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15/05/2009

Être dans le monde sans être du monde.

Être dans le monde sans être du monde. Ainsi pourraît se résumer la condition du chrétien ici-bas. Dans l’évangile de ce jour, saint Jean nous rappelle que nous appartenons au Christ et non pas au monde en son sens négatif avec ses valeurs qui nous enchaînent plus qu’elles nous libèrent. Nous sommes « chrétiens », c’est-à-dire disciples du Christ. C’est lui qui est notre maître. Il nous a choisis en nous prenant dans le monde pour nous introduire dans une relation privilégiée d’amour avec lui. Dès lors, le fondement de nos actions et de nos paroles ne se trouvent plus dans le monde, dans la pensée commune du moment, mais dans la personne même du Christ.

« Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu'il en a eu d'abord contre moi. » Si nous sommes vraiment unis au Christ comme les sarments à la vigne, nous partagerons avec lui le rejet qu’il dut subir de la part de ce monde sous l’emprise du mal et du péché.
La qualité de notre communion au Seigneur se vérifiera donc aussi dans la réaction du monde à notre égard. En effet, on ne peut être à la fois du Christ et du monde. L’esprit du monde ne peut tolérer que quelque chose échappe à son pouvoir, à sa domination : « Si vous apparteniez au monde, le monde vous aimerait, car vous seriez à lui. Mais vous n'appartenez pas au monde […] ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous. » C’est la seconde raison donnée par le Seigneur à la haine du monde à l’égard de ses disciples, révélant au passage l’enfermement et le repli narcissique d’un monde marqué par le péché et séparé de Dieu. C’est bien le sens que recouvre ici le terme « monde » : ceux qui demeurent dans les ténèbres parce qu’ils refusent d’accueillir la lumière venue éclairer tout homme (cf. Prologue de saint Jean).

Ces propos de Jésus nous mettent devant le combat spirituel qui habite chacune de nos journées. Car il ne s’agit pas de fuir notre condition humaine au cœur de la cité terrestre. Si Dieu nous a libérés de l’emprise du monde c’est pour qu’à son exemple nous puissions l’aimer en vérité, jusqu’au bout… : « Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique, ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. » (Cf. Jn 3, 16) Au deuxième siècle, l’auteur de l’épître à Diognète, en parlant des chrétiens, écrivait : « Ils aiment tous les hommes et tous les persécutent. On les méconnaît, on les condamne ; on les tue et par là ils gagnent la vie. Ils sont pauvres et enrichissent un grand nombre. Ils manquent de tout et ils surabondent de toutes choses. On les méprise et dans ce mépris ils trouvent leur gloire. On les calomnie, ils sont justifiés. On les insulte et ils bénissent. On les outrage et ils honorent. […] Châtiés, ils sont dans la jo ie comme s’ils naissaient à la vie. »

Décidément, comme nous le rappelle Jésus, « le disciple n’est pas au-dessus du maître ». Mais, le disciple sait aussi que le Maître a vaincu le monde. Il sait qu’en Jésus, mort et ressuscité, la vie a triomphé de la mort. Le disciple croit en la Parole de vie et de salut du Maître et n’a pas d’autre plus grand désir qu’elle vienne éclairer ceux dont les cœurs sont encore prisonniers des ténèbres.

« Seigneur, nous connaissons la soif de nos contemporains. Tu nous as fait la grâce de pouvoir nous abreuver à la seule Source capable de désaltérer le cœur de l’homme. Puissions-nous par le témoignage de notre charité jusqu’au cœur de l’adversité la plus violente conduire nos frères et sœurs en humanité à croire en toi et à reconnaître en toi celui qui donne sens à leur vie en ce monde ».



Frère Elie.

22:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

TRANSMETTRE LE FEU DE LA MISÉRICORDE.

22:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, spiritualite de la liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

12/05/2009

CARTES POSTALES DE BRUNO LEROY.

cartebruno2.jpg
cartebrunoleroy.jpg
Chers Internautes,
Voici deux cartes postales nouvelles dont je vous donne la primeur. Les phrases figurant sur celles-ci sont extraites soit de poèmes ou d'un de mes livres pour mettre en valeur la photographie, cette écriture de la lumière. Le concepteur Graphique étant Christophe DUMORTIER.
Pour les acquérir gratuitement. Il vous suffit de me laisser vos coordonnées à l'adresse suivante : edukaction@club.fr
Mon secrétariat se chargera de vous l'envoyer. Rassurez-vous, votre adresse ne sera en aucun cas divulguée. Je m'en porte garant et vous promets la plus absolue discrétion.
Je vous souhaite un printemps empli de lueurs spirituelles qui vous feront grandir intérieurement.
 
Si vous désirez faire des fonds d'écran avec ces cartes. Il vous suffit de cliquer dessus.
 
Bien Fraternellement !
Bruno LEROY.
 

19:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : videos, médias, poesie, spiritualite-de-la-liberation, art, christianisme, foi |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Cet attachement solide au Christ.

« Je suis la vigne véritable et mon Père est le Vigneron ». D’emblée, Jésus identifie les symboles de la vigne et du Vigneron. Quant aux sarments, on comprend rapidement qu’il s’agit ici des disciples et de tous ceux qui à leur suite voudront mettre leurs pas dans ceux du Christ et porter un fruit qui rende gloire au Père.

Le fait que les sarments soient décrits par Jésus comme étant en lui souligne qu’ils n’ont d’existence que dans la vigne. Ainsi le disciple ne vit que dans le Christ. Les verbes « retrancher » et « émonder » qui décrivent l’activité du Vigneron conditionnent la fécondité de la plante. Le Vigneron, le Père, source de toute Parole qui sort de la bouche du Fils, émonde au moyen de celle-ci. C’est ainsi que les disciples, en tant que sarments, ont été émondés par la Parole du Fils et que ce dernier peut leur dire : « Déjà vous êtes purs grâce à la parole que je vous ai fait entendre ». Mais il dépend d’eux de rester attachés à lui. C’est à eux qu’il revient de « demeurer en » la vigne, c’est-à-dire d’adhérer fermement et fidèlement à la personne du Christ. Le disciple, devenu grâce à la Parole un sarment de la vigne unique, ne demeure tel que par sa fidélité propre, toujours réactualisée.

Si le nouvel être du disciple est celui du Fils en tant qu’il demeure dans le Fils comme le Fils demeure en lui, cela ne signifie pas pour autant qu’il y a fusion ou confusion de Dieu et de l’homme. Si le disciple n’existe plus par lui-même parce qu’il puise sa sève dans la vigne, sa vie nouvelle n’en exige pas moins un consentement personnel, jamais achevé.

L’émondage a pour but de conduire à une synergie toujours plus grande entre la vigne et le sarment, à une communion toujours plus forte entre le Christ et le disciple.
Cette communion se révèle comme l’unique condition pour porter un vrai fruit, un fruit produit tout à la fois par la vigne et le sarment, par le Christ et le disciple : « Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. »

Si Jésus invite les disciples à demeurer en lui ce n’est pas simplement pour les préserver de leur infidélité ou pour leur rappeler que c’est là l’unique condition pour porter du fruit. C’est aussi pour leur faire comprendre que c’est grâce à eux qu’il peut se rendre concrètement présent aux hommes. Le sens de l’existence du disciple n’est-il pas de permettre au Christ en qui il demeure de se faire tout à tous ?

Solidement attaché Christ, ne faisant plus qu’un avec lui, le disciple est pénétré tout entier de sa vie, animé de ses pensées. Il ne peut donc désirer que ce que désire le Christ. Voilà pourquoi tout ce qu’il demandera lui sera accordé.

Cet attachement solide au Christ manifeste aussi le projet du Père sur chacun de ses enfants : les rétablir comme ses fils dans le Fils unique. C’est là sa Gloire : que ses enfants vivent de sa vie à travers son Fils. « La Gloire de Dieu c’est l’homme vivant », disait saint Irénée. Cet homme vivant, en tant que disciple, manifestera alors l’amour plénier du Père au monde entier et contribuera au rassemblement de tous les hommes par le Fils unique, dans l’unité divine. Cela aussi c’est la gloire du Père : rassembler ses enfants dispersés en un seul corps, celui du Christ qui est l’Église.

« Seigneur, renouvelle-nous dans notre attachement à ta personne. Ramène-nous de toutes nos dispersions pour nous greffer à toi. Que nous puissions vivre de la sève de ton Esprit et goûter ainsi cet amour que tu Partage avec le Père, cet amour dans lequel et pour lequel nous avons été créés. »


Frère Elie.

16:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

JE T'AIME !

Je t aime.mp3

 

Une chanson qui évoque l'amour et son absence. Une chanson chrétienne alternative, exprimant simplement  la beauté des sentiments qui nourrissent la vie, notre Vie.

Très Fraternellement !!

Bruno LEROY.

16:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, spiritualite de la liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

MÉDITATIONS.

 

15:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

DÉCOUVREZ DES BLOGS AMIS.

* Découvrez le nouveau blog 'Je serai guéri' : http://jeseraigueri.canalblog.com/

* Découvrez aussi le nouveau site : http://www.archedemarie.net

L'objectif de ce site est de permettre aux chrétiens catholiques francophones du monde entier de se rencontrer pour témoigner de leur parcours spirituel, partager leurs expériences, ou encore vivre de nombreuses activités et événements en toute fraternité.

- Monter dans l'Arche de Marie : pour les inscriptions demandez une invitation sur http://www.archedemarie.net/contact.php

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Livre de consécration de nos vieux jours

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Disponible sur le site : http://kinor.biz/livresfoietvie.html

Ensuite laissons faire le Saint-Esprit !

Que Marie Reine de la Paix nous bénisse !

13:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

“Pourquoi les hommes s'attristent-ils ?”

Bienheureuse es-tu parce que tu as cru, dit Elisabeth à notre Mère. — L'union à Dieu, la vie surnaturelle, comporte toujours l'exercice attrayant des vertus humaines: parce qu'Elle "porte" le Christ, Marie apporte la joie chez sa cousine. (Sillon, 566)


Ne prêtez aucune foi a ceux qui présentent la vertu de l'humilité comme de la timidité humaine ou comme une condamnation perpétuelle à la tristesse. Se sentir argile, réparé avec des agrafes, est une source continuelle de joie; cela signifie nous reconnaître peu de chose devant Dieu: enfant, fils. Et, quand on se sait pauvre et faible, y a-t-il plus grande joie que celle de se savoir aussi fils de Dieu ? Pourquoi les hommes s'attristent-ils ? Parce que la vie sur la terre ne se déroule pas comme nous l'espérons personnellement, parce que des obstacles se dressent, nous empêchant ou nous rendant plus difficile de continuer à satisfaire ce a quoi nous prétendons.

Il ne se produit rien de tout cela quand l'âme vit la réalité surnaturelle de sa filiation divine, Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? (Rom 8, 31.) je le répète depuis longtemps, la tristesse est le lot de ceux qui s'acharnent à ne pas reconnaître qu'ils sont fils de Dieu. (…) (Amis de Dieu, 108)


       http://www.opusdei.fr/art.php?p=13880

12:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/05/2009

La fidélité du disciple à la parole du Seigneur.

Si jusque là Jésus s’adressait à ses disciples, maintenant c’est vers chacun de nous qu’il se tourne. A la question de Jude qui concerne uniquement les disciples, Jésus répond de façon beaucoup plus large en s’adressant à tous ceux qu’il appelle à le devenir : « Si quelqu’un m’aime… » Les paroles de Jésus nous concernent donc aussi, nous qui avons décidé de mettre nos pas dans ceux du Fils de Dieu. Mais que signifie être disciple du Fils ? Laissons Jésus lui-même nous enseigner à ce sujet.

Le disciple, avant toute chose, aime son maître. Comment pourrait-il en être autrement ! Cet amour, il le manifeste en gardant fidèlement sa parole et ses commandements : « Celui qui a reçu mes commandements et y reste fidèle, c'est celui-là qui m'aime » ; « Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole. »
Il y a ici quelque chose de fondamental à comprendre. Les commandements de Jésus et sa Parole ne font qu’un. L’obéissance du disciple aux préceptes extérieurs du Seigneur, n’est que le prolongement d’une obéissance intérieure à une Parole d’Amour qui est venue le transformer et le mettre en marche. Cette Parole, c’est le Christ lui-même, la Parole vivante, le Verbe que le Père a prononcé sur tout homme afin qu’il soit sauvé. Le Fils est la Parole d’Amour du Père et Jésus nous le révèle lorsqu’il nous dit : « La parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père qui m’a envoyé. »

On se rend compte alors que l’amour du disciple pour Jésus n’est en fait que la réponse à l’initiative d’amour du Père. La première épître de saint Jean explicite cela à merveille lorsqu’elle nous dit : « Voici comment s’est manifesté l’Amour de Dieu au milieu de nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Voici ce qu’est l’Amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés et qui a envoyé son Fils en victime pour nos péchés. » (1 Jn 4, 9-10)

La fidélité du disciple à la parole du Seigneur, expression de son amour en réponse à celui du Père, attire en lui la présence du Père et du Fils : « Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. » Nous connaissons toute l’importance chez saint Jean du « demeurer ». Le disciple qui est fidèle à la parole et aux commandements manifeste que le Père et le Fils demeurent en lui. Cette inhabitation divine fait qu’à son tour, il peut lui-même demeurer dans l’Amour du Père et du Fils. Le disciple vit alors de la vie même de Dieu qui est cet Amour tout donné entre le Père et le Fils.

C’est tellement grand que cela peut nous apparaître inaccessible. Et pourtant c’est bien ce qui nous est révélé dans cet évangile. Rappelons-nous aussi que Dieu garde en tout l’initiative. Il nous l’a encore manifesté en nous envoyant son Esprit. Jésus n’étant plus physiquement présent au milieu de nous, c’est maintenant l’Esprit-Saint, Amour commun du Père et du Fils, envoyé par le Père au nom du Fils, qui nous introduit dans ce « demeurer » en Dieu. C’est lui qui nous enseigne ce grand mystère de notre vocation à l’Amour, née de l’Amour même de Dieu pour nous. Ce faisant, il nous configure comme de vrais disciples. Jésus nous le rappelait dans l’évangile d’hier : « Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres. » (Jn 13, 34-35)

« Père, que ton Esprit ouvre nos cœurs à la Parole d’Amour que tu prononces sur chacun d’entre nous en ton Fils Jésus-Christ. Qu’il nous enseigne à l’actualiser dans le quotidien de nos vies à travers le commandement nouveau que ton Fils nous a laissé et qui nous renouvelle dans ta vie divine chaque fois que nous le mettons en pratique. »


Frère Elie.

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09/05/2009

“Magnificat anima mea Dominum!”

Quelle joie dans le regard joyeux de Jésus! la même qui luit dans les yeux de sa Mère, et qu'elle ne peut contenir — "Magnificat anima mea Dominum!" — son âme glorifie le Seigneur, depuis l'instant où elle le porte en elle et à ses côtés. O Mère! que notre joie soit comme la tienne: la joie d'être avec Lui et de L'avoir avec nous. (Sillon, 95)


Notre foi n'est pas un fardeau ni une limitation. De quelle pauvre idée de la vérité chrétienne ferait preuve celui qui raisonnerait ainsi! En choisissant Dieu, nous ne perdons rien, nous gagnons tout: celui qui, au prix de son âme, aura trouvé sa vie la perdra, et celui qui aura perdu sa vie à cause de moi, la retrouvera (Mt 10, 39.).

Nous avons tiré la carte gagnante et obtenu le premier prix. Lorsque quelque chose nous empêchera de voir cela clairement, nous devrons examiner le fond de notre âme: peut-être y a-t-il peu de foi, peu de contact personnel avec Dieu, peu de vie de prière. Nous devrons demander au Seigneur, à travers sa Mère et notre Mère, d'augmenter notre amour pour Lui, de nous accorder de goûter la douceur de sa présence. Car c'est seulement en aimant qu'on parvient a la liberté la plus pleine: celle de ne vouloir abandonner jamais, pour toute l'éternité, l'objet de nos amours. (Amis de Dieu, 38) 


       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=13877

12:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |