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31/10/2006

LETTRE AUX ABSENTS.


LETTRE AUX ABSENTS
Les Mères, ces femmes choisies par Dieu et qui nous donnent Vie.
 La mienne est partie, jeune pour rejoindre la Tendre Lumière.
J'ai construit mon existence à la fois dans sa mémoire et surtout, la rencontre de témoins qui sont devenus exemples pour moi.

 
Je tiens à m'unir à tous ceux et celles qui n'auront à offrir, ce jour, que des fleurs et quelques souvenirs qui les hantent.
 La mort des autres est toujours une perle de cristal qui ressemble à quelques larmes.

 
Le plus grand Hommage que nous puissions rendre à nos mamans, c'est d'Aimer la Vie, toute la Vie même avec ses blessures.
 Aimons nos parents tant qu'ils sont vivants après, ce sera beaucoup trop tard.
 Les regrets sont des gestes d'Amour que nous n'avons pas commis.
 Je ne regrette rien, ma mère est Vivante pour Toujours et à Jamais !
Penser à toutes les mères dont le sang coule dans nos veines comme une appartenance certaine, une source d'Amour aux éclats du soleil de notre Vie !
Bonne Fêtes de Toussaint à toutes et tous pour vos tendres êtres chéris endormis dans le coeur de l'Absolu. 
Puissent nos prières se transformer en Hymne de Joie même si parfois, les béances de l'absence demeurent.
Votre Frère Bruno.

12:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Saintes fêtes de la Toussaint !






















Chers amis,
Quel cadeau pouvons nous-faire pour nos défunts en cette période ? Visite au cimetière, prières... bien sûr ! Mais le plus beau cadeau reste la messe !




* Faire célébrer des messes pour nos défunts

Il est important aussi de faire célébrer une ou plusieurs messes pour nos défunts, car rien n’est plus puissant que le Saint Sacrifice du Christ-Jésus pour nous sauver.

* La messe

Extrait de la prière de la messe : « Pour nos frères défunts, pour les hommes qui ont quitté ce monde et dont tu connais la droiture, nous te prions : reçois-les dans ton royaume, où nous espérons être comblés de ta gloire, tous ensemble et pour l'éternité, par le Christ, notre Seigneur, par qui tu donnes au monde toute grâce et tout bien" .
Jésus veut nous libérer : « Père, je veux que là où je suis eux aussi soient AVEC MOI » (Jn 17, 24) et au larron crucifié avec lui : «Aujourd'hui, tu seras AVEC MOI dans le Paradis» (Lc 23,43).

* Pourquoi faire célébrer des messes
pour nos défunts ?


Ceci, pour libérer mes défunts et aussi pour moi, ma famille et ma descendance.

Offrir une messe, c'est avant tout pour suppléer, compenser, compléter au nom du défunt ce qu'il n'aurait pas accompli de son vivant pour pouvoir être maintenant avec Dieu dans son paradis. La messe c'est Jésus qui prend sur lui tous nos péchés pour nous faire passer jusqu'en Celui en qui il n'y a aucune ombre, son Père.
Bien sûr nous souhaitons que tous nos défunts entrent immédiatement au Ciel dans l'assemblée des saints. Mais il se peut aussi qu'au moment de la mort, tout notre être ne soit pas évangélisé. Le Seigneur, dans sa miséricorde inépuisable, a voulu le Purgatoire. Ne l'imaginons pas comme un lieu ou un temps. C'est plutôt une expérience mystique où, alors que je ne peux plus exercer ma liberté, je peux compter sur la Foi et la Charité de mes frères qui prient, qui offrent, qui agissent pour moi.
Cette conviction de foi prend ses racines dans l'Ancien Testament, dans le deuxième livre des Maccabées (2 Ma 12, 38-45)

C’est le plus beau cadeau que je puisse offrir à ceux qui sont “partis”. Le Salut est déjà donné une fois pour toutes par la mort et la résurrection du Chist, mais la réactualisation de la messe va ouvrir le coeur du défunt et l’éclairer d’une lumière nouvelle. S’il est au Purgatoire, la messe est puissance de libération. S’il est déjà au Ciel, il pourra utiliser ce don avec une “intelligence” céleste pour ceux de la terre qui en ont le plus besoin, .
Comprenons que c’est aussi un cadeau pour les vivants car purifier et laver notre histoire passée apporte bénédiction dans le présent et dans le futur.

* Guérison et purification de
notre histoire familiale


Nous sommes les miséricordiés de l’amour. Jésus nous invite comme Barabas à accueillir notre liberté et à Le laisser prendre notre place, car Il a pris sur Lui tous les péchés du monde.
Quelquefois nous avons des blocages incompréhensibles, mais, bonne nouvelle, Jésus-Christ vient nous libérer !
Comme nous l’avons indiqué, vous pouvez faire dire des messes pour vos aïeux : «Chaque messe est célébration de ce salut offert gratuitement pour les vivants et pour les morts de cette génération, comme ceux des générations passées, sur qui elle exerce sa puissance de purification et de guérison » (Mgr Marcel Agboton, Evêque de Porto Novo au Bénin).
A Medjugorje, Marie nous dit : le plus grand privilège de l’homme sur la terre, c’est la messe.

En effet, si de son vivant quelqu’un n’a pas eu souci de sa conversion, son sort dépend de la miséricorde de Dieu et de l’intercession du Corps Mystique du Christ, notamment de la prière des vivants. Il nous appartient donc de leur faire connaître Jésus-Christ dans l’Eucharistie pour qu’ils entrent dans sa lumière et cessent de hanter ou d’influencer négativement leurs descendants. Sont donc importantes les prières réparatrices pour solliciter du Seigneur l’absolution des âmes des défunts. (Jean Pliya. Eucharistie de guérison et de délivrance de l’arbre généalogique).
Vous pouvez avoir connaissance de pratiques de vos ancêtres ou d’événements responsables de séparations d’avec l’amour : pratique ésotérique, spiritisme, sorcellerie, franc-maçonnerie, magie… mais aussi d’avortements, de morts violentes, suicides, morts prématurées, maladies à répétition…

Nous ne sommes pas là pour juger nos défunts mais pour les aimer inconditionnellement. Le Seigneur nous appelle à honorer nos parents. S’ils en ont besoin, nous pouvons aller évangéliser nos défunts, informer ces personnes de l’Amour rédempteur, par la messe mais aussi par un travail de réconciliation en lieu et place de vos ancêtres.
Il est important de demander pardon à Dieu pour leurs fautes, mais aussi leur pardonner. Ainsi, nous pouvons aller à la messe en lieu et place de notre défunt demandant au Précieux Sang de Jésus de venir le laver et le bénir et que cette bénédiction redescende ensuite naturellement sur sa descendance.

En confessant les péchés de nos ancêtres, nous coupons tous les liens négatifs entre eux et nous. Nous faisons couler la Miséricorde sur eux. Nous portons souvent en nous des culpabilités ancestrales, et seules ces démarches peuvent en venir à bout. C’est la folie de la Miséricorde. Comme Barabas, il nous faut admettre pouvoir nous promener dans la rue, libre ! Jésus nous a définitivement libérés ; nous n’avons plus rien à payer.
Alleluia !

Attention ce n’est pas une démarche magique. Il ne suffit pas de “payer” une ou plusieurs messes. C’est une démarche spirituelle dans laquelle il est important de participer spirituellement par la prière et les gestes de réconciliations. Dans le domaine spirituel il n’y a plus ni temps, ni distance et même si je ne peux participer à la messe physiquement, il est important d’entrer spirituellement dans toute la démarche ; alors nous voyons beaucoup de fruits.


* Pour faire célébrer des messes pour vos défunts, vous pouvez demander à votre curé ou un prêtre ami.
Vous pouvez aussi nous en demander à l’adresse ci-dessous. Vous recevrez en retour de votre courrier le nom du prêtre qui célébrera vos messes, le lieu, les dates et les prières de coupures de liens à prier en union de coeur avec vos messes.

* Si vous avez des questions pour approfondir ce thème par rapport à votre histoire personnelle, n’hésitez pas à contacter Myriam ou Thierry Fourchaud.
Prix indicatifs des offrandes de messes : 1 messe 12€, une neuvaine 90€, un trentain grégorien 250€.
Chèque à l’ordre de “Marie Reine de la Paix”. Si nécessaire, informations complémentaires au 02.43.64.23.25.
Envoyer votre demande à : Marie Reine de la Paix - 3 les brijeaux - 33190 Saint Michel de Lapujade (France)
Vous pouvez aussi faire directement votre demande via notre site internet www.mariereine.com

* Réflexions du Père Pierre Trevet
Voir les cimetières comme un lieu de vie !


C'est à la messe que nous sommes le plus en communion avec nos défunts.
Pourtant, les cimetières sont une magnifique proclamation de l'espérance dans la résurrection de la chair, bien au-delà du simple postulat arbitraire d'une certaine survivance de l'âme. Là sont ceux que les premiers chrétiens appelaient "les dormants". Et c'est bien leurs frères vivants pour Dieu, que les chrétiens viennent visiter au cimetière, au lieu de l'anéantissement dans la cendre qui suit l'incinération, comme si nous n'avions pas d'espérance.
Si l'on va au tombeau du Christ, bien qu'il soit vide, c'est précisément parce que là s'est opérée la résurrection du Christ, gage de notre propre résurrection.
Entretenons nos tombes mais ne cultivons pas la fleur du tourment, de la culpabilisation.
Nous avons mieux à faire : arrosons la fleur de la Foi alors faisons de nos cimetière de beaux jardins d'espérance !

* Aux Antilles, pour la Toussaints, les gens portent des bougies sur les tombes et la nuits les cimetières deviennent tout illuminés !
* A Lyon, nous retrouvons la même coutûme le soir de la Toussaint, mais là les gens mettent une bougie sur leur fenêtre.

* Pour la Toussaint nous vous conseillons le texte "du Potiron à la Chrysanthème..." sur notre site www.mariereine.com qui donne des pistes pour répondre à Halloween et bien fêter la Toussaint.

* Autres idées :

* BRUXELLES TOUSSAINT 2006
L’Église au cœur de la cité
« Venez et voyez… » Par ces mots de saint Jean le cardinal Godfried Danneels, archevêque de Malines-Bruxelles, place le quatrième Congrès international pour une nouvelle évangélisation sous le signe d’une démarche volontaire et visible. « Nous travaillons dans une vision pertinente, mais sans arrogance. L’invitation est libre et ouverte… http://icne.fr/

* A Paris pour la Toussaint le 31 octobre : Holywins 2006
« Holywins est un moment de fête, de rencontre, d’accueil, d’écoute et d’échange. » Inès Azaïs résume en quelques mots l’esprit de cette manifestation qui se décline en quatre temps forts : les concerts, la distribution du journal, la veillée de prière et les points d’accueil où chacun peut échanger sur la mort, l'engagement, la vocation…
Information : www.holywins.org

* A Paris - Atelier pour les enfants de 7 à 12 ans.
Après l'expérience réussie de la Toussaint 2004, cette année encore plusieurs ateliers de jeux et de vie commune sont proposés aux 7-12 ans dans tout Paris sur le thème « Sémerveiller avec saint François ».
Informations : www.atelierspourlesenfants.com



Que Dieu vous bénisse !
Thierry Fourchaud


site : www.mariereine.com
Découvrez le numéro de la Bonne Nouvelle sur la Mort sur : target="_blank">www.labonnenouvelle.fr

* Inscrivez-vous ou réinscrivez-vous au réseau des enfants de Marie sur : www.mariereine.com


11:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Faire rayonner le royaume de Dieu par la sainteté de sa vie.

Les saints n'ont nul besoin de nos honneurs et notre ferveur à les célébrer ne leur apporte rien. En vérité, lorsque nous vénérons leur mémoire, il y va de notre intérêt, non du leur. Personnellement, lorsque je fais mémoire des saints, je ressens en moi un désir violent qui m'enflamme.

On dit communément : loin des yeux, loin du cœur. L'œil, c'est la mémoire. Et penser aux saints, c'est en quelque sorte les voir. C'est de cette manière que nous avons part dans la Terre des Vivants. Et ce n'est pas une part médiocre si l'élan de notre affection accompagne notre mémoire. Notre vie est dans le ciel, même si c'est d'une manière différente de celle des saints. Ils s'y trouvent dans leur être même, nous y sommes en nos désirs; ils y sont par leur présence, nous y sommes par notre mémoire.

Voici le premier désir que la mémoire des saints éveille ou fait grandir en nous : le désir de jouir de leur compagnie si délectable, le désir de devenir les concitoyens des esprits bienheureux, le désir de nous mêler aux cortèges des prophètes, au collège des apôtres, aux martyrs, en un mot le désir de partager la communion et l'allégresse de tous les saints.

Toute évocation de l'un des saints est comme une étincelle, comme une torche brûlante qui enflamme les cœurs aimants et leur donne soif de voir leur visage et de les embrasser. A tel point que très souvent ils se considèrent même comme déjà parmi eux, et le cœur tout vibrant ils se jettent avec un immense désir tantôt vers tous les saints à la fois, tantôt vers tel ou tel d'entre eux.

Les saints nous désirent et nous n'en tenons pas compte ! Réveillons-nous, mes frères, ressuscitons avec le Christ, recherchons les réalités d'en haut. Désirons ceux qui nous désirent, courons par les élans de notre cœur au devant de ceux qui comptent sur nous. Car dans notre communion présente, il n'est nulle perfection, nul repos. Et pourtant même ici, qu'il est agréable d'habiter en frères, tous ensemble ! Toutes les contrariétés sont allégées du fait de la compagnie de frères si proches, avec qui nous ne formons qu'un cœur et qu'un âme dans le Seigneur. Combien plus douce alors, cette communion du ciel où un parfait amour nous liera tous en une indissoluble alliance : tout comme le Père et le Fils sont un, de même nous aussi nous serons un en eux ! Mais ce n'est pas seulement la compagnie des saints qu'il nous faut souhaiter pour nous, c'est aussi leur bonheur. De manière à ambitionner avec une extrême ferveur la gloire de ceux dont nous désirons déjà la présence.

Tel est donc le deuxième désir que le souvenir des saints suscite en nous : que le Christ se montre à nous, tout comme à eux, dans sa gloire, et que nous aussi nous puissions apparaître avec lui dans la gloire. Pour qu'il nous soit permis d'espérer cette gloire et d'aspirer à un si grand bonheur, il nous faut aussi désirer intensément le secours de la prière des saints. Ainsi ce que nous sommes incapables d'obtenir par nous-mêmes, nous sera donné grâce à leur intercession.

Je suis d'avis de mettre une confiance encore plus grande en ceux dont je sais qu'ils partagent ma condition humaine même: ils éprouvent nécessairement une miséricorde plus intime pour ceux qui sont l'os de leur os et la chair de leur chair. C'est auprès de nous que leurs corps ont été ensevelis dans la paix, eux dont les noms vivent pour toujours, eux dont la gloire n'est jamais ensevelie.

Loin de vous, âmes saintes, cette cruauté de l'échanson du Pharaon : aussitôt rétabli au rang qu'il occupait auparavant, il oublia Joseph, le saint, retenu prisonnier dans son cachot. Ce n'est pas ainsi que notre Jésus aurait pu oublier le brigand crucifié avec lui. Ce qu'il avait promis, il l'a tenu : le jour même où le brigand souffrit avec lui, il régna aussi avec lui.

Mais celui qui a dit : si un seul membre est à l'honneur, tous les membres partagent sa joie, a affirmé aussi : si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance. Voilà donc la solidarité qui nous unit, eux et nous : nous, nous partageons leur joie, eux, ils partagent nos souffrances. En pensant à eux d'un cœur aimant, nous participons à leur victoire, tandis qu'eux-mêmes combattent parmi nous et pour nous, en intervenant avec bonté..

Nous ne saurions douter de leur attention pleine de bonté à notre égard puisque dans l'impossibilité où ils sont de parvenir sans nous à la perfection, ils nous attendent. Oui, ils nous attendent jusqu'au jour où nous recevrons, nous aussi, notre récompense. De la sorte, lors du dernier et grand jour de la fête, tous les membres du corps ensemble concourront à former avec à leur tête si élevée l'Homme parfait, et Jésus-Christ uni à tout son héritage recevra la louange, lui notre Seigneur qui est, au-dessus de tout, digne de louange et de gloire pour les siècles.

Bernard de Clairvaux, Pour la Toussaint V, 5-11, Le triple désir que suscite en moi le culte des saints
 

                                             

 

Prière orthodoxe aux saints

Seigneur, en ta miséricorde infinie, donne-moi le repentir.
Et vous, tous les saints, intercédez pour moi qui suis pécheur.
Priez pour moi, afin que j'obtienne le pardon.
Car il vous revient d'intercéder pour les pécheurs,
qui désespèrent de la miséricorde de Dieu.
Ô vous qui avez achevé votre combat, accourez à notre secours...

Prière à saint Martin Bienheureux

Martin, nous venons à toi Soldat de Dieu, apôtre du Christ,
témoin de son Evangile et pasteur de son Eglise.
Nous te prions : Tu étais présent à Dieu
dans le grand silence des nuits solitaires.
Donne-nous de lui rester fidèles
dans la foi et la prière.
Catéchumène, tu donnas au mendiant la moitié de ton manteau, aide-nous à partager avec nos frères.
A travers champs et bois, tu as défié le démon et détruit ses idoles.
Prends-nous en ta garde et protège-nous du mal.
Au soir de ta vie, tu n'as point refusé le poids des jours et des travaux.
Fais que nous soyons dociles à la volonté du Père.
Au ciel de gloire, tu jouis de ton repos dans la maison de Dieu.
Mets en nos coeurs le désir de te rejoindre et de connaître près de toi la joie de l'éternité bienheureuse.

Cardinal Jean Honoré, archevêque de Tours

Litanie des saints

Seigneur prends pitié.
Seigneur prends pitié.
Ô Christ prends pitié.
Ô Christ prends pitié.
Seigneur, prends pitié.
Seigneur, prends pitié.

Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous.
répondre par priez pour nous à chaque invocation.

Saint Michel,
Saints Anges de Dieu,
Saint Jean-Baptiste,
Saint Joseph,
Saint Pierre et saint Paul,
Saint André,
Saint Jean,
Sainte Marie-Madeleine,
Saint Etienne,
Saint Ignace d'Antioche,
Saint Laurent,
Sainte Perpétue et sainte Félicité,
Sainte Agnès,
Saint Grégoire,
Saint Augustin,
Saint Athanase,
Saint Basile,
Saint Martin,
Saint Benoît,
Saint François et saint Dominique,
Saint François Xavier,
Saint Jean-Marie Vianney,
Sainte Catherine de Sienne,
Sainte Thérèse d'Avila,
Vous tous, saints et saintes de Dieu,

Ô montre toi favorable,
délivre-nous, Seigneur de tout mal,
de tout péché, de la mort éternelle. Par ton Incarnation, par ta mort et ta Résurrection, par le don de l'Esprit saint, nous qui sommes pécheurs, de grâce, écoute-nous.
Jésus, Fils du Dieu vivant, de grâce, écoute-nous.
Ô Christ, écoute-nous,
Ô Christ, écoute-nous.
Ô Christ, exauce-nous
Ô Christ, exauce-nous.

"Dans l'Eglise, tous sont appelés à la sainteté. Le concile Vatican II, dans la Constitution sur l'Eglise, consacre un chapitre entier à "l'appel universel à la sainteté". le baptême implique cette vocation commune à tous les membres du peuple de Dieu, qu'ils soient laïcs ou ministres ordonnés, qu'ils vivent dans le monde ou dans une communauté religieuse, qu'ils soient mariés ou célibataires. Quelle que soit sa condition physique, culturelle, intellectuelle ou sociale, qu'il soit homme ou femme, enfant ou vieillard, tout(e) baptisée(e) travaille à faire rayonner le royaume de Dieu par la sainteté de sa vie."
Catéchisme des évêques de France.

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30/10/2006

L’ascension intérieure d’un jeune étudiant.

Bx Pier Giorgio Frassati :

     
Par Isabelle Piot   
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 Pier Giorgio avait tout pour être un blessé de l’amour, un triste gars, un éternel complexé. Pourtant, il traversa le début du XXe siècle comme une avalanche de joie et de charité. Jean-Paul II, lui-même, qui le béatifiera en 1990, avouait avoir été bouleversé par le témoignage et la vie intérieure de cet étudiant que la maladie a fauché à 24 ans.

Un héritier “imbécile”

Turin (1901) Italie. Pier Giorgio naît un 6 avril. Il est l’aîné de deux enfants. Très tôt ses parents jugent que seule Luciana, d’un an sa cadette, est dotée de toute l’intelligence requise pour succéder un jour à la direction du journal libéral La Stampa. Pas lui.

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Son père le taxe d’imbécile et l’humilie fréquemment.
L’enfant, l’adolescent puis le jeune homme ne s’en effarouchera jamais.
Simplement, il redoublera d’efforts. Tout en respectant toujours ses parents, même lorsque, au fil des ans, le ménage manifeste une mésentente conjugale de plus en plus grande.

 

Un intrépide généreux

Les qualités intérieures de Pier Giorgio passent inaperçues aux yeux de toute sa famille, excepté sans doute de sa grand-mère maternelle. A posteriori, sa sœur se souviendra avec émotion combien il a manifesté, pourtant, dès la petite enfance, une générosité intrépide. Comme ce jour où, pour sauver une fillette tombée dans un trou d’eau gelée, alors qu’ils font du patin à glace, Pier Giorgio y chute aussi pour la repêcher. Ce bain glacé aurait pu lui coûter la vie. Il a sauvé celle d’une enfant.

Le garçon est aussi étonnamment concerné par la souffrance d’autrui. Un jour, encore tout petit, il est seul à la maison lorsqu’une pauvre dame vient réclamer quelques sous. Que faire ? L’idée surgit, désarçonnante de bonté. Pier Giorgio ôte ses chaussures et ses bas, les tend à la mendiante : "Pour vos enfants", lui dit-il.

Son cœur éveillé à la misère grandit durant la première guerre mondiale. Lorsqu’elle éclate, il ne sait comment clamer son refus ; il voudrait s’engager pour la paix, venir en aide aux blessés, aux familles des soldats. Que faire pour que la guerre cesse ? "Je donnerai ma vie !", soutient l’adolescent.

Les études, un vrai combat

 

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"Les difficultés rencontrées dans l’étude, raconte le Père Robert Claude, un de ses biographes, furent pour Frassati une occasion d’ascension morale." Pier Giorgio a une haute idée de son devoir et demande qu’on prie pour que sa volonté se consolide. Il formera effectivement le vœu de servir l’Église auprès des mineurs. Or pour concrétiser ce rêve, il doit devenir ingénieur.

 

Un de ses professeurs confie l’avoir averti que "ce n’était pas gagné d’avance"… "J’ai vu pourtant son intelligence s’épanouir comme une fleur, s’affiner et devenir peu à peu si prompte et si souple, qu’elle lui a permis de résoudre, à force d’étude et de ténacité, n’importe quelle difficulté".

Ses "conquêtes"

Dès 1918 - il a alors 17 ans -, Pier Giorgio s’investit dans les mouvements catholiques : les équipes Saint-Vincent-de-Paul puis la FUCI (Fédération des Universitaires de l’Action Catholique Italienne). Il y trouve "un réel terrain d’entraînement à la formation chrétienne et des secteurs propices à son apostolat", soulignera Jean-Paul II.

 

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Avec quelques amis, il fonde aussi la société des "Types Louches", dont le mot d’ordre est la convivialité. Fous rires et canulars téléphoniques émaillent les relations de cette joyeuse bande d’amis, bien décidée en outre à venir en aide aux personnes démunies du Turin ouvrier. Le jeune homme s’y déplace muni d’un carnet dans lequel il consigne le nom de ses "conquêtes" : des personnes dans le besoin, rencontrées ici ou là. Avec mention de ce en quoi il peut leur venir en aide.

 

Il se démène alors pour obtenir un lit d’hôpital, une place à l’école ou un logement… Une cascade de démarches à insérer dans l’emploi du temps du jeune étudiant ! Autant de pourparlers avec les autres membres des équipes pour bénéficier de l’argent nécessaire. Le moindre de ses revenus personnels servant illico ses œuvres. Jusqu’au prix des transports en commun qu’il économise pour récolter quelques sous. Il conserve également livres et vieux journaux, fait de multiples quêtes, allant de porte en porte. Le très pragmatique et très enjoué Pier Giorgio parvient ainsi à sortir une foultitude de familles et de personnes seules de leur embarras financiers. Il devient au passage le compagnon de jeux des enfants, le confident des parents, offrant sa présence sympathique et ses paroles réconfortantes.
Paroles d’encouragements, paroles de confiance. Le jeune bienfaiteur incite encore et toujours à prier.

Soif de Dieu

 

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C’est une véritable victoire pour Pier Giorgio lorsqu’il obtient, à 17 ans, la possibilité de communier chaque jour. Jusque là, sa mère y a opposé son veto, méfiante face à de ce qu’elle prend pour de la bigoterie.

 

Tôt le matin, Pier Giorgio emprunte désormais l’escalier de service pour se rendre à la messe.
Il la vit intensément, sachant que "tous les jeunes gens de cran, ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui, nourrissent de ce pain leur volonté d’ascension", expliquera Mgr Pinardi, évêque auxiliaire de Turin. 

L’eucharistie est le centre de sa journée. Même lorsqu’il est en excursion, il y reste fidèle, se levant aux aurores. Fidélité, recueillement fervent.

Entre 19 et 24 ans, il découvre et participe aussi à l’adoration nocturne. On le croise un chapelet en main. Ou déclamant Dante. Ou méditant les paroles de saint Paul.
 

Amitiés et rayonnement

Les étudiants qui l’entourent respectent cet être entier pour "sa foi ardente, simple, entière, inébranlable", comme l’explique un ami. "Il mettait toujours le Seigneur entre lui et nous", dira une jeune fille qu’il aima en secret ; un amour auquel il renonce, sachant que ce sujet risque de devenir une occasion supplémentaire de discorde entre ses parents.

On admire la droiture de Pier Giorgio. Sa sœur témoignera que la grande pureté de son frère était manifeste aux yeux de tous. Lorsqu’une une conversation dérape par exemple, il ne se gêne pas pour siffler ostensiblement. Son attitude tranche avec celle des autres jeunes et leur inspire respect et sympathie. "Son secret pour gagner les esprits et les cœurs, c’était sa charité sans alliage", assure un ami. Pier Giorgio remplit gaiement mille services anodins : rangement de la salle après une réunion, préparation d’une fête. "Je suis à votre entière disposition", aime-t-il répéter.

Sa charité exceptionnelle restera son secret intérieur. Un jour, en montagne, alors qu’il est parvenu à embarquer quelques compagnons pour une excursion, l’un d’eux paraît très fatigué. Pier Giorgio feint alors de se plaindre de tous les maux : de ses souliers trop neufs à la courroie de son sac qui lui fait "vraiment" mal… Jusqu’à ce que la troupe accepte de faire une pause. Pour lui. Ainsi a-t-il évité à cet ami l’humiliation de réclamer la halte.
Ce n’est rien. C’est une délicatesse. A la Pier Giorgio.

"Le vrai bien se fait comme par inadvertance, petit à petit, quotidiennement, familièrement", déclare-t-il un jour. Mais une
inadvertance pétrie de vigilance ; pétrie d’un esprit silencieusement contemplatif ; en attendant l’occasion de se mettre au service. Discrètement.

Vers le sommet

Soudainement, Pier Giorgio contracte, auprès d’une famille pauvre, une poliomyélite foudroyante qui l’emportera en six jours. On ne décèle pas immédiatement la cause de son mal. Et, tandis que sa grand-mère agonise dans la chambre à côté, on lui reproche son flegme. Traîner au lit alors que son aïeule est mourante ! A 24 ans (en 1925), son témoignage de vie prend toute sa mesure dans ces jours d’épreuve.

Tandis qu’il souffre terriblement, il pense encore à la promesse faite à une personne dans le besoin. Péniblement, il écrit un mot pour que l’argent nécessaire lui parvienne.

 

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Alors, le jour de son enterrement, une foule innombrable de pauvres, d’inconnus en larmes, ceux pour lesquels il s’était tant démené, manifeste la grandeur de Pier Giorgio.

 

"Il mourut jeune, au terme d’une existence brève, met en avant Jean-Paul II lors de la béatification de Pier Giorgio en 1990, mais extraordinairement riche en fruits spirituels, s’acheminant vers la vraie patrie pour chanter les louanges de Dieu".

Bibliographie :
CLAUDE Robert (s.j.), Pier Giorgio Frassati, jeune témoin pour aujourd’hui, Éd. Anne Sigier, Québec, 2002.
FRASSATI Luciana, Pier Giorgio Frassati, les jours de sa vie, Éd. Le sarment Fayard, 1975.
RONDEAU A-S, DE GUIBERT F-X, Pier Giorgio Frassati, l’homme aux huit béatitudes, Paris, 2004.

 

Source : http://www.mavocation.org

21:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Poésies et Prières sources de mon Univers.

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Mon coeur est dans l'écrin de ton corps comme une palpitation subtile qui évite la mort.
D'ailleurs, l'Amour est plus puissant que Tout, puisqu'il dépasse toutes les détresses de la Terre.
Je t'Aime dans le regard émerveillé des enfants de la Vie.
Ceux qui ont gardés une âme d'artiste sur le monde en péril.
Ceux qui sourient même lorsque leurs pieds sont au bord du précipice.
Ceux qui demeurent optimistes avec réalisme.
Ceux qui nous ressemblent un peu ou auxquels nous ressemblons pour mieux nous rassembler.
Et faire ensemble une Terre où il fait bon vivre l'Amour au présent du plus que parfait.
Je t'Aime dans l'immensité de l'univers et mon coeur peut en contenir tous les battements car, depuis qu'il te connaît, il est devenu gigantesque au point de ne jamais douter de l'Humanité...
Oui, je t'Aime et j'espère que tu retrouveras les bonnes couleurs qui enchantent tes yeux sur le nouvel écran de nos désirs.

BRUNO LEROY.
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12:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, poesie, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

28/10/2006

LE PARADIS PERDU.

Du 22 au 28 Octobre 2006

Etude de la semaine : Genèse 3.1 à 4.26
Verset à Mémoriser : «Je mettrai de l’hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui mordras le talon. » (Gn 3.15)

Dans les années 1600, l’écrivain britannique John Milton rédigea son célèbre poème, Le paradis perdu, sur la chute de nos parents en Éden. Doué d’une grande puissance imaginative, Milton a déclaré avoir cherché, par ce poème, à «justifier les voies de Dieu aux yeux des hommes». Dans ce poème, Milton décrit avec soin non seulement l’enchantement de l’Éden (« des fleurs de toutes les nuances, la rose sans épines»), mais aussi les ruses de Satan pour provoquer l’anéantissement d’Adam et Ève, dans sa lutte implacable contre Dieu («Mieux vaut régner en enfer que servir au ciel»).

Nous connaissons la suite. Après le long discours séduisant adressé par le serpent à Ève, « sa main rapide, en cette heure propice au mal, toucha le fruit. Elle le cueillit et le mangea.» Le reste,comme on le dit, est entré dans l’histoire.Lire la suite .......

 

Proposé par le site : www.guadadvent.org

Participez bientôt à notre concours de poêmes à la gloire de Dieu.

19:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Témoignage de Christophe.

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Dans mon enfance, je n'ai ni manqué de l'amour de mes parents, ni de quoi que ce soit. Mais à l'adolescence, je commençais à me poser des questions existentielles telles que : A quoi sert la vie ?
On naît et on grandit, pris dans un engrenage d'une vie qui va trop vite pour réaliser
ce qui est réellement important, poursuivant le bonheur sans jamais pouvoir le vivre
autant que ce que l'on y aspire.


A 16 ans, je n'avais pas de réponse mais une idée précise : m'éclater (vol, drogue, alcool). Si bien qu'à 18 ans j'avais une cirrhose.
A 22 ans, je m'assagissais et arrêtais par ma volonté de nuire à ma santé.
Je décidais alors de travailler en rentrant dans cet engrenage de routine où les quelques bonnes surprises n'effacent pas les mauvaises. Continuant à rechercher le but de ma vie, je m'intéressais à toutes les philosophies qui s'appuyaient sur la paix, la liberté et l'amour. Je rejetais tout en bloc, les systèmes religieux et leurs dieux.

A 25 ans, je feuilletais un évangile et suis tombé sur les versets : «Aimez vos ennemis», «Faites du bien à ceux qui vous persécutent», «Surpassez le mal par le bien». Ces versets ont résonné dans mon coeur comme étant la vérité. C'est Jésus qui l'avait enseigné il y a 2000 ans. Alors, je continuais à lire et découvrait que Jésus n'était ni un philosophe, ni un prophète, ni une religion. Il était Lui-même Dieu venu en simple homme prouver son Amour, en souffrant l'humiliation et la douleur, cloué à la croix. De ce fait, il annulait la conséquence de mes erreurs, et me donnait une bonne conscience. Par cet acte, il a changé mon coeur, qui est maintenant capable de l'aimer, en reconnaissant qu'il m'a aimé le premier.

Mon plus grand péché, c'est de l'avoir ignoré tant d'années; considérant mon créateur comme un étranger qui n'avait surtout pas à s'ingérer dans ma vie, ni à me conseiller. Maintenant, j'ai trouvé le but de la vie : c'est l'aimer, Lui, et répandre son Amour autour de nous. Grâce à cette intimité de tous les moments, mes yeux ne sont plus fixés sur mon nombril mais sur un avenir d'espérance. Il m'a promis et nous l'a promis à tous, si nous lui faisons confiance : « Il agira au-delà de ce que nous lui demandons ou pensons ».

Christophe.

18:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOIGNAGES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

27/10/2006

« Voir, Juger, Agir »

 « Pour mettre en pratique les principes sociaux, on passe, en général par trois étapes : l’étude de la situation concrète ; l’examen sérieux de celle-ci à la lumière des principes ; enfin la détermination de ce qui peut ou doit être fait pour les appliquer suivant les circonstances de temps et de lieu. Ces trois étapes sont couramment exprimée en ces termes : voir, juger, agir. » (Jean XXII Encycl. Mater et Magistra)

Le document romain de 1998 sur l’étude de la D.S.E. (1) nous commente rapidement cette méthode :

  • Le voir est la perception et l’étude des problèmes réels et de leurs causes, dont l’analyse relève de la compétence des sciences humaines et sociales. 
  • Le juger est l’interprétation de la même réalité à la lumière des sources de la doctrine sociale qui déterminent le jugement prononcé sur les phénomènes sociaux et leurs implications éthiques. En cette phase intermédiaire se situe la fonction propre du Magistère de l’Église qui consiste précisément dans l’interprétation de la réalité du point de vue de la foi et dans la proposition " de ce qu’il a en propre : une conception globale de l’homme et de l’humanité ".21 Il est clair que dans le voir et le juger de la réalité, l’Église n’est pas ni ne peut être neutre, car elle ne peut pas ne pas se conformer à l’échelle des valeurs énoncées dans l’Évangile. Si, par hypothèse, elle se conformait à d’autres échelles de valeurs, son enseignement ne serait pas celui qui est effectivement donné, mais se réduirait à une philosophie ou à une idéologie de partie. 
  • L’agir est ordonné à la réalisation des choix. Il requiert une vraie conversion, c’est-à-dire cette transformation intérieure qui est disponibilité, ouverture et transparence à la lumière purificatrice de Dieu

Nous pouvons diviser cette méthode en cinq points :

  1. Pourquoi la question se pose-t-elle ? On établit la liste des questions et des objections et on met en évidence les difficultés rencontrées. 
  2. Que constatons-nous dans la réalité ? On relève le plus possible de faits présents et passés, puis on classe ainsi les renseignements obtenus (Cf. Q.Q.P.A.C.O.Q.P. : Quoi, Qui, Pour qui, Avec qui, Comment, Où, Quand, Pourquoi.). 
  3. Cette réalité met en relief une vérité importante. Laquelle ? On étudie ces faits et on essaye d’exprimer les vérités et les principes qui s’en dégagent. On formule des hypothèses et on élabore une problématique. Le recours aux sciences humaines est important. 
  4. Que nous dit l’Église ? On recherche tout ce que dit le magistère de l’Église, la Tradition et les Saintes Écritures. Puis on compare les résultats de la recherche avec les conclusions élaborées précédemment pour permettre d’éclairer le sujet, et ainsi conclure que la doctrine sociale de l’Église ne contredit pas l’observation des faits mais en donne l’interprétation exacte, l’analyse ainsi que des directives d’action. 
  5. Et enfin, on répond aux questions et objections posées au début, et on cherche les moyens à mettre en œuvre pour agir. On élabore un plan d’action après avoir soigneusement hiérarchisé les objectifs et bien réfléchi sur les moyens à mettre en œuvre.

Cette méthode n’a rien d’extraordinaire puisqu’elle est logique : on regarde la réalité puis on en tire des conclusions qui normalement devraient être conformes à la doctrine sociale de l’Église. Cette Méthode suit notre mode de connaissance, suivant lequel il faut d’abord appréhender le réel avant de réfléchir. Elle permet aussi de ne pas réagir à chaud sans réflexions, mais de bien considérer tous les points du sujet.

  b. Les erreurs classiques en méthodologie de l’action

Il existe une série d’erreurs classiques en méthodologie de l’action :

(Pour aller plus loin dans le détail se reporter au livre « Construire la civilisation de l’Amour, de Marc-Antoine Fontelle, ob, Pierre Téqui Éditions, 1998, pp 151-159).

   Tout problème a une solution. Attention ! Tout problème n’a pas forcément de solution immédiate. Il faut se méfier des solutions faciles où il suffit d’appliquer des principes généraux, car la réalité est plus complexe que ce que nous pouvons en percevoir. Pour cela il faut tenir compte des différents points de vues possibles, prendre conseil, et examiner attentivement la situation.

   Tout problème à une cause. Attention ! Tout problème n’a rarement qu’une seule cause, mais plusieurs causes ayant de multiples interactions. Il faut faire une radiographie de la situation, remarquer les jeux d’influence réciproque, etc. S’entenir à une seule cause est rassurant car on croit maîtriser la situation.

   Il suffit d’observer la réalité pour résoudre une difficulté. Attention ! La réalité est bien plus complexe que ce que nous pouvons en percevoir. Il ne suffit pas de s’en tenir à une simple analyse du présent, il faut aussi tenir compte du passé (problème de l’enracinement, de la culture, de la religion, etc.). Il faut toujours intégrer les aspects historiques et les conséquences possibles d’un acte.

   Tout comportement est prévisible, il faut simplement l’analyse adéquate. Attention ! La connaissance ne suffit pas. Il ne faut pas se laisser enfermer dans un système théorique rigide. Dès qu’il s’agit de personnes, les comportements sont rarement prévisibles. C’est pourquoi il faut être attentif à leur évolution, à leur faiblesse et à leur force.

   Les situations problématiques sont toujours maîtrisables : c’est une question de coût. Attention ! Attention aux visions technocratiques du monde qui réduit un problème au coût ! Cela aboutit à une organisation disproportionnée. Il faut d’abord mettre en évidence les aspects modifiables et les différentes causes afin de prendre les moyens proportionnés.

   L’acteur compétent parvient à mettre chaque solution en pratique. Attention. Par conséquent, si l’acteur n’arrive pas à une réalisation, c’est parce qu’il est mauvais.

   L’application d’une solution signifie que la solution est définitivement classée. Attention ! Une difficulté n’est jamais définitivement classée, elle peut revenir sous une autre forme. Une solution vaut pour un temps donné et pour certaines personnes. C’est pourquoi, il est nécessaire d’aménager des solutions flexibles afin de s’adapter à tous.

  c. Conseils afin d’éviter ces erreurs

  1. Trois qualités de l’esprit à développer

Afin d’éviter ces erreurs classiques, il est nécessaire de cultiver trois qualités propres à une intelligence équilibrée, c’est-à-dire un esprit large qui permet d’être attentif au réel, un esprit ayant une hauteur de vue qui permette de faire le lien entre les événements et d’y voire l’œuvre de la divine Providence, et enfin un esprit profond qui permette de remonter au principe des choses.

Ces trois qualités correspondent aux trois dimensions de notre intelligence. Il ne s’agit pas de les posséder l’une de ces trois qualités ; mais de les posséder toutes le trois afin d’acquérir avec le temps une intelligence équilibrée. Chaque personne possède plus ou moins telle ou telle de ces trois qualités, mais rarement les trois.

  • La largeur d’esprit. Avoir un esprit large, ce n’est pas avoir un esprit libéral et laxiste, mais avoir un esprit qui prenne en compte toute la réalité et qui ne réduise pas la réalité à ce qu’il perçoit et à ce qu’il comprend. Tout n’est pas noir, tout n’est pas blanc. Il y a du bien partout et en toutes choses. Il y a aussi du mal qui vient vicier ce bien mais sans pour autant le pervertir complètement. La réalité étant très complexe, il ne faut pas la réduire à des schémas simplistes. En d’autres termes, il faut bien étudier et se renseigner sur un sujet ou une personne, prendre en compte tous les éléments possibles, avant de porter un jugement et être prêt à le réformer dès que les informations nouvelles nous parviennent. Un esprit large est aussi un esprit qui ne se limite pas à son cadre de vie habituel, mais qui s’intéresse à tout. Pour élargir notre esprit, il faut une intelligence qui aime et qui vive dans l’instant présent en étant attentive à l’ensemble de la réalité.

  • La hauteur de vue. La hauteur de vue, c’est l’intelligence qui voit loin, c’est l’intelligence qui voit les choses, les événements avec du recul selon le plan divin. Le déroulement du temps, l’enchaînement des faits ont un sens et ne sont pas l’œuvre du hasard. Avoir la hauteur de vue c’est toujours rechercher le sens providentiel des choses. La divine Providence agence de la façon la plus parfaite, et ne permet une épreuve qu’en vue d’un plus grand bien pour le salut de notre âme et du monde entier. Pour avoir la hauteur de vue, il faut vivre des vertus de foi et d’espérance, il faut pratiquer la béatitude des pauvres en esprit. Selon l’enseignement de saint Ignace de Loyola (fondateur de la compagnie de Jésus), cette béatitude correspond à la sainte indifférence : c’est le primat de l’amour de Dieu sur les affections humaines. La hauteur de vue permet d’agir selon la vertu de prudence et d’associer la vie spirituelle avec la vie active. Ce qui nous empêche d’avoir un regard surnaturel sur nous mêmes et sur le monde, c’est notre émotivité qui nous fait réagir de façon trop humaine, sans esprit de foi et d’espérance. Nous avons peur de l’avenir, nous nous décourageons et nous nous replions sur nous-mêmes à la première épreuve.

  • La profondeur d’esprit. La profondeur d’esprit est le propre d’un esprit qui atteint la réalité dans ses principes, qui en recherche les causes afin de les expliquer puis de remonter à la source et ainsi de tout ramener à Dieu. La profondeur d’esprit consiste à comprendre les choses comme Dieu les comprend.

La profondeur d’esprit permet de voir les principes qui gouvernent notre vie. L’esprit profond rechercher a toujours à faire le lien entre les choses. L’esprit profond cherchera à expliquer pourquoi quelque chose est bien ou mal afin d’en tirer les conclusions adéquates.

  2. Conseils pour effectuer un bon discernement

Le document romain e 1988 sur l’étude de la D.S.E. nous dit à propos du discernement : 
  « On ne peut mettre en pratique des principes et des orientations éthiques sans un discernement adéquat qui porte toute la communauté chrétienne et chacun en particulier à scruter " les signes des temps " et à interpréter la réalité à la lumière du message évangélique. Bien qu’il ne revienne pas à l’Église d’analyser scientifiquement la réalité sociale, le discernement chrétien, comme recherche et évaluation de la vérité, conduit à rechercher les causes réelles du mal social et spécialement de l’injustice et à admettre les résultats certains, exempts d’idéologie, des sciences humaines. Le but est de parvenir, à la lumière des principes permanents, à un jugement objectif sur la réalité sociale et à concrétiser, selon les possibilités et les opportunités offertes par les circonstances, les choix les plus adéquats qui éliminent les injustices et favorisent les transformations politiques, économiques et culturelles nécessaires en chaque cas.

Dans cette perspective, le discernement chrétien aide non seulement à clarifier les situations locales, régionales ou mondiales, mais aussi et principalement, à découvrir le dessein salvifique de Dieu, réalisé en Jésus-Christ, pour ses fils aux diverses époques de l’histoire. Il est clair que ce discernement doit se placer dans une attitude de fidélité non seulement vis à vis des sources évangéliques, mais aussi vis à vis du Magistère de l’Église et de ses pasteurs légitimes. »

Toute personne se trouve, à un moment ou un autre de sa vie, devant une difficulté ou la réponse n’est pas évidente, où il n’y pas de solution toute faite qu’il faudrait appliquer. Nous devons opérer un discernement avant de proposer une solution et agir.

La première chose à considérer au moment où la personne doit prendre une décision, c’est son état d’âme psychologique et spirituel. En règle générale, il ne faut jamais prendre de décisions hâtives lorsque nous sommes troublés. En effet, suivant notre état spirituel, telle décision sera prise plutôt qu’une autre. Le piège est de prendre une décision suivant cet état d’esprit et non de façon objective. De plus, l’antique ennemi du genre humain, le démon emploie constamment son énergie afin d’écarter l’homme de Dieu. Pour cela, il essaye d’influer notre esprit à agir de telle sorte que Dieu n’ait plus de place dans notre vie. Sa méthode est simple, il agit sur nos passions comme s’il jouait du piano et met dans notre imagination des pensées et des images nous poussant à aller dans telle direction. Il nous propose souvent de suivre un bien, mais en définitive cela nous détourne de notre vrai bien, Il prend l’apparence de la lumière pour mieux nous attirer et ainsi mieux faire chuter l’humanité. Il sait parfaitement agir sur les causes secondes.

En plus de la disposition d’esprit au moment du choix, il y a des critères objectifs de discernements. Il faut bien considérer les relations cause/effet ; moyen/but ; moralité de l’objet, des moyens, du but et de l’intention, des circonstances. Pour cela il faut envisager tous les choix possibles un par un sans les comparer, mais pour eux mêmes. Le moindre mal ne sera jamais la réalisation d’un bien objectif.

19:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans COMBAT SPIRITUEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

NOUVEAU LIVRE DE GUY GILBERT.

Cliquer sur la vignette de couverture pour la voir en grand  Guy Gilbert
Essais - Documents
Et si je me confessais
 

Depuis 40 ans, le prêtre Guy Gilbert se bat pour la « racaille » des rues et des prisons, tous les exclus et les marginaux abandonnés par la société. Depuis 40 ans, il prône l'amour et la tolérance, le respect des autres et de soi-même. Depuis 40 ans, il interpelle l'opinion publique et les médias, avec la même énergie, ses mots coups de poing, son blouson de cuir et ses santiags. En 40 ans de sacerdoce, il n'a jamais perdu foi en Dieu ni confiance en l'homme.
Pour la première fois il se raconte dans un livre-confession. Lui qui a tant parlé pour les autres évoque sa vie sans détours, avec force et tendresse : sa naissance dans une famille ouvrière de quinze enfants, sa vocation religieuse dès treize ans, l'Algérie où il se confronte à la torture, l'injustice et la souffrance, forgeant sa résistance et ses révoltes, ses premières rencontres avec de jeunes « paumés », son combat quotidien, acharné, pour sortir les « fauves » de l'enfer, à Paris et à Faucon, dans la bergerie provençale qui accueille les « irrécupérables ».
Ce livre est l'occasion de retracer un parcours exceptionnel, celui d'un témoin engagé dans notre société.

Code EAN : 9782234057791
Code ISBN : 2234057795
Code HACHETTE : 5457791
Prix TTC : 18,50 €
Date de parution : Vers le 8 Novembre
Dimensions : 215 x 135 mm
Copyright : © Editions Stock, 2006
 

10:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/10/2006

Marie et Joseph, éducateurs du Fils de Dieu.

Des éducateurs parfaits

 

Bien qu'ayant été réalisée par l'opération de l'Esprit Saint et d'une Mère Vierge, la naissance de Jésus, comme celle de tous les hommes, a connu les étapes de la conception, de la grossesse et de l'accouchement.

En outre, la maternité de Marie ne s'est pas seulement limitée au processus biologique de la naissance, mais, comme pour toute autre mère, elle a également apporté une contribution essentielle à la croissance et au développement de son fils. La Mère n'est pas seulement la femme qui donne le jour à un enfant, mais également celle qui l'élève et l'éduque; nous pouvons même dire que le devoir d'éducation est, selon le plan divin, le prolongement naturel de la procréation.

Marie est la Theotokos, non seulement parce qu'elle a engendré et mis au monde le Fils de Dieu, mais également parce qu'elle l'a accompagné dans sa croissance humaine.


Jésus s'est laissé éduquer par ses parents humains

On pourrait penser que Jésus portant en soi la plénitude de la divinité, n'aie pas eu besoin d'éducateurs. Mais le Mystère de l'Incarnation nous révèle que le Fils de Dieu est venu dans le monde dans une condition humaine tout à fait semblable à la nôtre, hormis le péché (cf. He 4, 15). Comme pour chaque être humain, la croissance de Jésus, de l'enfance à l'âge adulte (cf. Lc 2, 40) a eu besoin de l'action éducative des parents.

L'Évangile de Luc, particulièrement attentif à la période de l'enfance, rapporte qu'à Nazareth, Jésus était soumis à Joseph et à Marie (cf. Lc 2, 51). Cette dépendance nous montre Jésus disposé à recevoir, ouvert à l'œuvre éducative de sa mère et de Joseph, qui exerçaient leur devoir égale-ment en vertu de la docilité qu'il manifestait de façon constante.

Les dons particuliers dont Dieu avait comblé Marie, la rendaient particulièrement apte à accomplir le devoir de mère et d'éducatrice. Dans les circonstances concrètes de la vie quotidi-enne, Jésus pouvait trouver en elle un modèle à suivre et à imiter, ainsi qu'un exemple d'amour parfait envers Marie, Jésus pouvait compter sur la figure paternelle de Joseph, homme juste (cf. Mt 1, 19), qui assurait l'équilibre nécessaire de l'action éducative.

En exerçant la fonction de père, Joseph a coopéré avec son épouse pour faire de la maison de Nazareth un milieu favorable à la croissance et à la maturation personnelle du Sauveur de l'humanité. En l'initiant, par la suite, au dur métier de charpentier, Joseph a permis à Jésus de s'insérer dans le monde du tra-vail et dans la vie sociale.

Les quelques éléments qu'offre l'Evangile ne nous permettent pas de connaître et d'évaluer complètement les modalités de l'action pédagogique de Marie envers son Fils divin. Il est certain que c'est elle, avec Joseph, qui a introduit Jésus aux rites et aux prescriptions de Moïse, à la prière au Dieu de l'Alliance à travers l'utilisation des Psaumes, et à l'histoire du peuple d'Israël centrée sur l'exode de l'Egypte.

C'est d'elle et de Joseph que Jésus a appris à fréquenter la syna-gogue et à accomplir le pèlerinage annuel à Jérusalem lors de la Pâque. En considérant les résultats, nous pouvons certainement déduire que l'œuvre éducative de Marie a été très incisive et profonde et a trouvé dans la psychologie humaine de Jésus un terrain très fertile. 


Le devoir éducatif particulier des parents de Jésus

Le devoir éducatif de Marie, à l'égard d'un fils aussi singulier, présente certaines particularités par rapport au rôle des autres mères. Elle n'a fait qu'assurer les conditions favorables pour que puissent s'épanouir les dynamismes et les valeurs essentielles d'une croissance, que le fils portait déjà en lui.

Par exemple, l'absence, chez Jésus de toute forme de péché, exigeait de Marie une orientation toujours positive excluant toute correction à son égard. De plus, si c'est la mère qui a introduit Jésus à la culture et aux traditions du peuple d'Israël, c'est Lui qui a révélé, dès l'épisode des retrouvailles au temple, la pleine conscience d'être le Fils de Dieu, envoyé pour faire rayonner la vérité dans le monde, en suivant exclusivement la volonté du Père.

De « maîtresse » de son fils, Marie devient ainsi l'humble disciple du Maître divin qu'elle a engendré. Cela n'enlève rien à la grandeur du devoir de la Mère Vierge: de l'enfance à l'âge adulte, elle a aidé son fils Jésus à croître «en sagesse, en taille et en grâce » (Lc 2, 52) et à se former en vue de sa mission.

Marie et Joseph se distinguent ainsi comme des modèles pour tous les éducateurs. Ils les soutiennent dans les difficultés importantes que rencontre aujourd'hui la famille et leur montre le chemin en vue d'une formation incisive et efficace des enfants.

Leur expérience d'éducateurs constitue un point de référence sûr pour les parents chrétiens appelés, dans des conditions toujours plus complexes et difficiles, à se mettre au service du développement intégral de la personnalité de leurs enfants, afin qu'ils mènent une existence digne de l'homme et qui corresponde au projet de Dieu.

(Catéchèse sur le credo de Jean-Paul II, 4déc 1996)

 

 

20:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |