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29/09/2006

SAMUEL UN REBELLE QUI AIME.

Samuel est un homme qui a connu à la fois les couleurs et noirceurs de la Vie. A ce titre, il est riche d'expériences intérieures. Ne lui demandez pas de se fondre dans la masse des bien-pensants, son côté rebelle fait de lui un insoumis. Il aime les Humains en pleine liberté d'Esprit.
Et même si l'existence l'a meurtri jusqu'au dégoût de nos extraversions de Tendresse. Il aime plus que nul autre cette Humanité qui sait grandir et se montrer debout face aux injustices. Oui, Samuel est un rebelle qui aime les gens, la nature, les oiseaux blessés, les incompris, les rejetés, les marginaux...
Ses luttes sont créatrices autant dans la vidéo, l'audio, que la poésie. Tous les langages pour exprimer l'Amour de l'Humanité. Tous les mots pour mieux faire comprendre le sens de ses révoltes.
Visitez le site de cet Homme chaleureux et libre. Toujours respectueux d'autrui car, il sait que chaque être Humain est unique dans son histoire.
Samuel est un homme vrai qui ne badine pas avec la vérité. Il mène des combats contre tout ce qui pourrait donner le feu à cette terre.
L'écologie n'est guère pour lui une science analysée par des technocrates, c'est une respiration de l'âme, élément du cosmos, de l'Univers que certains s'emparent pour exploiter, étouffer dans une détermination vénale.
Samuel lui, contemple, admire, s'émerveille et s'insurge lorsqu'un souffle de vie disparaît devant ses yeux. Il est du parti des plus vulnérables et connaît la beauté évidente des êtres. Voilà, pour quelles raisons aussi, il force l'admiration. Samuel a le coeur dans le regard et quand il écrit un article, nous entendons battre son coeur qui nous force à regarder le monde autrement. C'est en cela qu'il est grand !
Pour le découvrir, cliquez sur le lien ci-dessous :
LA ROTAS DE SAMUEL.

11:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

28/09/2006

C'EST L'ESPRIT QUI FAIT VIVRE.

Pierre Jarry

" Dieu est Amour " nous dit saint Jean. Or l'Amour est Créateur et Source de Vie. La Bible nous enseigne que
" l'Esprit de Dieu planait sur les eaux (couvait les eaux Genèse 1). Cela signifie que Dieu, qui est Père, Fils et Esprit, est la Vie. Jésus affirmera :
" JE suis le Chemin, la Vérité et la Vie " mais aussi : " JE suis la Lumière du monde ", car IL est Dieu, égal en tout au Père et à l'Esprit Saint. Nous avons du mal à croire à cette Unité totale des trois personnes divines. Cependant Jésus a dit : " Qui Me voit, voit le Père " Or Dieu est Amour et l'Esprit Saint est l'Amour même que le Père donne au Fils et que le Fils donne au Père. C'est Lui qui les unit dans une communion sans faille.

L'Esprit Saint est communion
Toute personne humaine ne peut se réaliser qu'en participant à cette communion en Dieu. C'est pourquoi Jésus insistera sur l'unité de tous les chrétiens : " Père qu'ils soient Un en nous, pour que le monde croie que TU M'as envoyé…qu'ils soient Un comme nous sommes Un : Moi en eux et Toi en Moi " (Jean 17,21-23)
C'est dans cette communion profonde les uns avec les autres, que les chrétiens construisent l'Eglise : Corps du Christ. Cela exige de tous, qu'ils soient animés du même Esprit qui est l'Esprit Saint. C'est Lui : Amour du Père et du Fils, qui réalise l'Unité dans la divergence des langues, des races, des nations. En effet, " la lettre tue, l'Esprit vivifie " (2 Corinthiens 3,6) Reconnaissons que nous préférons, comme les scribes et les pharisiens, obéir à une loi bien précise et détaillée qu'à l'Esprit Saint. Pour être fidèle à l'Esprit Saint, il faut être libéré de la loi et devenir responsables de nos actes. Un chrétien est quelqu'un qui prend ses responsabilités pour réaliser dans sa vie, la Parole même de Dieu. Cela exige qu'il la connaisse et donc qu'elle soit proclamée.

L'Esprit Saint nous renouvelle
Alors " L'homme intérieur se renouvelle de jour en jour " (2 Corinthiens 4,16) " Il devient une création nouvelle " (2 Corinthiens 5,17) " Qui se laisse réconcilier avec Dieu " (2 Corinthiens 5,20) " qui participe à la liberté des enfants de Dieu " (Romains 8,21) et accepte avec joie que " l'Esprit vienne au secours de notre faiblesse, car nous ne savons que demander pour prier comme il faut, mais l'Esprit lui-même intercède en gémissements ineffables et Celui qui sonde les cœurs, sait quel est le désir de l'Esprit et que son intercession pour les saints, correspond aux vues de Dieu " (Romains 8,26-27) Mais pour cela, il faut " revêtir l'homme nouveau " (Ephésiens 4,23) " Ne vous mentez plus, les uns aux autres. Vous vous êtes dépouillés du vieil homme avec ses agissements et vous avez revêtu l'homme nouveau " (Colossiens 3,9-10) C'est pourquoi :
" Nous savons que nous sommes passés de la mort à la Vie parce que nous aimons nos frères " (1 Jean 3,14) Or " Dieu est Amour " (1 Jean 4,8 et 14) " Celui qui demeure dans l'Amour, demeure en Dieu et Dieu en lui " (1 Jean 4,16)
Cet Amour qui nous fait participer aujourd'hui à Dieu, est l'Esprit Saint qui a ressuscité Jésus d'entre les morts et qui habite en nous (Romains 8,11) Voilà pourquoi tout chrétien en qui Jésus vit, est passé de la mort à la Vie (Romains 8,1 et suivants) car il participe déjà à la résurrection du Christ " Ensevelis avec Lui (Jésus) lors du baptême, vous êtes aussi ressuscités avec Lui, parce que vous avez cru en la force de Dieu qui l'a ressuscité des morts " (Colossiens 2,12) Là est la liberté des enfants de Dieu que nous sommes, car la mort est vaincue et l'Esprit Saint qui nous anime, est non seulement vainqueur de la mort, mais de tous nos esclavages. Hélas ! Combien sont encore esclaves de leur peur, leur angoisse, leurs caprices, leur manque de foi et d'amour, leur refus de pardon, leur haine, leur violence, leur jalousie, leur méfiance, leur ignorance de la Parole de Dieu ? ! Oui, nombreux sont ceux qui ont recours aux magnétiseurs, radiesthésistes, guérisseurs, sorciers, magiciens, devins, gourous, cartomanciennes, à toutes ces personnes qui ont des " pouvoirs "…tout cela ne vient pas de Dieu et rend esclave des autres.

Seul l'Esprit Saint rend libre
Car " Le Seigneur, c'est l'Esprit et où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté " (2 Corinthiens 3,17) L'Esprit Saint est la Liberté. Il est aussi Vie et action : " C'est pour que nous restions libres que le Christ nous a libérés " (Galates 5,1) " Si donc, le Fils vous libère, vous serez réellement libres " nous dit saint Jean (8,36) Il faut donc sans cesse se nourrir de la Parole de Dieu : " Si vous demeurez dans ma Parole, vous êtes vraiment mes disciples et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libèrera " (Jean 8,31-32)
Jésus nous libère en nous donnant son Esprit comme IL a libéré les apôtres, le jour de la Pentecôte quand ils ont reçu l'Esprit Saint. Ce feu de l'Amour qui a consumé en eux leur peur et les a projetés dehors pour proclamer, en toutes langues, la Bonne Nouvelle. C'est Lui, l'Esprit Saint qui nous donne l'audace de témoigner. (Jean 15,26) C'est pourquoi les Actes des Apôtres sont les Actes de l'Esprit Saint, qui les pousse en avant et les mène au large, en envoyant Pierre chez le païen Corneille. L'Esprit Saint passe avant la loi. C'est Lui qui les libère de toutes peurs pour affirmer devant le Sanhédrin, Jésus Ressuscité. Ils acceptent alors avec joie de souffrir pour le Nom de Jésus…
* Aujourd'hui, sommes-nous des personnes libres, capables de souffrir avec joie pour le Nom de Jésus (Actes 4)
* Sommes-nous comme les apôtres, des chrétiens, forts de l'Esprit Saint en eux, qui ont vaincu la peur et proclament en toute liberté la Bonne Nouvelle, que cela plaise ou non ?
* Sommes-nous prêts à souffrir pour que Jésus soit connu, aimé et premier servi ? C'est cela réaliser notre baptême et être chrétien sans peur d'affirmer notre foi dans toute notre vie. Alors nous sommes vraiment des membres du Corps du Christ.
L'Esprit Saint nous rend libres, car IL est Vie et Amour. C'est ainsi que Paul peut dire :
" Nous nous glorifions dans nos tribulations, sachant bien que la tribulation produit la constance, la constance, une vertu éprouvée, la vertu éprouvée, l'espérance. Et l'espérance ne déçoit pas, parce que l'Amour de Dieu a été répandu en nos cœurs par le Saint Esprit qui nous fut donné " (Romains 5,3-4)
"Heureux serez-vous quand tous diront du mal de vous à cause de Moi… Soyez dans la joie et l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux. C'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes, vos devanciers " (Matthieu 5,11-12)
C'est là le signe que nous sommes vraiment libres : la vie de l'Esprit Saint est source de la Vraie Joie. Alors nous sommes intégrés à la construction de l'Eglise, Corps du Christ. (Ephésiens 2,21) L'Esprit Saint produit en nous ses fruits de Paix, de Joie et d'Amour. (Galates 5,22) Nous sommes des sarments féconds de la Vigne qui est Jésus.

L'Esprit Saint est esprit d'enfance
Le bébé qui naît, crie. L'Esprit Saint est Vie et IL crie en nous : Abba… " Mon petit papa chéri " Ce mot qui est le cri du petit enfant juif se précipitant dans les bras de son papa. " Abba " : voilà le cri de la Vie, le cri de l'Esprit Saint.
" En effet, tous ceux qu'anime l'Esprit de Dieu, sont fils de Dieu. Aussi bien, n'avez-vous pas reçu un esprit d'esclaves pour retomber dans la crainte ; vous avez reçu l'Esprit de fils adoptif qui nous fait nous écrier : " Abba " Père. L'Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu. Enfants de Dieu et donc héritiers : héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ, puisque nous souffrons avec Lui pour être aussi glorifiés avec Lui " Romains 8, 14-17) (Galates 4,6-7)

L'Esprit Saint est un feu
L'Esprit Saint qui est Amour du Père et du Fils, source de la vie, est un feu dévorant, " qu'aucun fleuve ne peut éteindre. " (Cantique des Cantiques 8,6-7) Où est l'Esprit Saint ? : " Au plus intime de moi-même ", répond saint Augustin qui a pu écrire : " Aime et fais ce que tu veux " car si tu aimes comme Dieu t'aime, tu ne feras que ce que Dieu veut, car tu seras toujours disponible à son Amour, donc à l'Esprit Saint. C'est sous la conduite de l'Esprit Saint, que débarrassés de nous-mêmes, nous serons disponibles à l'évangélisation de ceux au milieu desquels, nous vivons. Vivre en chrétien, donc en homme libre, c'est évangéliser et s'affronter au monde, à la tiédeur, à la médiocrité, donc à l'esprit de mort. N'oublions jamais ce passage de l'Apocalypse :
" Je connais ta conduite : tu n'es ni chaud, ni froid ; que n'es-tu l'un ou l'autre : aussi puisque te voilà tiède, ni chaud, ni froid, je vais te vomir de ma bouche " (Apocalypse 3,15-16)

Il n'y a pas d'évangélisation possible sans l'Esprit Saint, sans l'Amour du Père et du Fils :
L'Esprit Saint produit en nous ses dons et charismes. Il fait de nous ses témoins c'est-à-dire des chrétiens qui n'ont peur de rien et sont capables d'aller jusqu'au don du sang : martyrs de tous les temps. (Actes 10,22) Malheureux ceux qui éteignent en eux le Feu de l'Esprit Saint afin d'éviter de se heurter aux sirènes du monde. Voilà les tièdes. Ils sont déjà morts.
" Qui n'a pas l'Esprit du Christ ne lui appartient pas " (Romains 8,9) " Celui qui a ressuscité Jésus donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous " (Romains 8,11)

Pour être un chrétien vivant, il faut obéir à Dieu et non aux hommes (Actes 5,28-29) ne jamais chercher à faire plaisir aux hommes mais à Dieu, car " Malheur à moi si je n'annonce pas l'Evangile (1 Corinthiens 9,16 ; Galates 1,10) Voilà pourquoi Paul a écrit aux Galates : " Je suis crucifié avec le Christ. Ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi " Galates 2,20) C'est ce qui arrive à tous ceux qui mettent pratique le texte de saint Marc 16,15…fin)
" Et IL (Jésus) leur dit : " Allez par le monde entier, proclamez l'évangile à toutes les créatures. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé, celui qui ne croira pas, sera condamné. Et voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon Nom, ils chasseront les démons, ils parleront des langues nouvelles, ils prendront dans leurs mains des serpents et s'ils boivent quelque poison mortel, cela ne leur fera aucun mal, ils imposeront les mains aux malades, et ceux-ci seront guéris " Donc le Seigneur Jésus après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s'assit à la droite de Dieu. Quant à eux, ils partirent prêcher partout : le Seigneur agissait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l'accompagnaient.
Alléluia.
Pierre Jarry, prêtre
Laissons-nous envahir par l'Esprit Saint pour proclamer avec fidélité et humilité, la Parole de Dieu pour que le Seigneur soit connu et aimé !

21:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

27/09/2006

Dieu nous apporte Sa Force dans l'épreuve.

On pense souvent que la vie chrétienne nous apporte la délivrance de toute épreuve. Ce qu’elle apporte, c’est la délivrance dans l’épreuve, ce qui est tout différent. "Heureux celui que le Très-Haut admet en sa présence... pour qu’il habite dans ses parvis... là, aucun malheur ne l’atteindra" - aucun fléau ne peut vous atteindre dans l’intimité de Dieu.

L’enfant de Dieu n’échappe pas aux épreuves, mais Jésus vous dit de ne pas en être surpris : "Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde - ne vous laissez effrayer par rien." Certains qui, avant leur conversion, n’auraient pas songé à parler de leurs épreuves, deviennent souvent, une fois nés de nouveau, des "faiseurs d’embarras", car ils se font une fausse idée de la vie d’un racheté.

Dieu ne nous donne pas une vie triomphante, il nous donne la vie à mesure que nous triomphons. L’effort même nous communique une force. S’il n’y a pas d’effort, la force ne nous est pas donnée. Est-ce que vous demandez à Dieu de vous donner la vie, la liberté et la joie ? Il ne vous les donnera pas, tant que vous n’accepterez pas l’épreuve. Dès que vous ferez face à l’épreuve, vous recevrez la force. Surmontez votre crainte, allez de l’avant, et Dieu vous nourrira des fruits de l’arbre de vie. Quand on dépense ses forces physiques, on s’épuise. Mais, Quand on dépense ses forces spirituelles, on devient encore plus fort. Dieu ne nous donne jamais des forces pour demain, ou pour tout à l’heure, mais il nous les donne pour l’effort du moment présent. Nous sommes tentés d’affronter les difficultés en nous appuyant sur notre bon sens commun. Mais l’enfant de Dieu peut se rire des difficultés qui l’écrasent, car il sait que Dieu peut accomplir l’incroyable.

Bruno LEROY.

05:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/09/2006

ÉTERNELLES VIOLENCES.

Y a-t-il quelqu’un sur cette planète qui n’associe pas spontanément le 11 septembre à l’attentat contre le World Trade Center à New York en 2001 ? Y a-t-il quelqu’un sur cette planète qui ne se sente pas concerné par le terrorisme ? Pour en avoir peur ? Pour s’en défendre ? Pour le souhaiter ? Pour y participer ? D’un côté comme de l’autre, victimes ou agresseurs, nous sommes atteints par le phénomène de la violence et de la terreur.

Ces jours-ci, les journaux et les émissions d’affaires publiques analysent presque ad nauseam ce qui s’est passé. « Tout n’est plus comme avant ! », finit-on par conclure...

Tout n’est plus comme avant et pourtant nous agissons et réagissons comme avant... Le tango de la violence reproduit en 2006 les pas de danse qu’il a inventé à l’apparition des premiers humains. Les partenaires se giflent à qui mieux mieux. Pierre frappe André. André réagit spontanément en frappant à son tour. Gifle pour gifle ? Pas tout-à-fait. À une première gifle, André en ajoute une deuxième pour essayer de contrôler Pierre par la force. Mais Pierre ajoute trois gifles pour avoir le dessus lui-même. Et ainsi de suite. On appelle cela : une escalade.

L’escalade de la violence !

Les humains ont cette drôle de manie de se copier sans cesse. Surtout quand il s’agit de la haine, de la terreur, de la vengeance. Les savants ont mis au point le clonage des animaux et certains rêvent d’en faire autant chez les humains. Leur trouvaille, cependant, n’est pas neuve. Nous faisons du clonage depuis qu’il existe deux êtres humains sur cette planète. Nous avons inventé la concurrence en essayant de nous dépasser mutuellement : « Caïn sera vengé sept fois mais Lamek soixante-dix-sept fois » (Genèse 4, 24). Pour exercer un certain contrôle, Moïse a inventé (en collaboration avec Dieu, bien sûr !) la loi du talion : « Si malheur arrive, tu paieras vie pour vie, oeil pour oeil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure » (Exode 21, 23-24). Net changement dans le traitement de la vengeance, mais copie encore. Copie conforme même !

Il paraît que nous aurions le mime inscrit dans nos gênes. Nous serions plus singes que nous le pensions ! C’est le philosophe et anthropologue René Girard qui le dit : « L’erreur est toujours de raisonner dans les catégories de la ‘différence’, alors que la racine de tous les conflits, c’est plutôt la ‘concurrence’, la rivalité mimétique entre des êtres, des pays, des cultures. La concurrence, c’est-à-dire le désir d’imiter l’autre pour obtenir la même chose que lui, au besoin par la violence. Sans doute le terrorisme est-il lié à un monde ‘différent’ du nôtre, mais ce qui suscite le terrorisme n’est pas dans cette ‘différence’ qui l’éloigne le plus de nous et nous le rend inconcevable. Il est au contraire dans un désir exacerbé de convergence et de ressemblance. Les rapports humains sont essentiellement des rapports d’imitation, de concurrence. »

Quand l’ennemi a frappé, le cow-boy américain a sorti ses fusils et il se garde le doigt nerveux, pas loin de la gâchette. Il est prêt à tirer sur tout ce qui bouge. Après tout, il a le monopole sur son cinéma. Pas question qu’on le copie sans qu’il copie à son tour, et en mieux. Ces jours-ci, il cherche tout ce qu’il pourrait déplumer. Il préférerait scalper des mannequins de vitrine plutôt que de laisser la vedette à l’adversaire. Bref, notre voisin et pseudo-allié veut faire peur, plus que tous les Ben Laden de la terre.

Une autre voie

Il n’y a pas d’avenir dans le mime et la copie conforme ! Surtout quand il s’agit de violence et de terrorisme.

Les humains ont l’instinct de domination ancré au fond du coeur. Si cet instinct n’est pas canalisé, il peut les détruire. Rien de moins.

N’y a-t-il pas d’autres façons de partager la planète ? N’y a-t-il pas d’autres moyens d’entrer en relation les uns avec les autres sur cette terre ? Un certain Jésus (il y a plus de 2000 ans !) a prôné une idée, une autre voie : le pardon et même l’amour des ennemis !

Danger à l’horizon, direz-vous ! Avec une telle idée, finie alors la justice et vive la persécution ?

Non, si le pardon est dialogue et recherche de vérité. Non, si l’amour de l’ennemi est guérison mutuelle des belligérants. Non, si le pardon et l’amour font chercher les causes profondes au lieu de se contenter de cataplasmes superficiels. L’idée de Jésus est utopique, il faut en convenir ! Mais son utopie s’appuie sur une confiance et une conviction : chaque être humain porte en lui-même assez de bonté pour inventer de l’harmonie et construire la paix avec les autres.

Bruno LEROY.

10:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Dans les yeux de papa-maman.

Amies, amants, parents, enfants, rivales...
Ils nous ont tous à l'oeil. S'il est juste et bienveillant, leur regard stimule. Exigeant, il peut aussi nous pousser à l'échec.

 

Tout part encore de là : chargé de l’histoire consciente et inconsciente du père et de la mère, le regard parental n’est jamais neutre. Oscillant, selon les cas, entre bienveillance et exigence, il est celui qui nous donne notre place dans la famille et qui détermine en grande partie la qualité de notre future vie émotionnelle et relationnelle. Agnès, 41 ans, « plutôt sûre d’elle et bien dans sa peau », a mis des années avant de se libérer du regard paternel « rempli d’exigence » et d’oser faire des choix personnels. « Depuis l’école primaire, je sentais le regard de mon père qui disait : “Vise plus haut, améliore-toi.” » Résultat : la jeune femme multiplie diplômes et concours pour combler les attentes d’un père qui a toujours considéré la réussite sociale comme une priorité.

« Son regard m’a donné confiance en moi. Mais il a aussi étouffé mes désirs personnels. » Louise, 36 ans, a fait l’expérience inverse. Benjamine d’une fratrie de quatre enfants, elle s’est longtemps vécue comme « transparente, sans identité ni rôle vraiment définis ». Il lui a fallu tâtonner longtemps avant de trouver sa place. Un regard parental juste, nécessaire à une bonne construction narcissique, « est un regard qui reconnaît l’enfant comme une personne à part entière et non comme une prolongation de soi, souligne Isabel Korolitski, psychanalyste. C’est aussi un regard qui ne façonne pas mais qui soutient ». Cécile, 38 ans, s’est rendu compte, au cours d’une thérapie entreprise pour comprendre pourquoi elle était abonnée aux échecs amoureux, qu’elle avait intégré le regard d’une mère « profondément anxieuse et pessimiste ». « Elle me voyait comme elle se voyait, c’est-à-dire vulnérable et manquant totalement de confiance en elle, raconte-t-elle. Il m’a fallu des mois et des mois de travail pour que je comprenne que cette personne dépendante et fragile, ce n’était pas moi. »

Attentions aux projections !

« Dans ses yeux, je me sens désirable » ou, au contraire, « Il attend trop de moi » ou encore « Il ne me voit pas comme je suis »... Chaque relation amoureuse se construit avec le regard que l’autre pose sur soi. Réalité et fantasmes s’y mêlent étroitement. Si, dans les premiers temps de la relation, le regard amoureux a tendance à valoriser, à embellir et à renvoyer une image extrêmement positive, il se modifie au fil du temps, à mesure que le réel gagne sur l’imaginaire. Parfois, les désirs, les projections de l’autre sur soi se révèlent trop forts, trop lourds.

« Ma compagne me voyait comme un battant, comme quelqu’un qui assurait dans tous les domaines, témoigne Louis, 43 ans. Mais quand j’ai eu la possibilité de monter ma boîte et que j’y ai renoncé parce que je ne me sentais pas prêt à quitter Paris, j’ai compris que je la décevais. Du superhéros, je devenais M. Tout-le-monde. » Dans ce passage à la réalité, la relation peut gagner en maturité ou perdre de sa force. Accepter de ne pas être conforme aux attentes de son partenaire et lui accorder ce même droit, c’est cela qui fait une relation adulte et constructive. « Ce qui caractérise les relations, qu’elles soient amoureuses, familiales ou professionnelles, c’est la peur de ne plus être aimé », avance Jacques Arènes, psychanalyste.

Chacun se conforme alors aux attentes réelles ou supposées de son partenaire, au prix parfois de grandes souffrances. Cette dépendance, Isabelle, 44 ans, l’a vécue dans son couple. Elle s’est, selon ses termes, littéralement coulée dans l’idéal féminin de son mari. « J’étais Madame Parfaite, toujours disponible, à l’écoute, de bonne humeur, maman et maîtresse dévouée, jusqu’à la mort de ma mère, que j’ai très mal vécue. Là, quelque chose a craqué, et ma belle façade s’est lézardée. Nous avons divorcé deux ans plus tard. » Aujourd’hui, Isabelle vit avec un homme qui l’aime comme elle est, avec ses bons jours et ses mauvais jours. « Nous vivons le règne de la séduction obligatoire, analyse Jacques Arènes. Dans une société marchande où même la relation est devenue un lieu de transaction, on met toute son énergie à peaufiner son image et on devient excessivement dépendant du regard de l’autre. Lorsque ce regard est positif, on a une bonne image de soi; lorsqu’il est négatif, on s’écroule. »

Et moi, et moi, et moi !

D’où la nécessité parfois de bousculer les étiquettes et de passer outre les attentes des autres pour s’affirmer. Laure, 39 ans, a dû batailler ferme pour s’imposer sans faire de concessions. « J’ai été nommée à la tête d’un service qui fonctionnait comme une petite famille. Ce n’était pas du tout ma conception des choses, je sais que je passe encore pour une chef tyrannique, mais tant pis. Je veille à me montrer juste et compréhensive, mais je ne suis pas là pour jouer la“mamma” de service. » Cultiver la saine remise en question, oser affronter la peur de déplaire, de décevoir et parfois même de choquer, c’est la condition nécessaire à une affirmation de soi sereine. « Nous vivons une époque d’hypersensibilité narcissique, constate Jacques Arènes, où la moindre critique est vécue comme une agression. Pour ne pas déplaire, on fait le dos rond et on nourrit rancoeurs et frustrations. Or, on peut critiquer et recevoir la critique, si l’on sent que l’intention de celui qui nous l’adresse est positive, qu’elle cherche à nous faire progresser et non à nous blesser. »

Positifs ou négatifs, certains regards peuvent à la longue être vécus comme un carcan. Ne plus être vu par un seul prisme, si valorisant soit-il, cela devient alors un besoin vital. « Vouloir s’affranchir de la dépendance aux regards des autres pour “accoucher de soi” est une étape indispensable dans
le
processus de maturité , explique Jeanne Simon, psychothérapeute. C’est ce que Jung appelait le processus d’individuation. Il s’agit d’exprimer la part la plus singulière de soi, celle que les rôles sociaux ou familiaux ont pu étouffer. »

Jamais trop tard

Ce n’est pas un hasard si c’est autour de la quarantaine que certains rôles ou que certaines étiquettes deviennent trop lourds à porter. « Cette période de la vie, explique Françoise Millet-Bartoli , psychiatre et psychothérapeute, est propice aux grandes remises en question. » On voudrait laisser plus de place à la vraie personne et moins au personnage. Quelle direction aurais-je pris si j’avais été moins dépendant du regard parental, moins soumis aux attentes de mon conjoint, comment sortir de ce rôle qui m’emprisonne? « Ce sont des interrogations qui reviennent très fréquemment en consultation. » Et pour échapper à ces regards qui renvoient une image trop réductrice de soi, certains en passent par des changements radicaux ou des ruptures brutales. C’est la fameuse crise du milieu de vie.

« Certains regards deviennent insupportables, surtout si on a le sentiment d’avoir fait fausse route dans sa vie professionnelle comme dans sa vie privée, poursuit Françoise Millet-Bartoli. On est alors tenté de rendre l’autre responsable de nous avoir empêché de vivre notre vraie vie, de nous avoir coupé les ailes. Or, c’est en s’interrogeant sur ses vrais désirs et ses besoins, en s’accordant le droit et les moyens d’y répondre, que l’on peut justement s’affranchir du regard des autres. » À condition que l’on garde à l’esprit qu’assumer son désir, c’est aussi prendre le risque de bousculer son entourage dans ses habitudes et son confort.

Claire a coupé ses cheveux, que tout son entourage considérait comme sa parure, elle se préfère avec une coupe à la garçonne, qui correspond davantage à sa personnalité. Marianne a abandonné les régimes amaigrissants pour vivre comme une « belle ronde bien dans sa peau ». Agnès, au grand dam de son père, avocat renommé, a quitté la direction d’un service juridique pour créer avec une amie une ligne de vêtements pour enfants. À la clé, toutes ont redécouvert une nouvelle façon de vivre en accord avec soi et ont fait l’expérience d’une liberté nouvelle. « Souvent, on se restreint soi-même en donnant trop d’importance aux regards des autres, témoigne Agnès, et c’est lorsqu’on
se donne les moyens de s’en libérer qu’on se rend compte qu’au fond on a mis soi-même des barreaux à ses fenêtres.
» Ne plus attendre de validation dans le regard des autres, ne plus redouter leur jugement, c’est aussi cela la maturité.

Madame Figaro

10:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PSYCHOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Medjugorje le 25 septembre 2006.


" Chers enfants,
aujourd’hui encore je suis avec vous et je vous invite tous à une conversion totale.
Décidez-vous pour Dieu, petits enfants, et vous trouverez en Dieu la paix que votre coeur recherche .
Imitez la vie des saints et qu’ils soient pour vous un exemple ; et moi, je vous stimulerai tant que le Tout-Puissant me permet d’être avec vous.
Merci d’avoir répondu à mon appel. "




COMMENTAIRE
Notre maman du Ciel nous dit avec insistance qu’elle est aujourd’hui encore avec nous. Avons-nous oublié cette présence si maternelle, si tendre, qui nous parle de Dieu et mieux encore qui imprime en nous le sceau de son amour ?
Comme une maman sans relâche, elle ne craint pas de nous stimuler pour livrer nos vies à celui qu’elle appelle le Tout Puissant.
Ta présence Marie, est-ce que je la chéris, est-ce que je la sens ? Si nous avons une maman dans le Ciel, n’est-il pas normal que nous la sentions et que nous la ressentions ? Si j’insiste tellement sur sa présence maintenant, c’est que je crois qu’elle est la clef profonde de notre conversion totale.
Devant l’évidence de notre pauvreté, de nos incapacités de sainteté, il ne nous est plus possible de baisser les bras, de nous décourager… Elle est là !
Et si la conversion c’était de ne pas l’oublier ?
La toute puissance de Dieu nous fait parfois trembler. Nous craignons de
n’être jamais à la hauteur ou même d’être un jour écrasés. Dans la Bible lorsque nous lisons «le Tout Puissant» il nous est difficile de saisir sa signification profonde, car nous y projetons immédiatement notre signification humaine. L’expression hébraïque qui est traduite est en fait «El Shadaï», et «El Shadaï » dans cette langue de Jésus, c’est d’abord «les seins», symbole d’une mère qui nourrit comme elle le fait aujourd’hui avec nous. La toute puissance de Dieu est d’être une mère pour ses enfants. Voilà pourquoi Il l’a choisie pour nous la donner et nous parler de Lui.

Saint Louis-Marie-Grignion de Montfort nous donne une belle image pour comprendre ce qu’il nous reste à faire : la sainteté est comme une belle oeuvre, la statue d’un artiste sculpteur. Si nous taillons dans la pierre ou le bois à coups de ciseau, le chemin sera long, dur et difficile. Mais si nous faisons de la Vierge le moule de cette oeuvre, il ne nous restera plus qu’à nous couler en elle. En elle nous goûterons le fruit de la Paix en Dieu, n’est-elle pas la Reine de la Paix ?

Ephraïm

 

 

 

 

 

 

Un numéro exceptionnel de la Bonne Nouvelle sur la mort !


Chers frères et soeurs en Christ,

Voici la prochaine Bonne Nouvelle sur la mort.

Nous rendons rend grâce à Dieu pour ce cadeau du Ciel. C’est une bombe d'espérance et de vie !

C’est un sujet qui touche tout le monde, chrétien ou non, croyants ou non.
Ce numéro est truffé de témoignages.
Aucune théorie, que des expériences vécues !

Ces témoignages peuvent rejoindre tout le monde, car toute personne sur la terre se pose la question de la vie après la mort. C'est aussi un outil unique pour l'accompagnement du deuil.

Nous avons besoin de vous pour la faire connaître !
Diffusez partout où l’Esprit-Saint vous montre une attente : à vos amis, dans vos familles, églises, hôpitaux, salles d’attente... C'est un numéro de 48 pages.
Transférez aussi ce message à ceux de votre liste d'adresse qui pourraient être intéressés.

Confions toutes choses à l'Esprit-Saint !
Que Dieu vous bénisse !

Thierry Fourchaud



Vous pouvez le commander dès maintenant à :
La Bonne Nouvelle - BP 24
53170 Saint-Denis du Maine (France)
Tel : 02.43.64.23.25

- 1 numéro : 3 euros
- 10 numéros 20 euros
- 50 numéros 75 euros

* Transmettez ce message autour de vous,
plus on donne la Bénédiction et plus elle grandit !

* Quête
Comme dans votre paroisse, chaque mois nous vous proposons de faire une toute petite offrande (1 ou 2€) afin de nous permettre de continuer notre apostolat au service de Jésus par Marie. Pour cela il suffit de cliquer ci-dessous : www.mariereine.com/boutique-faireundon.php3/
(paiement sécurisé par carte bancaire)


(nouvelle numéro 627)




 

 

 

 

10:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/09/2006

Vivre son travail devant Dieu.

Parfois marquée par le labeur ou l’ennui, la vie professionnelle est aussi un lieu où travailler à plus de justice et vivre concrètement devant Dieu est possible.

Est-ce le désir d’authenticité, le refus de la schizophrénie ou une meilleure compréhension de ce que signifie l’incarnation ? Les chrétiens d’aujourd’hui sont avides de cohérence et d’harmonie entre leur vie professionnelle et leur vie chrétienne.

Pour Martine Le Gac, enseignante et conférencière en histoire de l’art contemporain, foi et travail sont intimement tressés. «Par mon travail, explique-t-elle, je me trouve à l’endroit de la diffusion et de la valorisation de la création vivante, de la création actuelle avec toutes ses questions, ses audaces, ses quêtes. Ses difficultés et ses souffrances aussi. Avec mes étudiants, je me pose la question : qu’est-ce que devenir sujet, devenir auteur de sa vie, s’inscrire dans une histoire – celle de l’art – mais aussi créer du nouveau ? Pour moi, cette question est aussi bien artistique que professionnelle et spirituelle.»

Pour d’autres, le lien entre vie professionnelle et vie chrétienne est moins évident. Bruno Jarrosson, conseil en stratégie d’entreprise, se bagarre honnêtement avec cette question : «À force de parler de stratégie, de produire du travail qui se concentre sur l’efficacité des moyens mis en œuvre pour atteindre tel ou tel objectif, à force d’être professionnel, procédural, intelligent, j’ai peur d’oublier la dimension spirituelle», avoue-t il.

Une inquiétude partagée par bien des cadres qui, devant les métamorphoses de l’économie, l’apparition d’un nouveau productivisme et l’accroissement de la contrainte marchande sur le travail, ont du mal à trouver un sens à leur activité professionnelle. Ils rejoignent ainsi tous ceux qui, depuis des siècles, n’ont pu expérimenter que la face douloureuse du travail, son aspect aride, contraignant, éreintant – que rappelle l’étymologie latine du mot «travail» : tripalium, littéralement «instrument de torture» !

La Bible valorise le travail comme participation à la création

La Bible porte un regard nuancé sur le travail car elle n’ignore pas qu’il recoupe des réalités très différentes. Ni idolâtré, ni méprisé, le travail est d’abord reconnu comme une manière de gagner sa vie en prenant sa part du labeur collectif. Jésus a travaillé comme charpentier (Marc 6, 3). Paul est fier de vivre du travail de ses mains (Actes 20, 34).

Derrière l’évocation des métiers artisanaux (le potier, l’artisan…), le texte biblique valorise le travail comme participation à la création. Dans les années 1950, le P. Marie-Dominique Chenu remit en évidence cette importance du travail. «Le monde est plein d’idées, disaient les Anciens ; le travail, qui les fait accoucher, est un acte majeur de l’homme adulte», soulignait le théologien dominicain, regrettant que pendant longtemps la spiritualité des chrétiens se soit « resserrée dans la vie intérieure ». Car tout au long du Moyen Âge, dans le sillage de la philosophie grecque, la pensée chrétienne a méprisé le travail, opposant vie active et vie contemplative.

Au XXe siècle au contraire, la redécouverte de la valeur du travail sera au cœur de la spiritualité de l’Action catholique, des prêtres-ouvriers ou encore de la famille foucaldienne. Un travail qui «vaut en soi, pour sa vérité propre, pour son efficacité originale, pour la construction du monde» et non «un instrument de perfection», soulignait le P. Chenu.

«Le travail est pour l’homme et non l’homme pour le travail»

Si la pensée chrétienne valorise le travail, elle ne verse pas pour autant dans la naïveté. L’Écriture est pleine d’ouvriers frustrés de leur salaire (Jérémie 22, 13 ; Jacques 5, 4), d’esclaves condamnés aux travaux et aux coups (Siracide 33, 25-29) pour qui elle demande justice. Dans l’Exode, la libération donnée par Dieu se dit dans la libération du travail aliénant. Le sabbat, jour de repos après six jours travaillés fixé par le Décalogue, pose aussi des limites temporelles au travail, l’empêchant de devenir le tout de l’existence humaine. «Le travail est pour l’homme et non l’homme pour le travail», rappellera Jean-Paul II, résumant d’un trait la visée de l’ensemble de la doctrine sociale catholique.

Une nécessité de justice sur laquelle insiste Rémi de Maindreville, aumônier du Mouvement chrétien des cadres et des dirigeants (MCC) : «Dans les relations aux personnes, il se vit des choses qui ne sont pas marginales, même si elles ne font pas de bruit. Ce qui n’est pas marginal, c’est de vouloir la justice et de le manifester dans la manière dont on vit dans l’entreprise.»

Assumée, l’exigence de justice n’élimine pourtant pas celle du sens. Qu’est la finalité de mon travail, quel sens a-t-il ? Ce sont des préoccupations « très présentes » chez ceux qui frappent à la porte du MCC, « surtout chez les jeunes », note l’aumônier : « La logique de marché fait que parfois, j’aurais beau être très humain dans les relations avec les personnes, cela n’empêchera pas que cette entreprise pourra avoir une certaine violence vis-à-vis de ceux qui y travaillent, de ses concurrents et vis-à-vis du sens », souligne le P. Rémi de Maindreville.

Reste que le travail, aussi humain et juste soit-il, demeure un mode d’agir comportant des limites, liées notamment au fait qu’il s’inscrit dans une relation contrainte, rémunérée, hiérarchique. Une ambivalence sans laquelle le travail ne serait pas ce qu’il est, relève le philosophe Alain Cugno (4) : «Comme contrainte, le travail est souffrance, mais comme contrainte, il est aussi dévoilement de la liberté possible.»

Peut-on faire coïncider totalement vie et travail ?

Paul Ricœur s’était lui aussi interrogé sur ce qu’il appelait la «misère du travail» (5) : «Le propre du travail est de me lier à une tâche précise, finie. C’est là que je montre qui je suis, en montrant ce que je peux : et je montre ce que je peux en faisant quelque chose, de limité : c’est le “fini” de mon travail qui me révèle aux autres et à moi-même.» Dans ce mouvement même, consubstantiel au travail, le philosophe protestant avait décelé la limite du travail car, soulignait-il, «ce même mouvement qui me révèle, me dissimule ; qui me réalise, me dépersonnalise aussi».

Il y aurait donc un deuil à faire : celui de faire coïncider totalement vie et travail. Un désenchantement du travail ? Pourquoi pas… Il est alors possible d’entendre, dans la parabole des ouvriers de la onzième heure (Matthieu 20, 1-17), le «pas de côté» auquel le Christ invite ses disciples, évoquant Dieu sous les traits d’un généreux propriétaire qui donne à l’ouvrier qui n’a travaillé qu’une heure le salaire d’une journée de travail. Une parabole incompréhensible si l’on reste dans la logique du travail. Une béance ouverte sur la gratuité et la liberté que le travail ne permet pas d’exprimer.

Elodie MAUROT

12:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Évaluer son alimentation.

(Test réalisé par un médecin et des diététiciennes)

Prenez un crayon et un papier et tracez 3 colonnes :
Une pour A, une pour B, et une pour C.
Mettez une croix dans la colonne correspondant à votre réponse.

Mangez-vous de la viande ou du poisson ou des oeufs ou de la charcuterie ? A : Occasionnellement ou jamais
B : Une fois par jour
C : Plusieurs fois par jour
Mangez-vous des pâtes ou du riz ou des pommes de terre ou des légumes secs (lentilles, flageolets...) ? A : Rarement ou jamais
B : Une fois par jour
C : Plusieurs fois par jour
Mangez-vous des légumes ou des fruits ? A : Occasionnellement ou jamais
B : Une fois par jour
C : Plusieurs fois par jour
Consommez-vous du fromage ou du lait ou des laitages (yaourts, fromage blanc ou flans...) ? A : Rarement ou jamais
B : Une fois par jour
C : Plusieurs fois par jour
Mangez-vous du pain ou équivalent (biscottes, pain de mie,...) A : Rarement ou jamais
B : Une fois par jour
C : Plusieurs fois par jour
Mangez-vous des pâtisseries ou des glaces ? A : Jamais
B : Une fois de temps en temps
C : Tous les jours
Utilisez-vous des matières grasses (beurre, huile, crème, margarine) ? A : Très peu ou pas du tout
B : En quantité modérée
C : En quantité importante (friture, sauces...)
Que prenez-vous le matin ? A : Rien ou seulement une boisson
B : Boisson + 2 biscottes ou 1 yaourt
C : Un petit déjeuner copieux
Au déjeuner et au dîner, pour le plat principal... A : Vous mangez moins d'une demi-assiette
B : Vous finissez votre assiette
C : ... vous vous resservez
Sautez-vous des déjeuners ou des dîners dans la semaine ? A : 3 fois ou plus
B : 1 ou 2 fois
C : jamais
Mangez-vous entre les repas ? A : Jamais
B : De temps en temps
C : Tous les jours
Buvez-vous dans la journée des boissons sucrées (sirop, soda, jus de fruit) ou alcoolisées ? A : Jamais
B : 1 à 2 verres par jour
C : Un litre ou plus par jour

Faites le total de B puis de C

Calculez vos points avec le tableau suivant

A = 0 points
B = 1 point
C = 2 points
0
Nombre de B x 1 = Y
Nombre de C x 2 = Z

Total Y+Z = Nombre de points

Résultats

http://amitie3.free.fr/sante_test.htm#bas

12:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Hygiène de Vie. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA PENSÉE DU JOUR.

 

La pensée du jour
« Il n’y a pas une seule herbe sur la terre qui ne cache pas des propriétés et des puissances énormes par lesquelles se manifestent la grande sagesse et le pouvoir du ciel. »
Rabbi Simeon

11:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Stress, anxiété ou dépression.

  Omniprésent dans notre vie quotidienne, le stress est une réaction normale de l'organisme pour s'adapter aux changements de l'environnement.

Stress, anxiété ou dépression

De l'un à l'autre, il n'y a parfois qu'un pas... mais il est important de les distinguer. A la différence du stress qui n'est pas vraiment une maladie, l'anxiété et plus encore la dépression sont de véritables pathologies. Le simple stress se manifeste en présence des "stresseurs", mais disparaît à distance de ceux-là. Ainsi, une personne stressée par son travail se sent mieux le week-end ou en vacances. L'anxiété, elle, a tendance à persister même lorsque les "stresseurs" ont disparu. Ainsi, le sujet continue à se tracasser pour son travail le dimanche ou pendant ses congés. Enfin, dans une dépression ces symptômes sont encore plus marqués. Surtout, à la différence du stress ou de l'anxiété, phases où le sujet lutte et reste actif, le dépressif ralentit son activité. Il renonce aux efforts et se désintéresse de tout.

Le stress professionnel

  Selon une étude du Bureau international du travail, le stress professionnel est en constante augmentation. Il n'augmente pas forcément avec le niveau hiérarchique, les cadres seraient même plutôt moins stressés que les salariés de base, et ce parce qu'ils sont relativement maîtres de la gestion de leurs tâches. Le pire cocktail générateur de stress est en effet l'association d'une forte pression et d'une faible marge de manoeuvre. Les autres facteurs de stress sont bien connus : surcharge de travail en temps limité ou au contraire sous-charge ("mise au placard") ; gravité des éventuelles erreurs, ambiguïté de la tâche ; sur- ou sous-qualification ; situation d'incertitude ou de conflit ; frustration ; pénibilité...


Les causes de stress professionnel (d'après un sondage CSA)

Une charge de travail trop lourde : 48 %
Des délais ou consignes difficiles à respecter et les exigences des clients : 43 %
Les postures physiques et les manipulations fatigantes : 39 %
Les cadences de travail trop rapides : 38 %

Des risques pour l'organisme

Si le stress n'est pas en lui-même pathologique, des stress intenses, multiples et répétés peuvent être l'un des (nombreux) facteurs conduisant à une affection chronique :
- Maladies cardiovasculaires.
- Cancers
- Maladies digestives.
Le stress a un rôle non négligeable dans l'évolution de multiples affections, asthme et allergies, pelade, urticaire, eczéma, migraines...

La prise en charge

Apprendre à mieux maîtriser son temps, améliorer son hygiène de vie..., cette attitude de bon sens peut suffire. La relaxation permet de mieux contrôler son stress, en inversant les réactions désagréables qu'il engendre. Certains médicaments peuvent être utiles pour passer un cap.

A faire :

Enrichir l'alimentation en aliments réduisant le risque de maladies cardiovasculaires et de cancers : fibres, poissons, huiles végétales et oléagineux, glucides complexes (lentilles, haricots, pois, pâtes, riz complet, pain...).

. Limiter la consommation de café à trois tasses par jour. La caféine, que l'on trouve aussi (mais en moindre quantité) dans le thé, le chocolat, des boissons gazeuses et certains médicaments, est le plus utilisé des excitants. Mais gare à l'accoutumance et au syndrome de manque.

A ne pas faire :

Consommer sans modération des aliments néfastes pour le système cardiovasculaire : charcuterie, viandes grasses, sauces, pâtisseries et sucres simples...

. Augmenter sa consommation de tabac et d'alcool parallèlement à son niveau de stress.


TESTEZ-VOUS

Si vous présentez quatre ou plus des symptômes énumérés ci-dessous, vous êtes probablement stressé(e).

- Manque d'enthousiasme
- Difficultés de concentration
- Sensation d'être noyé(e) dans le travail et la vie quotidienne
- Irritabilité
- Incapacité à se confier
- Difficulté à s'en dormir
- Fatigue permanente
- Douleurs musculaires
- Migraines
- Tics nerveux
- Augmentation de la consommation de tabac et d'alcool
- Grignotage incessant
- Agressivité au volant


Le stress peut-il être bénéfique ?

Oui, car il peut pousser l'individu à donner le meilleur de lui-même. Mais attention, entre stress et performance, tout est une question d'équilibre. Et celui-ci dépend du type de tâche à accomplir. Des chercheurs ont montré que plus elle est difficile, moins il faut être stressé pour être performant. Et vice versa.

11:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Hygiène de Vie. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |