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01/04/2008

POUR TE DONNER LE BONHEUR.

Pour te donner le Bonheur
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Pour te donner le Bonheur j'inventerai des horizons,
Des superlatifs pour enrober de fleurs tes passions,
Des mots réalistes pour rendre au présent tes projets,
Et donner vivants aux ciels tes rêves emmurés,
Je donnerai mon âme aux sourires de ton coeur,
Et le feu de mes flammes pour détruire tes malheurs,
J'entrerai en prières et invoquerai les anges,
Pour qu'ils gardent à jamais ta joie d'exister,
Que tes éclats de rire enchantent et dérangent,
Les Hommes dont le regard fait souvent pleurer,
Je passerai toutes les mers oubliées,
Dans les cimetières de nos pensées,
Et j'inventerai des couchers de soleils,
Où les scintillements deviendront réels,
A force de vouloir t'inventer des histoires,
Je te ferai princesse ou fée selon les bribes,
Qu'il reste en mon domaine de mémoire,
Je te donnerai ce souffle de l'être libre,
Qui vient du profond de moi-même,
Comme une semence qui germe,
Dans cette vérité de notre Amitié,
Rien ne saurait nous séparer pas même,
Les routes et les ruissellements des années,
Non rien ne saurait interdire de s'aimer,
Dans cette pureté cristalline de l'Amour,
Celle qui commet les plus intenses audaces,
Que le temps de sa main jamais ne menace,
Le présent de l'amitié, l'amour, la respiration,
Est l'instant vécu dans l'éternité,
Là où les mots perdent leur réalité,
Pour devenir des hymnes de tendresse,
Que l'espace seul imagine en caresses,
Pour donner du Bonheur à profusion,
Dans les corps consistants de la raison,
J'inventerai un paysage paradisiaque,
Pour te redire à quel point je ne puis mentir,
Les sentiments sont des ombres maniaques,
Qui veulent servir la Vérité sans la trahir,
Cette certitude d'aimer et d'oser le dire,
C'est toujours la Joie réciproque qui entre,
Et ne ferme jamais la porte pour laisser le Vent,
S'imprégner de cette ultime mystique du chantre,
L'Amour est une allégresse qui progressivement,
Enchante le monde en lui offrant tel un Hommage,
La certitude que la vie vaut la peine d'être vécue,
Mais pas sans Toi ma douce et splendide inconnue,
Dont je connais pourtant les plus divins secrets,
Ceux qui font que tu demeures toujours dans la dignité,
Cette force de voir le jour et de regarder ses aspérités,
Ne jamais baisser les bras face aux multiples adversités,
Toi seule est capable de t'inventer un Bonheur,
J'avais imaginé moult desseins pour ton coeur,
Et je sais que ta puissance d'Aimer tout être rencontré,
Donnera à ta Vie tant de Joies que j'avais espérées,
Et qui sont déjà en toi de toute éternité...
je savais que l'Amour te donnerait des ailes,
Tu t'envoles désormais vers les merveilles,
Le tréfonds des bruissements de tes convictions,
Donnent à ton amour oblatif toutes raisons,
Elles font partie de toi comme un battement,
Permanent et harmonieux cependant,
Elles étaient cachées pour ce monde matériel,
Elles se révèlent en ta dimension spirituelle,
Mystiques de l'Amour nous resterons toujours,
Pour Témoigner qu'il existe une Présence d'Amour,
Le Bonheur ne se trouve qu'en Soi au creux des vagues,
Nacrées par les rosées où les pensées semblent divaguer,
L'équilibre d'être en possession de soi-même,
Se trouve dans l'amitié, l'amour , la Vérité,
De s'aimer et se savoir aimé sans intérêt,
Par gratuité savoir que nous sommes précieux,
Nous rend étrangement et invinciblement Heureux.
Bruno LEROY.

20:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

POURQUOI TU ME TUES...TOI ?

Le « tutoiement » se développe intensément entre les individus de toutes sortes. Quelles sont les raisons qui déterminent cet usage ? Quelles sont les conséquences psychologiques et sociales de son emploi ? Comment organiser de saines relations avec le « vous » et le « tu » sans tomber dans le piège de l’excessivité ?


C’est à partir du modèle de vie anglo-saxon que nous calquons la plupart de nos habitudes alimentaires, sociales et culturelles en faisant fi de nos coutumes. Dans cet esprit la langue d’outre manche ne prévoyant pas de vouvoiement, il n’est pas question de faire désuet ou ringard et de se fourvoyer par l’emploi d’un « vous » d’un autre âge. Parallèlement, la plupart des utilisateurs « mode in States » refusent l’existence de subtiles nuances linguistiques qui en disent autant, si ce n’est plus, que notre « vous ». Par ailleurs, certains se croient obligés d’adhérer à l’énorme acquis social né à la révolution, mère de toutes les égalités. C’est cette époque qui a autorisé de dire « tu » à tous citoyens, quelle que soit son origine sociale, ses titres ou distinctions, Balivernes que tout cela. Mais comment l’expliquer à tous ceux qui croient encore que le « tu » est synonyme d’égalité ? Reste que parmi les causes de ce tutoiement à tous les étages de la société, il y a cette apparente simplicité semble procurer son usage à ses adeptes. C’est plus rapide, plus frais, plus jeune.

Mis à part ceux qui font coïncider « milieu social » et « vouvoiement » constatons que le développement intensif du « tutoiement » est lié à la génération de 68. Celle là même qui était sur les barricades et qui aujourd’hui emploie « le vouvoiement » comme pour se distinguer de ces jeunes blancs becs aux ambitions politiques insatiables ? Dés lors, « le vouvoiement » est-il une histoire de génération ou de vieux ? Notre exemple est là pour témoigner qu’il faut bien, selon la formule consacrée, que « jeunesse se passe » pour remarquer corrélativement que le temps aide au développement d’un certain respect envers ceux qui nous entourent. Celui-ci passe par l’usage du vouvoiement. Prendre un tel recul sur la situation éviterait à cette jeune stagiaire de se sentir « gauche » parce qu’elle vouvoie tous ses collègues de bureau en arrivant dans l’entreprise. Attitude qui ferait également obstacle à ce chef de service au jugement quelque peu expéditif envers cette jeune stagiaire , qui n’est pas « intégrée » puisqu’elle ne tutoie personne ! Ainsi, on ne peut que donner raison aux tenants du vouvoiement, comme principe d’éducation et de formation. Particulièrement sur le plan scolaire. Comment prévoir, comme l’a promis le Président de la République, que les élèves se lèvent, lorsque le professeur entre dans la classe si la distinction n’est pas clairement établie entre le « tu » qui appartient au cercle d’intimité et le « vous » qui marque l’autorité et la considération mutuelle ? Il est indéniable que les nuances de notre langue permettent d’envoyer immédiatement le signe de l’attention respective et de l’estime que se doivent ceux qui évoluent dans un même univers. La déférence née du vouvoiement ne peut se confondre avec un signe d’inégalité entre les individus. Bien au contraire : Réserver l’emploi du « vouvoiement » à une caste, c’est reconnaître l’autorité de ce groupe d’individus sur les autres. Les tenants du « vous » dit avec condescendance le savent bien et vous le font sentir en insistant sur l’emploi du pronom. N’est-ce pas également le cas de ces enfants dans les familles recomposées où le vouvoiement est volontairement employé à l’égard de la belle-mère ou du beau père ? Cela permet à l’enfant de « marquer ses repères » dit à ce sujet, le sociologue J. Le Goff.

Laissons le tutoiement à la promiscuité ou tout au moins à ceux qui se sont mutuellement autorisés à employer cette forme de communication. Est-ce toujours le cas du policier vis-à-vis du délinquant présumé ? Que penser également de l’attitude de certains médecins en milieu hospitalier qui tutoient leurs patients ? Que dire de ce tutoiement employé sans vergogne envers les étrangers ? La nocivité tient dans la systématisation du tutoiement. Il doit être « réservé » et « adapté » aux circonstances et ne pas être banalisé. Il faut en finir avec le tu, « bas de gamme » et le valoriser au contraire, en l’employant à bon escient, chaque fois que le besoin ou que les circonstances l’imposent dans une fréquentation. Avec Dieu, par exemple.

20:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA PEUR TUE L'AMOUR.

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Bien souvent, nous préférons notre confort, nos certitudes, nos petites habitudes. Et progressivement, le monde autour de nous devient sclérosé, ennuyeux, fatigant, gênant, car il nous bouscule sans nous demander notre avis. La spiritualité n'est plus que cendres éteintes que l'on tente en vain de rallumer.
 Nous en voulons à la terre entière de n'avoir pas compris qu'il ne fallait pas nous désinstaller. Lentement mais sûrement, le dialogue avec Dieu devient rare sauf, dans les cas d'extrême détresse. Nous ne sommes plus dans la mouvance de l'Esprit. Et nous sommes surpris de ne plus entendre les réponses de Dieu. Notre malheur ? La peur de perdre notre confort habituel, la certitude que tout ce qui bouleverse notre vie vient du malin. Il serait temps que nous comprenions que donner sa Vie à Dieu peut nous ébranler avec cette sensation de tomber. Mais Dieu est Amour, Il ne laisse jamais par terre un de ses enfants. La peur tue l'Amour plus cruellement qu'un meurtre délibéré. Mais vivre sous les injonctions de l'Esprit, ne nous fait plus craindre quoique ce soit...Là, nous reconnaissons les véritables chrétiens ne craignant rien, ni personne.
Avoir cette certitude que notre existence est entièrement menée par Dieu, détruit les anciennes angoisses du changement. Bien-sûr, il est plus facile de l'écrire que de le vivre au quotidien. Rassurez-vous, c'est difficile pour tout le monde de créer avec Dieu-Amour son bonheur sur cette terre, demandez à votre pasteur, le cheminement qu'il faut effectuer pour arriver à cette Hauteur spirituelle. Cependant, le plan de Dieu est plein d'Amour, votre pasteur le sait, et Lui a fait confiance. La prière pour demander à Christ quel chemin ou sentier nous devons prendre reste esssentielle à notre devenir chrétien. Amen !
Bruno LEROY.

20:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

NE PAS JUGER !

Il y a plus de 2000 ans, un Homme, Jésus de Nazareth, est venu bouleverser le monde, et ce, à tout jamais.

 Avec son message d’Amour et de Tendresse destiné à tous les êtres humains, quelle que soit leur condition.

Regardons ensemble les personnes que Jésus a croisées sur son chemin. Je pense à la Samaritaine, cette femme qui avait eu cinq maris et vivait avec un sixième qui n’était pas le sien. Jésus ne l’a pas jugé, mais Il l’a aimé tout simplement, et sa vie a été transformée par l’Amour. Je pense également à la femme adultère. Tout le monde la jugeait et voulait la lapider. Jésus Lui, l’a regardée et aimée. Il a redonné la dignité à cette femme. Je pense à Marie-Madeleine. Elle était une fille de joie. Elle aussi, tout le monde la pointait du doigt. Jésus l’A enveloppée de son regard d’Amour et elle s’est sentie aimée comme jamais auparavant. Elle venait de découvrir la différence entre plaisir et Joie. Prenons Zaché, qui avait profité de beaucoup de personnes. Jésus est allé souper chez-lui et Zaché a été bouleversé par l’Amour. Il y aurait encore tellement d’exemples à donner. Mais ce qui est frappant chez Jésus, c’est la façon qu’Il a de transformer les gens. Lui qui est le Fils de Dieu, ne se permets pas de juger qui que ce soit. Si Jésus a aimé toutes ces personnes marginales, soyons assurés qu’il nous aime sans condition.

Dans la société dans laquelle nous vivons, il est tellement facile de juger et de condamner la manière de vivre de l’autre. Jésus Lui, nous invite à aimer au-delà de tout jugement. Et par notre façon de vivre, les gens auront le goût de connaître ce Jésus Libérateur !

Dans le fond « Jésus n’a-t-il pas aimé tout simplement » !

Avec conviction et amour nous pouvons redire jour après jour :
« Seigneur, tel que je suis, je viens à Toi » !

Et vous verrez, votre Vie s'en trouvera transformée, tendue vers la Lumière intérieure d'un ineffable Bonheur  !

Bruno LEROY.

20:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

JE RÊVE D’UNE ÉGLISE POUR LES PAUVRES.

JOURNAL CHRETIEN
http://www.journalchretien.net/spip.php?article1056
JE RÊVE D’UNE ÉGLISE POUR LES PAUVRES.
C’est à nous, chrétiens et chrétiennes, de tendre la main aux blessés de l’existence. Sinon, qui le fera ? Qui ira vers tous ceux et celles qui souffrent avec pour seule arme, l’Amour ? Nous, Frères et Soeurs, avec l’aide de Notre Seigneur.
/ BRUNO LEROY /

Intervenant-éducatif auprès de Jeunes et de Familles en difficultés.

Diplômé de Théologie Pratique et Politique.

Directeur du Service Éducatif et Action Sociale Nord/Pas de Calais.

Oui, je rêve d’une église où les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs seraient reçus tels des amis de la Famille. Nous devons là où nous sommes, là où nous vivons, faire apparaître ce visage d’une justice d’Amour pour tous et toutes. Les Jeunes ont soifs de l’Amour du Christ.

Ah ! Oui, une église faite pour les plus pauvres, les plus meurtris, les plus blessés de la Vie.

Je ne dis pas cela par esprit de polémique mais, par un constat cruel. Qui va dans les Temples ? Sinon, les bons bourgeois qui ont une culture biblique et dont je fais partie. Ne nous voilons pas la face, Frères et Soeurs, quelle serait notre attitude, si toutes les prostituées venaient et si tous les délinquants se mettaient à prier. Nous aurions la réaction du rejet. Rejet de personnes n’appartenant pas à notre Communauté, à notre horizon habituel. Et cela, est psychologiquement naturel.

On rejette toujours la personne vivant d’une façon différente de la nôtre. Pour nous protéger de mauvaises influences. Et pourtant, je connais des Pasteurs qui vont vers les plus petits et les accueillent, tels des Frères.

Pourquoi ? Parce que Dieu en eux leur a fait dépasser ce stade purement psychologique du refus et donné Son Esprit de sagesse qui accueille autrui. Seule la prière nous permettra de transcender nos différences.

Oui, je rêve d’une église où les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs seraient reçus tels des amis de la Famille. Nous devons là où nous sommes, là où nous vivons, faire apparaître ce visage d’une justice d’Amour pour tous et toutes. Les Jeunes ont soifs de l’Amour du Christ. Ils ont soif de Sa Présence. Et le recours aux drogues est une preuve de leur mal-être dans une société qui ne les reconnaît plus. C’est à nous, chrétiens et chrétiennes, de tendre la main aux blessés de l’existence. Sinon, qui le fera ? Qui ira vers tous ceux et celles qui souffrent avec pour seule arme, l’Amour ? Nous, Frères et Soeurs, avec l’aide de Notre Seigneur. Il nous faut prier sans relâche et demander à Christ d’avoir son regard. Un regard plein de compassion, de Tendresse et de fermeté. Nous ne pouvons pas continuer à gémir sur notre monde si, à notre échelle nous ne faisons rien. Ouvrons les bras vers ceux et celles qui n’attendent que nous pour se sortir de leurs écueils.

Prions, ayons confiance en un Dieu d’Amour qui nous apportera discernement dans de telles situations. Oui, moi aussi, je rêve d’une église accueillant les plus pauvres et désespérés. Faisons ensemble de ce rêve une réalité et la Lumière brillera sur les endroits sombres de notre société. Ces endroits où l’église ne mettait jamais les pieds, par peur. L’avenir nous appartient, il sera ce que nous en ferons avec le soutien indéfectible de Dieu Amour.

Dépasser les barrières qui détruisent nos relations.

Nos relations sont détruites en grande partie par nos préjugés. Nous cataloguons mentalement les autres et en fonction de leurs caractéristiques, nous les acceptons ou les refusons. Certes, notre coeur est trop petit pour accepter tout le monde. Mais notre Volonté d’Amour doit être dictée par Dieu Seul. Parfois, même sans les mots, un sourire suffit pour éclairer une journée. C’est une façon de dire à l’autre, ta présence ne m’est pas indifférente. Nous devons toujours être brûlant d’Amour, de Tendresse et de Force, lorsque nous rencontrons et parlons à quelqu’un. Peu nous importe de savoir, de quel bord politique ou simplement quelle est sa morale. Nous devons en tant que chrétiens être du levain dans la pâte humaine. Nous sommes le sel de la terre et la lumière du monde, c’est Christ qui nous le dit !

Nous ne devons point aller contre son enseignement ou alors, comment nous prétendre chrétiens ( nes ) ? Je sais, le plus terrifiant des poisons est la peur des autres. Mais, n’est-ce pas nos jugements envers la personne rencontrée qui engendre cette peur ? Malheureusement, je crois bien qu’il faut répondre par l’affirmatif. Que nous le voulions ou non, nous sommes Frères et Soeurs en Christ. Cette affirmation ne peut être contredite par aucun Témoin de Dieu-Amour.

Il est dit dans la Bible que l’Amour détruit toutes craintes. Oui, Frères et Soeurs, comme disait François d’Assise, l’Amour n’est pas aimé !. Si nous aimons en vérité chaque être rencontré, la peur ne saurait nous habiter. Nos relations avec autrui s’en trouvent hautement grandies. Le secret ? Soyons vrais et affirmons nos convictions tout en respectant celles des autres. Et le dialogue s’instaurera au point que nous pourrons nous affirmer et corriger fraternellement l’autre, si nous ne sommes pas d’accord. Nous redire que les relations sont les fondements même de notre société. Nous existons et devons autoriser les autres à exister dans notre regard.

La bonne oxygénation du monde passe par un commerce agréable avec autrui. Certes, il existe des personnes que nous préférons éviter car dans nos critères moraux, ils ne collent pas avec ce que nous sommes. De quel droit portons-nous un jugement sur autrui ?

Nous en sommes tous et toutes là et moi peut-être plus que vous, quand on s’occupe de délinquants, la tendance à porter une étiquette est facile. Alors, la solution est d’entrer dans un silence intérieur pour rejoindre Dieu dans Son infini Amour pour Lui demander de transfigurer notre regard afin de l’emplir de Son Amour face à tout être rencontré. Oui, je rêve d’une église au service des plus pauvres et des laissés pour compte. Puisse Dieu me donner raison dans ce désir profond.

Bruno LEROY.

20:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

GRANDIR SPIRITUELLEMENT.

Beaucoup d’entre nous ne savent pas grandir spirituellement parce que notre foi ne nous entraîne pas au-delà de ce qui s’étale sous nos yeux. La vraie foi commence lorsque nous sommes arrivés à la limite de nos sens. Tant que nous pouvons voir ce qui nous préoccupe nous ne sentons pas vraiment la nécessité de faire confiance à Dieu pour gérer notre problème. Et comme notre vue est passablement limitée, vivre par la vue nous cantonne à une vie médiocre et sans avenir. L’antilope d’Afrique est un animal splendide dont les bonds peuvent atteindre trois mètres de haut et dix mètres de long. Mais saviez-vous que si vous enfermez une antilope dans un enclos d’un mètre et demi de haut et sans toit, elle n’essaiera même pas de s’échapper alors qu’elle dispose de muscles assez puissants pour lui permettre de sauter deux fois la hauteur des murs de sa prison ! L’antilope ne sautera pas si elle ne peut voir l’endroit où ses pieds atterriront. L’antilope est conditionnée par ce qu’elle voit, aussi est-il facile de la retenir prisonnière. Il en va de même pour vous ! Permettez-moi d’illustrer une vérité très importante.
Certains enfants croient au Père Noël. Le problème c’est que leur “foi” n’est d’aucune utilité parce que l’objet de leur foi n’est pas réel. La foi biblique, par contre, est de pouvoir affirmer : “Mon Dieu, je sais que tout ce que Tu dis est toujours la vérité et je pourrais en mettre ma tête à couper !” Ce que nous croyons au sujet de Dieu est déterminé  par notre foi.
Beaucoup trop de chrétiens agissent comme s’ils avaient davantage confiance en eux-mêmes qu’en Lui. Si la foi est le moyen d’acquérir la puissance divine et de réaliser Ses promesses dans notre vie, et que notre foi s’avère défaillante, comment verrons-nous le travail surnaturel  de Dieu dans notre vie ? Sans vraie foi nous sommes condamnés à vivre une vie terre à terre, limitée par nos sens et nos faiblesses !  2 Rois 7-8 & Marc 16 “L’homme récolte ce qu’il sème !” Galates 6.7
Apprendre à contrôler votre esprit devrait constituer l’une des priorités de votre vie. Votre esprit est comme un ordinateur, il ressort seulement les données que vous y entrez. Si vous voulez réussir vous devez faire beaucoup d'efforts pour emmagasiner des matériaux de grande valeur en vous même.
Le Dr Hans Seyle a fait d’abondantes recherches sur le cerveau humain avant de découvrir une membrane minuscule qui se cache au fond de la boîte crânienne, connue aujourd’hui sous le nom de SRA : Système Rétine-Angiotensine. Votre SRA joue un rôle primordial : il vous pousse à agir en fonction de la pensée qui domine votre esprit à une minute donnée. Nous agissons ainsi, par nature, en obéissant aux idées qui remplissent notre esprit. Si nous sommes préoccupés par une pensée quelconque, nous sommes naturellement enclins à agir en accord avec elle. Ceci explique bien des comportements humains, pourquoi par exemple tant de viols sont perpétrés par des hommes ayant passé des nuits blanches à se délecter de pornographie. Cela explique également le niveau d’extrême violence qui règne parmi les jeunes âgés de douze à vingt-quatre ans. Parvenus à cet âge ils ont assisté à une moyenne de quatre mille meurtres télévisés, sans compter ceux des jeux vidéo. La faculté de médecine de l’Indiana a étudié l’impact des images sur notre cerveau. Ainsi les adolescents très exposés à la violence faisaient preuve de facultés de réflexion réduites.
Plus ils se gavaient de violence, moins ils arrivaient à réfléchir, à étudier, à raisonner et à développer leur résistance émotionnelle. Les immondices dont ils avaient abreuvé leur esprit polluaient tout ce qui en sortait désormais. Leur ordinateur interne ayant stocké une masse d’informations sans valeur, comment leur esprit pouvait-il produire des pensées saines et riches ? L’apôtre Paul n’était pas familier des ordinateurs. Mais il connaissait bien l’agriculture : “Celui qui sème pour plaire à sa nature pécheresse, moissonnera de cette nature la destruction, celui qui sème pour plaire à l’Esprit, moissonnera de l’Esprit la vie éternelle” (Galates 6.8). Sachez donc contrôler votre esprit.

Bruno LEROY.

19:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

“Si quelqu'un ne lutte pas...”

La joie est le bien du chrétien; et nous en jouirons tant que nous lutterons, car ce bien nous arrive avec la paix. La paix, qui est le fruit de la victoire dans la guerre. De plus, lisons-nous dans l'Ecriture, elle n'est que lutte, la vie de l'homme sur la terre. (Forge, 105)

Toute la tradition de l'Eglise a qualifié les chrétiens de milites Christi, de soldats du Christ. Des soldats qui communiquent la sérénité aux autres, tout en combattant continuellement contre leurs mauvaises inclinations personnelles. Parfois, par manque de sens surnaturel, par une incrédulité pratique, on repousse l'idée que la vie sur terre est un combat. On insinue avec malice que, si nous nous prenons pour des soldats du Christ, nous courons le risque d'utiliser la foi dans des buts temporels de violence et sectaires. Cette façon de penser est une triste simplification, peu logique, et trop souvent inspirée par la commodité et la lâcheté.

Rien n'est plus éloigné de la foi chrétienne que le fanatisme, qui apparaît dans les étranges unions, sous quelque bannière que ce soit, du profane et du spirituel. Ce danger n'existe pas si la lutte est comprise comme le Christ nous l'a enseigné: une lutte personnelle contre soi-même, accompagnée de l'effort, sans cesse renouvelé, pour aimer Dieu davantage, pour déraciner l'égoïsme, pour servir tous les hommes. Renoncer à ce contenu, sous n'importe quel prétexte, c'est se déclarer battu d'avance, annihile, sans foi, c'est accepter d'avoir l'âme déchue, perdue dans de mesquines complaisances. 

Pour le chrétien, le combat spirituel, sous le regard de Dieu et de tous ses frères dans la foi, est une nécessité, une conséquence de sa condition. C'est pourquoi, si quelqu'un ne lutte pas, il trahit Jésus-Christ et, avec Lui, tout son Corps Mystique, qui est l'Eglise.(Quand le Christ passe, 74) 

       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=13734

15:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Méditation de Guy Gilbert au mariage du Prince.

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"Vous savez tous les deux, Claire et Laurent, comme j'aime l'Eglise. Je suis très heureux d'être là avec vous, avec le cardinal Danneels, ses frères prêtres pour être témoin de votre amour, à toi Laurent et à toi Claire. L'amour que toi, Claire, tu portes à Laurent. Laurent, tu es le dernier petit poussin à quitter le nid, après Astrid et Philippe. Je salue, Laurent, affectueusement ta chère mère Paola et ton père Albert et puis Astrid qui n'est pas là. Nous sommes tous de tout coeur avec elle; elle attend un petit. Et puis Philippe.

Claire, tu quittes aussi le nid. Je salue tes chers parents Nicole et Nicolas affectueusement. Et puis Johanna et Matthew.

Le cardinal Danneels m'a permis une petite méditation.

Je voulais dire que votre famille reste le coeur, le coeur de votre vie. La famille, c'est la cellule la plus petite, la plus grande, la plus noble, la plus ancienne, la plus neuve. Vous la fondez aujourd'hui, Claire et Laurent.

L'amitié partagée avec tant de gens qui sont venus ici, bien au-delà du protocole, pour vous dire qu'ils vous aiment, tous les deux. Gardez, Claire et Laurent, vos amis bien précieusement. C'est la chose la plus grande que vous pouvez avoir après votre famille. Des amis vrais qui resteront quand tout ne va pas bien.

Merci pour ton amitié, Laurent. Elle est ancienne de 7 ans. Tu as voulu m'offrir un prix pour mes loubards. Et il n'y a pas que des loubards français, malheureusement. C'était aussi pour des jeunes qui poussent mal et qui sont Belges et que nous prenons dans notre ferme là-bas. C'est là que cette amitié est née.

Et puis tu es venu. Je vois de toi l'image d'un prince soignant des sangliers, caressant les lamas. Tu aimes tellement toutes les bestioles de la création: de la coccinelle à l'éléphant. Je t'ai vu en présence vivante proche.

J'ai apprécié que tu ne juges pas mes jeunes et que tu ne leur demandes jamais de quelle prison ils venaient et ce qu'ils avaient fait. Ils t'ont beaucoup aimé. Altesse royale! Cela alors, pour eux cela ne leur dit rien. Tu as été avec nous un prince, Laurent, dans la mesure où tu les as servis humblement, fraternellement. Tu partageras avec Claire cet amour des animaux.

Claire et Laurent, la plus belle aventure du monde, c'est l'amour que vous vous êtes donné dans les mains du cardinal Danneels. Et tous ceux et celles qui sont ici le savent. Vous pouvez avoir tous les titres du monde, tout l'argent du monde. Si nous n'avons pas l'amour, nous ne sommes rien. La plus belle aventure du monde, Laurent et Claire, c'est ce oui que vous vous êtes donné. C'est un combat, demandez-le à Paola et Albert; demandez-le à Nicholas et Nicole, vous verrez. Demandez-le à Astrid et Lorenz, à Philippe et Mathilde, à Johanna et son mari. Demandez-le. C'est un combat, un magnifique combat de tous les jours. Et vous le gagnerez quand on se donnera rendez-vous dans 50 ans. Je n'aurai que 127 ans quand même.

A deux conditions, Laurent et Claire. Dans cette préparation magnifique du mariage qu'on a faite ensemble, je vous l'ai dit, votre couple d'abord. J'entends parler souvent des couples qui parlent des enfants. Je dis d'abord vous. Je suis le troisième d'une famille de pauvres. On était 15 enfants. Cet amour que nous portaient mon père et ma mère, oui mais cet amour qu'ils se portaient.

Le roc de votre vie sera l'amour que vous vous porterez l'un et l'autre. Je ne fais que rendre, comme prêtre, l'amour que j'ai reçu d'un homme et d'une femme, mon père et ma mère. Ma mère qui a rendu le dernier soupir dans mes bras il y a quelques mois.

Votre couple d'abord. Les obligations de votre rang vous prendront du temps; ton travail de géomètre aussi, mais d'abord vous deux. Aimez votre différence, aimez que l'autre soit différent. N'oubliez pas: respectez-vous infiniment. Le respect, c'est le plus beau mot de l'amour. Je connais votre coeur universel déjà. Que vos portes soient ouvertes aux quatre coins de l'amitié. Que les plus petits soient servis d'abord. C'est là, Laurent et Claire que vous serez vraiment Prince et Princesse.

Enfin vos enfants, ils seront les étoiles de berger de vos vies.

Donnez-leur les valeurs que vous avez reçues de vos parents. Des valeurs strictement laïques d'abord, universelles. On n'a pas besoin d'être chrétien pour avoir des valeurs. Des valeurs profondément laïques, de respect et de tolérance, d'amour de l'autre. Donnez-leur les valeurs religieuses et morales que vous avez reçues tout petits.

Aimez-les. Que votre travail ne vous dévore pas. On ne rattrape jamais l'amour qu'on n'a pas donné quand ils sont si petits dans le nid, si fragiles et j'en sais quelque chose dans mon métier d'éducateur spécialisé.

Enfin, les médias qui êtes venus honorer cet amour. Valorisez l'amour. Cette image qui est transmise dans le coeur de tant de Belges, maintenant. Valorisez l'amour, l'amour du coeur. Valorisez la fidélité. Dites à travers vos écrans et vos micros l'immensité de la beauté de la personne dans son coeur d'abord - dans son corps - mais dans son coeur d'abord. Valorisez l'enfant qui dort dans le palais de sa mère, comme l'enfant qu'attendent Astrid et Mathilde. Ce maillon le plus fragile de la vie qui est l'enfant qui dort dans le ventre de sa mère.

Valorisez aussi le vieillard qui s'éteint. Tant d'anciens meurent seuls dans les hopitaux maintenant. Laurent et Claire, valorisez ces deux maillons de la chaîne de la vie, le plus petit qui dort dans le ventre de sa mère et le vieillard qui s'éteint. Aimez-vous en vérité, dans votre vie privée, parce que vous en aurez une et c'est très important. Que votre amour soit rayonnant. Soyez des rayons lasers. Vous êtes des personnes publiques, que votre vie soit exemplaire, Claire et Laurent.

Enfin, vous avez pris des textes très courts sur l'amour, on les a choisis ensemble. N'oubliez pas - le cardinal Danneels vous l'a dit tout à l'heure - seul l'amour de Dieu vous rendra fidèles et vrais dans votre amour, seule la puissance de ce sacrement que vous avez reçu vous donnera la force.

Enfin, un petit conseil, un énorme conseil: ne vous couchez jamais, Claire et Laurent, sans vous être demandé pardon. Sachez dire pardon, pardonne-moi, ou je te demande pardon. Tant de couples se sont quittés parce qu'ils n'ont pas su le dire.

Jour après jour, soyez tous les deux des êtres de miséricorde. Je vous dédie, frères et soeurs bien aimés qui êtes là, et puis ceux qui regardent à travers l'écran, je vous dédie cette belle histoire vraie.

C'est une des plus belles histoires vraies que je connaisse. Je la dédie à vous, Paola et Albert, Nicole et Nicholas, Maria et Henri, tous ceux qui s'aiment, tous ceux qui ont réussi à tenir le coup dans la fidélité. Et puis je le dédie à ceux qui peut-être dans cette assistance sont séparés, divorcés, remariés. Dans quelle souffrance vivent souvent des gens dans le monde d'aujourd'hui? Alors à tous et toutes, je vous dédie cette histoire. C'est l'histoire des foulards blancs.

Un adulte de 20 ans avait sali ses parents, une affaire qui détruit un peu la réputation des parents. Et le père a dit à Jean qui avait sali sa famille:
- Jean, fous le camp et ne remets plus jamais les pieds à la maison.
Alors Jean est parti, la mort dans l'âme, mais il est parti. Et puis quelques temps plus tard il se dit:
- Je suis vraiment une ordure, un salaud. Alors je vais demander pardon à mon père.
Mais il avait tellement peur que son père le jette dehors de la maison, alors il lui écrit.
- Papa, vraiment, je vous ai salis et je te demande pardon, je voudrais tant revenir à la maison. Je t'écris. Je ne te mets pas d'adresse. J'ai tellement peur que tu me dises non. Si tu me pardonnes, écrit-il dans la lettre, mets un foulard blanc, je t'en prie, sur le pommier devant la maison - tu sais la grande allée qui conduit à la maison. Mets un foulard blanc sur le dernier pommier.
> Et puis quelques temps plus tard, il dit à son frère et ami Marc:
- Je t'en supplie Marc, accompagne-moi. Je te conduits à 500 mètres de la maison. Là, tu prends le volant. Je me mets à côté, à la place du passager et ferme les yeux. Lentement tu descends l'allée des pommiers. Tu t'arrêtes. S'il y a un foulard blanc, je foncerai à la maison. S'il n'y pas de foulard, jamais plus je ne reviendrai à la maison.
Ainsi dit, ainsi fait. A 500 mètres, Jean donne le volant à Marc. Jean s'assied à la place passager et lentement la voiture descend l'allée des pommiers jusqu'au dernier pommier devant la maison. Et Jean les yeux fermés dit à Marc:
- Je t'en supplie, Marc, mon père a-t-il mis le foulard blanc dans le pommier devant la maison?
Et Marc lui dit:
- Non, Jean. Il n'y a pas de foulard dans le pommier devant la maison, mais il y en a des centaines tout au long de l'allée qui conduit à la maison.

Frères et soeurs biens aimés. Partez de cette cérémonie avec des foulards blancs dans votre coeur. Soyez, Claire et Laurent, des êtres de miséricorde. Soyez tous frères et soeurs, de quelque religion à laquelle vous appartenez, de quelque culture. Le monde crève de manque de miséricorde. Catholiques, protestants, orthodoxes, musulmans, juifs, bouddhistes, athées, agnostiques, soyez des êtres de miséricorde.

Merci d'être là dans cette cathédrale, pour célébrer l'amour. Pour terminer, merci de saluer l'amour de Laurent et Claire. Et merci de le souligner par un applaudissement chaleureux. Que cela vous dynamise, Claire et Laurent. Et chacun et chacune d'entre vous, vivez. Je vous aime beaucoup Laurent et Claire. God Bless You !"

Guy GILBERT.

15:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans GUIDE DE VIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

31/03/2008

Le baptême est Don de Dieu.

 En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître d'eau et d'Esprit, nul ne peut entrer dans le Royaume de Dieu ». L’eau et l’Esprit sont les deux principes de notre renaissance. Tous les deux sont nécessaires pour nous engendrer à la vie nouvelle. Plongés avec le Christ dans les grandes eaux purificatrices de sa mort, nous sommes appelés à ressusciter avec lui dans le souffle de l'Esprit. C’est précisément ce qui s’est accompli pour nous au moment de notre baptême, baptême d’eau et d’Esprit.

Désormais nous sommes « nés du souffle de l’Esprit » et « ce qui est né de l’Esprit est Esprit » (Cf. Jn 3, 6). Nous avons connu par notre baptême la nouvelle naissance spirituelle selon la filiation en Esprit à laquelle Adam était appelé mais dont son péché l’a détourné.
Cette filiation en Esprit est avant tout un don de Dieu mais pour opérer tout bien en nous, elle demande à ce que nous la laissions agir en nous ouvrant personnellement à elle. Saint Jean résume très bien ces deux points dans les versets suivants de son Prologue : « A ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. Ceux-là ne sont pas nés du sang, ni d’un vouloir de chair, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu » (Cf. Jn 1, 12-13).

La vie nouvelle de fils de Dieu à laquelle le baptême nous ouvre les portes est don de Dieu. Comme le dit Jésus à Nicodème, elle consiste purement et simplement à naître de Dieu. Elle n’est en aucun cas le résultat d’efforts humains que nous aurions pu poser en ce sens. Ce n’est pas nous qui nous élevons vers Dieu mais c’est Lui qui descend jusqu’à nous pour nous élever à Lui. Le Fils de Dieu, le Verbe de Dieu, s’est fait chair, il n’a pas craint de prendre sur lui notre condition humaine jusque dans ce qu’elle porte de conséquences liées au péché, il a même consenti à s’abaisser jusqu’à étreindre notre mort, pour y déverser sa vie. Ressuscité, il est monté vers le Père. Par lui, avec lui et en lui, il nous a introduits au sein de la Trinité parce que tout en montant vers le Père il ne s’est pas éloigné de nous. Cela, il a pu le réaliser en raison de l’unité qui existe entre lui, qui est notre tête, et nous qui depuis le jour de notre baptême sommes devenus membres de son corps. Voilà comment il nous redonnait accès à « la maison du Père » et nous restaurait dans notre filiation divine.

Mais comme nous l’avons relevé, pour se montrer opérant, ce don demande à être accueilli : « A ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. » Pour déployer en nous son efficacité, le don divin du salut demande à être reçu dans un acte de foi. Croire que cette grâce inouïe, Dieu nous l’a accordée en son Fils Jésus-Christ, qui nous rétablit dans l’Alliance et nous offre de participer à sa filiation divine : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle ».

Par le don de son Esprit, notre Seigneur Jésus-Christ se révèle Parole éternelle d’amour et de bénédiction que le Père prononce sur chacun d’entre nous. Cette Parole a retenti pour la première fois lors de notre baptême : « Voici mon fils, ma fille, bien aimé(e)e, en qui j’ai mis tout mon amour ». Depuis ce jour, elle ne cesse de résonner en nous et sur nous. Naître d’en haut, consiste à croire en cette Parole divine et à la laisser illuminer, purifier, transformer notre vie.

« Merci Seigneur pour le don de la filiation adoptive que tu nous as fait le jour de notre baptême. Fais-nous la grâce de l’accueillir chaque jour davantage dans la foi pour être conformés par ton Esprit toujours plus à ton image et à ta ressemblance, toi le Fils unique, Image parfaite, resplendissement éblouissant de la gloire du Père. »

Frère Elie.

23:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

A TOI L'ADO SOIS REBELLE ET RÉVOLUTIONNAIRE.

Il faut se rendre à l'évidence, le chacun pour sa gueule devient l'unique façon de sauvegarder sa petite et mesquine vie privée. Notre monde s'étiole par manque de spiritualité. Je prends ce mot au sens large et surtout comme ouverture vers les autres. Si les jeunes deviennent de plus en plus violents, il serait judicieux d'analyser la violence que ce monde leur impose et en quels termes elle leur fait violence. Il n'est nullement question d'excuser leurs incivilités, mais de poser un regard objectif sur leurs réactions agressives afin de mieux cerner les causes pour y porter remèdes.

Les adultes doivent redevenir des militants de la Vie, des humains qui refusent de se taire face à toutes injustices. Nous devons être des révoltés permanents, des rebelles et des révolutionnaires qui ne laissent pas les autres décider à notre place de notre positionnement dans la société. Notre exemple du refus de la pensée unique ne sera que profitable aux jeunes qui trouveront des modèles identificatoires. Par esprit révolutionnaire, je n'entends pas celui qui use d'un comportement irresponsable, c'est le contraire que j'affirme. Il est temps que nous retrouvions les sources vives qui nous animent et alimentent notre conscience pour acquérir cette autonomie qui fait fleurir l'Amour au fond de nos cœurs. Ainsi, nous serons des êtres de lumière vers lesquels les autres viendront éclairer leurs propres pensées. Soyons des rebelles qui refusent l'argent comme ultime raison de vivre et des révolutionnaires de l'Amour qui transpirent d'une spiritualité invincible et contagieuse. C'est une question de survie et d'avenir pour les jeunes et notre société tout entière.

Bruno LEROY.

19:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |