27/08/2009
“La religion est la plus grande révolte de l'homme”
La religion est la plus grande révolte de l'homme qui ne tolère pas de vivre comme une bête, qui ne se résigne pas, qui ne s'apaise pas avant de fréquenter et de connaître le Créateur. Je vous veux rebelles, libres de tout lien, car je vous veux — le Christ nous veut — enfants de Dieu. Esclavage ou filiation divine: voilà le dilemme de notre vie. Ou fils de Dieu ou esclaves de la vanité, de la sensualité, de cet égoïsme angoissant dans lequel tant d'âmes paraissent se débattre.
L'Amour de Dieu marque le chemin de la vérité, de la justice, du bien. Lorsque nous nous décidons à répondre au Seigneur: ma liberté est à Toi, nous sommes du même coup libérés de toutes les chaînes qui nous liaient à des futilités, à des préoccupations ridicules, à des ambitions mesquines. Et la liberté — ce trésor incalculable, cette perle merveilleuse qu'il serait triste de jeter aux bêtes — est tout entière consacrée à apprendre à faire le bien.(…) (Amis de Dieu, 38)
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02/08/2009
Comment s'attacher au Christ et le suivre jour après jour ?
Enregistré les 10, 11 et 12 juillet 2009.
Depuis 1975, lors des Sessions d'été de Paray-le-Monial, la Communauté de l'Emmanuel se met au service de tous ceux qui désirent faire cette expérience du Coeur. Aujourd'hui encore, le Coeur de Jésus veut manifester sa miséricorde à tous les hommes.
20:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/07/2009
La perte de l'état clérical du P. Vlasic n'est pas un jugement sur Medjugorje.
Explications du procureur général de l'Ordre des Frères mineurs (Franciscains)
ROME, Mercredi 29 juillet 2009 (ZENIT.org) - L'acceptation, par Benoît XVI, de la perte de l'état clérical du père Tomislav Vlasic, ne constitue pas un jugement sur les témoignages d'apparition de Marie à Medjugorje, a expliqué le procureur général de l'Ordre des Frères mineurs (Franciscains).
Dans une déclaration à ZENIT, le P. Francesco Bravi, ofm, a affirmé que cette mesure n'a pas été imposée par le Saint-Siège mais qu'il s'agit de la conséquence de la demande présentée par le P. Vlasic, qui était jusqu'à présent membre de l'Ordre des Frères mineurs, d'être dispensé non seulement du célibat sacerdotal mais aussi des voeux religieux.
« C'est lui qui l'a demandé », a déclaré le P. Bravi.
Le procureur général de l'Ordre des Frères mineurs a par ailleurs précisé que s'il est vrai que le P. Vlasic était vicaire à la paroisse de Medjugorje à l'époque des premiers témoignages des apparitions (1981), il vivait en Italie depuis plus de vingt ans (depuis 1985).
Le P. Vlasic était religieux de la province franciscaine de San Bernardino di Siena (L'Aquila) et avait fondé la communauté « Kraljice mira potsuno Tvoji - po Mariji k Isusu » (Reine de la Paix, tous à toi - à Jésus par Marie).
Le P. Bravi a expliqué que le P. Vlasic a demandé au Saint-Siège d'être dispensé des obligations du ministère sacerdotal, car il refuse d'accepter les sanctions que lui avait imposé la Congrégation pour la doctrine de la foi par le décret (prot. 144/1985) du 25 janvier 2008, signé par le cardinal William Levada, préfet, et par Mgr Angelo Amato, secrétaire de la Congrégation.
Le décret fut publié, à la demande de la Congrégation pour la doctrine de la foi, par Mgr Ratko Peric, évêque de Mostar-Duvno, diocèse dans lequel est située la ville de Medjugorje. Il explique que les sanctions ont été imposées suite à des accusations portées contre le P. Vlasic. Il était notamment accusé de « diffusion d'une doctrine douteuse, de manipulation des consciences, de mysticisme suspect, de désobéissance à des ordres donnés de façon légitime ». Il était également accusé d'avoir violé le sixième commandement (actes impurs).
Le décret établissait cinq sanctions, dont l'obligation de demeurer dans une maison de l'Ordre franciscain de la région de Lombardie, en Italie, choisie par le ministre général de l'Ordre, le P. José R. Carballo, et l'interdiction de maintenir des liens avec la communauté Reine de la paix, et avec ses membres.
Le décret interdisait d'effectuer « des accords juridiques et d'agir dans des organismes administratifs » sans autorisation écrite du ministre général de l'Ordre. Il établissait par ailleurs l'obligation de suivre une formation théologique et spirituelle avec une évaluation finale, et l'émission de la profession de foi, avec l'approbation de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Le décret interdisait enfin « l'exercice du 'soin des âmes', la prédication, les interventions publiques et révoquait la faculté de confesser ».
Le P. Francesco Bravi a expliqué à ZENIT que le P. Vlasic refusait de reconnaître les accusations portées contre lui et qu'il refusait donc également les sanctions. Comme conséquence de ce rejet, il a demandé à être dispensé de l'exercice de son ministère sacerdotal et de sa condition de religieux. Il lui est en même temps interdit d'exercer toute forme d'apostolat et de faire des déclarations, spécialement sur Medjugorje.
Il lui est arrivé de proposer, publiquement et par écrit, des interprétations des messages reçus par les voyants, mais celles-ci ont parfois été contredites par les voyants eux-mêmes. Il a notamment affirmé que la communauté « Reine de la Paix », qu'il avait fondée, était née à la demande explicite de la Vierge, ce que la voyante Majija Pavlovic a nié dans une lettre adressée au Saint-Siège.
L'évêque de Mostar a affirmé publiquement qu'il ne croyait pas à la véracité des apparitions de Medjugorje mais le dossier est actuellement examiné par la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Dans son ouvrage publié en 2007 en italien « L'ultima veggente di Fatima » (La dernière voyante de Fatima), le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat et ancien secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, écrit : « Les déclarations de l'évêque de Mostar reflètent une opinion personnelle, elles ne sont pas un jugement définitif et officiel de l'Eglise. Tout est renvoyé à la déclaration de Zara des évêques de l'ex-Yougoslavie, du 10 avril 1991, qui laisse la porte ouverte à de futures enquêtes. La vérification doit donc se poursuivre. En attendant, les pèlerinages privés avec un accompagnement pastoral des fidèles, sont autorisés. Enfin, tous les pèlerins catholiques peuvent se rendre à Medjugorje, lieu de culte marial où il est possible de s'exprimer à travers toutes les formes de dévotion ».
Jesús Colina
Source www.zenit.org
09:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/07/2009
La vérité sur Medjugorie…
Comme il est dit, des bienfaits ont été reçu par les pèlerins, mais, cela est dû :
Richard C ofs
« tout le bien qui s'y est fait provient d'une simple bonté de la Vierge Marie, de la prière, de la fréquentation des sacrements et de l'Eucharistie, moyens ordinaires proposés par l'enseignement des prêtres. Donc rien de spécifique aux apparitions. »
Benoît XVI accepte le renvoi de l'inventeur de Medjugorje
Le 28 juillet 2009 - (E.S.M.) - Le Pape Benoît XVI a approuvé le renvoi de l'état clérical du Père Tomislav Vladic. Ce prêtre a mené toutes les affirmations que la Vierge Marie apparaissait en Bosnie dans le village de Medjugorje. (lesuisseromain) |
Le "Sanctuaire" de Medjugorje
Benoît XVI accepte le renvoi de l'inventeur de Medjugorje
Le 28 juillet 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Le Pape Benoît XVI a approuvé le renvoi de l'état clérical du Père Tomislav Vladic. Ce prêtre a mené toutes les affirmations que la Vierge Marie apparaissait en Bosnie dans le village de Medjugorje. Lorsque les apparitions auraient commencé en 1981, le Père Vlasic fut surnommé le créateur de ce phénomène par l'évêque local de Mostar-Duvno Pavao Zanic. Lors d'une dispute entre l'évêque et le Vatican, le Père a prédit que la Vierge apparaîtrait en Bosnie. Six mois plus tard, six enfants dirent avoir vu la Vierge proche de la colline. Le Père Vlasic annonca immédiatement qu'il deviendrait le père conseiller des prétendus voyants. Les enfants affirment maintenant que la Vierge les a visités 40 000 fois au cours des 28 dernières années.
Le prêtre a été suspendu l'an dernier par la Congrégation de la doctrine de la foi. Une enquête était réalisée sous sa conduite par trois commissions qui ne parvinrent pas à trouver des évidences pour confirmer les affirmations des voyants. Il a été aussi mis sous enquête pour conduite sexuelle immorale après qu'il ait mis une sœur enceinte.
Le prêtre a refusé de coopérer avec les enquêteurs et ceci depuis le début. Il fut banni pour un monastère dans l'Aquila en Italie et fut interdit de communiquer avec quiconque sans la permission de son supérieur. Il fut annoncé ce dimanche que le Père Vlasic a choisi de quitter la prêtrise ainsi que son ordre religieux. Le Pape avait secrètement approuvé son renvoi de l'état clérical en mars. Plusieurs des défenseurs des appritions vivent maintenant dans de riches conditions économiques et possèdent des voitures luxueuses.
Le sanctuaire a attiré environ 30 millions de pélerins. Des millions de catholiques avaient espéré un jour que le Vatican approuve les prétendues apparitions.
Notes:
- les prétendus encouragements de Jean Paul II à se rendre en ces lieux sont une simple invention.
- tout le bien qui s'y est fait provient d'une simple bonté de la Vierge Marie, de la prière, de la fréquentation des sacrements et de l'Eucharistie, moyens ordinaires proposés par l'enseigement des prêtres. Donc rien de spécifique aux apparitions.
- le Cardinal Ratzinger, dans un jugement personnel, estimait fort justement ne pas croire aux origines surnaturelles des apparitions. Les conversions et les grâces obtenues, les fruits, proviennent uniquement de la bonté de Marie et de la Miséricorde de Dieu.
- l'évêque du lieu reste le Pasteur du lieu et son jugement n'a jamais été contredit par le Pape.
- enfin, la seule et unique vertu que le diable ne peut pas imiter est l'humilité. Les croyants sont humbles lorsqu'ils acceptent les limites de leurs propres jugements en toute obéissance au Pape et aux évêques en communion avec lui.
Source : http://eucharistiemisericor.free.fr
20:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
26/07/2009
“Le monde, lieu de rencontre avec le Christ”
(…) Un homme qui sait que le monde — et non seulement l'église — est son lieu de rencontre avec le Christ, aime ce monde, tâche d'acquérir une bonne préparation intellectuelle et professionnelle, établit en toute liberté ses propres jugements sur les problèmes du milieu où il évolue; et, par conséquent, il prend ses propres décisions, lesquelles, parce qu'elles sont les décisions d'un chrétien, procèdent en outre d'une réflexion personnelle, qui tente humblement de saisir la volonté de Dieu dans les détails, petits et grands, de la vie.
Toutefois, il n'arrive jamais à ce chrétien de croire ou de dire qu'il descend du temple vers le monde pour y représenter l'Église, ni que les solutions qu'il donne à des problèmes sont les solutions catholiques. Non, mes enfants, cela ne se peut pas ! Ce serait du cléricalisme, du catholicisme officiel, ou comme vous voudrez l'appeler. En tout cas, ce serait faire violence à la nature des choses. Vous devez diffuser partout une véritable mentalité laïque, qui conduit aux trois conclusions suivantes : être suffisamment honnête pour assumer sa responsabilité personnelle; être suffisamment chrétien pour respecter les frères dans la foi, qui proposent, dans les matières de libre opinion, des solutions différentes de celles que défend chacun d'entre nous; être suffisamment catholique pour ne pas se servir de notre Mère l'Église en la mêlant à des factions humaines. (…)
Prenez donc mes paroles pour ce qu'elles sont : une exhortation à exercer vos droits, tous les jours, et pas seulement dans les situations difficiles; à vous acquitter noblement de vos obligations de citoyens — dans la vie politique, dans la vie économique, dans la vie universitaire, dans la vie professionnelle — en assumant hardiment toutes les conséquences de vos décisions libres, en endossant vos actes avec l'indépendance personnelle qui est la vôtre. Et cette mentalité laïque de chrétiens vous permettra d'éviter toute intolérance, tout fanatisme, et pour le dire positivement, elle vous permettra de vivre en paix avec tous vos concitoyens et d'encourager la bonne entente entre les différents ordres de la vie sociale.(Entretiens, nos 116-117)
11:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
23/07/2009
Notre système fonctionne dans le délire.
L'exclusion n'est pas que conjoncturelle, elle est structurelle. Notre continent est une machine à fabriquer l'exclusion. Saurons-nous oeuvrer à la construction d'une Europe et d'un monde de solidarité des citoyens ?
Nous sentons que notre système fonctionne dans le délire : d'un côté, la rationalité des techniques et la rentabilité ; de l'autre , l'absurdité et l'irrationnel. Ne pas être dans ce délire, c'est être hors du réel, un exclu qui n'a que le droit de se taire. Comment faire entendre une parole ? Les personnes en difficulté veulent vivre autre chose et sortir de leur état qui ne les satisfait pas.
Nous avons à consentir à un changement de civilisation, c'est dérisoire de le dire. Il faut travailler dans une perspective d'ensemble à long terme, sans déserter notre lieu. C'est une mentalité neuve qui décourage fanatisme et sectarisme : créer, susciter, innover, savoir que c'est du provisoire, mais jamais vain et insignifiant, toujours nécessaire et indispensable.
Si accompagner une personne en difficulté est de l'ordre d'une naissance, nous devons allier savoir, faire et savoir-faire, avoir équipements, matériaux et outils nécessaires. Il nous faut sortir de la logique économique de rentabilité pour une autre logique qui n'est plus marchande, mais humaine : que chacun puisse naître à lui-même, trouver sa voie, sa consistance, sa taille.
Accepter de parier sur des rêves et d'avancer de pari en pari, d'aventure en aventure, d'épreuve en épreuve, se laisser altérer, mettre à mal ses certitudes et renverser les tables de la loi...Oser la relation de confiance, emmagasiner son lot de joies, de souvenirs heureux, d'expériences nouvelles, retrouvailles avec et dans le chemin de la personne. N'est-ce-pas de l'ordre du regard qui désarme et ne juge pas ? Plein de joie et d'intelligence, il autorise l'autre à naître à lui-même et à exister. Ce regard qui ne se contente pas de soutenir le nôtre, mais l'appelle, est présence et discrétion. Ce regard ne tue jamais, il élargit l'espace des possibles.
Pourquoi un délinquant voudrait-il se réinsérer dans la société ? Il est inséré dans cette société, en tant que délinquant, N'oublions pas que la marge fait partie de la page. Notre rôle d'adulte éducateur est la réinsertion du jeune dans son propre être : lui faire découvrir la formidable potentialité de l'être humain, lui faire pointer du doigt que sa situation de jeune en difficulté lui fait développer des capacités de résistance et de vie étonnantes dont nous ne serions peut-être pas capables. Notre rôle est de faire un bout de chemin avec eux pour leur montrer autre chose, leur ouvrir d'autres horizons, leur amener de la culture. Pour cela tous les moyens sont bons, toutes les portes sont possibles, à une condition : le partage des vécus. Le travail social n'est pas de dire : " Tu devrais faire " . Il faut faire- avec, aller-avec. Notre présence active c'est la reconnaissance de l'autre, c'est ce qui fait grandir qu'on ait douze ou trente ans. Il faut aller au devant d'eux, se mettre en situation difficile de déséquilibre d'où surgira la réflexion à deux, adulte et jeune.
Nous devons avant tout retrouver la personne. La pratique éducative ne devrait fonctionner en tout premier lieu qu'avec cette conviction. Toute société se vit de mythes et d'histoires constitutives, l'être humain ( et le jeune qui nous préoccupe ici ) est à la fois plus simple et plus complexe que la société. S'il a besoin " d'histoire " , pourquoi cette histoire que nos sommes sensés aider à restituer ne serait-elle que pragmatique, normative, adaptée aux besoins de la marche sociale ? Pourquoi ne serait-elle pas, au niveau de notre tâche éducative, la recherche de moments heureux, de souvenirs marquants, de déstabilisations consenties avec la protection d'un adulte ? Toute joie emmagasinée est un sacré pas sur le chemin du grandir. Nous l'oublions souvent. Nos prétentions de réinsertion des jeunes en difficulté sont souvent éloignées de la réalité. Or, la réalité, ce sont eux. Nos convictions mises en oeuvre et nos paroles étant vraies, les exclus pourront être associés aux mesures économiques, remis dans le circuit de leur responsabilité. Le cercle infernal de l'exclusion pourra être brisé, ouvert. Si les éducateurs de rue partent du principe que l'exclusion n'est pas une fatalité, elle peut se combattre. Mais il y a nécessité et urgence à renouveler notre conception de la vie et du travail social. Seul, notre regard anticonformiste sur les raisons et les causes de l'exclusion des jeunes, nous fera changer nos relations éducatives et nous empêchera de penser la réinsertion en terme de production, comme souvent la société nous le demande. Je suis, de part mes fonctions, au service des jeunes et non de politiques capitalistes qui rêvent de rendre productives toutes les machines humaines. Je travaille pour l'épanouissement des jeunes et non leur aliénation au nom de quelques idéologies que ce soient, c'est mon regard d'éducateur de rue qui aime voir grandir l'adolescent en fonction de sa personnalité intérieure en pleine liberté de son devenir, qui me donne la force de continuer à temps et contre-temps.
Bruno LEROY.
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22/07/2009
“Les enfants sont ce qu'il y a de plus important”
(…) La paternité et la maternité ne s'arrêtent pas à la naissance: cette participation au pouvoir de Dieu qu'est la faculté d'engendrer doit se prolonger par la coopération avec l'Esprit Saint afin d'aboutir à la formation d'hommes et de femmes authentiquement chrétiens.
Les parents sont les principaux éducateurs de leurs enfants, tant sur le plan humain que sur le plan surnaturel. Ils doivent ressentir la responsabilité de cette mission, qui exige d'eux compréhension et prudence, don d'enseigner, et surtout d'aimer, et désir de donner le bon exemple. Le commandement autoritaire et brutal n'est pas une bonne méthode d'éducation. Les parents doivent plutôt chercher à devenir les amis de leurs enfants; des amis auxquels ceux-ci confient leurs inquiétudes, qu'ils consultent sur leurs problèmes et dont ils attendent une aide efficace et aimable.
Il est nécessaire que les parents trouvent du temps pour être avec leurs enfants et parler avec eux. Les enfants sont ce qu'il y a de plus important: ils sont plus importants que les affaires, que le travail, que le repos. Dans ces conversations, il faut les écouter avec attention, s'efforcer de les comprendre, savoir reconnaître la part de vérité — ou l'entière vérité — qu'il peut y avoir dans certaines de leurs révoltes. Il faut, en même temps, les aider à canaliser correctement leurs préoccupations et leurs idéaux, leur apprendre à observer et à raisonner; il ne faut pas leur imposer une conduite mais leur montrer les motifs, surnaturels et humains, qui l'inspirent. En un mot, il faut respecter leur liberté, puisqu'il n'est pas de véritable éducation sans responsabilité personnelle, ni de responsabilité sans liberté. (Quand le Christ passe, 27)
10:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/07/2009
Mais qu’allait-il donc faire dans cette galère ?
Jonas est incontestablement un des personnages les plus populaires de la Bible. Il faut reconnaître qu’il n’est pas donné à tout le monde de passer trois jours dans le ventre d’une baleine. Mais qu’allait-il donc faire dans cette galère ? On se souvient que Jonas fuit devant le Seigneur. Celui-ci lui a enjoint d’aller prophétiser à Ninive, et comme il ne tient pas du tout à y aller, notre héros s’imagine qu’il suffit de quitter la Terre Sainte, de s’éloigner du peuple élu, pour échapper au Dieu d’Israël : « Il s’embarqua pour se faire conduire hors de la présence du Seigneur » (Jon 1, 3). Première surprise, et de taille : Dieu est partout, son empire est universel ; il règne sur la mer, les baleines et même dans le cœur des ninivites, qui se convertiront plus vite que notre prophète récalcitrant.
Jésus ne se réfère qu’à un épisode de l’aventure de Jonas, à savoir son séjour « dans le ventre du monstre marin ». Lorsque les hommes d’équipage balancent Jonas par dessus bord pour apaiser le dieu qui a suscité la tempête qui fait rage, ils le jettent en pâture à Léviathan, supposé hanter le fond des océans pour dévorer ceux qui y tombent. Cet animal mythique est un symbole traditionnel de la mort, dévorant ceux qu’elle engloutit dans ses eaux profondes. En jetant Jonas à la mer, ces hommes ont l’intention d’offrir un sacrifice à Dieu, afin de l’amadouer et d’avoir ainsi la vie sauve.
Or trois jours plus tard, le monstre vomit notre héros sur la terre ferme ! Le prophète serait-il indigeste ? Ou Dieu aurait-il changé de mœurs ? La leçon de ce passage est de récuser la conception d’un Dieu survivant au détriment de ses victimes. Le Dieu de la Révélation – le seul « qui est, qui était et qui vient » – est tout au contraire le Dieu de la vie. A travers cet épisode, il annonce symboliquement que le jour vient où il redonnera la vie, même à ceux qui ont mérité la mort par leur trahison et leur refus de le servir, à l’instar de Jonas le rebelle.
Du coup, notre péricope évangélique s’éclaire : la Résurrection de Jésus est le « signe » de l’accomplissement de l’événement prophétique advenu à Jonas. Le Dieu que nous révèle Jésus est le Dieu de la vie triomphante qui relève son Fils, prémisse de tous ceux qui passeront avec lui de la mort à la vie. Telle est la Bonne Nouvelle : le Seigneur « triomphe, pour sa gloire, de Pharaon, de ses chars et de ses guerriers » (1ère lect.), entendons du Prince de ce monde qui nous gardait prisonniers du péché et de la mort.
Encore faut-il que nous manifestions l’accueil de cette révélation par une sincère conversion. Car si « les habitants de Ninive se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas », a fortiori devrions-nous nous convertir en réponse à la proclamation du Fils de l’homme : « il y a ici bien plus que Jonas ».
Le terme de conversion est très large. Le parallèle avec Jonas nous permet d’en préciser le sens. Lorsque le prophète est rendu à la vie, il découvre que Dieu lui a gardé toute sa confiance. Sa mission demeure intacte : le Très-Haut compte toujours sur lui : « La Parole du Seigneur s’adressa une seconde fois à Jonas. Jonas se leva et partit, mais cette fois pour Ninive, se conformant à la Parole du Seigneur » (Jon 3, 1-2). Obéissant à l’ordre divin, il prophétise sur Ninive avec le succès que l’on connaît : toute la ville se repent de ses actions mauvaises et fait pénitence.
La conversion à laquelle Jésus nous invite nous aussi, consiste à revenir à Dieu dans l’obéissance à sa Parole afin que nos vies puissent porter le fruit que le Seigneur en attend, car les dons de Dieu sont sans repentance.
« Prends pitié de nous, Seigneur : le péché nous a rendus aveugles aux vraies réalités ; voilà pourquoi nous réclamons obstinément des signes en ce monde qui passe, alors que tu nous ouvres le Royaume qui ne passera pas. Augmente en nous la foi, afin que nous puissions discerner le salut que tu nous offres jour après jour. Donne-nous de faire nôtre la Parole que Jésus, notre nouveau Moïse nous adresse : “N’ayez pas peur ! Tenez bon ! Vous allez voir aujourd’hui ce que le Seigneur va faire pour vous sauver !” (1ère lect.) »
Père Joseph-Marie.
20:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
CONSTRUIRE UN MONDE MEILLEUR.
Pour soulever nos montagnes de pauvretés,
Du rmiste, en passant par le chômeur et le meurtrier,
De la Femme vivant seule dans le coeur de son enfant,
Du jeune dont la drogue lui procure l'illusion d'exister,
Du déprimé qui pense perdre la raison,
Et tous les vieux qui meurent de solitude,
Les suicidés du Temps qui ne trouvent plus le Sens,
Et toutes ces blessures jamais cicatrisées,
Donne-nous Seigneur,
La force de les porter, les combattre dans la Dignité,
Pour redonner cette Dignité aux êtres qui croient l'avoir perdue,
Donne-nous Ton Esprit pour illuminer notre regard,
Et voir dans les petits des christs meurtris à vie,
Pour qu'ensemble nous façonnions ce monde,
En Univers plus juste selon Tes desseins d'Amour,
Une Terre qui espère mettre les Hommes debout,
Cette Espérance brûlante qui nourrit l'arbre de nos luttes,
Ce robuste chêne au sein de la forêt,
Qui demande aux autres de bonnes Volontés,
Pour suivre sa marche et détruire nos pauvretés,
Celles qui jamais ne permettront de nous reposer,
Tant que nous saignerons pour tant de plaies,
Tant que l'Espérance ne sera pas logée,
Dans l'âme de tous les désespérés,
Oui, Seigneur, le combat ne peut que continuer,
Pour tous les Humains qui cherchent à espérer,
En ce jour pas demain dans l'éternité,
Mais éternellement dans la valeur sacrée
De notre Humaine Humanité.
19:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, poesie, catholique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
17/07/2009
Vivre en se serrant plus ou moins la ceinture"
« J’ai fait des études de Droit à l’université Complutense de Madrid, mais je passais le plus clair de mon temps à la bibliothèque de l’université autonome où travaillait mon amie ».
Il a épousé cette jeune fille et ils se sont installés à Madrid. Ils ont cinq enfants, dont l’aîné aura bientôt 8 ans. Il a un scooter coréen 125 cm3 pour circuler en ville. Il est agent administratif dans le service public. Elle est avocate d’affaires, spécialisée en bourse. « Ceci dit, elle a de meilleurs revenus que moi, elle travaille plus que moi, s’occupe de la maison, des finances familiales, elle est remarquable. Moi, je fais ce que je peux. Je fais très souvent la cuisine, je me débrouille pas mal, voire même très bien. C’est l’avis de mes enfants surtout lorsque je leur fait des hot-dogs au ketchup ou des pâtes, au ketchup aussi, bien entendu ».
Ils sont préoccupés par la crise, bien sûr, ils doivent faire face à un prêt immobilier jusqu’en 2040, comme de bien entendu et il va de soi que « lorsqu’on est habitué à vivre avec la ceinture plus ou moins serrée, à passer le gros de ses vacances à Madrid, à savoir profiter de tous les jeux à faire dans un bac à sable, on ne regrette ni l’abondance ni les parcs à thème. Je pense que pour être heureux il suffit peu de chose, il suffit de rendre les autres heureux ».
Lorsque nous lui avons demandé quel était son premier souci, il n’a pas d’emblée évoqué le CAC 40. Il nous a tout de suite parlé de l’éducation de ses enfants. « Arantxa et moi sommes investis dans un bon nombre d’activités concernant l’éducation et l’orientation familiale, en tant qu’intervenants ou comme étudiants, dans les établissements que fréquentent nos enfants, et nous privilégions le temps que nous passons avec eux, pour bien les connaître, pour leur donner le bon exemple, pour répondre à leurs questions. À leur âge, les discours ne leur font ni chaud ni froid ».
« Éduquer les enfants dans la liberté est réellement passionnant : on ne peut pas prendre leur place à l’heure de leurs choix, ils doivent apprendre à gérer leur liberté, à réussir, à se tromper. Et comment apprend-on à un gosse à fréquenter ceux qui ne pensent pas comme lui ? Comment arriver à ce qu’il ait un esprit chrétien de service aux autres ? C’est un véritable challenge et tout cela nous prend plus la tête que le CAC 40, quoique… ».
http://www.opusdei.fr/art.php?p=34575
18:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |