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06/09/2007

SANS AMOUR...

Sans Amour

Le sens du devoir sans amour rend irritable, mécontent
La responsabilité
sans amour rend inflexible, sans égard envers autrui.
La justice
sans amour rend sévère, impitoyable, moraliste
La vérité
sans amour rend critique, légaliste
L'éducation
sans amour rend insensible, contradictoire et présomptueux
La Discipline
sans amour provoque la rébellion et l'amour sans discipline incite au laxisme
L'intelligence
sans amour rend rusé
L'amabilité
sans amour rend hypocrite
L'expérience
sans amour rend orgueilleux, insociable
Le savoir
sans amour rend prétentieux, stupide
La richesse
sans amour rend avare, spéculateur
La sagesse
sans amour rend irritable, pénible
L'activité
sans amour rend stérile, vide
Le dévouement
sans amour rend propre injuste
Le devoir
sans amour rend insatisfait
La foi
sans amour rend fanatique
L'ordre
sans amour rend tatillon
La compétence
sans amour suscite la volonté d'avoir toujours raison
La force
sans amour rend violent, querelleur
L'honneur
sans amour rend hautain, suffisant
La vie
sans amour est vide, absente
Les paroles
sans amour sont comme un vent violent et détruisent
Les bonnes oeuvres
sans amour ne servent qu'à nous glorifier

L'Amour ne périt jamais
L'amour divin est la clef de la connaissance, la panacée !

18:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/09/2007

LA FORCE LIBÉRATRICE DE L’ESPÉRANCE.

LA FORCE LIBÉRATRICE DE L’ESPÉRANCE.
L’Espérance chrétienne au nom de jésus-Christ prend corps dans le temps sans cependant jamais s’y enfermer.
/ BRUNO LEROY /

Intervenant-éducatif auprès de Jeunes et de Familles en difficultés.

Diplômé de Théologie Pratique et Politique.

Directeur du Service Éducatif et Action Sociale Nord/Pas de Calais.

Pour le chrétien, le surgissement de Jésus, homme et Dieu, est dans l’histoire ; il est l’annonce de la fin, la voie de la fin réalisée et à réaliser encore.

Le chrétien ne place pas son Espérance dans les modèles de société, dans les objets, dans les idéaux, mais bien en quelqu’un : Jésus-Christ, Fils de Dieu.

Pour le chrétien, le surgissement de Jésus, homme et Dieu, est dans l’histoire ; il est l’annonce de la fin, la voie de la fin réalisée et à réaliser encore.

Dans tout l’Évangile, Jésus annonce que le Royaume de Dieu s’est approché par sa personne, qu’il est déjà présent et que cependant il doit encore venir.

A ceux qui veulent un roi qui éliminera les Romains pour enfin clore l’attente, à ceux qui veulent un Maître qui réalisera le Royaume et fermera l’histoire, Jésus répond en refusant toute annexation ; il se met à l’écart et recrée une distance dans l’attente pour que le désir de ce qui n’est pas encore et de ce qui doit encore venir, s’avive de commencement en commencement sans jamais se clôturer dans l’instant présent, dans l’histoire présente.

A ceux qui sont tentés de désespérer, de se résigner ou de se consoler dans l’espoir d’une fin hors du temps, au-delà du temps, Jésus répond en disant que le Royaume est déjà là ; il multiplie les gestes de libération : « Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres » ( Lc, 6, 22 ).

Pour les chrétiens aussi, le Christ est présent et pourtant il est encore Celui qui doit venir. Il nous quitte et reste parmi nous. Boutade ? Non. Par sa vie et par sa mort, par la manifestation de sa résurrection et par son ascension où il se dérobe à notre volonté de le retenir et de le posséder, Jésus nous révèle que la présence passe par l’absence. Contre toute attente qui réduirait jésus et son message à une fin mondaine, le christianisme réinstaure l’homme en relation à Dieu et refuse le rêve des espérances purement horizontales. Jésus est celui qui ouvre l’histoire humaine à Dieu en lui interdisant de se clôturer sur-elle même ou de croire qu’elle peut réaliser le Royaume de Dieu.

Mais contre toute attente qui réduirait Jésus et son message à une fin hors de l’histoire humaine, le christianisme réinstaure l’homme en relation avec Dieu et aux autres hommes dès maintenant et refuse le rêve des espérances purement verticales. Jésus est l’irruption du Royaume de Dieu dans notre histoire ; il ouvre dès maintenant le temps de Dieu et la libération des hommes.

Ni hors de l’histoire, ni dans l’histoire exclusivement, l’Espérance chrétienne vit le paradoxe de devoir réaliser l’attente et en même temps de la déplacer constamment sans la fixer. L’Espérance chrétienne au nom de jésus-Christ prend corps dans le temps sans cependant jamais s’y enfermer.

Le Royaume de Dieu est donc présent dans la pratique du croyant comme une instance critique permanente, une force de contestation qui l’empêche de se satisfaire de ce qui est, qui réveille son Espérance et l’ouvre sans cesse à un avenir qui transcende l’horizon de l’histoire. Seule est véritable la Foi qui se fait Amour, vérité et Justice, indivisiblement.

Bruno LEROY.

12:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/09/2007

Une histoire de citrouilles...

On demande un jour à une fermière : « C’est quoi être chrétien ? »

La bonne dame songe un peu et répond : « C’est comme être une citrouille.  Dieu te choisit au milieu d’un champ, il t’amène et enlève tout ce que tu as de saleté.  Ensuite, en pénétrant dans ta tête, il enlève tout ce qui est de trop; il t’enlève les pépins des doutes, les noyaux de méchanceté et tout ce que tu retiens d’envie.

Alors, il sculpte un beau sourire dans ton visage et installe une chandelle à l’intérieur, pour que par cette flamme, tout le monde voit ton bonheur. »

Cette histoire m’a été passée par une amie, une belle citrouille de Jésus et maintenant, c’est moi la citrouille qui te passe l’histoire.

Est-ce qu’entre toi et moi, nous réussirons avec Jésus à enjoliver toutes les citrouilles de notre champ ?

11:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONTES SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

31/08/2007

L'AMOUR EMPORTE TOUT.

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"C'est l'amour qui emporte tout.

Le drame c'est que les gens n'ont pas le temps d'aimer, ne savent pas aimer. Aimer c'est donner, et les gens prennent...

Dès que je dis quelque chose, on me prend pour un prédicateur.

Il y a une chose abominable qui s'appelle la drogue. Je dis aux jeunes...les deux drogues les plus extraordinaires c'est l'amour et la musique.

Faites l'amour, faites la musique! Vous n'aurez besoin de rien d'autre".

LÉO FERRÉ.

20:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LES PAUVRES SONT NOTRE MIROIR.

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Les pauvres sont les plaies du système. Par moments, les administrations publiques ont tendance à en finir avec ce problème de pauvreté en éliminant sa formulation. C’est pourquoi on fait souvent appel à la politique qui consiste à " nettoyer la ville " : on expulse les prostituées d’une zone, on renvoie les gitans d’un terrain, on démolit des maisons, on élargit une rue. Mais, dans tous ces cas, on ne s’occupe pas vraiment des personnes qui vivent dans un état de prostration sociale. Le problème se trouve posé quelques rues plus loin ou dans le quartier voisin. Et finalement, il subsiste.

La seule solution se doit donc d’être plus radicale : il faut que, dans toutes couches sociales, on lance le défi d’humaniser le système, de changer le style de notre monde occidental. Il se peut que dans certains cas nous réussissions à aider ces personnes qui sont dans la misère. Mais il se peut aussi que dans de nombreux autres cas nous nous heurtions à l’échec. Toutefois, ce qui est évident est que nous rendrons notre vie plus humaine en essayant d’humaniser la leur, et ce, que nous parvenions ou non à les faire sortir de la pauvreté.

Si, de l’intérieur de notre système, nous essayons de faire en sorte qu’ils ne soient plus en marge, nous échouerons peut-être ; mais nous ferons naître, probablement, un système ou un mode de vie qui ne sera pas générateur d’exclusion. Et c’est ce qui, à la longue, constitue la plus grande victoire. La personne installée dans le confort ne parviendra à devenir plus humaine que si elle accepte de sortir d’elle-même pour se rapprocher de l’autre, qui vit dans la misère. Et cet autre ne sera humanisé que dans la mesure où il pourra entrer en contact avec celui qui vit dans le confort. Ainsi, en faisant naître une relation à la place de ce qui était un mur, les deux parties du système deviennent plus humaines et avancent dans le même direction.

Toutes deux deviennent davantage des personnes. Alors que la révolution ne pouvait être faite que par les grands collectifs, l’humanisation apparaîtra à la portée de tout un chacun, et son efficacité sera d’autant plus grande que des gens se sentiront impliqués. Ceci ne veut pas dire que c’est une tâche facile à réaliser, mais c’est une tâche à la mesure de nos possibilités. Révolution et humanisation poursuivent exactement le même but : permettre à tous les hommes de vivre leur dignité humaine. Il y a pratiquement toujours eu des pauvres, d’une façon ou d’une autre. Cependant les caractéristiques des marginaux actuels, dans les grandes villes nanties, présentent des différences significatives par rapport à d’autres formes de pauvreté.

A première vue, on a l’impression qu’il est très difficile de résoudre le problème que pose cette nouvelle marginalisation, non pas tant à cause de sa dimension quantitative que par la complexité de sa réalité plurielle, et par les difficultés auxquelles nous nous heurtons quand nous voulons mettre un frein aux tendances à la reproduction de ce fait social. Les solutions trouvées par le passé pour lutter contre d’autres formes de pauvreté ne peuvent être réutilisées sans être adaptées. Mais, par ailleurs, il est vain de refuser de profiter de l’expérience d’altruisme de tant d’hommes qui nous ont précédés. Tirons donc des leçons du passé sans l’imiter. Les pauvres et marginaux sont les personnes qui n’ont pas suivi le progrès rapide du modernisme et se sont trouvées parquées sur le bas-côtés d’une autoroute où les voitures roulent tous les ans plus vite.

Et plus la rapidité du progrès, des changements techniques et culturels, est grande, plus grande est la difficulté du marginal à réintégrer le système social. La seule existence des pauvres remet en cause ce système social. En disant ceci, nous touchons l’un des points que les éducateurs qui travaillent auprès des marginaux soulignent le plus : la réalité de la marginalisation est symptomatique d’une maladie dont souffre tout notre système social. Et pour que ce constat entre réellement dans les mentalités, nous avons une dure bataille à livrer, car nous avons toujours tendance à penser que le problème des pauvres est celui des pauvres.

Nous disons volontiers : " ils n’ont pas eu de chance dans la vie ", alors qu’à la vérité c’est un problème de la société tout entière. Tout le corps est malade, mais les plaies n’apparaissent qu’à certains endroits. C’est pour cette raison, que le travail de terrain des éducateurs devient une tâche de plus en plus difficile et ardue. Et c’est aussi, pour cette raison que je me sens plus proche d’un éducateur tel que Guy Gilbert, qui vomit les technocrates du social qui se contentent de réfléchir sans jamais appliquer les valeurs humaines pour les porter au service des plus pauvres. Puis, les idéologues d’éventuelles révolutions sociales qui meurent avant de voir le jour car, elles ne sont que de purs concepts de l’esprit. C’est pour cette raison également que, jamais je ne fermerai ma gueule en tant qu’éducateur pour dénoncer les perversités de nos systèmes et y porter remèdes au quotidien, jusqu’au bout, sans jamais me lasser de vouloir humaniser notre société. Toujours, je témoignerai des carences que nos contextes socio-économiques génèrent et parlerai pour tous ceux et celles qui n’ont que le droit de se taire. Cela devrait être la vocation de tout acteur social et de tout être Humain.

Et des perpectives enrichissantes pour une nouvelle éducation Populaire vécue dans l’humus des dures réalités des pauvres, en travaillant avec eux et non sans eux, car la libération des opprimés sera l’oeuvre des pauvres conscientisés, dont les éducateurs seront les humbles accompagnateurs des mutations radicales qui se préparent en vue de leur dignité humaine.

Bruno LEROY.

18:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

TOUTE L'ANNÉE EN VACANCES, EST-CE POSSIBLE ?

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Je ne sais plus quel écrivain disait que partir c'était mourir un peu. Si je n'ai guère retenu son nom cela est probablement dû au fait que je considère cette maxime complètement idiote. En effet, je pense tout à fait le contraire. Pour moi, partir c'est revenir vers Soi.
Vous allez me dire et alors revenir, c'est quoi exactement ?
Revenir, c'est se retrouver dans un autre décor tout en gardant son Moi intègre et spirituellement stabilisé.
Revenir, c'est revoir les autres avec un nouveau regard, celui de l'intérieur.
Comment des Vacances peuvent à ce point transformer, métamorphoser l'homme d'autrefois ?
C'est la façon dont nous vivons nos Vacances qui sont essentielles pour l'aventure spirituelle.
Et le retour est-il un retour vers la routine, les habitudes ?
La personne qui sait vivre l'instant présent s'aperçoit rapidement que les secondes se suivent sans se ressembler.
Les gestes meurent dans l'espace dès qu'ils sont formés.
Les paroles aussi, seuls les écrits demeurent figés dans la mémoire pour la modifier.
La vie est mouvement, tempêtes, vents, soleils, rires, larmes, cris, apaisements, marche en avant.
Que nous soyons loin de notre habitation où logent les fausses habitudes.
Nous devons inspirer la Vie à pleins poumons telle une énergie intarissable.
Ou bien les forces de mort viendront remplacer ce que nous ne sommes pas capables de remplir.
Oui, je reviens avec d'autres destins à m'inventer sur les chemins de l'Humanité.
Les vacances peuvent durer toute l'année, c'est une question de spiritualité.
La nostalgie du temps qui passe est faite pour ceux qui s'amusent à le regarder passer.
Je suis dans le temps au centre, dans l'oeil de son cyclone.
Je passe avec lui. J'habite dans ses entrailles. J'en suis ravi...
Puisse votre Amour de la Vie vous donner chaque jour cette puissance d'exister pleinement !
Mais comment être en Vacances toute l'année ?
Voici, une petite "recette " chrétienne ou simplement de bon sens :
Si être en vacances,
ce n'est pas courir toute la journée comme un dingue,
Si être en vacances,
c'est savoir regarder vivre ses enfants
et jouer avec eux,
Si être en vacances,
c'est savoir réduire l'abus de télé ou de radio,
Si être en vacances,
c'est prendre un peu de distance par rapport aux soucis,
Si être en vacances,
c'est savoir regarder l'oiseau qui vole,
ou le bout de bois qui flotte le long d'un fil d'eau,
Si être en vacances,
c'est savoir prendre un livre et le lire calmement,
Si être en vacances,
c'est pouvoir être enfin soi-même,
Alors pourquoi ne pas se mettre en vacances toute l'année ?
Car c'est toute l'année qu'il faudrait ne pas courir, regarder vivre ses enfants, s'écouter entre époux, etc...
Bref, les vacances étant par définition le temps propice à la qualité de la Vie, il serait dommage de se résigner à n'être un humain que quatre semaines par an.
C'est-à-dire pendant le douzième de sa Vie !
* Je dédie ce texte à ceux et celles qui n'ont pas eu l'opportunité de partir en vacances afin qu'ils comprennent que nous pouvons les vivre chaque jour de l'année sans pour autant bouger.
Ce qu'il faut et ce qui est fondamental dans l'existence d'un être, c'est de s'aventurer, bouger, voyager, avancer dans sa spiritualité pour avancer vers Dieu.
Votre Frère Universel,
Bruno LEROY.

 

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Belle-île en mer.
Photo : Christophe Dumortier.
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Merci Bernadette pour ta Tendre présence durant ces Vacances !

13:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Je voulais voir le monde heureux.

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Quand j'étais petit,
Je voulais voir le monde heureux,
Entendre les rires joyeux,
Des adultes des enfants qui vivaient à mes côtés,
Je voulais repousser la lune noire de leurs pensées,
C'est vrai quand j'étais petit je rêvais,
Puis j'ai grandi dans les larmes de sang,
Au milieu des trahisons des faux-semblants,
Je me suis révolté en me brisant moi-même,
Sur la jetée trop ferme...
Les vagues étaient trop rudes,
Pour l'adolescent que j'étais devenu,
Je voyais la terre comme un cercueil de misères,
Je ne retenais jamais mes cris même injustifiés,
Puis j'ai encore grandi mes révoltes se sont épurées,
Mon Espérance depuis est devenue une muraille,
Mes révoltes je les vis dans la rue la violence,
La baston de certains jeunes autant révoltés,
Que je l'étais...
Mes révoltes ont pris sens dans le regard des autres,
Pour les aider à grandir debout et libres,
Pour les accompagner dans leur vérité,
Je ne suivrai jamais les chemins tracés,
Je serai toujours proche des plus blessés,
J'aime la marge quand elle contemple la page,
Je serai toujours un pauvre au milieu des pauvres,
Et défendant leurs droits au sein des désertions,
Ou des insultes des adultes arrivés,
Devenus indifférents ou rancuniers,
Mes révoltes disent aussi les devoirs,
Que les jeunes sont capables d'accomplir,
Mes rêves d'enfant je les vis à cinquante ans,
Chaque jour Dieu m'accompagnant,
Peu importe la fatigue avec les rides du temps,
Mes révoltes ont toujours ce sourire d'enfant,
Que je communique aux autres enfants,
Pour que le monde devienne vivant,
Comme un éclat de rire aux senteurs de joie de vivre,
Car la priorité n'est point de changer la société,
Mais de se convertir pour se transformer,
Afin que les autres voient qu'on peut être Heureux,
Sans être arrogant mais en cultivant le jardin de Dieu,
Qui ne veut que notre Bonheur au-delà de nos révoltes,
Puis transmettre partout transmettre la beauté d'exister,
Malgré les ombres et les impuretés se savoir aimé.
Alors transmettons nos rêves, nos passions, nos illusions,
Et la terre deviendra l'arche de Noé insufflée par l'Esprit.
Oui réaliser ses rêves c'est déjà exister dans la vie des autres,
Qui aimeraient réaliser aussi leurs désirs secrets,
Dites comme c'est contagieux d'aimer, non ?
Bruno LEROY.

13:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Les richesses de la Foi.

Article de saint Josémaria publié dans le quotidien « ABC » (Madrid), le 2 novembre 1969. Il y est question de l'amour de la liberté, en tant que trésor de la vie chrétienne.

Dans ce chant aux richesses de la foi qu'est l'épître aux Galates, saint Paul nous dit que le chrétien doit vivre de la liberté que le Christ nous a obtenue[1]. Telle fut bien l'annonce de Jésus aux premiers chrétiens, qui se poursuivra tout au long des siècles : l'annonce de la libération de la misère et de l'angoisse. L'histoire n'est pas soumise à des forces aveugles ; elle n'est pas non plus le fruit du hasard. Elle est la manifestation des miséricordes de Dieu le Père. Les pensées de Dieu sont au-delà de nos pensées, dit l'Écriture[2]. Voilà pourquoi le fait d'avoir confiance dans le Seigneur signifie avoir la foi « malgré les malgrés », en dépassant les apparences. La charité de Dieu, qui nous aime de toute éternité, est derrière chaque événement, même si c'est parfois de façon cachée pour nous.

Lorsque le chrétien vit de foi —d'une foi qui ne soit pas purement verbale, mais réelle et liée à la prière personnelle—, l'assurance que procure l'amour divin se manifeste par la joie et la liberté intérieure. Alors ces nœuds qui enserrent parfois le cœur, ces poids qui écrasent l'âme se brisent et se dissolvent. Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?[3].Aussitôt un sourire nous vient aux lèvres. Un enfant de Dieu, un chrétien qui vit de foi peut souffrir et pleurer : il peut avoir des raisons de se plaindre ; mais d'être triste, jamais !

La liberté chrétienne naît de l'intérieur, du cœur, de la foi. Ce n'est pas pour autant quelque chose de purement individuel. Elle se manifeste à l'extérieur. Entre autres, par ce qui constitue l'un des traits caractéristiques de la vie des premiers chrétiens, à savoir la fraternité. La foi, cette magnificence du don de l'amour de Dieu, a permis que s'atténuent jusqu'à l'extinction toutes les différences, toutes les barrières : il n'y a ni juif ni Grec, il n'y a ni esclave, ni homme libre, il n'y a ni homme ni femme : car tous vous ne faites qu'un dans le Christ Jésus[4]. Se savoir frères et s'aimer comme tels, au-delà des différences de race, de condition sociale, de culture, d'idéologie, est quelque chose d'inhérent au christianisme.

Ma mission n'est pas de parler de politique. Ce n'est pas non plus la mission de l'Opus Dei, dont l'unique finalité est spirituelle. L' Opus Dei n'est jamais entré, et n'entrera jamais dans le jeu des partis et des groupes ; il n'est en rien lié à une personne ou à une idéologie quelconque. Cette façon d'agir n'est pas une tactique apostolique, non plus qu'une attitude de pure convenance. L'Opus Dei agit ainsi par une nécessité intrinsèque, qu'exige sa nature même, marquée au coin de l'amour de la liberté, de la confiance totale dans la condition propre au chrétien dans le monde, agissant dans une parfaite indépendance, et chacun sous sa responsabilité personnelle.

Il n'existe pas de dogmes en matière temporelle. Il ne serait pas conforme à la dignité humaine de vouloir établir de vérités absolues en des matières où, nécessairement, chacun doit voir les choses de son propre point de vue, en fonction de ses intérêts propres, de ses préférences culturelles et de son expérience personnelle. Prétendre imposer des dogmes en ces domaines amène inévitablement à contraindre les consciences, à ne pas respecter son prochain.

Je ne veux pas dire pour autant que l'attitude chrétienne, quant à ces questions temporelles, doive être l'indifférence ou l'apathie. En aucune manière ! Je pense cependant qu'un chrétien doit pouvoir rendre compatibles la passion humaine pour le progrès civique et social et la conscience de ses limitations dans ses opinions personnelles, ce qui l'amènera à respecter les opinions des autres et à aimer le pluralisme légitime. Qui ne sait pas se comporter ainsi n'est pas encore arrivé au bout du message chrétien. Certes, il n'est guère facile d'y arriver, et d'une certaine manière on n'y arrive jamais, car la tendance à l'égoïsme et à l'orgueil ne meurt jamais en nous. C'est pourquoi nous avons tous l'obligation de procéder à un examen de conscience permanent, en confrontant nos actes à ceux du Christ, afin de nous reconnaître pécheurs et de recommencer. Il n'est pas facile d'y arriver, mais nous devons nous efforcer de le faire. 

Dieu, en nous créant, a couru le risque et aventure de notre liberté. Il a voulu pour nous une histoire qui soit une véritable histoire, fruit de décisions authentiques, non une fiction ou un jeu. Chaque homme doit faire l'expérience de son autonomie personnelle, avec ce que cela suppose de hasard, d'essais et erreurs, et parfois d'incertitudes. N'oublions pas que Dieu, qui nous donne l'assurance de la foi, ne nous a pas révélé le sens de tous les événements humains. À côté des choses qui sont totalement claires et sûres pour le chrétien, il en est autres, très nombreuses, qui ne peuvent faire l'objet que d'opinions, c'est-à-dire d'une certaine connaissance de ce qui peut être vrai et opportun, mais qui ne saurait être affirmé de façon irréfutable. Car non seulement il est possible que nous nous trompions, mais aussi que, tout en ayant raison, les autres l'aient aussi. Un objet qui à certains paraît concave semblera convexe à ceux qui se situent dans une autre perspective.

La conscience de la limitation des jugements humains nous pousse à reconnaître la liberté en tant que condition de la bonne entente entre les hommes. Mais ce n'est pas tout, et même ce n'est pas le plus important : la racine du respect de la liberté se trouve dans l'amour. Si d'autres pensent différemment de moi, est-ce une raison pour y voir des ennemis? L'unique raison pourrait être l'égoïsme, ou la limitation intellectuelle de celui qui pense que la seule valeur est la politique, ou les entreprises temporelles. Mais un chrétien sait qu'il n'en est pas ainsi, car toute homme a un prix infini et une destinée éternelle en Dieu : c'est pour chacun d'entre eux que Jésus-Christ est mort.

On est chrétien quand on est capable d'aimer non seulement l'Humanité de façon abstraite, mais chaque personne qui passe près de nous. C'est une preuve de maturité humaine que de sentir reposer sur soi la responsabilité des tâches dont nous voyons que dépend le bien-être des générations futures, mais ceci ne peut nous conduire à négliger la générosité et le service des autres dans les affaires plus ordinaires : avoir des attentions pour nos camarades, souffrir avec ceux qui souffrent, même si leur misère nous paraît sans importance par comparaison avec les grands idéaux que nous visons.

Parler de liberté, d'amour de la liberté, c'est poser un problème difficile, c'est parler d'une des plus grandes richesses de la foi. Car, ne nous y trompons pas, la vie n'est pas un roman rose. La fraternité chrétienne n'est pas quelque chose qui tombe du ciel une fois pour toutes, mais une réalité à construire chaque jour. Et qui doit l'être dans une vie qui conserve toute sa dureté, avec ses heurts d'intérêts, ses tensions et ses luttes, et le contact quotidien avec des personnes qui nous paraissent mesquines, et avec des mesquineries aussi de notre part.

Mais si tout ceci nous décourage, si nous nous laissons vaincre par notre égoïsme ou si nous cédons à l'attitude sceptique de celui qui hausse les épaules, ce sera le signe que nous avons besoin d'approfondir notre foi, de contempler davantage le Christ. Ce n'est qu'à cette école que le chrétien apprend à se connaître lui-même et à comprendre les autres, à vivre de telle manière que le Christ soit présent parmi les hommes.

 

[1]      Cf. Ga 4, 31 (Vg) ; Ga 5,1 (Nvg).

[2]     Cf. Is 5, 8 ; Rm 11, 33.

[3]    Rm 8, 31.

[4]    Ga 3, 28.

12:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans THÉOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

30/08/2007

Frère Charles de Foucauld.

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 Frère Charles de Foucauld (1858-1916), a découvert la prière à travers les Musulmans, souligne le postulateur de sa cause de béatification, le P. Bouvier : ce « frère universel » a voulu « porter la présence de Dieu dans l’Eucharistie ». Il écrivait : « Mon apostolat doit être celui de la bonté ».


La congrégation pour les causes des saints a également authentifié un miracle dû à l’intercession du serviteur de Dieu Charles de Foucauld, « Charles de Jésus ». (Cf. www.charlesdefoucauld.org, le site, en six langues, « de la famille spirituelle de cet homme de relations qui s'appelait frère de Jésus »).



Charles de Foucauld est né à Strasbourg en 1858, dans une famille très chrétienne. Entré dans la prestigieuse école militaire de Saint-Cyr, il partit en Algérie en garnison, il resta ensuite comme explorateur au Maroc.



Après une conversion vigoureuse, sa vie religieuse a été marquée par une vie contemplative, dans la pauvreté, et en témoignage fraternellement de l’amour de Dieu au milieu des chrétiens, des juifs, et des musulmans.



« Pendant douze ans, disait le P. de Foucauld, j’ai vécu dans aucune foi : rien ne me semblait suffisamment prouvé. La foi identique avec laquelle étaient suivies des religions si différentes m’apparaissait comme la condamnation de toute foi ».



Charles de Foucauld « a trouvé Dieu dans le confessionnal ». il y a fait l’expérience bouleversante du pardon et de la miséricorde de Dieu.



« Au moment même où j’ai commencé à croire qu’il y avait un Dieu, écrit-il, j’ai compris que je ne pouvais plus faire autrement que de vivre pour Lui. Ma vocation religieuse remonte à cette même heure de ma foi ».



C’est alors qu’il choisit un chemin spirituel fait de simplicité, de prière, et d’humilité. Devenu moine trappiste, il repartit ensuite en Afrique du Nord, dans le Sahara, au milieu des populations Touareg. Il apprit l’arabe et l’hébreu.



Sa vie s’acheva tragiquement, le 1er décembre 1916 : il a été assassiné pendant une razzia dans le désert.



« Dieu construit sur rien, disait-il, c’est avec le rien des Apôtres qu’il a fondé l’Église. C’est dans le rien des moyens humains que se conquiert le ciel et que la foi se propage ».



Sa prière d’abandon au Père est bien connue aujourd’hui dans de nombreuses langues:

« Mon Père,

Je m'abandonne à toi,

fais de moi ce qu'il te plaira.

Quoi que tu fasses de moi,

je te remercie.

Je suis prêt à tout, j'accepte tout.

Pourvu que ta volonté

se fasse en moi, en toutes tes créatures,

je ne désire rien d'autre, mon Dieu.

Je remets mon âme entre tes mains.

Je te la donne, mon Dieu,

avec tout l'amour de mon cœur,

parce que je t'aime,

et que ce m'est un besoin d'amour

de me donner,

de me remettre entre tes mains, sans mesure,

avec une infinie confiance,

car tu es mon Père ».



Le postulateur de la cause de béatification, le P. Maurice Bouvier, a expliqué, que « sous l’influence du scepticisme religieux et du positivisme, Charles de Foucauld a perdu la foi de son enfance, et il a vécu pendant des années dans une situation de doute complet. A vingt ans, il a choisi la carrière militaire. A cette période il a cherché à se divertir de différentes manières, mais sans être satisfait. Après sa conversion, il écrivait, en s’adressant au Seigneur : « Tu me faisais ressenti un vide douloureux, une tristesse que je n’ai éprouvée qu’à ce moment-là ». Après avoir abandonné l’armée, il partit explorer le Maroc, de juin 1883 à mai 1884. Il y fit l’expérience de la pauvreté et découvrit la prière à travers les Musulmans. « La vie de cette foi, écrivait-il à un ami, de ces âmes qui vivent continuellement en présence de Dieu, m’a donné l’intuition de quelque chose de plus grand et de plus vrai que les occupations mondaines. Je me suis mis à étudier l’Islam et ensuite la Bible ».



« Je voudrais surtout souligner, ajoutait le P. Bouvier, qu’il n’est pas allé au Sahara à la recherche d’une vie érémitique dans le silence du désert. Il voulait surtout porter la présence de Dieu dans l’Eucharistie. Dans son journal de 1909, il écrivait : « Mon apostolat doit être celui de la bonté. Je voudrais être assez bon pour que l’on dise : Si tel est le serviteur, comment est donc le maître ? Il voulait présenter le banquet divin non aux parents et aux riches voisins, mais aux boiteux, aux aveugles, aux pauvres, c’est-à-dire aux âmes qui n’ont pas de prêtres. Sur le chemin de Beni-Abbés il éprouva de l’émotion et de la joie, convaincu de c’était la première fois que Jésus était présent dans l’Eucharistie dans ces régions. On peut dire qu’après son ordination sacerdotale, sa vocation a été celle d’un missionnaire de l’Evangile, et de l’Eucharistie, au service de ses frères les plus abandonnés ».


22:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Voyage dans les cieux de Laurent Laveder.


Fascinant, déroutant, charmant... Sous l'appareil de Laurent Laveder, le ciel prend une tournure iréelle. Passionné d'astronomie et de photographie, il explique simplement ce savoureux mélange à dévorer des yeux. Diaporama
 

 

 

21:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |