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06/03/2009

RENCONTRE MÉMORABLE AVEC GUY GILBERT.

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11:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/03/2009

Puise dans ta colère la force de rétablir l’unité avec ton prochain.

L’enseignement de Jésus porte sur le mauvais usage que nous faisons de la colère. Celle-ci est un dynamisme dont Dieu a pourvu notre nature, afin de lui permettre de réagir avec fermeté contre tout ce qui tenterait de nous détourner du bien, et en particulier de Dieu, notre finalité surnaturelle et notre Bien suprême.
Pour le dire plus simplement, nous étions armés de la colère pour lutter efficacement contre le péché et faire triompher la charité. Or l’essence même du péché - celui des origines comme chacun de nos péchés personnels - consiste à résister à l’élan de charité qui nous porte vers Dieu ou vers notre prochain, pour nous replier égoïstement sur nous-mêmes. Le dynamisme de l’irascible se met alors au service de cette nouvelle orientation, s’opposant avec violence à tous ceux qui menacent notre avoir, notre pouvoir ou notre gloire.
La colère est ainsi devenue une passion qui s’éveille spontanément en nous dès que nous croyons subir une injustice. Elle trahit une forme d’auto-idolâtrie, dont l’expérience a hélas montré qu’elle peut nous entraîner à des expressions incontrôlées de violence. Un des buts de la loi - qu’elle soit civile ou religieuse - est précisément d’endiguer cette violence, si possible de la maîtriser. Voilà pourquoi « si quelqu’un commet un meurtre il en répondra au tribunal ».
Jésus cependant ne se contente pas de gérer les passions de manière à éviter leurs débordements dans le domaine social : il est venu pour éradiquer le péché et nous rétablir dans notre orientation originelle vers Dieu. Voilà pourquoi il ne dénonce pas seulement la violence physique due à la colère, mais toute forme d’expression de cette passion. Celle-ci est en effet toujours homicide, car elle est le fruit pervers de l’action du père du mensonge qui dès le commencement a voulu la mort de l’homme (cf. Jn 8, 48).
Les sanctions annoncées par Jésus et accompagnant les différents degrés de la colère, sont cependant proportionnelles aux degrés de responsabilité de celui qui s’en rend coupable. Notre-Seigneur sait bien qu’un mouvement spontané de colère peut nous aveugler au point de réduire la responsabilité de nos actes. Par contre l’insulte relève d’une volonté déterminée de nuire à la réputation de l’autre. Quant à la malédiction elle représente le comble de la malice puisqu’elle constitue la singerie inversée de la bienveillance divine : elle veut en effet consciemment détruire, en recourant à des puissances spirituelles démoniaques supposées accomplir les malheurs invoqués sur la victime. Voilà pourquoi celui qui « maudit son frère sera passible de la géhenne de feu » : il sera livré aux puissances auxquelles il a recours pour nuire à son prochain.
Ces paroles de Notre-Seigneur ne doivent pas être entendues comme des menaces proférées par un Dieu courroucé mais l’énoncé des conséquences de nos actes pervertis par le péché. Dieu lui, ne désire pas la mort du méchant mais « plutôt qu’il se détourne de sa conduite et qu’il vive » (1ère lect.). Aussi, après avoir dénoncé le mal et ses conséquences, Jésus poursuit-il son enseignement en exposant la fonction positive de la colère. Il s’agit de mobiliser cette puissance pour la mettre au service du dessein de Dieu, en particulier de l’unité de la famille humaine et non pas de sa division, de sa dispersion en factions ennemies. Ainsi donc « “si ton frère a quelque chose contre toi”, même si tu ne te souviens pas de lui avoir causé du tort, loin de t’enflammer de colère pour cette injustice et de contre-attaquer avec violence, laisse plutôt l’Esprit transformer cette passion en vertu constructrice : “va te réconcilier avec ton frère” ». En clair : puise dans ta colère la force de rétablir l’unité avec ton prochain.
Telle est l’offrande qui plaît à Dieu et qu’il désire que nous présentions sur son autel. N’en doutons pas : « si nous nous détournons de notre méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, nous sauverons notre vie ; si nous ouvrons les yeux et nous détournons de nos fautes, nous ne mourrons pas mais nous vivrons » (1ère lect.).

« Seigneur nous le croyons "près de toi est l’amour, l’abondance du rachat, c’est toi qui nous libères de toutes nos fautes et nous arraches aux profondeurs où elles nous avaient entraînés " (Ps 129). Donne-nous en ce temps de carême de nous laisser convertir par ta grâce afin que nous nous détournions de tous les péchés que nous avons commis, que "nous observions tous tes commandements et pratiquions le droit et la justice" (1ère lect.). Renouvelés dans l’Esprit Saint nous pourrons alors devenir des artisans de la réconciliation de la famille humaine et des bâtisseurs de la cité de la paix, la Jérusalem nouvelle où tu règneras pour les siècles ».



Père Joseph-Marie.

21:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/03/2009

UNE VIE LIBÉRÉE DE SES CHAÎNES.

La vie est une série de Pâques, c'est-à-dire de naissances impliquant le consentement à une mort préalable ; depuis la sortie du sein maternel, jusqu’au dernier soupir, où nous devrons accepter de mourir à notre vie naturelle pour entrer dans la vie de Dieu lui-même. Entre ces extrêmes, deux autres étapes sont fondamentales : le passage de l’enfance à l’adolescence, et celui de l’état adulte à la maturité, c'est-à-dire à la découverte de notre identité véritable. Or devenir soi-même ne peut se faire qu’au prix d’une mort aux personnages que nous avons endossés pour paraître aux yeux des autres - et des nôtres. Ce passage est particulièrement délicat, car il se fait le plus souvent à l’occasion d’une épreuve, d’un échec, d’une « crise » qui remet en cause ce que nous avions soigneusement mis en place. La liturgie de ce jour présente le franchissement de cette étape déterminante par deux personnages clés de l’histoire sainte : Abraham qui ouvre la lignée des patriarches, et Jésus qui scelle l’Alliance définitive. A Abraham, le Seigneur demande de lui « sacrifier » son enfant, c’est-à-dire de le « rendre sacré » en l’offrant au Dieu de la vie. Le cheminement du patriarche le conduira à découvrir que pour pouvoir transmettre la bénédiction divine conformément à sa mission, il lui faut immoler sa paternité possessive, symbolisée par le bélier. L’épreuve de Jésus fut bien plus radicale encore : ce n’est pas à un aspect inauthentique de lui-même qu’il est invité à mourir, mais à sa volonté naturelle de vivre. Tous autant que nous sommes, nous subirons notre mort, cette dernière Pâque qui nous introduira dans la définitivité de la vie éternelle. Jésus, lui, a dû la choisir délibérément ; car lui qui n’avait pas été effleuré par le péché, ne devait pas goûter la mort. S’il est passé par ce chemin, c’est uniquement par solidarité avec nous, et afin de pouvoir déverser dans notre mort la vie divine qu’il tient du Père. Sur la montagne, en présence de trois de ses proches auxquels il venait d’annoncer sa Passion prochaine, Jésus s’est offert intentionnellement au Père pour le salut du monde ; il a fait son choix : il ira jusqu’au bout. Par ce libre consentement à sa mission, son humanité adhère pleinement à son identité véritable de Fils unique que « le Père a livré pour nous tous » (2nd lect.). La lumière resplendissante que contemplent les apôtres n’éclaire pas leur Maître de l’extérieur, mais de l’intérieur : elle jaillit du plus profond de sa divinité, d’où elle illumine son humanité. La voix dans la nuée confirme l’option que Jésus vient de faire : il est le Fils bien-aimé, celui qui accomplit la Parole annoncée par la Loi et les prophètes ; c’est lui désormais qu’il nous faut écouter. Moïse et Elie peuvent disparaître : tout est dit en Jésus-Christ.



Chacun de nous un jour ou l’autre, est invité à offrir son « Isaac », à accepter de mourir à ce qu’il y a d’inauthentique en nos vies, pour accéder à notre identité profonde. Certes nous désirons tous devenir nous-mêmes ; mais sommes-nous prêts à payer le prix ? Combien d’entre nous résistent à faire le grand saut, car il s’agit de mourir avant de renaître : il faut en effet accepter de perdre, sans savoir par avance ce que nous trouverons. Ne croyons pas que Dieu prenne plaisir à notre souffrance : « Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! » (Ps 115). Il désire ardemment « briser nos chaînes », mais il ne peut le faire sans notre consentement. Pour oser le grand passage, puisons notre courage dans la parole de l’Apôtre : « Si Dieu n’a pas refusé son propre Fils, alors comment pourrait-il avec lui ne pas nous donner tout ? » (2nd lect.). Oui nous le croyons : grâce au Christ, chacune de nos « morts » est devenue un passage dans la vie, une vie toujours plus pleine, plus authentique.

20:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Guy Gilbert que penses-tu de l'Homosexualité, la sexualité, l'Amour et l'Église ?


08:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/03/2009

LA RÉCESSION N'EST PAS UNE ILLUSION.

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Le sommet de l'État ne peut plus cacher la réalité : l'économie française plongera dans le rouge en 2009. Et dans le rouge sombre : cette année la France détruira de la richesse puisque Bercy prévoit que le PIB sera en baisse de 1 à 1,5 %. C'est du jamais vu depuis 1945 ! Les dernières crises n'ont pas été aussi violentes. En 1993, le PIB avait reculé de 0,9 % et de « seulement » 1 % en 1973 avec le premier choc pétrolier.

Et dire que pas plus tard que l'automne dernier, le gouvernement espérait une croissance positive comprise entre 0,2 et 0,5 % en 2009 ! C'était sans compter sur l'effondrement des industries pourvoyeuses d'emplois comme l'automobile, les aciéries ou le secteur du bâtiment victime de la chute du marché immobilier.

Derrière tous ces indicateurs un peu abscons, une certitude se dessine : la flambée programmée du chômage. L'Unedic parle de 300 000 chômeurs de plus cette année Seule (et maigre) satisfaction, la France ne s'en sort pas trop mal dans cette tourmente. Nos voisins européens devraient voir leur croissance reculer de 2 %. Dans ce contexte, le Conseil des ministres sera l'occasion de présenter un nouveau budget car les recettes fiscales seront moins importantes que prévu alors que les dépenses s'envolent. En effet le déficit de l'État devrait dépasser 100 milliards d'euros cette année, ce qui équivaut à plus de 5,2 % du PIB a annoncé Éric Woerth, ministre du Budget. L'opposition, par la voix du socialiste Michel Sapin, a saisi l'occasion pour mettre en cause la gestion de crise du gouvernement.

Ces chiffres sont « un véritable constat d'échec de la politique économique du gouvernement et du président de la République, assène-t-il. Ces nouvelles prévisions du gouvernement montrent ainsi l'inefficacité de son plan de relance, dont les effets n'évitent pas un plongeon de l'activité ». La Bourse n'a pas attendu longtemps pour réagir à ce train de mauvaises nouvelles. Paris (- 4,48% un plus bas depuis six ans), New York, Berlin… Toutes les grandes places financières ont dégringolé hier. Pour couronner le tout, les ventes de voitures neuves se sont encore effondrées en février en Europe : en France elles ont baissé de 13,1 % et ont reculé de 48,8 % en Espagne ! La pente est raide et la route sera longue…

Et si cette crise économique nous donnait une nouvelle approche dans nos façons de vivre. Depuis tant d'années nous consommons et consumons notre existence comme s'il s'agissait de vagues marchandises à jeter. Mettre à la poubelle aussi bien les objets que les êtres. Telle était notre manière instinctive de vivre. La crise est désormais devenue structurelle. Pour rejoindre notre identité face à cette déstructuration sociétale, il est impératif de solidariser le tissu social.

Ce long chemin de récession ne pourra s'emprunter sans un retour à la confiance envers autrui. Non, les autres ne sont pas des ennemis qui veulent voler votre part de travail. Ils sont autant dans la souffrance pécuniaire que vous. Lorsque ces paradigmes seront ancrés indélébilement dans votre cerveau. Vous aurez enfin compris que l'état de solitude devant une crise qui génère également des problèmes existentiels, n'est pas la solution idéale.

Ensemble, nous serons plus forts pour combattre la morosité ambiante qui ne fait que poindre le bout de son nez, pour l'instant. Les temps deviennent difficiles pour tout le monde et le seront plus encore si nous lâchons les mains tendues. L'heure est peut-être venue de changer notre regard intérieur. Si nous tournions davantage nos cœurs vers l'Essentiel. En détruisant sans regrets le superficiel dont se targuent encore les millionnaires qui obscurcissent notre planète. Peut-être que la crise ouvrira les fenêtres de la fraternité. C'est ce que je souhaite pour traverser cette année marécageuse. Une fraternité enfin retrouvée dans sa pure expression. Voilà ce qui nous ferait sortir de nos illusions d'exister que dans un rapport de fric entre les gens. Puisse-t-il en être ainsi, pour que nous puissions relever nos manches de citoyens responsables.

 

Bruno LEROY.

12:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/03/2009

La méditation du « Notre Père ».

La méditation du « Notre Père » est inépuisable et pour cause : elle est la prière filiale par excellence qui résume toutes les prières chrétiennes, celles-ci ne faisant toujours qu’expliciter l’un ou l’autre de ses aspects.
L’interprétation suggérée par le rapprochement avec la première lecture de la liturgie de ce jour, nous invite à contempler tout particulièrement la bonté du Père et nous incite, par le fait même, à un acte de confiance.
La psychologie a suffisamment montré que le ministère de paternité s’exerce principalement par la parole. Prononcée comme une invitation à risquer une réponse, elle instaure le dialogue dans lequel l’enfant découvre progressivement sa capacité de réfléchir par lui-même, mais aussi celle de décider librement de soi. La responsabilité personnelle s’annonce ainsi comme une disposition de sa propre vie au cœur du réseau de relations qui en constitue la trame existentielle. Une telle découverte est source de joie, d’enthousiasme, d’émerveillement, du moins si la parole du Père accomplit son ministère, c'est-à-dire si elle éclaire l’intelligence en annonçant le vrai, et libère la volonté en accordant sa confiance. L’enfant a un immense désir de se propulser dans la vie, mais il a un besoin impérieux d’être accompagné dans ses premiers essais hésitants sur le chemin de la responsabilité personnelle.
Ce long développement psychologique n’avait pas d’autre but que de nous permettre de recevoir la première lecture pour ce qu’elle est : la promesse de la fidélité indéfectible de notre Père des cieux, dont la Parole efficace accomplit pleinement le programme que nous venons d’esquisser. En Jésus, le Verbe de Dieu fait chair, c’est le Père lui-même qui nous invite au dialogue. Il nous arrache à notre narcissisme spontané, au repli fusionnel sur notre nature créée, et nous invite à oser entrer dans la liberté et la responsabilité filiales en répondant à son appel et en nous lançant sur le chemin de l’authentique vie personnelle. Jésus est la Parole de vérité qui révèle aux yeux de notre intelligence le chemin de la vie ; et l’Esprit Saint est le Feu divin qui donne à notre volonté la force de nous y engager résolument. « La grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ » (Jn 1, 17) nous affirme saint Jean dans le Prologue de son évangile. Le passif renvoie vers la Source qui est au-delà de tout nom, que Jésus nous apprend précisément à nommer « Père ». Prier l’oraison qu’il enseigne à ses proches, c’est entrer dans le cercle de ses disciples : chaque Rabbi résumait en effet sa doctrine dans une brève prière, qui servait de « carte d’identité » et de « signe de reconnaissance » pour ceux qui le suivaient.
Ainsi donc, le chrétien est celui qui, s’appuyant sur la Parole de Jésus dont il a pu expérimenter la vérité, et sur l’Esprit dont il a goûté à la fois la douceur et la force, confesse Dieu comme Père et s’avance vers lui dans un élan de confiance filiale. Les sept demandes qui constituent la prière ne font qu’expliciter une seule requête, formulée dans les deux premiers mots : « “Sois notre Père” que nous puissions vivre comme tes fils, à l’école de ton Fils unique et dans l’Esprit de charité. Nous nous reconnaîtrons alors unis dans une même fraternité sous ton regard, nous pardonnant nos fautes comme toi-même tu nous les pardonnes ».
Réconciliés avec le Père et entre nous, nous pourrons alors entonner avec le Psalmiste l’hymne d’action de grâce :

« Magnifiez avec moi le Seigneur, exaltons tous ensemble son nom. Je cherche le Seigneur, il me répond : de toutes mes frayeurs il me délivre. Le Seigneur entend ceux qui l’appellent : il est proche du cœur brisé, il sauve l’esprit abattu » (Ps 33[34]).


Père Joseph-Marie.

22:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/03/2009

BRUNO LEROY PUBLIE UNE NOUVELLE CARTE POSTALE.

 

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Bruno LEROY vient de publier une nouvelle carte postale que vous pouvez acquérir gracieusement.

Il vous suffit pour cela d'écrire vos Nom et adresse soit directement par courriel ou le faire dans l'espace "commentaires". Ceux-ci resteront strictement confidentiels car, les messages ne seront pas validés et arriveront directement dans notre Boîte de réception.

Cependant, une participation aux frais d'envoi serait la bienvenue.

Elle vous parviendra ainsi dans les plus brefs délais. Veuillez également préciser la quantité de cartes que vous désirez obtenir.

Je vous en remercie par avance.

Cordialement,

Éric FIGARD

Adjoint-Juriste social.

Ps : Vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir en vue de faire un fond d'écran.

*** Attention tous les Droits sont déposés à la Société des Gens de Lettres et la Société Civile des Auteurs multi-média.

Toute copie engage votre responsabilité pénale.

20:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LES VICTOIRES DE L'AMOUR.

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Bashung a finalement fait une apparition aux 24e Victoires de la musique, hier soir en direct du Zénith de Paris et sur France 2, sur une scène à la forme d'une Fender stratocaster. À 61 ans, diminué par un tenace cancer du poumon, il en paraît presque vingt de plus. Pénible de le voir ainsi et tout à la fois au meilleur de sa musique. Il a tout raflé, recordman des Victoires. Son dernier opus « Bleu Pétrole » (mars 2008), nourri des mélopées de Gaétan Roussel (Louise attaque), Gérard Manset et une très belle reprise de la « Suzanne » de Cohen, a de nouveau l'arrogance d'une imprudence.

Il est marqué par un retour aux mélodies et à un format de chanson classique ainsi que par l'influence des musiques de l'Ouest américain, folk et country. Il tranche radicalement avec le précédent disque studio du chanteur, « L'imprudence » (2002), et ses morceaux psalmodiés à l'architecture complexe et déstructurée.

[…] ça réchauffe le cœur », a-t-il dit en tenant le trophée. Avant d'enchaîner avec le trophée du meilleur interprète et une troisième Victoire d'amour, un peu « gêné de monopoliser la scène ». Alain a des ressources, malgré des incertitudes. Il vient par exemple d'annuler deux concerts qu'il devait donner demain et mardi au Grand Rex à Paris, et reprogramme en avril trois soirées déjà annulées auparavant, à Toulouse, Clermont-Ferrand et Lyon. Il était aussi en lice dans trois autres catégories : interprète masculin, album de chansons pour « Bleu Pétrole » et chanson de l'année avec « Résidents de la République ». Hormis ces reports et bien qu'il lutte contre la maladie, Alain Bashung n'a pas quitté la scène et donne depuis le printemps 2008 des concerts impressionnants de classe et d'intensité dans le cadre de la tournée de « Bleu Pétrole ».

Nostalgie, hommage, cette cérémonie bien cadrée a commencé comme il fallait car la variété, c'est aussi des icônes peopolisées. Et sans Johnny, ça le fait pas. Il ne faisait pas partie des nommés, mais a reçu une Victoire d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. Cette Victoire, a-t-il dit, « j'aimerais la partager avec tous ces gens qui me suivent depuis mes débuts. J'offre cette Victoire à mon public ».

Coup de cœur des professionnels de la musique, également, pour l'une des machines à tubes les plus efficaces du sérail, Jean-Loup Dabadie, fraîchement intronisé à l'Académie Française.

Il a reçu une Victoire d'honneur pour sa carrière et son palmarès : Serge Reggiani, Yves Montand, Dalida, Jacques Dutronc, Michel Polnareff ou Julien Clerc. D'ailleurs venu rechanter « Partir » au Zénith. « Ma seule certitude, c'est l'incertitude », a glissé Jean-Loup Dabadie. Au bout de deux heures de spectacle, le Zénith est enfin sorti de sa torpeur, grâce à Cali, Arthur H, The Do et une bonne dose de pop-rock. Et des surprises sympas avec Yael Naïm ou Camille, heureuse de « voir qu'on peut vivre de la musique toute sa vie » et meilleure artiste féminine. Les 24e Victoires de la musique ont mobilisé 200 techniciens et 150 artistes dont l'orchestre, tandis que 900 personnes ont été accrédités. Près de 4 700 personnes ont assisté à la cérémonie dans la salle.

13:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

27/02/2009

DES PRIÈRES RUISSELANTES D'AMOUR.

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Un Diaporama ruisselant de sublimes prières pour méditer durant cette période de Carême et même au-delà.

Des photos et textes mis en place par les Coopérateurs de Don Bosco.

Je vous souhaite un Carême où chaque geste sera signifiant d'Amour, où chaque pensée percera le silence pour trouver Dieu en son âme !

Votre Frère,

Bruno LEROY.

Ps : Pour visionner correctement ce Diaporama, il vous suffit de l'enregistrer avec votre souris en sélectionnant : " enregister la cible sous ".

12:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/02/2009

Faut-il jeûner ou manger ?

 La question ne manque pas de saveur en ce premier vendredi de carême… Mais elle ne se pose pas exactement en ces termes.

Dans l’évangile de ce jour, les disciples de Jean-Baptiste viennent trouver Jésus pour savoir comment il est possible que ses disciples ne jeûnent pas. Jésus explique bien simplement : ce n’est pas une question de relâchement, mais une question de cohérence. Tout est dans le sens que l’on donne au jeûne. Pour Jésus, il ne s’agit pas d’un problème d’école théologique ni rituel : le temps de séparation est le temps du jeûne.

Ainsi Jésus ne conteste-t-il pas le jeûne des pharisiens, mais il laisse entrevoir pour ses disciples un jeûne plus dur encore. Il dit en effet : « un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront ». Et non « ils jeûneront comme les pharisiens jeûnent aujourd’hui ». Un jeûne viendra plus tard, mais il ne sera pas la répétition de celui auquel les disciples de Jean-Baptiste font allusion.

Ces derniers en effet ne parlent pas dans les mêmes catégories que Jésus. Ils parlent de « disciples », quand Jésus répond par les « amis de l’époux ». De plus, ils ne sont attachés qu’au fait de jeûner ou pas, sans chercher à expliquer pourquoi ils jeûnent eux-mêmes. Jésus, lui, aborde directement la question du sens et associe la raison du jeûne à un deuil. L’enlèvement de l’époux est en effet synonyme de mort. Le jeûne consiste alors à rendre présent celui qui a été enlevé. Le jeûne dont parle Jésus s’impose à ceux qui le pratiquent. Un événement extérieur, l’enlèvement de l’époux, événement qui n’est pas désiré mais qui survient sans qu’il puisse être évité, commande de jeûner. Les amis de l’époux sont séparés de l’époux sans qu’ils cherchent cette séparation et ils doivent la vivre.

Nous pouvons à présent nous reposer pour nous mêmes la question du début : faut-il manger ou jeûner ? Il faut jeûner, et jeûner sans cesse, car l’époux nous a été enlevé. Cet évangile nous invite à prendre conscience que le jeûne que nous pratiquons aujourd’hui, les privations que nous avons choisies, ne sont pas d’abord un jeûne volontaire, un jeûne que nous choisissons nous-mêmes et qui nous plaît. C’est un jeûne qui nous est commandé par le fait que nous, amis de l’époux, nous sommes séparés de l’époux. Nos pratiques sont dictées par un impératif intérieur de revenir en présence de l’époux dont nous avons été séparés par notre péché. Le jeûne est donc finalement le fruit du désir sincère de conversion, de purification intérieure, une mise en marche vers la maison du Père.

C’est pourquoi il existe un lien si intime entre le jeûne et la prière. Jeûner facilite la prière, car il nous parcourir un itinéraire intérieur à la recherche de Jésus, dont nous goûtons la présence retrouvée dans la prière. Mais à l’inverse, prier est indispensable au jeûne. Sans la prière qui nous montre le but de notre quête, nous le savons bien, le jeûne devient un simple exercice d’hygiène ou d’ascèse.

Seigneur, que cette eucharistie que nous célébrons favorise notre écoute du cœur, pour que nous soyons disponibles à ta volonté divine, que nous sachions accueillir le jeûne qui s’impose à nous dans la douceur de l’Esprit, pour nous mettre résolument et joyeusement en marche à ta rencontre, toi l’époux de nos âmes dont nous nous voulons jamais être séparés.


Frère Dominique.

18:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |