07/12/2012
Le vent danse au rythme de l'eau.
12:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
A la rencontre des autres.
12:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans AMIS ( ES ) SPIRITUELS OU ARTISTES., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., TÉMOIGNAGES., TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
On n'écoute pas assez les Jeunes !
"On n'écoute pas assez les jeunes, les écouter réellement peut faire des miracles". Depuis 40 ans, le père Guy Gilbert accueille des jeunes en difficulté dans les Hautes-Alpes à la Bergerie de Faucon. Reportage de Béatrice Soltner. Au pied des gorges du Verdon, la Bergerie de Faucon fait le pari de redonner des repères aux jeunes en difficulté. Les 150 animaux dont ils s'occupent les aident à se réconcilier avec la vie.
12:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans AMIS ( ES ) SPIRITUELS OU ARTISTES., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., MILITANTISME., TÉMOIGNAGES., TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Bergerie de Faucon, le grand nettoyage.
Réapprendre à vivre ensemble. Les jeunes de la Bergerie de Faucon, fondée par le père Guy Gilbert, sont sollicités notamment pour des taches ménagères. Chaque semaine, c'est l'effervescence... Reportage de Béatrice Soltner.
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06/12/2012
Les confessions de Guy GILBERT.
20:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans AMIS ( ES ) SPIRITUELS OU ARTISTES., Ces petits bouts de Vie., Ces petits bouts d'existence., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., RÉFLEXIONS., TÉMOIGNAGES., TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
27/11/2012
Quelle est la lumière qui nous guide dans notre vie quotidienne ?
L’automne, et bientôt l’hiver, étendent leur manteau de brouillard et de bruines sur la terre. Les arbres se sont dépouillés de leurs feuilles ; la sève se retire des branches : la nature s’intériorise, se recueille. Le chant des oiseaux se fait plus discret comme pour ne pas interrompre le silence de la nuit qui se prolonge. Tout nous porte à entrer nous aussi en « retraite », comme nous y invite le temps liturgique de l’Avent. Le mot « retraite » est à prendre au sens étymologique : il s’agit de nous retirer autant que faire se peut de l’éparpillement dans nos activités débordantes, pour nous tourner vers l’intérieur, et nous mettre à l’écoute du silence.
Quelle est la lumière qui nous guide dans notre vie quotidienne ? Celle des spots publicitaires ? des flash-infos ? des bandes annonces du dernier film ? des devantures ruisselantes des magasins ? Réussissons-nous à prendre de la distance par rapport à ces multiples sollicitations extérieures ? Gardons-nous notre liberté intérieure ou sommes-nous prisonniers de notre société de consommation qui érige le bien-être et la jouissance en valeurs suprêmes ?
Nous ne sommes pas invités à nous soustraire au monde, mais à redécouvrir notre intériorité spirituelle, afin de nous conduire comme « des fils de la lumière, des fils du jour » ; car « nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres. Dès lors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres » (1 Th 5, 5-6). Le message est clair : la sobriété a pour but de nous soustraire à la fascination des sollicitations extérieures ; la vigilance doit nous garder attentifs aux motions intérieures de l’Esprit. Pour qu’une telle attitude devienne habituelle, il faut bien sûr s’y exercer en des temps privilégiés durant lesquels nous nous efforçons de nous recueillir, de nous intérioriser, de revenir à nous-mêmes. La difficulté est que nous avons perdu la clé de notre chambre intérieure ; lorsque nous essayons de faire silence, nous sommes bientôt submergés par le bruit de nos pensées en cavale et par le tintamarre de nos émotions débridées. Aussi risquons-nous de nous décourager : comment pourrions-nous revenir à nous-mêmes alors que nous ne savons plus qui nous sommes ?
C’est bien pourquoi Paul nous invite à « revêtir le Seigneur Jésus Christ pour le combat de la lumière ». N’est-il pas le vrai visage de l’homme réconcilié avec Dieu et rétabli dans la lumière de la grâce ? N’est-il pas le chemin qui nous conduit à notre vérité profonde et à la source de la vie ? Revêtir le Seigneur Jésus Christ signifie épouser sa manière de voir les personnes, les événements ; évaluer les situations à la lumière de ses critères ; pour agir conformément à ce qu’il attend de nous. Autrement dit : pas d’oraison chrétienne qui ne soit enracinée dans la lectio divina, c’est-à-dire dans une « lecture savoureuse de la Parole », qui nous fasse entrer dans l’intimité du Seigneur Jésus, et nous donne de le connaître « en Esprit et vérité » (Jn 4, 23).
Tel est bien le cœur de la conversion à laquelle nous sommes invités en ce temps béni de l’Avent : nous laisser conduire jour après jour par les textes de la liturgie, afin de retrouver l’attitude de vigilance intérieure qui convient à un disciple en attente du retour de son Maître. Comme Noé, il nous faut « entrer dans l’arche » de l’Église - de notre « église intérieure », c’est-à-dire de notre cœur - pour nous y tenir prêts à « l’avènement du Fils de l’Homme ».
Mieux vaut ne pas faire étalage de notre démarche : ce serait contradictoire avec sa finalité. Saint Jean de la Croix conseillait d’éviter d’exposer trop tôt au vent du monde, la flamme encore vacillante de notre vie intérieure commençante, afin d’éviter qu’elle ne s’éteigne. L’important est de nous « tenir prêts » dans la discrétion d’un cœur vigilant et dans l’ardente espérance de la venue du « Maître de maison ».
« Deux hommes seront aux champs : l’un est pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin : l’une est prise, l’autre laissée ». Nous suggérons que les hommes représentent la dimension extérieure de notre humanité - l’être « charnel » dont parle Paul ; et que les femmes symbolisent notre intériorité psychique, c’est-à-dire notre dimension affective et nos facultés.
Chacune de ces polarités - masculine et féminine - est présentée en binôme, pour signifier que nous sommes « doubles » : notre être psychique et notre être charnel sont en partie autonomes, et en partie soumis à l’être spirituel, c’est-à-dire à l’homme nouveau, au Christ intérieur. « L’un(e) est pris(e), l’autre laissé(e) » : l’être naturel en nous ne subsistera que dans la mesure où il se sera soumis à l’Esprit, c’est-à-dire dans la mesure où il aura accueilli la grâce du salut. Peut-être pouvons-nous deviner, en filigrane des personnages masculins et féminins qui « sont pris », Joseph et Marie chez qui l’être charnel et psychique sont pleinement intégrés dans l’être spirituel, et mis au service du dessein de Dieu.
Tous deux vivent dans le monde, mais ne sont pas du monde : leurs pensées, leurs paroles, leurs actions sont entièrement finalisées sur l’accueil du Sauveur. Qui mieux que Christ pourrait nous introduire dans ce temps de conversion à l’unique nécessaire ?
Bruno LEROY.
20:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/11/2012
Le pouvoir de l’amour est toujours vainqueur de la mort.
Le pouvoir de l’amour est toujours vainqueur de la mort. Chaque fois que nous étiquetons ou érigeons des barrières autour d’un domaine de notre vie, nous limitons les possibilités de Dieu et, ce faisant, nous ouvrons la porte à la mort spirituelle et émotionnelle.
Nous fuyons devant la face de Dieu, informant Dieu avec arrogance du fait que ce qu’Il a créé n’est et ne peut être bon et juste.
Oser se débarrasser de certitudes anciennes, au profit de ce que Dieu est en train de révéler et réaliser combien semblables sont tous les humains, quelles que soient leurs différences.
Dans la figure de l’étranger, chacun a vu ses propres rêves, peurs, espérances, une même recherche de la paix, du bonheur et de l’amour, indépendamment de la couleur de la peau, des
particularismes culturels, des vêtements, des partenaires.
Cette vision nous permet d’établir des relations au-delà des frontières de leur tradition.
Je vous souhaite un Dimanche habité par la Vérité de l'Esprit.
19:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
23/11/2012
Redonnons de la Force à l'Amour.
Il me souvient que, je méditais sur les sommets de l'Andalousie à la fois concernant la Beauté sauvage des paysages et le devenir de notre Humanité.
Nous pouvons partir, nous exiler aux confins de cette planète et nous apercevoir que le visage du monde est similaire à celui que nous rencontrons à notre porte.
Seule, la culture intrinsèque aux ethnies semble changer l'approche des événements et des êtres. Mais, ce qui m'a le plus parlé est cette étrange similitude des pensées. Oui, la pensée devient unique et ce, universellement.
Nous croyons souvent, comme le chante Aznavour, que la misère est moins pénible au soleil. Tout cela n'est que pure illusion.
Les grands groupes capitalistes s'implantent partout pour détruire la nature, la culture traditionnelle, et procurer l'dôlatrie de l'argent dans les veines des gens.
Parfois, souvent même ces situations me laissaient perplexe ou révolté.
Je dirais que la deuxième attitude est davantage dans l'âme de mes réactions.
Mais, comment se comporter de façon prophétique face à des sociétés dont le pognon reste l'oxygène qui irrigue le plus leurs comportements ?
La révolte permanente est une solution et pourtant elle n'en apporte aucune lorsqu'il s'agit de contester le monde entier.
La contestation pour la contestation demeure stérile.
Alors que reste-t-il ?
Une conversion profonde qui fera d'abord changer ma mentalité !
Avant de vouloir que les autres modifient leurs conditionnements. Il nous faut prendre conscience des nôtres.
Et tout faire intérieurement pour apprivoiser la libération voulue par Christ.
Se dire aussi que nous sommes tous frères même avec nos défauts et déformations.
Cependant, je ne puis m'empêcher de penser qu'il faut redonner une dimension spirituelle aux Hommes.
Il en va de l'avenir de nos sociétés aseptisées dans leur capacité de se projeter autrement que sous l'angle de l'argent.
L'argent est la pire des drogues, elle draine toutes les autres…
Que cette constatation soit pour nous l'opportunité de remettre l'Amour inconditionnel au cœur de vos vies.
Sans l'Amour, nous ne serions que des ombres errantes parmi nos frères et sœurs. Nous serions sans consistance.
L'Amour, ce mot galvaudé par ceux qui en ont oubliés sa signification première.
Redonnons de la Force à l'Amour. Peu importe notre religion. Nous sommes Tous et Toutes capables d'aimer gratuitement, de façon désintéressée.
Alors, Aimons jusqu'au militantisme qui poussera notre Espérance à nous insurger contre les injustices pour un monde juste et fraternel.
Un être épanoui est un individu qui se donne entièrement aux autres. Nous ne pouvons prétendre réussir notre existence en étant replié sur nous-mêmes.
Il faut nous ouvrir au Vent de l'Esprit de Liberté.
Laissez tomber votre timidité et vos peurs, elles ne servent qu'à vous paralyser.
Ouvrez-vous comme la fleur attend la rosée matutinale.
Mes engagements sont de voir le soleil briller dans les yeux des Jeunes paumés. Mes souhaits sont de voir des hommes et des femmes se lever lorsque l'Humain est bafoué. Mes désirs sont de voir toutes les religions dire que l'Amour est leur message prioritaire à transmettre.
Mes espérances sont de constater que, la conversion se transforme en révolution pour une société emplie de fraternité.
Et prier afin que s'accomplisse un climat de Paix sur cette Terre.
Bruno LEROY.
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18/11/2012
La poésie sert à mettre de la joie dans la vie.
Nous avons besoin de silence pour nous entendre nous-mêmes, pour entendre les autres, pour entendre la nature. Pour écouter le tremblement de la poésie...Elle est son premier jaillissement, encore immaculé ; ni corrompu à la source , ni menacé de récupération. Seuls la détiennent ceux qu’une longue résistance au pouvoir a chargés de la conscience de leur propre valeur d’individu. La conscience du présent s’harmonise à l’expérience vécue comme une sorte d’improvisation. Au contraire, la pensée qui s’attache au vécu dans un but analytique en reste séparée ; c’est le cas de toutes les études sur la vie quotidienne.
Le voyageur qui fixe sa pensée sur la longueur du chemin à parcourir se fatigue plus que son compagnon qui laisse au gré de la marche errer son imagination ; de même la réflexion attentive à la démarche du vécu l’entrave, l’abstrait, le réduit à de futurs souvenirs. Pour qu’elle se fonde vraiment dans le vécu, il faut que la pensée soit libre. Il suffit de penser autre dans le sens du même, la plus haute conscience de soi inséparable de moi et du monde. C’est à cette condition que les hommes reconnaîtront sous peu que leur créativité individuelle ne se distingue pas de la créativité universelle.
On le sait, la société de consommation réduit l’art à une variété de produits consommables. Puissions-nous avoir cette volonté d’échapper aux aliénations ambiantes en créant l’unité de l’homme et du social où l’expérience de la poésie prime comme une nouvelle arme dont chacun doit apprendre le maniement par soi-même. La poésie sert à respirer et mettre de la joie dans la vie, elle aide à réaliser la synthèse de notre existence. Elle est l’alternative essentielle aux violences subies ; elle nous dit que l’esprit de mort n’a plus de place dans notre Vie.Elle est notre grande fête sociale qui assigne les bureaucrates à résidence. La poésie et l’art en général nous font côtoyer l’infini de notre être en détruisant progressivement ce qui est réductible dans l’homme.
Notre conscience humaine ne peut ignorer, négliger cet espace de liberté dont nous disposons pour nous unifier au monde en échappant à toutes formes d’aliénations pathologiques.Le véritable artiste est celui qui reste lui-même en provocant la société par une insurrection de la beauté dont son âme ne cesse de s’inspirer. C’est un homme de partage et d’amour dans la contestation de l’ordre établi, puisqu’il ne supporte pas les embrigadements de l’esprit. Puissions-nous être poètes dans nos comportements quotidiens, non en sachant écrire de splendides poésies mais en regardant le monde avec nos yeux intérieurs, ceux qui murmurent le bonheur de vivre libre.
BRUNO LEROY.
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17/11/2012
Des mots qui nous conduisent à Lui.
Un homme qui n'est pas "né de l'Esprit" vous dira que l'enseignement de Jésus est tout simple. Mais dès qu'il a été baptisé du Saint-Esprit, il découvre que "les nuages et l'obscurité l'environnent". Nous voulons pénétrer plus profondément dans l'enseignement de Jésus, mais ne pouvons rien comprendre sans la lumière intérieure de l'Esprit de Dieu. Si nous ne nous sentons pas contraints de nous dépouiller de nos habitudes religieuses - comme Moïse dut ôter ses souliers devant le buisson ardent - si nous nous approchons encore de Dieu avec une familiarité indiscrète, demandons-nous si nous nous sommes jamais tenus en sa présence. Ceux qui parlent avec désinvolture de leurs expériences religieuses n'ont jamais compris ce qu'est la présence de Jésus-Christ. Après avoir connu une joie et une libération merveilleuses en découvrant ce que Jésus fait, on pénètre dans d'épaisses ténèbres en réalisant ce qu'Il est.
"Les paroles que je vous dis (Jésus parle au présent) sont Esprit et Vie". La Bible n'est pour nous qu'un amas de paroles - nuages et obscurité - jusqu'à ce que soudain les mots deviennent Esprit et Vie, parce que Jésus les révèle, à chacun en particulier. C'est ainsi que Dieu nous parle, non par des visions ou des rêves, mais simplement par des mots qui nous conduisent à Lui.
Bruno LEROY.
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