15/10/2005
PAROLES DE SAGESSE.
"« Ce que vous lierez sur la terre, sera lié dans le ciel, et ce que vous délierez sur la terre, sera délié dans le ciel. » Comment comprendre ces paroles de Jésus ? Que ce soit consciemment ou inconsciemment, tout ce que nous faisons en bas dans le plan physique a des répercussions en haut, dans les plans subtils, parce que tout se tient. Si vous limitez quelqu'un dans le plan physique, il se sent aussi limité dans les plans astral et mental, et de même si vous le libérez. Une mère qui est obligée de laisser un moment son enfant seul dans sa petite voiture, l'attache pour qu'il ne tombe pas. L'enfant est attaché dans le plan physique, mais il est attaché aussi dans le plan astral, il ne se sent pas libre, il pleure, il crie. Quand la mère revient, elle libère son enfant dans le plan physique, mais elle le libère aussi dans le plan astral, et il se réjouit. Vous enfermez quelqu'un dans un cachot, en le privant de nourriture : dans le plan astral et dans le plan mental aussi !
il se sent limité, il souffre. En réalité, il y a toutes sortes de façons de lier les êtres ou de les délier de leurs entraves : les gestes, les paroles, les regards."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
10:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/10/2005
AIMER D'UN AMOUR INFINI...
Mon coeur est dans l'écrin de ton corps comme une palpitation subtile qui évite la mort.
D'ailleurs, l'Amour est plus puissant que Tout, puisqu'il dépasse toutes les détresses de la Terre.
Je t'Aime dans le regard émerveillé des enfants de la Vie.
Ceux qui ont gardés une âme d'artiste sur le monde en péril.
Ceux qui sourient même lorsque leurs pieds sont au bord du précipice.
Ceux qui demeurent optimistes avec réalisme.
Ceux qui nous ressemblent un peu ou auxquels nous ressemblons pour mieux nous rassembler.
Et faire ensemble une Terre où il fait bon vivre l'Amour au présent du plus que parfait.
Je t'Aime dans l'immensité de l'univers et mon coeur peut en contenir tous les battements car, depuis qu'il te connaît, il est devenu gigantesque au point de ne jamais douter de l'Humanité...
Oui, je t'Aime et j'espère que tu retrouveras les bonnes couleurs qui enchantent tes yeux sur le nouvel écran de nos désirs.
BRUNO LEROY.
18:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
GUY GILBERT UN CHEMIN VERS LA LUMIÈRE.
11:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (3) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
13/10/2005
QUI PARLERA ?
Qui parlera pour les pauvres et les sans argent
Qui parlera pour les personnes opprimées
Qui parlera pour que leur voix soit entendue
Qui parlera si vous ne le faites pas
Qui parlera pour les sans voix
Qui dira la vérité dans les lieux de pouvoir
Qui parlera pour que leur voix soit entendue
Qui parlera si vous vous ne le faites pas
Qui parlera pour que les enfants de la violence
Qui parlera pour les femmes abusées
Qui parlera pour que leur voix soit enfin entendue
Qui parlera si vous-même vous le ne faites pas
Qui parlera pour les personnes rejetées, réprouvées
Qui parlera pour les gens atteints du Sida
Qui parlera pour que leur voix soit enfin entendue
Qui parlera si vous ne le faites même pas
Qui travaillera pour les milliers de sans-abri
Qui travaillera dans les ghettos et dans les rues
Qui travaillera pour que leur voix soit entendue
Qui travaillera si même vous vous ne le faites pas
Qui prendra soins des plantes et des bêtes
Qui prendra soins de la terre et de l’eau
Qui travaillera pour que leur voix soit enfin entendue
Qui travaillera si vous-même vous ne le faites pas ?
Bruno LEROY.
Éducateur de Rue.
12:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (9) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Chaque jour est un rêve de Lumière.
Chaque jour est un rêve de lumière,
Les feux les flammes engendrent,
Des hauteurs et des mystères,
Qui donnent un goût de cendres,
Aux habitudes trop lunaires,
Les cieux viennent se fendre,
Dans nos yeux grands ouverts,
Vers des lendemains sans guerres,
Notre Amour est sérénité entière,
Les jours roulent comme la mer,
Vers des horizons non linéaires,
La tendresse est notre cri sur terre,
Une insulte à toutes les misères,
Un témoignage où glissent les rivières,
Sur le sang des cadavres qu'on enterre,
Notre Amour est un cri dans le désert,
De cette Vie dont nous sommes fiers,
De respirer les particules particulières,
Celles qui mènent au ciel plus clair,
Plus pur de nos désirs éphémères,
Qui dureront une existence entière,
Pour tuer le temps des chimères,
Pour vivre amplement en visionnaires,
D'un Amour qui se dit plutôt que se taire.
Bruno LEROY.
10:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
11/10/2005
Histoire de la colère ordinaire.
Maurice était convaincu de pouvoir régler cette dispute conjugale de la façon habituelle jusqu'à ce que Denise quitte la maison avec les enfants. Elle ne veut plus tolérer sa façon de parler fort, de serrer les poings et de faire des menaces.
Cela fait d'autant plus mal à Maurice qu'il doit admettre qu'il a été trop loin. La fessée qu'il voulait donner à son fils Pierre-Luc a été plus forte que prévue. Il ne se rendait plus compte de ce qu'il faisait. Comme il le regrette! Sa vie n'a plus de sens sans sa famille. Il veut vraiment changer.
Ce n'est pas d'hier que Maurice fait des colères. Enfant, il faisait des crises terribles lorsque les choses ne se produisaient pas comme il le souhaitait. Il n'a jamais appris à tolérer la frustration. Sa mère évitait de le contrarier, et son père faisait des colères encore pire que les siennes. Il a grandi avec l'impression que face aux situations désagréables, il faut réagir agressivement, sans quoi les gens en profitent.
Que peut faire Maurice pour surmonter sa colère? Il peut d'abord s'observer afin de mieux la comprendre. C'est ainsi qu'il se rend compte que certaines situations le font réagir d'une façon excessive. Il s'agit des situations où il a l'impression que son honneur est mis en cause. Derrière sa façade de dur à cuire, Maurice ne s'aime pas beaucoup. Il doute de lui-même au point de considérer la moindre contrariété comme un défi qui remet en question sa dignité. En apprenant à s'aimer, il aura moins souvent à se défendre inutilement.
Les gens sont plus vulnérables à la colère lorsqu'ils n'ont pas appris à s'exprimer avec des mots. Maurice a la mauvaise habitude de tout garder en dedans jusqu'à ce que tout explose. A d'autres moments, il n'ouvre la bouche que pour faire des critiques et donner des ordres. En développant ses capacités d'exprimer un peu plus souvent ce qu'il pense, ce qu'il ressent et ce qu'il souhaite, il établit un climat plus agréable autour de lui. Il a même surpris Denise au téléphone en lui faisant quelques compliments.
Maurice se rend également compte qu'il se fâche plus rapidement s'il est sous l'effet de l'alcool. Il évite donc d'en consommer dans les situations où il y a une forte tension émotionnelle. Il vaut mieux être à son meilleur niveau de conscience pour régler les problèmes d'une façon efficace.
Rappelons ici que la colère est une émotion légitime qui a sa place chez tout être humain. Elle nous amène à réagir lorsque nos besoins de base sont frustrés. Elle nous donne de la force. Elle nous informe qu'il y a un abîme entre nos attentes et notre perception de la situation actuelle.
Nous considérons à tort ou à raison que quelqu’un ou quelque chose qui ne se comporte pas en accord avec nos croyances et avec notre système de valeurs, transgresse certaines de nos règles personnelles. Nous percevons la situation comme une menace à un de nos besoins de base ou à une de nos valeurs importantes et nous sommes tentés de réagir agressivement dans le but de mettre fin à cette menace. La perception d'une menace à l'estime que nous nous portons ou à un équilibre que nous désirons maintenir est souvent le déclencheur de la colère. Nous nous sentons alors menacés, méprisés, insultés. Les gens remettent en question un aspect de notre vie que nous considérons important de protéger ou de défendre.
L’agressivité provient donc en partie de la conviction qu’il y a un événement, une personne ou une chose qui est responsable de notre détresse et nous cherchons un moyen de corriger la situation ou de soulager notre tension.
Cette émotion légitime peut parfois atteindre une ampleur excessive et avoir un effet destructeur. Une trop grande sensibilité personnelle ou des attentes irréalistes peuvent amener des perceptions erronées et des colères injustifiées. C'est le cas de Maurice.
Vous souhaitez surmonter la colère? Voici quelques conseils.
- Rappelez-vous de votre valeur comme personne.
- N'accordez pas d'importance à ce qui n'en a pas.
- Concentrez-vous sur ce qu'il y a à faire pour atteindre votre but.
- Apprenez à reconnaître les signes de colère dès qu'ils commencent à se manifester.
- Acceptez la frustration.
- Apprenez à vous détendre.
- Apprenez à exprimer verbalement vos insatisfactions et vos désirs.
- Présentez-vous aux situations particulièrement difficiles au mieux de votre forme.
- Faites de votre mieux pour gérer votre propre comportement et renoncer à contrôler celui de l'autre.
Maurice peut maintenant tolérer un certain malaise sans en faire un drame. Il garde alors les lignes de communication ouvertes en écoutant attentivement le point de vue de l'autre pour éviter les malentendus. Denise apprécie ses efforts. Cela augmente leurs chances de pouvoir à nouveau partager leur vie.
Bruno LEROY.
11:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Ces petits bouts d'existence. | Lien permanent | Commentaires (7) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/10/2005
SPIRITUALITÉ D'UN MAÎTRE ORIENTAL...
Voici quels sont les sept états de conscience : | L'Imagination s'obtient par une intériorisation totale de son énergie. Il faut intérioriser ses sens au point de ne plus sentir ni son corps physique ni le monde extérieur. La conscience entre dans le corps éthérique, et la méditation s’oriente vers la création de symboles et d’images inspirés par le monde spirituel : c’est le développement de la clairvoyance consciente ou imaginative ou encore d’une pensée pure et créatrice. Cela demande beaucoup d’entraînement. | La véritable science est la science initiatique, celle qui s’acquiert grâce à l’accès au monde spirituel. Elle tient compte de l’être humain dans tous ses secteurs de recherches, car ce dernier a besoin de se connaître et de se relier à sa source en tant qu’être spirituel. Une science qui ne tient pas compte de l’individu ne peut engendrer qu’indifférence et insécurité, comme je l’ai déjà démontré dans mon livre Chercheur d'Éternité. Recevez toute ma liberté |
12:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
08/10/2005
DESCENDRE DE NOTRE MONTAGNE INTÉRIEURE.
Nous nous imaginons volontiers que tout ce qui nous arrive doit être exploité en vue d'un enseignement utile. Non, avant tout, cela doit servir à produire un caractère fort. Le séjour "sur la montagne" n'a pas pour but de nous instruire, mais de nous façonner. Il est dangereux de se demander : "A quoi cela sert-il ?" Dans le domaine spirituel, on ne peut faire de calculs de rentabilité. Dieu a un but lorsqu'il nous accorde, en de rares occasions, des moments passés "au sommet de la montagne".
20:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/10/2005
DEVENONS FOUS PAR AMOUR DE LA VIE !
21:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (4) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
06/10/2005
Vaincre la misère au quotidien...
« Je fais tout ce que je peux, mais j’ai l’impression que rien ne change ». Tel est l’amer constat de monsieur B., retraité et bénévole dans une association d’entraide. Chaque jour, lui et d’autres se mobilisent pour que des personnes ou familles très pauvres puissent bénéficier de nourriture, d’un logement ou d’un hébergement provisoire, d’aide pour les transports, etc. Chaque jour, il s’efforce avec d’autres d’apporter soutien amical, chaleur humaine, présence précieuse à l’occasion d’innombrables et épuisantes démarches aux quatre coins de la ville où il habite. Et plus les jours passent, plus il découvre l’étendue et la profondeur de la misère.
Que faire si nous voulons, non pas soulager cette misère mais la détruire ? Car telle est bien l’attente des personnes et familles qui la subissent : pas seulement être aidées matériellement, pas seulement voir les mesures prises à leur égard s’améliorer – ce qui, bien évidemment est nécessaire et demande notre action – mais voir disparaître cette misère qui les écrase, eux et leurs enfants. Pour répondre à cette attente, sommes-nous suffisamment convaincus que la grande pauvreté est une atteinte inacceptable à la dignité humaine et que cela nous enjoint de la combattre sans merci ?
Le bénévolat ne dispense pas de l’engagement civique.
L’engagement civique, c’est, par exemple, interpeller sa municipalité sur les logements sociaux qu’elle ne construit pas, alors qu’elle en a les moyens et que la loi l’y oblige. C’est soutenir son maire lorsque celui-ci veut installer une aire pour les gens du voyage, alors que d’autres habitants s’y opposent. C’est réagir lorsque des personnes très marquées par la précarité sont traitées sans égard. C’est refuser l’amalgame scandaleux entre la pauvreté et la violence, entre précarité et insécurité, entre bénéficiaire du RMI et profiteurs. C’est interroger son parti politique, ses élus, son syndicat… sur la façon dont ils prennent en compte ceux qui n’ont pas de travail, surtout les jeunes, et les presque 5 millions de personnes (en France) qui vivent avec des revenus inférieurs au seuil de pauvreté.
Si des milliers et des milliers de personnes supplémentaires rejoignaient celles déjà mobilisées sur cette voie de l’engagement civique, nous obligerions la société à changer. Nous pourrions alors, avec les très pauvres, comme partenaires, non pas seulement soulager la misère, mais la vaincre.
Bruno LEROY.
19:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Problèmes de société. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |