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16/11/2010

FAIRE ENTRER L'ÉTERNITÉ PAR CHRISTIAN BOBIN.

12:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, spiritualite, foi, spiritualite de la liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

28/10/2010

PRÉCIEUX PRÉSENT.

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C'est l'histoire véridique d'un petit garçon qui vivait avec ses grand-parents.

 

Sa grand-mère était une femme sereine et pleine d'esprit qui racontait de merveilleuses histoires. Et l'une de ces histoires est celle du :

PRÉCIEUX PRÉSENT

 

Le petit garçon demanda à sa grand-mère ce qu'était précisément ce présent. La vieille femme lui répondit qu'il le découvrirait en temps voulu. Et qu'alors il lui apporterait un bonheur durable, plus intense que tous ceux qu'il avait connus auparavant. Donc, quand le petit garçon reçut une bicyclette pour son anniversaire, sa joie fut telle qu'il se dit que ce devait être là le précieux présent. Mais il s'en désintéressa bientôt et pensa que le vélo n'était pas l'objet d'un tel bonheur.

Puis le petit garçon devint un homme, et

 il tomba amoureux d'une très belle jeune fille. Il se dit qu'il tenait enfin le précieux présent. Mais à la suite d'une dispute, ils se séparèrent. Le jeune homme entreprit de voyager à travers le monde; partout où il allait, il croyait avoir enfin trouvé le vrai bonheur, mais il était toujours à penser au prochain pays qu'il allait visiter, à la prochaine ville extraordinaire qu'il allait découvrir, et jamais sa joie ne durait. Il se sentait à la recherche d'un bonheur insaisissable, ce qui l'attristait. Puis il se maria, eut des enfants, et, là encore, il dut reconnaître qu'il n'avait pas trouvé le précieux présent.

Sa vie ne fut plus que désillusion. Un jour sa grand-mère mourut, emportant son secret dans la tombe. Du moins le pensait-il. Il se sentit misérable et rappela les moments heureux partagés avec sa vieille et sage grand-mère. Et, soudainement, il comprit. D'où sa grand-mère tirait-elle tant de satisfaction, de sérénité, de joie ? Pourquoi le jeune homme s'était-il toujours senti la personne la plus importante du monde quand il discutait avec elle? Comment sa grand-mère arrivait-elle à créer une telle atmosphère de paix et à en faire profiter ses proches?

 

LE PRÉCIEUX PRÉSENT SE RÉVÉLAIT ÊTRE D'UNE NATURE SINGULIÈRE : c'était l'instant présent.

 

Sa grand-mère avait vécu dans le présent, en savourant chaque seconde. Pour elle, le lendemain n'existait pas -- à quoi bon gaspiller de l'énergie pour ce qui risquait de n'exister jamais? Et le passé n'existait pas davantage, car le passé est révolu. Le présent est la seule réalité qui permette d'atteindre à un bonheur durable, et chacun doit apprendre à vivre ici et maintenant, à goûter l'instant présent, et se préserver des chimères d'un temps inaccessible.
Bruno LEROY.

19:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

DIMANCHE DE SILENCE INTÉRIEUR.

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Le dimanche, jour pour Dieu et pour le prochain : est-ce encore une évidence pour les chrétiens d’aujourd’hui ? Le travail, la vie familiale, les obligations nous poursuivent même le Dimanche. La maladie, la vieillesse, les situations douloureuses ne s’arrêtent pas pour autant. Alors le Dimanche, un jour comme les autres ? Qu’avons-nous fait de nos Dimanches ? Rendons ce jour à son originalité première !

Ne pouvons-nous pas plutôt, ce jour-là, nous recentrer sur l’essentiel de notre vie, à travers tout ce qui la compose ? Et pour le chrétien, l’ Essentiel n’est-il pas le Christ ? Découvrir comment le Christ nous appelle à vivre de Sa vie dans nos occupations quotidiennes.

Mais pour bien le découvrir, il est bon de s’arrêter un peu, de prendre de la distance par rapport au rythme de la semaine.

Réaliser ce que nous fêtons le Dimanche, c’est la Résurrection de Jésus, et qu’Il veut nous faire passer, nous aussi, de la mort à la Vie, de notre égoïsme à l’existence donnée par Amour.

Se rendre compte également que le lieu par excellence où le Seigneur nous invite à Fêter Sa résurrection, la Vie divine qu’Il veut nous partager, c’est l’Eucharistie.

Aller à la messe le Dimanche, ce n’est pas tant une question « est-ce que j’en ai envie ? », c’est répondre à une invitation de Dieu qui veut nous donner Sa Vie, pour que nous vivions chaque jour davantage et que nous soyons porteurs de cette vie auprès de tous, par des actes concrets de Don de soi-même.

Et si vraiment nous retrouvons le Dimanche comme jour pour Dieu et le prochain, c’est toute la semaine, toute notre Vie qui en sera illuminée et fécondée.

Redonnons au Dimanche cette saveur de Foi authentique qui bannit tout esprit de rentabilité.

Donnons au Dimanche des vertus d’imagination conviviale, de souplesse dans les gestes donnés, de silence intérieur. Ainsi, nous retrouverons la consistance originelle de ce repos dominical qui fera éclore notre fleur spirituelle aux senteurs de Bonheur.

Je vous souhaite de mirifiques Dimanches dans le cœur étincelant de Dieu, Frères et Sœurs bien-aimés !

Bruno LEROY.

19:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/10/2010

SANS LA PRIÈRE LA VIE N'AURAIT AUCUNE SAVEUR.

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Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.

Paul allait puiser sa force intérieure à la source divine. La prière est cette rencontre mystérieuse avec Dieu qui nous répond par des signes quotidiens. La prière est cette certitude que l’Amour détruit toutes les forces de mort qui nous habitent. Cette respiration de l’âme est aussi nécessaire que le besoin de manger. L’Esprit ne peut apporter Ses fruits que si, nous Lui demandons dans un total abandon. La prière est effectivement la part importante de la personnalité du chrétien. C’est ce qui le différencie du païen qui ne croit qu’en ses propres forces.

Regardons autour de nous, certaines personnes semblent habitées par un rayonnement dont nous savons la provenance et que nous envions secrètement. La joie est le fruit délicieux de leur présence. Une joie que nul ne pourrait ravir tant elle demeure ancrée dans les tréfonds de leur âme. Prier, n’est pas anodin, c’est la recharge en énergie divine de l’individu fatigué. A condition de remettre son destin entre les mains de Dieu-Amour. Cela, ne veut pas dire ne plus rien faire et attendre que Dieu agisse à notre place. Cela veut dire que Dieu nous donne Tout Son Amour et Sa force pour que nous transformions le monde.

Cependant, il est des situations, je pense aux terribles maladies, où notre action demeure vaine, Dieu intervient alors silencieusement pour nous dicter les gestes et attitudes à faire. Je fus confronté à cette terrible situation, ma mère étant très malade, je priais pour demander à Dieu la Force de tenir pour l’accompagner vers la demeure du Père. Sa mort à 50 ans fut ressentie par la plupart des membres de la famille, telle une défaite. Je l’ai accompagnée durant un mois, jour et nuit, et j’ai répondu qu’elle était entrée dans la Paix.

Cette sérénité que nous cherchons tant sur terre, elle l’a retrouvée dans cette communion avec Dieu. Souvent, nous en voulons à Dieu de nous enlever des êtres chers. Et pourtant, Dieu-Amour nous accompagne dans nos détresses. Notre aveuglement face à la souffrance est compréhensible mais, le chrétien sait que Dieu Lui tend la main. Chaque jour, dès que le soleil se lève, je dis à Christ : Je t’Aime et cette journée est la tienne pour te servir !. Quelle joie m’envahit lorsque je lis la Bible et tombe sur un passage qui me fait entrer en prière.

Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.

Un indicible Témoignage de Joie et de Force vécues dans le coeur de Christ. L’Amour doit toujours guider nos pas vers l’Éternel, ainsi notre existence aura la beauté d’une symphonie dont on ne peut se lasser d’écouter les harmonies. Oui ! s’abîmer dans la prière c’est se construire, chaque jour dans l’Amour. Amen !



Bruno LEROY.

20:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/10/2010

ARRÊTEZ-VOUS !

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Si vous êtes dans la peine, arrêtez-vous. Si vous êtes dans la Joie, arrêtez-vous. Si votre ciel intérieur est assombri par la mort d'un proche, arrêtez-vous. Si vote cerveau explose de questions sur la souffrance, arrêtez-vous. Si vous êtes émerveillé face à un paysage qui dévoile ses mystères, arrêtez-vous. Si le parfum d'une fleur vous fait contempler, arrêtez-vous. Si vous pleurez sur l'indifférence des autres et la bêtise souvent, arrêtez-vous. Si vous désirez vous révolter contre cette société injuste, arrêtez-vous. Si vous aimez la vie au-delà de tout, arrêtez-vous.
 
 
 Si vous voyez dans les yeux des enfants de la tristesse et de la joie et toujours de la pureté, arrêtez-vous. Si vous voyez dans ces mêmes enfants des cadavres, arrêtez-vous. Si l'argent semble ne pas vous aimer, arrêtez-vous. Si l'amour déborde de votre âme, arrêtez-vous. Si vos blessures de couple, de santé, de relations embrase votre cœur, arrêtez-vous. Si du sang coule de vos larmes, arrêtez-vous. Si un sourire de tendresse vous bouleverse, arrêtez-vous. Mettez vos mains entre votre visage et dans l'introspection de la prière. Dans l'élan vital du souffle qui va vers Dieu. Vous entendrez murmurer les réponses à vos diverses questions. Mais, je vous en prie, arrêtez-vous, le temps qu'il faudra.
 
 
Et vous écouterez la voix douce et autoritaire du Christ qui vous répond. Mais attendez la réponse avant de repartir sur les chemins de l'existence. Arrêtez-vous, pour nourrir d'une sève spirituelle votre Vie. Et surtout, vivre debout et libres. Mais surtout arrêtez-vous au lieu de passer votre destin sans rien comprendre à la signification des événements qui vous arrivent. Arrêtez-vous pour vous retrouver dans le silence de Dieu, celui qui parle aux profondeurs de l'être.
 
 
Bruno LEROY.

08/10/2010

ÊTRE PARENTS SELON LE COEUR DE DIEU.

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Être parents, c’est comme être l’hôte d’un étranger ! Nous pouvons croire que nos enfants nous ressemblent, mais nous sommes sans cesse surpris de constater à quel point ils sont différents.  Nous pouvons nous réjouir de leur intelligence, de leurs talents artistiques, de leurs prouesses athlétiques ou être attristés par leur lenteur à l’apprentissage, leur manque de coordination ou leurs goûts étranges. Sous plusieurs aspects, nous ne connaissons pas nos enfants.

 

Nous ne les avons pas créés et ils ne nous appartiennent pas. Voilà une bonne nouvelle.  Nous n’avons pas à nous en vouloir pour tous leurs problèmes et nous ne devrions pas non plus nous attribuer leur succès.

Les enfants sont un cadeau de Dieu.  Ils nous sont donnés pour que nous leur offrions un espace de sécurité et d’amour, où ils puissent grandir jusqu’à la liberté intérieure et extérieure.  Ils sont comme des étrangers qui nous demandent l’hospitalité, qui deviennent de bons amis et qui nous quittent pour poursuivre leur chemin.  Ils nous apportent d’immenses joies et de grandes peines, précisément parce qu'ils sont des cadeaux.  Et un beau cadeau, comme dit le proverbe, est donné deux fois.

 

 

Le cadeau que nous recevons, il faut que nous le donnions à notre tour.  Lorsque notre enfant nous quitte pour poursuivre ses études, pour se chercher du travail, pour se marier, pour entrer en communauté ou tout simplement pour devenir indépendant, la souffrance et la joie se rejoignent.  C’est à ce moment-là en effet, que nous ressentons au plus profond de nous-mêmes que notre enfant n'est pas nécessairement à nous, mais nous a été donné pour devenir à son tour un véritable cadeau pour les autres.

 

Il est tellement difficile de rendre leur liberté à nos enfants, particulièrement dans ce monde de violence et d’exploitation.  Nous voulons tellement les protéger de tout danger possible.  Mais c’est impossible ; ils ne nous appartiennent pas.  Nos enfants appartiennent à Dieu et l’un des plus grands gestes de confiance en Dieu que nous puissions poser consiste à laisser nos enfants faire leur propre choix et trouver leur propre chemin.

 

Bruno LEROY.

LA PRIÈRE EST NOTRE SOURCE.

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La prière, source limpide de notre relation avec Dieu prend parfois des allures d’une discussion abrégée. Quand allons-nous cesser de nous détruire ainsi, d’entrer dans le jeu d’une société qui met tout en place pour que nous évitions le recul envers nous-mêmes. Il nous faut comprendre que c’est dans l’intérêt de nos Hommes politiques de nous éviter de penser pour mieux nous manipuler. A cette échelle, nous pourrions dire que la société est une grande secte qui se plaît à évincer ses adeptes lorsqu’ils ne sont plus dans la course. Combien de personnes âgées placées dans les anti-chambre de la mort, par ce que jugés improductifs par notre société. Allons-nous accepter longtemps et passivement, en tant que chrétiens ( nes ), de voir nos jeunes, nos aînés devenir les surplus de notre société. Nous avons un immense devoir à accomplir au Nom de l’Évangile révolutionnaire de Christ.

 

Nous ne pouvons plus accepter que les valeurs familiales, amicales soient considérées comme de simples loisirs. Nous devons nous insurger contre cette médiocrité ambiante qui nous laisse croire que ce qui ne rapporte pas d’argent est nul et non avenue. Dès que nous n’entrons plus dans les schémas déterminés, nous sommes bons à être jetés dans les oubliettes pour mourir à petit feu. Où est notre capacité de révolte face à ces états de faits ? Je ne parle pas évidemment d’une révolte armée pour renverser un État. Je parle de notre révolte spirituelle, celle qui laisse du temps au temps. Celle qui laisse germer les fleurs de la Beauté au tréfonds de notre âme pour en répandre le parfum. Celle qui sait que la prière est une rencontre essentielle avec notre Dieu d’Amour absolu et que Lui parler nous redonne Paix intérieure.

 

Quand écouterons-nous les moindres bruissements de nos cœurs comme une feuille qui danse au vent pour rejoindre Christ dans l’Espérance. Il en va de notre survie spirituelle ! . Comme bon nombre d’athlètes s’exercent intensément avant d’effectuer un exercice important, notre spiritualité est toute aussi importante. Notre Amour pour Dieu est notre respiration et combien de temps respirons-nous par jour ? La prière est notre oxygène et ne sommes-nous point cyanosés ? Il est temps de reprendre notre avenir en main et par effet boomerang, celui de nos enfants et de notre société.

 

Il nous faudra oser nous affirmer fraternellement en disant, veuillez m’excuser pour le moment, je prends du temps pour moi. Nous ne pouvons être chrétiens que de mots. Les évangiles sont à vivre au quotidien et ce, dans n’importe quel endroit où nous sommes. Il existe des astuces pour vivre profondément notre Foi. A nous de les trouver et de demander à Dieu-Amour de nous aider dans ce combat spirituel. Il nous donnera les armes nécessaire pour ne pas nous conformer à ce monde mais, redevenir nous-mêmes face à Lui. Son Esprit nous donnera la Force d’affronter les critiques. Christ nous donnera la sérénité pour savourer l’instant en ses parfaits délices. Les gens nous prendrons peut-être pour des fous mais nous serons des fous de Dieu Amour. Qui sont les plus fous, ceux qui courent après le temps perdu ou ceux et celles qui remettent leur destin entre les bras de Dieu. Réaffirmons au Christ que nous n’Aimons que Lui. Il nous a aimé le premier. Il est mort et ressuscité pour nous. Prouvons Lui que notre Foi est véridique, qu’elle plonge au plus profond de notre être, là où le temps s’arrête.

 

Ne laissons pas tomber par une vie trépidante notre combat spirituel pour un monde meilleur. Relevons nos manches pour dire à Dieu : me voici mon Dieu d’Amour et je laisse ma vie, mon destin, mon âme se laisser conduire au brasier de tes flammes d’Amour. Seul Ton Amour peut nous sauver des tourments d’une existence mouvementées. Je suis prêt ( te ) pour le plus somptueux combat, celui de l’Amour sans retour.

 

Bruno LEROY.

11:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., RÉFLEXIONS., SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/10/2010

LE BONHEUR VIENT FRAPPER A TA PORTE.

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Le bonheur vient frapper à ta porte. Mais tout était fermé en toi et tu n'as pu l'accueillir. Pour savourer la douceur de la joie profonde, il faut être intrinsèquement libre. Libre de quoi, de qui ?
Libre de toutes ces extériorités qui nous engendrent dans le paraître et non dans l'être. Libre de toutes les lois humaines en les assimilant, les intériorisant pour mieux le vivre. Sans avoir cette tentation constante de les transgresser sous prétexte qu'elles ne font pas partie intégrante de notre être. Il faut en goûter l'amertume puis l'accepter intérieurement pour ne pas recracher immédiatement.
Vous allez me dire, à juste titre, qu'il s'agit d'une soumission à une société qui nous formate. Et je vous répondrai que je vous propose la recette pour ne pas sombrer dans ce formatage de l'esprit. Celui qui atrophie tout discernement raisonnable. Sinon, vous ne pourrez jamais vous prétendre libres et debout. Vous demeurerez dans l'irrationalité de codes sociaux qui ne vous parlent plus, parce qu'ils ne vous ont jamais parlés. Parce qu'ils vous sont totalement étrangers.
  
Le rebelle qui veut défendre ses convictions. Des Lois inhumaines qui tuent toute Dignité. Ce rebelle dont Dieu et les Hommes ont besoin pour établir une civilisation de l'Amour doit savoir sur quel terrain ses pas avancent. Il ne doit pas être dans la brume de l'ignorance. Sinon, il deviendra vite un mauvais serviteur. Un exécrable Apôtre du Christ qui ne sait pas même où il va. Non, la révolte nécessairement spirituelle porte l'étincelle d'un feu d'amour et de compréhension pour l'Humanité souffrante. Il nous faut cultiver notre jardin intérieur. Par la prière, communiquer, parler, s'exprimer avec le Christ qui nous écoute avec certitude.
  
Mais, qui souvent demeure silencieux pour nous laisser libres de nos propres pensées, parfois actives. Pour changer le visage enlaidi de cette société atteinte du néoplasme du consumérisme. Il faut au prime abord en détecter la suprême Beauté. Nous devons avec nos mains malhabiles creuser et toujours creuser au tréfonds de l'être pour en extraire la quintessence. La divine lumière qui jaillit de son âme blessée.
Et l'Esprit-Saint nous aidera dans cette démarche démesurée. La Vierge Marie nous donnera les roses sans épines de la douceur d'appréhender les autres. Et notre ange gardien nous protègera des tentatives de conflits du Malin.
  
Alors, nous avancerons doucement mais fermement sur le chemin du destin à vivre ensemble. Sinon, nous passerons notre vie à gémir face aux fleuves impassibles. Le rebelle chrétien n'est point un rebellocrate qui se contente de dénoncer en vain. Comme le font certains artistes ou chanteurs médiocres en mal d'inspiration. Non, le rebelle de Dieu est celui ou celle qui ouvre les mains et contemple les tranchées des combats creusés dans ses paumes. C'est celui qui ouvre les bras avec un sourire au bout des lèvres pour affirmer que rien n'est perdu. Aujourd'hui tout commence ou recommence grâce à l'Espérance qui habite les cœurs.
  
Puissiez-vous acquérir cette force d'aimer envers et contre tout. Et vous deviendrez des combattants de l'Amour et de la Justice. Un véritable rebelle de Dieu qui, chaque jour remet ses heures entre Ses mains.
Rassurez-vous, cela est aussi difficile pour moi que pour vous. Notre société nous apprend tellement à humer la facilité. Le combat spirituel en devient une contre-culture que le monde endormi n'apprécie pas.
Même si vous n'avez guère conscience de votre rébellion pour le Royaume. D'autres se chargeront de vous le rappeler, parfois violemment. Mais la paix profonde du Christ sera en vous et rien ne vous troublera.
Je vous souhaite cette Force que seul l'Esprit peut donner dans le silence cultivé de l'Adoration où la pensée flotte par-delà le temps sociétal. N'oubliez jamais que les pauvres hères que nous sommes possèdent l'heure. Et Dieu possède le temps. Voilà, pourquoi souvent nous avons souvent cette sensation malsaine, qu'Il ne nous écoute pas et donc ne nous répond pas. Ce qui est faux. Il répond toujours par divers sourires.
A nous de les contempler pour en saisir le sens, celui que nous donnerons quotidiennement à notre existence. Dans Sa présence et par Sa présence.
  
Courage, marchons ensemble, pour devenir des rebelles de Dieu avec, dans l'esprit des flammes de tendresse pour faire de notre planète un chant  brûlant d'Amour. Et nous vivrons le Bonheur des rebelles de Dieu.
 
 
Bruno LEROY.
 

29/09/2010

LA VIE DANS L'ESPRIT.

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L’Esprit Saint fut envoyé, comme le Fils, pour compléter et prolonger l’œuvre de rédemption et de libération intégrale. Le domaine privilégié de son action, c’est l’histoire. Comme un coup de vent ( un « esprit » au sens biblique ), il est présent en tout ce qui suppose mouvement, transformation et croissance. Il n’est point de cloisons étanches pour lui, il souffle où il veut, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’espace chrétien. Il saisit les personnes, les remplit d’enthousiasme, leur confère des aptitudes et des charismes particuliers pour transformer la société et la religion, briser les institutions sclérosées et créer des choses nouvelles.

Il se rend agissant d’une façon toute spéciale dans les luttes et les résistances des pauvres. Et ce n’est pas sans raison que la liturgie nomme « Père des pauvres » celui qui leur donne le courage de faire face jour après jour au difficile combat pour leur propre survie et celle de leurs familles, de trouver des forces pour supporter les oppressions du système socio-économique qui les exploite et qu’ils ne peuvent changer d’un jour à l’autre, de conserver vivante l’espérance que quelque chose peut toujours s’améliorer et que, unis, ils pourront historiquement se libérer.

La piété, le sens de Dieu, la solidarité, l’hospitalité, la force d’âme, la sagesse de vie, tissée de souffrance et d’expérience, l’amour pour les enfants et ceux des autres, la capacité de célébrer et de se réjouir jusque dans les pires conflits, la sérénité face à la dureté des luttes de l’existence, la perception de ce qui est possible et viable, la modération dans l’usage de la force, la résistance presque illimitée à l’agression persistante et continuelle du système économique et à la marginalisation sociale qu’elle provoque, toutes ces choses sont des dons de l’Esprit, c’est-à-dire des formes de Son ineffable présence et de son action au milieu des opprimés.

L’Histoire des luttes menées par les opprimés pour leur liberté est l’histoire que la flamme de l’Esprit Saint allume dans le cœur divisé de ce monde. C’est grâce à l’Esprit que jamais ne s’éteignirent et que jamais ne s’endormiront sous la cendre de la résignation l’idéal d’égalité et de fraternité, l’utopie d’un monde qui rendrait plus facile d’ Aimer et de reconnaître dans le visage de l’autre les traits maternels et paternels de Dieu.


Bruno LEROY.

11:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

27/09/2010

ÉTUDES SCIENTIFIQUES SUR LA PRIÈRE.

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 Personne ne sait de science sûre comment agit la prière. Le fait est que de nombreuses recherches médicales montrent qu’elle a un effet. Un rapport de WebMD, un site Internet consacré à la médecine, indique différents résultats à ce sujet. En voici deux exemples.

Il est rapporté dans une étude récente que les patientes d’une clinique de fertilisation invitro avaient une proportion plus importante de grossesses lorsque des inconnus priaient pour elles.

L’étude fut dirigée par la faculté de médecine de l’université de New York dans un hôpital de Séoul, en Corée, et le rapport a été publié dans le numéro de septembre 2002 du Journal of Reproductive Medicine. On choisit pour cette étude 199 femmes d’âge et d’état de santé similaires.

Des groupes de prière d’Australie, du Canada et des Etats-Unis eurent la responsabilité de prier pour la moitié d’entre elles. Certains groupes reçurent une photo de la personne pour laquelle ils prieraient. D’autres prièrent à leur tour pour les groupes qui priaient directement en faveur des femmes. Ni les patientes ni les médecins n’étaient au courant de la recherche; ils ne savaient pas non plus qu’on priait pour les patientes. On éliminait ainsi l’influence que l’information aurait pu exercer.

Les résultats furent phénoménaux. Les femmes pour lesquelles on pria furent enceintes dans une double proportion de celles pour lesquelles on ne pria pas. Le résultat fut tellement inattendu que plusieurs chercheurs ont procédé à une seconde analyse des faits pour détecter un écart quelconque, mais ils ne purent en trouver aucun.

• Lors d’une autre recherche, on constata que les personnes devant subir une intervention cardiovasculaire souffrirent de moins de complications lorsque des groupes prièrent pour elles. Les 150 patients eurent une angioplastie, une intervention qui permet de rétablir un flux sanguin normal dans une artère obstruée.

Ceux pour lesquels on pria pendant l’opération eurent moins de complications, selon le rapport du centre médical de l’université Duke, à Durham, Caroline du Nord, paru dans le numéro de novembre dernier de l’American Heart Journal. Aucun des patients ne savait qu’on priait pour lui. Ces groupes de prière, dans plusieurs pays, appartenaient à différentes confessions.

Lors de cette étude, on compara l’effet de la prière et celui d’autres options l’imagination guidée, la relaxation, le toucher thérapeutique ou l’absence de toute thérapie. Les résultats de la prière furent supérieurs. Le directeur de la recherche entreprit immédiatement une seconde étude parmi un groupe de patients plus nombreux.

Les deux études furent menées selon des processus scientifiques rigoureux. Dans les deux cas, les résultats furent mesurés objectivement, selon les progrès des patients. " Il n’y a pas d’explication mécanique, dit le Dr Mitcheli Krucoff, directeur du laboratoire de Duke; mais l’avantage de ce genre d’étude est qu’il y a quelque chose à mesurer: ce qu’il en est du patient.

"Il y a quelque chose derrière tout cela ", signale Blair Justice, professeur de psychologie à l’université du Texas, à Houston, en faisant allusion à plusieurs études préliminaires au cours des vingt années écoulées, des études qui démontrent que ces résultats ne sont absolument pas le fruit de l’imagination. Le Fait est que le patient n’a même pas à croire en la prière pour en bénéficier .

QUE SE PASSE-T-IL?

La science est incapable d’expliquer comment la prière opère. S’agirait-il de lois naturelles qu’on n’a pas encore découvertes? se demandent certains. Où pouvons-nous trouver une réponse?

Celui qui a la foi trouvera plusieurs conseils dans la Bible. La prière qui a fait l’objet d’études est la prière d’intercession : une personne priant pour une autre. Un passage biblique est une promesse précise à ce sujet : " Priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière agissante du juste a une grande efficace. (Jacques 5.16)

Jésus enseigna plusieurs principes en rapport avec la prière. Il prononça ses paroles les plus directes sur le sujet dans son sermon sur la montagne.

" Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera- t-il un serpent? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui de mandent. " (Matthieu 7.7-11)

La prière est agissante parce qu’elle établit un contact avec le Créateur de l’univers. Elle nous permet d’avoir avec lui une connexion aussi réelle qu’une communication téléphonique ou la mise en marche d’un appareil électrique. Il y a plusieurs décennies, le médecin Alexis Cartel déclarait:

"La prière est la plus puissante forme d’énergie qu’il soit possible de produire. C’est une force aussi réelle que la pesanteur. En tant que médecin, j’ai vu des hommes qui après l’échec de tout traitement, ont surmonté la maladie et la mélancolie par le serein effort de la prière. "

COMMENT LA PRIÈRE PEUT-ELLE M’AIDER?

Dans quel but prions-nous ? Nous nous adressons à Dieu pour lui ouvrir notre cœur.

Prier est un acte de la volonté. Dieu connaît nos besoins, mais il tient à ce que nous les lui exprimions. Dans un certain sens, la prière nous transforme, de sorte que nous devenons réceptifs à l’influence divine. Celui qui ne demande pas ne reçoit pas tout ce que Dieu désire lui accorder.

La prière sous-entend la bienveillance et la générosité de Dieu. C’est de lui que viennent " toute grâce excellente et tout don parfait" (Jacques 1.17). De même qu’un père aime ses enfants, Dieu aime tous les êtres humains, à une échelle infiniment grande et profonde. Mais ce même amour le retient de nous accorder ce qui pourrait nous nuire. Dieu se réserve le droit de répondre à nos prières par " non ", ou "pas encore ". L’apôtre Paul lui-même pria à maintes reprises pour la guérison, mais il lui fut répondu que la grâce de Dieu lui suffirait (2 Corinthiens 12.8,9). Jésus pria trois fois pour que la coupe de douleur s’éloigne de lui, mais il fut crucifié (Matthieu 26.39-46).

La prière nous permet de faire part à Dieu de nos sentiments, souhaits, préoccupations et doutes. Nous pouvons lui adresser des suppliques pour nous-mêmes et pour nos semblables. Confesser nos péchés et demander pardon. Remercier Dieu pour ses bénédictions et lui demander de nous faire connaître sa volonté. Les conditions sont simples. Nous devons prier avec foi (Matthieu 21.22), selon la volonté divine (Luc 22.41,42). Manifester un esprit de pardon (Marc 11.25). Être persévérants (Luc 18.1) et adopter une attitude d’obéissance envers les commandements (1 Jean 3.22).

"La prière est, dans la main de la foi, la clé qui ouvre les trésors du ciel où sont renfermées les ressources infinies de la toute puissance. " Lorsque le croyant prie selon les desseins de Dieu, il dispose d’un puissant recours. Il serait difficile à la science de le mesurer, car il s’agit du domaine de la foi, mais il n’est pas rare de rencontrer des fidèles qui reçoivent à leurs prières des réponses objectives à plus de 90 pour cent. L’apôtre Paul nous recommande de prier " sans ‘cesse" (1 Thessaloniciens 5.17). Connaissant les résultats possibles, c’est un conseil qu’il vaut la peine de suivre, aujourd’hui plus que jamais.

 

Bruno LEROY.

21:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |