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09/05/2009

LE RACISME PAR LE SPERME OU UN BÉBÉ SUR MESURE.

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Ils ont entre 20 et 40 ans, ils sont grands, - athlétiques de préférence -, blonds avec des yeux bleus et ils font le bonheur de Cryos : la première banque de spermatozoïde au monde. Société danoise qui, elle-même, apporte les joies de la grossesse et, parfois, un bébé à un « véritable tsunami de femmes célibataires ». Doté de qualités nordiques, si possible. Un bébé sur mesure. Car, les chromosomes de viking sont très recherchés par les dames des pays de l'hémisphère nord. Cryos croule donc sous les demandes et peine à satisfaire ses clientes. Qui sont-elles ? Le plus souvent, il s'agit de femmes qui ont privilégié leur carrière et veulent pour faire un enfant avant qu'il ne soit trop tard. Mais, il peut aussi y avoir des couples infertiles. Et ça marche puisque Cryos est à l'origine de 14 000 grossesses depuis 1991. Toutes menées à terme.

Cependant les spermatozoïdes du type viking blond aux yeux bleus sont loin d'être l'idéal dans d'autres régions de la planète. En conséquence, Cryos va diversifier le contenu de ses cuves réfrigérées en ouvrant des banques dans les autres continents. New York et Bombay sont déjà opérationnels. Une expansion qui répond au marché puisque l'humanité compte « entre 10 à 15 % » de couples infertiles. Donc : devant ce « tsunami » de femmes, Cryos doit trouver encore plus de donneur. En 2008, leur nombre a été multiplié par trois, passant de 30 à 100 par jour. Et pour stocker tous ces gamètes mâles, Ole Schou, le patron de la banque, a décidé de déménager dans un espace de plus de 1 000 m2. Sans oublier de doubler le nombre de ses employés. Le pied donc pour Ole Schou. Et, au passage, c'est une bonne affaire pour le donneur. Si sa semence est de bonne qualité, il est payé 80 €.

11:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, spiritualite, foi, spiritualite de la liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/05/2009

Choisissez la vie !

« Veux-tu être guéri ? » Jean 5.6

Il ne peut pas marcher, la piscine n'est pas facile d'accès et il n'y a pas d'ascenseur. Quand Jésus vient vers lui et demande à cet homme invalide depuis trente-huit ans : « Veux-tu être guéri ? », on peut se demander pourquoi une telle question ! Bien sûr, Il ne le lui a pas posé cette question parce qu'Il ignorait la réponse ! Il la lui a posée pour le faire réfléchir, (et nous par la même occasion) de manière adéquate.

Il aurait pu lui demander tout simplement : « Es-tu prêt à assumer la responsabilité de ta vie ? Désires-tu vraiment cette promotion, ou trouves-tu plus facile de continuer à râler sur ton manque d'argent et la cherté de la vie ? Es-tu prêt pour le mariage, pour que quelqu'un partage ta vie et remette en question tes manières égoïstes ? » Bien souvent, l'exaucement de nos prières ne se produit pas sans que nous ayons un certain prix à payer. Par exemple, la famille d'un drogué peut prier pendant des années pour qu'il change et soit libéré de sa dépendance mais le jour où cela se produit, ce sont eux qui doivent faire face à leur propre crise. Parce que leur vie tournait autour de ce drame, ils n'ont jamais appris à vivre autrement. Vient alors le moment de faire un choix : continuer à faire porter aux autres la responsabilité de leurs difficultés, ou bien accepter le fait qu'ils doivent apprendre à gérer leurs propres sentiments ? « Et vous, voulez-vous être guéri ? »

Que vous le vouliez ou non, demander à Dieu de nous fournir des solutions signifie bien souvent de nouveaux défis à relever. Pour avoir un peu d'argent de poche, un enfant peut choisir, par exemple, de distribuer des journaux, ses jours de congé. Mais en grandissant, il devra accepter des défis autrement importants, comme subvenir aux besoins de sa famille. Heureusement résoudre de plus grands problèmes apporte de plus grandes récompenses. Demandez à Dieu de vous aider à repousser vos limites toujours plus loin, afin de pouvoir « prendre votre lit et marcher tout seul » (
Jean 5.8), vous libérer de tout ce qui vous retient encore prisonnier, et vous avancer vers des défis plus exaltants. En d'autres termes, « Choisissez la vie ! »

Bob Gass

12:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, spiritualite, foi, theologie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/05/2009

GUÉRIR GRÂCE A L'AMOUR ACTIF DE DIEU.

La volonté de Dieu pour l'humanité n'est pas la maladie, la souffrance et la mort mais la santé, la guérison et la vie éternelle. Dieu respecte profondément notre liberté même s'il a seul la capacité de nous guérir, de nous restaurer et de transformer nos vies. "Vous allez recevoir une force, celle du Saint Esprit" (Act 1,8). Profitons de ce temps de grâce pour nous laisser façonner et remplir de sa force afin de devenir des témoins enflammés de son amour et de sa puissance.

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20:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite, prieres |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

SOIS FORT ET TIENS BON !

Le discours de Jésus après la Cène se poursuit par son enseignement sur la condition des disciples au temps de la séparation, dans l’attente de Pâques, puis dans la période post-pascale que l’on appelle aussi le temps de l’Eglise.

« Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père beaucoup pourront trouver leur demeure… » Cet appel à garder confiance, à ne pas perdre courage, à croire en lui, redit la Parole du Seigneur à son peuple au moment de l’entrée en terre promise : « Ne t’ai-je pas donné cet ordre : sois fort et tiens bon ! Sois sans crainte ni frayeur, car le Seigneur ton Dieu est avec toi dans toutes tes démarches. » (Jos 1, 9). Jésus présente ainsi sa Passion désormais toute proche comme la porte d’accès à la terre promise de la Maison du Père.
C’est comme si Jésus disait à ses disciples : « Vous avez cru en Dieu, vous avez écouté sa voix ; vos pères ont cru en Moïse et l’ont suivi durant la traversée du désert. Croyez maintenant aussi en moi qui suis l’Envoyé du Père, et suivez-moi sur le chemin que j’ouvre devant vous. Ce chemin conduit à votre véritable Terre de liberté, à la véritable Terre promise qui est la Maison du Père, la vie du Père. »

La demeure où Jésus va entrer préparer une place pour les apôtres avant de les y introduire, c’est la vie du Père : « Là où je suis, vous serez aussi ». Or Jésus est dans le Père. Vers ce « lieu » qu’est le Père Jésus est le passage, le chemin vivant. Par sa Parole de lumière qui est la vérité, il nous conduit au Père qui est la vie. En nous unissant à lui dans la foi, nous accédons à la vie filiale et nous avons dès lors le droit de demeurer avec lui et en lui dans la Maison du Père.

A travers l’évangile de ce jour, Jésus nous invite à nous laisser arracher à nos vies inauthentiques, à tous ces terres, d’Egypte où nous sommes retenus captifs. Pour cela, nous devons accepter que sa Parole vienne faire la vérité et la lumière sur toutes ces complicités avec le mal qui nous aliènent et nous maintiennent dans leurs chaines. Notre Seigneur nous appelle à nous mettre en route sur les chemins de l’Evangile vers la demeure du Père, les yeux fixés sur lui, qui est à la fois le chemin et le terme du chemin en tant que vivant de la vie du Père. Telle est bien la condition du disciple.

« Seigneur, libère-nous de tous ces lieux d’esclavage que ta Parole nous dévoile. Qu’elle nous attire sur l’unique chemin de ton évangile. A travers toutes les obscurités de ce monde, qu’elle soit la nuée lumineuse qui nous permette de ne pas nous égarer et de garder le cap afin qu’un jour, pleinement restaurés en toi dans notre filiation avec le Père, nous puissions goûter sans fin le bonheur de jouir de sa vie divine. »



Frère Elie.

19:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Concours d'art numérique : les meilleures œuvres.

 

Armés de leur ordinateur et des meilleurs logiciels,

des artistes ont créé ces magnifiques œuvres inspirées

de peintures surréalistes. 16 dessins

15:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : spiritualite, christianisme, foi, spiritualite de la liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Dieu est-il contre le sexe ?

La Bible parle d’un amour fort comme la mort, plus brûlant que le feu, où corps et âme, deux amants ne pensent qu’à leur amour dans une totale réciprocité et oubli d’eux-mêmes.

Dieu est-il contre le sexe ?

Ce serait difficile puisque c’est lui qui l’a créé ! La Genèse insiste sur la joie de Dieu à créer l’être humain homme et femme : " Homme et femme il le créa ". C’est une bonne nouvelle car l’homme s’écrie : " Oui vraiment celle-là est os de mes os et chair de ma chair ! " (Genèse 2,23). Nous avons été marqués par des siècles de méfiance et de puritanisme mais il ne faut pas mêler la Bible à tout ça. Pour la Bible, l’être humain est créé sexué. Il a un corps et c’est ce corps qui entre en contact avec Dieu, c’est ce corps qui est appelé à être sauvé, qui est appelé à s’unir à d’autres. Et l’engagement le plus profond est celui que rappelle Jésus : " L’homme abandonnera son père et sa mère et s’attachera à sa femme et tous deux ne feront plus qu’un " (Matthieu 19,5). C’est unité n’est pas fusion. Elle exprime ce désir de se donner tout entier à l’autre, corps et âme, et c’est dans l’acte sexuel que cette union prend le plus fortement sens. Rien de ce que nous faisons avec notre corps n’est étranger à notre foi. N’oublions qu’au au cour de l’Ancien Testament il y a ce magnifique chant d’amour très sensuel (et même érotique si nous donnons à ce beau mot souvent galvaudé son sens premier, ce qui est signifie l’attrait de l’éros qui est l’amour de la chair) le Cantique des Cantiques. Il parle d’un amour fort comme la mort, plus brûlant que le feu, où deux amants ne pensent qu’à leur amour dans une totale réciprocité et oubli d’eux-mêmes. Ce chant exprime le cour de Dieu : entrer avec nous dans une relation d’amour, personnelle, faite de don de soi et de réciprocité. La meilleure image qui en existe sur terre est celle d’un amour véritable.

Mais pourquoi Dieu a t-il créé l’homme sexué ? Cela provoque aussi bien des souffrances !

Bien sûr ! Comme la vie elle-même ! Dès le départ cette dimension sexuée introduit un manque. Nul ne se suffit à soi-même. Chacun a comme un trop plein d’amour à donner et il cherche quelqu’un qui l’accueillerait. Dieu a trouvé un merveilleux moyen pour nous faire comprendre le secret de la vie. " Qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir " comme résume saint Paul. Un manque et un désir de l’autre est inscrit au cour de notre nature humaine. Dans l’amour il y a son propre plaisir bien sûr et parfois, on s’aime soi-même lorsqu’on aime, mais, au bout du compte, la surprise est que c’est le désir de l’autre et non le sien propre, qui l’emporte dans un amour véritable. Alors on est prêt à donner sa vie pour que l’autre vivre et l’on oublie même son petit intérêt. Saint Paul le résume d’une phrase qui est très exigeante : " La femme ne dispose pas de son corps mais le mari. Pareillement le mari ne dispose pas de son corps mais la femme " (1 Corinthiens 7,4). C’est une véritable révolution à l’échelle de l’humanité ! Pour la première fois dans l’histoire, les droits et devoirs des conjoints sont définis de façon totalement réciproque. Alors bien sûr cette dépossession mutuelle, cela n’est pas facile, c’est même un chemin de toute une vie. Mais c’est le secret du bonheur.

Pourquoi Jésus ne s’est-il pas marié ?

Jésus a vécu ce don d’une autre façon. Il dit "nul n’a de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis". Jésus a fait une révolution d’une portée inouïe. En rendant la vie consacrée possible, il a fait du mariage et de la sexualité, une vocation. Autrefois, et encore aujourd’hui dans bien des sociétés traditionnelles, tout le monde doit se marier et avoir des enfants. C’est une chose naturelle et même obligatoire. Pas d’échappatoire et, s’il n’y a pas d’enfants, l’homme a le droit de divorcer ou répudier sa femme pour en avoir. Jésus dit non : l’amour humain a sens et valeur pour lui-même. Deux personnes qui s’aiment, même s’ils ne peuvent avoir d’enfants, font alliance. C’est un don de soi réciproque. S’il y a des enfants tant mieux ; c’est un fruit mais l’arbre peut être beau même s’il ne porte pas de fruits. On peut toujours aimer. Ce sont les fruits de la charité et toute personne peut en porter qu’elle soit mariée ou non, stérile ou non.

Non ! nul n’est obligé de coucher pour être normal ! Aujourd’hui on fait croire que si l’on n’a pas quelqu’un, on est nul : " Si t’es seul, c’est que t’es pas intéressant ". Non c’est un choix libre. Tant que je n’ai pas construit une relation solide vraiment fondée sur un amour sincère, je peux très bien rester tout seul, avoir des amis, des relations, des gens que j’aime. On ne se donne tout entier que pour aimer vraiment et en s’engageant par une parole.

Comment éviter les blessures ?

Chacun a à vivre sa sexualité quelle que soit sa situation. C’est un don merveilleux mais pas facile à utiliser. La sexualité est à l’origine de très grandes joies mais aussi de grandes blessures. C’est risqué comme conduire une super Ferrari sur autoroute. Si je ne veux pas finir dans le décor, il vaut mieux que je me connaisse moi-même comme chauffeur et que je connaisse la voiture ! Si je prends les moyens de ne pas faire n’importe quoi, je pourrais faire de ce cadeau une formidable occasion pour entrer en communication et même en communion avec les autres. Si je transforme l’autre en objet pour mon plaisir. Si je fais confiance à quelqu’un en croyant qu’il s’engage comme moi alors qu’en fait il ne m’a rien promis. Si j’agis sans penser aux conséquences, je cours le risque d’être très profondément déçu. Tout ce que je fais avec mon corps marque ma personnalité profonde, mon être intime, mon âme.

Pourquoi l’Eglise lie-t-elle si fortement la sexualité au mariage ??

Pourquoi le mariage est-il décisif, Parce qu’il est fondé sur une parole libre et réciproque de se donner à l’autre pour toujours. C’est le désir naturel de l’amour. Celui qui dirait qu’il veut bien se marier mais pour cinq ans ne récolterait que le plus profond mépris. L’amour porte ce désir de durer : " Je te fiancerai à moi pour toujours " (Osée 2,21). Et même le désir de dépasser la mort ; C’est pourquoi le Cantique des Cantiques conclut par ces mots : " L’amour est fort comme la Mort. Les grandes eaux ne pourront éteindre l’amour, ni les fleuves le submerger. Qui offrirait toutes les richesses de sa maison pour acheter l’amour, ne recueillerait que mépris " (Cantique 8,6.7). Le don de son corps dans l’amour à un être que j’aime est le plus grand signe que je puisse donner de mon désir de me donner. D’un autre côté, c’est aussi le lieu de ma plus grande vulnérabilité. Se rendre vulnérable en se mettant dans de mauvaises conditions c’est comme partir à la guerre en maillot de bain, c’est aller au casse-pipes !

Vécue sans l’engagement de tout l’être, sans une délibération où tout ce que je suis - sentiment, passion, mémoire, intelligence et volonté - est engagé, la sexualité devient brute et animale. Elle prend tout son sens par la parole libre par laquelle un être humain engage sa vie et sa liberté vis-à-vis d’un autre. Elle acquiert alors une noblesse extraordinaire. C’est géant !

Source : www.inxl6.org

Tiré de la Revue Croire Aujourd’hui Jeunes Chrétiens

Jean-Paul II a écrit : La sexualité, par laquelle l’homme et la femme se donnent l’un à l’autre, n’est pas quelque chose de purement biologique, mais elle concerne la personne humaine dans ce qu’elle a de plus intime. Elle ne se réalise de façon vraiment humaine que si elle est partie intégrante de l’amour dans lequel l’homme et la femme s’engagent entièrement l’un vis-à-vis de l’autre jusqu’à la mort. La donation physique totale serait un mensonge si elle n’était le fruit d’une donation personnelle totale.

15:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ADOS | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Sur les chemins sacrés de Compostelle.

BEAUX LIVRES Sur les chemins sacrés de Compostelle

 

Les chemins menant à Santiago de Compostella figurent

parmi les plus anciens et

les plus beaux au monde. Interview | En images

13:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, spiritualite, catholique, foi |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Qui es-tu ?

saint-francois_3.jpg
La pluie pleure sur tes cheveux,
Mais tu trouves le temps radieux,
Quelle est donc cette espérance,
Que tu vis sans nuances,
Sans demi-teintes aux couleurs vives,
Ton sourire fait sourire les ciels endormis,
Ta présence s'impose et délivre,
Des haines que livrent nos ennemis,
Tu es la caresse de nos tendresses,
Le pain béni de nos ivresses,
Tu ensoleilles notre Vie,
Jusqu'à l'infini,
Mais qui es-tu pour nous relever,
De nos désespérances désespérées,
Tu dois venir d'un ailleurs,
D'un mystère que sondent les cœurs,
Mais qui es-tu goutte de pluie,
Une larme de cristal dans la nuit ?
Ou une nouvelle source qui jaillit,
Qui es-tu ?
Le saurais-je à l'aube de la fin,
Oui, je saurais qui tu es dans le vent,
Dans le chant des oiseaux,
Et dans mes propres tourments,
Mais aussi dans tout ce qui est beau,
Et qui m'attend...
Maintenant.
Bruno LEROY.

13:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, poesie, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L’appel à demeurer en Dieu.



©F&L-Dominique Lefèvre

L’enjeu est de taille ! Loin d’être un réflexe de peur et de protection, l’invitation à « demeurer » dans l’intimité du Seigneur est un appel à la vraie Vie. Beaucoup de personnes de bonne volonté s’empressent de se donner aux autres : c’est beau, mais insuffisant. Leur vocation est plus grande que celle d’être un simple acteur social : sans puiser à la source, on finit par s’épuiser ! L’évènement de Pâques a en effet ouvert le Ciel, rendant possible une relation personnelle avec le Dieu vivant. Le Christ ressuscité est réellement passé auprès du Père afin de nous faire participer à la vie divine. La fécondité de toute action est dès lors subordo nnée à la présence agissante de Dieu, comme le souligne l’image du sarment greffé sur le cep. S’il en est séparé, le sarment finit par sécher et n’est alors bon que pour le feu. L’Église garantit ce lien vital : elle est le « peuple de Dieu » et « le corps du Christ » qui vit intimement en Dieu afin d’être uni à lui. Cette unité d’amour se déploie particulièrement dans l’Eucharistie : au chrétien d’accueillir la grâce prévenante de Dieu dans la prière afin que la grâce sanctifiante transforme sa vie et porte du fruit pour lui-même et pour tous les autres.

 

« Sans moi vous ne pouvez rien faire » dit Jésus. La fécondité de la vie spirituelle ne peut exister sans la présence agissante de Dieu. Recherchons-la dans une prière renouvelée sans oublier de « quitter Dieu pour aller à Dieu » en nous donnant aux autres.

 

 

 

 

 

P?re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur des livres : La parole, don de Vie, EDB, 2006
Libres en Christ, EDB, 2008.

 

 

12:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : catholique, christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA SPIRITUALITÉ UNE FAIBLESSE ?

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Dans notre monde moderne, on a tendance à voir l'être qui suit un cheminement spirituel comme un être faible, qui s'adresse à une divinité extérieure pour lui venir au secours.

Une telle spiritualité n'est rien d'autre que mièvrerie, faiblesse, ignorance et peur. La première étape de la spiritualité consiste à devenir un individu. Pour pouvoir rejeter toute individualité, encore faut-il d'abord devenir individu, être libre et sans peur. La spiritualité n'est pas pour les faibles, elle n'est pas non plus pour ceux qui se prosternent de tout leur long aux pieds de soi-disant gurus, sans aucune discrimination, simplement parce qu'ils portent une robe couleur ocre . La voilà la porte ouverte aux sectes : la faiblesse. Elle n'est pas non plus pour ceux qui, vivant dans un monde moderne, se font avaler par une administration outrancière, véritable machine à compresser l'être, sans aucune réaction de vérité et cela par crainte de perdre quelque bien. La spiritualité, dirait-on de nos jours dans la jeunesse, n'est pas pour les faux-culs ou les grenouilles de bénitier. Cela, c'est le premier enseignement de la Bhagavad-Gita : "Au lieu de pleurer sur le sort des tiens, Arjuna, prends les armes et bats-toi !".

La religion n'est pas le fait d'aller à l'église ou au temple ou au mandir. La religion est à chaque seconde de la vie. La Religion est la vie-même. La religion est partout. Dès qu'il y a création, il y a religion, car il y a ce qui relie le créé au Créateur. La religion dans un sens second est la prise de conscience de cette liaison.

La faiblesse engendre la peur. Peur du péché, peur du fisc, peur de l'envoûtement, peur du "qu'en dira-t-on". Peur et faiblesse. Notre monde moderne est une machine à créer la faiblesse et la peur, à créer des comportements standardisés, à faire de chaque individu des numéros d'INSEE, d'URSSAF, de je ne sais quoi encore, des unités de production et de consommation. Mais la société, comme un ensemble de moutons, suit, elle suit, et passe sa vie sans vivre, sans vie, sans âme, sans souffle, sans foi ni Loi, sans Dieu. Où est l'homme ? Oui, comme le disait Sathya Sai Baba, ce n'est pas l'homme qui cherche Dieu, c'est Dieu qui cherche un véritable homme !

Swami Vivekananda ne voulait pas d'abord des 'dévots', non, il le clamait bien fort, il voulait des hommes musclés. Des hommes sains, de corps et d'esprit. Où est l'homme ? Comme le dit une secte hélas bien connue : "Réveillons-nous !" "Awake, arise", disait ce meneur d'âmes, ce bras de Shri Ramakrishna : Swami Vivekananda. Le fort devance le faible, c'est la loi de la nature. Si nous voulons que la spiritualité envahisse le monde, cela ne peut être le fait que de forts, non de faibles. Seul le fort peut recevoir cette foi qui justement "déplace les montagnes" alors que le faible n'arrivera même pas à soulever une mouche. L'homme spirituel est un homme libre. Qu'est-ce que la spiritualité si ce n'est la recherche de la Libération ? Chercher la libération lorsque dans la vie de tous les jours nous ne sommes qu'esclaves, qu'est-ce que cette spiritualité qui n'est alors qu'un mot qui n'est fait alors que pour faire sourire. Être un homme 'libre', cela n'est pas un vain mot. La liberté est du domaine du dedans, la liberté c'est de ne dépendre de rien parce qu'il n'y a attachement à rien.

Bruno LEROY.

12:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |