage. Une fois de plus guidés par ces principes, nous pouvons répondre à ces nouvelles menaces qui demandent un effort encore plus grand, une coopération et une compréhension plus grande entre les pays.

«Réduire la menace nucléaire»

Nous allons commencer à laisser l’Irak à son peuple de façon responsable et forger une paix durement gagnée en Afghanistan. Avec de vieux amis et d’anciens ennemis, nous allons travailler inlassablement pour réduire la menace nucléaire et faire reculer le spectre du réchauffement de la planète.

Nous n’allons pas nous excuser pour notre façon de vivre, ni hésiter à la défendre, et pour ceux qui veulent faire avancer leurs objectifs en créant la terreur et en massacrant des innocents, nous vous disons maintenant que notre résolution est plus forte et ne peut pas être brisée; vous ne pouvez pas nous survivre et nous vous vaincrons.

Nous savons que notre héritage multiple est une force, pas une faiblesse. Nous sommes un pays de chrétiens et de musulmans, de juifs et d’hindous, et d’athées. Nous avons été formés par chaque langue et civilisation, venues de tous les coins de la Terre. Et parce que nous avons goûté à l’amertume d’une guerre de Sécession et de la ségrégation (raciale), et émergé de ce chapitre plus forts et plus unis, nous ne pouvons pas nous empêcher de croire que les vieilles haines vont un jour disparaître, que les frontières tribales vont se dissoudre, que pendant que le monde devient plus petit, notre humanité commune doit se révéler, et que les Etats-Unis doivent jouer leur rôle en donnant l’élan d’une nouvelle ère de paix.

Au monde musulman: nous voulons trouver une nouvelle approche, fondée sur l’intérêt et le respect mutuels. A ceux parmi les dirigeants du monde qui cherchent à semer la guerre, ou faire reposer la faute des maux de leur société sur l’Occident, sachez que vos peuples vous jugeront sur ce que vous pouvez construire, pas détruire.

«Nourrir les corps affamés et les esprits voraces»

A ceux qui s’accrochent au pouvoir par la corruption et la fraude, et en bâillonant les opinions dissidentes, sachez que vous êtes du mauvais côté de l’histoire, mais que nous vous tendrons la main si vous êtes prêts à desserrer votre étau.

Aux habitants des pays pauvres, nous promettons de travailler à vos côtés pour faire en sorte que vos fermes prospèrent et que l’eau potable coule, de nourrir les corps affamés et les esprits voraces.

Et à ces pays qui comme le nôtre bénéficient d’une relative abondance, nous disons que nous ne pouvons plus nous permettre d’être indifférents aux souffrances à l’extérieur de nos frontières, ni consommer les ressources planétaires sans nous soucier des conséquences. En effet, le monde a changé et nous devons évoluer avec lui.

Lorsque nous regardons le chemin à parcourir, nous nous rappelons avec une humble gratitude ces braves Américains qui, à cette heure précise, patrouillent dans des déserts reculés et des montagnes éloignées. Ils ont quelque chose à nous dire aujourd’hui, tout comme les héros qui reposent (au cimetière national) à Arlington nous murmurent à travers les âges.

Nous les honorons non seulement parce qu’ils sont les gardiens de notre liberté, mais parce qu’ils incarnent l’esprit de service, une disponibilité à trouver une signification dans quelque chose qui est plus grand qu’eux. Et à ce moment, ce moment qui définira une génération, c’est précisément leur esprit qui doit tous nous habiter.

Quoi qu’un gouvernement puisse et doive faire, c’est en définitive de la foi et la détermination des Américains que ce pays dépend. C’est la bonté d’accueillir un inconnu lorsque cèdent les digues, le désintéressement d’ouvriers qui préfèrent travailler moins que de voir un ami perdre son emploi, qui nous permet de traverser nos heures les plus sombres.

C’est le courage d’un pompier prêt à remonter une cage d’escalier enfumée, mais aussi la disponibilité d’un parent à nourrir un enfant, qui décide en définitive de notre destin.

Les défis face à nous sont peut-être nouveaux. Les outils avec lesquels nous les affrontons sont peut-être nouveaux. Mais les valeurs dont notre succès dépend, le travail, l’honnêteté, le courage et le respect des règles, la tolérance et la curiosité, la loyauté et le patriotisme, sont anciennes. Elles sont vraies. Elles ont été la force tranquille du progrès qui a sous-tendu notre histoire. Ce qui est requis, c’est un retour à ces vérités. Ce qui nous est demandé maintenant, c’est une nouvelle ère de responsabilité, une reconnaissance, de la part de chaque Américain, que nous avons des devoirs envers notre pays et le monde, des devoirs que nous n’acceptons pas à contrecoeur mais saisissons avec joie, avec la certitude qu’il n’y a rien de plus satisfaisant pour l’esprit et qui définisse notre caractère, que de nous donner tout entier à une tâche difficile.

C’est le prix, et la promesse, de la citoyenneté.

C’est la source de notre confiance, savoir que Dieu nous appelle pour forger un destin incertain.

«O Etats-Unis...»

C’est la signification de notre liberté et de notre credo, c’est la raison pour laquelle des hommes, des femmes et des enfants de toutes les races et de toutes les croyances peuvent se réjouir ensemble sur cette magnifique esplanade, et pour laquelle un homme dont le père, il y a moins de 60 ans, n’aurait peut-être pas pu être servi dans un restaurant de quartier, peut maintenant se tenir devant vous pour prêter le serment le plus sacré.

Donc marquons ce jour du souvenir, de ce que nous sommes et de la distance que nous avons parcourue. Aux temps de la naissance des Etats-Unis, dans les mois les plus froids, un petit groupe de patriotes s’est blotti autour de feux de camp mourants, au bord d’une rivière glacée. La capitale fut abandonnée. L’ennemi progressait. La neige était tachée de sang. Au moment où l’issue de notre révolution était la plus incertaine, le père de notre nation (George Washington, nldr) a donné l’ordre que ces mots soits lus: «Qu’il soit dit au monde du futur, qu’au milieu de l’hiver, quand seul l’espoir et la vertu pouvaient survivre, que la ville et le pays, face à un danger commun, (y) ont répondu».

O Etats-Unis. Face à nos dangers communs, dans cet hiver de difficultés, rappelons-nous ces mots éternels. Avec espoir et courage, bravons une fois de plus les courants glacés, et supportons les tempêtes qui peuvent arriver. Qu’il soit dit aux enfants de nos enfants que lorsque nous avons été mis à l’épreuve, nous avons refusé de voir ce parcours s’arrêter, nous n’avons pas tourné le dos ni faibli. Et avec les yeux fixés sur l’horizon et la grâce de Dieu, nous avons continué à porter ce formidable cadeau de la liberté et l’avons donné aux générations futures.»

23:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/12/2008

Relance du dépistage précoce des comportements agressifs.

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Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre risque de provoquer à nouveau la colère des "psys", professeurs et éducateurs.
 
 
 
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Frédéric Lefebvre, le porte-parole de l'UMP, a relancé lundi 1er décembre l'idée d'une détection des troubles du comportement chez l'enfant dès le plus jeune âge, en complément d'un abaissement de la responsabilité pénale à 12 ans, pour faire face à la délinquance des mineurs.
"Cela a été dans beaucoup de rapports. On dit qu'il faut le faire dès l'âge de 3 ans pour être efficace", a déclaré M. Lefebvre sur Europe 1. "Je ne suis pas un spécialiste, donc je ne déterminerai pas à quel âge il faut le faire", mais "quand vous détectez chez un enfant très jeune, à la garderie, qu'il a un comportement violent, c'est le servir, c'est lui être utile que de mettre en place une politique de prévention tout de suite", a-t-il ajouté.

"En 1945 un mineur sur 166 était mis en cause dans une affaire pénale, aujourd'hui c'est un sur trente, il faut réagir", a déclaré le député des Hauts-de-Seine. "Je ne pense pas" que ce soit trop tôt, a-t-il dit à propos de la proposition d'abaisser la responsabilité pénale de 13 à 12 ans faite par la commission Varinard chargée par la garde des sceaux Rachida Dati de réformer la justice pénale des mineurs. "Moi je souhaite qu'on aille même sans doute un peu plus loin", sur "la question de la détection précoce des comportements", a-t-il ajouté.

En 2006, des projets de détection précoce des troubles du comportement dès le plus jeune âge pour prévenir la délinquance, s'appuyant sur un rapport de l'Inserm, avaient suscité un tollé chez les professionnels de la petite enfance, éducateurs et "psys". Une pétition intitulée "Pas de zéro de conduite pour les enfants de 3 ans", avait recueilli plus de 46 000 signatures.

Il faut continuer de nous battre contre des a-priori injustifiés. Certains parlementaires ont l'art d'étaler leur inculture en public. Toutes lois crédibles, surtout concernant le comportementalisme humain et sa biologie, doivent faire l'objet de recherches approfondies et judicieuses. Il ne s'agit là que de propos avancés par un porte-parole qui s'affirme n'être pas spécialiste en ce domaine et pourtant veut mener à terme le dépistage de comportements agressifs précoces. Or, ce monsieur devrait comprendre que l'agressivité est en partie alimentée par les événements de l'existence à l'encontre d'un être Humain.Et de sa maturité à répondre aux conflits événementiels.
Cette mesure coercitive est extrêmement grave dans le sens où elle porte atteinte à l'entière dignité holistique de l'Homme. Nous ne pouvons tolérer davantage de légèreté dans les réformes d'un Gouvernement qui se dit responsable et ne l'est que de mots. Notre combat pour nos enfants sera à la hauteur de la violence d'un État qui veut contrôler même notre conscience pour faire du peuple des serviteurs serviles.
 
La pacification interne des êtres humains s'obtient par un épanouissement tant personnel que collectif. Hélas, ce gouvernement où ne trônent que des prophètes de malheur donne des résultats contraires. Soyons les prophètes du bonheur qui se battent inlassablement pour l'intégrité inviolable dont chaque humain a le droit de bénéficier et de demander au cours de sa brève Vie.
 
 
Bruno LEROY.
 
Éducateur-Écrivain.
 
Ps : La connerie naît de la peur d'autrui !

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14/11/2008

LA SÉCURITÉ SOCIALE EUROPÉENNE EN DANGER.

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En Europe, les systèmes de sécurité sociale sont spécialement en danger à cause de l’ouverture de tous les marchés à la concurrence. Ces dernières années, de multiples réformes des systèmes de protection sociale ont été entreprises dans plusieurs pays européens et ont souvent amené les travailleurs à mener des luttes pour défendre leurs intérêts. Jusqu´à aujourd’hui, la communauté européenne n´a pas apporté d´unité en matière de politique sociale, ni par rapport à la sécurité sociale en Europe. Le manque de directives en matière de protection sociale conduit à une grande inégalité entre les citoyens européens. Les États européens se désengagent de plus en plus de la protection sociale de leurs citoyens. Les banques et les compagnies d´assurances privées entrent en concurrence avec les organismes publics de protection sociale. Seules peuvent s´assurer à titre privé les personnes ayant des revenus stables et élevés.

LES DÉFIS POUR L’UNION EUROPÉENNE :

Pour réduire les inégalités de plus en plus croissantes entre riches et pauvres, il faut garantir à chaque personne une protection sociale à long terme dans l’Union Européenne. Les institutions européennes doivent prendre des mesures pour structurer les réformes dans les États membres et contrer le démantèlement de la couverture sociale. Tous les revenus du travail, du patrimoine et du capital doivent contribuer équitablement à son financement. La solidarité a été toujours la force de nos modèles sociaux en Europe. Elle doit de nouveau être le pilier solide de la législation européenne.Nous attendons de la part des décideurs européens qu´ils aient le courage politique d’œuvrer dans ce sens.

Service Éducatif et Action Sociale.

09:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/11/2008

BARACK OBAMA PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS.

Barack Obama a prononcé son premier discours de président élu, devant une foule en liesse rassemblée à Chicago. Extraits.

"Le changement arrive en Amérique", a déclaré mardi soir Barack Obama lors de son premier discours de président élu des Etats-Unis, devant une foule en liesse à Chicago (Illinois, nord).

"Il a fallu longtemps. Mais ce soir, grâce à ce que nous avons accompli aujourd'hui et pendant cette élection, en ce moment historique, le changement est arrivé en Amérique", a affirmé le premier Noir élu à la Maison Blanche, depuis une tribune installée dans l'immense jardin public Grant Park, cerné de gratte-ciels illuminés au bord du lac Michigan.

"Si jamais quelqu'un doute encore que l'Amérique est un endroit où tout est possible, qui se demande si le rêve de nos pères fondateurs est toujours vivant, qui doute encore du pouvoir de notre démocratie, la réponse lui est donnée ce soir", a-t-il fait valoir, devant 65.000 personnes.

"C'est votre victoire", a-t-il assuré à ses partisans, réunis en masse pour pour célébrer l'élection du sénateur de l'Illinois à la Maison Blanche.

Il a salué son adversaire républicain John McCain. "Je le félicite" pour sa campagne, a-t-il dit.

M. Obama a également rendu hommage à sa femme Michelle et à ses deux filles, Malia et Sasha, qui l'accompagnaient à la tribune.

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27/04/2008

SOS alternative.

 par Noël Bouttier

Voici quelques années, un ancien président de la République avait disserté sur les conditions de réussite d’une politique de réforme. Il fallait, disait-il, réunir deux Français sur trois. Nicolas Sarkozy a bien compris le message, mais à l’envers. En moins d’une année à l’Élysée, il a réussi à mobiliser presque deux Français sur trois contre lui. On connaît la litanie des reproches qui lui sont adressés dans toutes les directions : pouvoir d’achat, injustice fiscale, atlantisme débridé, train de vie – le sien – dispendieux, étalage d’une vie privée tumultueuse… Du « Il ne fait pas président » à « Il nous a roulés dans la farine »... les cafés du commerce de France et de Navarre sont remplis de ce genre de remarques acides, accompagnées souvent de noms d’oiseau. Les quelques médias comme Témoignage chrétien qui avaient alerté sur les dangers d’une présidence Sarkozy ne peuvent être surpris du réveil d’une opinion publique que le Grand Timonier de l’UMP avait flattée. Avec le risque d’aggravation des dérèglements financiers, le renchérissement des matières premières et les conséquences de la crise écologique, les mois qui s’annoncent sont lourds de noirs nuages. Cela nécessiterait d’avoir à la tête du pays et de l’Europe – mais c’est une autre histoire – un pouvoir audacieux, cohérent et courageux. À la place, nous n’avons que petits calculs de communicants, logiques de grippe-sous et nombrilisme forcené, comme lors de cette ridicule affaire de la carte famille nombreuse.
En douze petits mois, la confiance en la rupture à la mode Sarkozy a été anéantie. Personne ne peut exclure qu’une grave crise de régime survienne. La gauche est-elle en mesure de proposer une alternative ? Si on se tourne vers le PS, grand vainqueur des derniers scrutins locaux, les motifs d’inquiétude ne manquent pas. Un Premier secrétaire inexistant sauf pour savonner soigneusement la planche de son successeur, des écuries présidentielles qui se recomposent et se déchirent allègrement, un vide sidéral en matière de propositions. Que propose le PS sur la régularisation des travailleurs sans-papiers, l’indispensable refonte du système éducatif ou la régulation du capitalisme fou ? Ce parti, comme l’ensemble de la gauche, a besoin d’États généraux comme ceux que lança Michel Rocard après la débâcle de 1993. Tout le reste, déclaration de principes ou stratégies de congrès, ne fait qu’amuser la galerie. Et par les temps qui courent, cela ne nous amuse plus guère.

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02/02/2008

TROISIÈME MARIAGE POUR M. SARKOZY.

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Le maire du 8e arrondissement de Paris, François Lebel, a déclaré, sur Europe 1, avoir marié le président de la République Nicolas Sarkozy et sa compagne Carla Bruni à l'Elysée, samedi 2 février. "La mariage a eu lieu à 11 heures en présence des parents, des proches et des invités, a-t-il raconté. La mariée était en blanc et le président en costume cravate comme il se doit dans n'importe quel mariage civil". "Il y a eu un échange d'alliances et la traditionnelle bise. Il n'y a rien d'exceptionnel, si ce n'est que ça s'est passé au premier étage de l'Elysée", a-t-il insisté.

 

Informé "depuis une dizaine de jours" de la date du mariage présidentiel, le maire du 8e s'était présenté seul samedi à l'Elysée pour cette cérémonie. "J'ai procédé comme d'habitude sauf que, exceptionnellement, je n'avais pas de lecteur ou de lectrice. C'est moi qui ai lu la totalité des articles qui rappellent les obligations respectives des époux, les documents d'état-civil des mariés et les témoins", a-t-il expliqué, refusant de révéler le nom des témoins.


 

Le maire était "au courant depuis un certain temps" du mariage, "parce qu'il a fallu remplir les documents que la loi exige". "C'est le dossier habituel, y compris le certificat prénuptial. Tous les documents sont conformes à la réglementation et je m'en suis personnellement assuré", a-t-il ajouté. "Je n'ai pas été choisi, le président de la République étant domicilié 55 rue du Faubourg Saint Honoré et étant électeur dans le 8e, il était normal que ce soit le maire de son domicile qui procède au mariage", a-t-il souligné précisant que "historiquement, c'est la première fois dans l'histoire de la République qu'un président se marie en cours d'exercice. C'est une première (...) un président qui se marie au Palais de l'Elysée", a-t-il souligné.

Il s'agit du troisième mariage du président, qui a été le premier divorcé élu à l'Elysée. Il a eu deux enfants de son premier mariage et un fils avec son ex-épouse Cécilia Ciganer-Albeniz, dont il a divorcé en octobre, après onze ans de mariage, devenant là encore le premier chef d'Etat à divorcer en fonctions. De son côté, Carla Bruni, 40 ans, a eu un fils, Aurélien, aujourd'hui âgé de 6 ans, avec le professeur de philosophie Raphaël Enthoven. Fille d'un riche industriel italien, elle s'est reconvertie avec succès dans la chanson après avoir mené une carrière internationale de mannequin pendant les années 1990.

M. Sarkozy, 53 ans, s'était affiché depuis décembre en compagnie de Carla Bruni, l'emmenant par deux fois pour des vacances très médiatisées, en Egypte puis en Jordanie. Et lors de sa conférence de presse de rentrée le 8 janvier, le chef de l'Etat avait affirmé qu'"avec Carla, c'est du sérieux", assurant même aux journalistes qu'il y avait toutes les chances pour qu'ils "n'apprennent [un mariage] que le lendemain". Depuis lors, des rumeurs de mariage circulaient. L'Est Républicain avait annoncé que l'union avait eu lieu le 10 janvier. Le Journal du Dimanche l'avait annoncée pour le 9 février. Finalement, c'est la radio RTL qui a la première révélé l'information samedi à la mi-journée, citant "des témoins".


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13/06/2007

Explications de François Bayrou.

Cher ami,

La campagne pour le premier tour des législatives a été, comme vous le savez, très prenante et très lourde à assumer. Les candidats de l'UDF et du Mouvement démocrate ont porté cette campagne, courageusement et avec flamme, dans plus de 530 circonscriptions de notre pays.

La loi électorale, profondément injuste, a fait que peu d'entre nous ont pu atteindre le deuxième tour. Mais les scores obtenus, que j'ai regardés un à un, ont été marquants dans la plupart des circonscriptions. Pour atteindre presque 8 % de moyenne à l'échelon national, il a fallu que beaucoup de résultats dépassent les 10 % des voix et cela est très loin d'être négligeable.

En effet, beaucoup de nos candidats étaient sans expérience préalable. C'était leur baptême du feu : ils manquaient sans doute de notoriété pour une campagne si courte. Mais ils ont beaucoup travaillé, révélé des qualités marquantes et ainsi préparé l'avenir.

C'est cet avenir qui m'intéresse. Les journaux titrent sur la « traversée du désert ». Pour moi, c'est au contraire une période de construction qui s'ouvre, celle d'une génération politique nouvelle et d'un projet nouveau, celle aussi d'un parti que je veux profondément original, précurseur en matière de réflexion, de détection, de formation, de création d'idées. Et pour atteindre un objectif aussi enthousiasmant, les difficultés ne sont rien.

Nous avons eu jusqu'à ce jour (en un mois) quelque 80 000 demandes d'adhésion au MoDem. 35 000 de ces demandes ont été concrétisées par une adhésion payante. Nous préparons les cartes d'adhésion et le matériel documentaire que vous allez recevoir d'ici quinze jours.
Je m'adresserai à vous dans les jours qui viennent, de manière régulière, sous forme écrite ou video, pour que nous suivions ensemble l'actualité et que nous préparions le travail de l'été et de l'automne.

Je suis heureux, profondément heureux, de vivre cette période avec vous. Vous avez ma gratitude et mon amitié.

Cordialement,
François Bayrou

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12/06/2007

LE JUSTE ÉQUILIBRE.

par Alexandre Vatimbella

Penser le Centrisme et le Centre, c’est aller au-delà du positionnement central et d’un milieu entouré d’extrêmes qui renvoie à des « modérés » assez flous dans leurs idées politiques et au portrait assez fuyant. Car, le Centre n’est pas milieu mais équilibre. Un Juste équilibre, c’est ce qui définit sa politique, c’est-à-dire cette recherche constante de cette ligne où tel un fil-de-fériste, le Centrisme tangue avant d’avancer en ayant trouvé la bonne balance.

Cette vision dynamique et au-delà d’un simple partage des extrêmes - puisque définissant positivement un courant de pensée - ne fait pourtant pas fi de l’histoire politique, ni des hommes qui se sont positionnés au Centre. Ainsi, cette volonté constante de ne pas tomber dans la démagogie d’une idéologie promettant tout et n’importe quoi, cette vision d’une société apaisée où tout le monde trouverait sa place, cette revendication de la liberté comme fondement essentiel de la personne humaine mais aussi le rappel de la solidarité nécessaire dans une société qui unit les êtres humains sont des héritages que le Centre du Juste équilibre revendique, les succès comme les échecs qui ont jalonné depuis plus de deux cent vingt ans le parcours du centre politique.

 

14:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/06/2007

UNE VAGUE BLEUE ÉCUME L'ASSEMBLÉE NATIONALE.

L'Assemblée nationale sera bleue Sarkozy. Après le premier tour des législatives, ce dimanche, le scénario attendu s'est concrétisé, qui accentue l'affaiblissement de la gauche et relègue le Mouvement démocrate de François Bayrou et le Front national à un score symbolique.

Au vu des projections pour la droite - 383 à 500 sièges - Nicolas Sarkozy devrait disposer le 17 juin de la large majorité qu'il appelait de ses voeux pour mettre en oeuvre son programme de "rupture". Ce serait la première fois depuis 1978 qu'une majorité serait reconduite à l'Assemblée (46,7% pour la droite à l'époque).

Selon les estimations des instituts de sondage, la gauche, avec 36,4% à 38,9%, réalise un meilleur score en voix qu'aux législatives de 2002 (35%), mais la logique du scrutin uninominal à deux tours est sans appel pour le Parti socialiste et ses alliés, crédités de 69 à 185 sièges.

Organisé cinq semaines après le second tour de l'élection présidentielle, le scrutin a été marqué par une désaffection sans précédent de l'électorat depuis 1958 avec une abstention de 37% à 39,5%. Cette faible participation devrait limiter les triangulaires. La participation avait avoisiné les 85% lors de la présidentielle.

La gauche a lancé un appel à la mobilisation pour le 17 juin afin de limiter les dégâts, l'oeil rivé sur la centaine de circonscriptions où l'écart droite-gauche est inférieur sur le papier à cinq points.

Comme la présidentielle l'avait préfiguré, les législatives confirment un retour de la bipolarisation droite-gauche au détriment des formations minoritaires.

CONTRE-PERFORMANCE DU MODEM

Le centre ne peut prétendre au statut de troisième force, écartelé entre le Nouveau Centre des ex-UDF ralliés à Nicolas Sarkozy, qui tirent leur épingle du jeu, et le MoDem de François Bayrou, qui n'a pu capitaliser sur son score du premier tour de la présidentielle (18,6%).

Le Mouvement Démocrate dépasserait de peu les 7% avec des projections de zéro à quatre sièges.

Le scrutin confirme le recul du vote d'extrême droite, désormais majoritairement acquis à l'UMP. Le Front national oscille entre 4,5% et 5%, son plus mauvais score depuis son apparition sur l'échiquier politique dans les années 80.

Onze ministres avaient mis leur destin gouvernemental entre les mains des électeurs.

Le Premier ministre, François Fillon, a été élu dès le premier tour dans la 4e circonscription de la Sarthe avec 53,4% des inscrits (55% en 2002), selon le ministère de l'Intérieur.

Hervé Morin (Eure, 3e), Jean-Louis Borloo (Nord, 21e), Xavier Bertrand (Aisne, 2e), Dominique Bussereau (Charente-Maritime, 4e), Eric Woerth (Oise, 4e), Valérie Pécresse (Yvelines, 2e) sont aussi élus au premier tour.

Le ministre de l'Ecologie Alain Juppé, qui affrontait la partie la plus serrée dans la 2e circonscription de Gironde, est en ballottage favorable avec 43,73%. Christine Boutin, Roselyne Bachelot, Michèle Alliot-Marie sont également en ballottage favorable.

François Fillon, qui avait réuni à Matignon les représentants de la majorité et plusieurs membres du gouvernement, a appelé de ses voeux "une majorité pour agir", se projetant déjà dans l'après-second tour.

LE PEN PLACE SES ESPOIRS EN MARINE

"L'élan est là. Mais il ne peut être concrétisé qu'avec une majorité présidentielle large, cohérente et bien décidée d'aller de l'avant", a souligné le Premier ministre.

Le nouvel exécutif entend faire voter dès le mois de juillet, à la faveur d'une session parlementaire extraordinaire, son premier train de réformes : "paquet" fiscal, autonomie des universités, lois contre la multirécidive et la délinquance des mineurs, service minimum.

Le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, a lancé un appel à "tous les républicains" pour faire barrage à une droite "absolue".

L'ex-candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal a exhorté ses électeurs, jeunes et classes populaires, à revenir vers les urnes "pour la République, la France, la justice sociale".

"Allons-y, mobilisons-nous, il nous reste encore quelques jours pour faire un beau vote", a lancé la secrétaire nationale du Parti communiste, Marie-George Buffet.

"Il y a une démoralisation électorale qui a joué", a jugé pour sa part le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire, Olivier Besancenot, qui a invité à faire "barrage" à la droite.

Les Verts appellent à voter au second tour pour le candidat de gauche le mieux placé mais ne promettent pas de "désistement systématique".

"On n'arrivera pas réellement à empêcher une vague bleue, on peut en revanche empêcher un tsunami bleu", a dit Dominique Voynet.

François Bayrou a mis en garde contre "un déséquilibre terriblement marqué" à l'Assemblée que "la France regrettera".

Le président du MoDem est en ballottage favorable avec 24,56% des inscrits (37,25% des suffrages exprimés) dans la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques, où les candidats UMP et PS sont en mesure de se maintenir au second tour.

Le député-maire socialiste d'Evry (Essonne) Manuel Valls a appelé les électeurs de François Bayrou à faire le choix de la diversité en votant à gauche au second tour.

Quant à Jean-Marie Le Pen, il a prédit que Nicolas Sarkozy "l'illusionniste" descendrait "de scène à un moment donné". Le dirigeant du FN place ses espoirs dans sa fille Marine, deuxième dans la 14e circonscription du Pas-de-Calais derrière le candidat socialiste Albert Facon.

Bruno LEROY.

Source : L'Express.

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Déclaration de François Bayrou.

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« Nationalement, nous avons assisté à une vague dont tout le monde connaît l’ampleur. Cette vague, elle est le prolongement et l’amplification du résultat du deuxième tour de l’élection présidentielle. Cela crée un déséquilibre dans la représentation à l’Assemblée nationale. Un déséquilibre terriblement marqué. Et ce déséquilibre, un jour ou l’autre, la France le regrettera. Il n’est pas sain d’avoir des institutions qui ainsi portent les uns à un nombre de sièges jamais atteint probablement jusqu’à maintenant, et n’offre aux autres qu’une représentation minorée, trop faible naturellement pour que l’équilibre soit réalisé à l’Assemblée nationale.

Je veux saluer tous les candidats et candidates du Mouvement Démocrate qui se sont vaillamment battus en France bien que pour la plupart d’entre eux, cette élection ait été leur baptême du feu. Ils se sont battus avec courage dans une période trop courte naturellement pour s’imposer et se faire entendre. Mais, je veux les saluer parce qu’ils représentent pour moi un très grand espoir.

A partir de maintenant, nous avons deux objectifs : le premier objectif, c’est que dimanche prochain, on trouve en France, le meilleur équilibre possible. Le déséquilibre le moins marqué possible bien que les résultats d’aujourd’hui laissent présager naturellement que ce déséquilibre sera fort. Je veux dire que l’UMP a des devoirs particuliers avec le résultat qui est le sien, c’est de réaliser les objectifs qu’elle s’est elle-même fixés. Pour nous, à l’Assemblée nationale, ceux d’entre nous qui seront élus, nous serons vigilants - constructifs et vigilants. Nous serons là pour soutenir ce qui va dans le bon sens et pour dire les yeux dans les yeux, ce qui ne va pas, le jour où nous aurons le sentiment que les décisions prises vont dans un sens inquiétant.

Et puis, notre deuxième objectif, au-delà de ces élections législatives, ce sera de préparer l’avenir. Préparer l’avenir de deux manières possibles : préparer l’avenir en faisant naître des générations nouvelles de responsables politiques. Et parmi les dizaines de milliers de Français qui ont rejoint le MoDem, le Mouvement Démocrate, il y a une infinie ressource pour offrir à la France, une génération politique nouvelle. Et nous avons aussi à préparer des idées neuves, ne serait-ce que pour le fonctionnement de la démocratie française comme on le voit ce soir. Et puis aussi pour que nous portions un projet de société qui corresponde à l’attente des Français et aux exigences du temps.

Alors c’est au nom de cet avenir-là que je voulais, mesdames et messieurs, vous saluer, vous dire merci, habitants des Pyrénées-Atlantiques et citoyens français qui pensez qu’un jour il va falloir en effet que la politique française trouve un cours nouveau.

Je vous remercie »
 François Bayrou.

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