24/04/2008
Appel du collectif contre l’Handiphobie.
Pour le soutien de la société aux parents en difficulté
ROME, Mercredi 23 avril 2008 (ZENIT.org) - « L'acquittement de Mme Debaine enfonce chacun de nous dans sa part d'ombre », déclarent Sophie et Damien Lutz, parents de Philippine, âgée de 8 ans, microcéphale et polyhandicapée, porte-parole du Collectif contre l'Handiphobie. Ils posent la question du soutien de la société aux parents en difficulté.
Ils constatent la douleur des parents d'enfants lourdement handicapés : « Une maman a craqué : le désespoir l'a poussée à mettre fin aux jours de son enfant lourdement handicapé. De nombreux parents ont peur de craquer : ils résistent au désespoir en continuant de croire jour après jour que leur enfant a sa place parmi les vivants ».
Pourtant, le Collectif des Parents contre l'Handiphobie tient à « exprimer son inquiétude et même son angoisse face aux doutes que les applaudissements à l'annonce de l'acquittement de Mme Debaine distillent dans notre société ».
Ils déplorent la confusion du message lancé par cette décision de justice et appellent à un « sursaut » des consciences: « Sans vouloir peser davantage sur les épaules de cette mère, nous regrettons que cet acquittement lance un message ambivalent dans un contexte où les personnes lourdement handicapées et dépendantes ont besoin d'être rassurées sur les intentions de la société à leur égard. Cette décision enfonce chacun dans sa part d'ombre. Un sursaut est nécessaire pour ne pas glisser dans la confusion ».
Car ce geste pose la question du soutien la société à ces parents dans la détresse : « Derrière le drame de cette femme et de sa fille c'est la société tout entière qui ne leur a pas porté suffisamment secours qui doit se remettre en question. Nous parents d'enfants handicapés, nous avons besoin d'un message fort de la société qui nous rappelle que toute vie, même affaiblie, a du prix à ses yeux ».
« Nous, parents d'enfants handicapés, comprenons d'expérience qu'elle ait pu perdre pied, mais nous avons besoin d'être sûrs que ce geste n'est pas une solution, ne doit pas en être une », déclarent les signataires.
Ils posent aussi la question de la protection de la vie des personnes les plus faibles : « Les personnes handicapées ont besoin d'être sûres que leur vie est autant protégée que celle d'une personne en bonne santé. Nos enfants handicapés ont besoin de vivre dans un climat de sécurité, de protection, et de respect ».
« Tout citoyen a besoin que la société assure, y compris dans sa justice, ce climat qui garantit la paix dans les relations familiales surtout quand elles sont douloureuses », concluent les parents (Contact : ++ 33 (0) 6 20 52 29 99).
« Gènéthique », la synthèse de presse de la fondation Jérôme Lejeune rappelle que Mme Lydie Debaine, 62 ans, qui avait reconnu avoir tué sa fille unique, handicapée motrice cérébrale de 26 ans, a été acquittée mercredi 9 avril par la cour d'assises du Val-d'Oise.
Lydie Debaine était accusée d'avoir donné plusieurs cachets d'anxiolytiques à sa fille avant de la plonger dans une baignoire pour la noyer le 14 mai 2005.
Ces vingt dernières années, la justice française avait, le plus souvent, prononcé des peines de prison avec sursis à l'encontre des parents meurtriers ou assassins de leurs enfants handicapés.
Le procureur général de la cour d'appel de Versailles, Jean-Amédée Lathoud, a fait appel de la décision de la cour d'assises du Val d'Oise qui, le 9 avril dernier, avait acquitté Lydie Debaine.
« Sans méconnaître la situation dramatique de Mme Debaine, son profond désarroi et sa grande souffrance, il m'est apparu que le ministère public avait le devoir, dans le souci de l'intérêt général, de requérir l'application de la loi et la condamnation de l'accusé », a-t-il déclaré.
Selon Jean-Amédée Lathoud, « ce verdict d'acquittement pourrait (...) être compris comme un encouragement à l'atteinte volontaire à la vie des handicapés, qui méritent notre protection et notre soutien » et il n'est pas acceptable en « l'état du droit français, de nos valeurs éthiques et des principe qui fondent notre société ».
Créé au lendemain de l'arrêt Perruche, ce Collectif a pour vocation de « défendre les personnes handicapées contre les propos diffamatoires et les mesures discriminantes ».
14:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MILITANTISME. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L’annonce de l’Esprit de Vérité.
"Pierre et Jean leur imposèrent les mains et ils recevaient le Saint-Esprit." Ac 8, 5-17
reconnaître dans vos cœurs comme le seul Saint." 1 P 3, 15-18 "Le Père vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous." Jn 14, 15-21 | |
©F&L-C.Deher |
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Jésus ne nous laisse jamais seuls, nous ne sommes jamais perdus si nous vivons de manière authentique la foi chrétienne. La vie chrétienne est en effet histoire de communion, non seulement avec le Dieu trois fois Saint, mais aussi avec l’Église. Lors de l’annonce de son départ prochain, Jésus promet la venue d’un Défenseur, le Paraclet qui est le Saint-Esprit envoyé par la source de tout amour, le Père de Miséricorde. Cet « Esprit de vérité » révèle combien « Dieu est amour » et que cet amour s’est parfaitement manifesté en Jésus-Christ. L’homme n’est donc jamais orphelin, ni un SDF spirituel, s’il invoque cet Esprit Saint. Celui-ci vient non seulement intérioriser en chaque personne la présence du Christ – il est l’exégète du Fils – mais il accomplit également les œuvres du Père dans la vie des hommes. Cela n’est possible qu’en respectant les commandements de Dieu, c'est-à-dire en conformant la vie quotidienne à l’amour de Dieu pour nous. Cette rectitude de vie n’est possible qu’en demeurant, grâce à l’Église, à l’écoute de la Parole, mais aussi en invoquant régulièrement cet Esprit de Vérité qui fait dans le cœur des hommes « le vouloir et le faire » de Dieu. Il n’est pas possible d’aller à Dieu ou de rester fidèle à ses commandements d’amour par ses propres forces. Par contre, forts du Saint-Esprit, demandons à Dieu la grâce – et cela en est une – d’aimer Dieu afin qu’il manifeste par nos vies son amour.
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13:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
FEU ET LUMIÈRE.
Connaissez-vous beaucoup de revues nées dans un hôpital ? Fruit d’une visite ? Portées par la souffrance ?
Feu et lumière, c’est aussi une revue portée par une maison de la Communauté des Béatitudes ; revue rédigée à partir d’une expérience de vie spirituelle car comment parler de l’Amour de Dieu si nous ne l’avons jamais rencontré ? Comment croire que tout est possible pour lui si nous ne l’avons jamais vu à l’œuvre ?
Feu et lumière est né aussi pour consoler, donner une espérance et une vision plus large car le Royaume de Dieu est déjà au milieu de nous.
Feu et lumière privilégie les grandes photos, la qualité du papier – à un prix raisonnable – la beauté. Comment donc ouvrir les âmes aux dons du ciel si ce n’est par la caresse d’une lumière que reflète un cliché ?
Feu et lumière est aussi caractérisé par de nombreux bénévoles qui viennent mettre la main à la pâte pour l’expédition de la revue. Feu et lumière peut poursuivre sa mission grâce à ses lecteurs, à leur foi, leur esprit missionnaire pour nous faire connaître…
Feu et lumière se caractérise aussi par le lien particulier qui unit ceux qui lisent et ceux qui travaillent à la revue. Ensemble, ils forment une « famille spirituelle, la famille feu et lumière ».
Feu et lumière, ce sont aussi des lecteurs devenus priants. Ils s’engagent à prier pour nous ! Oui, nous aussi nous en avons besoin. Nous menons un combat pour lequel nous avons besoin d’être entourés d’une muraille de prière. Six fois l’an, ils reçoivent une lettre dans laquelle nous leur confions nos intentions. Une occasion pour nous de mieux nous connaître et de vivre dans une plus grande proximité.
Cliquez ci-dessous :
13:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
C'est Dieu seul qui vous sortira d'affaire !
Les moments difficiles de la vie révèleront la profondeur de vos relations avec Dieu. Entre les mains de Dieu un naufrage peut se transformer en réussite ! Mais n'oubliez pas que parfois il faut savoir se débarrasser de certaines choses en les jetant par dessus bord !
Bonne Méditation de Sa Parole pour Aujourd'hui.
Votre Frère, Bruno.
13:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
23/04/2008
LE ROSAIRE DE DOM HELDER.
Ancien archevêque de Recife, au Brésil, Dom Helder Camara est connu comme le " frère des pauvres ", l'évêque des favelas et des sans-voix. Sans relâche, il a dénoncé l'injustice qui touche le tiers-monde et ses habitants. Mais sait-on que cet homme d'action courageux est aussi un mystique, un contemplatif, en permanente conversation avec Dieu à travers toute sa création ? Depuis sa jeunesse, Dom Helder pratique la " veille ", cette prière qui, avant l'aube, le fait communier avec les créatures auprès de Dieu. Ce Rosaire de Dom Helder est né de cette méditation quotidienne. Il propose un ensemble de prières courtes, de variations autour du thème de la rose, fleur mystique, parfum offert à Marie. " La rose est sans pourquoi ", disait déjà Angelius Silesius. Elle n'est là que pour témoigner, dans sa beauté éphémère, de l'amour et de la gratuité de Dieu.
Un magnifique livre-souvenir toujours d'actualité...
Merci, Dom Helder pour votre spiritualité Libératrice au nom des sans voix !
Bruno LEROY.
NB :
Un prophète à ne pas oublier, à l'heure où au Brésil et dans toute l'Amérique latine, charismatiques catholiques et fondamentalistes protestants (sans parler de véritables sectes comme "l'église universelle du christ") sont en plein développement, tandis que les évêques progressistes, les théologiens de la libération, et les communautés de base traversent une période difficile.
Voir le numéro 2818 (2 au 8 septembre 1999) de La Vie, largement consacré à cette disparition, en particulier l'éditorial de Jean-Claude Petit: "L'actualité dérangeante du petit évêque rouge" et l'hommage rendu par cet hebdomadaire dans un article intitulé "Merci Dom Helder", retraçant sa vie, sa jeunesse très traditionaliste, sa conversion au contact des pauvres, sa profondeur spirituelle, et son remplacement, après son départ à la retraite, par un successeur qui n'eut de cesse de démolir tout ce qu'il avait construit.
"Dom Helder Camara, après avoir cru pendant toute une partie de sa vie, pouvoir convertir aux nécessaires "réformes de structures" les gens de pouvoir, puis les institutions -religions, Eglises, université, ...-, en était arrivé dans les années 80, à mettre tous ses espoirs d"'un monde plus respirable et plus humain" dans ce qu'il appelait les "minorités abrahamiques", c'est à dire les quinze pour cent de personnes qui, dans tous les groupes et organisations, sont disposés à "espérer contre toutes espérance". Partout où il passait et parlait, il suscitait ces groupes, les encourageait, les envoyait en mission. Il ne pratiquait pas la langue de bois ni de buis. Sa sincérité était convaincante et son espérance communicative." (extrait de l'article de José de Broucker dans La Vie).
"Si je donne de la nourriture aux pauvres, on me traite de saint. Si je demande pourquoi les pauvres n’ont pas de nourriture, on me traite de communiste."
Dom Helder Camara.
09:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
22/04/2008
“Nul ne donne ce qu'il n'a pas”
Ne l'oublie pas: nous pouvons convaincre avec d'autant plus d'aisance que nous sommes nous-mêmes plus convaincus. (Sillon, 929)
"On n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le lampadaire, pour qu'elle éclaire tous ceux de la maison; que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres et glorifient votre Père qui est dans les cieux."
Et, quand s'achève son séjour sur la terre, Il donne cet ordre: "euntes docete" — allez et enseignez. Il veut que sa lumière brille dans la conduite et dans les paroles de ses disciples, et dans les tiennes aussi. (Sillon, 930)
Cette conception du catholicisme serait vieillotte, et par conséquent inacceptable?... — Le soleil est plus ancien encore et il n'a rien perdu de sa lumière; l'eau est plus archaïque, et elle étanche encore la soif, elle rafraîchit. (Sillon, 937)
Certains ignorent tout de Dieu..., parce qu'on ne leur en a pas parlé en termes compréhensibles. (Sillon, 941)
Crois-moi, d'ordinaire, l'apostolat, la catéchèse, doivent être capillaires; un par un: chaque croyant entraînant son plus proche compagnon. (…) (Sillon, 943)
http://www.opusdei.fr/art.php?p=13813
12:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
17/04/2008
Sauvée des griffes de " l’ogre des Ardennes" par la Vierge Marie ?
* Fin juin 2003, au cours du journal télévisé d’FR3 était diffusé un petit reportage qui montrait une adolescente de 13 ans, qui venait d’échapper à Michel FOURNIRET (surnommé « L’ogre des Ardennes »), et grâce à cette petite on avait pu procéder à son arrestation. À ce moment-là, j’avais été frappée par le gros plan que faisait la caméra sur les mains de l’adolescente qui triturait un chapelet en plastique blanc qui était enroulé autour d’un de ses poignets ! J’avais eu la certitude que ce chapelet lui avait sauvé la vie, que c’était grâce au fait qu’elle avait dû prier des « Je Vous salue Marie » ou demander l’aide de la Ste Vierge Marie que Celle-ci avait dû l’exaucer et la secourir ! Je l’ai toujours raconté à mon entourage, mais tous ceux à qui j’ai parlé de ce reportage diffusé pendant le 19/20 sur FR3 ne l’avaient pas vu à l’époque … Et voici, que ces derniers jours l’actualité (le procès à Charleville-Mézières du tueur Fourniret) vient confirmer le ressenti que j’ai e u … !!! Pour preuve, je vous concocte un article reprenant tout ce qui est paru dans la presse française et belge du 31 mars et du 1er avril 2008. (sources : le JDD.FR, l’Express.FR, la Libre Be., RMC.FR, interview du père de Marie-Ascension, etc …)
PROCÈS FOURNIRET. Au troisième jour du procès du couple diabolique devant la cour d'assises des Ardennes, l'audience, lundi, s'est ouverte sur le témoignage de la jeune Marie-Ascension, "miraculée" du piège que Michel Fourniret lui avait tendu.
Le témoignage de Marie-Ascension, rescapée des griffes de « l'ogre des Ardennes » fait froid dans le dos. Au 3ème jour du procès du couple Fourniret, la jeune fille, âgée à l'époque de 13 ans, a raconté son calvaire. Epaulée par son avocate, sobrement vêtue de sombre, Marie-Ascension (qui va avoir 18 ans en mai) se tient droite, portant autour de ce poignet gauche qui conserva longtemps, paraît-il, la cruelle meurtrissure du lacet, un chapelet signe de sa foi en Dieu. Cette foi qui, dit-elle, lui permet de tenir sans avoir recours au soutien de psychologues.
Marie-Ascension dit aussi n'avoir pas besoin de psychologue pour gérer le souvenir de son enlèvement, invoquant « la grâce ». Car la patronne de Marie-Ascension est (selon ses propres dires) la Vierge Marie. Chaque fois qu'elle a des problèmes, elle dit systématiquement cette prière : - « Sainte Vierge Marie, passez devant. ».
"Très pieuse, la "rescapée" a expliqué aux jurés et au président qu'elle lui avait échappé après avoir prié à haute voix et invoqué la Vierge Marie."
LES FAITS - Ce 26 juin 2003, à Ciney en Belgique, Michel Fourniret avait abordé la frêle adolescente, dans la rue où les parents de Marie-Ascension s’étaient installés avec leurs 5 enfants après avoir fui le Burundi. La rue était alors déserte. Il lui demande le chemin du Mont-de-la-Salle (qui est dans la direction de Dinant) et réussit à gagner la confiance de la fillette car il semble gentil, lui parle doucement et lui assure qu'elle n'a rien à craindre. - « Il disait que ce n’était pas bien de ne pas faire confiance. Il expliquait qu’il était professeur de dessin et père de famille.
Nous marchions côte à côte. Parvenus à hauteur de sa camionnette, il a ouvert la portière, côté passager, et m’a doucement invitée à monter en me tenant par les épaules. Il a fait le tour du véhicule pour s’installer au volant. J’étais tiraillée entre la méfiance qu’il m’inspirait et ce devoir qu’il y a de rendre service. » Mais elle a fini par monter dans la camionnette. – « Avant de monter, j’ai confié ma route à la Vierge Marie. J'ai dit : - « Sainte Vierge Marie, passez devant pour qu’il ne m’arrive rien. » ….. « Il ne s’est pas arrêté devant le Mont-de-la-Salle. Il m’a dit qu’il continuerait jusqu’à Dinant pour me punir de ne pas lui avoir fait confiance. Mais il continuait de se montrer plutôt gentil. Je me souviens qu’il m’a demandé mon nom et mon âge. » Elle avait dit Sarah. Elle avait dit 12 ans car elle avait soudainement pris peur parce que l’homme n’avait pas pris la direction de Dinant. Elle l’interrogeait mais il ne parlait plus … Marie-Ascension se met alors à pleurer en silence et « à prier dans son cœur », comme elle dit, et, en priant, une idée lui vient. Elle pose une question à Fourniret : - « Monsieur, est-ce que vous croyez en Dieu ? ». Il lui répond : - « Mais pourquoi ? ». Et Marie-Ascension lui rétorque : « Si vous croyiez en Dieu, vous ne feriez pas de moi ce que vous faites. ». Il semble qu’à ce moment-là, Fourniret n’a plus voulu répondre à ses questions. Quand elle a vu qu’il ne voulait plus lui parler, Marie-Ascension a commencé à prier à haute voix ...
Dès lors le ton n'est plus le même : à un certain moment, Fourniret s’est arrêté et lui a dit : - « Tu m’agaces avec tes prières ! ». Le tueur en série prend alors un chemin détourné, s’arrête, coupe le moteur et l’emmène à l’arrière de la camionnette. Il avait l’air vraiment méchant : désormais il ne reste plus rien, confirme l’adolescente, de celui qui se présentait à elle comme un professeur de dessin de 61 ans, inoffensif ! Le kidnappeur commence à ligoter les pieds de sa victime en serrant fort ses liens et en lui disant : - « Donne-moi tes mains, sinon je te frappe ! ». - « Je lui ai demandé, « Pourquoi vous faites ça ?! », il a dit : – « Tu dois me donner du plaisir, autrement tu ne rentreras pas ! ». J'étais étonnée, je ne savais pas jusque là ce qu’il voulait faire de moi. » a raconté l’innocente Marie-Ascension à la barre des témoins. L’adolescente s’est mise alors à crier. Il commence à l'étrangler et lui dit : - « Si tu cries, je te tue ! ». Marie-Ascension deman de alors à son ravisseur s'il fait partie de la bande de Marc Dutroux. - « Je suis pire que Dutroux ! » affirme-t-il alors qu’il passe un lacet de cuir autour des poignets de l’enfant effrayée. Le véhicule repart.
À l'arrière, Marie-Ascension prie toujours à haute voix, "à pleine gorge ! ", précise-t-elle. Elle aperçoit une carte routière des Pays-Bas, de Belgique et de France. "Je me suis dit que c'était fini. J’ai vu toute ma vie défiler. Interrogée par l'un de ses conseils, Me Réginald de BECO, elle ajoutera : - « J’ai repensé à ce que j'avais fait de pas correct, j'ai songé à mes parents qui ont réussi à quitter vivants le Burundi et que j'allais décevoir en me faisant tuer comme ça." Soudainement, les liens douloureux qui enserraient ses jambes se détendent, elle s’en libère, puis, avec les dents parvient à dégager ses mains. Il y avait, sur la porte latérale coulissante du Citroën C25, un bouton coloré surmonté de l’inscription : « Pour ouvrir, appuyer ici ». Elle a appuyé. - « La porte s’est ouverte avec un tel fracas que j’ai eu peur qu’il l’ait entendu ! », raconte toujours Marie-Ascension mais elle ne saute pas tout de suite car la voiture roule vite : - « Je n’osais p as sauter… », se souvient-elle.
C’est alors qu’il y a eu cet arrêt providentiel : ce stop que la camionnette a marqué au carrefour de Mesnil-Saint-Blaise – le seul panneau « stop » qu’on recense sur le trajet de 16 kms déjà parcouru par le fourgon, comme l’expliquera l’inspecteur Quinquempois. « La camionnette s’est à peine arrêtée, explique Marie-Ascension, j’avais encore un pied à l’intérieur quand elle est repartie. » Mais elle a réussi à sauter et s'est enfuie, sans que Fourniret s'en aperçoive !
Il prend la direction de Beauraing tandis qu’elle s’encourt dans l’autre sens. « J’ai fait des signes à une automobiliste qui s’est arrêtée : c’était Stéphanie JANTON. ». Une femme dont la présence d’esprit causera la perte de Michel Fourniret. - « Marie-Ascension, raconte Stéphanie JANTON, m’a expliqué qu’on avait tenté de l’enlever. Elle m’a montré la marque des liens sur ses poignets. Elle voulait que je la ramène chez elle, à Ciney. Mais j’ai pris la direction de Beauraing parce que j’estimais plus urgent de donner l’alerte au bureau de police le plus proche. Chemin faisant, nous avons vu arriver, en sens inverse, un véhicule dans lequel Marie-Ascension a cru reconnaître de loin celui de son ravisseur. Quand nous l’avons croisé, elle l’a formel-lement reconnu. ». Stéphanie Janton, elle, notera l’immatriculation et la marque de la camionnette.
La police a très vite réagi puisqu’elle est allée directement au domicile de Michel Fourniret. Il n’était pas encore arrivé, mais quand il est rentré, la police a pu le récupérer très vite, avec tous les indices qui étaient encore dans son véhicule. Une carte postale que Marie-Ascension venait d’acheter pour sa copine y était encore … C’est comme cela que l’instruction a commencé.
- "Vous avez sauvé des vies !"
L'avocat général Francis Nachbar s'est incliné devant le témoin. -"Vous avez sauvé votre vie et celle de beaucoup d'autres jeunes filles. Pour cela, je voulais vous féliciter et vous remercier". Pendant toute la déposition, Fourniret semblait dormir, immobile, yeux clos. Avant le témoignage, il a redit qu'il refuserait de parler, sur cette affaire comme sur les autres, si on lui refusait le huis-clos qu'il demande. Il a cependant précisé à la barre avoir rédigé pendant le week-end un texte et même fait un dessin, à l'intention de Marie-Ascension. On en ignorait dans l'immédiat le contenu.
Dans l'après-midi, le président de la cour a lu une lettre que le tueur en série a écrite à son fils en 2005 alors que celui-ci lui demandait le sort qu'il réservait à la fillette à l'origine de son interpellation : « Il est évident que je lui aurais arraché les yeux et les membres vivante avec une infinie jouissance. Marie-Ascension incarne une pureté sobre, je m'en empare (...) J'aurais préféré évidemment lui infliger de lourdes souffrances, des tortures morales et physiques », a écrit l'accusé. L'avocat général lui a demandé comment il pouvait écrire de telles "abominations" à son propre fils. – « Je suis convaincu que vous avez la réponse à cette question, vous qui semblez bien me connaître », a-t-il répondu.
Fin de l’article.
N’est-il pas évident que la Sainte Vierge a honoré les 7 ème et 8 ème promesses faites au Bienheureux Alain de La Roche au sujet de la récitation du rosaire et donc du chapelet ? * 7ème Promesse : " Celui qui se recommande à moi par le rosaire ne périra pas. " * 8ème Promesse : " À ceux qui récitent mon rosaire, je promets ma protection spéciale. "
* Et aussi celui-ci :
Message du 25 février 1988 de la Sainte Vierge Marie donné à Medjugorje :
"Chers enfants, aujourd’hui encore je voudrai vous appeler à la prière et à l’abandon total à Dieu. (…) C’est pourquoi, petits enfants, n’ayez pas peur. Si vous priez, satan ne peut vous faire aucun mal, car vous êtes les enfants de Dieu et je veille sur vous. Priez ! Que le chapelet soit toujours en vos mains le signe pour satan que vous m’appartenez."
Merci chère Maman Marie !
Par mademoiselle Marie-Hélène GREGOIRE
Cet article paraîtra dans la prochaine revue Voici ta Mère envoyé le 26 avril prochain.
Que le Christ Ressuscité vous bénisse !
Alléluia !
Thierry Fourchaud.
*** Nouveau : téléchargez Voici ta Mère sur le site :
www.labonnenouvelle.fr
dans la rubrique livres et téléchargements.
* Prochaines retraites sur : www.citedelimmaculee.com
11:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Jésus, chemin vers le Père.
"La Parole de Dieu gagnait du terrain et le nombre des disciples augmentait." Ac 6, 1-7
qui servent à construire le temple spirituel." 1 P 2, 4-9 "Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. " Jn 14, 1-12 | |
©F&L-C.Deher |
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À l’adresse des disciples bouleversés par son départ prochain, Jésus les rassure en promettant « de leur préparer une place ». Le Christ insiste dans ce discours d’Adieu sur la nature de cette demeure. Demeurer avec lui dans la maison de son Père signifie être « avec le Père » comme lui-même demeure « dans » le Père : « Croyez ce que je vous dis : je suis dans le Père et le Père est en moi. » Le Père est ainsi présenté comme le but de la vie chrétienne, même si aller au Père n’est possible qu’en passant par le Christ, véritable icône du Père. Les apôtres, qui n’ont pas encore tout compris, loin s’en faut, se demandent en effet, à l’instar de Thomas, quel est le chemin pour y aller. La réponse de Jésus est limpide : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité, la Vie ; personne ne va au Père sans passer par moi. » Jésus-Christ est donc la « pierre angulaire » de l’édifice de la vie chrétienne, l’unique médiateur : il est la demeure spirituelle en qui nous pouvons devenir nous-mêmes membres de son Corps, qui est l’Église, et connaître le Père. Par sa présence vivante en nos vies, nous allons au Père et devenons ainsi des « pierres vivantes » d’un édifice spirituelle sur lequel la mort n’aura pas de prises. Nous aussi, allons au Père, source sans fond de l’amour divin, pour vivre en communion avec Dieu. Pour ce faire, renouvelons notre confiance au Christ en posant des actes de foi.
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10:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
“Et de cette fréquentation naîtra l'Amour”
Si tu t'efforces de méditer, le Seigneur ne te refusera pas son assistance. Foi et œuvres de foi: des œuvres, parce que le Seigneur — tu as pu le constater depuis le début et je l'ai souligné en son temps — est de plus en plus exigeant. C'est déjà de la contemplation et c'est l'union : telle doit être la vie de beaucoup de chrétiens, bien qu'ils ne s'en soient même pas rendu compte, qui parcourent chacun son propre chemin spirituel — il y en a une infinité —, au milieu des préoccupations du monde.
Une prière et une conduite qui ne nous écartent pas de nos activités habituelles, qui nous conduisent au Seigneur à travers ces nobles préoccupations terrestres. En élevant toute cette activité vers le Seigneur, la créature divinise le monde. J'ai parlé souvent du mythe du roi Midas qui convertissait en or tout ce qu'il touchait. Malgré nos erreurs personnelles, nous pouvons convertir en or, en mérites surnaturels, tout ce que nous touchons.
Ainsi agit notre Dieu. Quand revient ce fils qui avait dépensé son argent en une vie dissolue et qui surtout avait oublié son père, le père dit: vite, apportez la plus belle robe et l'en revêtez, mettez-lui un anneau au doigt et les chaussures aux pieds. Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons. Dieu Notre Père, quand nous accourons à Lui avec repentir, tire richesse de notre misère et force de notre faiblesse. Que ne nous préparera-t-Il pas, si nous ne L'abandonnons pas, si nous Le fréquentons chaque jour, si nous Lui adressons des mots affectueux, confirmés par nos actes, si nous Lui demandons tout, confiants en sa toute-puissance et en sa miséricorde ? (…)(Amis de Dieu, nos 308-309)
http://www.opusdei.fr/art.php?p=13752
10:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Dieu a déclaré que c'était terminé !
10:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |