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12/10/2007

DIEU EST MAÎTRE DE LA PAROLE.

La controverse autour de l’exorcisme d’un « démon muet » accompli par Jésus (Lc 11, 14), avait fait ressurgir la question : « d’où lui vient cette autorité ? » Vient-elle d’en-haut comme il le prétend, puisqu’il affirme chasser les démons « par le doigt de Dieu » ; ou vient-elle d’en bas, c’est-à-dire : expulse-t-il les démons « par Béelzéboul, le chef des démons » ? Le très bref passage qui est proposé à notre méditation aujourd’hui s’inscrit dans le prolongement de cette problématique.
« Jésus était en train de parler » : il est maître de la parole, puisqu’il est capable de la rendre à un muet. Mais par le fait même il se révèle « maître en humanité », tant il est vrai que l’homme est avant tout l’« être de la parole ». En rendant la parole au muet, il lui a redonné accès à son humanité ; il l’a fait renaître.
« Une femme éleva la voix pour lui dire » : pour se faire entendre du milieu de la foule, elle doit crier, de manière à dominer la voix de Jésus et l’obliger à s’interrompre pour l’écouter. Son message ne comporte pas d’information particulière : il s’agit plutôt d’une jubilation. Peut-être s’agit-il de la mère du jeune homme muet que Jésus vient de libérer ? Quoi qu’il en soit, il est question dans son intervention de maternité et d’enfantement. Cette femme proclame bienheureuse la mère de Jésus, qui a enfanté un tel fils. Implicitement, elle rapporte donc l’autorité de Notre-Seigneur à sa généalogie terrestre ; auquel cas cette autorité lui viendrait « d’en bas ». Non pas du Prince des ténèbres comme le suggéraient les pharisiens, mais de sa nature humaine, qu’il a reçue de celle « qui l’a porté dans ses entrailles et qui l’a nourri de son lait ».
« Alors Jésus lui déclara » : Notre-Seigneur rebondit sur ce cri d’émerveillement pour poursuivre son effort de révélation à la fois de son identité et de sa mission.
« Heureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la gardent ! » Le « plutôt » indique clairement que Jésus entend corriger ce que cette femme vient de dire. Il commence par passer du singulier au pluriel : la femme béatifiait sa mère ; Jésus, lui, déclare bienheureux les auditeurs de la parole de Dieu. Notre-Seigneur élargit donc la perspective : il ne nie pas que sa mère mérite d’être déclarée bienheureuse, mais il corrige la raison ; ce n’est pas d’abord en raison de sa maternité charnelle, mais parce qu’elle « entend la parole de Dieu et qu’elle la garde ». Le bonheur ne consiste pas dans le fait d’enfanter un homme disposant d’un tel pouvoir, mais dans la capacité de s’ouvrir à la parole de Dieu, de se laisser recréer par elle, et de demeurer dans sa lumière en la gardant précieusement - c’est-à-dire en la mettant en pratique. Autrement dit : « Bien plus heureux ceux qui renaissent d’en-haut, qui se laissent engendrer à la vie divine par l’accueil de la parole de Dieu, que ceux qui enfantent dans la chair de ce monde ».
Par la même occasion, Jésus réoriente la recherche engagée sur l’origine de son autorité. Par son cri d’émerveillement, cette femme avait interrompu la prédication du Seigneur, trahissant ainsi qu’elle ne l’écoutait pas vraiment, car on n’interrompt pas un Maître qui enseigne. Délicatement Jésus la reprend sur ce point : « Heureux plutôt ceux qui écoutent… » - nous attendions : « …ce que je dis, et qui gardent ma parole ». En déclarant « heureux ceux qui entendent la parole de Dieu », Notre-Seigneur révèle explicitement l’origine de sa parole, et dès lors sa propre origine : sa parole est celle de Dieu parce qu’il est son Fils, son Unique, celui qu’il nous a envoyé pour que nous puissions renaître « non pas de la chair et du sang ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme, mais de Dieu » (Jn 1, 13).

« “Seigneur, Père Saint, tu as semé pour le juste une lumière et pour le cœur simple une joie” (Ps 96) : ta Parole de vie qui fait de nous tes fils en nous unissant à ton Fils unique Jésus Christ, notre Seigneur. Envoie sur nous l’Esprit Saint : qu’il nous introduise dans la vérité tout entière de cette “Parole vivante qui demeure” (1 P 1, 23). Puissions-nous la désirer, comme des enfants nouveau-nés avides de lait pur (cf. 1 P 2, 2), afin que nous puissions “grandir pour arriver au salut” (Ibid.). Nous pourrons alors te rendre grâce tous les jours de notre vie “en rappelant ton nom très saint” (Ps 96). »


Père Joseph-Marie.

23:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LE DIEU CAPITALISTE.

JOURNAL CHRETIEN
http://www.journalchretien.net/spip.php?article14885
LE DIEU CAPITALISTE.
/ BRUNO LEROY /

Intervenant-éducatif auprès de Jeunes et de Familles en difficultés.

Diplômé de Théologie Pratique et Politique.

Directeur du Service Éducatif et Action Sociale Nord/Pas de Calais.

L’évangile du néo-libéralisme prêche la trinité du capital (dieu le père), du marché (le messie) et de la libre initiative (l’esprit). Elle annonce la réalisation d’une logique bienfaitrice pour tous, délégitimant et déclassifiant les opposants comme autant de démons à exorciser. Si l’on observe le langage néo-libéral, on y perçoit des termes religieux camouflés, particulièrement l’exigence d’un sacrifice pour un paradis futur.

A partir de sa compréhension de Dieu, la théologie de la libération réfléchit théologiquement sur l’économie, où prospèrent les idoles qui envahissent la politique et la culture . Elle démonte les « théologies » à l’œuvre dans nos systèmes économiques, pour les justifier et les légitimer. Il existe une « religion économique » dans le capitalisme, d’essence sacrificielle, sans transcendance. Cette religion falsifie les rêves et les désirs de la société traditionnelle, en lui annonçant le salut immanent dans l’abondance de biens de consommation. Le Dieu des pauvres, le Dieu de la vie, se transforme en une catégorie critique des faux dieux du système.

La chute du socialisme a permis « la messianisation du marché », la naturalisation des structures historiques du présent et la reprise du discours sur « la fin de l’histoire », de caractère théologico-eschatologique. L’évangile du néo-libéralisme prêche la trinité du capital (dieu le père), du marché (le messie) et de la libre initiative (l’esprit). Elle annonce la réalisation d’une logique bienfaitrice pour tous, délégitimant et déclassifiant les opposants comme autant de démons à exorciser. Si l’on observe le langage néo-libéral, on y perçoit des termes religieux camouflés, particulièrement l’exigence d’un sacrifice pour un paradis futur. Les riches accumulent davantage de biens, satisfaisant les désirs éveillés par une technologie fantastique qui provoque de nouveaux désirs. Les pauvres accentuent leur sacrifice, dans l’espoir illusoire de la satisfaction de leurs nécessités et de leurs rêves. C’est une spirale sans fin. La théologie de la libération démasque cette perversion, qui bénit les riches et punit les pauvres. C’est un dieu aux antipodes du Dieu de la vie, du Dieu des pauvres et de la tradition biblique et christique.

La mondialisation économique néo-libérale rencontre des critiques très vives de la part de la théologie de la libération, à cause de ses conséquences sur les pauvres : augmentation de la pauvreté, chômage, migration interne et externe de populations. En réponse, elle propose une mondialisation de la solidarité.

L’expérience concrète du Forum social mondial, qui a commencé à Porto Alegre en 2001, est devenue une source de réflexions et de commentaires utopiques. Toutes les grandes thématiques centrales retiennent l’attention : le principe du futur, la pensée plurielle, la résistance et l’alternative au modèle actuel de développement, le nouvel internationalisme, l’accès à la richesse et au développement durable, une autre démocratie par l’affirmation d’une société civile dans l’espace public, la démilitarisation d’un monde sans guerre, des stratégies pour affronter l’Empire, la réaction à l’homogénéisation de l’imaginaire par les médias internationaux…

Bruno LEROY.

21:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

MON AMOUR LA VIE.

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Je ne suis qu'une braise qui invente le feu,
Je suis la pénombre au fond de tes yeux,
Mon amour la vie est un souffle admis,
Parmi les humains qui me sourient,
Mon amour le vent tu n'es que le temps,
D'un espoir permis et souriant,
Qui ne respirera plus demain,
Mon amour la vie tu es mon chemin,
Où mes interdits me donnent la main,
Pour passer le pont des rêves ensoleillés,
Mon amour la vie tes bras parfumés,
Me donnent envie de toujours t'aimer,
Malgré les soucis, les idées figées,
Que tu n'apprécies presque jamais,
Mon amour la vie j'ai Dieu dans mes poumons,
Comme une douce respiration,
Qui inspire ma raison et croit en mes illusions,
Mon amour la vie comme il est bon,
De chavirer ainsi en freinant ses passions,
Mon amour la vie il pleut ce matin,
La brume semble vouloir t'éteindre,
Mon amour la vie les larmes du ciel,
Sont d'immenses sourires qu'on devine,
Lorsque l'âme est claire et limpide,
Mon amour la vie le soleil est mort,
Mais tombent tes cris tels des remords,
Mon amour la vie tout semble chavirer,
Et pourtant je t'aime en découvrant tes regrets,
Que les hommes ont instaurés,
Pour te défigurer par leurs saloperies,
Mon amour la vie quoique tu deviennes,
Tu demeures sacrée aux soupirs de mes veines,
Mon amour la vie tu sais que je t'aime,
Quand de la Liberté tu fais un mirifique poème.
Bruno LEROY.

09:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA SAVEUR DE L'AMOUR.

Le Souffle divin parle à nos côtés en un silence émerveillé,
Langueurs indicibles pour contempler les murmures du temps,
Les secondes coulent leurs derniers moments,
L'émerveillement puise sa puissance dans le coeur de Dieu,
Nous le savons depuis les commencements,
Mais nos consciences sont obscurcies depuis longtemps,
La clarté ne pénètre plus la cécité de nos yeux,
Notre âme d'enfant est morte sans mot dire,
Le firmament cherche les reflets de nos désirs,
Il suffit pourtant de retourner en dedans,
De nos corps figés par les convenances périmées,
Pour retrouver ce sens premier cette immortalité,
Ce sentiment d'enfanter d'inexorables enchantements,
En présence d'une Présence qui ne se présente plus,
Tant nous savons la mémoire de son absence,
Un bruissement que l'on croyait perdu,
Revient à chaque pas dans les ciels de nos trépas,
Car nous mourons un peu plus chaque jour,
Mais cela ne compte pas quand nous sommes Amour.

BRUNO LEROY.

09:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

ÉCOLOGIE MENTALE.

Mais que peut évoquer le terme "spirituel " pour nos contemporains, lorsque l'on parle de problèmes ou de besoins spirituels ? Nous ne sommes pas si loin de nos racines !

Nous pensons qu'il évoque d'abord l'intériorité, ce qui est au-delà des apparences, ce qui se donne progressivement à découvrir à un regard attentif et plein de pudeur. Pensons aux paysages intérieurs, ceux des mystiques du XVIe siècle qui les évoquaient en parlant de montagnes et de vallées, ceux d'un musicien ou d'un poète. Pensons à ce qui transparaît dans certains sourires, dans certaines paroles et dans certains silences. Pensons à cette impression que nous donnent certains d'être " habités ", d'exister vraiment, de se tenir par eux-mêmes, alors pourtant qu'ils sont en proie à un grand désarroi psychologique et au déferlement des émotions.

La psychanalyse nous dit, qu'il existe un lien incontournable entre la qualité de relation que l'on entretient avec soi-même et celle que nous souhaitons établir avec l'Autre. Il n'est pas de relation à l'autre si un minimum vital d'amour pour soi n'est pas assuré.

La spiritualité serait donc en chacun ce minimum de cohérence et d'amour avec et pour soi-même qui fait qu'un être humain se tient dans son identité. Une sorte de sérénité ou de sécurité fondamentale, d'acquiescement à sa propre singularité, ce par quoi chacun est incommunicable et qui permet pourtant qu'il entre en relation. Du coup, le spirituel serait aussi ce qui en l'homme passe l'homme, l'ouvre à l' Universel, lui permet de prendre du recul, de ne pas s'engluer toujours dans le particulier, de percevoir les enjeux au-delà de l'immédiat, d'inventer avec d'autres, une histoire.

Cette dimension spirituelle appartient à tout homme et ne relève pas d'abord du " religieux ". Le spirituel, entendu en ce sens, n'est pas désincarné. " Car le spirituel est lui-même charnel ", nous rappelait Péguy. Comment en serait-il autrement s'il signifie l'adhésion d'un être avec lui-même, en même temps que son ouverture aux autres, tel qu'il est, tels qu'ils sont.

Nous entrons dans une écologie mentale, l'écologie de l'esprit qui permet de revaloriser le noyau émotionnel et porteur des valeurs de l'être humain, face à la nature. Elle permet de développer l'aptitude à l'intimité, d'être à l'écoute du message que tous les êtres diffusent par le simple fait qu'ils sont là, par leur relation à ce qui les environne, par leur capacité de symbiose avec l'univers pris dans sa complexité, dans sa majesté et dans sa grandeur. Elle conduit au renforcement des énergies psychiques positives de l'être humain pour pouvoir affronter avec succès le poids de l'existence et les contradictions de notre culture dualiste, machiste et consommatrice. Elle favorise le développement de la dimension chamanique de notre psyché. Le chaman qui habite en chacun de nous entre en syntonie non seulement avec les forces de la raison, mais avec les forces de l'univers qui se manifestent en nous par nos impulsions, nos visions, nos intuitions et nos rêves, et par la créativité. Chaque être humain est, dans sa nature intrinsèque, créatif. Même lorsqu'on imite ou copie les autres, il le fait à partir de ses critères individuels, ce qui lui confère toujours une note de subjectivité unique. Ainsi, l'être humain s'ouvre au dynamisme cosmique originel, qui mène le monde, diversifie, complexifie et fait progresser vers des paliers plus élevés de la réalité et de la Vie.

Sans révolution de l'esprit, une révolution de la relation entre l'individu et la nature sera impossible. L'écologie mentale trouve ses racines dans la profondeur humaine. C'est là que s'élaborent les grandes motivations, la magie secrète qui transforme le regard sur la réalité, la transfigurant en ce qu'elle est, un maillon de l'immense communauté cosmique.

Si, l'éthique dégénère en en code de préceptes et d'habitudes de comportement, l'écologie mentale court le risque de se perdre dans la fascinante symbolique intérieure, si toutes deux ne sont pas l'expression d'une spiritualité ou d'une mystique. Quand nous parlons de mystique, nous pensons à une expérience fondamentale englobant toute chose, par laquelle la totalité des choses est captée en tant qu'ensemble organique chargé de signification et de valeur. Quel est le type de poésie qui nous fera redécouvrir le mystère du monde et notre sensibilité, afin que tous les êtres puissent être reliés ?.

BRUNO LEROY.

09:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans RÉFLEXIONS ET PENSÉES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

NOUS SOMMES TÉMOINS DE L'AMOUR.

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Jésus aura accompli sa mission jusqu'au bout. Il aura aimé notre Humanité avec un Amour sans failles.
Notre rôle est de Témoigner de Sa Présence en nous.
Et pourtant, souvent nous nous refermons telles des huîtres, quand une personne nous parle de ses problèmes. Nous voulons nous protéger du monde extérieur et ne pas entendre les cris des autres. Christ aurait-Il déserté notre planète à cause de nos comportements de contre-témoignage ? Bien souvent, oui, car nous ne lui laissons guère de place pour agir.
Il n'était pas venu pour les bien-portants mais pour les malades, l'aurions-nous oubliés ? Il n'était pas venu juger mais Aimer, le savons-nous encore ? Dieu est venu sur cette terre pour apporter le feu de Son Amour. Pourquoi vivons-nous dans les cendres éteintes ? Frères et Soeurs, il est temps de redonner vie à Christ en aimant même les plus patibulaires de nos ennemis.
Aimer avec discernement mais aimer sans jamais porter jugement. Voilà ce qui pourrait rendre notre Foi crédible et notre société respirable. Aimer sans idée de retour, tel que Christ l'a fait durant son court passage terrestre. Le Témoignage de l'Amour est Son héritage !
Bruno LEROY.

09:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/10/2007

La rencontre entre Jésus et les dix lépreux.

"Je le sais désormais : il n’y pas d’autre

Dieu sur la terre que celui d’Israël." 2 R 5, 14-17
"Si nous sommes morts avec lui,

avec lui nous vivrons." 2 Tm 2, 8-13
"Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé." Lc 11-19


 

Sur les dix lépreux qui sont guéris par Jésus, un seul est reconnaissant et c’est un étranger : un « Samaritain ». Revenant sur ses pas, il se jette la « face contre terre » et lui « rend grâce ». Jésus lui pose alors une question : « Et les neuf autres, où sont-ils ? On ne les a pas vu revenir pour rendre gloire à Dieu. » « Rendre gloire à Dieu », voilà le vrai chemin de la guérison que décrit Jésus. Il est aussi celui de la justification personnelle, c’est-à-dire de la grâce d’être "ajusté" et remis à notre place : celle d’être fils de Dieu. Par contre, avoir de l’ingratitude signifie (étymologiquement) l’inverse de demeurer dans la grâce ou de rendre grâce. La vie chrétienne guérit en profondeur cette suffisance qui fait percevoir ce qui est reçu – la grâce – comme un "dû" et non comme un "don". « Rendre gloire » signifie, au contraire, reconnaître que la présence de Dieu – sa gloire – est un don gratuit. Si on ne peut rien pour l’obtenir, elle peut, quant à elle, tout pour nous.

Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » La grâce qu’a reçue le lépreux est le signe que l’amour s’offre gratuitement, mais qu’il faut aussi y croire. Le salut est de ce ordre : vivre sa vie comme un don de Dieu en lui offrant le sacrifice de notre action "de" grâce et de notre action "dans" la grâce.

 

 

 

P�re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006


   

19:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

HUMBLEMENT...CE QUE JE SAIS.

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  1. Que l’Amour est ce qu’il y a de plus important.  Qu’il est la base de la relation à Dieu et aux autres.  Mais qu’il a besoin qu’on lui donne beaucoup de chance.
  2. Qu’aucune institution, aussi noble soit-elle, ne peut être préférée au bien d’une personne humaine, et particulièrement de celle qui est pauvre et souffrante.
  3. Qu’une prière, aussi profonde soit-elle, ne saurait remplacer un geste d’accueil, une attention amoureuse ou une parole de bonté.  Parce qu’au fond, la prière bien faite n’est que cela.
  4. Que la source de l’agir et de l’engagement véritable se trouve au-dedans de chaque personne et qu’il n’y a que Dieu qui puisse l’apprécier et l’évaluer, étant lui-même LA SOURCE de tout ce qui est.
  5. Qu’aucune autorité n’est digne de porter ce nom si elle ne l’a d’abord mérité par une attitude d’humilité véritable, d’intérêt sincère pour la personne de l’autre, une conscience vive de ses limites et un engagement concret à se dépasser.

Bruno LEROY.

19:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie, ecriture |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/10/2007

Esprit d'Amour...

 

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 Pourquoi fêter le Sacré Cœur de Jésus (avant-hier) et le Cœur immaculé de Marie (hier) ? Parce que toute leur vie depuis le premier instant a été un immense acte d'amour : amour filial du Père, amour de la Mère et du Fils, amour miséricordieux de tous les êtres humains. Et le cœur est le symbole le plus fort de cet amour. Et nous, comment arriver à aimer
"de tout notre cœur" ? Seul, l'Esprit Saint peut nous faire accéder à la totale vérité de l'Amour, comme en témoigne Guy Gilbert.
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"Nous invoquons trop peu le Saint Esprit. Il est celui qui, en toutes circonstances, intervient, console, panse les blessures et sauve.
Il nous comble de ses dons. A condition de lui demander. Il nous unit surtout, et d'abord, par l'Eucharistie. Toute la famille humaine est là. L'Esprit plane au-dessus de la foule.
Mystérieusement. Que l'église soit comble ou que vous soyez une poignée seulement…

Qui fait que cette dame, qui avait quitté l'Église depuis trente ans, a brusquement, un
dimanche, au son des cloches, été attirée par le temple qu'elle frôlait et où je célébrais ?
Au baiser de paix, je suis allé lui donner l'accolade. Elle était au fond, juste auprès de la porte d'entrée. Elle éclate en sanglots. Ému, je ne savais que faire. Je ne l'ai jamais revue. Seulement, elle m'a écrit quelques semaines après :
J'ai retrouvé ma vie de chrétienne, après trente ans de désert. Qui m'a poussée à entrer ce dimanche-là dans l'église ? "L'Esprit d'Amour" lui ai-je simplement répondu. Il nous rassemble. Il nous unit. Il nous fait signe.

Notre Eucharistie doit être le sommet de notre vie. Si tu arrives juste à l'heure ou toujours en retard, la messe pour toi ça ne sera qu'un moment à ne pas louper parmi les mille autres choses à faire durant la semaine. Sans plus. Arrive avant l'heure. Prépare-toi dans la
semaine à la rencontre où le Saint esprit nous réunit.

Alors, l'Eucharistie sera le centre de ta vie. Et la force qu'elle te donnera sera à la mesure de ton attente et de ta joie de recevoir le Christ vivant."

 

Guy Gilbert
"Le plus bel album de famille : Le Rosaire" - p 90-91

20:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

ÉDUCATEUR DU BONHEUR D’AIMER.

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JOURNAL CHRETIEN
http://www.journalchretien.net/spip.php?article1534
ÉDUCATEUR DU BONHEUR D’AIMER.
Christ nous invite donc à devenir les éducateurs des uns, des autres.
j / BRUNO LEROY /

Intervenant-éducatif auprès de Jeunes et de Familles en difficultés.

Diplômé de Théologie Pratique et Politique.

Directeur du Service Éducatif et Action Sociale Nord/Pas de Calais.

Sans Christ, nous ne sommes rien. Pourtant, c’est Lui qui nous conduit vers autrui lorsqu’une personne est dans le besoin.N’ignorons pas non plus Ses appels. Nous risquerions de rater définitivement notre vie pour ne pas l’avoir partagée.

Tout donner par Amour d’autrui et s’effacer lentement pour laisser place à la Liberté. Ne sont-ce point les fondamentales règles de l’Éducation ? Christ nous invite donc à devenir les éducateurs des uns, des autres.

Pour nous mettre au service de notre humanité. Quel beau programme de Vie ! Et pourtant, combien d’adnégations ne faut-il point pour parvenir à ce champ de conscience. Non pas se renier soi-même, tel un être abject.

Mais, s’oublier pour être entièrement disponible aux autres. Nous avons tous et toutes des potentialités qu’il nous faut partager. Il nous faut offrir les plus splendides émeraudes de nous-mêmes.

Ne pas vivre un repli destructeur où seul notre ego, notre individualisme trouverait sa raison d’être. D’ailleurs, si tous les hommes et femmes se conduisaient de cette façon, notre Terre bien aimée disparaîtrait, assassinée par note égoïsme. Nos formons une société et à ce titre, nous avons le devoir vital de nous préoccuper des autres. Ces autres qui parfois, nous font peur car, ils n’ont pas les mêmes repères, valeurs que nous. Ces autres qui deviennent vite des étrangers tant ils nous ressemblent peu. Et pourtant, Dieu-Amour a créé un monde en couleurs avec des diversités qu’il nous faut découvrir.

Si nous étions moins sur la défensive de toujours vouloir protéger notre territoire, nous serions plus ouverts. Oui, ouverts au Vent de l’Esprit qui passe souvent près de nous et dont nous ignorons trop souvent la Présence. La peur est la conséquence de l’ignorance. L’ouverture d’esprit est l’origine de la confiance.

Il nous faut choisir entre une existence médiocre et une vie enrichissante. Enrichie par le flux et le reflux des marées humaines. Il nous faut choisir entre vivre mourant ou mourir en vivant. Je m’explique...

Si, la vie est une chambre où vous dormez pour échapper à ce besoin vital de vous faire violence pour aller vers les autres, alors vous êtes un mort-vivant. Si, au contraire le soleil dont vous illuminez chaque être pour semer de la joie, par votre seule présence à leur service, vous mourrez à vous-même et votre égoïsme légendaire également. Vous serez réellement vivants ( tes ) pour accueillir chaque Humain comme un Don de Dieu-Amour.

Chaque personne est un ange qui frappe à votre porte, ne refermez pas trop vite la possibilité de vous rendre visite. Dieu est Présent en chaque être Humain, du plus fragile au plus fort, et ce serait désonhoner Dieu que de le rejeter. Une main tendue, une aide ponctuelle, une écoute des problèmes d’autrui, ont fait des miracles. Nous le savons et pourtant, nous restons sur nos gardes, tels des païens n’ayant aucune confiance en Christ.

Nous ne sommes pas assez habités par Lui pour devenir audacieux. Et pourtant, nous le savons, si nous voulons mettre l’évangile dans nos vies, il nous faudra franchir le pas. Pour cela, la prière deviendra notre Force quotidienne, nous permettant de tout affronter. Il faut, que nous entrions dès ce jour dans cette prière de supplication pour demander à Dieu de nous indiquer le chemin. Je suis le chemin, la Vérité, la Vie. Nous ne pourrons rien faire de valable sans sa présence conseillère et protectrice. Bannissons nos peurs et notre égoïsme et allons vers les autres pour les aider aussi à aimer la Vie. Sans eux, nous ne sommes rien. Sans Christ, nous ne sommes rien. Pourtant, c’est Lui qui nous conduit vers autrui lorsqu’une personne est dans le besoin.

N’ignorons pas non plus Ses appels. Nous risquerions de rater définitivement notre vie pour ne pas l’avoir partagée. La Vie appartient à Dieu, il est légitime que nous faisions quelques cadeaux de ce Bonheur qui hante nos coeurs.

Bruno LEROY.


11:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |