21/09/2006
Par toute ta vie et ta mort.
Par toute ta vie et ta mort |
Seigneur tu nous as enseigné par toute ta vie et ta mort, Que nous ne monterons l’échelle de la sainteté, Qu’en descendant celle de l’humilité ; D’une humilité concrète, Qui se penche avec respect sur les plus démunis parmi nos frères pour les servir avec amour, reconnaissant en eux le sacrement de ta présence au milieu de nous. Éclaire-nous sur nos compromissions avec l’esprit du monde : Que nous renoncions à toutes formes de vaine gloire, Pour ne chercher d’autre honneur et d’autre richesse, Que de te servir dans les plus pauvres de nos frères. Bruno LEROY. |
17:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
20/09/2006
LA PENSÉE DU JOUR.
La pensée du jour |
« Vous devez vous améliorer à un niveau supérieur pour être capable d’aider les gens, au lieu de vous lamenter sur eux. » |
12:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA BRODERIE D'AMOUR DE JOSIANE ARAMBEL.
12:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOLIDARITÉ. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Comment réagir à un ordre immoral ?
La réunion de notre équipe MCC portait ce soir-là sur les rapports entre stratégie personnelle et stratégie d’entreprise. Le fait que rapporta l’un des membres de l’équipe occupa vite tout le champ de l’échange: «Mon Directeur Général a décidé de virer la jeune cadre commerciale de l’entreprise et me charge de constituer un dossier contre elle, de trouver des raisons pour la coincer. Or il n’y a aucun élément objectif à l’appui, c’est un dossier vide…». Ce type de cas n’est évidemment pas isolé.
La trentaine, marié et père de deux enfants, Cyril est cadre juridique dans la filiale informatique d’un groupe américain. Cette société s’est vite développée, jusqu’à compter aujourd’hui soixante-dix salariés. Ceux-ci sont bien rémunérés, mais l’entreprise est exigeante en termes de résultats, et nul n’est assuré d’y garder longtemps sa place. Comme c’est souvent le cas aujourd’hui, dès qu’une action, un comportement, fait courir un risque aux finances, à l’efficacité ou à la réputation de l’entreprise, celle-ci préfère se séparer de la personne mise en cause.
Une décision injustifiable
Ce n’est pas le premier dossier que Cyril doit constituer pour faire partir quelqu’un; mais auparavant, il y avait toujours une matière défendable, plaidable. La grande différence dans le cas présent tient à ce qu’il n’y a ni fait ni raison professionnelle imputables à cette jeune commerciale. La raison invoquée, aussi simple qu’imprécise, exprime clairement l’intention qui la sous-tend: les résultats de l’année ont été moins élevés qu’espéré. La maternité de la jeune femme ne lui a pas permis d’être aussi active que les autres. En se séparant d’elle, les autres commerciaux comprendront qu’ils doivent travailler davantage.
Mais les clients contactés vantent la qualité de service et de relation de la jeune femme, tandis que les avocats de l’entreprise soulignent l’aspect juridiquement indémontrable de la raison invoquée, à savoir le manque à gagner entraîné par la situation familiale de la commerciale. Le seul argument qui pourrait peser pour une séparation à venir consisterait à faire valoir une moindre disponibilité (due à la maternité) qui ne correspondrait plus exactement au profil sur lequel elle avait été embauchée. Mais Cyril refuse cet argument, étant lui-même père de famille.
Lors de notre réunion MCC, deux questions surtout inquiètent Cyril. Tout d’abord: quelle attitude adopter envers la commerciale? Doit-il ou non la rencontrer? Il a besoin d’elle pour monter le dossier. Mais, comme ce dossier est vide, sur quoi peut bien porter l’entretien? Ce n’est pas à lui de lui révéler les intentions de son patron. L’autre question concerne sa relation avec le directeur général: comment répondre à sa demande alors qu’il y a clairement à ses yeux une injustice? En même temps, il ne peut actuellement courir le risque de perdre sa place dans l’entreprise.
Reconnaître que je suis responsable
Notre réunion a été l’occasion pour Cyril d’une forte prise de conscience, qui l’a aidé à progresser non seulement dans l’appréhension de cette situation, mais plus généralement dans l’approche de sa fonction et de son rôle dans l’entreprise: «Ma première réaction avait été de me dire que je devais me sentir extérieur à tout cela, pour me protéger. Donc, je m’implique dans la limite de mes compétences professionnelles. Mais je ne suis pas l’auteur ni le responsable de la décision». Cyril a compris que cette attitude était fausse, qu’il n’était pas extérieur, mais un maillon de la chaîne.
L’image biblique du «piège», telle qu’on la trouve dans les Psaumes, ou tout simplement dans la Passion, a été longuement regardée ce soir-là. L’image est très parlante par les différents éléments qui constituent le piège où le «juste» va tomber: on «intrigue, épie, calcule, dissimule… ils se forgent une parole maligne…». Mais le piège est aussi celui dont les auteurs, comme les victimes, sont parties prenantes, et il peut se retourner contre ceux qui l’ont monté; c’est d’ailleurs l’espoir secret du psalmiste.
Cette image du piège, qu’il contribue à construire en étant lui-même piégé, sans liberté, a permis à Cyril de prendre de la distance et de considérer de manière différente les relations professionnelles dans lesquelles il est impliqué. Peut-être convient-il de parler ici de relations plus vraies, plus incarnées. Certes, dans le cas précis de cette collègue, il convenait de garder une grande discrétion avec elle, dans la mesure où le dossier était vide. Mais avec d’autres personnes et dans d’autres situations, Cyril s’est aperçu qu’une trop grande extériorité, une absence de réactions ou de paroles de sa part pouvaient, étant donné sa fonction, être mal interprétées. En clair, il aurait pu avertir telle ou telle personne dont le comportement ne convenait pas dans l’entreprise, et prévenir ainsi le danger.
Guetter le moment favorable
Cela a modifié aussi son rapport au directeur général, le faisant sortir d’une vision trop étroitement hiérarchique pour entrer davantage dans une relation de compétence et de conseil: il appartient à Cyril par sa fonction d’indiquer à son directeur, non seulement les impasses juridiques, mais aussi les inconvénients de décisions qui pourraient à terme porter préjudice à l’entreprise, à son efficacité, et à sa notoriété. C’est d’ailleurs ce qui vient de se produire: sur un autre dossier, l’entreprise a été condamnée aux prud’hommes, ce qui a eu pour effet d’arrêter tous les autres dossiers en cours. Entre-temps, Cyril avait averti son directeur que le dossier constitué n’était pas bon et peu soutenable, de manière à laisser passer du temps et à reprendre avec lui la question.
Dans ces situations où l’on est contraint d’obéir à un ordre immoral, deux éléments sont indispensables:
- Ne pas rester seul, mais prendre conseil de personnes en qui on a toute confiance. Le but n’est pas ici uniquement d’être éclairé par d’autres avis. C’est aussi un lieu de partage et d’appui. Cela a été décisif dans le changement et la détermination de Cyril.Prendre du temps et du recul, alors même que la violence ou l’incompréhension de la décision, voire la surprise, peut nous jeter immédiatement du côté de la victime ou parfois du décideur. Précisément, dans ces situations où sont engagées une vision de l’homme et des valeurs morales, il est fondamental de construire une position réfléchie, qui permette au décideur de revoir sa stratégie, d’élargir son argumentaire et sa vision, et, peut-être, de revenir sur sa décision.
Pour un chrétien, le temps de l’action est toujours celui du «moment favorable» de l’Évangile, celui où l’Esprit peut, à la faveur d’une parole, d’un conseil ou d’une attitude, habiter un cœur ou une pensée. Le temps de l’action n’est pas seulement celui du raisonnement et du faire, mais aussi celui de la parole qui donne sens et qui fait vivre.
Remi de Maindreville. |
11:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans RÉFLEXIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
MEA CULPA...
10:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PENSÉES PERSONNELLES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/09/2006
Notre Dame des Douleurs.
Hier nous célébrions la Croix glorieuse de notre Seigneur, aujourd’hui nous demeurons au pied de cette même Croix avec Marie que nous fêtons sous le vocable de « Notre Dame des douleurs ». Nous sommes ici au cœur de la Passion d’Amour pour nous de notre Seigneur, Verbe de Dieu fait chair pour notre salut.
Car, pour le chrétien, la Croix n’est pas l’exaltation de la souffrance mais de l’Amour infini de Dieu. Comme nous le rappelle Clément de Rome : « C’est dans la charité que le Maître nous a attirés à lui ; c’est à cause de sa charité envers nous que Jésus-Christ notre Seigneur, selon la volonté de Dieu, a donné son sang pour nous, sa chair pour notre chair, sa vie pour notre vie » (Aux Corinthiens).
L’évangile nous situe à ce moment où Jésus, avant de « remettre l’esprit », va engager un dernier échange entre « sa mère » et « le disciple qu’il aimait » : « Voyant sa mère et le disciple qu’il aimait, il dit à sa mère : ‘Femme, voici ton fils.’ Puis il dit au disciple : ‘Voici ta mère’ ». Jésus donne à sa mère un fils et au disciple bien-aimé une mère, la Nouvelle Eve, Marie, mère des vivants.
A travers le disciple bien-aimé c’est chacun de nous qui sommes invités à recevoir Marie pour Mère. Et à travers elle, nous sommes appelés à accueillir la vie nouvelle qui fait de nous des fils dans le Fils unique.
C’est dans notre relation à Jésus que Marie nous est donnée pour mère. Je m’explique à partir du jeu johannique sur les trois sens du verbe lambanô que saint Jean utilise ici et que nous traduisons communément par « prendre ». Au sens actif, il signifie l’action de prendre un objet - tels les pains lors de la multiplication ; au sens passif, il désigne l’attitude d’accueil : « Recevez l’Esprit Saint » ; il peut enfin définir l’ouverture confiante à l’autre, qui conduit à la foi.
En fait, ces différents sens se conjuguent dans notre passage. Nous pourrions en effet traduire : « À partir de cet instant, le disciple l’accueillit parmi ses biens », c'est-à-dire parmi les dons reçus du Christ : la grâce (Jn 1, 16), la Parole (Jn 12, 48 ; 17, 8), l’Esprit (Jn 7, 39 ; 14, 17), l’Eucharistie (Jn 6, 32-58). Le second sens soulignerait quant à lui l’initiative divine dans le don qui nous est fait de Marie ; initiative à laquelle nous sommes invités à consentir dans une attitude intérieure que précise le troisième sens du verbe : le disciple est supposé accueillir Marie dans son intimité croyante comme il a reçu Jésus lui-même. En jouant sur les différents sens du terme lambanô, saint Jean suggère ainsi que l’accueil de la maternité de Marie dans l’Esprit est en quelque sorte inclus dans l’attitude de foi par laquelle le disciple reconnaît Jésus comme son Seigneur et Sauveur. Voilà comment s’explique que c’est au cœur de notre relation à Jésus que Marie nous est donnée pour mère
En prenant Marie chez nous et en nous unissant à elle dans la foi, comme nous y invite notre Seigneur, nous sommes appelés à nous unir toujours davantage à lui. Il existe une telle communion de cœur et de volonté entre Marie et Jésus qu’en étant unis à elle nous sommes sûrs de nous retrouver greffés sur le cœur aimant du Christ à travers lequel nous touchons le cœur Père pour retrouver notre dignité de fils de Dieu.
A travers cela, Jésus institue un nouveau lien filial, le don de sa vie pour tous les hommes. C’est pour cette raison que tout cela se passe au pied de la Croix. Ce lien filial repose pour nous sur notre union personnelle au Rédempteur, celui qui nous a aimés jusqu’à donner sa vie pour nous.
C’est sur la croix, au sommet de la souffrance que se manifeste la fécondité surnaturelle de l’Amour rédempteur de notre Seigneur. C’est là que nous sommes enfantés à la vie de fils de Dieu, enfantement auquel participe Marie d’une manière toute particulière. En effet, ne convenait-il pas que celle qui avait mis au monde la Tête soit aussi la mère du Corps tout entier ? Au pied de la Croix, Marie enfante l’Eglise.
Mais la douleur qui lui fut épargnée à la naissance de la Tête, elle la vit pour nous tous, pécheurs sauvés par le sang de notre Seigneur. En ce sens, Marie est associée d’une façon unique à notre rédemption.
N’ayons donc aucune crainte de prendre chez nous une telle mère. Faire mémoire de Notre Dame des douleurs n’a rien à voir avec un élan d’émotivité occasionnel. C’est ouvrir un espace dans notre cœur pour que, par Marie, notre Seigneur nous donne toujours davantage part à « la vie éternelle ». C’est reconnaître de quel amour nous sommes aimés de notre Père céleste. C’est enfin aller jusqu’à nous laisser convaincre que nous sommes « péché » pour ouvrir toujours plus notre cœur à la miséricorde divine.
« Marie, avec toi, nous désirons rester au pied de la Croix et contempler l’infini mystère de l’amour de Dieu pour nous. Pour nous ton Fils, couvert de plaies, a voulu tout souffrir ! S’il y a aujourd’hui des larmes dans nos yeux, que ce soient des larmes de contrition exprimant à la fois le regret de notre péché et la reconnaissance et la joie devant l’Amour dont Dieu nous a aimés. »
Frère Elie
04:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/09/2006
Sainte fête de la Croix Glorieuse !
Historique Petite nouvelles * Témoignage et action de grâce :- La Vierge est intervenue dans la vie. J'étais décidé à me suicider. Là, au bord de la mer, j'ai rencontré un groupe de jeunes en train de réciter le chapelet. Il m'ont aperçu, m'ont écouté et m'ont soutenu. J'ai intégré le groupe et j'ai rencontré Jésus par Marie. Gloire à Dieu ! Komivi - * Prochaine journée de guérison de l’arbre généalogiqueLibération, purification, conversion, guérison - Le 14 octobre 2006 à Bordeaux – Eglise Saint Nicolas Rue Saint Nicolas – 33000 Bordeaux - Prévoir d’avoir un stylo et d’avoir votre repas (sandwich) Animation par Thierry et Myriam Fourchaud (auteurs du livre je serai guéri !) et le Père Maximilien-Marie Duten (Cté des Béatitudes) et le groupe de prière de l’eau vive. - Le 4 novembre 2006 à la Cté des Béatitudes d’Iffendic (proche de Rennes) Renseignements : 05.56.61.75.26 * Ecole de Louange avec le frère Rémi Shappacher Entrons dans le réveil de la France ! A la Cité de l’Immaculée (53- France) du vendredi 10 novembre (16h) au samedi 11 novembre (après la veillée du soir)
Inscriptions nécessaires en contactant la cité de l'Immaculée au 02.43.26.88.55 ou 02.43.64.23.25
Journées mariales
* Le 18 Novembre, secteur de CARCASSONNE - 5 route de Saissac 11310 Saint Denis * Le 3 Décembre , La Castille " TOULON "83 INFOS : Marie Martine Conzon : Tel: 05 53 88 09 92 A bientôt sur : www.mariereine.com Notre site d’évangélisation: www.labonnenouvelle.fr * Transmettez ce message autour de vous, plus on donne la Bénédiction et plus elle grandit !
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21:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Des études scientifiques sur la prière.
Personne ne sait de science sûre comment agit la prière. Le fait est que de nombreuses recherches médicales montrent qu’elle a un effet. Un rapport de WebMD, un site Internet consacré à la médecine, indique différents résultats à ce sujet. En voici deux exemples.
Il est rapporté dans une étude récente que les patientes d’une clinique de fertilisation invitro avaient une proportion plus importante de grossesses lorsque des inconnus priaient pour elles.
L’étude fut dirigée par la faculté de médecine de l’université de New York dans un hôpital de Séoul, en Corée, et le rapport a été publié dans le numéro de septembre 2002 du Journal of Reproductive Medicine. On choisit pour cette étude 199 femmes d’âge et d’état de santé similaires.
Des groupes de prière d’Australie, du Canada et des Etats-Unis eurent la responsabilité de prier pour la moitié d’entre elles. Certains groupes reçurent une photo de la personne pour laquelle ils prieraient. D’autres prièrent à leur tour pour les groupes qui priaient directement en faveur des femmes. Ni les patientes ni les médecins n’étaient au courant de la recherche; ils ne savaient pas non plus qu’on priait pour les patientes. On éliminait ainsi l’influence que l’information aurait pu exercer.
Les résultats furent phénoménaux. Les femmes pour lesquelles on pria furent enceintes dans une double proportion de celles pour lesquelles on ne pria pas. Le résultat fut tellement inattendu que plusieurs chercheurs ont procédé à une seconde analyse des faits pour détecter un écart quelconque, mais ils ne purent en trouver aucun.
• Lors d’une autre recherche, on constata que les personnes devant subir une intervention cardiovasculaire souffrirent de moins de complications lorsque des groupes prièrent pour elles. Les 150 patients eurent une angioplastie, une intervention qui permet de rétablir un flux sanguin normal dans une artère obstruée.
Ceux pour lesquels on pria pendant l’opération eurent moins de complications, selon le rapport du centre médical de l’université Duke, à Durham, Caroline du Nord, paru dans le numéro de novembre dernier de l’American Heart Journal. Aucun des patients ne savait qu’on priait pour lui. Ces groupes de prière, dans plusieurs pays, appartenaient à différentes confessions.
Lors de cette étude, on compara l’effet de la prière et celui d’autres options l’imagination guidée, la relaxation, le toucher thérapeutique ou l’absence de toute thérapie. Les résultats de la prière furent supérieurs. Le directeur de la recherche entreprit immédiatement une seconde étude parmi un groupe de patients plus nombreux.
Les deux études furent menées selon des processus scientifiques rigoureux. Dans les deux cas, les résultats furent mesurés objectivement, selon les progrès des patients. " Il n’y a pas d’explication mécanique, dit le Dr Mitcheli Krucoff, directeur du laboratoire de Duke; mais l’avantage de ce genre d’étude est qu’il y a quelque chose à mesurer: ce qu’il en est du patient.
"Il y a quelque chose derrière tout cela ", signale Blair Justice, professeur de psychologie à l’université du Texas, à Houston, en faisant allusion à plusieurs études préliminaires au cours des vingt années écoulées, des études qui démontrent que ces résultats ne sont absolument pas le fruit de l’imagination. Le Fait est que le patient n’a même pas à croire en la prière pour en bénéficier .
QUE SE PASSE-T-IL?
La science est incapable d’expliquer comment la prière opère. S’agirait-il de lois naturelles qu’on n’a pas encore découvertes? se demandent certains. Où pouvons-nous trouver une réponse?
Celui qui a la foi trouvera plusieurs conseils dans la Bible. La prière qui a fait l’objet d’études est la prière d’intercession : une personne priant pour une autre. Un passage biblique est une promesse précise à ce sujet : " Priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière agissante du juste a une grande efficace. (Jacques 5.16)
Jésus enseigna plusieurs principes en rapport avec la prière. Il prononça ses paroles les plus directes sur le sujet dans son sermon sur la montagne.
" Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera- t-il un serpent? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui de mandent. " (Matthieu 7.7-11)
La prière est agissante parce qu’elle établit un contact avec le Créateur de l’univers. Elle nous permet d’avoir avec lui une connexion aussi réelle qu’une communication téléphonique ou la mise en marche d’un appareil électrique. Il y a plusieurs décennies, le médecin Alexis Cartel déclarait:
"La prière est la plus puissante forme d’énergie qu’il soit possible de produire. C’est une force aussi réelle que la pesanteur. En tant que médecin, j’ai vu des hommes qui après l’échec de tout traitement, ont surmonté la maladie et la mélancolie par le serein effort de la prière. "
COMMENT LA PRIÈRE PEUT-ELLE M’AIDER?
Dans quel but prions-nous ? Nous nous adressons à Dieu pour lui ouvrir notre coeur.
Prier est un acte de la volonté. Dieu connaît nos besoins, mais il tient à ce que nous les lui exprimions. Dans un certain sens, la prière nous transforme, de sorte que nous devenons réceptifs à l’influence divine. Celui qui ne demande pas ne reçoit pas tout ce que Dieu désire lui accorder.
La prière sous-entend la bienveillance et la générosité de Dieu. C’est de lui que viennent " toute grâce excellente et tout don parfait" (Jacques 1.17). De même qu’un père aime ses enfants, Dieu aime tous les êtres humains, à une échelle infiniment grande et profonde. Mais ce même amour le retient de nous accorder ce qui pourrait nous nuire. Dieu se réserve le droit de ré pondre à nos prières par " non ", ou "pas encore ". L’apôtre Paul lui-même pria à maintes reprises pour la guérison, mais il lui fut répondu que la grâce de Dieu lui suffirait (2 Corinthiens 12.8,9). Jésus pria trois fois pour que la coupe de douleur s’éloigne de lui, mais il fut crucifié (Matthieu 26.39-46).
La prière nous permet de faire part à Dieu de nos sentiments, souhaits, préoccupations et doutes. Nous pouvons lui adresser des suppliques pour nous-mêmes et pour nos semblables. Confesser nos péchés et demander pardon. Remercier Dieu pour ses bénédictions et lui demander de nous faire connaître sa volonté. Les conditions sont simples. Nous devons prier avec foi (Matthieu 21.22), selon la volonté divine (Luc 22.41,42). Manifester un esprit de pardon (Marc 11.25). Etre persévérants (Luc 18.1) et adopter une attitude d’obéissance envers les commandements (1 Jean 3.22).
"La prière est, dans la main de la foi, la clé qui ouvre les trésors du ciel où sont renfermées les ressources infinies de la toute puissance. " Lorsque le croyant prie selon les desseins de Dieu, il dispose d’un puissant recours. Il se rait difficile à la science de le mesurer, car il s’agit du domaine de la foi, mais il n’est pas rare de rencontrer des fidèles qui reçoivent à leurs prières des réponses objectives à plus de 90 pour cent. L’apôtre Paul nous recommande de prier " sans ‘cesse" (1 Thessaloniciens 5.17). Connaissant les résultats possibles, c’est un conseil qu’il vaut la peine de suivre, aujourd’hui plus que jamais.
19:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
13/09/2006
L'Homme et le Chrétien.
Très souvent dans l’histoire, les adjectifs « homme » et « chrétien » furent opposés. Il semblait que l’on ne pouvait être pleinement homme en étant parfaitement chrétien, ou que l’on ne pouvait être pleinement chrétien en étant parfaitement homme. En réalité, ce dilemme était finalement le même que celui qui tendait à opposer la foi et la raison, la foi et la science. Le Concile déclare pourtant que le Christ révèle l’homme à l’homme (Gaudium et Spes 22) : « En réalité, le mystère de l'homme ne s'éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe Incarné. Adam, en effet, le premier homme, était la figure de Celui qui devait venir, le Christ Seigneur. Nouvel Adam, le Christ, dans la révélation même du mystère du Père et de son amour, manifeste pleinement l'homme à lui-même et lui découvre la sublimité de sa vocation. »
Alors, Il pourrait ici être fructueux de nous demander comment, par la témoignage de notre vie, nous pourrions acheminer beaucoup de nos contemporains à ne plus séparer voire opposer ces deux réalités que sont l’homme et le chrétien.
21:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
12/09/2006
La Bible dit-elle vrai ?
Mais en retour, comme pour les disciples d’Emmaüs, c’est Lui qui nous «ouvre les Ecritures» et nous permet d’en comprendre la vérité. Nous voyons bien alors que la Bible n’est pas un livre de physique ou d’histoire, qu’elle a été écrite par des hommes qui partageaient les connaissances et les ignorances de leur culture et de leur temps.
Mais nous comprenons surtout que la Bible est la trace et le témoignage de l’histoire de Dieu avec les hommes. Non seulement elle «dit vrai» en ce qui concerne cette histoire mais elle ne peut être reçue que si le lecteur «fait la vérité» dans sa vie. S’il consent lui-même à ce que Dieu fasse trace dans sa propre histoire.
Et c’est ainsi que la Bible nous ramène toujours au procès de Jésus devant Pilate, qui est aussi son procès devant chacun de nous. Comme Pilate, dirons-nous avec un accent désabusé : «Qu’est-ce que la vérité?» A cette question Jésus n’a pas répondu, et c’est un peu comme s’il affirmait : «la vérité, c’est toute ma vie».
Recevrons-nous ce témoignage ?
Marguerite Léna |
10:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |