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25/01/2009

Connaissez-vous Barack Obama ?

 

 
Enfance, mariage, famille, parcours... Etes-vous incollable sur

la biographie du nouveau Président des Etats-Unis ? Révisez vos classiques en vous amusant. Quiz

18:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Le rockeur Stephen Coissard vient de mourir.

Malgré son «envie de vivre», qu'il avait mis en musique pour l'album Pas de ce monde (2001), Stephen Coissard, le chanteur principal du groupe Mamguz, vient de décéder subitement d'un arrêt cardiaque.

A peine âgé de 36 ans, il laisse derrière lui une épouse et trois filles, et c’est à Avignon que son enterrement se déroulera ce lundi 26 janvier.
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18:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Gérard Blanc du groupe " Martin Circus" est mort.

 

 

Le chanteur et guitariste Gérard Blanc, 61 ans, qui fut leader du groupe mythique Martin Circus dans les années 1970, est décédé d'une hémorragie dans la nuit de samedi à dimanche.

Gérard Blanc, également connu pour sa chanson « Une autre histoire », un tube très populaire des années 1980, est décédé brutalement. Il préparait un album ainsi qu'un DVD sur sa carrière et celle de Martin
Circus et était encore en studio samedi, a précisé son épouse, qui est aussi son agent.
Le chanteur à la moustache, qui avait fait un malaise cardiaque en octobre 2008, devait rejoindre la tournée « Age tendre et tête de bois » au printemps prochain, avec d'autres artistes yéyé et stars de la variété des années 70, comme Sheila et Richard Anthony.

Groupe pop emblématique des années 1970, Martin Circus était le « concurrent » du « Big Bazar » de Michel Fugain. Ses hits, comme « Je m'éclate au Sénégal » ou « Marylène », sont encore joués dans les discothèques.
« Une autre histoire », succès de 1987, dont le clip le mettait en scène dans le désert marocain avec Annie Pujol (animatrice de la Roue de la Fortune, sa compagne de l'époque), passe toujours à la radio.

Le guitariste, fan de Ray Charles et de Chuck Berry dans sa jeunesse, a d'abord été membre du groupe Windings, qui deviendra « Les Balthazar ». Il rejoint Martin Circus en 1969. « Je m'éclate au Sénégal » fait un tabac (800 000 exemplaires). L'album « Acte deux » reçoit le Grand Prix de la Pop Music.

Gérard Blanc commence ensuite une carrière en solo. « Une autre histoire » décroche la première place du « Top 50 » et se vend à 850 000 exemplaires. Il enregistre son premier album en solo, « Ailleurs pour un ailleurs ». D'autres albums suivront, dont « Mes plus belles histoires » (2003) qui réunit ses meilleurs titres. En 2005 il sort son premier DVD, « Blanc public », sur ses concerts à travers la France.

En mars 2008, il est sur scène à l'Olympia.

18:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

GUIDE ALIMENTAIRE FRANCISCAIN.


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Veuillez cliquer sur les images pour les agrandir. Merci !le_guide_alimentaire_franciscain_2_500_500.jpg

17:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Hygiène de Vie. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Une rencontre personnelle avec le Christ.

La conversion de saint Paul qui clôt la semaine de l'unité des chrétiens fut d'abord la rencontre d'un homme avec le Christ. Elle est le prototype de toute conversion, explique l'abbé Patrick Pégourier.


Parmi les saints inscrits au calendrier liturgique, Paul est un cas unique : l’Église universelle célèbre sa « conversion ». Et, en cette année jubilaire où le 25 janvier coïncide avec un dimanche, elle permet même de donner la priorité au propre de la fête sur celui du Jour du Seigneur. C’est assez dire que cette conversion présente un caractère exemplaire.

Retournement, nouvel enracinement

Étymologiquement, conversion signifie changement total d’orientation. Dans le domaine psychique, elle équivaut à un renouvellement complet des mobiles du comportement. Á l’usage, le mot a perdu de son intensité mais, chez Paul, il garde toute son acuité. Sur le chemin de Damas, il est renversé par une lumière qui l’enveloppe et là, il change du tout au tout : lui qui est israélite jusqu’à la moelle, circoncis du 8e jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu fils d’Hébreux (Phil 3, 5), il se fait chrétien ; de persécuteur, il devient apôtre ; de sectateur de la Loi, évangélisateur des païens. Le changement de son nom, de Saul à Paul, que les Actes (13, 9) font remarquer en passant, manifeste chez lui une nouvelle cohérence de vie, une nouvelle identité ; il le dit lui-même, et fortement : Pour moi, vivre, c’est le Christ (Phil 1, 21) ; Et si je vis, ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi (Gal 2, 20).

Rupture et accomplissement

Des esprits rationalistes ont épilogué sur la cause de ce bouleversement intérieur : coup de soleil, hystérie, hallucination, crise d’épilepsie... Il serait plus exact de parler de « coup de foudre » car c’est dans ce sens que Paul explique le tournant de sa vie, lors de son plaidoyer au roi Agrippa : En chemin, vers midi, je vis, ô roi, venant du ciel et plus éclatante que le soleil, une lumière qui resplendit (…) Le Seigneur dit : « Je suis Jésus que tu persécutes. Mais relève-toi et tiens-toi debout. Car voici pourquoi je te suis apparu : pour t’établir témoin et serviteur de la vision (Ac 26, 12-16). C’est une révélation, un émerveillement, une joie indicible. Là, sur le champ, Saul est déjà Paul. Il est saisi, comme pénétré par la personne de Jésus qu’il découvre dans la beauté stupéfiante de sa gloire. Seule compte désormais la vie dans le Christ, au point qu’il considère « comme balayures tout ce qui, auparavant, constituait pour lui l’idéal le plus élevé, presque la raison d’être de son existence »(Benoît XVI). Néanmoins, il ne repart pas de zéro, et il importe de le préciser afin de comprendre la nature de la conversion : la lumière qui l’a enveloppé a communiqué un éclairage nouveau à tout ce qu’il y avait de bon et de vrai dans sa vie, dans son héritage. Elle a élargi son cœur et l’a ouvert à tous. Aussi, se convertir, plus que répudier ses erreurs et renoncer à l’inconduite, c’est s’ouvrir à ce surcroît de vie offert par Dieu, c’est entrevoir son insondable amour, que la myopie, l’égoïsme de vie et l’étroitesse de vue masquaient encore.

Des âmes passionnées du Christ et de son Église

La rencontre avec le Christ ressuscité est le centre de l’histoire personnelle de saint Paul. Elle est destinée à être aussi au centre de notre propre histoire car la vie chrétienne n’est pas un art de vivre, un humanisme, une sagesse ; c’est une histoire d’amour,  un commerce intime d’amitié avec Dieu dont on se sait aimé. A l’orée de la « semaine de prière pour l’unité des chrétiens », comme est précieux l’exemple de l’Apôtre ! Pour nous aujourd’hui comme alors pour lui, il s’agit en effet de dépasser nos préjugés. Par delà le dialogue œcuménique, l’unité ne sera obtenue que par notre conversion intérieure. Elle est un don de l’Esprit Saint et elle s’exprime d’une manière qu’il nous faut apprendre à reconnaître avec des yeux renouvelés. Elle « implique le désir d'agrandir son cœur, de l'ouvrir à tous avec la soif rédemptrice du Christ, qui cherche tout le monde et accueille tout le monde, parce qu'il a été le premier à aimer tout le monde » (Saint Josémaria, Loyauté envers l’Église, 28). 

        http://www.opusdei.fr/art.php?p=31734

Saint Paul, prédicateur infatigable
Nous continuons notre série de films sur saint Paul. Et dans celui-ci, nous parlons de l'activité apostolique de l'Apôtre des Gentils. "Malheur à moi si je n'annonce pas l'Evangile!".




        http://www.opusdei.fr/art.php?p=31766

11:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

En cette fête de la conversion de saint Paul.

En cette fête de la conversion de saint Paul, dont, de façon exceptionnelle, la Congrégation pour le culte divin autorise la célébration un dimanche, nous lisons les tout derniers versets de l'évangile de saint Marc. Les exégètes sont unanimes : la section finale du second Évangile - dont notre péricope fait partie - est un ajout postérieur ; elle ne figure d’ailleurs pas dans les manuscrits les plus anciens. L’Église l’a cependant toujours accueillie comme inspirée et somme toute, c’est ce qui compte pour nous.


Au début de leur cheminement à la suite du Maître, celui-ci avait appelé ceux qu’il avait choisis, « pour qu’ils soient avec lui » (Mc 3, 14). Comme l’expiration fait suite à l’inspiration, Notre Seigneur les envoie aujourd’hui, leur enjoignant d’« aller dans le monde entier », de ne pas craindre de se laisser disperser aux quatre coins de l’horizon. Car celui-là même qui un jour les a appelés à partager son intimité, s’engage avec eux dans cette « proclamation de la Bonne Nouvelle à toute la création » - ce dernier terme soulignant la dimension cosmique de l’œuvre d’évangélisation : saint François ne prêchait-il pas aux oiseaux et saint Antoine aux poissons ?
Les conditions du salut, ou encore de la pleine participation aux biens du Royaume sont au nombre de deux : la foi et le baptême, c’est-à-dire l’adhésion au Christ par un engagement résolu, scellé dans l’union sacramentelle à sa Personne.
On pourrait s’étonner du caractère solennel de cet envoi, qui ne s’adresse qu’à une poignée d’hommes - quelques pécheurs du lac de Galilée ! Mais Jésus n’a jamais promis à ses disciples qu’ils seraient nombreux : ce n’est pas en vertu de leur puissance numérique ou de leurs capacités naturelles extraordinaires qu’ils sont envoyés proclamer l’Évangile au monde entier et même à la création toute entière, mais uniquement en raison de leur union sacramentelle au Christ vainqueur de la mort. L’Église constitue tout au long de l’histoire et au cœur de celle-ci, un tout petit peuple, appelé à signifier la promesse faite à l’humanité toute entière, à savoir la réconciliation avec Dieu et le partage de sa vie.
Les signes accompagnant la prédication témoignent probablement de l’expérience de l’Église apostolique : il est facile de vérifier que tous les miracles mentionnés ici se retrouvent dans les Actes des Apôtres. Les premières communautés chrétiennes ont fait l’expérience des charismes et ont vu la réalisation des promesses du Seigneur, que saint Marc mentionne dans le contexte de l’envoi en mission. L’Esprit accréditait la parole des premiers témoins, par des signes qui manifestaient clairement que Dieu était à l’œuvre à travers eux, conformément à la Parole de leur Maître : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que je fais ; et il en fera même de plus grandes, parce que je vais vers le Père (Jn 14, 12) ». Le même Esprit qui reposait sur le Christ, sur la communauté apostolique et sur l’Église primitive, repose encore aujourd’hui sur ceux qui croient en Jésus, Fils de Dieu Sauveur, et acceptent de témoigner de son Évangile. Il demeure prêt à confirmer, par les dons charismatiques qui ont fleuri sur les pas de Jésus, que c’est bien lui le Maître de la mission.


Peut-être les signes ne sont-ils plus de nos jours tout à fait les mêmes que du temps de la première Église : l’Esprit s’adapte aux besoins et aux circonstances de chaque époque ; mais l’absence de signe devrait nous inquiéter, car la Parole ne ment pas : à ceux qui s’y livrent et la transmettent elle donne de faire l’expérience de la puissance divine, qui libère, guérit et vivifie. Ces pouvoirs hors du commun ne sont pas un but en soi : ils ne sont que des signes ; ils renvoient à la nouveauté inouïe instaurée par la Résurrection au cœur même de la création, qui « enfin libérée du péché et de la mort, peut glorifier son Dieu, par Jésus, le Christ, Notre-Seigneur » (Pr. Euch. n° IV). Par notre incorporation baptismale en Christ, nous participons non seulement à sa filiation divine, mais nous recevons comme des frères, tous les hommes qu’il a récapitulé en lui par son incarnation rédemptrice. Tels sont les deux aspects de la Bonne Nouvelle dont nous avons à proclamer ; tel est le « langage nouveau » que nous avons à répandre, la Réalité nouvelle dont nous avons à témoigner en prenant autorité sur tous les « esprits mauvais » qui divisent les hommes, sur le « poison mortel » de leurs vieux antagonismes, sur les « serpents » insidieux qui pervertissent leurs relations.

 


Faut-il préciser que les charismes ne sont pas forcément pour les autres ? L’exemple de Saint Paul nous rappelle que Dieu est maître de ses dons, qu’il distribue à qui il veut, même à celui qui le persécute (1ère lect.). D’ailleurs nous n’avons pas à nous soucier des signes : ils « accompagnent » la prédication de ceux qui sont « devenus croyants ». Le Seigneur nous demande seulement d’être « pour lui, devant les hommes, témoins de ce que nous avons vu et entendu. Pourquoi hésiter ? » (Ibid.). Dieu n’appelle pas ceux qui sont capables, dignes ou méritants, mais il rend capables, dignes, méritants ceux qu’il appelle. « Levons-nous » donc « en invoquant le nom de Jésus », et « proclamons la Bonne Nouvelle » à la part de la création que le Seigneur nous a confiée.

 



« Seigneur, “ton amour envers nous s’est montré le plus fort : éternelle est ta fidélité !” (Ps 116). Donne-nous l’audace de la proclamer à nos frères qui s’enferment dans un individualisme mortifère. Même s’ils ne semblent pas accueillir la Bonne Nouvelle de ta tendresse et de ta miséricorde, nous sommes sûrs que si nous jetons ta Parole dans leur cœur, ton Esprit lui fera porter en temps voulu son fruit de paix, de joie et d’espérance. »



Père Joseph-Marie.

11:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/01/2009

10 idées reçues en médecine.

10 idées reçues en médecine
Le point sur 10 croyances santé plus ou

moins erronées et sur leur origine. Lire

20:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Le Saint-Siège désormais sur YouTube.

Le pape approuve personnellement cette initiative

ROME, Vendredi 23 janvier 2009 (ZENIT.org) - Le Saint-Siège a lancé ce vendredi un canal officiel sur YouTube (http://www.youtube.com/vatican), la plate-forme de publication de vidéos la plus célèbre au monde, avec le soutien explicite du pape Benoît XVI.

Le canal diffusera des nouvelles sous forme de vidéos - pour le moment seulement en anglais, en espagnol, en italien et en allemand - sur l'activité du pape et les événements importants au Vatican. Les vidéos ne dépasseront pas deux minutes et seront mises à jour quotidiennement. D'autres langues, dont le français, devraient être lancées dans une deuxième phase.

Le P. Federico Lombardi s.j., directeur du Centre de télévision du Vatican (CTV) et de Radio Vatican - les deux institutions qui sont à la base de cette initiative - a annoncé le lancement de ce nouveau canal au cours de la conférence de presse de présentation du Message de Benoît XVI pour la Journée mondiale des communications sociales.

« Le pape a été personnellement informé de notre projet et l'a approuvé avec sa gentillesse et sa cordialité habituelles. Ceci est pour nous un très grand encouragement », a-t-il souligné.

Le P. Federico Lombardi, qui est également directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a ajouté que cette aventure qui vient à peine de démarrer a demandé plus d'un an et demi de préparation. La préparation a commencé quand Radio Vatican et le CTV ont commencé à publier chaque jour sur leurs sites respectifs des vidéos qu'ils mettaient à la disposition de télévisions (également web tv), et d'autres sites s'intéressant à la vie de l'Eglise.

Le P. Lombardi a précisé que « pour cette diffusion dans le monde des communications sociales, la collaboration avec h2onews.org, qui est née précisément pour travailler dans ce domaine, a été importante ».

« Nous sommes convaincus qu'il y a partout des personnes attentives et sensibles, qui s'intéressent aux messages, aux propositions et aux positions sur les grands problèmes d'aujourd'hui, d'une autorité morale de haut niveau telle que le pape, et l'Eglise catholique en général », a expliqué le P. Lombardi.

Le directeur de Radio Vatican et du CTV a expliqué que c'est pour cette raison qu'ils ont choisi YouTube comme plate-forme pour « être présents sur le Réseau, dans l'un des grands ‘aréopages' de la communication dans le monde d'aujourd'hui, et y être de manière régulière, pour pouvoir offrir une source de référence fiable et continue, au-delà des très nombreux fragments d'information sur le pape et le Vatican présents sur le Réseau de manière plutôt sporadique ou dispersée ».

Le P. Lombardi a expliqué que le site contient plusieurs liens qui permettent à l'internaute de consulter des informations et une documentation plus approfondie et exhaustive sur le pape, le Vatican et l'Eglise catholique (des liens au CTV, à Radio Vatican, au site officiel du Vatican vatican.va et au nouveau site de l'Etat de la Cité du Vatican).

« Très important, le lien au canal de h2onews qui publie de nombreuses autres vidéos sur la vie de l'Eglise dans le monde, résultat de la collaboration avec de nombreuses télévisions catholiques de différents pays », et qui lançait également ce vendredi son propre canal www.youtube.com/h2onews, a ajouté le P. Lombardi.

« C'est très important de comprendre que nous travaillons certes sur le Vatican mais que nous sommes naturellement en lien avec l'Eglise catholique diffusée dans le monde et que nous formons par conséquent un grand ‘réseau dans le Réseau' aux côtés des canaux, sites et médias de l'Eglise », a-t-il précisé.

Le P. Lombardi a expliqué que le lancement de ce canal n'est qu'un début. « Avec la collaboration de Google nous pouvons prévoir des développements et des améliorations aussi bien sur le plan des contenus que sur le plan technique », a-t-il dit.

« Nous sommes convaincus de présenter une offre belle et constructive pour les internautes et nous nous engageons sur cette voie avec confiance, dans une attitude amicale et de dialogue avec tous, prêts nous aussi à apprendre beaucoup. Nous espérons aller loin », a-t-il conclu.

Henrique de Castro, directeur de Media Solutions de Google a également participé à la présentation de cette initiative. « Nous ne gagnerons pas d'argent avec le canal du Vatican comme nous ne gagnons pas d'argent avec d'autres canaux institutionnels. Notre stratégie est de faire des choses qui intéressent les personnes pour qu'elles viennent sur nos sites. Nous espérons ainsi offrir un service à la communauté de l'Eglise ».

Jesús Colina.

20:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

22/01/2009

TIM GUÉNARD LA VENGEANCE DE VIVRE.

-------------------------------------------------------------------------------- Tim Guénard est âgé de 50 ans, marié, père de 4 enfants. Apiculteur et compagnon du tour de France, il habite dans le Sud-ouest de la France où il accueille avec sa femme des personnes en difficulté. A travers son autobiographie, il nous dévoile l'itinéraire d'un enfant perdu, et retrouvé. Ses mots ont la force de coups de poing, et l'écriture lapidaire délivre un message rempli d'espoir en la capacité d'amour et de pardon de tout homme, même du plus blessé. -------------------------------------------------------------------------------- Ma vie est aussi cabossée que mon visage. Mon nez, à lui seul, compte vingt-sept fractures. Vingt-trois proviennent de la boxe ; quatre, de mon père. Les coups les plus violents, je les ai reçus de celui qui aurait dû me prendre par la main et me dire " je t'aime ". Il était iroquois. Quand ma mère l'a quitté, le poison de l'alcool l'a rendu fou. Il m'a battu à mort avant que la vie ne poursuive le jeu de massacre. J'ai survécu grâce à trois rêves : me faire renvoyer de la maison de correction où j'étais placé - un exploit jusqu'alors jamais accompli ; devenir chef de bande ; tuer mon père. Ces rêves, je les ai réalisés. Excepté le troisième. C'était à deux doigts... Durant des années, la flamme de la vengeance m'a fait vivre. Dans la prison de ma haine, des personnes habitées par l'Amour m'ont visité et m'ont mis à genoux dans mon cour. C'est à ceux que notre société rejette, les cassés, les tordus, les handicapés, les " anormaux ", que je dois la vie. Et une formidable leçon d'amour. Je leur dédie ce livre. Ils m'ont permis de renaître. Cette rencontre inattendue avec l'Amour a bouleversé mon existence. Je vis aujourd'hui dans une grande maison claire, sur les hauteurs de Lourdes, avec Martine, ma femme, Églantine, Lionel, Kateri et Timothée, nos enfants. Plus quelques personnes de passage qui font halte chez nous en attendant de reprendre la route. Ce matin, j'ai posé mes ruches sur le versant de la montagne. Demain, je les emmènerai ailleurs, vers d'autres fleurs, d'autres parfums. Je savoure le silence des collines qui m'emportent dans leurs chevauchées vers l'horizon. Une abeille voltige autour de moi, elle bourdonne près de mon visage, retourne à la fleur, déjà lourde de pollen. Sa vie est réglée comme une partition. Elle joue les notes de son hérédité, ces ordres séculaires transmis par son code génétique. L'abeille, comme tout animal, ne peut rien changer à son comportement programmé. L'homme, oui. L'homme est libre de bouleverser son destin pour le meilleur ou pour le pire. Moi, fils d'alcoolique, enfant abandonné, j'ai tordu le coup à la fatalité. J'ai fait mentir la génétique. C'est ma fierté. Mon prénom est Philippe, et on me surnomme Tim, car mon nom iroquois est Timidy. Il signifie " seigneur des chevaux ". Ma mémoire blessée fut plus difficile à apprivoiser qu'un pur-sang sauvage. Guénard peut se traduire par " fort dans l'espérance ". J'ai toujours cru au miracle. Cette espérance qui ne m'a jamais manqué, même au plus noir de la nuit, je la désire aujourd'hui pour les autres. J'ai hérité de mes ancêtres indiens l'absence de vertige. Je ne crains qu'un abîme, le plus effrayant, celui de la haine à l'égard de soi-même. Je n'ai qu'une peur, celle de ne pas assez aimer. Pour être un homme, il faut des couilles. Pour être un homme d'amour, il en faut de plus grosses encore. Après des années de combat, j'ai enterré la hache de guerre avec mon père, avec moi-même et mon passé. Il m'arrive de prendre le volant de ma vieille camionnette et de partir, à la demande, raconter un peu de ma vie chaotique. Je vais chez nous, ou ailleurs, en France et à l'étranger, dans les écoles et les prisons, les églises et aux assises, les stades et les places publiques... Je témoigne que le pardon est l'acte le plus difficile à poser. Le plus digne de l'homme. Mon plus beau combat. L'amour, c'est mon poing final. Je marche désormais sur le sentier de la paix. Soixante-dix-sept fois sept fois. J'ai failli tuer mon père. Sans le faire exprès. C'était au début de ma rencontre avec Dieu. Le père Thomas Philippe commençait à m'administrer ses perfusions de pardon, et je me sentais tout chose. Je n'avais pas quitté toutes mes habitudes belliqueuses. Un samedi soir, nous écumons avec ma bande les bals de campagne lorsque nous décidons de finir la soirée dans une boîte de nuit de la région. Je reconnais, dès la porte franchie et mes yeux habitués à la pénombre, deux de mes demi-frères dans un coin du bar. Le souvenir n'étant pas folichon, je préfère me tirer. Au moment où je décanille, un de mes copains provoque, sans le vouloir, une bagarre. La castagne dégénère très vite. Elle devient générale, opposant les miens au reste de la salle. Ça cogne dans tous les coins. Dans l'obscurité, je ne sais plus très bien sur qui je tape. Mes coups portent, mon adversaire recule. La bande rivale se taille en voiture. En les voyant partir, j'éprouve un malaise indéfinissable. Je ne dors pas bien ce soir-là. Le lendemain, je comprends. C'est mon père que j'ai tabassé. Il ne s'est pas défendu. Ce père que je rêvais de tuer, que je n'ai pas revu depuis des années, je viens de lui casser la gueule. Je me sens mal. Il y a encore quelques mois, j'aurais exulté. Cette heure de la vengeance, tellement désirée, je la refuse désormais. Le désir de lui pardonner vient un peu plus tard, grâce au cadeau de Frédéric. Ses cinq lignes dactylographiées m'ont ouvert le cour. Grâce à elles, je veux recommencer ma vie à zéro. Une vie bâtie sur l'amour, non sur la haine. Grâce au cadeau de Frédéric et aux quelques mots dits par une petite fille. Sylvie est une fillette de six ans. Je la rencontre alors qu'elle doit être placée à la DDASS. Son père, gravement malade de l'alcool, la bat. Mais elle ne veut pas le quitter, elle espère en lui, elle espère pour lui. Elle me dit un jour : - Je veux rester avec mon papa. Il est gentil quand il a pas bu. Ses mots me touchent. Deux ans plus tard, cet homme devient abstinent. L'espérance de sa fille l'a sauve. Grâce à Sylvie et à Frédéric, je cherche du positif chez mon père. J'en trouve. Je réalise que c'est grâce à lui que je suis devenu champion de boxe. Je lui dois en partie le bonheur que je goûte aujourd'hui. Je croise un jour, en ville, une ravissante jeune fille accompagnée d'un garçon. Je reconnais, avec un mouvement de recul, ma demi-sour et son frère. Je décide d'aborder cette fille qui n'a jamais été méchante avec moi lorsque nous étions enfants. Je me plante devant elle et je lui demande tout à trac : - Sais-tu qui je suis ? Elle réfléchit un instant et se tourne subitement vers son frère : - Je le reconnais, c'est le fils de papa. Je suis ému par la façon profondément affectueuse dont elle dit papa. Si elle parle de cet homme avec autant d'amour, il ne peut être mauvais. Il doit même être un excellent père avec ses seconds enfants. J'apprends incidemment qu'il lui arrivait de laver mes couches à la main quand j'étais petit. Mon père me battait, mais il lavait mes couches ! Je suis donc retourné chez mon père. Comme dans la parabole de l'Évangile. Il habitait un pavillon, dans la banlieue nord de Paris. J'ai sonné à la porte. Il a ouvert. Je l'ai reconnu, malgré le temps. Sa haute silhouette ne se voûtait pas encore. Il m'a regardé en silence, sans surprise. Il n'a pas dit de phrases du genre " Tiens, te voilà enfin, après tant d'années " ou " Fous le camp, je n'ai jamais pu te supporter ! ", ou bien encore " Mon enfant chéri, pardonne-moi ". Non, il n'a rien dit. Ses yeux ont parlé pour lui. Je suis allé droit au but, sans doute pour dominer mon trac : - Je suis devenu chrétien, je te pardonne. On recommence la vie à zéro ! J'ai commis la connerie de ma vie. J'ai aussitôt senti qu'il se raidissait. Ses yeux se sont embrumés, son regard s'est assombri. Il s'est plié, comme s'il recevait un coup au ventre. Je venais de renvoyer cet homme dans son enfer de passé qu'il essayait désespérément de fuir. Je n'étais qu'un salaud, un égoïste qui ne songeait, dans le fond, qu'à une chose : se soulager. Vivre le pardon pour moi et moi seul. M'offrir une bonne conscience toute neuve. Mon père n'a pas eu la chance d'avoir une femme comme la mienne et des amis comme ceux que j'ai reçus. Souvent, je me suis posé la question : pourquoi ? Pourquoi ai-je eu cette chance et pas lui ? II essayait sans doute d'échapper aux griffes du remords et aux souvenirs horribles de son indignité. Il a tenté de réparer ce qui était possible, en étant un père juste et bon pour ses autres enfants. Il ne pouvait encore se pardonner lui-même. Il se jugeait avec toute la sévérité du scrupule. Moi, je suis arrivé devant lui après des années d'absence et je lui ai balancé mon pardon dans la gueule comme un jugement et une condamnation. Le cour peut donner un pardon que la bouche doit parfois retenir. Dans l'Évangile, le Christ ne dit pas à la femme adultère que les pharisiens veulent lapider : " Je te pardonne tes nuits de péché. " II se tait. Il dessine dans le sable. Je suis parti vite, plein de remords. J'ai tenté de combler le trou entre nous en lui envoyant des cartes postales. Cela paraît idiot, n'est-ce pas, des cartes postales ? Des petits mots disant mon bonheur de vivre, un clin d'oil complice par-ci par-là, un instant heureux que je partageais avec lui, à la volée, en passant. Après quelques années, il y a eu plus de présent entre nous que de passé. J'ai su alors qu'il pouvait accepter mon pardon. Un jour, j'ai appris qu'il avait cessé de boire. Pour ce grand malade, c'était un acte héroïque. Je me suis mis à l'admirer. J'ai appris la mort de mon père par hasard. En 1990. Je croise dans la rue un oncle et son fils. L'homme me reconnaît. Il m'accoste : - Eh, Tim, tu dois être heureux ? - Heureux... oui. Pourquoi me dites-vous cela ? - Tu sais que ton salaud de père est mort ? Coup au plexus. Respiration coupée. Silence. Déchirure. - ... Non... Il y a longtemps ? - Trois mois à peine. Le cousin est gentil. Il sait ce que m'a infligé mon père. Il en rajoute : - Ah, ce salaud... Je n'en veux pas à mon cousin. Il ignore que Dieu est entré dans ma vie et qu'Il a tout bouleversé, de fond en comble. En revanche, j'en veux à Dieu de me voler mon père sans délicatesse. Le pardon n'est pas une baguette magique. Il y a le pardon du vouloir et celui du pouvoir : on veut pardonner mais on ne peut pas. Quand on peut, lorsque enfin la tête et le cour finissent par être d'accord, il reste le souvenir, ces choses douloureuses qui remontent à la surface, qui troublent et raniment la haine. C'est le pardon de la mémoire. Ce n'est pas le plus facile. Il exige beaucoup de temps. Durant dix ans, j'ai demandé tous les matins à Martine : " Est-ce que tu m'aimes ? " Je ne pouvais pas croire à son amour. Ma guérison s'est faite dans la durée. Oui, il faut du temps. J'ai eu de la chance de rencontrer des gens vrais. Ils m'ont aimé avec l'empreinte de mon passé, ils ont osé accepter ma différence, mes soubresauts d'homme blessé. Ils ont écouté ma souffrance, et continué de m'aimer après les orages. Maintenant, j'ai la mémoire d'avoir reçu. Le passé se réveille à cause d'un son, d'une parole, d'une odeur, d'un bruit, d'un geste, d'un lieu entr'aperçu... Un rien suffit pour que les souvenirs surgissent. Ils me bousculent, ils me griffent. Ils me rappellent que je suis encore sensible. J'ai toujours mal. Je ne serai peut-être jamais totalement pacifié. Il me faudra sans doute recommencer mon pardon, encore et encore. Est-ce le " soixante-dix-sept fois sept fois " dont parle Jésus ? Pardonner, ce n'est pas oublier. C'est accepter de vivre en paix avec l'offense. Difficile quand la blessure a traversé tout l'être jusqu'à marquer le corps comme un tatouage de mort. J'ai récemment dû subir une opération des jambes : les coups de mon père ont provoqué des dégâts physiques irréparables. La douleur se réveille souvent ; avec elle, la mémoire. Pour pardonner, il faut se souvenir. Non pas enfouir la blessure, l'enterrer, mais au contraire la mettre au jour, dans la lumière. Une blessure cachée s'infecte et distille son poison. Il faut qu'elle soit regardée, écoutée, pour devenir source de vie. Je témoigne qu'il n'y a pas de blessures qui ne puissent être lentement cicatrisées par l'amour. Jusqu'à l'âge de seize ans, j'ai furieusement rêvé que ma mère venait me reprendre. Puis j'ai accepté l'intolérable idée d'avoir été abandonné par celle qui m'a porté. J'ai décidé alors qu'il valait mieux que je ne la revoie jamais. C'est arrivé pourtant. À l'improviste. C'était après mon mariage. Une tante m'avait invité à une réunion de famille sans me dire que j'y verrais ma mère. Je me suis soudain retrouvé en face d'une femme brune, jeune et belle. Elle n'a pas fait un geste en m'apercevant. Pas une moue. Je me suis approché d'elle et lui ai dis : - Mon seul rêve, c'est un baiser de toi... Elle a reculé imperceptiblement. - ... ou ta main sur mon épaule, si tu préfères. Un seul geste. Cela suffira... Elle a conservé ses distances et a répondu : - Tu es comme ton père... l'honneur, rien que l'honneur ! J'ai attendu quelques secondes un geste qui ne pouvait pas venir. J'ai pris la tangente. J'allais sortir quand ma mère m'a rattrapé sur le palier. Elle m'a demandé : - Tu as pardonné à ton père ? - Oui, je lui ai pardonné. Elle s'est fermée. Son visage s'est crispé, durci. Elle ne pouvait sans doute accepter que j'aie pardonné à cet homme qui m'avait brisé dans mon corps. Elle n'admettait pas que je les mette tous deux au même rang du pardon. Elle a lâché : - Oui, tu es comme ton père. Tu seras un mauvais mari et un mauvais père... Il y a des mots plus violents que des coups de poing. Les mots du venin de la désespérance, de la fatalité. Ma mère ne mesurait pas le poids des mots. Il a fallu une autre femme, Martine, mon épouse, pour me purger de ce venin de mort. Elle m'a soigné avec une patience d'ange, les jours succédant aux jours. Grâce à Martine, je peux dire aujourd'hui cette chose impensable : la joie que je reçois de nos quatre enfants, je la dois aussi à ma mère. C'est elle qui m'a donné la vie, ce trésor inestimable. Aujourd'hui je me bats pour être un bon père, un bon mari et un bon fils... de Dieu le Père. Mes enfants sont devenus mes racines. Auprès d'eux, l'homme blessé que je suis a reçu des guérisons. Lorsqu'ils m'appellent mon papa, je sens un délicieux frisson courir le long de mon échine. Une émotion exquise. Je ne veux pas m'habituer à ce qu'on m'appelle papa. C'est la plus belle chose au monde. Je me souviens de tous ces " mon papa " qui m'ont manqué. Je rends grâce. Et je confie au Dieu Père tous les enfants qui n'ont personne à qui dire " mon papa ".

12:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/01/2009

Discours d’investiture du président Barack Obama.

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Voici le texte intégral du discours d’investiture du président Barack Obama, traduit par l’AFP.

«Chers compatriotes

Je suis ici devant vous aujourd’hui empli d’un sentiment d’humilité face à la tâche qui nous attend, reconnaissant pour la confiance que vous m’avez témoignée et conscient des sacrifices consentis par nos ancêtres.

Je remercie le président Bush pour ses services rendus à la nation ainsi que pour la générosité et la coopération dont il a fait preuve tout au long de cette passation de pouvoirs.

Quarante-quatre Américains ont maintenant prêté le serment présidentiel. Ils l’ont fait alors que gonflait la houle de la prospérité sur les eaux calmes de la paix. Mais il arrive de temps à autre que ce serment soit prononcé alors que s’accumulent les nuages et que gronde la tempête.

Dans ces moments, l’Amérique a gardé le cap, non seulement en raison de l’habileté ou de la vision de ses dirigeants, mais aussi parce que Nous le Peuple, sommes demeurés fidèles aux idéaux de nos ancêtres et à notre constitution.

Ainsi en a-t-il toujours été. Ainsi doit-il en être pour la présente génération d’Américains.

«Notre nation est en guerre»

Nul n’ignore que nous sommes au beau milieu d’une crise. Notre nation est en guerre contre un vaste réseau de violence et de haine. Notre économie est gravement affaiblie, conséquence de la cupidité et de l’irresponsabilité de certains, mais aussi de notre échec collectif à faire des choix difficiles et à préparer la nation à une nouvelle ère. Des gens ont perdu leur maison ou leur emploi, des entreprises ont dû fermer leurs portes. Notre système de santé coûte trop cher. Nos écoles laissent tomber trop d’enfants et chaque jour apporte de nouvelles preuves que la façon dont nous utilisons l’énergie renforce nos adversaires et menace notre planète.

Ce sont les signes de la crise en termes statistiques. Mais, si elle n’est pas aussi tangible, la perte de confiance dans tout le pays n’en est pas moins profonde, nourrie de la crainte tenace que le déclin de l’Amérique soit inévitable et que la prochaine génération doive diminuer ses ambitions.

Je vous dis aujourd’hui que les défis auxquels nous faisons face sont réels. Ils sont importants et nombreux. Nous ne pourrons les relever facilement ni rapidement. Mais, sache le, Amérique, nous les relèverons.

En ce jour, nous sommes réunis car nous avons préféré l’espoir à la peur, la volonté d’agir en commun au conflit et à la discorde.

En ce jour nous proclamons la fin des doléances mesquines et des fausses promesses, des récriminations et des dogmes éculés qui ont pendant trop longtemps étouffé notre vie politique.

«Tous égaux, tous libres»

Nous demeurons une jeune nation. Mais pour reprendre les mots de la Bible, le temps est venu de se défaire des enfantillages. Le temps est venu de réaffirmer la force de notre caractère, de choisir la meilleure part de notre histoire, de porter ce précieux don, cette noble idée transmise de génération en génération: la promesse de Dieu que nous sommes tous égaux, tous libres et que nous méritons tous la chance de prétendre à une pleine mesure de bonheur.

Nous réaffirmons la grandeur de notre nation en sachant que la grandeur n’est jamais donnée mais se mérite. Dans notre périple nous n’avons jamais emprunté de raccourcis et ne nous sommes jamais contentés de peu. Cela n’a jamais été un parcours pour les craintifs, ceux qui préfèrent les loisirs au travail ou ne recherchent que la richesse ou la célébrité.

Au contraire, ce sont plutôt ceux qui ont pris des risques, qui ont agi et réalisé des choses - certains connus, mais le plus souvent des hommes et des femmes anonymes - qui nous ont permis de gravir le long et rude chemin vers la prospérité et la liberté.

Pour nous, ils ont rassemblé leurs maigres possessions et traversé des océans en quête d’une vie nouvelle.

Pour nous, ils ont trimé dans des ateliers de misère et colonisé l’Ouest. Ils ont connu la morsure du fouet et la dureté du labeur de la terre.

Pour nous, ils se sont battus et sont morts dans des lieux comme Concord et Gettysburg, en Normandie ou à Khe-Sanh (Vietnam, ndlr).

A maintes reprises ces hommes et ces femmes se sont battus, se sont sacrifiés, ont travaillé à s’en user les mains afin que nous puissions mener une vie meilleure. Ils voyaient en l’Amérique quelque chose de plus grand que la somme de leurs ambitions personnelles, que toutes les différences dues à la naissance, la richesse ou l’appartenance à une faction.

C’est la voie que nous poursuivons aujourd’hui. Nous demeurons la nation la plus prospère, la plus puissante de la Terre. Nos travailleurs ne sont pas moins productifs qu’au début de la crise. Nos esprits ne sont pas moins inventifs, nos biens et services pas moins demandés que la semaine dernière, le mois dernier ou l’an dernier. Nos capacités demeurent intactes. Mais il est bien fini le temps de l’immobilisme, de la protection d’intérêts étroits et du report des décisions désagréables.

«Reprendre la tâche de la refondation de l'Amérique»

A partir d’aujourd’hui, nous devons nous relever, nous épousseter et reprendre la tâche de la refondation de l’Amérique.

Où que nous regardions, il y a du travail. L’état de l’économie réclame des gestes audacieux et rapides. Et nous agirons - non seulement pour créer de nouveaux emplois mais pour jeter les fondations d’une nouvelle croissance. Nous allons construire les routes et les ponts, les réseaux électriques et numériques qui alimentent notre commerce et nous unissent.

Nous redonnerons à la science la place qu’elle mérite et utiliserons les merveilles de la technologie pour accroître la qualité des soins de santé et diminuer leur coût.

Nous dompterons le soleil, le vent et le sol pour faire avancer nos automobiles et tourner nos usines. Nous transformerons nos écoles et nos universités pour répondre aux exigences d’une ère nouvelle. Nous pouvons faire tout cela et nous le ferons.

Cela dit, il y a des gens pour s’interroger sur l’ampleur de nos ambitions, et suggérer que notre système n’est pas capable de faire face à trop de grands projets à la fois. Ils ont la mémoire courte. Ils ont oublié ce que ce pays a déjà accompli, ce que des hommes et des femmes libres peuvent réaliser quand l’imagination sert un objectif commun et que le courage s’allie à la nécessité.

Ce que les cyniques ne peuvent pas comprendre, c’est que le sol s’est dérobé sous leurs pieds et que les arguments politiques rancis auxquels nous avons eu droit depuis si longtemps, ne valent plus rien. La question aujourd’hui n’est pas de savoir si notre gouvernement est trop gros ou trop petit, mais s’il fonctionne - s’il aide les familles à trouver des emplois avec un salaire décent, à accéder à des soins qu’ils peuvent se permettre et à une retraite digne. Là où la réponse à cette question est oui, nous continuerons. Là où la réponse est non, nous mettrons un terme à des programmes.

Et ceux d’entre nous qui gèrent les deniers publics seront tenus de dépenser avec sagesse, de changer les mauvaises habitudes, de gérer en pleine lumière - c’est seulement ainsi que nous pourrons restaurer l’indispensable confiance entre un peuple et son gouvernement.

«Le marché peut devenir incontrôlable»

La question n’est pas non plus de savoir si le marché est une force du bien ou du mal. Sa capacité à générer de la richesse et à étendre la liberté est sans égale. Mais cette crise nous a rappelé que sans surveillance, le marché peut devenir incontrôlable, et qu’une nation ne peut prospérer longtemps si elle ne favorise que les plus nantis. Le succès de notre économie n’est pas uniquement fonction de la taille de notre produit intérieur brut. Il dépend aussi de l’étendue de notre prospérité, de notre capacité à donner une chance à ceux qui le veulent - non par charité mais parce que c’est la meilleure voie vers le bien commun.

En ce qui concerne notre défense à tous, nous rejettons l’idée qu’il faille faire un choix entre notre sécurité et nos idéaux. Nos Pères fondateurs, face à des périls que nous ne pouvons que difficilement imaginer, ont mis au point une charte pour assurer la prééminence de la loi et les droits de l’Homme, une charte prolongée par le sang de générations. Ces idéaux éclairent toujours le monde, et nous ne les abandonnerons pas par commodité.

A tous les peuples et les gouvernants qui nous regardent aujourd’hui, depuis les plus grandes capitales jusqu’au petit village où mon père est né (au Kenya, ndlr): sachez que l’Amérique est l’amie de chaque pays et de chaque homme, femme et enfant qui recherche un avenir de paix et de dignité, et que nous sommes prêts à nouveau à jouer notre rôle dirigeant.

Rappelez-vous que les précédentes générations ont fait face au fascisme et au communisme pas seulement avec des missiles et des chars, mais avec des alliances solides et des convictions durables. Elles ont compris que notre puissance ne suffit pas à elle seule à nous protéger et qu’elle ne nous permet pas d’agir à notre guise. Au lieu de cela, elles ont compris que notre puissance croît lorsqu’on en use prudemment; que notre sécurité découle de la justesse de notre cause, la force de notre exemple et des qualités modératrices de l’humilité et de la retenue.

Nous sommes les gardiens de cet héritage. Une fois de plus guidés par ces principes, nous pouvons répondre à ces nouvelles menaces qui demandent un effort encore plus grand, une coopération et une compréhension plus grande entre les pays.

«Réduire la menace nucléaire»

Nous allons commencer à laisser l’Irak à son peuple de façon responsable et forger une paix durement gagnée en Afghanistan. Avec de vieux amis et d’anciens ennemis, nous allons travailler inlassablement pour réduire la menace nucléaire et faire reculer le spectre du réchauffement de la planète.

Nous n’allons pas nous excuser pour notre façon de vivre, ni hésiter à la défendre, et pour ceux qui veulent faire avancer leurs objectifs en créant la terreur et en massacrant des innocents, nous vous disons maintenant que notre résolution est plus forte et ne peut pas être brisée; vous ne pouvez pas nous survivre et nous vous vaincrons.

Nous savons que notre héritage multiple est une force, pas une faiblesse. Nous sommes un pays de chrétiens et de musulmans, de juifs et d’hindous, et d’athées. Nous avons été formés par chaque langue et civilisation, venues de tous les coins de la Terre. Et parce que nous avons goûté à l’amertume d’une guerre de Sécession et de la ségrégation (raciale), et émergé de ce chapitre plus forts et plus unis, nous ne pouvons pas nous empêcher de croire que les vieilles haines vont un jour disparaître, que les frontières tribales vont se dissoudre, que pendant que le monde devient plus petit, notre humanité commune doit se révéler, et que les Etats-Unis doivent jouer leur rôle en donnant l’élan d’une nouvelle ère de paix.

Au monde musulman: nous voulons trouver une nouvelle approche, fondée sur l’intérêt et le respect mutuels. A ceux parmi les dirigeants du monde qui cherchent à semer la guerre, ou faire reposer la faute des maux de leur société sur l’Occident, sachez que vos peuples vous jugeront sur ce que vous pouvez construire, pas détruire.

«Nourrir les corps affamés et les esprits voraces»

A ceux qui s’accrochent au pouvoir par la corruption et la fraude, et en bâillonant les opinions dissidentes, sachez que vous êtes du mauvais côté de l’histoire, mais que nous vous tendrons la main si vous êtes prêts à desserrer votre étau.

Aux habitants des pays pauvres, nous promettons de travailler à vos côtés pour faire en sorte que vos fermes prospèrent et que l’eau potable coule, de nourrir les corps affamés et les esprits voraces.

Et à ces pays qui comme le nôtre bénéficient d’une relative abondance, nous disons que nous ne pouvons plus nous permettre d’être indifférents aux souffrances à l’extérieur de nos frontières, ni consommer les ressources planétaires sans nous soucier des conséquences. En effet, le monde a changé et nous devons évoluer avec lui.

Lorsque nous regardons le chemin à parcourir, nous nous rappelons avec une humble gratitude ces braves Américains qui, à cette heure précise, patrouillent dans des déserts reculés et des montagnes éloignées. Ils ont quelque chose à nous dire aujourd’hui, tout comme les héros qui reposent (au cimetière national) à Arlington nous murmurent à travers les âges.

Nous les honorons non seulement parce qu’ils sont les gardiens de notre liberté, mais parce qu’ils incarnent l’esprit de service, une disponibilité à trouver une signification dans quelque chose qui est plus grand qu’eux. Et à ce moment, ce moment qui définira une génération, c’est précisément leur esprit qui doit tous nous habiter.

Quoi qu’un gouvernement puisse et doive faire, c’est en définitive de la foi et la détermination des Américains que ce pays dépend. C’est la bonté d’accueillir un inconnu lorsque cèdent les digues, le désintéressement d’ouvriers qui préfèrent travailler moins que de voir un ami perdre son emploi, qui nous permet de traverser nos heures les plus sombres.

C’est le courage d’un pompier prêt à remonter une cage d’escalier enfumée, mais aussi la disponibilité d’un parent à nourrir un enfant, qui décide en définitive de notre destin.

Les défis face à nous sont peut-être nouveaux. Les outils avec lesquels nous les affrontons sont peut-être nouveaux. Mais les valeurs dont notre succès dépend, le travail, l’honnêteté, le courage et le respect des règles, la tolérance et la curiosité, la loyauté et le patriotisme, sont anciennes. Elles sont vraies. Elles ont été la force tranquille du progrès qui a sous-tendu notre histoire. Ce qui est requis, c’est un retour à ces vérités. Ce qui nous est demandé maintenant, c’est une nouvelle ère de responsabilité, une reconnaissance, de la part de chaque Américain, que nous avons des devoirs envers notre pays et le monde, des devoirs que nous n’acceptons pas à contrecoeur mais saisissons avec joie, avec la certitude qu’il n’y a rien de plus satisfaisant pour l’esprit et qui définisse notre caractère, que de nous donner tout entier à une tâche difficile.

C’est le prix, et la promesse, de la citoyenneté.

C’est la source de notre confiance, savoir que Dieu nous appelle pour forger un destin incertain.

«O Etats-Unis...»

C’est la signification de notre liberté et de notre credo, c’est la raison pour laquelle des hommes, des femmes et des enfants de toutes les races et de toutes les croyances peuvent se réjouir ensemble sur cette magnifique esplanade, et pour laquelle un homme dont le père, il y a moins de 60 ans, n’aurait peut-être pas pu être servi dans un restaurant de quartier, peut maintenant se tenir devant vous pour prêter le serment le plus sacré.

Donc marquons ce jour du souvenir, de ce que nous sommes et de la distance que nous avons parcourue. Aux temps de la naissance des Etats-Unis, dans les mois les plus froids, un petit groupe de patriotes s’est blotti autour de feux de camp mourants, au bord d’une rivière glacée. La capitale fut abandonnée. L’ennemi progressait. La neige était tachée de sang. Au moment où l’issue de notre révolution était la plus incertaine, le père de notre nation (George Washington, nldr) a donné l’ordre que ces mots soits lus: «Qu’il soit dit au monde du futur, qu’au milieu de l’hiver, quand seul l’espoir et la vertu pouvaient survivre, que la ville et le pays, face à un danger commun, (y) ont répondu».

O Etats-Unis. Face à nos dangers communs, dans cet hiver de difficultés, rappelons-nous ces mots éternels. Avec espoir et courage, bravons une fois de plus les courants glacés, et supportons les tempêtes qui peuvent arriver. Qu’il soit dit aux enfants de nos enfants que lorsque nous avons été mis à l’épreuve, nous avons refusé de voir ce parcours s’arrêter, nous n’avons pas tourné le dos ni faibli. Et avec les yeux fixés sur l’horizon et la grâce de Dieu, nous avons continué à porter ce formidable cadeau de la liberté et l’avons donné aux générations futures.»

23:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |