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21/05/2009

LE MYSTÈRE DE L'ASCENSION.

 

La Transfiguration c'est l'aboutissement de toutes les fêtes religieuses. Le bonheur de Jésus, qui est la tête du corps, rejaillit sur tous les membres de ce corps pour peu qu'on lui reste unis. Pour accéder à cette union il faut aller jusqu'au bout des béatitudes et compter avec les soins de la miséricorde de Dieu. Après le péché originel c'est donc un grand espoir qui s'ouvre à chacun des hommes par son adhésion personnelle et libre. Tous les saints anges et les Saints sont associés à cette fête.

Intervenant : P.Nicolas Buttet, Eucharistein

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20/05/2009

L'ESPRIT DE PENTECÔTE.

11:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/05/2009

L’amour grandit par l’amour.

« Il est urgent, écrivait Jean-Paul II, que le monde redécouvre le christianisme comme la religion de l’amour ». Le Saint Père ne nous invitait pas à nous mettre au diapason du monde, qui confond allègrement amour et convoitise ; mais plutôt à manifester ce que l’Esprit Saint peut réaliser dans la vie des hommes qui s’ouvrent à son action. Car l’amour véritable - l’amour de charité - « vient de Dieu » (2nd lect.) ; il est objet de révélation. Il ne procède pas de la spontanéité de notre nature mortellement blessée par le péché, mais il est un don du Père « qui nous a aimés et a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui » (Ibid.).

Le verbe « aimer » et le substantif « amour » apparaissent neuf fois dans la seconde lecture et neuf fois également dans l’Evangile. Autant dire qu’ils constituent le fil rouge de la liturgie de ce dimanche. L’insistance est claire : seul le Christ peut nous initier à l’amour de charité ; car seul celui qui est libéré des conséquences funestes du péché peut entrer dans la liberté du don de soi. C’est précisément pour cela que Dieu nous a manifesté son amour « alors même que nous étions encore ses ennemis » (Rm 5, 10) : en « donnant sa vie » pour nous, Jésus nous a aimés d’un amour plus puissant que tous nos refus, que toutes nos ruptures d’alliance. Aussi, le « seul moyen d’échapper à la justice de Dieu, écrit Saint Augustin, c’est de nous jeter dans les bras de sa miséricorde. Ne fuis pas loin de lui, mais réfugie-toi en lui ! » Nous conservons une dette, certes, mais une dette de reconnaissance envers celui qui « nous a aimé et s’est livré pour nous » (Ga 2, 20). Jésus lui- même nous enseigne comment nous en acquitter : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés », c'est-à-dire dans l’Esprit Saint qu’il a répandu à profusion dans le cœur de ceux qui croient en son nom (cf. 1ère lect.).

« Le sentiment peut être une merveilleuse étincelle initiale, mais il n’est pas la totalité de l’amour », insiste Benoît XVI. L’amour véritable n’est pas une simple passion de l’âme, mais il est le fruit précieux entre tous d’un acte divin, fondateur. Il jaillit de la Croix du Christ, où le don de soi porté à incandescence nous guérit définitivement de nos replis narcissiques, de nos peurs et de nos impuissances à nous livrer. Tout amour véritable doit s’abreuver à cette Source, car seule l’Eau vive jaillissant du Cœur de Dieu peut nous purifier de la lèpre de la convoitise, et nous ouvrir à la gratuité du don sans mesure. La Croix dénonce le mensonge de la cité terrestre où règne « l’amour de soi au mépris de Dieu » (Saint Augustin), et nous oblige à nous situer face à la proposition de l’Evangile, qui nous invite à participer à la construction du Royaume, fondé sur « l’amour de Dieu (et de nos frères) au mépris de soi ». Inutile de chercher un compromis : soit nous idolâtro ns notre individualité et nous méprisons le Crucifié dont la vue nous est insupportable ; soit nous nous convertissons à l’amour, et nous implorons la grâce de mourir à nous-mêmes pour avancer sur le chemin de la vérité et de la vie.

La Croix dressée sur le monde demeure pour tous les hommes de tous les temps, le lieu de « crise » - du grec krinein, discernement - où nous avons à décider du sens de notre vie. Pour celui qui ne ferme pas son cœur, la folie de la Croix oblige ; elle est un appel à nous dépasser, à nous arracher, avec l’aide de la grâce à l’inertie de notre individualisme, pour obéir au précepte de l’amour. Oui, en présence de la gloire de l’Amour crucifié, la charité devient un impératif, car hors d’elle, rien ne vaut. « À l’origine du fait d’être chrétien, écrivait Benoît XVI dans sa première Encyclique consacrée à l’Amour divin, il n’y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, avec une Personne, qui donne à la vie un nouvel horizon et par là son orientation décisive. Le regard tourné vers le côté ouvert du Christ, dont parle Jean (cf. 19, 37), comprend que “Dieu est amour” (1 Jn 4, 8). C’est là que cette vérité peut être contemplée ; et, c’est en partant de là qu’on doit définir ce qu’est l’amour. C’est enfin à partir de ce regard que le chrétien trouve la route pour vivre et pour aimer. »

L’Amour crucifié est la Source à laquelle nous avons à nous abreuver, afin de pouvoir à notre tour en témoigner au cœur du monde, mettant nos pas dans ceux de toutes les générations de saints qui ont marqués l’histoire de leur empreinte, en incarnant la proposition de l’Evangile. Impossible de ridiculiser ni de récupérer un tel témoignage : il force le respect car il « prouve » la vérité du christianisme de manière plus éloquente que tous les livres de théologie. Certes les chrétiens n’ont pas le monopole de l’amour de charité : l’Esprit Saint se donne à tout homme de bonne volonté qui écoute l’appel de sa conscience. Nous ne pouvons que nous réjouir de voir des fruits de sainteté présents dans d’autres traditions ; mais nous savons qu’ils découlent eux-aussi de la Croix, même là où la seigneurie du Christ n’est pas explicitement confessée. Aussi ces « semences de sainteté » répandues parmi les païens (cf. 1ère lect.) devraient-elles nous stimuler à hâter le pas sur le chemin de l’Evangile, en « donnant notre vie pour nos amis » avec une générosité accrue. « Ce que je vous demande, c’est de vous aimer les uns les autres » ; car « Dieu est amour : celui qui n’aime pas ne connaît pas Dieu » (2nd lect.).

La gloire de la Croix n’illumine pas seulement les manifestations extraordinaires de la charité : elle veut rayonner sur toute action, la plus humble soit-elle, car Dieu s’est fait homme, pour que toute notre réalité humaine puisse passer en Dieu, selon le dessein originel du Père. L’incarnation a rendu caduque la distinction entre le sacré et le profane : la Lumière est venue dans le monde afin d’illuminer notre intelligence, de fortifier notre volonté, et de nous permettre de vivre dans l’amour, c'est-à-dire dans le don de soi, à l’image du Christ qui nous appelle à participer à sa propre vie dans l’Esprit Saint. Pour que la conversion soit aussi radicale et que plus rien de notre vie n’échappe à la lumière transformante de l’Amour divin, nous avons vitalement besoin de revenir sans cesse à la Source. C’est pourquoi, « Jésus a donné une présence durable à son acte d’offrande, dans l’institution de l’Eucharistie. Il anticipe sa mort et sa résurrection en se donnant lui-même à ses disciples dans le Pain et dans le Vin, son Corps et son Sang comme nouvelle manne (cf. Jn 6, 31-33). Dans l’Eucharistie le Fils se fait nourriture pour nous et nous attire dans son acte d’offrande. Nous ne recevons pas seulement le Verbe incarné de manière statique, mais nous sommes entraînés dans la dynamique de son offrande. Une Eucharistie qui ne se traduit pas en une pratique concrète de l’amour est en elle-même tronquée. Réciproquement, le “commandement” de l’amour ne devient possible que parce qu’il n’est pas seulement une exigence : l’amour peut être “commandé” parce qu’il est d’abord donné. Ainsi, il n’est plus question d’un “commandement” qui nous prescrit l’impossible de l’extérieur, mais au contraire d’une expérience de l’amour, donnée de l’intérieur, un amour qui, de par sa nature, doit par la suite être partagé à d’autres. L’amour grandit par l’amour. L’amour est “divin” parce qu’il vient de Dieu et qu’il nous unit à Dieu, et, à travers ce processus d’unif ication, il nous transforme en un “Nous”, qui surpasse nos divisions et qui nous fait devenir un, jusqu’à ce que, à la fin, Dieu soit “tout en tous” (1 Co 15, 28). »


« “Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, il vous l’accordera”. Forts de cette promesse, nous te demandons, Seigneur, de nous ouvrir à ton Esprit d’Amour, afin que nous puissions t’aimer plus que tout, et “nous aimer les uns les autres” comme tu nous le commandes. Alors notre vie, transfigurée par l’Esprit, sera un témoignage vivant de la Bonne Nouvelle : “Dieu a manifesté son amour parmi nous : il a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui”. »



Père Joseph-Marie.

21:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

12/05/2009

Cet attachement solide au Christ.

« Je suis la vigne véritable et mon Père est le Vigneron ». D’emblée, Jésus identifie les symboles de la vigne et du Vigneron. Quant aux sarments, on comprend rapidement qu’il s’agit ici des disciples et de tous ceux qui à leur suite voudront mettre leurs pas dans ceux du Christ et porter un fruit qui rende gloire au Père.

Le fait que les sarments soient décrits par Jésus comme étant en lui souligne qu’ils n’ont d’existence que dans la vigne. Ainsi le disciple ne vit que dans le Christ. Les verbes « retrancher » et « émonder » qui décrivent l’activité du Vigneron conditionnent la fécondité de la plante. Le Vigneron, le Père, source de toute Parole qui sort de la bouche du Fils, émonde au moyen de celle-ci. C’est ainsi que les disciples, en tant que sarments, ont été émondés par la Parole du Fils et que ce dernier peut leur dire : « Déjà vous êtes purs grâce à la parole que je vous ai fait entendre ». Mais il dépend d’eux de rester attachés à lui. C’est à eux qu’il revient de « demeurer en » la vigne, c’est-à-dire d’adhérer fermement et fidèlement à la personne du Christ. Le disciple, devenu grâce à la Parole un sarment de la vigne unique, ne demeure tel que par sa fidélité propre, toujours réactualisée.

Si le nouvel être du disciple est celui du Fils en tant qu’il demeure dans le Fils comme le Fils demeure en lui, cela ne signifie pas pour autant qu’il y a fusion ou confusion de Dieu et de l’homme. Si le disciple n’existe plus par lui-même parce qu’il puise sa sève dans la vigne, sa vie nouvelle n’en exige pas moins un consentement personnel, jamais achevé.

L’émondage a pour but de conduire à une synergie toujours plus grande entre la vigne et le sarment, à une communion toujours plus forte entre le Christ et le disciple.
Cette communion se révèle comme l’unique condition pour porter un vrai fruit, un fruit produit tout à la fois par la vigne et le sarment, par le Christ et le disciple : « Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. »

Si Jésus invite les disciples à demeurer en lui ce n’est pas simplement pour les préserver de leur infidélité ou pour leur rappeler que c’est là l’unique condition pour porter du fruit. C’est aussi pour leur faire comprendre que c’est grâce à eux qu’il peut se rendre concrètement présent aux hommes. Le sens de l’existence du disciple n’est-il pas de permettre au Christ en qui il demeure de se faire tout à tous ?

Solidement attaché Christ, ne faisant plus qu’un avec lui, le disciple est pénétré tout entier de sa vie, animé de ses pensées. Il ne peut donc désirer que ce que désire le Christ. Voilà pourquoi tout ce qu’il demandera lui sera accordé.

Cet attachement solide au Christ manifeste aussi le projet du Père sur chacun de ses enfants : les rétablir comme ses fils dans le Fils unique. C’est là sa Gloire : que ses enfants vivent de sa vie à travers son Fils. « La Gloire de Dieu c’est l’homme vivant », disait saint Irénée. Cet homme vivant, en tant que disciple, manifestera alors l’amour plénier du Père au monde entier et contribuera au rassemblement de tous les hommes par le Fils unique, dans l’unité divine. Cela aussi c’est la gloire du Père : rassembler ses enfants dispersés en un seul corps, celui du Christ qui est l’Église.

« Seigneur, renouvelle-nous dans notre attachement à ta personne. Ramène-nous de toutes nos dispersions pour nous greffer à toi. Que nous puissions vivre de la sève de ton Esprit et goûter ainsi cet amour que tu Partage avec le Père, cet amour dans lequel et pour lequel nous avons été créés. »


Frère Elie.

16:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

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Ensuite laissons faire le Saint-Esprit !

Que Marie Reine de la Paix nous bénisse !

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“Pourquoi les hommes s'attristent-ils ?”

Bienheureuse es-tu parce que tu as cru, dit Elisabeth à notre Mère. — L'union à Dieu, la vie surnaturelle, comporte toujours l'exercice attrayant des vertus humaines: parce qu'Elle "porte" le Christ, Marie apporte la joie chez sa cousine. (Sillon, 566)


Ne prêtez aucune foi a ceux qui présentent la vertu de l'humilité comme de la timidité humaine ou comme une condamnation perpétuelle à la tristesse. Se sentir argile, réparé avec des agrafes, est une source continuelle de joie; cela signifie nous reconnaître peu de chose devant Dieu: enfant, fils. Et, quand on se sait pauvre et faible, y a-t-il plus grande joie que celle de se savoir aussi fils de Dieu ? Pourquoi les hommes s'attristent-ils ? Parce que la vie sur la terre ne se déroule pas comme nous l'espérons personnellement, parce que des obstacles se dressent, nous empêchant ou nous rendant plus difficile de continuer à satisfaire ce a quoi nous prétendons.

Il ne se produit rien de tout cela quand l'âme vit la réalité surnaturelle de sa filiation divine, Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? (Rom 8, 31.) je le répète depuis longtemps, la tristesse est le lot de ceux qui s'acharnent à ne pas reconnaître qu'ils sont fils de Dieu. (…) (Amis de Dieu, 108)


       http://www.opusdei.fr/art.php?p=13880

12:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/05/2009

La fidélité du disciple à la parole du Seigneur.

Si jusque là Jésus s’adressait à ses disciples, maintenant c’est vers chacun de nous qu’il se tourne. A la question de Jude qui concerne uniquement les disciples, Jésus répond de façon beaucoup plus large en s’adressant à tous ceux qu’il appelle à le devenir : « Si quelqu’un m’aime… » Les paroles de Jésus nous concernent donc aussi, nous qui avons décidé de mettre nos pas dans ceux du Fils de Dieu. Mais que signifie être disciple du Fils ? Laissons Jésus lui-même nous enseigner à ce sujet.

Le disciple, avant toute chose, aime son maître. Comment pourrait-il en être autrement ! Cet amour, il le manifeste en gardant fidèlement sa parole et ses commandements : « Celui qui a reçu mes commandements et y reste fidèle, c'est celui-là qui m'aime » ; « Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole. »
Il y a ici quelque chose de fondamental à comprendre. Les commandements de Jésus et sa Parole ne font qu’un. L’obéissance du disciple aux préceptes extérieurs du Seigneur, n’est que le prolongement d’une obéissance intérieure à une Parole d’Amour qui est venue le transformer et le mettre en marche. Cette Parole, c’est le Christ lui-même, la Parole vivante, le Verbe que le Père a prononcé sur tout homme afin qu’il soit sauvé. Le Fils est la Parole d’Amour du Père et Jésus nous le révèle lorsqu’il nous dit : « La parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père qui m’a envoyé. »

On se rend compte alors que l’amour du disciple pour Jésus n’est en fait que la réponse à l’initiative d’amour du Père. La première épître de saint Jean explicite cela à merveille lorsqu’elle nous dit : « Voici comment s’est manifesté l’Amour de Dieu au milieu de nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Voici ce qu’est l’Amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés et qui a envoyé son Fils en victime pour nos péchés. » (1 Jn 4, 9-10)

La fidélité du disciple à la parole du Seigneur, expression de son amour en réponse à celui du Père, attire en lui la présence du Père et du Fils : « Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. » Nous connaissons toute l’importance chez saint Jean du « demeurer ». Le disciple qui est fidèle à la parole et aux commandements manifeste que le Père et le Fils demeurent en lui. Cette inhabitation divine fait qu’à son tour, il peut lui-même demeurer dans l’Amour du Père et du Fils. Le disciple vit alors de la vie même de Dieu qui est cet Amour tout donné entre le Père et le Fils.

C’est tellement grand que cela peut nous apparaître inaccessible. Et pourtant c’est bien ce qui nous est révélé dans cet évangile. Rappelons-nous aussi que Dieu garde en tout l’initiative. Il nous l’a encore manifesté en nous envoyant son Esprit. Jésus n’étant plus physiquement présent au milieu de nous, c’est maintenant l’Esprit-Saint, Amour commun du Père et du Fils, envoyé par le Père au nom du Fils, qui nous introduit dans ce « demeurer » en Dieu. C’est lui qui nous enseigne ce grand mystère de notre vocation à l’Amour, née de l’Amour même de Dieu pour nous. Ce faisant, il nous configure comme de vrais disciples. Jésus nous le rappelait dans l’évangile d’hier : « Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres. » (Jn 13, 34-35)

« Père, que ton Esprit ouvre nos cœurs à la Parole d’Amour que tu prononces sur chacun d’entre nous en ton Fils Jésus-Christ. Qu’il nous enseigne à l’actualiser dans le quotidien de nos vies à travers le commandement nouveau que ton Fils nous a laissé et qui nous renouvelle dans ta vie divine chaque fois que nous le mettons en pratique. »


Frère Elie.

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09/05/2009

“Magnificat anima mea Dominum!”

Quelle joie dans le regard joyeux de Jésus! la même qui luit dans les yeux de sa Mère, et qu'elle ne peut contenir — "Magnificat anima mea Dominum!" — son âme glorifie le Seigneur, depuis l'instant où elle le porte en elle et à ses côtés. O Mère! que notre joie soit comme la tienne: la joie d'être avec Lui et de L'avoir avec nous. (Sillon, 95)


Notre foi n'est pas un fardeau ni une limitation. De quelle pauvre idée de la vérité chrétienne ferait preuve celui qui raisonnerait ainsi! En choisissant Dieu, nous ne perdons rien, nous gagnons tout: celui qui, au prix de son âme, aura trouvé sa vie la perdra, et celui qui aura perdu sa vie à cause de moi, la retrouvera (Mt 10, 39.).

Nous avons tiré la carte gagnante et obtenu le premier prix. Lorsque quelque chose nous empêchera de voir cela clairement, nous devrons examiner le fond de notre âme: peut-être y a-t-il peu de foi, peu de contact personnel avec Dieu, peu de vie de prière. Nous devrons demander au Seigneur, à travers sa Mère et notre Mère, d'augmenter notre amour pour Lui, de nous accorder de goûter la douceur de sa présence. Car c'est seulement en aimant qu'on parvient a la liberté la plus pleine: celle de ne vouloir abandonner jamais, pour toute l'éternité, l'objet de nos amours. (Amis de Dieu, 38) 


       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=13877

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07/05/2009

GUÉRIR GRÂCE A L'AMOUR ACTIF DE DIEU.

La volonté de Dieu pour l'humanité n'est pas la maladie, la souffrance et la mort mais la santé, la guérison et la vie éternelle. Dieu respecte profondément notre liberté même s'il a seul la capacité de nous guérir, de nous restaurer et de transformer nos vies. "Vous allez recevoir une force, celle du Saint Esprit" (Act 1,8). Profitons de ce temps de grâce pour nous laisser façonner et remplir de sa force afin de devenir des témoins enflammés de son amour et de sa puissance.

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SOIS FORT ET TIENS BON !

Le discours de Jésus après la Cène se poursuit par son enseignement sur la condition des disciples au temps de la séparation, dans l’attente de Pâques, puis dans la période post-pascale que l’on appelle aussi le temps de l’Eglise.

« Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père beaucoup pourront trouver leur demeure… » Cet appel à garder confiance, à ne pas perdre courage, à croire en lui, redit la Parole du Seigneur à son peuple au moment de l’entrée en terre promise : « Ne t’ai-je pas donné cet ordre : sois fort et tiens bon ! Sois sans crainte ni frayeur, car le Seigneur ton Dieu est avec toi dans toutes tes démarches. » (Jos 1, 9). Jésus présente ainsi sa Passion désormais toute proche comme la porte d’accès à la terre promise de la Maison du Père.
C’est comme si Jésus disait à ses disciples : « Vous avez cru en Dieu, vous avez écouté sa voix ; vos pères ont cru en Moïse et l’ont suivi durant la traversée du désert. Croyez maintenant aussi en moi qui suis l’Envoyé du Père, et suivez-moi sur le chemin que j’ouvre devant vous. Ce chemin conduit à votre véritable Terre de liberté, à la véritable Terre promise qui est la Maison du Père, la vie du Père. »

La demeure où Jésus va entrer préparer une place pour les apôtres avant de les y introduire, c’est la vie du Père : « Là où je suis, vous serez aussi ». Or Jésus est dans le Père. Vers ce « lieu » qu’est le Père Jésus est le passage, le chemin vivant. Par sa Parole de lumière qui est la vérité, il nous conduit au Père qui est la vie. En nous unissant à lui dans la foi, nous accédons à la vie filiale et nous avons dès lors le droit de demeurer avec lui et en lui dans la Maison du Père.

A travers l’évangile de ce jour, Jésus nous invite à nous laisser arracher à nos vies inauthentiques, à tous ces terres, d’Egypte où nous sommes retenus captifs. Pour cela, nous devons accepter que sa Parole vienne faire la vérité et la lumière sur toutes ces complicités avec le mal qui nous aliènent et nous maintiennent dans leurs chaines. Notre Seigneur nous appelle à nous mettre en route sur les chemins de l’Evangile vers la demeure du Père, les yeux fixés sur lui, qui est à la fois le chemin et le terme du chemin en tant que vivant de la vie du Père. Telle est bien la condition du disciple.

« Seigneur, libère-nous de tous ces lieux d’esclavage que ta Parole nous dévoile. Qu’elle nous attire sur l’unique chemin de ton évangile. A travers toutes les obscurités de ce monde, qu’elle soit la nuée lumineuse qui nous permette de ne pas nous égarer et de garder le cap afin qu’un jour, pleinement restaurés en toi dans notre filiation avec le Père, nous puissions goûter sans fin le bonheur de jouir de sa vie divine. »



Frère Elie.

19:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |