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08/06/2007

GUY GILBERT ME SAUVA DE LA MORT.

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Je pensais ne plus écrire sur le Père Guy Gilbert, ayant fait le tour du personnage et de sa profonde Humanité. Pourtant, il me fut demandé à plusieurs reprises, quelle était la source de cet intérêt pour cet Homme de Dieu. Je vais tenter de répondre à cette question personnelle et intime...

En 1983, le décès de ma mère m’avait laissé dans le précipice de mes propres questions métaphysiques. Malgré, une Foi en Dieu indéfectible, la dépression gagnait mon esprit comme un poison inéluctable. Pourquoi, ma mère était-elle partie dans les tourbillons de la nuit alors, qu’elle n’avait pas cinquante ans ? Des questions qui demeuraient toujours sans réponse. Puis, un soir je regardais la télévision et notamment l’émission de Pivot sur la littérature. Quelle ne fut pas ma surprise de voir un prêtre qui parlait un langage provocateur et dont le physique était presque semblable au mien. Je tendais l’oreille pour écouter ce prêtre des Loubards qui exerçait en plus la profession d’éducateur de Rue.

Et dans un jugement facile, je me dis, ce type là ne restera pas longtemps dans l’Église avec ses discours rebelles. J’avais oublié dans ma brume dépressive que l’Amour est l’acte le plus rebelle qui soit dans une société individualiste et uniformisée. J’ achetais donc, le bouquin de Guy Gilbert : Un prêtre chez les Loubards. Notre vision de l’Église et du monde nous rapprochait sans que nous le sachions... Puis, la lecture de ce livre terminée, je ne pensais plus à son auteur, étant pris et appelé par les méandres de la Rue.

Quelques mois après, j’appris que le curé des Loubards qui avait déjà écrit : La rue est mon église et des Jeunes y entrent, des fauves en sortent ; que ce prêtre atypique venait donner une conférence près de chez moi. Depuis, ces quelques mois écoulés, je ne pensais que suicide et la façon de terminer ma vie sans pourrir celle des autres. Je n’avais plus rien à perdre, estimant avoir tout perdu. Moi, l’ancien séminariste, le Fils de Dieu-Amour, je ne pensais qu’à rejoindre les cieux pour ma libération.

J’allais donc à cette conférence donnée par Guy à la fois avec admiration pour le personnage et total détachement quant aux discours qu’il pourrait formuler. Guy Gilbert fut accueilli comme une star par plus de deux mille personnes. Son look, son originalité, pensais-je ? Non, son authenticité et son regard lucide empli d’Amour. Je fus impressionné par tant d’engouements venant de personnes d’univers très différents.

Ses propos concernant notre société étaient d’une rare violence. De quoi vous remettre une dose d’énergie à haute tension. D’ailleurs, un jeune l’interpella en plein discours pour lui dire qu’il ne croyait pas à Son Dieu. Guy lui rétorqua : tu es libre, mon frère ! Le Jeune le provoqua de nouveau en lui disant qu’il n’était pas son frère. Le Père Guy Gilbert avec une sérénité et des yeux perçants tel un aigle lui répondit : Que tu ne crois pas en Dieu, c’est ton affaire mais, je considère quand même que tu es mon frère bien aimé.

La gifle de l’Amour fit taire son interlocuteur interloqué. Guy Gilbert m’avait redonné par sa présence, une énergie longtemps enfouie. Je décidais de lui parler après son one Man show. Dans notre conversation qui dura jusqu’à deux heures du matin ; je lui exprimais la peine que j’éprouvais suite à la mort de ma mère et mon désir d’en finir avec l’existence. Il me regarda droit dans les yeux sans mot dire. Puis, il me dit d’un ton sec : donne-moi tes coordonnées.

Je ne saurais vous dire la suite de son discours car, je n’écoutais plus. Les médicaments ? Le découragement ? Peu importe... La phrase essentielle qu’il prononça fut de me dire que j’aurai prochainement de ses nouvelles. Intérieurement, cela déclencha un sursis pour mon suicide. Puis, il me téléphona ( pas longtemps ) pour me « questionner » sur mon métier d’éducateur de rue et comment je le vivais. Ensuite, il m’envoya des mots, des photos pour me soutenir.

Ses actions furent bénéfiques au point qu’une mutation s’opéra en moi. Je passais des ténèbres à la Lumière. Du silence mortifère à la prière où Dieu m’envoyait des signes. De la profession d’éducateur à la mission de Témoin silencieux du Christ vivant au coeur des Jeunes. Maintenant, je n’entends Guy Gilbert qu’à la radio, comme beaucoup. Je suis retourné le voir lors de conférences et son culte de l’amitié ne se dément pas. Mon armoire est pleine de ses petites phrases rassurantes et dynamisantes. Je porte constamment sur moi, le chapelet béni qu’il m’a envoyé.

Guy Gilbert est comme la mer qui se retire pour laisser place à la liberté. C’est un Homme spirituel libre qui veut rendre les autres libres également. Je suis conscient avec le recul, que je lui dois la Vie. Si vous le rencontrez sachez que Guy Gilbert est un chemin qui mène vers la Lumière. Il vous redonne une partie de sa Force reçue par Dieu. Il vous fait naviguer sur les sentes de la Liberté avec ce militantisme qui ne vous quitte plus, tant il est contagieux.

Aujourd’hui, ma Foi a la couleur des horizons sans fin qu’il nous faut explorer. Guy Gilbert, ce prêtre des Loubards et de l’Universel est semence d’Amour et d’Espérance au sein de nos sociétés indifférentes. Il est le chemin, une part de Vérité et surtout la Vie offerte gracieusement. Il vit son célibat en totale Harmonie et le monde se demande pourquoi. Pourtant la réponse est dans notre conscience, il féconde tellement la Vie d’autrui que ses gestes sont Amour fructueux, multipliés ad infinitum.

Il n’est pas replié sur lui-même dans un célibat étriqué, il fait s’accroître les existences qu’il rencontre. Chacun ayant une personnalité différente, cela ne nous empêche guère de suivre les traces de pas spirituels qu’il nous laisse. Ensuite, c’est à nous de trouver le chemin de la Lumière Divine et de marcher sans retour. De vivre inconditionnellement dans l’Amour du Christ ; Lui qui nous envoie des anges comme Guy pour nous indiquer la route à suivre, à construire.

Puisse-t-il en être de même pour tous les souffrants de cette planète. Il existe un Guy Gilbert quelque part et qui vous accueillera pour vous panser de vos plaies. Il vous donnera ce regard d’Amour et d’Espérance qui me fut donné par Guy afin que vous le partagiez avec l’Humanité.

Bruno LEROY.

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21:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOIGNAGES. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

28/10/2006

Témoignage de Christophe.

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Dans mon enfance, je n'ai ni manqué de l'amour de mes parents, ni de quoi que ce soit. Mais à l'adolescence, je commençais à me poser des questions existentielles telles que : A quoi sert la vie ?
On naît et on grandit, pris dans un engrenage d'une vie qui va trop vite pour réaliser
ce qui est réellement important, poursuivant le bonheur sans jamais pouvoir le vivre
autant que ce que l'on y aspire.


A 16 ans, je n'avais pas de réponse mais une idée précise : m'éclater (vol, drogue, alcool). Si bien qu'à 18 ans j'avais une cirrhose.
A 22 ans, je m'assagissais et arrêtais par ma volonté de nuire à ma santé.
Je décidais alors de travailler en rentrant dans cet engrenage de routine où les quelques bonnes surprises n'effacent pas les mauvaises. Continuant à rechercher le but de ma vie, je m'intéressais à toutes les philosophies qui s'appuyaient sur la paix, la liberté et l'amour. Je rejetais tout en bloc, les systèmes religieux et leurs dieux.

A 25 ans, je feuilletais un évangile et suis tombé sur les versets : «Aimez vos ennemis», «Faites du bien à ceux qui vous persécutent», «Surpassez le mal par le bien». Ces versets ont résonné dans mon coeur comme étant la vérité. C'est Jésus qui l'avait enseigné il y a 2000 ans. Alors, je continuais à lire et découvrait que Jésus n'était ni un philosophe, ni un prophète, ni une religion. Il était Lui-même Dieu venu en simple homme prouver son Amour, en souffrant l'humiliation et la douleur, cloué à la croix. De ce fait, il annulait la conséquence de mes erreurs, et me donnait une bonne conscience. Par cet acte, il a changé mon coeur, qui est maintenant capable de l'aimer, en reconnaissant qu'il m'a aimé le premier.

Mon plus grand péché, c'est de l'avoir ignoré tant d'années; considérant mon créateur comme un étranger qui n'avait surtout pas à s'ingérer dans ma vie, ni à me conseiller. Maintenant, j'ai trouvé le but de la vie : c'est l'aimer, Lui, et répandre son Amour autour de nous. Grâce à cette intimité de tous les moments, mes yeux ne sont plus fixés sur mon nombril mais sur un avenir d'espérance. Il m'a promis et nous l'a promis à tous, si nous lui faisons confiance : « Il agira au-delà de ce que nous lui demandons ou pensons ».

Christophe.

18:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOIGNAGES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/06/2006

AFFRONTER LE DEUIL.

Ces dernières années, je suis passée par de douloureuses épreuves. J’ai perdu un frère de 39 ans, et mon propre père. Dans notre petite communauté, trois personnes sont décédées, coup sur coup. Ce qui m’a beaucoup surprise durant ces périodes, c’est le manque de compassion de ceux qui m’entouraient face à ce que je traversais. J’aurais tellement voulu en parler à un groupe d’amies à ce moment-là, tout ce que j’ai pu en retirer c’est une écoute de quelques minutes. Elles étaient contentes de se retrouver et ne se sont pas rendu compte de ma douleur.

Une autre fois, j’ai voulu épancher mon cœur avec quelqu’un de ma famille, j’ai vraiment été étonnée de la froideur de cette personne.

Nous ne sommes pas préparés pour affronter le deuil.

Ce n’est pas un sujet réjouissant. La plupart du temps les gens ne savent pas comment réagir face au deuil. Sur le moment, les gens vous embrassent, souvent ils ne savent pas quoi dire et c’est bien normal.

Une fois la cérémonie passée, les personnes endeuillées se retrouvent seules.

Même les membres d’une même famille peuvent ne plus parler du défunt. Chacun souffre dans son coin. Personne ne veut réveiller la douleur. Et pourtant, parler de la personne décédée fait tellement de bien : se remémorer les bons et les mauvais moments, le caractère emporté de la personne ou sa douceur.

Exprimer ses émotions dans de pareils cas est vraiment important : c’est ce qu’on appelle «faire son deuil». Cela peut durer des années chez certains, si ces sentiments sont inexprimés.

Dieu s’est fait chair en venant sur terre en la personne de Jésus. Jésus connaît les sentiments et les émotions que nous pouvons traverser, car il a pris forme humaine.

Il est bon de se confier en Jésus en pareil cas, c’est une très bonne chose.

Un jour, le Seigneur se présentera en la personne d’un frère, d’une sœur, quelqu’un qui mettra sa main sur ton épaule, Jésus « fait chair ».

Quelqu’un qui te prendra dans ses bras, qui te dira : j’écoute et j’entends ta douleur. Quelqu’un qui recevra ta douleur, qui la partagera avec toi.

La Bible dit : Galates 6:2  Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ.

Romains 12:15  Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent.

Au travers de tout ce que j’ai pu traverser, je me suis beaucoup interrogée. Les chemins de Dieu sont parfois étranges à nos yeux. Ses apprentissages sont quelquefois douloureux. Mais je le bénis car j’ai trouvé des « Jésus fait chair » en particulier dans mon époux et dans une amie qui m’ont longuement écoutée.

Jésus m’a touchée par ces épreuves et j’ai compris à quel point je peux représenter le Maître à mon tour, par ma compassion.

Si cela vous arrive de rencontrer quelqu’un qui est dans le deuil, n’ayez pas peur de parler du défunt, n’ayez pas peur d'affronter les larmes, la tristesse.

Ephésiens 4:32  Soyez bons les uns envers les autres, compatissants…

Ayons compassion les uns des autres, sachant que nous sommes frères et sœurs.

Que le Seigneur vous console si vous êtes dans le deuil, et je prie afin que vous puissiez trouver autour de vous des « Jésus fait chair »…

Soyez puissamment bénies

Fabienne Giuliana

17:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOIGNAGES. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/06/2006

LE TÉMOIGNAGE BOULEVERSANT DE NICK.

(un merveilleux témoignage que je vous invite à diffuser largement: quelle que soit notre condition actuelle, ne nous laissons pas abattre et allons de l'avant, comme Nick !)
Bruno LEROY.


Je m’appelle Nick Vujicic et je rend gloire à Dieu pour la manière dont Il a utilisé mon témoignage pour toucher des milliers de cœurs dans le monde entier ! Je suis né sans membres et les médecins ne savaient pas d’où venait cet « handicap » de naissance. J’ai dû faire face à bien des difficultés et des obstacles.

« Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés. »

Considérer nos blessures, nos douleurs et nos luttes comme rien d’autre qu’un sujet de joie ? Mes parents étaient chrétiens et mon père était même pasteur de notre église, ils connaissaient ce verset parfaitement. Pourtant ce matin du 4 décembre 1982 à Melbourne, en Australie, « Dieu soit loué ! » étaient les derniers mots leur venant à l’esprit. Leur fils aîné était né sans membres ! Ils n’avaient pas pu se préparer à cette épreuve car il n’y avait aucune raison médicale pour ce handicap. J’ai maintenant un frère et une sœur qui sont nés comme n’importe quel autre enfant.

L’église entière a pleuré ma naissance et mes parents étaient absolument anéantis par le chagrin. Tout le monde demandait : « Si Dieu est un Dieu d’amour, pourquoi laisse-t-il quelque chose d’aussi atroce arriver pas à n’importe qui mais à des chrétiens engagés ? » Mon père pensait que je ne survivrai pas longtemps mais les examens médicaux montrèrent que j’étais en parfaite santé, sauf qu’il me manquait quelques membres.

Mes parents étaient très inquiets et se demandaient quel serait mon avenir. Dieu leur a donné la force, la sagesse et le courage nécessaires à ces premières années et bientôt j’eus l’âge d’aller à l’école.

La loi australienne de l’époque ne me permettait pas d’être intégré dans une école ordinaire en raison de mon handicap physique. Dieu a fait des miracles et a donné à ma mère la force de lutter pour que la loi soit changée. J’ai été un des premiers handicapés à être intégré dans une école ordinaire.

J’aimais aller à l’école et j’essayais d’être comme tout le monde mais, pendant ces premières années d’école, j’ai dû faire face à des moments difficiles où je me sentais rejeté, étrange et un souffre-douleur en raison de ma différence physique. C’était très difficile pour moi de m’y habituer mais avec le soutien de mes parents, j’ai commencé à développer des attitudes et des valeurs qui m’ont aidé à surmonter ces moments difficiles. Je savais que j’étais différent extérieurement mais, à l’intérieur, j’étais comme tout le monde. Il y a eu des moments où je me suis senti si malheureux que je ne voulais plus aller à l’école pour ne plus avoir à faire face à tous ces regards négatifs. Mes parents m’ont encouragé à les ignorer et à essayer de me faire des amis en parlant avec les autres enfants. Bientôt ils se sont rendus compte que j’étais comme eux et à partir de là, Dieu m’a tout le temps béni en me donnant de nouveaux amis.



J’ai eu des moments de dépression et de colère parce que je ne pouvais pas changer la façon dont j’étais, ni blâmer quiconque pour cela. J’allais à l’Ecole du Dimanche et j’ai appris que Dieu nous aime tous et qu’Il s’intéresse à nous. Je comprenais cet amour jusqu’à un certain point quand j’étais enfant mais je ne comprenais pas que Dieu m’ait fait ainsi s’Il m’aimait ? Etait-ce parce que j’avais fait quelque chose de mal ? Je pensais que ce devait être cela puisque j’étais le seul enfant étrange de l’école. Je me sentais un fardeau pour ma famille et je pensais que, plus vite je mourrais, mieux ce serait pour tout le monde. Je voulais mettre fin à ma douleur et à ma vie mais je remercie mes parents et ma famille qui ont toujours été là pour me réconforter et me donner de la force.

Les tourments à l’école, ma honte de moi-même et ma solitude m’avaient causé des difficultés émotionnelles. Alors Dieu m’a donné un désir passionné de partager mon histoire et mes expériences pour aider d’autres personnes à supporter leurs propres difficultés et laisser Dieu en faire des bénédictions. Pour encourager et inspirer d’autres personnes à réaliser complètement leur potentiel et à ne pas laisser quoi que ce soit les empêcher d’accomplir leurs espoirs et leurs rêves.

Une des premières leçons que j’ai apprises a été de ne rien prendre comme allant de soi.

« Nous savons en outre que Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l'aiment. »

Ce verset m’a touché au cœur au point que je suis maintenant convaincu que ces choses « désagréables » ne se trouvent pas par chance, par hasard ou par coïncidence dans nos vies.

J’ai ressenti une paix complète lorsque j’ai compris que Dieu ne laisserait rien m’arriver dans la vie sans une bonne raison. J’ai donné ma vie entièrement à Christ à l’âge de 15 ans, après avoir lu Jean 9. Jésus a dit que la raison pour laquelle l’homme était né aveugle était « afin que les oeuvres de Dieu soient manifestées en lui. » Je croyais vraiment que Dieu me guérirait pour que je sois un grand témoin de sa Puissance extraordinaire. Plus tard, j’ai reçu la sagesse de comprendre que si nous prions pour quelque choses, si c’est la volonté de Dieu, cela se passera en Son temps. Si ce n’est pas Sa volonté, c’est qu’Il a quelque chose de mieux en réserve.

Je vois maintenant cette Gloire révélée alors qu’Il m’utilise comme je suis et d’une façon qui n’est pas possible avec d’autres.



J’ai une passion pour le travail parmi les jeunes et je veux rester disponible pour l’œuvre que Dieu veut que je fasse, quelle qu’elle soit, et où qu’Il me mène, j’irai.

J’ai beaucoup de rêves et je me suis fixé beaucoup de buts à atteindre dans ma vie. Je veux devenir le meilleur témoin possible de l’Amour et de l’Espérance de Dieu, un orateur international chrétien et que Dieu m’utilise comme un récipient de Sa grâce pour les chrétiens et les non chrétiens. Je veux devenir indépendant financièrement d’ici l’âge de 25 ans grâce aux investissements immobiliers, je veux faire adapter une voiture pour que je puisse conduire et je voudrais être interviewé pour partager mon histoire au « Oprah Winfrey Show"! Ecrire des livres à succès est aussi un de mes rêves et j’espère finir d’écrire mon premier d’ici la fin de l’année. Il s’appellera : "No Arms, No Legs, No Worries!" [Pas de bras, pas de jambes, pas de soucis !]

Je pense que lorsqu’on a un désir passionné de faire quelque chose et que c’est la volonté de Dieu, on finit par y arriver. Nous autres, êtres humains, nous nous mettons constamment des limites sans aucune raison ! Ce qui est pire, est que nous mettons des limites à Dieu alors qu’Il peut tout faire. Nous mettons Dieu dans une « boîte ». L’aspect extraordinaire de la Puissance de Dieu, c’est que quand nous voulons faire quelque chose pour Dieu, au lieu de nous fixer sur notre capacité, il nous faut nous concentrer sur notre disponibilité car nous savons que c’est Dieu qui agit à travers nous et nous ne pouvons rien faire sans Lui. Une fois, que nous arrivons à nous rendre disponibles pour l’œuvre de Dieu, savez-vous sur quelles capacités nous nous reposons ? Sur celles de Dieu !

Que le Seigneur vous bénisse !

En Christ,

Nick Vujicic

» Site web de Nick
» Pour écrire à Nick





Nick m'a écrit pour Témoigner de cette formidable envie de vivre malgré ses handicaps. Nous ne pouvons demeurer indifférents face à une telle Force de Vie qui l'habite. En cette période de Pentecôte, son approche du handicap et de sa Foi nous prouve que l'Espérance peut faire abattre toutes les barrières.

Nick nous donne face à nos maigres chagrins quotidiens, cette réflexion essentielle du combat humain et spirituel au coeur de nos existences. Il n'est jamais vain de combattre pour rester un Homme digne et ne pas laisser le destin maîtriser notre devenir. Dieu est-Il pour le malheur de l'Homme ou l'Homme crée-t-il son propre malheur en se laissant glisser sur la pente de la résignation ?

La Foi héroïque de Nick nous offre la réponse. Puissions-nous en prendre exemple ne serait-ce que pour ne jamais désespérer du présent et surtout de Dieu.

Bruno LEROY.
 

12:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOIGNAGES. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

31/05/2006

Aimez vos ennemis !

 "Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent " (Mt 5.43) Si l'enseignement révolutionnaire de Jésus-Christ était appliqué partout dans le monde, notre planète pourrait devenir une oasis de paix. Le récit vrai qui suit remonte à la Seconde Guerre mondiale.
En 1944, je fus condamné à mort par une cour martiale. Toutefois, comme j'avais une femme et quatre enfants, ma peine fut changée en un emprisonnement dans un camp spécial. Neuf mois après, je ne pesais plus que 39 kilos et mon corps était couvert d'ulcères. J'avais le bras gauche cassé et on laissait la fracture guérir sans aucun soin. Le soir de Noël, alors que je me trouvais dans la baraque des prisonniers, en compagnie d'autres, le commandant me fit appeler. Lorsque je me présentais, je le trouvais attablé devant un plantureux repas de réveillon. Il m'obligea à me tenir au garde-à-vous pendant tout le temps qu'il mangeait et mit une heure à tout manger. C'était une façon de me torturer, car cet homme savait que j'étais chrétien et que je parlais de Jésus-Christ à mes compagnons de misère. Dans mon coeur, j'entendis la voix de Satan, qui me dit: - Crois-tu toujours au Psaume 23: "Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien " ? J'élevais mon coeur dans la prière, et je dis en toute confiance: - Oui, j'y crois ! Un soldat entra, apportant une tasse de café fumant et des gâteaux.
Puis le commandant se tourna vers moi et dit: -Ta femme est une très bonne cuisinière. Depuis sept mois, elle t'envoie chaque mois un colis de pâtisserie, que j'apprécie énormément chaque fois! Je savais que ma femme et mes quatre enfants, au cours de cette guerre, manquaient de nourriture, et que ma femme devait avoir pris sur ses maigres rations la farine et le beurre pour faire des gâteaux. Cet homme se gavait donc de la nourriture dont mes enfants étaient privés. Satan parla de nouveau à mon âme: - Déteste! Hais-le!, Maudis-le! - Une fois de plus, je priais Dieu et je ne ressentis pas la moindre haine pour lui dans mon coeur. Mais combien je désirais qu'il me donnât, ne fût-ce qu'un tout petit morceau de gâteau, pas pour le manger, mais tout simplement pour le regarder et me rappeler les visages de mes enfants!
Hélas, l'homme mangea tout et me lança de nouveaux sarcasmes. - Commandant, lui dis-je, comme vous êtes pauvre! Moi je me considère riche, parce que je crois en Dieu, et Jésus-Christ m'a sauvé de mes péchés. A ces mots il entra dans une violente colère, me lança une bordée d'injures et me renvoya à la baraque. A la fin de la guerre, je fus relâché comme les autres prisonniers. Dès cet instant, je me mis à la recherche de mon tortionnaire. La plupart des officiers qui avaient commandé les camps de déportation avaient été fusillés, mais j'appris que mon homme avait réussi à prendre la fuite grâce à un astucieux déguisement. Pendant une dizaine d'années, je poursuivis mes recherches, et découvris finalement le lieu où il habitait. Accompagné d'un autre chrétien, je me rendis chez lui. Au premier abord il ne sembla pas me reconnaître. - Vous souvenez-vous de Noël 1944 ? dis-je. Je suis le matricule 175 ! - Il devint blême et se mit à trembler. Sa femme qui se tenait à côté de lui, fut saisie d'une peur panique. - Etes-vous venu ... vous venger ? - Il y a dix ans que je vous cherche! Répondis-je. - J'ouvris un paquet que nous avions apporté, en sortis un grand gâteau, et demandai à la femme de nous faire du café. Ensuite, tous les quatre, nous bûmes le café et mangeâmes le gâteau. Le visage inondé de larmes, l'homme me demanda pardon. - Je vous ai pardonné à cause de Jésus-Christ à l'instant même où vous m'aviez persécuté, lui dis-je. - Environ deux ans plus tard, cet homme et sa femme mirent leur confiance dans le Seigneur Jésus-Christ et devinrent, avec leur famille, des chrétiens rayonnants.
Erino DAPOZZO (1907-1974)

07:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOIGNAGES. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/02/2006

Manuella : comment je suis sortie de la dépression.

Manuella : comment je suis sortie de la dépression.      
Orpheline toute petite, un grand vide s'est installé en moi et a marqué ma vie.  Mais un jour, un événement incroyable m'a sortie du gouffre dans lequel j'étais...


Bonjour ! Je suis Coréenne, vivant en France. J'aimerais partager avec vous comment je suis sortie de ma dépression...

Elle a commencé quand j'étais toute petite, car j’ai passé les premières années de ma vie à l’orphelinat. Ne connaissant pas mes parents naturels, les question existentielles troublaient mon esprit et créaient en moi un grand vide, avec cette forte sensation d’être perdue… Ce désarroi sans réponse a conditionné ma vie. La moindre épreuve m’abattait très durement. La vie signifiait pour moi "survivre".

ImageJ’ai été adoptée par des Français ("mes parents de cœur"). Cependant, l'ambiance familiale était querelleuse, empreinte d’une violence verbale quotidienne. Je ne trouvais pas de réconfort à ma détresse. Souvent, je me suis sentie humiliée ; la loi du plus fort l’emportait. Aussi suis-je vite tombée dans une dépression où je me réfugiais au travers de la rêverie et des fantasmes…

Vers mes 18 ans, j'ai rencontré un grand Amour... Il m’a parlé de Jésus (qui était une image abstraite pour moi) et m’a invitée à l’accompagner à l’église. Je croyais en l'existence de Dieu. Mais la relation avec ce garçon n'a pas abouti. J’en ai conclu que je ne méritais pas l’amour de Dieu et que je devais encore une fois subir le rejet. Je suis retombée très vite dans la dépression. Je recherchais les plaisirs immédiats dans mes relations affectives, les sorties, la voyance... tout ce qui pouvait assouvir mon besoin de paix et d'amour. Ma vie était un gouffre ; je ne ne voyais plus aucune issue pour m'en sortir.

Jusqu'au jour où, alors que je revenais chez moi en bus, une femme est montée et s'est mise à parler de Jésus. Cela m'a touchée et je me suis mise à espérer que Jésus fasse quelque chose pour moi. Arrivée chez moi, j'ai déversé toutes les larmes de mon corps en disant à Dieu :

" Pourquoi ! Pourquoi ? Moi qui croit en toi je n' y arrive pas !!! Je n'arrive pas à vivre avec Toi ! Je me sens triste et loin de toi Jésus!!! J'ai besoin de toi, j'aurai tellement aimé être cette femme qui t'aime! Seigneur sauve-moi ! "

Il s’est passé par la suite un événement incroyable ! Cette nuit là, je me suis sentie réveillée par une présence et là, j'ai vu un homme qui a posé sa main sur moi, et m' a dit qu'il allait m'aider à traverser toutes les épreuves prochaines que j'allais traverser. Je n'avais pas peur. Je me sentais en sécurité. Cet homme, c'était Jésus.

Des épreuves sont effectivement arrivées, mais la différence d'avec avant, c'est que là, j'ai ressentie sa présence à chaque fois près de moi ! Quelques jours après, j'ai découvert une église où des chrétiens expérimentent une relation avec Jésus. Là-bas, j'ai ressentie dans mon coeur cette vérité : "l'amour efface tous les péchés". J'ai demandé pardon à dieu pour mes péchés et j'ai décidé de me faire baptiser pour ce qu'il avait fait pour moi.

Depuis, ma relation personnelle avec mon Père céleste grandit de jours en jours. J'ai trouvé une véritable paix intérieure et une stabilité en sa présence. J'ai pu voir sa puissance et son amour dans de nombreuses délivrances (cigarette, sentiment de solitude...). Pour lui, je sais que je ne suis pas une erreur. Je vous laisse ses paroles, qu'il adresse à vous aussi :

"Ne crains rien car je suis avec toi ; je ramènerai de l'orient ta race, et je te rassemblerai de l'occident... Fais venir mes fils des pays lointains, et mes filles de l'extrémité de la
terre... Qu'on fasse sortir le peuple aveugle qui a des yeux... Vous êtes mes témoins, dit l'Eternel... C' est moi qui suit Dieu ; Je le suis dès le commencement, et nul ne délivre de ma main ; J'agirai: qui s'y opposera ?" (livre d'Esaïe ch.43 versets 5 à 11).

Manuella.

20:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOIGNAGES. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

30/01/2006

MORT, IL REVIENT A LA VIE !

Voici l'histoire de Frank Breido, un Allemand d'Osnabrück qui est mort quelques courts instants d'une leucémie en 1992 et peu après est sorti complètement guéri de l'hôpital à la stupéfaction des médecins de la clinique universitaire de Essen dans la Ruhr.

Le cas est parfaitement documenté: seul commentaire d'un professeur de médecine incroyant: "oui, il est vrai que d'être entouré de pensées positives aide à la guérison..."

Comme on me demande toujours ce que je fais, pourquoi je voyage tant et pourquoi on en parle dans les médias, je voudrais évoquer cette portion de mon histoire médicale. Je l'ai vécue ainsi et je crois en un DIEU vivant.

Bien sûr, l'histoire de ma vie est aussi excitante qu'un titre de film. Pourtant cela décrit difficilement ce que j'ai vraiment expérimenté. Trouveriez-vous les mots adéquats décrivant votre mort, ou bien encore vivant, de vous voir pourrir pour ensuite pouvoir jeter un regard dans l'au-delà après avoir quitté votre corps? Que peut-on exprimer lorsque tant de personnes luttent pour votre vie?

Et il y a aussi cette extraordinaire femme... ma mère.

Je me sentais mal, comme terrassé: Toux, rhume, douleurs dans la jambe droite. "Quelle mauvaise mine!" s'était exclamée ma doctoresse effrayée. Elle fit une prise de sang. Le 20 janvier 1992, lorsque je suis venu pour les résultats, elle me dit avec un regard de compassion: "Leucémie aiguë, cancer du sang. Vous avez une forme fulgurante, à ma connaissance, je vous donne au plus trois semaines, c'est fatal."

Coup de téléphone à la maison: "Maman, c'est fichu." Je ne lui ai même pas dit: "Prie pour moi". Pour moi, c'en était fini de ma vie. Ce que le sang n'irrigue pas meurt, pourrit, mais dans des souffrances indicibles. Cela avait commencé avec la jambe droite. La leucémie détruit la moelle osseuse. Pas de moelle osseuse, pas de fabrication sanguine. Déliquescence des protéines. Effondrement du système immunitaire.

Boire un verre, lire un journal peuvent être source d'infection avec 20 maladies ou plus à la fois, toutes potentiellement mortelles car mon corps n'avait plus de défense.
A la Clinique Universitaire de Essen (Ruhr), chaque jour à mon chevet, ma mère priait et me lisait continuellement les promesses de Dieu dans la Bible: "Tu ne mourras pas, mais tu proclameras mon Nom... Ce que vous demanderez en mon Nom, Je le ferai afin que le Père soit glorifié en Son Fils." Une mère se battant pour la vie de son fils. Les médecins, eux, disaient: "Cela n'a pas de sens, elle va craquer". Le journal chrétien pour la jeunesse CHAMP fit paraître cette annonce: "Important!!! Nous vous invitons instamment à prier tous pour notre Franky, le moniteur Frank Breido. Il est hospitalisé depuis lundi à Essen, victime d'une leucémie!!! Nous comptons sur vos prières. Signé: Les «Rangers» d'Osnabrück." La chaîne de prière ainsi déclenchée a soutenu ma mère qui en avait bien besoin: En effet, mon activité pulmonaire s'était effondrée. Envoi en réanimation au service des soins intensifs où toute la violence de cette sournoise maladie déferlait sur moi. Un rapport médical complet serait trop long, aussi voici juste quelques points de repère:

Plus de respiration autonome. Seuls divers appareils branchés sur ordinateur me maintiennent encore en vie. Perfusions et chimiothérapie administrées à un rythme soutenu. Déliquescence des reins et d'autres organes. Hémorragie pulmonaire aiguë. Mycose (champignon) dans la trachée et les poumons. Herpès généralisé. Les transfusions sanguines aboutissent dans l'intestin d'où elles sont expulsées. Le corps suinte car les artères ne peuvent plus retenir le sang qui ainsi remonte à la surface de la peau. Des ampoules noirâtres éclatent sur mon cou. Les 2 jambes inertes. Allergie médicamenteuse. Finalement ils me laissent macérer dans mon jus. Indescriptible. Mes amis sont encore aujourd'hui choqués de ce qu'ils ont vu à cette époque. Et ma mère prie. Dix heures, douze heures par jour, elle lit les promesses de la Bible. Cela pendant 10, 14, 18 jours. Pas d'amélioration.

Le 12 février 1992, j'ai des hémorragies jusque dans les yeux. Le sang coule par toutes les issues de mon corps. Les médecins sont au bout de leurs capacités. Des groupes de prière se forment spontanément. Ma mère remarque que je deviens froid.

Moi... Je me redresse, je me sens bien. Pas de douleur. Pas de tuyau dans les poumons. Je me sens libre et me vois là étendu en dessous et ma mère qui prie. Je passe à travers le plafond et remarque que je suis dans une tout autre dimension. Je suis mort. Je me dirige vers une montagne et vois sur un sommet la ville d'or, comme elle est décrite dans la Bible (chapitre 21 de l'Apocalypse). Je suis enthousiasmé. Aujourd'hui encore, c'est comme si je pouvais sentir la bonne odeur qui émanait de la "mer de verre". Je me disais: "J'y suis arrivé". Si à ce moment là, j'avais su que je devais repartir de là-haut, j'aurais essayé d'accéder à la ville par derrière. Mais là, je me suis dirigé vers la porte semblable à une énorme perle s'ouvrant en deux et Jésus m'est apparu. "Me voilà", m'écriai-je, mais Il me sourit seulement et dit: "Quelqu'un ne te laisse pas partir, tu dois retourner". Je me suis tourné mécaniquement. Je n'aurais pas voulu m'en aller de là-haut. Juste à ce moment-là, c'est de nouveau à travers mes yeux malades, pleins de sang que je voyais à nouveau. Mon corps était tout aussi malade qu'avant. "Oh, pourquoi?" Ma mère avait prié: "Au Nom de Jésus tu reviens, tu ne mourras pas, mais tu proclameras les œuvres du Seigneur" (Psaumes 118, 17). J'ai donc dû revenir.

Plus tard, vers 3 h 1/2 du matin (13 février 1992), l'infirmière de nuit a jeté un coup d'œil dans ma chambre et n'a pas pu en croire ses propres yeux. Elle a frappé sur le signal d'alarme. "Il est mort?" "Allez voir!" dit-elle au médecin.

J'étais là dans mon lit, le corps entièrement recouvert d'une peau neuve et rosée. Pas d'herpès, pas d'ampoules pleines de sang, pas d'inflammations aux emplacements des piqûres. En faisant une radio, on a constaté: "Il produit de l'urine". "Mais pourtant, il n'a plus de reins!" Ils étaient là et voyaient la guérison et cependant, seul le spécialiste des reins, un Arabe, a murmuré: "S' il y a un Dieu, Il doit être vivant". Le jour suivant (vendredi 14 février 1992), les bonnes nouvelles de guérison se sont accumulées: En l'espace de 36 heures, mon corps avait fabriqué 5 litres de bon sang, cela sans l'aide de la moelle osseuse. Le système immunitaire fonctionnait de nouveau, les reins s'étaient régénérés. Plus d'hémorragie pulmonaire, les poumons fonctionnaient à 100 %. On a débranché l'assistance respiratoire, on a enlevé les tuyaux. Oui, je suis complètement guéri...

Épilogue: Ce n'est cependant que début mai 1992 que les médecins consentirent à Frank Breido de quitter l'hôpital.
En 1998, ce dernier donna son témoignage en France, lors d'une grande réunion chrétienne interdénominationelle à Paris (Bercy). C'est ce qu'il continue de faire jusqu'à présent (fin 2005) en divers lieux. Spécialiste en informatique, il avertit, en outre, les jeunes des nuisances et des dangers de certains jeux vidéo.

Transmis par Régine Nikel
Source : Levangelisation.com

09:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOIGNAGES. | Lien permanent | Commentaires (5) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/01/2006

IL A VÉCU L'ENFER...!

Stéphane a vécu dans la rue après un lourd divorce suite à l'alcoolisme, la violence conjugale... De foyers en squats, de bagarres en hôpitaux, de dépendances de toutes sortes à de nombreuses cures sans réussite... C'est la prière et une rencontre qui l'ont amené à rencontrer celui qui allait changer sa vie.

Ce mardi 27 décembre 2005, il vient de revoir sa fille après 12 années...


Bonjour, je m’appelle Stéphane D...... Je suis issu d’un milieu ouvriers dans le nord de la France. J’allais à l’église traditionnelle en croyant en Dieu sans le connaître réellement.

Je me suis marié à 20 ans, j’ai eu 2 enfants de cette union. Mais je suis très rapidement devenu alcoolique, battant ma femme, faisant souffrir mes enfants… 9 ans plus tard, nous avons divorcé. J’ai tout abandonné : travail, région, famille. Je suis parti en Savoie pour ouvrir un bar… Ensuite, j’ai dû choisir entre une autre femme, mon travail et l’alcool, ce dernier a encore gagné.

Je suis parti alors sur la route, à faire des petits boulots un peu partout en France vivant en marginale dehors, dans des squats, des foyers de 1992 à 2003. J’ai connu toutes les dépendances alcool évidemment, drogues, trafics de médicaments, vols, mendicité et aussi le mensonge pour trouver de l’argent auprès des associations caritatives. Multipliant aussi les bagarres séjournant à l’hôpital à plusieurs reprises.
Pendant ce temps, j’ai tout de même cherché à me réintégrer dans la société, faisant des cures de désintoxication… mais ce fut toujours un échec.

Un jour il y a eu un accident de la circulation en 98 avec plusieurs complications et je me suis retrouvé dans un centre de rééducation, j’étais logé, nourri avec un salaire… mais l’alcool était encore plus fort.

De nouveau à la rue…

Puis dans un foyer de l’armée du Salut… Et là, je me suis mis à prier et j’ai dis Dieu, si tu existes vraiment, permets que ce soit la dernière cure que je fais. J’ai prié, prié, prié… Depuis ce temps là, je suis abstinent.

Toujours en priant, j’ai eu un petit studio… de là, beaucoup de choses se sont transformées en moi. Dieu me donnant un nouveau travail où je travaille encore aujourd’hui. J’ai rencontré une femme qui m’a invité à aller à son église. Au culte, le dimanche j’ai été vivement touché par la puissance de la louange et de l’adoration. J’ai pris conscience de mon péché et du temps que j’avais perdu sans Dieu, donnant ma vie à Jésus… J’ai eu une force qui est rentrée en
moi.
Je suis entré dans les eaux du baptême le 22 mai 2005. Depuis Dieu a fait des choses encore plus extraordinaires. Mon père est mort quasiment dans mes bras, en donnant sa vie au Seigneur. J’ai une paix, une joie incroyable. Je suis maintenant baptisé du Saint Esprit… Et ce qui l’y a de formidable aussi, c’est que je revois mon fils, Jérémy depuis deux ans et mardi 27 décembre 2005, je viens de revoir ma fille de 24 ans Ludivine après 12 années sans l’avoir vue.

Merci Seigneur !!! Je te dois tout, la guérison toute entière corps, âme et esprit !!!

Stéphane.

18:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOIGNAGES. | Lien permanent | Commentaires (5) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |