7427 7827

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/12/2010

Reconstruisez-vous !

“Le Seigneur était avec Joseph...” Genèse 39.2www.saparole.com

Joseph n’était pas né dans une famille idéale, loin de là. Il était le onzième garçon de Jacob, un ancien escroc habitué aux manigances et aux opérations louches. Quand Joseph est né, son père s’était rangé et avait appris à marcher avec Dieu. Mais les dix aînés suivirent l’exemple des premières années de la vie de leur père. Parce qu’un homme d’une ville voisine avait violé leur soeur, ils montèrent une machination terrible contre cette ville et tuèrent tous les hommes (Genèse 34).

Puis ils n’hésitèrent pas à commettre un autre acte de trahison, cette fois à l’encontre de leur propre petit frère, en vendant Joseph à des marchands d’esclaves. Pourtant ce dernier devint un grand homme, doué d’intégrité et de compassion. Comme lui, vous pouvez vous reconstruire et échapper à votre passé, si déprimant et humiliant soit-il. Examinez la vie de Joseph et vous vous retrouverez peut-être dans ses expériences : avez-vous été rejeté par vos proches, vous sentez-vous trahi par ceux-là mêmes qui étaient censés vous aimer ? Mais l’important c’est que “le Seigneur était avec Joseph.”

Avec Lui à vos côtés, tout changera ! Malgré le passé, si vous Lui demeurez fidèle, Il peut transformer l’avenir à votre avantage. Trop de gens qui ont été blessés par d’autres continuent à se focaliser sur les auteurs de leurs blessures, espérant voir de la repentance dans leur regard ou une amélioration dans leurs relations. Mais cela arrive rarement. Si on vous a fait du mal, vous devez tourner les yeux vers Celui qui ne vous blessera jamais et qui sera toujours là pour vous aider et pour panser vos blessures.

Acceptez le fait que vous ne pourrez peut-être jamais améliorer certaines relations trop envenimées, que vos parents continueront à vous rejeter, que vous ne trouverez pas de solutions aux problèmes de votre passé. Mais Dieu n’est pas limité par votre passé, Il n’est limité que par votre manque de foi ! Aussi, faites-Lui confiance totalement. “Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?” (Romains 8.31). Si Dieu est à vos côtés, en fin de compte, vous n’aurez pas besoin de vous soucier de ceux qui sont toujours contre vous !   

Bob Gass.

11:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/12/2010

ACCUEILLIR LA VIE.

1d324ebe856de9d1d6bb873fd2205b18.jpg

« En toute condition, soyez dans l’action de grâces. C’est la volonté de Dieu sur vous dans le Christ Jésus » (1 Th 4, 18). Cette exhortation de saint Paul aux Thessaloniciens reprend l’invitation si fréquente à la louange que nous trouvons dans les Psaumes : « Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse en ma bouche » (Ps 34, 2). L’action de grâces n’est pas une forme de prière à pratiquer seulement de temps en temps ; elle doit devenir une attitude de cœur, une disposition de vie, une manière de nous positionner dans l’existence.

Je suis très frappé par le fait que, dans l’évolution de notre culture, l’homme occidental a de plus en plus tendance à se positionner dans une attitude de victime. On passe son temps à se plaindre, à exiger, à revendiquer. Comme il n’y a plus de foi et de confiance en Dieu, toute difficulté et toute souffrance est vécue comme une anomalie, voire comme une injustice. On rêve d’une vie de gratifications permanentes, sans souffrances et sans combats. On n’accepte aucune douleur, et chaque fois que l’on est touché par une épreuve, on cherche quelqu’un à accuser, à qui faire porter la responsabilité et à qui faire payer sa souffrance. On l’a bien vu en France. À la moindre inondation ou canicule, c’est une levée d’accusations et de réclamations contre le gouvernement qui n’a pas fait ce qu’il aurait dû faire pour prévenir le fléau. Comme si l’État avait le devoir et la possibilité de garantir à tous les citoyens une existence sans problèmes et devait assurer le bonheur de tous ! Quel infantilisme !

Ce type d’attitude est évidemment très destructeur pour la vie sociale. Au lieu de mettre à la base des relations humaines une disposition d’acceptation et de confiance, on instille partout le poison de la méfiance et de la revendication. Pour rester dans le domaine médical, il est bien sûr légitime de protéger les patients et de demander justice à des médecins qui, de manière consciente et grave, ont été négligents, mais exiger d’eux l’infaillibilité relève de l’infantilisme. Ils finiront par ne plus vouloir exercer la médecine, et personne n’y gagnera, surtout pas les malades !

La louange et la gratitude sont un grand remède à ce positionnement victimaire et destructeur que je viens de décrire. Elles nous amènent à nous situer face à la vie dans une attitude tout autre : au lieu de réclamer, de nous plaindre, de revendiquer, elles nous conduisent à accueillir avec confiance la vie telle qu’elle se présente, même avec son poids de douleur et de difficultés. Elles nous évitent de nous enfermer dans une attitude accusatrice envers ceux qui nous déçoivent ou nous font souffrir, à chercher en permanence des boucs émissaires sur qui décharger nos ressentiments et nos amertumes. Elle nous fait comprendre qu’il ne s’agit pas d’abord de « changer la vie », selon le slogan illusoire d’un certain parti politique il y a quelques années, mais de changer notre attitude face à la vie. Passer de la peur, de la méfiance, de l’accusation… à l’acceptation et à la confiance. Accueillir avec foi la vie comme un don, même si elle se présente différente de nos attentes. Si nous pratiquons cette confiance, nous ferons bien vite l’expérience qu’en fin de compte, la vie réelle est bien plus belle et riche que la vie dont nous rêvons dans nos attentes irréalistes !

Il y a là un principe spirituel fondamental, dont nous trouvons l’expression dans l’évangile. Jésus prononce cette parole mystérieuse : « À celui qui a on donnera, à celui qui n’a pas on enlèvera même ce qu’il a ! » (Lc 19, 26). Le Christ énonce ainsi une des lois les plus importantes qui gouverne l’existence humaine : à celui qui se met dans une attitude de revendication, de mécontentement, se plaint que la vie ne soit pas ce qu’elle devrait être, la vie se révèlera comme décevante. Par contre, celui qui est heureux de ce qu’il a reçu, qui remercie Dieu pour ce qu’est son chemin recevra encore davantage et sera comblé ; celui qui se plaint de ne pas avoir reçu suffisamment et qui s’enferme dans la revendication sera de plus en plus déçu.

Si la gratitude devient la disposition la plus fondamentale de notre cœur, nous guérirons de bien des amertumes et des déceptions, et nous serons en fin de compte comblés.

Bruno LEROY.

22:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

MALHEUREUX ARTISANS DE VIOLENCES

3b1989b04c7877088bf054d765fde228.jpg

Cette autre forme de violence qui détruit des rapports humains et blesse comme coups de lance dans la poitrine du prochain.  Ho! l’énergie de la langue en rage qui salit les réputations, en ignorant qu’elle propage heurts et conflits à profusion.

Que de réputations tachées,  de rapports humains ébranlés.  Combien d’espoirs anéantis, de désunions,  de cœurs meurtris.  Langues gonflées de malveillance, polluant l’air et l’existence…  Mots méchants,  dits jalousement, avec une hostile fréquence, sans réfléchir aux conséquences… tournez-vous la langue en parlant!  Langues sales et dévastatrices :  vous plairait-il cet exercice?…  Répit qui vous reposerait, serait, peut-être, aussi… qui sait, un bain de source d’eau bénite pour purger des tas de mites enfouies au fond de votre cœur appesanti par la lourdeur de la bassesse qui l’habite.  Allez,  à l’eau et au plus vite!

Pour les victimes :  L’amour vous aime.  Votre souffrance n’est pas vaine.  Je l’ai souffert et dépassée,  en vivifiant mon cœur blessé,  dans l’air du large et le pardon.  L’amour est fort lorsqu’il est bon.

Ce que je dis n’est pas facile mais Dieu rend chaque effort utile.  D’abord, utile à notre espoir, qu’il s’éloigne du désespoir.  Utile aussi aux langues sales,  trop à court d’épine dorsale pour se sauver.  L’humain retour de la compassion dans l’amour.

Ils sont si malheureux dans l’âme les artisans de la violence, sous quelque forme que ce soit.  Prier pour eux… c’est bon pour soi.

Bruno LEROY.

22:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La méthode de Fénelon pour prier.

“Vous Me chercherez et vous Me trouverez, quand vous Me chercherez de tout votre coeur.” Jérémie 29.13 TPwww.saparole.com

Votre vie de prière est-elle enrichissante ou simplement épisodique ? Voulez-vous vraiment l’améliorer ? François Fénelon, homme d’Église français du 17ème siècle nous a transmis ces conseils toujours d’actualité :

“Dites simplement à Dieu tout ce que vous avez sur le coeur, comme si vous aviez besoin de tout dire à votre meilleur ami, vos souffrances autant que vos plaisirs. Dévoilez-Lui vos peines afin qu’Il puisse vous réconforter, et vos désirs les plus secrets afin qu’Il puisse les purifier. Parlez-Lui de toutes les choses que vous détestez afin qu’Il vous aide à les affronter et de toutes les tentations qui vous assaillent, afin qu’Il vous en protège. Montrez-Lui les blessures qui rongent votre âme afin qu’Il les guérisse.


Ne Lui cachez pas votre indifférence à faire le bien ni votre penchant à faire le mal. Avouez-Lui votre manque de stabilité et de persévérance. Dites-Lui combien l’amour-propre vous empêche de vous intéresser aux autres et vous rend injuste à leur égard, à quel point la vanité vous interdit toute sincérité et comment l’orgueil vous aveugle aux besoins des autres autant qu’aux vôtres ! Si vous Lui dévoilez ainsi toutes vos faiblesses, vos peines et vos besoins les plus intimes, vous ne serez jamais à court de prières. Jamais votre source de conversation avec Lui ne tarira !


Les gens qui n’ont aucun secret les uns envers les autres ne sont jamais à court de sujets de conversation. Ils ne pèsent pas la portée de leurs paroles, car ils n’ont rien à cacher. Ils ne réfléchissent même pas à ce qu’ils doivent dire, car de l’abondance de leur coeur parle leur bouche. Ils disent simplement ce qu’ils pensent, sans s’attarder à de vaines considérations. Quand ils présentent leurs requêtes, ils le font dans la foi, certains d’être entendus. Heureux sont ceux qui communiquent ainsi avec Dieu de manière aussi simple et directe, dans la totale liberté de Sa présence.”   

 Bob Gass.


09:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/12/2010

Un mouvement de sincère conversion.

Comme toujours, lorsque deux personnages contrastés sont mis en scène dans une parabole, nous pouvons nous retrouver dans chacun d’eux.
D’abord la « forte tête », celui qui affronte ouvertement, le contestataire qui balance son refus en pleine figure à ce père qui invite son fils à aller travailler à sa vigne. De tempérament irascible, ayant sans doute prévu de faire autre chose, il parle avant d’avoir réfléchi et refuse tout net. Mais dans un second temps, ayant repris ses esprits et retrouvé son bon sens, il revient sur sa décision et obéit à l’ordre reçu.

Qu’est-ce qui a bien pu le faire changer d’avis, sinon l’attitude du père, qui ne lui fait aucun reproche et n’insiste même pas, respectant sa décision. Certes, il a lu dans les yeux de son père un douloureux étonnement, mais il a compris que son refus brutal n’entamait pas pour autant la confiance que celui-ci lui accordait. Le Père est celui qui persiste à croire en nous, à espérer en nous et à nous aimer quelle que soit notre attitude. C’est ce comportement de son père qui va permettre au rebelle, après son premier mouvement impulsif et de revenir à la raison. Se repentant de son mouvement d’humeur, il va à la vigne, reprenant par son obéissance sa place de fils, un instant mise en cause par son refus. Sur l’ensemble du parcours, on peut dire que le premier fils a suivi un chemin globalement de croissance ; certes à travers une expérience de négativité initiale dont il aurait pu se passer, mais très heureusement dépassée dans un mouvement de sincère conversion.


Par contre, le « oui » tout de façade de l’autre fils n’est pas digne d’un tel père. Il ne réagit pas sous le coup d’une impulsion irrésistible : son refus trahit plutôt un comportement hypocrite, qui révèle la distance qu’il a mise entre lui et cet homme avec lequel il n’entretient plus de relation filiale véritable. Au terme de l’épisode, ce second a régressé, car il s’est aseptisé par rapport aux sentiments que lui porte le père, et s’est enfoncé dans une attitude mensongère, qui l’empêche d’accéder à la conversion salutaire.
 


« Lequel des deux a fait la volonté du père ? » L’alternative posée par Jésus ne pose pas de problème de discernement à ses interlocuteurs : c’est l’obéissance en acte et non en parole qui conforme à la volonté du Père. Le jugement des pharisiens est véridique, aussi Jésus peut-il s’appuyer sur leur propre parole pour mettre en lumière leur incohérence ou leur mauvaise foi. Les chefs religieux prétendent obéir scrupuleusement à la Loi, mais ils se sont bouchés les oreilles pour ne pas avoir à se convertir en réponse à la voix qui criait dans le désert, les appelant à la repentance. Les publicains et les prostituées représentent les enfants d’Israël qui par leurs transgressions à la Loi, ont commencé par renier l’autorité divine, mais se sont par la suite convertis à l’appel du Baptiste, et ont accueilli des lèvres de Jésus la révélation de la paternité divine et de leur propre statut de fils. Réconciliés avec Dieu, ils connaissent la joie d’appartenir au « peuple des petits et des pauvres qui ont pour refuge le nom du Seigneur et le servent d’un seul cœur » (1ère lect.).


Père Joseph-Marie.

22:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

12/12/2010

Il demeure tant de bonheurs à inventer.

nativity.jpg


Juste au centre de moi-même,

Pour vivre les instants qui se souviennent,

Au milieu des hommes comme une semence,

D'Amour dans le cœur des histoires monotones,

Donner de l'Espérance aux âmes qui frissonnent,

Vivre dans le silence de la Beauté des choses,

Être au centre de moi-même,

Au milieu d'une place que j'aime,

Avec ce Feu intérieur qui brûle mon regard,

De multiples splendeurs des paysages d'Art,

Des yeux d'artiste pour contempler,

Sans jamais se lasser de voir les secrets,

Que renferment les hommes et le monde,

Mais Admirer,

Oui, Admirer !

Ce qu'il reste à chercher,

Au fond de l'humanité,

Tel un diamant aux mille éclats,

Dont les couleurs me sont ignorées,

Mais marcher vers demain sans regrets,

D'un passé qui semble avoir tout dévoilé,

Je ne suis point de ces hommes,

Qui vivent en arrière pour mieux reculer,

Il demeure tant de bonheurs à inventer,

Sur cette Terre où la Vie doit palpiter.
 

Bruno LEROY.

11/12/2010

UN NOËL DE MARCHANDS DE BONHEUR !

33399b0223f2df80efa43019cb5e55c7.jpg

 

Pour certains, Noël évoque surtout les souvenirs féeriques, réels ou imaginaires, des Noëls de l'enfance. Ces souvenirs évoquent souvent la nostalgie d'une fête dont on n'arrive plus à retrouver le sens. Les gens de cette catégorie ont souvent le Noël triste comme l'on dit de quelqu'un qu'il a le vin triste.

 

Il y a aussi le Noël des chrétiens, fête de la Nativité, qui n'a de sens que pour ceux et celles qui croient en l'Enfant-Dieu. Même dans cette catégorie il y en a qui ont perdu le sens de la fête. Ils jugent trop superficiel tout ce qui entoure Noël et ils ont parfois le sentiment de s'être fait voler leur fête!

 

Il y a enfin le Noël pour tous, le Noël démocratisé qui remporte la faveur populaire et qui conjugue sans difficulté la dinde de Noël, la course effrénée aux cadeaux et, à l'occasion, lorsque le temps le permet, une messe de minuit.

 

Pourtant, même ce Noël, que certains appellent le Noël des marchands, est porteur de sens et rejoint l'être humain dans ses aspirations les plus profondes par certaines de ses facettes. Il ne faudrait pas oublier que ce dernier-né des manifestations de la fête de Noël est marqué profondément par le christianisme. Il ne faudrait pas le renier trop facilement et l'envoyer coucher dans l'étable. Ce Noël sécularisé, celui que nous connaissons tous, est souvent un moment privilégié pour les réconciliations, l'accueil de l'autre et le don de soi. Quoi qu'il en paraisse, le Noël des marchands est souvent un Noël de générosité toute simple, sans prétention, par lequel les gens cherchent à se donner un temps de bonheur ensemble, à faire sens du temps qui passe en s'ouvrant à l'autre. Et ce bonheur, notre société, bien qu'elle se veuille laïcisée, elle le trouve près de la crèche.

 

Le Noël des marchands est une fête qui éveille le goût de donner chez les gens, surtout de se donner, ce qui explique sans doute pourquoi Noël est l'un des temps de l'année où les bénévoles se font les plus nombreux aux portes des organismes caritatifs de toutes sortes. En dépit de ses dérives, n'est-ce pas là une preuve que le Noël des marchands est une fête qui est toute proche de ses racines évangéliques et qui, lorsque bien vécu, peut devenir un prolongement tout naturel de la célébration liturgique que nous en faisons en Église.

 

Et pourquoi ne pas faire de ce Noël 2010 un vrai Noël de marchands, un Noël de marchands de bonheur accueillant dans leur maison ceux et celles qui sont seuls, donnant un peu de nos tables à ceux qui ont faim, ouvrant nos coeurs à la réconciliation et au partage. Car n'est-ce pas là une conséquence inévitable du sens de cette fête. Ceux et celles qui se mettent à la suite de l'Enfant-Dieu se doivent d'être habités de sa générosité à Lui, car Noël c'est la fête de la générosité surabondante de Dieu. C'est Dieu qui se donne à nous! C'est Dieu-avec-nous et pour le monde : l'Emmanuel !
 
Bruno LEROY.

 

19:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Joyeux Anniversaire en sachant que le temps ne fait rien à l'affaire.

18121_1_FR_600_500.jpg

Pourquoi le ciel prend-t-il des airs crépusculaires,
Ne sait-il pas encore que ce jour éclate de lumière,
Que les oiseaux chantent des refrains de gospel,
Que les couleurs vives de leur plumage est un appel.
  
Un jaillissement de joie aux tréfonds de nous-mêmes,
Une éclaircie dans le sommeil de la vie qu'on aime,
Malgré les pénombres et parfois les divers problèmes,
Un immense sourire vient rajeunir le matin blême.
  
Le bonheur est debout en nos cœurs palpitant,
Qu'importe les années si l'Amour garde son charme,
Cette éternelle jeunesse d'âme comme fleur d'antan,
C'est votre Anniversaire que fête le firmament.
 
Soixante quatre soleils devenus si brûlants,
Que la terre s'émerveille tout en les bénissant,
Un bel Anniversaire où la tendresse des mots,
Ne pourra retranscrire ces instants si beaux.
 
Purs, magnifiques moments d'amour pour une Maman,
Que la famille et les amis aimeront encore longtemps,
Et souhaiteront sans se lasser un Heureux Anniversaire,
Mamy, Maman puissent nos présents vous satisfaire.
 
Ils sont les vagues reflets de nos sentiments aimants,
Ils viennent agrémenter nos souhaits sincères,
De vous espérer le plus merveilleux Anniversaire,
Et que ce jour soit pour vous le plus resplendissant.
 
"Joyeux Anniversaire en sachant que le temps ne fait rien à l'affaire,
L'amour sincère seul compte dans ce monde en misère de tendresse !"
 
Bruno LEROY.

19:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE, MÉDITATIONS., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE., POÉSIES SPIRITUELLES. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/12/2010

L'ÉVANGILE DU NÉO-LIBÉRALISME.

L’évangile du néo-libéralisme prêche la trinité du capital (dieu le père), du marché (le messie) et de la libre initiative (l’esprit). Elle annonce la réalisation d’une logique bienfaitrice pour tous, délégitimant et déclassifiant les opposants comme autant de démons à exorciser. Si l’on observe le langage néo-libéral, on y perçoit des termes religieux camouflés, particulièrement l’exigence d’un sacrifice pour un paradis futur.

A partir de sa compréhension de Dieu, la théologie de la libération réfléchit théologiquement sur l’économie, où prospèrent les idoles qui envahissent la politique et la culture . Elle démonte les « théologies » à l’œuvre dans nos systèmes économiques, pour les justifier et les légitimer. Il existe une « religion économique » dans le capitalisme, d’essence sacrificielle, sans transcendance. Cette religion falsifie les rêves et les désirs de la société traditionnelle, en lui annonçant le salut immanent dans l’abondance de biens de consommation. Le Dieu des pauvres, le Dieu de la vie, se transforme en une catégorie critique des faux dieux du système.

La chute du socialisme a permis « la messianisation du marché », la naturalisation des structures historiques du présent et la reprise du discours sur « la fin de l’histoire », de caractère théologico-eschatologique. L’évangile du néo-libéralisme prêche la trinité du capital (dieu le père), du marché (le messie) et de la libre initiative (l’esprit). Elle annonce la réalisation d’une logique bienfaitrice pour tous, délégitimant et déclassifiant les opposants comme autant de démons à exorciser. Si l’on observe le langage néo-libéral, on y perçoit des termes religieux camouflés, particulièrement l’exigence d’un sacrifice pour un paradis futur. Les riches accumulent davantage de biens, satisfaisant les désirs éveillés par une technologie fantastique qui provoque de nouveaux désirs. Les pauvres accentuent leur sacrifice, dans l’espoir illusoire de la satisfaction de leurs nécessités et de leurs rêves. C’est une spirale sans fin. La théologie de la libération démasque cette perversion, qui bénit les riches et punit les pauvres. C’est un dieu aux antipodes du Dieu de la vie, du Dieu des pauvres et de la tradition biblique et christique.

La mondialisation économique néo-libérale rencontre des critiques très vives de la part de la théologie de la libération, à cause de ses conséquences sur les pauvres : augmentation de la pauvreté, chômage, migration interne et externe de populations. En réponse, elle propose une mondialisation de la solidarité.

L’expérience concrète du Forum social mondial, qui a commencé à Porto Alegre en 2001, est devenue une source de réflexions et de commentaires utopiques. Toutes les grandes thématiques centrales retiennent l’attention : le principe du futur, la pensée plurielle, la résistance et l’alternative au modèle actuel de développement, le nouvel internationalisme, l’accès à la richesse et au développement durable, une autre démocratie par l’affirmation d’une société civile dans l’espace public, la démilitarisation d’un monde sans guerre, des stratégies pour affronter l’Empire, la réaction à l’homogénéisation de l’imaginaire par les médias internationaux…

 

Bruno LEROY.

11:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CONSEILS SPIRITUELS., POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/12/2010

A propos de douceur...

“Heureux ceux qui sont doux...” Matthieu 5.5 www.saparole.com

Le mot douceur nous fait plutôt penser à de la faiblesse et nous ne voulons pas passer devant les autres pour une mauviette. Pourtant la vérité est tout autre. Jésus a dit : “Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre !” (Matthieu 5.5). Les gens humbles de coeur, qui font preuve de douceur, n’essayent pas de manipuler les autres, ni de les concurrencer pour obtenir quoi que ce soit, et pourtant ils héritent de tout ! Si vous héritez de quelque chose, cela veut dire que vous n’avez rien fait pour le recevoir. Vous le recevez parce que quelqu’un de votre famille vous aime et vous considère comme important.


La douceur est fille de l’amour. Elle refuse de juger, de colporter des ragots ou de s’imposer aux autres,
car elle n’a rien à prouver. Elle déteste lorsque la priorité est mise sur l’image, le budget ou l’agenda au détriment du service envers les autres. Elle se lamente lorsque nos engagements ou notre emploi du temps nous empêchent de nous occuper des pauvres, des jeunes, de tous ceux qui souffrent. La douceur est une qualité rare, difficile à trouver au sein d’une société qui n’admire que la brutalité. Tout nous encourage à accomplir notre tâche vite, dans les temps, même si cela nous oblige à fouler sous nos pieds tous ceux qui se trouvent sur notre passage. La réussite, les buts à atteindre coûte que coûte, le taux de productivité, voilà les mots qui comptent dans notre société, mais à quel prix ? La douceur n’a plus de place dans notre monde.

Paul était un ouvrier dynamique et puissant pour la cause de l’Evangile et pourtant il a écrit : “Nous avons fait preuve de douceur parmi vous, comme une mère qui prend soin de ses enfants” (1 Thessaloniciens 2.7). Une personne pleine de douceur agit avec tact, prend le temps d’écouter, de regarder les autres avec respect et délicatesse. Elle sait que pour grandir et se développer il faut faire preuve non de violence et de force brutale, mais d’encouragement et de soutien. Habillons-nous donc de douceur de sorte que, au sein d’un monde obnubilé par la dureté et l’intransigeance, notre douceur soit un témoignage de la présence de Dieu en nous.

Bob Gass.

18:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |