20/11/2006
PACTE AVEC JÉSUS-CHRIST.
21:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
PRÉSENTATION de la TRÈS SAINTE VIERGE.
21 novembre :
PRÉSENTATION de la TRÈS SAINTE VIERGE
Les parents qui aiment vraiment Dieu Lui ont, de tout temps, consacré leurs enfants, avant et après leur naissance. Parmi les Juifs, existait de plus l'usage de consacrer quelques fois à Dieu les enfants en bas âge; on les amenait au Temple, où avait lieu la cérémonie de la consécration, puis ils habitaient dans les dépendances du Temple et servaient les prêtres et les lévites dans leurs fonctions.
Nous avons des exemples de cette consécration spéciale dans la personne de Samuel et de quelques autres saints personnages. Il y avait aussi des appartements pour les femmes dévouées au service divin.
L'Évangile ne nous apprend rien de l'enfance de Marie; Son titre de Mère de Dieu efface tout le reste. Mais la tradition est plus explicite; elle nous apprend que la Sainte Vierge, dans Son enfance, fut solennellement offerte à Dieu dans Son Temple. Cette présentation est le sujet de la fête qu'on célèbre aujourd'hui. Ce sacrifice de Marie enfant renferme toutes les conditions du plus parfait sacrifice: il a été prompt, généreux, joyeux, sans retour, sans réserve. Combien il dut être agréable au Seigneur! Marie n'avait que trois ans, mais dans son âme la Trinité prenait déjà toutes Ses complaisances, et Dieu marquait le jour prochain où Elle ajouterait à tant d'autres gloires l'auréole incomparable de la maternité divine. Où mieux que loin du monde, dans l'enceinte du temple, Marie se fût-Elle préparée à Sa mission? Douze années de recueillement, de prière, de contemplation, telle fut la préparation de l'Élue de Dieu.
Voici, d'après saint Jérôme, comment se divisait la journée de Marie au Temple: Depuis l'aurore jusqu'à 9 heures du matin, Elle priait; de 9 heures à 3 heures Elle s'appliquait au travail des mains; ensuite Elle se remettait à la prière, jusqu'au moment où arrivait l'ange qui Lui apportait Sa nourriture. Elle était toujours la première aux veilles, la plus appliquée à l'étude, la plus fervente dans le chant des psaumes, la plus zélée dans les oeuvres de charité, la plus pure parmi les vierges ses compagnes, la plus parfaite dans la pratique de toutes les vertus. Marie, au jour de Sa Présentation, nous apparaît comme le porte-étendard de la virginité chrétienne. Après Elle viendront des légions innombrables de vierges consacrées au Seigneur, dans le monde ou à l'ombre des autels; Marie sera leur éternel modèle, leur patronne dévouée, leur guide sûr dans les voies de la perfection.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
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* Que Dieu vous bénisse ! <
et que la Puissance du Saint-Esprit descende sur le monde !
Thierry Fourchaud
Cité de l'Immaculée
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53170 Saint Denis du Maine (France)
Tel : 02.43.64.23.25
Ecoute et accompagnement le matin par Myriam : tel : 05.56.61.73.45
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21:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
QUE SONT LES ÉDUCATEURS DEVENUS...
On connaît l’ambiguïté de la fonction du travailleur social. Chargé de venir en aide aux plus exploités et aux plus démunis, le travailleur social est aussi un des instruments de la paix sociale, condition nécessaire au bon fonctionnement de cette société d’exploitation et de profit. Vivant au quotidien cette situation schizophrénique, il est sans cesse confronté au cynisme du pouvoir et à la détresse des populations marginalisées, paupérisées, mises au rebut. Sous l’égide notamment du pouvoir socialiste, la gestion de la misère fût rationalisée dans les années 80 par la multiplication des associations dites d’aide sociale, d’aide par le travail ou de réinsertion. L’affaire est rentable ! L’État, la région, le département se déchargent sur ces associations de la gestion de la pauvreté en échange de quelques subsides leur permettant de faire tourner la boutique. Statut bancal, salaire minimum, horaires démentiels, le travailleur social est pris au piège. Face à la misère des personnes, il bosse le plus souvent sans compter, jonglant avec les démarches administratives, les lois arbitraires, les décrets scélérats, tentant dans ce dédale de paperasse d’aider ses semblables à rester debout, à sortir de l’impasse dans laquelle le système les pousse inexorablement.
Mais les années 80 sont bien loin. Le temps de l’aumône paternaliste est passé. Aujourd’hui, le secteur social est sommé de s’adapter aux lois du marché qui s’appliquent à la misère comme au reste de la société. Les mots clés ont changé ! Évaluation, contrôle, rentabilité, productivité, voilà les nouvelles valeurs qui régissent le fonctionnement du secteur social. A quelques exceptions près, les aides publiques aux associations de réinsertion sont de plus en plus maigres, tandis que les exigences du pouvoir sont de plus en plus fortes. Sous couvert d’insertion, le travailleur social devient malgré lui un indic, un contrôleur de la misère, un auxiliaire de police qui assure la surveillance des personnes "hors circuit". Et les gens ne s’y trompent pas. Nombreux sont ceux qui lâchent leur droit au RMI pour éviter les contrôles sur leur vie, leur façon de survivre dans la débrouille. Et nombre d’exclus ont encore plus de difficulté à vivre, ne correspondant pas aux normes administratives nécessaires pour recevoir l’aumône.
On le sent quotidiennement, la misère n’est plus un mal à enrayer, c’est devenu une tare dangereuse qu’il faut gérer, maîtriser, encadrer. Cette reprise en main concerne tout le monde : l’exclu comme le travailleur social. Face aux restrictions des subventions, les associations serrent les boulons. Le statut du travailleur social dès lors n’est pas très loin de celui de son "client". CDD à répétition.. CES, vacations, travail à temps partiel, SMIC horaire... sont le plus souvent les conditions de travail de l’éducateur lambada. Et l’inique de la situation veut qu’il ne soit pas rare de voir dans le même temps les dirigeants de ces associations se verser des salaires de plusieurs milliers d’euros par mois.
Des précaires pour gérer la précarité, il fallait y penser. A Montauban, un travailleur social demanda le mois dernier à un "client" venu pour des démarches administratives quelle profession il exerçait avant de connaître les affres du chômage, puis du RMI : "Éducateur, répondit celui-ci, mais faute de subvention, l’association a mis la clé sous la porte".
LA FINALITÉ DU TRAVAILLEUR SOCIAL : DISPARAÎTRE !
Créer une organisation sociale de la misère, c’est décréter que cette organisation s’inscrit dans la durée que ce n’est pas un événement conjoncturel, mais une structure qui fait partie intégrante du système capitaliste.
C’est aussi aux travailleurs sociaux de comprendre le rôle qu’on veut leur faire jouer. Dans une société où régnerait la justice et l’équité, le travailleur social aurait comme finalité de disparaître le plus rapidement possible !
Bruno LEROY.
Éducateur de rue.
19:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans COUPS DE GUEULE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
11/11/2006
La Force de la prière.
La Force de la prière |
Dans le silence des mots j'écoute ta Présence, Ce coeur à coeur avec la vie nul ne pourra le ravir, Dans ces mots qui te parlent j'entends ta voix, Ce corps à corps nul ne pourra le détruire, Même si je savoure souvent le feu de ton absence, Tu es le magma de cette force intérieure qui vient de Toi, Ils peuvent bien détruire ma fausse liberté, Ils peuvent bien détruire ce semblant d'exister, Avec la prière mon être reste enflammé, Brûlant pour ceux qui savent regarder, C'est dans cette intériorité que je deviens moi, Une sève qui alimente l'arbre que tu as construit, Comme une lave puissante d'un volcan jamais détruit, Chaque jour j'ai soif de ton Amour, Chaque jour je plonge dans tes fleuves, Chaque jour la prière m'abreuve, Je ressens une joie éternelle pour toujours, Celle qui m'habite lorsque tu viens sur mon chemin, Pour m'indiquer les balises qui forgeront mon destin, Oh ! Tu es la joie d'aimer par-delà les mots figés, Tu es l'Espérance qui entraîne nos journées, Vers l'imprévu qui forge notre personnalité, Ils peuvent bien me détruire les démons éphémères, Toute ma vie est désormais prière ouverte, Vers la confiance de Te savoir à mes côtés, De toute éternité... Ils peuvent bien tenter de me détourner, Mon regard intérieur fleurit sans faner, Car il est le soleil que tu donnes à mes années, Mon Dieu je t'aime comme jamais je n'ai aimé, Autant que ma mémoire peut remonter, A la source de mes origines où le souffle, Commençait à naviguer dans mes poumons, Du petit garçon que j'étais et qui déjà savait, Que ta tendresse serait mon unique raison, De vivre dans cet abandon collé à ma conscience, Qui donne à l'existence pleine consistance, Celle de t'aimer, de te contempler, de te servir,de t'offrir, Sans regretter un seul instant ta Beauté qui vient me nourrir, Chaque jour quand mes yeux se lèvent, Sur tes horizons d'Amour comme une trêve, Dans la grisaille du temps que tes mains soulèvent. Amen. Bruno LEROY. |
11:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
10/11/2006
La Beauté...
19:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La convivialité sociale est pour chacun de nous.
Jésus connaît nos cœurs blessés ; il souffre de nous voir rivés aux biens de la terre (symbolisés par l’argent) par peur de manquer. S’il dénonce « l’Argent trompeur », c’est parce qu’il sait combien la course effrénée aux richesses est à la fois aliénante et décevante. L’avidité est insatiable ; et pourtant, si nous pouvions acquérir tout ce que nous convoitons, nous resterions encore sur notre faim, car rien en ce monde ne peut combler le désir profond de notre cœur : « Tu nous a fait pour toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose en toi » (St AUGUSTIN, Confessions, I, 1).
L’argent est un moyen efficace d’échange, inventé par les hommes, pour faciliter la vie économique, c'est-à-dire le partage des biens au sein d’une même société. Mais si ce moyen - qui n’est ni bon ni mauvais en soi, mais simplement utilitaire – devient un absolu, s’il est érigé en idole, il nous aliène de notre véritable finalité.
La convivialité sociale est pour chacun de nous le lieu où nous sommes invités à incarner notre foi dans un style de vie qui exprime la finalité surnaturelle de l’existence humaine. Sur l’horizon de la vie éternelle, la gestion de l’argent sur cette terre n’est qu’une « toute petite affaire », dans laquelle nous avons à nous montrer « digne de la confiance » que Dieu nous fait. Cet argent en effet ne nous est que « confié » ; il n’est pas notre bien à nous – c'est-à-dire ce qui peut nous combler - mais un « bien étranger » auquel nous devons éviter de nous attacher, afin de ne pas être privés du « bien véritable » qui nous est destiné. L’argent, nous enseigne Jésus, est essentiellement un moyen de partage ; il devrait être un instrument au service de la charité fraternelle. En dehors de cet usage, il est toujours « trompeur » et devient aliénant ; car en nous attachant à lui, nous devenons esclaves du moyen qui nous était donné pour l’édification de la famille humaine dans la solidarité. C’est pourquoi « ce qui est prestigieux chez les hommes, est une chose abominable aux yeux de Dieu », car il perçoit, lui, derrière le miroir aux alouettes, le filet caché prêt à s’abattre sur ses enfants.
Ce qu’on attend d’un serviteur, c’est qu’il soit « fidèle », c'est-à-dire cohérent jusqu’au bout avec ses engagements. Par sa foi, le croyant s’est « attaché » au Seigneur Jésus et s’est engagé à marcher dans ses traces. Comme lui il a tout misé sur le Royaume de Dieu son Père ; aussi « détestera-t-il » tout ce qui pourrait le détourner de cette finalité, en particulier l’argent et ce qu’il symbolise à la fois d’attachement à cette terre, et de « mépris » pour les biens du Règne à venir.
Cet enseignement n’est pas facile à entendre ; il provoque sans aucun doute bien des résistances, des « oui, mais… » dans nos cœurs inquiets devant une telle exigence. Pourtant ce n’est qu’en nous engageant résolument dans la dimension du partage, que nous permettrons au Seigneur de nous libérer de notre peur de manquer. Seule la confiance en la Providence (qui est tout autre chose que du providentialisme !) peut nous ouvrir à notre responsabilité face à l’argent et nous faire découvrir qu’il peut être un instrument extraordinaire au service de la charité concrète.
« Dieu subviendra magnifiquement à tous nos besoins selon sa richesse dans le Christ Jésus » (1ère lect.). Prenons appui sur cette Parole ; unissons-nous à la confiance de l’Apôtre, et prenons autorité dans la force de l’Esprit sur toutes nos peurs. Soyons « dignes de confiance avec l’Argent trompeur » en ce monde, afin de nous voir confier dans l’autre « notre bien véritable ».
« “L’homme de bien a pitié, il partage. Son cœur est confiant, il ne craint pas : à pleines mains il donne au pauvre” (Ps 111). Seigneur donne-nous cette liberté intérieure de pouvoir disposer des biens de ce monde conformément aux exigences de ton Evangile de charité. Tu nous reconnaitras alors comme tes enfants, et c’est “en Esprit et vérité” que nous pourrons te prier : “Notre Père, que ton Règne vienne”. »
Père Joseph-Marie
19:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Aimer simplement...Simplement Aimer !
18:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PENSÉES PERSONNELLES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
N’abandonne surtout pas !
Repose-toi s’il le faut, mais ...
N’abandonne surtout pas !
Lorsque trop d’erreurs ont été commises, que tout ton univers menace de s’écrouler et que fatigué, tu sens la confiance t’abandonner…
Repose-toi s’il le faut, mais ...
N’abandonne surtout pas !
Tu sais, la vie est parfois étrange avec son lot de surprises et d’imprévus. Il ne nous est pas donné de savoir à l’avance combien d’étapes nous devrons franchir, ni combien d’obstacles nous devrons surmonter avant d’atteindre le bonheur, la paix et la réussite.
Combien de gens ont malheureusement cessé de lutter, alors qu’il n’aurait peut-être fallu qu’un petit pas de plus pour qu’un échec se transforme en réussite. Et pourtant, un pas à la fois n’est jamais trop difficile, tu dois donc avoir le courage et la ténacité nécessaire de faire ce petit pas de plus.
Tu verras alors que cette attitude pleine de foi, appellera à elle du plus profond de toi-même, des forces et des énergies de vie que tu ne soupçonnais même pas et qui t’aideront à réaliser ce que tu peux entreprendre.
Mais surtout et avant tout, souviens-toi bien de ceci ; quand dans ta vie, des moments difficiles viendront…
Repose-toi s’il le faut, mais...
N’abandonne surtout pas !
18:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Qu'est-ce que les autres pensent de moi ?
Dans ce monde, la considération des autres se mérite ; et quoique la Bible te dise que Dieu t'aime sans condition préalable, tu peux être tenté d'essayer de gagner cet amour.
Qu'as tu fais parfois pour gagner la considération des autres ? As-tu essayé de faire la même chose avec Dieu ?
Remercie Dieu pour son amour et demande Lui de t'aider à aimer de la même façon, sans attendre quoi que ce soit en retour.
17:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La banque de l'amour.
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Lettre 142
« Mes pensées ne sont pas vos pensées », dit le Seigneur (Is 55,8). Le mérite ne consiste pas à faire ni à donner beaucoup, mais plutôt à recevoir, à aimer beaucoup. Il est dit que c'est bien plus doux de donner que de recevoir (Ac 20,35), et c'est vrai, mais alors, quand Jésus veut prendre pour lui la douceur de donner, ce ne serait pas gracieux de refuser. Laissons-le prendre et donner tout ce qu'il voudra, la perfection consiste à faire sa volonté, et l'âme qui se livre entièrement à lui est appelée par Jésus lui-même « sa mère, sa soeur » et toute sa famille (Mt 12,50). Et ailleurs : « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, c'est-à-dire il fera ma volonté et mon Père l'aimera, et nous viendrons à lui et nous ferons en lui notre demeure » (Jn 14,23). Oh ! comme c'est facile de plaire à Jésus, de ravir son coeur, il n'y a qu'à l'aimer sans se regarder soi-même, sans trop examiner ses défauts.
Ta Thérèse ne se trouve pas dans les hauteurs en ce moment mais Jésus lui apprend à tirer profit de tout, du bien et du mal qu'elle trouve en soi. Il lui apprend à jouer à la banque de l'amour ou plutôt, non il joue pour elle sans lui dire comment il s'y prend car cela est son affaire et non pas celle de Thérèse ; ce qui la regarde c'est de s'abandonner, de se livrer sans rien réserver, pas même la jouissance de savoir combien la banque lui rapporte...
En effet les directeurs font avancer dans la perfection en faisant faire un grand nombre d'actes de vertus et ils ont raison, mais mon directeur qui est Jésus ne m'apprend pas à compter mes actes ; il m'enseigne à faire tout par amour, à ne lui rien refuser, à être contente quand il me donne une occasion de lui prouver que je l'aime, mais cela se fait dans la paix, dans l'abandon, c'est Jésus qui fait tout et moi je ne fais rien.
12:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |