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16/07/2009

Se reposer pour se donner.



©M.Costermans

Préparez votre âme à La Rencontre du Dimanche 19 juillet 2009

16e dimanche du temps ordinaire.

L'annonce que fait le prophète Jérémie, aux mauvais rois de Juda à la veille de l'exil à Babylone, se réalise dans la personne du Seigneur Jésus et de ses disciples : « À mes brebis, je leur donnerai des pasteurs qui les conduiront ; elles ne seront plus apeurées et accablées, et aucune ne sera perdue ». Le Messie soumet cette parole à une condition : au retour de leur mission, les disciples sont invités à se mettre à « l'écart ». Dans la bouche de l'évangéliste Marc, ce terme renvoie à l'intimité de la prière, de même que Jésus se mettait à « l'écart pour prier ». Certes, les disciples sont envoyés en mission mais il leur faut vérifier que celle-ci vient bien « de » Dieu. Partir « dans un endroit désert » signifie se recentrer sur la source qui fait vivre : le feu de l'Esprit par lequel le missionnaire opère des miracles, transmet la grâce. Il s’agit aussi de se reposer seulement « un peu », ce que la présence de la foule, pressante, rappelle : « En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de pitié envers eux, parce qu’ils étaient des brebis sans berger. Alors il se mit à les instruire longuement ». À la suite de ces premiers missionnaires le chrétien est appelé à se reposer lui aussi pour se donner sans cesse, mais pour ce faire, il doit centrer son regard sur le Christ, agir comme lui, s’inspirer de sa personne. Pourquoi ? Car lui seul &l aquo; a tué la haine » et « apporté la bonne nouvelle de la paix ».
 

N’hésitons pas à nous arrêter régulièrement pour reprendre des forces en Dieu et pourquoi ne pas prendre une matinée de silence chaque semaine autour de la Parole ?

 

Extrait de Feu et Lumière de Juillet/Août 2009 (n° 285)

 

 

 

P?re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur des livres : La parole, don de Vie, EDB, 2006
Libres en Christ, EDB, 2008.

 

 SOURCE :

 

N’hésitons pas à nous arrêter régulièrement pour reprendre des forces en Dieu et pourquoi ne pas prendre une matinée de silence chaque semaine autour de la Parole ?

 

Extrait de Feu et Lumière de Juillet/Août 2009 (n° 285)

 

 

 

P?re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur des livres : La parole, don de Vie, EDB, 2006
Libres en Christ, EDB, 2008.

 

 

09:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : catholique, christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/07/2009

EUROPE ET TURQUIE PAR DIDIER COLPIN.

 

- Le « Non » au Traité constitutionnel est encore dans toutes les mémoires. Mais est-ce pour autant l’ « Europe » qui a été ainsi rejetée ? Non, tout le monde en convient ! L’a été une certaine vision, compréhension, conception de l’Europe. Le fameux « sens des mots », trop  souvent source d’incompréhension, de confusion …
Et au sein des causes de ce rejet figurent en bonne  place la Turquie !

- Alors, ce pays, européen ou pas ?

- Remarquons que répondre par la positive, reviendrait à admettre que l’Iran et l’Irak ont une frontière commune avec le vieux  continent... Tout de même estomaquant…

- Décortiquons, autant que faire ce peux en quelques lignes obligatoirement réductrices. Certains mettront en avant le fait que la Turquie est laïque, et que son alphabet est le latin ! Pourquoi donc ne pas l’accepter ?

- Notons d’abord que cette position indique que les frontières (ou leurs absences) ne sont pas que géographiques, elles peuvent également être culturelles.

-Commençons par les géographiques.
La formule de Gaule est connue : l’Europe s’étend de l’Oural à l’atlantique et s’arrête au Bosphore. Cohérent. Mais, en rapport avec notre question, il y a un « hic »… La Turquie se jette sur  des deux rives du Bosphore, et les puissances victorieuses du premier conflit mondial qui ont redessinée, avec un trait de plume parfois malheureux, les frontières ont validé cet existant. Aussi, de quel côté faire pencher la balance ? Et si l’ont prenait tout simplement comme unité de mesure le km2 ? Où en trouvent-on le plus ? En Europe ou en Asie ?
Evident, non…

- Frontières culturelles.
Comme « nous », n’est-elle pas laïque, et si l’écriture est un des éléments constituant la culture d’un peuple, comment ne pas mettre en avant son alphabet, latin comme celui que « nous » utilisons ? Effectivement…
Mais tout cela n’est que greffon au devenir incertain… Un risque réel de rejet par la souche existe…
- Osons aborder à présent un sujet tabou, un sujet qui fâche, l’origine chrétienne de l’Europe, de ses valeurs, de sa culture ! Pourtant, est-ce plus choquant que de souligner le poids de l’Islam dans la culture des pays arabes ?
- A la façon d’une plaque photographique classique qui renvoi une image inversée, la laïcité turque est l’inverse de la notre (occultons le fait que la laïcité française n’est pas la laïcité anglaise etc.…) : L’histoire européenne du XX siècle ne manque pas d’exemples -pensons à l’Espagne de Franco- ou un pouvoir « fort » utilise la puissance de l’armée pour imposer une idéologie religieuse au mépris de la laïcité, alors qu’en Turquie, à partir des années 20, le pouvoir a utilisé la force de l’armée pour imposer la laïcité, au mépris de l’idéologie religieuse dominante… D’ailleurs le mot « laïque » est inconnu du vocabulaire arabe et le terme turc utilisé est emprunté au vocabulaire occidental… Car au delà du mot, le concept même véhiculé par « laïcité » est extérieur à l’Islam radical où le rejet de la foi (islamique) ne peut conduire l’ « apostat » qu’à la mort physique ordonnée par un corps social qui en agissant ainsi se purifie… En français cela s’appelle un meurtre, un assassinat, tout comme le sont tout également les « crimes d’honneur », coutumiers en Turquie…
- Revenons en France. La sérénité et le recul que donne l’écoulement du temps, permet de dire que, paradoxalement, et au-delà des déchirements consécutifs à la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat, et à l’opposition des « culs bénis » et des « bouffeurs de curés », la laïcité est aussi fille de la célèbre parole christique « Rendez les choses de César à César et les choses de Dieu à Dieu »… Dans la même veine, pourquoi les « Droits de l’homme » peinent-ils tant à s’imposer et à prospérer en pays musulmans ? Car ils ont été conceptualisés sur le terreau fertile des valeurs chrétiennes, de l’humanisme chrétien, pour devenir l’expression d’un christianisme déchristianisé, d’une foi chrétienne désacralisée, laïcisée…
- Ouvrons une parenthèse. Ne confondons pas tolérance et laïcité.
Nous parlions à l’instant de « bouffeurs de curé », terme né à une époque ou le paysage religieux français métropolitain était majoritairement occupé par le catholicisme. Aujourd’hui existe toujours des « Talibans de la laïcité » qui prônent l’athéisme comme Vérité révélée et rêvent de marginaliser les citoyens qui ont pour défaut d’être croyants et de le dire !
Espagne mauresque : L’arrivée des arabes en Espagne au VIII° siècle mit fin à la persécution dont les juifs étaient victimes de la part  des Wisigoths qui avaient abandonnés l’arianisme pour le catholicisme. Et pendant de nombreux siècles sous domination musulmane, l’Espagne a été une terre de paix et de tolérance pour les trois religions monothéistes ! Comme quoi, Islam n’est pas toujours synonyme de fanatisme et d’intolérance…
- Fermons la parenthèse.
- Quand-à l’alphabet latin, il est entré en Turquie à la même époque que la laïcité et lui aussi au forceps, l’Empire ottoman utilisant l’alphabet arabe, c'est-à-dire il y a moins d’un siècle. Alors que « chez nous », déjà avant les premiers écrits en « français » du XV° siècle, les lettrés qu’étaient les clercs, écrivaient évidement et depuis « toujours » en latin !

- Aussi, tant pour des raisons géographiques que culturelles, il me semble difficile de prétende que la Turquie puisse avoir vocation à intégrer l’Europe ou la communauté européenne, notions qui sont différentes (La Suisse appartient à la première mais pas à la seconde). Et, pour prétendre le contraire, que l’on ne mette pas en avant un quelconque partenariat économique ! L’Europe peut commercer si elle le souhaite avec l’Afrique du sud sans pour autant que ce pays entre dans l’Europe ! Identique pour la Turquie !

- Prétendrais-je que ce rejet affirmé, que cette position est vérité, réalité objective ? Non...

- Pour prendre conscience de la relativité des certitudes, également des certitudes géographiques, transportons-nous au temps de Rome.

- Si l’Empire romain prétendait à l’universalité, dans les faits, des frontières se sont imposées :
Au nord, l’Ecosse (le mur d’Hadrien).
A l’ouest, évidement l’atlantique.
Au nord/est le Rhin et le Danube.
Au sud l’Afrique noire (les pays de Maghreb étaient partie intégrante de l’Empire -neutralisons Carthage-)
Au sud/est le Tigre et l’Euphrate.
Cela pour souligner que si la géographie peut dire ce qu’est l’Europe, cette définition ne vaut que pour « aujourd’hui » (au sens de l’Histoire).
Si nous demandions à nos contemporains européens où se trouve le centre géographique de l’Europe, qui citerait la capitale de l’Italie ? Personne !
Mais l’Empire s’est construit autour de la Méditerranée avec en son centre cette ville, Rome, elle même située sur cette péninsule, cet appendice pénétrant ce « centre du monde » qu’était la « Grande mer », comme on l’appelait alors.
 Toujours à cette époque, le civilisé, était logiquement de type méditerranéen, c'est-à-dire pas très grand, brun et basané. Et le barbare, lui était grand, blond et à la peau très blanche…
Relativité des concepts, disions-nous…
Et parmi ces barbares, il est des tribus germaniques qui allaient nous devenirs « chers » à nous français, celles des Francs…

 - Le rapport avec notre sujet ? Dans le monde romain, la région nommée de nos jours Turquie ne posait pas de problème : elle appartenait à l’Empire, tant pour des raisons géographiques que culturelles ! Et elle n’était même pas en zone frontière ! Et le latin, comme ailleurs, y était aussi la langue officielle, administrative !
 Mais cela était il y a « deux milles ans »…

- Certitudes, avez-vous un socle digne de ce nom ?

 - Pour conclure, maniant le paradoxe, clin d’œil à  Edmond Wells et à son Encyclopédie du savoir absolu relatif, je dirais que la Turquie ne fait pas partie de l’Europe et qu’il s’agit là d’une position objective élaborée au sein d’un concept qui lui, ne l’est pas…
Cette affirmation découle d’une prise de conscience selon laquelle il n’y a pas une vision du monde mais plusieurs, indissociables de grilles de lecture, parfois inconscientes, qui sont autant de filtres. Et la pseudo objectivité de la de la stricte géographie s’efface  devant le poids de la géopolitique qui elle-même s’efface devant celui de la géoculture, autant de réalités subjectives dans leurs valeurs.

COLPIN Didier

NOTA : Et que répondre à ceux qui avancent le fait que la France possède -par ses DOM TOM- des frontières avec des pays comme le Brésil ? Halte à la démagogie ! ! Car si un jour ces départements et territoires d’outre mer obtenaient leur indépendance, ils ne seraient plus membre de l’U.E. Alors que si le Cantal ou la Creuse le devenaient également, ils resteraient en Europe…

Ps : Cher Monsieur, je vous remercie pour cette analyse pertinente et pleine de finesse. Je me suis permis de la reprendre ici, afin que tous, nous réfléchissions aux arguments que vous avancez. Merci. Bien Fraternellement, Bruno.

17:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/07/2009

L’Esprit est le principal acteur du témoignage

Rendre témoignage à Jésus, nous y sommes tous prêts. Même au seuil de l’été. Par reconnaissance d’abord : comment lui rendre tout le bien qu’il nous a fait ? Par conviction, sans aucun doute : quand on a découvert le bonheur, le vrai, le seul qui peut combler, comment ne pas le dire, comment ne pas inciter nos frères à y accéder eux aussi ?

Cette motivation positive et altruiste semble devoir être souvent contrariée par l’incompréhension et par le décalage culturel. De nos jours, témoigner du Christ est être exposé, pour le moins, à la moquerie.

Cette expérience immédiate, nous le savons, n’est pas celle qui dit la profondeur de la réalité vécue. Quand Jésus nous envoie en témoins de son amour, il prévoit les persécutions comme contexte de ce témoignage. Elles ne sont pas un accident. Il n’existe pas de témoignage en dehors de cette adversité, quelle que soit sa forme. La raison élémentaire en est que le vieil homme ne veut pas mourir et est prêt à tout, même à détruire l’homme nouveau, pour tenter de survivre. Le témoignage de l’évangile éveillant l’homme nouveau en nous, il suscite toujours l’adversité de l’homme ancien, à quelque degré que ce soit.

Ce contexte peut même aller jusqu’à l’expression de la cruauté. Mais puisque le Christ envoie, son soutien ne fait jamais défaut. Cette certitude est un don et une force pour ses disciples, mais également une ascèse et une responsabilité. Jésus leur recommande de s’armer de l’adresse des serpents et de la candeur des colombes, c'est-à-dire qu’il leur faut se garder de toute confiance irréfléchie dans l’appui du Seigneur et qu’il leur faut se garder de toute compromission avec l’esprit du monde.

Là est la difficulté, l’équilibre délicat et vrai à trouver et à sauvegarder. Tous les risques peuvent être pris, puisque le Seigneur est fidèle. Mais il convient de ne pas être téméraire et de ne pas s’engager inutilement. En effet, s’il n’y a aucun souci à se faire dans les réponses à donner aux tribunaux, ni dans la forme ni dans le fond, c’est parce que l’Esprit vient à notre aide. Le tout est de se laisser guider par lui et de ne pas reprendre les rênes.

L’Esprit est en effet le principal acteur du témoignage. Il ne faut donc pas s’engager sur des chemins où il n’est pas. Il faut garder son âme et son cœur dans un état de pureté et de réception constante de son action. Là est la véritable force du témoin. Car le témoignage de l’apôtre n’a rien à voir avec la transmission d’une information : il s’agit d’une transformation de la création tout entière, à commencer par le cœur des hommes. Cette profonde mutation liée à la réconciliation avec le Père céleste remodèle tout, y compris les liens familiaux qui sont fortement mis à l’épreuve et peuvent également devenir le lieu de l’adversité faite aux témoins de l’évangile. L’Esprit en effet fait de nous des fils. Devenus fils de Dieu, cette filiation érige et maintient l’homme nouveau.

C’est en cela que nous n’avons aucun souci à nous faire : « le Seigneur aime le bon droit, il n’abandonne pas ses amis » disait le psaume. Nous sommes dans la main de Dieu. On peut tout nous enlever, on ne nous enlève rien car cela seul nous suffit.



Frère Dominique.

18:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/06/2009

Heureuse Fête des pères !!!

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Le père que nous donne Dieu devrait être le reflet de notre Père des cieux. Beaucoup ont cette vocation d’Amour qui nous fait grandir en liberté. Le rôle du père est de nous donner la Force de vivre et d’affronter les adversités. Nous avons tous des pères, au moment de l’adolescence et parfois plus loin dans l’existence, il existe un homme, voire une femme à laquelle nous nous identifions, pour grandir. La Fête des Pères est une fête Universelle d’Hommage à la Vie. Ce jour là, n’oublions pas qu’Il est un Père qui nous Aimera Toujours avec une Tendresse Infinie. Dieu Père et Mère nous demande d’honorer universellement la vie dans sa dimension d’Amour. L’Amour seul pourra nous rendre ce que nous pensions avoir perdu de tous temps, le geste gratuit de la Tendresse en sa plus simple Harmonie. Aimons nos papas qui construisent avec nous cette existence pour un regard Universel et peu importe qu’ils soient vivants, c’est l’héritage de leur vie qui est le bien précieux. Ce modeste poème pour vous en Hommage à tous les pères de la Terre.

Dans ton cœur secret j’ai construit mon nid,

Pour sortir des longues nuits vers la vie,

Je suis apparu dans l’espace d’un cri,

Pour te dire que je te devais ma venue,

Ce souvenir que ta mémoire n’a pas perdue,

Pour ma part ce jour est une vague confondue,

Sur la mer tous les rivages ont disparus,

Mais je sais au fond de moi les instants,

Où la joie grave encore son printemps,

Comme un jour qui ne disparaîtra plus.

Je te dois cette vie au souffle infini,

Je dois mes rires et mes larmes aussi,

Je te dois les bonheurs de l’enfance,

Passés dans le cœur de ta présence,

Je te dois l’assurance de grandir,

De sortir pour construire l’avenir.

Oui, Papa tu m’as donné l’Amour,

Pour consoler mes rêves d’un jour,

Maintenant j’appartiens à demain,

Aux couleurs chaudes du firmament,

Et je te donne en cadeau mon destin,

Celui qui te dira je t’Aime sans fin.

Bonne Fête Papa !!!

Mon existence aura le parfum,

D’un Amour que je te dois,

Que je répands autour de moi,

Tel un Hommage à ton exemple,

D’aimer toujours d’une âme ample,

Transmettre l’Amour autour de soi.

C’est l’éducation que tu m’as offert,

Et qui devient ma raison de vivre,

Grâce à toi je suis devenu libre,

De choisir ma place dans l’univers,

De savourer Dieu dans mon âme,

Comme un reflet de tes flammes,

D’Amour qui consument mes jours,

Pour te rendre gloire pour toujours.

Heureuse Fête des pères !!!

Papa que j’Aime tant pour longtemps,

Je suis Ton fils Bruno ancré dans ta peau,

Comme une étoffe qui me rend fier et Beau,

Je t’Aime Papa et ce n’est pas un vain mot.

C’est un cri qui vient telle une naissance,

De m’avoir donné Vie à ta ressemblance.

BRUNO LEROY.

12:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

18/06/2009

La tempête apaisée.

" Ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots. "

Jb 38, 1-11


" Un seul est mort pour tous et

tous ont ainsi passé par la mort. "

 2 Co 5, 14-17


" Silence, tais-toi. " Mc 4, 35-41



©F&L-C.Deher

Face à la mer agitée, Jésus adresse une parole d’autorité et le calme survient. Les disciples ont eu la peur de leur vie ! Après une journée bien chargée par l’attention due à une foule pressante, la décision est prise de « passer sur l’autre rive », histoire de se retrouver ensemble dans la barque et de faire le trajet en ligne droite tout en évitant les curieux. L’aventure de ce passage plein d’émotions – qui a failli leur coûter la vie – est celui de toute histoire humaine, individuelle et collective : lorsque vient la tempête, la foi est mise à rude épreuve et Dieu se sert de ces événements pour nous faire passer, terme qui n’est pas sans évoquer l a Pâque (passage) de Jésus. Le maître-mot est la confiance. Il s’agit de passer en s’appuyant sur l’attitude du Seigneur qui, lui, se repose paisiblement. La paix de Dieu est plus grande que l’agitation des flots divers – affectifs, médiatiques, financiers, professionnels, physiques – rencontrés. La grâce de Dieu peut davantage, pour reprendre le titre du très beau livre d’André Louf. Appuyés sur la grâce, l’homme n’a rien à craindre, si ce n’est de demeurer dans la crainte de Dieu qui est de le reconnaître toujours plus grand que… nos peurs.

 

Quand viennent de l’extérieur les tempêtes, entrons à l’intérieur par la prière et reposons-nous sur le cœur de Jésus – que nous venons de fêter vendredi – afin, comme le dit Thérèse d’Avila, « de ne rien craindre dans les épreuves, mais d’être toujours dans la joie ».

 

Extrait de Feu et Lumière de Juin 2009 (n° 284)

 

 

 

P?re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur des livres : La parole, don de Vie, EDB, 2006
Libres en Christ, EDB, 2008.

 

13:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

28/05/2009

NEUVAINE AU SAINT-ESPRIT.

NEUVAINE AU SAINT-ESPRIT,
prions-là d’un seul cœur !


Elle commence le jeudi de l’Ascension (21/05/09) jusqu’au dimanche de la fête Pentecôte(31/05/09).
Comme les apôtres autour de Marie prions chaque jour cette neuvaine.

Préparons nos coeurs pour accueillir la Puissance du Saint-Esprit dans toute notre vie !
Crainte de Dieu, piété, science, force, conseil, intelligence, et sagesse sont les 7 dons de l’Esprit Saint que nous demandons avec Foi et confiance.

Notre monde a besoin du Saint-Esprit, d'une nouvelle Pentecôte ! Soyons des canaux pour attirer le Saint-Esprit !


+ Début de la Neuvaine :

*** Prière du Veni Creator

Viens, Esprit Créateur nous visiter
Viens éclairer l'âme de tes fils ;
Emplis nos coeurs de grâce et de lumière,
Toi qui créas toute chose avec amour
Toi le Don, l'envoyé du Dieu Très Haut,
Tu t'es fait pour nous le Défenseur ;
Tu es l'Amour le Feu la source vive,
Force et douceur de la grâce du Seigneur
Donne-nous les sept dons de ton amour,
Toi le doigt qui oeuvres au Nom du Père ;
Toi dont il nous promit le règne et la venue,
Toi qui inspires nos langues pour chanter
Mets en nous ta clarté, embrase-nous,
En nos coeurs, répands l'amour du Père ;
Viens fortifier nos corps dans leur faiblesse,
Et donne-nous ta vigueur éternelle.
Chasse au loin l'ennemi qui nous menace,
Hâte-toi de nous donner la paix ;
Afin que nous marchions sous ta conduite,
Et que nos vies soient lavées de tout péché.
Fais-nous voir le visage du Très-Haut,
Et révèle-nous celui du Fils ;
Et toi l'Esprit commun qui les rassemble,
Viens en nos coeurs, qu'à jamais nous croyions en toi.
Gloire à Dieu notre Père dans les cieux,
Gloire au Fils qui monte des Enfers ;
Gloire à l'Esprit de Force et de Sagesse,
Dans tous les siècles des siècles. Amen.



*** Premier jour
Prière à l’Esprit sanctificateur

Ô Esprit sanctificateur, je me prosterne devant Vous et je Vous adore dans le plus profond désire de mon âme. Je Vous remercie de toutes les grâces que Vous m’avez faites jusqu’à ce jour, et je Vous demande pardon d’y avoir si mal correspondu. Ô Esprit-Saint, n’ayez pas égard à mes péchés, mais seulement à Votre infinie miséricorde et à Votre désir si ardent de me sanctifier.
Je veux désormais Vous contenter pleinement. Par le passé, j’ai été un pécheur ingrat, mais il n’en sera plus ainsi à l’avenir. Je renonce dès maintenant au péché et à toutes les affections terrestres, je veux me consacrer entièrement à Votre amour.
Mais je ne puis rien par moi-même. C’est à Vous, ô Esprit sanctificateur, d’opérer cette grande merveille de faire de moi un saint. Cela ne Vous est pas difficile. Vous avez fait dans le passé de si admirables chefs-d’oeuvre de sainteté. N’est-ce pas Vous qui avez formé le corps et l’âme adorables de Jésus-Christ, chef et modèle de tous les prédestinés ? N’est-ce pas Vous encore qui avez mis à l’abri de toute souillure l’âme de la très Sainte Vierge Marie, et L’avez élevée à la plus haute sainteté ? Et, dans le cours des siècles, combien d’âmes Vous avez préservées du péché, ou purifiées après leurs fautes, pour les conduire ensuite, par Vos dons divins, jusqu’au sommet de la perfection !
Ô Saint-Esprit, ce que Vous avez fait pour d’autres, Vous pouvez le faire aussi pour moi. Non seulement Vous le pouvez, mais Vous le voulez : c’est là Votre mission spéciale, faire de nous des saints.

Ayez donc pitié de moi, pauvre pécheur; ne me rejetez pas, quelque indigne que je sois de Vos bontés.
Je ne veux plus mettre obstacle aux opérations de Votre grâce ; je me livre à elle sans réserve. Lavez-moi dans les larmes de la pénitence et dans le sang de Jésus-Christ. Éclairez-moi de Vos divines lumières. Embrasez-moi des saintes ardeurs de la charité. Donnez-moi l’amour de l’oraison et de toutes les vertus que Vous voulez voir en moi. Ô Père des pauvres, ô Dispensateur des dons célestes, exaucez mon humble prière ; je Vous en conjure, par les mérites du Rédempteur et par l’intercession de Votre chère Épouse, la Sainte Vierge Marie. Faites que je sois tout à Vous comme Vous voulez être tout à moi. Conduisez-moi Vous-même au séjour des bienheureux, afin qu’après Vous avoir beaucoup aimé sur la terre, je continue à Vous aimer dans le ciel, conjointement avec le Père et le Fils, pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

* Prions le Veni Creator + 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie.


*** Deuxième jour
Prière pour obtenir le don de Crainte

Ô Esprit-Saint, esprit d’amour et de vérité, source adorable de toute perfection, je Vous adore et Vous remercie de tous les bienfaits dont Vous m’avez comblé.
Que de fois, par le passé, je Vous ai contristé et chassé de mon coeur ! J’ai mérité bien souvent d’être abandonné de Vous.

Et pourquoi donc ce malheur m’est-il arrivé ? Parce que Votre sainte crainte n’était pas dans mon âme. Aujourd’hui, je le regrette sincèrement, je déteste tous mes péchés, j’en ressens la plus vive douleur. Je ne cesserai de les pleurer jusqu’à mon dernier soupir. Daignez, ô Esprit-Saint, oublier toutes mes ingratitudes. Accordez-moi, je Vous en supplie, cette crainte salutaire qui m’a tant manqué par le passé. Qu’elle m’entretienne tout le reste de ma vie dans l’esprit de componction, qu’elle m’inspire une telle haine du péché, que, plus jamais, je ne le laisse rentrer dans mon coeur.
Donnez-moi la crainte filiale qui me pénètre d’un profond respect pour Dieu et pour les choses de Dieu, qui me fasse éviter les plus petites fautes de peur de Lui déplaire, qui me préserve de la tiédeur à Son service et de la routine dans mes exercices de piété. Grâce à ce don inestimable de Votre crainte, je serai dans l’abondance de tous les biens ; je mènerai une vie sainte, heureuse, pleine de vertus et de mérites ; je marcherai à grands pas dans le chemin de la perfection.
J’obtiendrai, enfin, la grâce de mourir en prédestiné, et d’aller au ciel jouir des douceurs ineffables que Vous réservez à ceux qui Vous craignent.
Ô Esprit-Saint, je Vous en conjure, au nom et par les mérites de Jésus-Christ, par l’intercession de Votre Épouse sans tache, la très Sainte Vierge Marie, accordez-moi le don précieux de Crainte. Ainsi soit-il.

* Prions le Veni Creator + 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie.


*** Troisième jour
Prière pour obtenir le don de Piété

Ô Esprit-Saint, abîme de bonté et de douceur, je Vous adore et Vous remercie de toutes les grâces que Vous m’avez accordées, spécialement de m’avoir revêtu de la sublime dignité d’enfant de Dieu. Malheureusement, je n’ai pas vécu d’une manière digne de ce grand privilège. Par mes innombrables péchés, je me suis révolté contre mon Père céleste, je Lui ai tourné le dos et me suis rangé parmi Ses ennemis. Mais Vous avez eu pitié de moi, ô Esprit-Saint, Vous m’avez excité au repentir et obtenu, je l’espère, mon pardon. Vous m’avez rendu ma dignité première, mon beau titre d’enfant de Dieu ; soyez-en béni à jamais !
Daignez mettre le comble à Vos bontés, en m’envoyant le véritable esprit des enfants de Dieu : l’esprit de Piété, qui me donne, pour Dieu, des sentiments de filial amour et de douce confiance, et, pour le prochain, un coeur tendre et compatissant.

Esprit-Saint, divin consolateur des âmes, je Vous supplie, par les mérites de Jésus-Christ et par l’intercession de la Vierge Marie, daignez attendrir mon coeur si dur et si insensible. Bannissez-en la défiance à l’égard de Dieu et ces craintes exagérées qui ôtent le courage et la ferveur ; chassez-en aussi l’envie et la rudesse pour le prochain, si contraires à l’amour qui doit régner entre frères. Alors, ô Esprit-Saint, le service de Dieu me sera agréable, son joug me paraîtra doux et léger, mes rapports avec le prochain seront empreints de la céleste suavité de Votre onction, je courrai dans la voie de Vos commandements, parce que Vous aurez dilaté mon coeur.
Ô Marie, tendre Épouse du Saint-Esprit, obtenez-moi le beau don de Piété. Ainsi soit-il.

* Prions le Veni Creator + 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie.


*** Quatrième jour
Prière pour obtenir le don de Science

Ô Esprit-Saint, Dieu de lumière et d’amour, je Vous adore et Vous remercie de tous Vos bienfaits, spécialement de m’avoir donné une intelligence pour Vous connaître et un coeur pour Vous aimer.
Du fond de l’abîme de ténèbres où je suis plongé, je crie vers Vous, Vous suppliant de projeter sur moi les rayons lumineux du don de Science. Sans cette divine clarté, je m’égarerai encore, comme je l’ai fait si souvent par le passé, et je me perdrai, en cherchant mon bonheur dans les créatures et en mettant en elles ma fin dernière.
Avec le don de Science, au contraire, je ne verrai dans les choses créées que des moyens d’aller à Dieu ; je n’en userai que pour autant qu’elles me conduiront à Lui, et je m’en abstiendrai, si elles doivent m’en détourner. Alors, je serai saintement indifférent à la richesse ou à la pauvreté, à l’honneur ou au mépris, à la santé ou à la maladie, à une vie longue ou à une vie courte ; je n’aimerai et ne chercherai en toute chose que l’adorable volonté de Dieu.
Et, quand il plaira à cette sainte volonté que je sois dans la douleur et l’humiliation, éclairé par le don de Science sur le prix des tribulations, je les embrasserai avec joie, comme des moyens de trouver Dieu plus sûrement et de Le posséder plus parfaitement. Ainsi, rien au monde ne me détournera plus de ma fin dernière ; tout, au contraire, servira à me faire avancer, à Le connaître plus clairement, à L’aimer plus ardemment, à Le servir plus fidèlement, en attendant que j’aille, enfin, Le posséder dans le ciel, et qu’à la lumière de la gloire, je Le contemple face à face et L’aime parfaitement pendant toute toute l’éternité. Ainsi soit-il.
Ô Marie, très digne Épouse du Saint-Esprit, obtenez-moi la Science qui fait les Saints.

* Prions le Veni Creator + 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie.



*** Cinquième jour
Prière pour obtenir le don de Force

Ô Esprit-Saint, Dieu tout-puissant, qui avez si merveilleusement transformé les Apôtres en les rendant, de faibles et timides qu’ils étaient, tellement forts et intrépides qu’aucune puissance créée ne put jamais les ébranler ; Vous qui avez soutenu les martyrs dans leurs supplices, les saints confesseurs dans leurs travaux et leurs combats, et avez aidé tant d’âmes à boire au calice de la douleur ; voyez humblement prosternée devant Vous la plus faible de Vos créatures.
Ah ! si je Vous avais toujours invoqué dans le danger et dans la tentation, jamais je n’aurais eu le malheur de Vous offenser. Mais le mal est fait, je n’ai plus qu’à le regretter et à le pleurer. Je ne veux plus à l’avenir me fier à mes propres forces ; c’est pourquoi, j’implore Votre puissant secours.

Ô Esprit-Saint, c’est en Vous seul que j’espère, c’est de Vous seul que j’attends mon salut.
Communiquez-moi, je Vous en conjure, Votre don de Force qui me rende invincible. Alors, je ne craindrai plus mes ennemis, Vous me ferez la grâce de les vaincre entièrement et toujours ; je ne craindrai plus les travaux, quelque pénibles qu’ils puissent être, Vous me donnerez le courage de m’y livrer avec une ardeur infatigable ; je ne craindrai plus les mépris et les souffrances, Votre divine onction me les fera endurer avec patience et avec joie ; je ne craindrai plus même la mort, Vous me soutiendrez à cette heure suprême, et je l’accepterai généreusement en union avec celle de mon Sauveur sur la croix.
J’irai alors dans le ciel jouir des fruits glorieux de mes travaux, de mes souffrances et de mes combats. Tout l’honneur en reviendra à Vous, ô Esprit-Saint, ainsi qu’au Père et au Fils. Je Vous en bénirai éternellement avec la multitude des Anges et des Saints.
Ô Marie, Vous qui êtes la Femme forte et la chaste Épouse du Saint-Esprit, obtenez-moi le don de Force.

* Prions le Veni Creator + 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie.


*** Sixième jour
Prière pour obtenir le don de Conseil

Ô Esprit-Saint, qui, dans Votre amour infini, voulez être notre guide dans les sentiers de cette misérable vie, afin de nous conduire sûrement à notre fin dernière, je Vous adore et Vous remercie des charitables conseils que Vous m’avez donnés jusqu’à ce jour. Que ne les ai-je toujours suivis !
Je n’aurais pas en ce moment tant de fautes à me reprocher. J’ai préféré trop souvent me laisser conduire par l’ange des ténèbres, par mes sens et mes passions.
Je reconnais et je déplore amèrement les tristes écarts qui ont résulté de cette incroyable folie.
Esprit d’amour et de miséricorde, ayez pitié de moi et pardonnez-moi. Je reviens à Vous et je ne veux plus d’autre guide que Vous. Me voici, résolu de Vous suivre partout où il Vous plaira de me conduire.
Parlez, Seigneur, Votre serviteur Vous écoute. Montrez-moi la voie dans laquelle Vous voulez que je marche, indiquez-moi Vos sentiers. Que Votre don de Conseil me dirige pas à pas, afin que je ne m’écarte jamais de la voie que Vous m’avez tracée. Qu’il m’inspire toujours ce qu’il y a de plus agréable à Vos yeux, me préserve de toute illusion et me fasse avancer rapidement dans la sainteté. Qu’il me mette, enfin, en possession de ma fin dernière, et que je repose en elle éternellement, dans la contemplation et l’amour du Père, du Fils et de Vous-même, ô Esprit-Saint, qui procédez de l’un et de l’autre.
Ainsi soit-il.

* Prions le Veni Creator + 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie.


*** Septième jour
Prière pour obtenir le don d’Intelligence

Ô Esprit-Saint, qui Vous plaisez à faire briller Votre lumière sur les âmes humbles, droites et pures, tandis que Vous la refusez aux orgueilleux, aux prudents du siècle et à tous ceux qui sont esclaves de leurs passions ; je ne mérite pas que Vous m’éclairiez, moi si orgueilleux, si misérable et si sensuel.
Les péchés innombrables que j’ai commis, mes attaches aux créatures, mes passions immortifiées ont accumulé sur mon âme d’épais nuages que les rayons de Votre lumière ne peuvent pénétrer.

Oh ! je Vous en supplie, par les mérites de Jésus-Christ et par l’intercession toute-puissante de Votre chère Épouse, la très Sainte Vierge Marie, daignez dissiper ces nuages, en me pardonnant tous mes péchés, en détachant entièrement mon coeur des affections terrestres. Faites briller sur mon âme, malgré son indignité, les célestes rayons du don d’Intelligence, afin qu’elle découvre les beautés cachées des vérités de la foi et des mystères de la religion. À la vue de ces splendeurs, mon coeur s’enflammera d’amour pour Dieu et de zèle pour Le faire aimer aussi des autres ; il fera ses délices de la prière et de l’oraison, il soupirera sans cesse après la Beauté incréée, après le face à face divin.
Ô Esprit-Saint, ne méprisez pas ma prière, ne me laissez pas plus longtemps dans l’obscurité.
Accordez-moi le don d’Intelligence : alors, je vivrai d’une vie nouvelle, d’une vie d’amour et de ferveur, en attendant que j’aille vivre auprès de Vous dans le ciel de la vie des bienheureux.
Ô Marie, Épouse chérie de l’Esprit de vérité, obtenez-moi, je Vous prie, le don précieux d’Intelligence.

* Prions le Veni Creator + 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie.


*** Huitième jour
Prière pour obtenir le don de Sagesse

Ô Esprit-Saint, qui, par Votre don admirable de Sagesse, élevez les âmes à la plus haute sainteté, en les unissant étroitement à leur fin suprême, j’ai honte de paraître devant Vous, moi, misérable pécheur.
Que de fois, aveugle que j’ai été, n’ai-je pas mis ma fin dernière dans les créatures en cherchant en elles les satisfactions que désirait mon coeur !
J’ai été sage de cette sagesse diabolique et charnelle qui n’est à Vos yeux qu’abomination et folie.
Aujourd’hui, éclairé de Votre divine lumière, je reconnais mes égarements, je les déplore du fond de mon coeur et les déteste sincèrement.

Quelle que soit mon indignité, envoyez-moi, s’il Vous plaît, la divine Sagessse. Elle seule m’apprendra à ne plus goûter que Dieu et les choses de Dieu, à juger toutes les choses d’après le rapport qu’elles ont avec Lui ; alors, tous les biens et tous les plaisirs de la terre ne m’inspireront plus que du dédain. Dieu seul sera l’objet de tous mes soupirs, de tout mon amour. Oui, je L’aimerai, ce seul et unique Bien, Bien suprême et éternel. Je m’unirai à Lui, je me transformerai en Lui, et, ne pouvant pas encore Le posséder et Lui ressembler dans la béatitude, je Le posséderai et Lui ressemblerai, du moins, dans la douleur.
Que mon ambition soit, désormais, de reproduire en moi l’image de l’Homme-Dieu, en aimant et en recherchant son amour. Je ne dirai plus alors : « Qui me donnera des ailes et je m’envolerai et je me reposerai, » car, ces ailes, Votre don de Sagesse me les aura données. Grâce à elles, j’arriverai au bout de mes ardents désirs. Comme Votre épouse fidèle, je pourrai dire en toute vérité : « J’ai trouvé Celui que mon coeur aime, je Le tiendrai et ne Le quitterai pas. »
Ô Marie, Siège de la Sagesse, obtenez-moi ce don inestimable qui me fera trouver le ciel sur la terre.

* Prions le Veni Creator + 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie.

*** Neuvième jour
Prière à Marie,
Épouse chérie du Saint-Esprit

Ô Marie, très digne Épouse du Saint-Esprit et Mère bien-aimée de mon âme, Vous qui, dès le premier moment de Votre existence, avez été ornée des dons du Saint-Esprit et les avez fait admirablement fructifier par une fidélité constante et un amour toujours croissant, daignez jeter un regard de compassion sur Votre enfant si pauvre, si indigne, prosterné ici à Vos pieds.
Je le confesse, à ma honte et à ma confusion, j’ai bien des fois, par mes péchés, contristé le Saint-Esprit et perdu le trésor de Ses dons; j’ai été cause de la Passion et de la mort de Votre divin Fils; j’ai abreuvé d’amertume Votre Coeur maternel. Ô Mère de miséricorde, je m’en repens de tout mon coeur, obtenez-moi le pardon, oubliez toutes les peines que je Vous ai faites.
Je suis résolu à me donner à Dieu sans réserve.
Ô Marie, qui, par Vos ardents désirs et Vos prières ferventes, avez autrefois attiré le Saint-Esprit sur les Apôtres, priez-Le aussi pour moi. Par les mérites de Vos sept douleurs, obtenez-moi les sept dons du Saint-Esprit, ainsi que la grâce d’y correspondre fidèlement.

- Obtenez-moi le don de Crainte, qui me fasse pleurer le reste de ma vie les péchés que j’ai commis, et éviter désormais tout ce qui déplaît à Dieu.
- Obtenez-moi le don de Piété, qui me pénètre, à l’égard du Père céleste, d’une tendre confiance et d’un filial amour; qu’il me fasse trouver, par sa douce onction, le joug du Seigneur léger et suave.
- Obtenez-moi le don de Science, qui m’élève vers Dieu par le moyen des créatures, et m’apprenne l’art difficile d’en user ou de m’en abstenir selon qu’elles me conduisent à ma fin dernière ou qu’elles m’en détournent.
- Obtenez-moi le don de Force, qui me rende capable de vaincre toutes les tentations du démon, d’accomplir toujours parfaitement mes devoirs et de souffrir généreusement toutes les tribulations de cette vie.
- Obtenez-moi le don de Conseil, qui me fasse choisir constamment les moyens les mieux appropriés à ma fin dernière et me fasse discerner, dans les occasions difficiles, ce qu’il faut faire pour plaire à Dieu.
- Obtenez-moi le don d’Intelligence, qui me découvre la splendeur des vérités et des mystères de notre sainte religion.
- Obtenez-moi, enfin, le don de Sagesse, qui me fasse connaître le vrai bonheur, porter sur toute chose un jugement sain, goûter Dieu et Sa très sainte volonté en tout.
Ô Vierge fidèle, faites que je ne perde plus jamais ces dons si précieux; mais qu’à Votre exemple, je les conserve et les fasse fructifier jusqu’à la mort.
Faites, enfin, ô douce Mère, qu’après m’être laissé diriger en cette vie par le Saint-Esprit, j’aie le bonheur d’être introduit par Lui dans le ciel, pour aimer et louer à jamais, en union avec Vous, l’adorable Trinité, à qui soient rendus tout honneur et toute gloire.

* Prions le Veni Creator + 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie.

+ Prière personnelle finale.



*** ACTE DE CONSECRATION AU SAINT-ESPRIT

En présence du ciel et de la terre remplis de Votre gloire et à genoux devant Votre majesté divine, je m'offre corps et âme à vous éternel Esprit de Dieu.

J'adore l'éclat de votre pureté, l'intégrité inaltérable de votre justice et la puissance de Votre amour.

Vous êtes la force et la lumière de mon âme ; par Vous, je vis, je pense et j'agis. Puissé-je ne jamais pécher contre Vous, ni Vous contrister en résistant à la grâce ! Guidez mes pensées ; faites que j'entende toujours Votre voix et que j'obéisse à vos suaves inspirations.
Je m'attache à Vous, je me donne à Vous et je supplie Votre miséricorde de veiller sur ma faiblesse.

Prosterné aux pieds de Notre-Seigneur Jésus-Christ, crucifié, contemplant ses plaies, plein de confiance dans son sang précieux, adorant son côté ouvert et son coeur brisé, je vous supplie, Esprit adorable, soutien de ma fragilité, de me préserver de toute faute, et si je tombe, de m'accorder le pardon.

Faites-moi la grâce, ô Esprit-Saint, Esprit du Père et du Fils de Vous dire toujours et partout :
''Parlez Seigneur, votre serviteur écoute !''

Esprit de sagesse, présidez à toutes mes pensées, paroles et actions, depuis l'heure présente jusqu'à celle de ma mort.
Esprit d'intelligence, éclairez-moi, enseignez-moi.
Esprit de conseil, dirigez mon inexpérience.
Esprit de force, fortifiez ma faiblesse.
Esprit de science, dissipez mon ignorance.
Esprit de piété, faites-moi persévérer dans la bonne voie.
Esprit de crainte, délivrez-moi de tout mal.
Esprit de paix, donnez-moi Votre paix.

Divin Esprit, rendez-moi fidèle dans le service de Dieu,
donnez-moi la force d'agir, dans toutes les occasions,
avec bonté et bienveillance, douceur et fidélité, patience et charité, joie et longanimité.

Amen.







Extrait du livre "Pentecôte !" de Thierry et Myriam disponible à :
Cité de l'Immaculée - BP24 - 53170 Saint Denis du Maine (France)

Site : www.mariereine.com
Site d'évangélisation : www.labonnenouvelle.fr

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24/05/2009

« Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde »

   Commencez dès maintenant, en ce saint temps de Pâques, votre résurrection avec le Christ. Voyez comme il vous tend la main ! Il ressuscite ; ressuscitez avec lui ! Sortez du tombeau du vieil Adam, abandonnez vos préoccupations, les jalousies, les soucis, les ambitions du monde, l'esclavage de l'habitude, le tumulte des passions, les fascinations de la chair, l'esprit froid, terre à terre et calculateur, la légèreté, l'égoïsme, la mollesse, la vanité et les manies de grandeur. Efforcez-vous désormais de faire ce qui vous paraît difficile, mais qui ne devrait pas, ne doit pas être négligé : veillez, priez et méditez...

      Montrez que votre coeur, vos aspirations et toute votre vie sont avec votre Dieu. Réservez chaque jour un peu de temps pour aller à sa rencontre... Je ne vous demande pas de quitter le monde, ni d'abandonner vos devoirs sur cette terre, mais de reprendre possession de votre temps. Ne consacrez pas des heures entières aux loisirs ou à la vie en société, alors que vous ne consacrez que quelques instants au Christ. Ne priez pas uniquement quand vous êtes fatigués et au bord du sommeil ; n'oubliez pas complètement de le louer ou d'intercéder pour le monde et pour l'Église. Conduisez-vous selon les paroles des Saintes Écritures : « Recherchez les réalités d'en-haut ». Montrez votre appartenance au Christ, car votre coeur « est ressuscité avec lui » et « votre vie est cachée en lui » (Col 3,1-3).

 
Cardinal John Henry Newman (1801-1890),
prêtre, fondateur de communauté religieuse, théologien
PPS, vol. 6, n°15 « Rising with Christ »

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21/05/2009

BELLE FÊTE DE L’ASCENSION !

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L'Ascension est une fête chrétienne, célébrée quarante jours après Pâques (en comptant le dimanche de Pâques). C'est pourquoi elle tombe un jeudi. L'Ascension du Seigneur désigne le moment où Jésus a été élevé au ciel . Il ne faut en effet pas le confondre avec l'Assomption, qui est la montée de Marie (Mère de Jésus) au Ciel.

Alors qu’Il était sur le point d’être enlevé au ciel, Jésus ressuscité dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. » (…) « Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s'assit à la droite de Dieu. » Quant aux Apôtres, « ils s'en allèrent proclamer partout la Bonne Nouvelle. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l'accompagnaient. » (Marc 16,15-20)


A cette fin, Jésus leur annonce que « sous peu de jours, vous serez baptisés dans le Saint-Esprit. » (Actes 1)
Préparons nos cœurs pour accueillir le Saint-Esprit à la Pentecôte.*
Alors comme les apôtres nous pourrons aller proclamer la Bonne Nouvelle à toute la création qui en a tant besoin !


Notre monde a besoin du Saint-Esprit, d'une nouvelle Pentecôte !
Soyons des canaux pour attirer le Saint-Esprit !

Que l'Esprit-Saint nous embrase !


Thierry Fourchaud et toute l’équipe de la Cité de l’Immaculée

La Bonne Nouvelle - Cité de l'Immaculée
BP 24 - 53170 SAINT DENIS DU MAINE France

- Notre site : www.mariereine.com
- Notre maison : www.citedelimmaculee.com
- Site d'évangélisation: www.labonnenouvelle.fr


* Vous pouvez pour cela utiliser la neuvaine au Saint-Esprit disponible sur le site www.mariereine.com



PS : il reste quelques places à la session "la beauté sauvera le monde" ou "guérir de sa propre image" avec Patricia Menouha et toute une équipe du 8 au 10 juin 2009.
infos sur : www.citedelimmaculee.com
Joindre Patricia Menouha pour info tel : 02.43.92.28.39

09:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Ouvrons nos cœurs à la rosée de l'Esprit.

l'Église se réjouit pour l'exaltation de son Seigneur : « Bénis le Seigneur ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Le Seigneur a son trône dans les cieux, sa royauté s'étend sur l'univers » (Ps 102 [103]). Mais la contemplation de la gloire de l'Epoux ravive le désir de l'Epouse d'être unie à lui pour toujours. Certes, elle sait qu'elle n'est pas abandonnée, mais elle a soif de son Dieu qu'elle désire voir face à face dans la paix des cieux nouveaux et de la terre nouvelle : « Écoute Seigneur, je t'appelle », avons-nous chanté dans l'Introït de la Messe. « En mon cœur j'ai dit : je cherche ton visage ; ton visage, Seigneur, je le recherche : ne détourne pas de moi ta face » (Ps 26, 7). L'Église ne cherche pas ce visage dans un lointain ciel ; elle a bien compris que son Seigneur vit en elle désormais. « Nous r econnaissons que nous demeurons en lui, et lui en nous, à ce qu'il nous donne part à son Esprit » attestait saint Jean dans la seconde lecture. L'Eglise cherche le Christ comme la Tête de son corps qu'il vivifie de son Esprit et qu'il guide avec autorité. C'est cette certitude qui anime la première communauté et justifie la prière que nous venons d'entendre : « Toi Seigneur qui connais le cœur de tous les hommes, montre-nous lequel, de Joseph ou de Matthias, tu as choisi pour prendre place dans le ministère des Apôtres ». C'est le Seigneur, certes invisible mais bien réellement présent, qui continue à diriger son Eglise.
Telle est la situation paradoxale de ce temps entre l'Ascension du Seigneur et son retour dans la gloire : l'Eglise tend de tout son être vers Celui qui lui est déjà intimement présent dans la fidélité d'un amour qui ne peut se reprendre. Elle ne vit pas encore dans la plénitude de la rencontre face à face, et pourtant, nul ne pourra lui ravir sa joie (Jn 16, 22), car nul ne pourra lui enlever la présence de son Seigneur vivant au milieu d'elle dans l'Esprit.
L'Eglise-épouse vit de la promesse de son Seigneur : « Je ne vous laisserai pas orphelins, je viens à vous. Encore un peu et le monde ne me verra plus ; vous, vous me verrez vivant et vous vivrez vous aussi » (Jn 14, 18-19). Telle est la « parole de vérité » qui nous arrache au « monde » - entendu ici comme la Babylone d'en bas qui refuse Dieu et son Messie – et nous propulse sur le chemin de la vie véritable, celle qui nous vient du Père et fait de nous ses fils.
Si « le monde nous a pris en haine », c'est précisément parce que nous ne lui appartenons plus ; nous ne sommes plus les vassaux du Prince des ténèbres, mais nous avons fait allégeance au Christ Jésus, le Roi des Rois et le Seigneur des Seigneur. Avouons cependant que la haine du monde nous fait peur : appartenir au Christ est certes consolant, mais n'est guère rassurant quand on voit ce que le Prince d'ici-bas lui a fait endurer ! Jusqu'à la fin des temps, l'histoire sera le lieu d'affrontement de deux personnages et deux discours-programmes, entre lesquels les hommes auront à choisir. D'un côté le Prince de ce monde que Jésus désigne comme « le Mauvais », et dont il demande au Père de préserver ses disciples. C'est le « Malin » dont à notre tour nous demandons à être délivré dans le Notre Père. Le discours mensonger de ce Dia-bolos tend à nous couper de Dieu, de sa paternité, en nous faisant douter de la filiation de Jésus et de sa mission rédemptrice.
En face, le Christ Jésus, l'intrus qui vient d'ailleurs et qui tente de regrouper les hommes autour du nom du Père pour les soustraire aux filets du Mauvais.
L'affrontement sera sans pitié, chacun combattant avec les armes qui lui sont propres : le Démon au moyen de la haine meurtrière au service du mensonge, Jésus avec la seule force de sa patience au service de son amour miséricordieux. Nous connaissons la suite et le triomphe apparent du Malin le vendredi saint. Victoire éphémère, car le paradoxe, c'est qu'en transperçant mortellement son adversaire, le Prince de ce monde a ouvert lui-même la Source de la vie, accomplissant sans le vouloir la Parole annoncée par Jésus : « Pour eux je me consacre moi-même, afin qu'ils soient eux aussi consacrés par la vérité ».
La Résurrection est la parole d'arbitrage du Père, qui prononce la victoire définitive de l'amour sur la haine, de la vie sur la mort. La Résurrection démontre que Dieu est du côté de l'amour ; bien plus, que « Dieu est amour : celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu et Dieu en lui ».
Telle est la vérité dans laquelle chacun de nous a été baptisé : enseveli par le baptême dans la mort du Christ, nous sommes ressuscités avec lui à la vie nouvelle de l'Esprit, afin d'aimer comme Jésus le premier nous a aimés. Le signe de reconnaissance de notre appartenance au Christ Jésus devrait être l'amour que nous avons les uns pour les autres. Le chrétien est consacré par la Parole de vérité et l'Esprit de sainteté, qui l'arrachent au monde et le transfèrent dans la demeure de Dieu parmi les hommes : l'Église.
Certes tout cela est déjà advenu en nous ; mais comme le Prince de ce monde ne désarme pas, et que son discours mensonger trouve toujours en nous des complicités, nous avons sans cesse à nous exposer à l'action purificatrice du glaive de la Parole et du Feu de l'Esprit. Dans ce combat pour la liberté, Jésus « veille sur nous » et nous pouvons compter sur sa prière : « Père Saint, garde mes disciples dans la fidélité à ton nom que tu m'as donné en partage - voilà pour la Parole - pour qu'ils soient un comme nous-mêmes » - voilà pour l'Esprit.
Dans les jours qui nous acheminent vers la Pentecôte, tenons-nous avec la Vierge Marie au Cénacle. Scrutons avec elle les Écritures et ouvrons nos cœurs à la rosée de l'Esprit. Que se creuse en nous le désir de sa venue, afin d'être à nouveau consacrés dans la vérité et comblés de sa joie.


Père Joseph-Marie.

09:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Au matin de Pâque s’est levée l’aube d’un jour nouveau.

Jésus ressuscité dispense ses directives avec une autorité souveraine. C’est à la fois le Roi des rois et le juge eschatologique qui parle. L’enjeu de chacune de nos vies est dévoilé en quelques mots : « celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné ». Il s’agit de choisir son camp : au matin de Pâque s’est levée l’aube d’un jour nouveau, dont les premiers rayons commencent à briller au cœur de notre monde encore enfoui dans les ténèbres.
Ce n’est pas seulement aux hommes, mais « à toute la création » que les apôtres sont invités à annoncer la Bonne Nouvelle, car le règne du Prince de ce monde est achevé. Le Seigneur a triomphé de l’antique ennemi qui nous gardait dans « les ténèbres et l’ombre de la mort », pour nous redonner autorité sur les animaux sauvages et les éléments hostiles : « ils prendront des serpents dans leurs mains et s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ». Dès le premier chapitre de son Evangile, Saint Marc avait annoncé cette dimension cosmique de l’action libératrice de Notre-Seigneur ; il précise en effet qu’après avoir repoussé les assauts du Satan, « Jésus vivait parmi les bêtes sauvages et les anges le servaient » (Mc 1, 12-13). Notre-Seigneur réalise la prophétie d’Isaïe : « Le loup habitera avec l’agneau, le léopard se couchera près du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira. (…) Il ne se fera plus rien de mauvais ni de corrompu sur ma montagne sainte ; car la connaissance du Seigneur remplira le pays comme les eaux recouvrent le fond de la mer » (Is 11, 6-9).
Ces « bêtes sauvages », ce sont d’abord nos passions dont le démon se sert pour nous enchaîner à ce monde qui passe et nous empêcher de nous tourner vers le Dieu de notre salut. Or nous le croyons : par sa Passion victorieuse, Notre-Seigneur Jésus-Christ a vaincu l’antique ennemi et nous a rétablis dans notre orientation fondamentale vers le Père en nous donnant part à son Esprit. Certes nous subissons encore les assauts de l’Adversaire, mais le cri de victoire de Saint Jean retentit, plein d’une joyeuse espérance : « Je vous le dis, mes petits enfants : “Vos péchés sont pardonnés à cause du nom de Jésus ; vous êtes forts, la parole de Dieu demeure en vous, vous avez vaincu le Mauvais” » (1 Jn 2, 12-14).
Comme le rappelait Jésus lui-même à ses apôtres avant l’ascension : cette force est celle de l’Esprit Saint qui viendra sur eux ; bien plus : « dans lequel ils seront baptisés d’ici quelques jours » (cf. 1ère lect.). Etre baptisés dans l’Esprit signifie être immergés en lui afin de vivre de sa vie et accomplir tous ensemble les œuvres que le Père nous confie. « Tous en effet, nous avons été appelés à une seule espérance » dans l’unique Corps, au sein duquel chacun de nous a reçu le don de la grâce comme le Christ l’a partagée dans l’Esprit (Ibid.). Car le Seigneur Jésus est toujours vivant au milieu de nous, même s’il fut « enlevé au ciel et est assis à la droite de Dieu » : c’est lui Notre-Seigneur qui travaille avec nous au sein de son Eglise, par l’onction de l’Esprit qui la guide et la conduit sur le chemin de la vérité toute entière et de la plénitude de la vie.

« Dieu qui élève le Christ au-dessus de tout, ouvre-nous à la joie et à l’action de grâce, car l’Ascension de ton Fils est déjà notre victoire : nous sommes les membres de son corps, il nous a précédés dans la gloire auprès de toi, et c’est là que nous vivons en espérance » (Oraison d’ouverture).



Père Joseph-Marie.

09:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite de la liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |