25/04/2009
LES JEUNES ET LA MISSION.
19:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ADOS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, catholique, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
IL EST SI FACILE DE CRITIQUER LES PUISSANTS.
Il est plus commode de concentrer notre attention sur les défauts des puissants que de nous compliquer la vie en observant les complexités, petites et grandes, chez nous et chez les gens les plus vulnérables avec lesquels nous travaillons. Les opprimés, les pauvres, comme des êtres humains qu’ils sont, sont beaucoup plus divers, créatifs et imprévisibles que le supposent nos institutions, théories, dirigeants ou projets de changement. Cela explique, en partie, l’échec de nombreuses tentatives de changement car nous avons négligé cette diversité, créativité et variabilité, au lieu de les assumer comme un défi porteur d’espérance. Mais, d’autre part, les opprimés (pas moins que nous, leurs alliés) sont aussi, comme d’authentiques êtres humains, beaucoup plus vulnérables à la domination que ne le reconnaissent nos théologies (et autres théories) de la libération. Ainsi, la violence domestique, l’exploitation et l’abus des faibles, le consumérisme, l’individualisme, le matérialisme, le machisme, l’homophobie, le mépris de l’environnement, le racisme, la discrimination et l’intolérance, trouvent adeptes et défenseurs également chez les nécessiteux et les progressistes, et pas seulement chez les riches et les conservateurs.
Méconnaître de telles incongruités et faiblesses, je le répète, est aussi pernicieux que de mépriser la créativité, la diversité et la versatilité des gens opprimés, tels qu’ils sont dans leur vie quotidienne.
17:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, catholique, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
POUR EN FINIR AVEC LES " BONNES OEUVRES ".
Pour ce qui est de la continuité, le rapport Dieu-homme, en particulier Dieu-pauvre, a toujours été perçu comme relevant du contenu permanent de la foi. Ce lien en profondeur transparaît clairement des pages de l'écriture et du témoignage de l'Église à travers l'histoire. Au fond et en vérité, le choix des pauvres, dont on parle tant aujourd'hui, plonge ses racines très loin dans l'histoire de la révélation.
Mais ce n'est pas là l'essentiel de l'explication. La nouveauté de l'expression "choix des pauvres" est directement liée à la nouveauté de sa problématique historique. Le choix des pauvres est la traduction actuelle de l'amour des pauvres, antique et toujours nouveau. Il désigne une façon différente de vivre aujourd'hui l'agapè d'hier. Nous pourrions dire que le choix des pauvres est le nouveau nom, l'expression moderne, de l'antique "charité" , de l'éternel amour du prochain.
En quoi consiste cette nouvelle façon de vivre l'agapè ? Nous pouvons répondre en quelques mots quelle est la dimension sociale de la charité, ou le caractère politique de l'amour évangélique. C'est-à-dire, en d'autres termes, l'aspect structurel, collectif, transformant, libérateur et même révolutionnaire de l'Évangile vécu. Voilà ce qu'il y a de nouveau dans l'expression actuelle de "choix des pauvres". De ce point de vue il existe à l'évidence une discontinuité entre l'ancien amour des pauvres (d'abord la "charité", puis "l'aumône", pour finir avec les "bonnes oeuvres" ou "oeuvres sociales" ) et le nouvel amour des pauvres d'ordre social, ou politique.
C'est vraiment une affaire de choix, c'est-à-dire de prise de position sociale, de détermination historique d'envergure et à grande portée. Si l'amour chrétien entend aujourd'hui être lucide et efficace, il doit prendre cette forme. Le choix des pauvres est le nouveau visage de l' Amour : un amour aux yeux ouverts et aux mains agissantes, un amour ferment dans l'histoire et semence d'une autre civilisation, la civilisation de l'amour, précisément.
Effectivement, le chrétien saura toujours ce qu'il doit faire avec la personne âgée renversée dans la rue par une voiture. Dans la société future, la charité chrétienne saura se pencher affectueusement sur l'enfant abandonné qui pleure la nuit. Ces expressions de l'amour sont indépendantes d'une organisation sociale, quelle qu'elle soit, car elles relèvent de qualités qui sont celles du coeur humain : l'affection, la créativité, le courage, le sacrifice, le don de soi. Ces démarches ne relèvent pas de l'organisation sociale ou des législations nationales. Elles relèvent d'abord de l'Esprit et de sa liberté créatrice.
16:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, catholique, spiritualite, spiritualite de la liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
18/04/2009
LIVRES PLEINS DE SAGESSE DE GUY GILBERT.
Petit traité d'Amour Aimer les autres, s’aimer soi-même |
Si les messages de Guy Gilbert, ses combats et ses convictions devaient se résumer à une phrase, ce serait : « L’amour est plus fort que tout. » Mais quel amour ? Qui devons-nous aimer ? Comment pouvons-nous aimer ? Les êtres chers bien sûr ont leur place : les rapports au sein du couple, avec les enfants, la famille, les amis sont abordés en profondeur grâce à de nombreux cas concrets qui permettent de dégager des manières d’agir, de communiquer, d’écouter l’autre. Car Guy Gilbert, fort de milliers de rencontres, de confessions, de témoignages, a su dégager des lignes de force et énoncer des conseils élémentaires qu’il souhaite partager ici. Et les autres ? Voisins, collègues, étrangers, inconnus ? Et les ennemis, ceux qui nous agressent ou nous veulent du mal ? Peut-on, doit-on les aimer ? De quelle nature peut être cet amour ? Le chrétien doit « aimer son prochain », mais est-ce vraiment possible ? Guy Gilbert, au cœur de situations violentes dans son sacerdoce de la rue, a toujours tenté d’y apporter de l’amour. Il sait que c’est possible pour nous aussi.
Un livre contenant bon nombre de conseils pratiques, fruits d’une longue expérience au service des autres, conseils empreints de beaucoup d’intelligence des situations, de psychologie et de foi. |
Face à la souffrance Que pouvons-nous faire ? |
Dans un monde de plus en plus dur, où tant de personnes sont isolées, que faire face à la souffrance ? Et quel est le sens de cette souffrance, comment peut-on l'accepter, tenter de la comprendre ? Guy Gilbert, sans cesse confronté à cette question, s'efforce au jour le jour d'accompagner chacun face aux douleurs de la vie : la pauvreté, la solitude, la souffrance physique, la maladie, le handicap, la perte d'un être cher, les difficultés amoureuses, la vieillesse… Il prolonge ici son action et offre de précieux conseils pour affronter la souffrance - la nôtre mais aussi celle des autres : comment la soulager, aider ceux qui souffrent, partager, aimer…
Un livre contenant bon nombre de conseils pratiques, fruits d’une longue expérience au service des autres, conseils empreints de beaucoup d’intelligence des situations, de psychologie et de foi. |
La parution de ces livres est prévue pour le 21 Mai...Patience !
19:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/04/2009
Quels événements ?
« Tu es bien le seul à ignorer les événements de ces jours-ci » : il semblerait que Dieu doive venir « se promener sur notre terre à la brise du jour » (Gn 3, 8) pour être informé de ce qui s’y passe ! Le ciel serait-il donc si éloigné de notre planète, que les informations ne parviennent pas jusque là ? A moins que, vus de là-haut, les événements apparaissent tout autres, au point que le Seigneur s’étonne de la lecture que nous en faisons…
Il faut bien reconnaître que nous n’avons guère de recul : enfermés dans les limites de l’espace et du temps, le nez écrasé sur l’immédiateté des faits qui se bousculent, nous avons du mal à en discerner les causes, et nous sommes incapables de pressentir où ils nous conduisent.
A défaut de pouvoir rendre compte de la trame de l’histoire, nous essayons de composer avec le « hasard » des faits aléatoires et la « nécessité » des lois immuables - sans oublier la liberté imprévisible de l’homme - pour tenter de maîtriser tant bien que mal le cours des événements. C’est ainsi que la barque de l’humanité poursuit sa dérive en haute mer, sans savoir d’où elle est partie, ni vers quel port elle se dirige.
- « Quels événements ? »
- « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, ce prophète que nos dirigeants ont fait crucifier, alors que nous espérions qu’il serait le libérateur d’Israël ». Un rêve de plus qui s’envole ! Pour le moment l’urgence est de sauver notre peau en nous éclipsant discrètement ; car ses disciples - dont nous sommes - pourraient subir le même sort que lui. Espérons que nous puissions revenir bientôt, quand tout sera oublié…
Pourtant, deux mille ans après, et malgré tous les efforts déployés pour classer le dossier, « l’affaire Jésus » est toujours à l’ordre du jour. Quelque chose résiste… ou quelqu’un ? Pour s’en assurer, il faudrait pouvoir prendre de la hauteur, afin de saisir d’un seul regard, toute l’épaisseur de l’histoire. Alors seulement nous pourrions découvrir celui qui la conduit secrètement vers son terme. Une navette spatiale ne nous serait d’aucune utilité : il faudrait plutôt parvenir à épouser le regard de Dieu sur les événements enchevêtrés, pour saisir le « fil rouge » qui leur donne du sens en les reliant à une origine et en les orientant vers une fin.
- « Vous n’avez donc pas compris ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu’on dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ? »
Avouons-le : nous sommes jaloux de ces disciples qui reçoivent une telle catéchèse du Seigneur lui-même ! Mais voilà que Jésus nous répond :
- « Si vous relisez les Ecritures, en partant de Moïse et des prophètes, vous y découvrirez vous aussi tout ce qui me concerne. »
- Mais Seigneur, « comment pourrions-nous comprendre s’il n’y a personne pour nous guider ? » (Ac 8, 31).
- J’ai envoyé sur vous d’auprès du Père l’Esprit de vérité (cf. Jn 14, 17) : c’est lui qui vous introduira dans la vérité tout entière (cf. Jn 16, 13) en ouvrant vos cœurs à l’intelligence des Ecritures (cf. Lc 24, 45).
- Et que devons-nous faire pour être renouvelés dans l’Esprit Saint ? Où irons-nous puiser le don d’intelligence pour pouvoir lire notre histoire et celle du monde à la lumière de la Révélation ?
- « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui » (Jn 6, 56). Dans l’Eucharistie, je fais de vous mon corps, de sorte que vous participiez à ma propre onction spirituelle. C’est ainsi que moi-même je vous instruirai et vous ferai « comprendre les Ecritures ». Je vous aiderai à interpréter les événements de votre vie sur l’horizon de l’histoire du salut, afin que « votre cœur soit brûlant » d’espérance, et que « vos yeux s’ouvrent » sur ma présence à vos côtés. Vous pourrez alors retrouver vos compagnons de route, et leur annoncer vous aussi : « C’est vrai ! Le Seigneur et ressuscité ! » (Lc 24, 34).
« Pardon Seigneur d’être si lents à croire. Il n’est pas facile d’intégrer notre foi dans l’ensemble de notre vie : non seulement personnelle et familiale, mais également : économique, sociale et politique. Pourtant tu nous envoies comme des prophètes dans tous les secteurs de la vie des hommes, afin d’y témoigner, à la lumière de ta Parole, du vrai sens de l’histoire. Donne-nous la force d’œuvrer de tout notre cœur pour la promotion des valeurs évangéliques, qui constituent les piliers de la civilisation de l’amour que tu nous demandes de construire ».
Père Joseph-Marie.
20:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, spiritualite, catholique, prieres | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
12/04/2009
QUAND LA SOLIDARITÉ DEVIENT UN DÉLIT.
QUAND LA SOLIDARITE DEVIENT UN DELIT.pdf
A lire pour militer avec nous afin que la dignité humaine soit respectée.
Vos manifestations et vos signatures nous aiderons grandement dans notre combat quotidien.
Merci.
Bruno LEROY.
http://www.delinquants-solidaires.org/
20:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MILITANTISME. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, spiritualite de la liberation, catholique, action sociale chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA JOIE PASCALE.
Nous sommes entrés dans la semaine de l’octave pascale qui est comme un épanouissement de toutes les richesses contenues dans la liturgie du jour de Pâques. Chez saint Matthieu, c’est d’abord un Ange qui apparaît aux femmes pour leur annoncer la résurrection du Seigneur et les envoyer à leur tour porter cette Bonne Nouvelle aux disciples. Tremblantes à cause de cette apparition qui leur a inspiré une sorte de crainte révérencielle, elles sentent monter du fond d’elles-mêmes une joie profonde qui dynamise tout leur être. Obéissantes dans la foi à la Parole de l’ange, elles courent porte l’annonce : « Le Seigneur est ressuscité ».
C’est alors que le Ressuscité vient à leur rencontre comme pour confirmer leur mise en marche dans la foi. L’apparition ne précède pas l’acte de foi de ces femmes, elle en découle. D’ailleurs, n’est-ce pas parce qu’elles ont posé un acte de foi en entendant les paroles de l’ange qu’elles peuvent reconnaître le Seigneur qui leur apparaît ? « Je vous salue », plus exactement : Réjouissez-vous » ! Telles sont les premières paroles du Christ ressuscité à leur égard qui les confirme dans cette joie de la résurrection et les conforte dans son annonce : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront ». Jésus les envoie vers la Galilée. Ne nous y trompons pas. Il ne s’agit pas d’un retour en arrière, là où tout avait commencé. Non, il s’agit plutôt d’un appel adressé aux disciples à revenir aux sources de leur histoire pour relire celle-ci à partir et à la lumière de la résurrection pour découvrir son véritable sens de salut.
C’est précisément ce que ne font pas les chefs des prêtres et les anciens dont le passage d’évangile de ce jour nous décrit la réaction à la suite du rapport des gardes du tombeau. Plutôt que d’accueillir la réalité du fait dans toute sa force et de se laisser interpeler par elle, ils tiennent conseil pour chercher une explication plausible pour la raison et bien sûr à leur avantage. Ce conseil ressemble étrangement à celui qu’ils tinrent avant la Passion (cf. Mt 26, 3). On ne cherche pas à lire les faits mais on projette sur eux ce que l’on voudrait qu’ils soient. Et le pire c’est que ceux qui font cela savent pertinemment qu’ils font mentir les faits : sinon pourquoi payer les soldats ? Cet argent rappelle celui qui fut donné à Judas pour trahir son Maître. De même que la mort du Seigneur fut pesée avec de l’argent ainsi en est-il de sa résurrection. On cherche à tuer la vie jaillie du tombeau par le mensonge et la corruption.
L’évangile nous dit que « les soldats prirent l’argent et suivirent la leçon ». Ils obéissent non pas à une Parole qui libère mais obéisse à une « leçon » et se font les esclaves du mensonge. Au témoignage de la résurrection de la part des femmes s’oppose ainsi le faux-témoignage de la part des soldats.
Cependant le mensonge porte en soi la contradiction : « Voilà ce que vous raconterez : ‘ ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions ». Comment en effet affirmer en même temps que l’on dormait et que pourtant on a été témoin du vol d’un corps ?
Cette explication, pourtant perdura jusqu’au temps de Matthieu et même jusqu’à nos jours puisqu’elle sera reprise dans les débats au siècle dernier concernant l’historicité de la personne de Jésus et des récits évangéliques. Quoi qu’il en soit, cela nous rappelle que la résurrection, même si nous avons des raisons d’y croire fera toujours appel en chacun à une option fondamentale de foi.
« Seigneur, nous voulons en ce jour renouveler notre acte de foi en ta résurrection. Nous voulons accueillir dans la foi ta vie de Ressuscité. Viens chasser de nos cœurs tout doute qui pourrait nous habiter sur la puissance de ta résurrection dans nos vies. Nous voulons faire nôtre la proclamation de foi de ton apôtre Pierre et redire avec lui ces paroles du Psaume : ‘Je regardais le Seigneur sans relâche, s'il est à mon côté, je ne tombe pas. Oui, mon cœur est dans l'allégresse, ma langue chante de joie ; ma chair elle-même reposera dans l'espérance : tu ne peux pas m'abandonner à la mort ni laisser ton fidèle connaître la corruption. Tu m'as montré le chemin de la vie, tu me rempliras d'allégresse par ta présence.’ »
Frère Elie.
20:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
10/04/2009
JAZZER LA VIE.
Stiguibat-Un Quartet Atypique, un jazz Eclectique.mp3
19:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite, action sociale chretienne, spiritualite de la liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
VIVRE L'INSTANT PRÉSENT.
Vous êtes dans votre cuisine et préparez le repas du soir. Mais votre esprit est envahi par mille réflexions qui vous ont agacé au travail dans l’après-midi, alors que vous étiez en réunion.
Stop ! Respirez. Revenez à ce que vous faites. Sentez le parfum des légumes que vous êtes en train d’éplucher, regardez les couleurs dans la cocotte, écoutez la musique qui s’échappe de votre salon et réjouissez-vous : vous êtes sur le point de dîner avec ceux que vous aimez. Rien d’autre à vivre en ce moment, alors profitez-en. Revenir à vos sensations corporelles vous y aidera.
Pourquoi vous inquiéter de ce qui a été, ailleurs, et sur lequel vous n’avez plus aucune prise ? Hier est passé, demain est un autre jour. Vous verrez bien alors de quelle énergie vous disposez pour améliorer vos relations, ou finaliser votre travail.
Entre-temps, vous serez différent, les autres aussi, et la réalité à affronter sera forcément nouvelle. D’apparence facile, ce petit exercice repose en réalité sur le socle fondamental des sagesses les plus anciennes, de la philosophie grecque au bouddhisme, et sur les dernières découvertes en psychologie positive, des thérapies cognitives à la méthode Vittoz : « vivre l’instant » y apparaît comme la solution à la plupart de nos problèmes, et l’un des moteurs les plus puissants pour accomplir ce que nous voulons. Encore faut-il savoir ce que l’expression recouvre. Car au fil des décennies de notre « hypermodernité », le terme a pris différentes significations.
Lutter contre le stress et l’anxiété, rien à voir avec le carpe diem joyeux, créatif et… gaspilleur des années 1970. « À l’époque, c’était cool de vivre au jour le jour », comme le rappelle avec ironie la publicité pour un groupe d’assurances. En photo sous ce slogan, une jeune hippie visiblement frappée d’inertie et d’insouciance. Triomphait alors « la culture du « tout, tout de suite », sacralisant les jouissances sans interdits, sans préoccupations des lendemains », comme le rappelle le philosophe Gilles Lipovetsky. Ces temps heureux de la croissance économique, du consumérisme tous azimuts nous laissaient croire que « le présent avait réussi à canaliser toutes les passions et les rêves ». Le vivre pleinement revenait donc à le dépenser, à se dépenser, à dépenser tout, puisque nos ressources semblaient illimitées. Très vite, les temps ont changé. « À partir des années 1980 et surtout 1990, un « présentisme » de seconde génération arrive, poursuit Gilles Lipovetsky.
Une certaine insouciance des jours a vécu : c’est dans l’insécurité que se vit, de manière croissante, le présent. » Celui-ci devient alors un formidable outil anti-angoisse. Le monde étant plus menaçant (récession économique, montée du terrorisme, grandes épidémies…) et la vie de chacun un espace plus menacé, l’ici et maintenant, sésame venu d’Asie, permet aux Occidentaux désorientés de traverser les zones d’incertitude et les épreuves.
Construire l’avenir et exister Aujourd’hui, dans nos années 2000, notre capacité à vivre le présent semble prendre encore une nouvelle couleur. « La priorité de l’après sur le tout de suite domine », analyse Gilles Lipovetsky. Nous avons pris conscience que les ressources de la planète n’étaient pas infinies, que notre santé reposait sur une prévention à long terme, que l’avenir des générations futures naissait ici et maintenant. Nous faisons des choix conscients dans le présent (circuler à vélo, manger bio, éviter de prendre l’avion…) pour mieux préparer l’avenir. Et puis « nous vivons une contraction du temps jamais expérimentée jusque-là, explique le prospectiviste Thierry Gaudin, en étant passés à la nanoseconde.
Certaines machines vont aujourd’hui plus vite que nos neurones. Ajoutez à cela les nouveaux moyens de communication – téléphone, ordinateur portable –, où l’on peut être à la fois présent et absent à ce que l’on vit… Nos personnalités sont éclatées. Il y a urgence pour nous à travailler à être présents ». Être présents à soi et au réel pour ne pas être emportés dans une vie dépourvue de sens, tel est l’enjeu. Il peut paraître simple, mais il s’atteint à travers une certaine forme d’ascèse. Nos esprits étant sans cesse « en promenade », balancés entre nos impressions du passé et nos rêves d’un avenir meilleur (le syndrome « passe ton bac d’abord » ou « quand je serai grand » dans lequel nous avons été programmés), nos préjugés et nos croyances, nous courons sans cesse le risque de laisser échapper le réel, et donc la vie. Il nous faut une profonde intériorité pour vivre l’instant présent. Il nous faut la Force incommensurable de la prière pour entrer dans un cœur à cœur avec Dieu et ne point vivre à la surface de nous-même.
Cela représente le combat spirituel de ce siècle. Il est indispensable pour nous forger un esprit ancré dans l’existence. Pour prendre possession de notre temps et l’habiter. Pour ne plus vivre à côté des autres, de nous et de Dieu.
Donner un Sens au temps qui passe, c’est le respirer à plein poumons, même si celui-ci n’est pas toujours radieux. Il nous fait accueillir les imprévus de Dieu Amour et de la Vie dans sa quintessence.
Bruno LEROY.
19:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite, action sociale chretienne, spiritualite de la liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
NEUVAINE A LA DIVINE MISÉRICORDE.
Cette neuvaine s'effectue du Vendredi Saint au Dimanche de la Miséricorde (dimanche suivant Pâques). Elle a été demandée par Jésus à Soeur Faustine.
Chaque jour de la neuvaine, nous disons la prière du jour suivie du Chapelet de la Divine Miséricorde.
Soeur Faustina Kowalska (1905-1938) de la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame de la Miséricorde a été béatifiée le 18 avril 1993. Elle a été canonisée à Rome, le 30 avril 2000, Dimanche de la fête de la Miséricorde une nouvelle fête décrétée depuis le 5 mai 2000, dans la liturgie de l'Eglise universelle par notre pape Jean-Paul II.
Voyez le site officiel de Sainte Faustine
Le Chapelet de la Miséricorde Divine
Le 14 septembre 1935, Soeur Faustine entend les mots suivants : " Dis toujours le chapelet que je t'ai appris. Celui qui le dit fera l'expérience de ma Miséricorde, sa vie durant, et surtout à l'heure de sa mort.
- "Au début : Notre Père... Je vous salue Marie... Je crois en Dieu...
- Sur les grains du Notre Père, on récite les paroles suivantes :
V. Père éternel je t'offre le Corps et le Sang, l'Âme et la Divinité de ton Fils Bien-Aimé, Notre Seigneur Jésus-Christ;
R. En réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.
- Sur les grains du "Je vous salue Marie", on récite les paroles suivantes :
V. Par sa douloureuse Passion,
R. Sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier.
- Pour conclure, on dit trois fois :
V. Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel,
R. Prends pitié de nous et du monde entier.
Je désire - dit Jésus à Soeur Faustine - que durant neuf jours, tu amènes les âmes à la source de ma miséricorde, afin qu'elles puisent force et fraîcheur, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et particulièrement à l'heure de la mort. Chaque jour tu amèneras un groupe d'âmes différent et tu les plongeras dans l'océan de ma miséricorde. Et moi, je ferai entrer toutes ces âmes dans la demeure de mon Père (...). Et chaque jour, par ma douloureuse passion, tu solliciteras de mon Père des grâces pour ces âmes. ( Petit Journal n°1209)
*** Premier jour (vendredi saint)
Âmes des pécheurs et l'humanité entière
Aujourd'hui, amène-moi l'humanité entière, et particulièrement tous les pécheurs et immerge-les dans l'océan de ma miséricorde. Tu me consoleras ainsi dans cette amère tristesse dans laquelle me plonge la perte des âmes.
Très Miséricordieux Jésus, dont le propre est d'avoir pitié de nous et de nous pardonner, ne regarde pas nos péchés, mais la confiance que nous avons en Ton infinie bonté et reçois-nous dans la demeure de Ton Coeur très compatissant et ne nous en laisse pas sortir pour l'éternité. Nous T'en supplions par l'amour qui T'unit au Père et au Saint Esprit.
Ô toute-puissance de la miséricorde divine,
Secours pour l'homme pécheur,
Tu es miséricorde et océan de pitié,
Tu viens à l'aide à celui qui Te prie avec humilité.
Père Éternel, jette un regard de miséricorde sur toute l'humanité enfermée dans le Coeur très compatissant de Jésus et particulièrement sur les pauvres pécheurs - et par Sa douloureuse passion, témoigne-nous Ta miséricorde afin que nous glorifions la toute-puissance de Ta miséricorde pour les siècles des siècles. Amen. (1210-1211)
- Chapelet de la Miséricorde Divine
*** Deuxième jour (samedi saint)
Âmes sacerdotales et religieuses
Aujourd'hui, amène-moi les âmes sacerdotales et religieuses, et immerge-les dans mon insondable miséricorde. Elles m'ont donné la force d'endurer mon amère passion, par elles comme par des canaux, ma miséricorde se déverse sur l'humanité.
Très Miséricordieux Jésus, de qui provient tout ce qui est bon, multiplie Tes grâces en nous, afin que nous accomplissions de dignes actes de miséricorde, pour que ceux qui nous regardent, glorifient le Père de miséricorde qui est au ciel.
La source de l'amour divin,
Demeure dans les coeurs purs,
Plongés dans la mer de la miséricorde,
Rayonnante comme les étoiles, claire comme l'aurore.
Père Eternel, jette un regard de miséricorde sur ce groupe d'élus de Ta vigne, les âmes sacerdotales et religieuses, et comble-les de la puissance de Ta bénédiction, et par le sentiment du Coeur de Ton Fils dans lequel elles sont enfermées, accorde-leur la force de Ta lumière, afin qu'elles puissent guider les autres sur les chemins du salut, pour chanter ensemble la gloire de Ton insondable miséricorde pour l'éternité. Amen. (1212-1213)
*Chapelet de la Miséricorde Divine
*** Troisième jour (dimanche de Pâques)
Âmes pieuses et fidèles
Aujourd'hui, amène-moi toutes les âmes pieuses et fidèles et immerge-les dans l'océan de ma miséricorde; ces âmes m'ont consolé sur le chemin de croix, elles furent cette goutte de consolation au milieu d'un océan d'amertume.
Très Miséricordieux Jésus qui accordes à tous avec surabondance les grâces du trésor de Ta miséricorde, reçois-nous dans la demeure de Ton Coeur très compatissant, et ne nous en laisse pas sortir pour les siècles. Nous T'en supplions par l'inconcevable amour dont brûle Ton Coeur pour le Père céleste.
Impénétrables sont les merveilles de la miséricorde,
Insondables au pécheur comme au juste,
Sur tous, Tu jettes un regard de pitié,
Tu nous attires vers Ton amour.
Père Éternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes fidèles, héritage de Ton Fils, et par Sa douloureuse passion, accorde-leur Ta bénédiction et entoure-les de Ton incessante protection afin quelles ne perdent l'amour ni le trésor de la sainte foi, mais qu'avec le choeur des saints elles glorifient Ton infinie miséricorde pour les siècles des siècles. Amen. (1214-1215)
* Chapelet de la Miséricorde Divine
*** Quatrième jour (lundi de Pâques)
Âmes des païens et de ceux qui ne connaissent pas encore Jésus
Aujourd'hui, amène-moi les païens et ceux qui ne me connaissent pas encore, j'ai également pensé à eux durant mon amère passion, et leur zèle futur consolait mon coeur. Immerge - les dans l'océan de ma miséricorde.
Très compatissant Jésus qui es la lumière du monde entier, reçois dans la demeure de Ton Coeur très compatissant les âmes des païens qui ne Te connaissent pas encore; que les rayons de Ta grâce les illuminent, afin qu'elles aussi glorifient avec nous les merveilles- de Ta miséricorde, et ne les laisse pas sortir de la demeure de Ton Coeur très compatissant.
Que la lumière de Ton amour,
Illumine les ténèbres des âmes,
Fais que ces âmes Te connaissent,
Et qu'elles glorifient avec nous Ta miséricorde.
Père Éternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes des païens et de ceux qui ne Te connaissent pas encore, mais qui sont enfermés dans le Coeur très compatissant de Jésus. Attire-les vers la lumière de l'Évangile. Ces âmes ne savent pas combien est grand le bonheur de T'aimer; fais qu'elles glorifient la largesse de Ta miséricorde dans les siècles des siècles. Amen. (1216-1217)
* Chapelet de la Miséricorde Divine
*** Cinquième jour (mardi de Pâques)
Âmes des hérétiques et des apostats
Aujourd'hui, amène-moi les âmes des hérétiques et des apostats et immerge-les dans l'océan de ma miséricorde; dans mon amère passion, elles me déchiraient le corps et le coeur, c'est-à-dire mon Église. Lorsqu'elles reviennent à l'unité de l'Église, mes plaies se cicatrisent, et de cette façon elles me soulageront dans ma passion.
Très Miséricordieux Jésus qui es la bonté même, Tu ne refuses pas la lumière à ceux Te la demandent, reçois dans la demeure de Ton Coeur très compatissant les âmes des frères séparés et attire-les par Ta lumière à l'unité de l'Eglise, et ne les laisse pas sortir de la demeure de Ton Coeur très compatissant mais fais qu'elles aussi glorifient la largesse de Ta miséricorde.
Même pour ceux qui mirent en pièces le manteau de Ton unité,
Coule de Ton Coeur une source de pitié.
La toute-puissance de Ta miséricorde, ô Dieu,
Peut retirer même ces âmes de l'erreur.
Père Éternel, jette un regard miséricordieux sur les âmes des frères séparés et surtout ceux qui persistant obstinément dans leurs erreurs, gaspillèrent Tes bontés et abusèrent de Tes grâces. Ne regarde pas leurs fautes, mais l'amour de Ton Fils et Son amère passion qu'Il souffrit également pour elles, puisqu'elles aussi sont enfermées dans le Coeur très compatissant de Jésus. Fais qu'elles aussi glorifient Ton immense miséricorde dans les siècles des siècles. Amen. (1218-1219)
* Chapelet de la Miséricorde Divine
*** Sixième jour (mercredi de Pâques)
Âmes douces et humbles
Aujourd'hui, amène-moi les âmes douces et humbles, ainsi que celles des petits enfants et immerge-les dans ma miséricorde. Ces âmes ressemblent le plus à mon coeur, elles m'ont réconforté dans mon amère agonie; je les voyais veiller comme des anges terrestres qui veilleront sur mes autels, sur elles je verse des torrents de grâces. Seule une âme humble est capable de recevoir ma grâce, aux âmes humbles j'accorde ma confiance.
Très miséricordieux Jésus qui as dit Toi-même: Apprenez de moi que Je suis doux et humble de coeur - reçois dans la demeure de Ton Coeur très compatissant les âmes douces et humbles, ainsi que celles des petits enfants. Ces âmes plongent dans le ravissement le ciel entier et sont la prédilection particulière du Père céleste. Elles sont un bouquet de fleurs devant le trône divin où Dieu seul se délecte de leur parfum. Ces âmes demeurent pour toujours dans le Coeur très compatissant de Jésus et chantent sans cesse l'hymne de l'amour et de la miséricorde pour les siècles.
L'âme véritablement humble et douce
Respire déjà le paradis sur terre,
Et le parfum de son coeur humble
Ravit le Créateur Lui-même.
Père Éternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes douces et humbles, et sur les âmes des petits enfants, enfermées dans la demeure du Coeur très compatissant de Jésus. Ce sont ces âmes qui ressemblent le plus à Ton Fils, le parfum de ces âmes monte de la terre et atteint Ton trône. Père de miséricorde et de toute bonté, je T'implore par l'amour et la prédilection que Tu as pour ces âmes, bénis le monde entier, afin que toutes les âmes puissent chanter ensemble la gloire de Ta miséricorde pour l'éternité. Amen. (1220-1223)
* Chapelet de la Miséricorde Divine
*** Septième jour (jeudi de Pâques)
Âmes qui honorent et glorifient particulièrement la miséricorde de Jésus
Aujourd'hui, amène-moi les âmes qui honorent et glorifient particulièrement ma miséricorde et immerge-les dans ma miséricorde. Ces âmes ont le plus vivement compati aux souffrances de ma passion et ont pénétré le plus profondément dans mon esprit. Elles sont le vivant reflet de mon coeur compatissant. Ces âmes brilleront d'un éclat particulier dans la vie future, aucune n'ira dans le feu de l'enfer, je défendrai chacune d'elles en particulier à l'heure de la mort.
Très Miséricordieux Jésus dont le Coeur n'est qu'amour, reçois dans la demeure de Ton Coeur très compatissant les âmes qui honorent et glorifient particulièrement la grandeur de Ta miséricorde. Ces âmes sont puissantes de la force de Dieu Lui-même; au milieu de tous les tourments et contrariétés, elles avancent confiantes en Ta miséricorde, ces âmes sont unies à Jésus et portent l'humanité entière sur leurs épaules. Ces âmes ne seront pas jugées sévèrement, mais Ta miséricorde les entourera au moment de l'agonie.
L'âme qui célèbre la bonté de son Seigneur,
Est tout particulièrement aimée de Lui.
Elle est toujours proche de la source vive,
Et puise les grâces en la miséricorde divine.
Père Éternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes qui glorifient et honorent Ton plus grand attribut, c'est-à-dire Ton infinie miséricorde - qui sont enfermées dans le Coeur très compatissant de Jésus. Ces âmes sont un vivant Evangile, leurs mains sont pleines d'actes de miséricorde et leur âme débordante de joie chante l'hymne de la miséricorde du Très-Haut. Je T'en supplie mon Dieu, manifeste-leur Ta miséricorde selon l'espérance et la confiance qu'elles ont mises en Toi, que s'accomplisse en elles la promesse de Jésus qui leur a dit: Les âmes qui vénéreront mon infinie miséricorde - je les défendrai moi-même durant leur vie et particulièrement à l'heure de la mort comme ma propre gloire. (1224-1225)
* Chapelet de la Miséricorde Divine
*** Huitième jour (vendredi de Pâques)
Âmes du purgatoire
Aujourd'hui, amène-moi les âmes qui sont dans la prison du purgatoire et immerge-les dans l'abîme de ma miséricorde, que les flots de mon sang rafraîchissent leurs brûlures. Toutes ces âmes me sont très chères, elles s'acquittent envers ma justice; il est en ton pouvoir de leur apporter quelque soulagement. Puise dans le trésor de mon Eglise toutes les indulgences, et offre-les pour elles; ô si tu connaissais leur supplice, tu offrirais sans cesse pour elles l'aumône de ton esprit, et tu paierais leurs dettes à ma justice.
Très miséricordieux Jésus qui as dit Toi-même vouloir la miséricorde, voici que j'amène à la demeure de Ton Coeur très compatissant les âmes du purgatoire - les âmes qui Te sont très chères, mais qui pourtant doivent rendre des comptes à Ta justice - que les flots de sang et d'eau jaillis de Ton Coeur éteignent les flammes du feu du purgatoire, afin que, là aussi, soit glorifiée la puissance de Ta miséricorde.
De la terrible ardeur du feu du purgatoire
Une plainte s'élève vers Ta miséricorde,
Et ils connaissent consolation, soulagement et fraîcheur,
Dans le torrent d'eau à Ton sang mêlé.
Père Éternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes souffrant au purgatoire, mais qui sont enfermées dans le Coeur très compatissant de Jésus. Je T'implore par la douloureuse passion de Jésus, Ton Fils, et par toute amertume dont Son âme très sainte fut inondée, montre Ta miséricorde aux âmes qui sont sous Ton regard juste; ne les regarde pas autrement qu'à travers les plaies de Jésus, Ton très cher Fils, car nous croyons que Ta bonté et Ta pitié sont sans mesure. (1226-1227)
* Chapelet de la Miséricorde Divine
*** Neuvième jour (samedi de Pâques)
Âmes froides
Aujourd'hui, amène-moi les âmes froides, et immerge-les dans l'abîme de ma miséricorde. Ce sont ces âmes qui blessent le plus douloureusement mon coeur. C'est une âme indifférente qui au Jardin des Oliviers m'inspira la plus grande aversion. C'est à cause d'elles que j'ai dit: "Père, éloigne de moi ce calice, si telle est Ta volonté." Pour elles l'ultime planche de salut est de recourir à ma miséricorde.
Très compatissant Jésus qui n'est que pitié, je fais entrer dans la demeure de Ton Coeur très compatissant les âmes froides, que dans ce feu de Ton pur amour, se réchauffent ces âmes glacées, qui ressemblent à des cadavres et T'emplissent d'un tel dégoût. Ô très compatissant Jésus, use de la toute-puissance de Ta miséricorde et attire-les dans le brasier même de Ton amour, et donne-leur l'amour divin, car tu peux tout.
Feu et glace ensemble ne peuvent être mêlés,
Car le feu s'éteindra ou la glace fondra.
Mais Ta miséricorde, ô mon Dieu,
Peut soutenir de plus grandes misères encore.
Père Éternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes froides, qui sont cependant enfermées dans le Coeur très compatissant de Jésus. Père de miséricorde, je Te supplie par l'amertume de la passion de Ton Fils et par Son agonie de trois heures sur la croix: permets qu'elles aussi célèbrent l'abîme de Ta miséricorde... (1228-1229)
* Chapelet de la Miséricorde Divine
*** LE DIMANCHE DE LA MISERICORDE
Le décret du dimanche de la Miséricorde survient en effet au lendemain de la canonisation de la mystique polonaise, Sr Maria Faustyna Kowalska, le 30 avril dernier, par Jean-Paul II, Place Saint-Pierre. Le livret de la célébration, préparé par le Bureau des célébrations liturgiques pontificales reproduisait le passage du "Petit Journal" spirituel de la sainte où, selon une révélation privée, le Christ aurait demandé: "La fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu'elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu'il ne se tournera pas vers la source de ma miséricorde".
Que le Jésus Miséricordieux nous bénisse !
Thierry Fourchaud
Cité de l'Immaculée
BP24 - 53170 Saint Denis du Maine (France)
E.mail : communion@mariereine.com
Site : www.mariereine.com
Site d'évangélisation : www.labonnenouvelle.fr (nouveau, découvrez la Bonne Nouvelle sur Jésus révélé !)
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08:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |