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02/05/2009

MAIS QUI EST CHRISTOPHE DUMORTIER ?

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Le Christ ( mosaïque de Christophe Dumortier )
 

Le Père Guy Gilbert lui avait demandé s'il voulait bien réaliser le logo de son site. Christophe dont l'inépuisable imagination bouillonne sans cesse réalisa ce logo avec une dextérité déconcertante. Mais qui est donc, Christophe Dumortier, à la fois très demandé et humblement discret ? Il est d'abord, mon trésorier. Mais cela ne suffit pas à son enthousiasme de vie qui palpite en lui. Il est également et, je dirais, plus sûrement, Mosaïste. Combien d'œuvres n'a-t-il point réalisées avec une infinie patience depuis que je le connais. Quand l'amour emplit les gestes, il devient inutile de compter.

Christophe Dumortier, possède ce talent particulier de percevoir la face cachée de nos émotions enfouies. Je vous invite à découvrir la splendeur de ses inspirations sur les reflets du monde.De plus, Christophe n'est pas un simple artiste qui se contente de retraduire la réalité telle que nous la percevons. Il a ce regard particulier et cette sensibilité dont les moindres fibres de son être sont imprégnées, et ses œuvres sont l'expression de cette recherche constante vers un monde où la sérénité, la paix intérieure et la Beauté seraient les aspirations essentielles de notre existence. Cet authentique Artiste regarde le monde avec une intelligence rare dont le secret me semble être une perpétuelle curiosité pour notre humanité. Sa force spirituelle et artistique n'est point éthérée, il possède les compétences techniques pour nous offrir de véritables joyaux. Cet homme dont la volonté d'affirmation de ses convictions et de ses valeurs restent inaltérables au fil du Temps, nous transcrit tout ce que nous voulons contempler et ses mosaïques nous forcent à l'admiration.Ses pensées resteront à jamais dans la mémoire collective car elles sont en osmose avec notre propre appréhension de la Vie.  Ne pas reconnaître la splendeur dans ses oeuvres, c'est refuser de nous connaître davantage, c'est le refus de ne pas vouloir monter au sommet de notre conscience pour penser notre destin.  Ses Mosaïques nous conduisent toujours à aller plus Haut et il serait exécrable d' ignorer son invitation au voyage sur le chemin de la vérité originelle dont il est le transmetteur avec son talent d'esthète que nul ne saurait nier. Découvrir l'authenticité d'un Artiste est toujours un régal pour l'esprit. Et Christophe Dumortier fait partie de ces hommes dont l'intégrité morale envers toutes formes d'art nous réconcilie à jamais avec la Beauté intrinsèque de la Vie !

Je vous laisse découvrir son Univers intérieur et le remercie vivement pour tant de Bonheur offert sans idée de retour.

http://universartistiquedechristophedumortier.hautetfort.com/

Un artiste possède un Don qu'il partage avec autrui pour redonner goût à la vie et surtout, un inextinguible souffle d'espérance. L'artiste est la lumière qui éclaire nos pas hésitants et Christophe a ce talent d'être avant que de dire. Il est la flamme qui consume mes doutes sur la nature Humaine, parfois. Il est le représentant de ceux qui font avancer le monde sans faire de bruit. Dans le silence, il nous invite à contempler la Beauté. N'est-ce point la plus merveilleuse des missions qu'un homme puisse accomplir sur Terre ? Pour le bien de tous et de chacun.

Bruno LEROY

11:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La nouveauté dans le Christ.

Dieu nous a créé pour nous donner la vie éternelle, mais aussi pour nous rendre heureux sur terre. Cet essai est une réflexion sur les conséquences, pour le chrétien, de la venue du Christ sur terre.


Un sens de nouveauté parcourt l’Évangile tout entier, depuis l’Annonce faite à la Vierge Marie jusqu’à la Résurrection du Seigneur. Le Nouveau Testament parle de différentes façons d’un nouveau commencement pour l’humanité. Le mot même d’« évangile » signifie justement cela : la « bonne nouvelle ». Dès le début de son ministère public, le Christ annonce ouvertement l’accomplissement des temps et la venue du Royaume de Dieu : Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est tout proche : repentez-vous et croyez à l’Évangile [1]. Or, cela ne signifie pas que le Seigneur souhaite tout changer. Il n’est pas un révolutionnaire ou un illuminé. En fait, par exemple, pour parler de l’indissolubilité du mariage, il prend comme point de départ ce que Dieu a fait à l’origine, lorsqu’il créa l’homme et la femme [2]. C’est pourquoi il a déclaré : N’allez pas croire que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir [3] ; et, à plusieurs reprises, il ordonna aux disciples d’accomplir fidèlement les commandements que Moïse avait communiqués au peuple de la part de Dieu.

Cependant, dans la prédication du Seigneur il y a, sans aucun doute, un air nouveau, libérateur. D’un côté, la doctrine de Jésus développe des éléments déjà présents dans l’Ancien Testament, tels que la droiture d’intention, le pardon ou la nécessité d’aimer tous les hommes sans restriction, en particulier les pauvres et les pécheurs. En lui se réalise l’accomplissement des anciennes promesses que Dieu a faites aux prophètes. D’un autre côté, l’appel du Seigneur s’adresse de façon radicale et péremptoire non seulement à un peuple, mais à tous les hommes, qu’il appelle un par un.

La nouveauté de la présence et de l’action de Jésus-Christ se perçoit aussi d’une autre façon, déconcertante à première vue : beaucoup d’hommes l’ont rejeté. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas accueilli [4], dit saint Jean. Ce rejet de la part des hommes met encore davantage en relief, si c’est possible, le caractère inconditionnel du don du Seigneur et de sa charité envers l’humanité. En plus, ce rejet l’a conduit tout droit à la mort sur la Croix, librement acceptée, sacrifice unique et définitif, source salvifique pour tous les hommes.

Or, Dieu a été fidèle à sa promesse et la puissance du mal n’a pas pu éteindre la générosité divine de Jésus, comme la Résurrection l’a manifesté. La force salvifique que Dieu a introduite dans le monde par l’Incarnation de son Fils et surtout par sa Résurrection, est la nouveauté absolue, universelle et permanente. Cela se voit dès le début de la prédication apostolique : avec une joie débordante, les apôtres proclament dans toute la Judée, dans l’Empire romain et dans le monde entier que Jésus est ressuscité ; que le monde pouvait changer, que chaque femme, chaque homme pouvait changer ; que nous n’étions plus soumis à la loi du péché et de la mort éternelle. Le Christ, assis à la droite du Père, dit : Voici, je fais l’univers nouveau [5]. Dans le Christ, Dieu a pris d’une façon nouvelle les brides du monde et de l’histoire humaine, plongés dans le péché, pour les conduire à leur réalisation plénière. Malgré toutes les difficultés que les chrétiens de la première heure ont rencontrées, ils regardaient vers l’avenir avec espérance et optimisme. Et ils transmettaient sans cesse leur foi à toutes les personnes qui se trouvaient auprès d’eux.

La nouveauté de la vie éternelle après la mort

Dans le monde païen il était fréquent de considérer l’avenir comme une simple réplique du passé. Le cosmos existait depuis toujours et, à l’intérieur des grandes mutations cycliques, il demeurerait pour toujours. Selon le mythe de l’éternel retour, tout ce qui s’est produit dans le passé se reproduira dans le futur. Dans ce contexte anthropologico-religieux, l’homme ne pouvait se sauver qu’en sortant de la matière, dans une sorte d’extase spirituelle, séparé de la chair ; ou en vivant dans ce monde, comme saint Paul le disait, sans peur ni espérance [6]. Dans les premiers siècles du christianisme, les païens s’en tiennent à une éthique plus ou moins droite ; ils croient en Dieu ou dans les dieux et ils leur adressent un culte assidu, en quête de protection et de réconfort ; mais ils n’ont pas l’espérance certaine d’un avenir heureux. La mort n’était qu’une rupture brutale, un non-sens.

D’un autre côté, la volonté de vivre pour toujours est profonde chez l’homme, comme le montrent les philosophes, les littérateurs, les artistes, les poètes et, de façon éminente, ceux qui s’aiment. L’homme aspire à perdurer. Ce désir se manifeste de multiples manières : dans les projets humains, dans la volonté d’avoir des enfants, dans le désir d’influer sur la vie d’autres personnes, d’être reconnu et de rester dans la mémoire des gens ; dans tout cela, on peut deviner la tension humaine vers l’éternité. Il en est qui pensent à l’immortalité de l’âme ; il en est qui comprennent l’immortalité comme une réincarnation ; il en est enfin qui, devant le fait certain de la mort, décident de mettre en œuvre tous les moyens pour obtenir le bien-être matériel ou la reconnaissance sociale : des biens qui ne seront jamais suffisants, parce qu’ils ne rassasient pas, parce qu’ils ne dépendent pas que de notre propre volonté. En cela le christianisme est réaliste, car il sait que la mort est le terme de tous les rêves vains de l’homme.

Au milieu du dilemme de la mort et de l’immortalité, le pouvoir recréateur de Dieu se rend présent dans la vie, la passion et la résurrection de Jésus-Christ. Le fidèle chrétien, uni à lui par le baptême et les autres sacrements, reproduit les jalons principaux du passage du Seigneur sur cette terre. Comme saint Paul l’a écrit aux Romains, nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême dans la mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle. Car si c’est un même être avec le Christ que nous sommes devenus par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable [7].

En effet, le chrétien a la certitude que Dieu lui a donné la vie en le créant à son image et selon sa ressemblance [8]. Il sait que lorsqu’il éprouve l’angoisse de la mort qui approche, le Christ agit en lui, transformant ses peines et sa mort en une force corédemptrice. Et il est sûr que Jésus lui-même, qu’il a servi, imité et aimé, l’accueillera au Ciel, le comblant de gloire après sa mort. La grande et joyeuse vérité de la foi chrétienne est que, par la foi dans le Christ, l’homme peut surclasser largement le dernier ennemi [9], la mort, et s’ouvrir à la vision perpétuelle de Dieu et à la résurrection de son corps à la fin des temps, lorsque toutes les choses se seront accomplies dans le Christ.

La vie ne finit pas ici bas ; nous sommes sûrs que le sacrifice caché et le don de soi généreux ont un sens et une récompense qui, par la miséricorde magnanime de Dieu, vont bien au-delà de ce que l’homme pourrait attendre avec ses seules forces. Si parfois la pensée de notre sœur la mort t’inquiète, parce que tu te sens si peu de chose, prends courage et pense en toi-même : que sera ce Ciel qui nous attend, lorsque toute la beauté et la grandeur, toute la félicité et l’Amour infinis de Dieu se déverseront dans ce pauvre vase d’argile qu’est la créature humaine, et l’assouviront éternellement, avec la constante nouveauté d’un nouveau bonheur ? [10]

Les fins dernières commencent d’une certaine façon sur la terre

S’il est certain que la nouveauté chrétienne concerne principalement l’autre vie, l’au-delà, l’Église enseigne aussi que la nouveauté de la Résurrection du Christ est déjà présente, d’une certaine façon, sur la terre. Quelle que soit la durée de l’univers tel que nous le connaissons, nous sommes déjà « dans les derniers temps », sûrs que le monde a été racheté, puisque le Christ a vaincu le péché, la mort, le démon.

Le Royaume de Dieu est au milieu de vous [11] ; au milieu, non seulement comme une présence extérieure, mais aussi au-dedans du croyant, dans l’âme en état de grâce, d’une présence réelle, actuelle, efficace, bien que pas encore tout à fait visible et complète. « Nous voilà donc déjà parvenus à la fin des temps (cf. 1 Co 10, 11) ; le renouvellement de l’univers est irrévocablement établi et, en un certain sens, il a vraiment commencé dès ici-bas. Dès ici-bas l’Église est, en effet, auréolée d’une sainteté véritable, si imparfaite qu’elle soit. […] Nous sommes appelés fils de Dieu et en vérité nous le sommes (cf. 1 Jn 3, 1) ; mais nous n’avons pas encore paru avec le Christ, dans la gloire (cf. Col 3, 4). C’est là que nous serons semblables à Dieu, car nous le verrons tel qu’il est (cf. 1 Jn 3, 2) » [12].

L’Église est dépositaire sur la terre de cette présence anticipée du Royaume de Dieu ; elle avance dans son pèlerinage terrestre. Cependant, tout le pouvoir salvifique de Dieu agit déjà d’une certaine manière dans le siècle présent, grâce à la Parole révélée et aux sacrements, spécialement celui de l’Eucharistie. Un pouvoir salvifique qui se manifeste aussi dans la vie sainte des chrétiens qui vivent dans le monde, sans être mondains [13]. Le chrétien est, face au monde et dans le monde, alter Christus, ipse Christus, un autre Christ, le Christ lui-même : ainsi s’établit une certaine polarité dans la vie de l’Église et de chaque croyant entre le déjà et le pas encore, entre le moment présent — occasion d’accueillir la grâce — et la plénitude finale ; tension qui a beaucoup de conséquences pour la vie du chrétien et pour la compréhension du monde.

Cette réalité confirme la distinction qui existe entre l’ordre naturel et l’ordre surnaturel. La vie surnaturelle, basée sur la foi et sur la grâce de Dieu, s’insère dans l’âme du chrétien, même si elle n’informe pas encore pleinement tous les aspects de son existence. Le chrétien vit abîmé en Dieu et pour Dieu et s’efforce de communiquer les biens divins aux autres hommes. Dans la vie future, la grâce, ou la vie surnaturelle, se transformera en gloire, et l’homme atteindra une immortalité complète lors de la résurrections des morts. En revanche, dans la vie présente, l’existence humaine, même si elle est déjà perfectionnée par la grâce, garde ses lois propres, qui doivent s’appliquer dans les différents domaines : personnel, familial, social et politique. La vie surnaturelle accueille, perfectionne et conduit à sa plénitude la nature, sans l’annuler ni s’y substituer.

Une autre conséquence de la tension entre le déjà et le pas encore s’exprime dans la notion chrétienne du temps et de l’histoire. Pour la pensée païenne, presque toujours fataliste, les événements de l’histoire étaient prévus et déterminés d’avance par le fatum, le destin. Le temps passait, intouchable et imperturbable, en spectateur muet et passif, encadré dans le flux de l’histoire. Mais le temps chrétien n’est pas seulement le temps qui passe ; c’est l’espace créé par Dieu pour la croissance et le progrès, pour l’histoire et la rédemption. Dieu agit par sa Providence dans le temps, pour conduire le monde et l’histoire vers leur plénitude.

Le Seigneur a voulu compter sur la réponse intelligente et libre des hommes, sur les prières des saints et les bonnes actions de beaucoup, pour influer sur le cours des événements. Étant son image, les hommes peuvent changer l’histoire : dans certains cas pour le pire, comme dans le cas du péché d’Adam et d’Ève ; mais, surtout, d’une manière positive, en participant activement à la réalisation du dessein divin, précisément parce que l’événement le plus important et efficace, celui qui a fait prendre au monde le tournant le plus radical, a été l’Incarnation du Fils de Dieu. C’est pourquoi la collaboration humaine la plus profonde et durable aux plans divins pour changer le cours de l’histoire a été celle de la Sainte Vierge, lorsqu’elle accueillit le Fils de Dieu dans son sein, par un fiat ! résolu.

Les chrétiens vivent dans le monde conscients de leurs péchés et de ceux d’autrui, mais convaincus que la meilleure façon de profiter du temps est de servir Dieu, pour améliorer le monde qu’il nous a confié. D’une certaine manière, le monde est façonné par l’homme, il est humanisé. La tension eschatologique devient patente dans la Providence divine, toujours présente dans la vie de l’Église et de chaque chrétien. « La création a sa bonté et sa perfection propres, mais elle n’est pas sortie tout achevée des mains du Créateur. Elle est créée « en état de voie » (in statu viæ) vers une perfection ultime encore à atteindre, à laquelle Dieu l’a destinée. Nous appelons divine providence les dispositions par lesquelles Dieu conduit sa création vers cette perfection. » [14] Le Seigneur n’a pas tout fait, jusqu’au dernier détail, dès le début. Petit à petit, en comptant sur la collaboration intelligente et persévérante des créatures, il les fait avancer, toutes et chacune, vers leur but. Comme nous l’avons vu, le pouvoir salvifique de Dieu se rend normalement présent dans la vie de l’homme de façon cachée et intérieure ; de façon analogue, la Providence divine agit doucement et simplement, non seulement dans les grands événements, mais aussi en ceux qui, en apparence, sont plus petits. C’est pourquoi le Seigneur invite à une confiance pleine : Ne vous inquiétez donc pas en disant : Qu’allons-nous manger ? Qu’allons-nous boire ? De quoi allons-nous nous vêtir ? Ce sont là toutes choses dont les païens sont en quête. Or votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela. Cherchez d’abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît [15].

Dieu — expliquait saint Josémaria —, qui est la beauté, la grandeur, la sagesse, nous annonce que nous sommes siens, que nous avons été choisis comme terme de son amour infini. Quelle vie de foi il faut avoir pour ne pas dénaturer cette merveille que la Providence divine met entre nos mains ! Une foi comme celle des Rois Mages : la conviction que ni le désert, ni les tempêtes, ni la tranquillité des oasis ne nous empêcheront de parvenir à ce Bethléem éternel qu’est la vie définitive avec Dieu [16].

Depuis le début de son existence terrestre, le Seigneur a comblé celle qui serait la Mère de son Fils d’une abondance extraordinaire de dons, humains et surnaturels. Conçue sans le péché originel, elle est comblée de grâce [17]. Tout au long de sa vie, au milieu d’un nombre sans fin d’épreuves et d’obscurités, elle a vécu héroïquement sa foi, en fortifiant par son exemple les premiers disciples. À la fin de sa vie, exempte de tout péché, elle fut élevée au ciel corps et âme, pour participer à jamais, comme Reine des anges et de toute la création, à la gloire du Seigneur. En elle, la promesse divine de conduire les hommes à la gloire s’est pleinement accomplie. C’est pourquoi la Sainte Vierge est pour chaque homme spes nostra, phare qui nous éclaire et cause de notre espérance.

P. O'Callaghan

[1]. Mc 1, 15.

[2]. Cf. Mt 19, 3-9 ; Gn 2, 24.

[3]. Mt 5, 17.

[4]. Jn 1, 11.

[5]. Ap 21, 5.

[6]. Cf. 1 Th 4, 13 ; Ep 2, 12.

 [7]. Rm 6, 4-5.

 [8]. Cf. Gn 1, 27.

 [9]. 1 Co 15, 26.

[10]. Sillon, n° 891.

[11]. Lc 17, 21.

[12]. Concile Vatican II, Const. dogm. Lumen gentium, n° 48.

[13]. Cf. Jn 17, 14.

[14]. Catéchisme de l’Église Catholique n° 302.

[15]. Mt 6, 31-33.

[16]. Quand le Christ passe, n° 32.

[17]. Lc 1, 28. 
        http://www.opusdei.fr/art.php?p=33514

10:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite, action sociale chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

SOURCES D'EXCLUSIONS.

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    • Si vous êtes marrant, beau gosse, charmeur, décontracté, si vous avez une super(be) moto, une super(be) chaîne, le teint bronzé, l'esprit de répartie, vous avez toutes les chances pour qu'on vous plébiscite, vous ne saurez où donner de la tête. Par contre, si vous êtes crispé, banal, boutonneux, maladroit, si vous avez l'air consterné, le teint blafard, une voix inaudible, accrochez-vous, la partie sera difficile.

     
    • Conçue dès son origine comme lieu parfait d'exclusion sociale, la prison n'est en réalité que le lieu logique d'aboutissement d'exclusions antérieures. Il suffit, pour le constater, de voir la composition de la population carcérale. La race, la carence familiale, la misère, pèsent lourd dans l'avenir d'un enfant. L'impact de ces différentes exclusions, souvent combinées, est tel qu'il a peu de chances d'échapper à un avenir d'exclu. Et pourtant, elles existent au plus profond de lui, les motivations qui peuvent l'y aider. Mais...

     
    • Je voudrais dire un mot de l'exclusion du handicapé mental en tant qu'image de tous nos manques, en tant aussi qu'il crie plus fort que nous tous. Et si haut et si fort, plus avec des mots, avec des gestes, des tics, des attitudes effrayantes ou maladroites. Il crie son besoin effréné d'amour. Et dans cette exclusion-ci, ce qui me frappe, c'est que nous nous aimons si peu et si mal que nous sommes incapables de reconnaître leur cri sous tous les travestis de la maladie mentale. Nous sommes ainsi incapables d'y répondre de sorte que ces « prophètes» que sont parfois nos grands malades mentaux vivent et crient au milieu d'un désert, notre désert de «bienportants »...

     
    • Les exclus de la culture

    Nous voudrions demander à Monsieur le Ministre ce qu'il pense de la phrase d'Alfred Sauvy dans « Le prix de la vie» : « Les inégalités relevant de la culture plutôt que de la fortune », et par quels moyens peut-on travailler à combattre les inégalités et leur source première? Les inégalités ne se mesurent pas seulement en termes de revenus ou de patrimoine. Il faut effectivement prendre en compte les inégalités de chances quant à l'éducation, les inégalités dans les conditions de travail, dans les loisirs, dans l'accès à la culture et même l'accès à la nature. Aujourd'hui, les Français, les jeunes, attachent autant d'importance, sinon plus, à la réduction de ces inégalités de qualité de vie, qu'à celle des disparités nominales de salaires, par exemple. 

    Bruno LEROY.

09:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/05/2009

Nous sommes tous des Anges.

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T'est-il déjà arrivé de te demander
pourquoi telle personne croise ton chemin?
Pourquoi est-ce si facile d'en côtoyer certaines
et parfois est-ce sans issue avec d'autres?

Et si tu étais venu sur Terre
non seulement pour ta propre évolution
mais aussi pour celle des autres...

Nous avons tous une mission d'Ange à accomplir.
Elle peut te paraître limpide ou embrouillée.
Ce qui est certain, c'est que tout s'éclaircit
au moment opportun.

Si une situation t'exaspère, c'est peut-être
qu'elle renferme une opportunité de grandir.
Il ne faut pas avoir peur d'aller au bout des choses,
de faire face à ce qui nous dérange intérieurement.
Parfois les défauts des autres qui nous irritent
sont tout simplement l'effet miroir
de ceux qui nous habitent et
que nous ne voulons pas accepter...

Lorsque tu ressens la pulsion d'aider quelqu'un,
fais-le sans t'imposer.
Souvent, une simple oreille attentive
a beaucoup plus de chance de soulager
que l'étalage de nos suggestions
qui ne rejoindra probablement
que notre propre perception de la situation.

Si tu es une personne
qui attire les confidences spontanées,
fais attention qu'elles n'envahissent pas
ton monde intérieur, ton jardin secret.
Tu n'as pas à vivre les épreuves des autres,
tu ne fais que les accompagner dans leur cheminement.
Ne t'approprie pas le flot d'émotions
qu'elles peuvent déverser sur toi.
N'oublie jamais de te protéger.
Enveloppe-toi de tes ailes d'Ange
et utilise la Lumière de ton auréole.
N'hésite pas à te retirer si tu sens
que tes énergies diminuent.
Certaines personnes se gavent littéralement
de la Lumière des autres.

Exerce-toi à vivre au moment Présent,
c'est le temps de l'Âme.
Si un enfant te parle, ne songe pas au souper
que tu dois préparer.
Fixe-le dans les yeux et porte ton attention
sur le message qu'il veut te livrer.
Savoure l'instant, la complicité du moment.
Il y a un don rare que tu peux développer,
c'est de faire se sentir importants
tous ceux que tu côtoies, grands et petits.
Toutes nos actions doivent tendre vers un seul but:
apprendre à vivre sur Terre
comme si nous étions au Paradis...

Ta mission d'Ange n'est pas seulement de donner,
te gratifiant ainsi spirituellement,
elle consiste aussi à apprendre à recevoir.
Recevoir c'est Donner la chance aux autres
d'offrir une partie d'eux,
avec tout le plaisir qu'engendre ce geste.
Recevoir c'est un don de soi, c'est un geste généreux,
Ce n'est pas une dette !

Nous sommes tous des Anges,
nous avons tous une grande mission.
Quelle est la tienne ?

Bruno LEROY.

19:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

DEBOUT, LES PAUVRES !

Bonjour !

Avec les bourgeons tout gonflés de ce début de mai et les crocus qui pointent leur fragile corolle, comment ne pas croire à la vie et à ses  rebondissements, tout comme aux promesses de la semence?

Les signes de résurrection ne manquent pas et l’éclosion du livre « Debout, les pauvres! » en est un autre que nous accueillons dans la  joie.

Avec tendresse,

Laurette

 

  DEBOUT, LES  PAUVRES !

 

Heureux les pauvres,

Debout les pauvres,

Car le royaume des cieux vous appartient,

Car le royaume des cieux est en vos mains.

(Chant -  Richard Vidal)

 

Heureux !... Mot magique derrière lequel se cachent les rêves les plus fous, les désirs les plus profonds de la nature humaine !  Qui ne rêve pas de ce royaume où il n’y aurait plus ni faim, ni guerre, ni  larmes ?  Cette folle espérance, Jésus l’avait reconnue dans les yeux de la foule qui se pressait à ses pieds.  Allait-il enfin exaucer leur désir ?  Allait-il leur dévoiler le secret de ce bonheur qui rayonnnait sur son visage ?

 

Ce que Jésus allait leur révéler, ce que Jésus nous révèle encore aujourd’hui, c’est que cette attente en cache une autre, plus profonde encore.  Un bonheur que Dieu donne déjà ici-bas et maintenant.  Et ce bonheur, c’est lui-même!

 

Pour faire comprendre ce grand mystère, Jésus ne donnait pas de définitions.  Il parlait en paraboles. Les paraboles, dans l'Évangile, sont des faits de vie contenant un secret : ils nous font signe.  Le Royaume, c'est une affaire de germination, de croissance, de levée progressive et non une affaire de puissance et de force.

 

Or, être disciples de Jésus, c'est être chargés de faire entendre à la foule du dehors ce message que nous venons, pour notre part, de comprendre.  Il  s'agit en somme,  de devenir à notre tour, des paraboles du Royaume dans nos vies, par ce que nous disons et faisons et par tout ce que nous sommes.

 

La fête des « 20 ans » de la Fraternité de l’Épi que nous célébrons en ce mois de mai,   est une occasion privilégiée pour contempler les merveilles de Dieu dans la petitesse, la vulnérabilité, la modestie.  Comment ne pas rendre grâce en chantant, comme nous le faisons chaque semaine, à l’Épi :   « Oui, notre Dieu est vivant !  Son Amour, de tous les temps » ?

 

Tout cela s’exprime dans un livre qui va naître pour cette occasion : « Debout, les pauvres ! »    Il retrace les pas de notre histoire sacrée.  Dans toute sa fragilité, l’Épi n’a pas cessé d’écrire une aventure qui nous ramène, au fil du quotidien, à la présence du Serviteur souffrant ressuscité.  « Debout les pauvres » n’est pas « mon » livre, mais bien « notre » livre, bâti à même nos solidarités, nos luttes et nos partages.  C’est ensemble que nous nous sommes levés et que nous continuons de marcher dans les pas de Celui qui nous rassemble. 

 

De loin ou de proche, nous serons ensemble pour que « le vingtième » de laFraternité de l’Épi éclate en une fête aux couleurs de joie et d’action de grâce.

 

Avec tendresse,

 

Laurette

17:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

En lui, ils ne voient qu’un homme.

Le discours du Pain de vie continue son effet : maintenant, ce ne sont plus seulement les juifs qui sont scandalisés par les propos de Jésus mais les disciples : « Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, s'écrièrent : ‘Ce qu'il dit là est intolérable, on ne peut pas continuer à l'écouter !’ » Les paroles de Jésus sont tellement déconcertantes qu’elles viennent jusqu’à heurter ceux qui sont le plus proche de lui. Cette crise entre Jésus et ses disciples apparaît dans tous les évangiles. Les synoptiques, de leur côté, la situe au cœur de la confession de Pierre à Césarée (Cf. Mc 8, 27-33 ; Mt 16, 13-22 ; Lc 9, 18-22).

En fait, ce qui a choqué la plupart des disciples ce n’est pas que Jésus prétende donner sa chair à manger - au sens propre du terme –. On ne peut les soupçonner d’une interprétation littérale aussi grossièrement matérielle. Ce qui les a heurtés c’est que Jésus prétende être d’origine divine et se présente comme le don ultime et définitif de Dieu.

Ils refusent de reconnaître la filiation divine de Jésus. En lui, ils ne voient qu’un homme. Du coup, la proposition selon laquelle le monde serait vivifié par son sacrifice ne peut que leur paraître absurde.
Ils butent aussi sur un second point. En admettant que la prétention de Jésus à être de condition divine soit vraie, comment le Maître de la Vie pourrait-il être effleuré par l'ombre de la mort ? Comment le salut qui a pour auteur le Dieu de la vie pourrait-il emprunter le chemin de la mort ?

Jésus a bien compris que c’est ici que le bas blesse. Voilà pourquoi il insiste sur sa divinité en se révélant comme celui qui vient accomplir la prophétie du Fils de l’Homme du prophète Daniel (Cf. Dn 3, 14) : « Cela vous heurte ? Et quand vous verrez le Fils de l'homme monter là où il était auparavant ?... C'est l'esprit qui fait vivre, la chair n'est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie » (versets 61-63).

Jésus pointe bien le lieu de vérité de notre foi dans notre manière de nous situer par rapport à sa personne, plus précisément par rapport à deux points fondamentaux qui constituent le propre du mystère de sa personne : son incarnation et son passage par la mort pour donner la vie.

Derrière les versets de l’évangile de ce jour, nous pouvons reconnaître deux objections majeures que l’on fait souvent au christianisme : Comment imaginer un Dieu qui en s’incarnant se compromettrait avec sa création au point de s'enfoncer dans une chair considérée a priori comme mauvaise ; et un Dieu qui prétendrait donner la vie aux hommes en passant par la mort, n’est-il pas tout aussi impensable ?
En fait, ces deux objections au scandale de l’incarnation ont de tout temps alimenté les thèses gnostiques, ésotériques, anti-chrétiennes, ces dernières reposant sur des visions docètes ou adoptianistes du mystère de la personne de Jésus-Christ. Les premières allèguent que Dieu aurait fait semblant d’assumer une nature humaine. Pour les secondes, Jésus ne serait tout au plus qu’un grand initié ayant été adombré par l’esprit du Christ. Si l’homme Jésus serait bien mort, il n’en serait pas de même du Christ, cette créature purement spirituelle.

Saint Jean nous met ici devant la question fondamentale que Jésus adresse à tous les hommes de tous les temps : « Pour toi qui suis-je ? », interrogation qui appelle de notre part une réponse de foi fondatrice pour notre vie chrétienne et déterminante pour notre salut.

« Seigneur, devant le mystère de ta personne, fais-nous la grâce de confesser avec saint Pierre : ‘nous croyons, et nous savons que tu es le Saint, le Saint de Dieu.’ Nous te reconnaissons pour notre Sauveur, le Fils de Dieu fait homme pour le salut du monde. Nous sommes pécheurs et nous avons besoin de toi. ‘Vers qui pourrions-nous aller ? Toi seul as les paroles de la vie éternelle !’ »



Frère Elie.


17:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : catholique, christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

MOIS DE MAI, MOIS DE MARIE !


31 prières à Notre-Dame.On se souvient qu'au XIII° siècle, le roi de Castille, Alphonse X le Sage, avait déjà associé dans un de ses chants la beauté de Marie et le mois de mai ; au siècle suivant, le bienheureux dominicain Henri Suso avait, durant l'époque des fleurs, l'habitude de tresser des couronnes pour les offrir, au premier jour de mai, à la Vierge. En 1549, un bénédictin, Seidl, avait publié un livre intitulé "Le mois de mai spirituel", alors que saint Philippe Néri exhortait déjà les jeunes gens à manifester un culte particulier à Marie pendant le moi de mai où il réunissait les enfants autour de l'autel de la Sainte Vierge pour lui offrir, avec les fleurs du printemps.
Un peu plus tard, les jésuites recommandaient que, la veille du premier mai, dans chaque appartement, on dressât un autel à Marie, orné de fleurs et de lumières, devant quoi, chaque jour du mois, la famille se réunirait pour réciter quelques prières en l'honneur de la Sainte-Vierge avant de tirer au sort un billet qui indiquerait la vertu à pratiquer le lendemain (pour cela vous pouvez utiliser la liste des bonnes résolutions).
Cette dévotion mariale c’est perpétuée de part le monde jusqu’à aujourd’hui. Alors en ce mois de Mai, comme les enfants du moyen âge, offrons des fleurs et des prières à Marie !

* En cette année 2009 : offrons un bouquet de 31 fleurs pour Marie !
Les 7 premiers jours de Mai nous vous invitons à faire mémoire des 7 joies de Marie. Puis chaque jour de nouvelles prières de saints amoureux de Marie, apporteront de nouvelles fleurs à notre Maman du Ciel.
Ajoutez chaque jour : Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie et un petit chant à Marie de votre choix.


1er Mai : fête de St Joseph travailleur
Joie de Marie : L'Annonciation
O Vierge, temple de la Trinité, le Dieu de bonté et de miséricorde ayant vu votre humilité et votre pureté, vous envoie un messager pour vous apprendre qu'il veut naître de vous. L'Ange vous salue ; vous demandez comment s'opérera la merveille, l'Ange vous l'explique ; vous consentez, et aussitôt le Roi de gloire s'incarne en vous.
Par cette allégresse, ô Marie , nous vous en prions, apprenez-moi que Jésus demeure en moi par la sainte communion comme il a demeuré jadis dans votre sein.

* Prions : Marie en ce mois qui commence et qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

2 Mai
Joie de Marie : La Nativité
Votre seconde joie est lorsque vous enfantez le Soleil, vous étoile ; le rayon lumineux, vous semblable à la lune. Cet enfantement vous laisse vierge. Comme la fleur ne perd pas son éclat en envoyant ses parfums autour d'elle, ainsi votre virginité ne perd rien de son éclat au moment où le Créateur daigne naître de vous.
Par cette allégresse, ô Marie, soyez pour nous la voie droite qui conduit à votre Fils

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

3 Mai
Joie de Marie : L’Adoration des Mages
Une étoile vous annonce votre troisième joie; cette étoile que vous voyez s'arrêter au-dessus de votre Fils, au moment où les mages l'adorent et lui présentent la richesse variée des biens de la terre. En cette offrande, l'étoile rappelle l'unité, les trois rois la trinité, l'or la pureté de l'âme, la myrrhe la chasteté des sens, l'encens les vœux de l'adoration.
Par cette allégresse, ô Marie, rendez-nous féconds en vertus.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

4 Mai
Joie de Marie : La Résurrection
La quatrième joie vous est donnée, ô Vierge, au moment où le Christ ressuscite d'entre les morts, le troisième jour. Par ce mystère, la foi se fortifie, l'espérance renaît, la mort est chassée. L'ennemi est vaincu; l'homme captif est délivré.
Par cette allégresse, ô Marie, priez pour nous afin que nous comptions, après le labeur de cette vie, parmi les habitants du ciel.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

5 Mai
Joie de Marie : L’Ascension
Votre cinquième joie fut, ô Vierge, lorsque vous vîtes votre Fils monter au ciel. La gloire dont il était environné vous révélait alors plus que jamais que celui dont vous étiez la mère était votre propre Créateur. En montant ainsi dans les cieux, il nous montre la voie par où l'homme s'élève aux palais célestes.
Par cette allégresse, ô Marie, intercédez pour que nous montions au ciel, où nous jouirons avec vous et avec votre Fils, du bonheur éternel.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

6 Mai
Joie de Marie : La Pentecôte
En descendant des cieux sous la forme des langues de feu, pour fortifier, protéger, remplir, purifier et enflammer les apôtres, l’Esprit Saint vient, ô Marie toute pure, guérir l’homme blessé par le péché originel.
Par cette allégresse, ô Marie, priez votre Fils afin qu’Il daigne effacer nos péchés en vu du jour du jugement

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

7 Mai
Joie de Marie : L’Assomption
Le Christ vous donna votre septième joie lorsqu'il vous appela de ce monde au séjour céleste, et vous éleva sur le trône où vous recevez des honneurs incomparables.
Par cette allégresse, ô Marie, faites-nous sentir les effets de votre tendresse ; gardez-nous du péché et conduisez-nous aux éternelles allégresses.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

8 Mai
Prière de saint Bernard

Qui que tu sois,
lorsque les tentations se lèvent en tempête,
lorsque les épreuves te brisent,
regarde l'Etoile, invoque Marie.
Si l'orgueil, l'ambition, l'envie,
menacent de te submerger de leur flot,
regarde l'Etoile, invoque Marie.
Si la colère, l'avarice, la luxure,
ébranlent le frêle esquif de ton âme,
regarde l'Etoile, invoque Marie.
Si confondu et effrayé de l'énormité des crimes
qui chargent ta conscience,
tu te sens près de sombrer dans le désespoir,
regarde l'Etoile, invoque Marie.
Dans les périls, dans les angoisses, dans le doute,
regarde l'Etoile, invoque Marie.
Que jamais son nom ne s'éloigne de tes lèvres, ni de ton coeur.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

9 Mai
Prière de Ste Catherine de Sienne

O Marie, Temple de la Trinité, O Marie, porteuse de feu, Marie, distributrice de miséricorde, Marie, qui as fait germer le fruit divin !…
O Marie, mer tranquille, distributrice de paix, Marie, terre féconde. Tu es l'arbre nouveau qui a porté la fleur odorante du Verbe, Fils unique de Dieu.
En toi, terre féconde, fut semé le Verbe. Tu es à la fois la terre et l'arbre.
O Marie, bénie sois-tu à jamais entre toutes les femmes, car en ce jour tu nous a donné le pain de ta farine : la divinité a été unie et pétrie avec l'humanité, si fortement que rien désormais, ni la mort, ni nos ingratitudes, ne pourra rompre l'union.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

10 Mai
Prière de St Cyril d’Alexandrie

Je te salue, Marie, Mère de Dieu,
trésor vénéré de tout l'univers,
lumière qui ne s'éteint pas,
toi de qui est né le soleil de la justice,
sceptre de la vérité, temple indestructible.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

11 Mai
Prière de St Ephrem

Remplis ma bouche, ô Marie,
de la grâce de ta douceur.
Éclaire mon intelligence,
toi qui as été comblée de la faveur de Dieu.
Alors ma langue et mes lèvres
chanteront allègrement tes louanges
et plus particulièrement
la salutation angélique,
annonciatrice du salut du monde,
remède et protection de tous les hommes.
Daigne donc accepter que moi,
ton petit serviteur,
je te loue et te dise
et redise doucement :
"Réjouis-toi, Marie, comblée de grâces."

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

12 Mai
Prière de Saint François de Salles

Ayez mémoire et souvenance, très douce Vierge, que vous êtes ma Mère et que je suis votre fils ; que vous êtes puissante et que je suis un pauvre homme vil et faible.
Je vous supplie, très douce Mère, que vous me gouverniez et me défendiez dans toutes mes voies et actions.
Ne dites pas, gracieuse Vierge, que vous ne pouvez ; car votre bien-aimé Fils vous a donné tout pouvoir, tant au ciel comme en la terre.
Ne dites pas que vous ne devez ; car vous êtes la commune Mère de tous les pauvres humains et particulièrement la mienne.
Si vous ne pouviez, je vous excuserais disant : il est vrai qu'elle est ma mère et qu'elle me chérit comme son fils, mais la pauvrette manque d'avoir et de pouvoir.
Si vous n'étiez ma Mère, avec raison je patienterais disant : elle est bien assez riche pour m'assister ; mais hélas, n'étant pas ma mère, elle ne m'aime pas.
Puis donc, très douce Vierge, que vous êtes ma Mère et que vous êtes puissante, comment vous excuserais-je si vous ne me soulagez et ne me prêtez votre secours et assistance ?
Vous voyez, ma Mère, que vous êtes contrainte d'acquiescer à toutes mes demandes.
Pour l'honneur et la gloire de votre Fils, acceptez-moi comme votre enfant, sans avoir égard à mes misères et péchés. Délivrez mon âme et mon corps de tout mal et me donnez toutes vos vertus, surtout l'humilité.
Enfin, faites-moi présent de tous les dons, biens et grâces, qui plaisent à la Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit.
Ainsi soit-il.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

13 Mai
Prière de St Louis-Marie Grignion de Montfort

Je vous choisis, aujourd’hui, ô Marie, en présence de toute la Cour Céleste, pour ma Mère et ma Reine.
Je vous livre et consacre, en toute soumission et amour, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m’appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande Gloire de Dieu, dans le temps et l’éternité

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

14 Mai
Prière de Saint Maximilien Marie Kolbe

Immaculée-Conception, Reine du ciel et de la terre, Refuge des pécheurs et Mère très aimante, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la Miséricorde, me voici à tes pieds, moi N... pauvre pécheur. Je t’en supplie, accepte mon être tout entier comme ton bien et ta propriété ; agis en moi selon ta volonté, en mon âme et mon corps, en ma vie et ma mort et mon éternité.
Dispose avant tout de moi comme tu le désires, pour que se réalise enfin ce qui est dit de toi : « La Femme écrasera la tête du serpent » et aussi « Toi seule vaincras les hérésies dans le monde entier ».
Qu’en tes mains toutes pures, si riches de miséricorde, je devienne un instrument de ton amour, capable de ranimer et d’épanouir pleinement tant d’âmes tièdes ou égarées. Ainsi s’étendra sans fin le Règne du Coeur divin de Jésus.
Vraiment, ta seule présence attire les grâces qui convertissent et sanctifient les âmes, puisque la Grâce jaillit du Coeur divin de Jésus sur nous tous, en passant par tes mains maternelles.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

15 Mai
Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur,
Exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur :
Il s’est penché sur son humble servante ;
Désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge
Sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras,
Il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
Il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
Renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,
Il se souvient de son amour.
De la promesse faite à nos pères,
En faveur d’Abraham et de sa race à jamais.
Gloire au Père, au Fils, au Saint-Esprit,
Pour les siècles des siècles. Amen.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

16 Mai
Ave Maria Stella

Salut, Étoile de la mer,
Sainte Mère de Dieu,
Toi, toujours vierge,
bienheureuse porte du ciel...
Brise les chaînes des pécheurs,
rends la lumière aux aveugles,
délivre-nous de nos misères,
obtiens pour nous les vrais biens.
Montre-nous que tu es mère,
et que le Christ par toi accueille nos prières
lui qui, né pour nous,
accepta d'être ton fils.
Vierge sans pareille
et douce entre toutes,
obtiens le pardon de nos fautes,
rends nos cœurs humbles et purs.
Accorde-nous une vie sainte,
rends sûre notre route
pour que, contemplant Jésus,
nous partagions sans fin ta joie.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

17 Mai :
Prière de Marthe Robin

Ô Mère Bien-Aimée,
vous qui connaissez si bien les voies de la sainteté et de l'amour,
apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité,
à fixer sur Elle notre respectueuse et affectueuse attention.
Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle,
ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité veut bien recueillir ;
tournez vers nous vos regards miséricordieux,
attirez-nous dans vos clartés,
inondez-nous de vos douceurs,
emportez-nous dans la lumière de l'Amour,
emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux.
Que rien ne puisse jamais troubler notre paix,
ni nous faire sortir de la pensée de Dieu ;
mais que chaque minute nous emporte plus avant
dans les profondeurs de l'auguste Mystère,
jusqu'au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l'union divine,
verra toutes choses dans l'éternel Amour et dans l'Unité.
Amen.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

18 Mai
Prière de Paul Claudel

Il est midi. Je vois l'église ouverte, il faut entrer.
Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.
Je n'ai rien à offrir et rien à demander.
Je viens, seulement, Mère, pour vous regarder.
Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela
Que je suis votre fils et que vous êtes là.
Rien que pour un moment pendant que tout s'arrête.
Etre à vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.
Ne rien dire, regarder votre visage,
Laisser le coeur chanter dans son propre langage.
Ne rien dire, mais seulement chanter
Parce qu'on a le coeur trop plein,
Comme le merle qui suit son idée
en ces espèces de couplets soudains.
Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,
la femme dans la Grâce enfin restituée,
La créature dans son bonheur premier
et dans son épanouissement final,
Telle qu'elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur originale, intacte ineffablement.
Parce que vous êtes la mère de Jésus-Christ,
qui est la vérité entre vos bras,
et la seule espérance et le seul fruit.
Parce que vous êtes la femme, l'Eden de l'ancienne tendresse oubliée,
dont le regard trouve le coeur tout à coup et fait jaillir les larmes accumulées...
Parce qu'il est midi,
parce que nous sommes en ce jour d'aujourd'hui,
parce que vous êtes là pour toujours,
simplement parce que vous êtes Marie,
simplement parce que vous existez,
Mère de Jésus-Christ,
soyez remerciée !

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

19 Mai
prière de Léonce de Grandmaison

Sainte Marie, Mère de Dieu,
garde-moi un coeur d'enfant,
pur et transparent comme une source;
obtiens-moi un coeur simple,
qui ne savoure pas les tristesses;
un coeur magnifique à se donner,
tendre à la compassion,
un coeur fidèle et généreux
qui n'oublie aucun bienfait
et ne tienne rancune d'aucun mal.
Fais-moi un coeur doux et humble,
aimant sans demander de retour,
joyeux de s'effacer dans un autre cœur devant ton divin Fils;
un coeur grand et indomptable,
qu'aucune ingratitude ne ferme,
qu'aucune indifférence ne lasse;
un coeur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour
et dont la plaie ne guérisse qu'au Ciel.
Ainsi soit-il.

Prière écrite par Léonce de Grandmaison

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

20 Mai
Prière de Charles Peguy

Il y a des jours où les patrons et les saints ne suffisent pas.
Alors il faut prendre son courage à deux mains.
Et s'adresser directement à celle qui est au-dessus de tout.
Être hardi. Une fois.
S'adresser hardiment à celle qui est infiniment belle.
Parce qu'aussi elle est infiniment bonne.
À celle qui intercède.
La seule qui puisse parler de l'autorité d'une mère.
S'adresser hardiment à celle qui est infiniment pure.
Parce qu'aussi elle est infiniment douce.
À celle qui est infiniment riche.
Parce qu'aussi elle est infiniment pauvre.
À celle qui est infiniment grande.
Parce qu'aussi elle est infiniment petite.
Infiniment humble.
À celle qui est infiniment joyeuse.
Parce qu'aussi elle est infiniment douloureuse.
À celle qui est Marie.
Parce qu'elle est pleine de grâce.
À celle qui est pleine de grâce.
Parce qu'elle est avec nous.
À celle qui est avec nous.
Parce que le Seigneur est avec elle.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

21 Mai : Ascension
Poésie de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

Je voudrais chanter, Marie, pourquoi je t'aime
Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cœur
Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême
Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur.
Si je te contemplais dans ta sublime gloire
Et surpassant l'éclat de tous les bienheureux
Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire
Ô Marie, devant toi, je baisserais les yeux !...
Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime
Et tu consens pour nous à t'éloigner de Lui.
Aimer c'est tout donner et se donner soi-même
Tu voulus le prouver en restant notre appui.
Le Sauveur connaissait ton immense tendresse
Il savait les secrets de ton cœur maternel,
Refuge des pécheurs, c'est à toi qu'Il nous laisse
Quand Il quitte la Croix pour nous attendre au Ciel.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

22 Mai
Prière de Saint Siméon

Ô sainte et Souveraine Mère de Dieu,
lumière de mon âme dans les ténèbres,
tu es mon espérance, mon appui, ma consolation,
mon refuge et mon bonheur.
Toi qui as donné le jour à la vraie lumière de l'immortalité,
éclaire les yeux de mon cœur.
Toi qui as mis au monde la source de l'immortalité,
donne-moi la vie, car le péché me fait mourir !
Mère du Dieu miséricorde, aie pitié de moi
et mets le repentir dans mon cœur,
l'humilité dans mes pensées,
la réflexion dans mes raisonnements.
Rends-moi digne jusqu'à mon dernier soupir
d'être sanctifié par ces mystères,
pour la guérison de mon corps et de mon âme.
Accorde-moi les larmes de la pénitence,
afin que je te chante et te glorifie tous les jours de ma vie,
car tu es bénie pour les siècles des siècles.
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Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

23 Mai
Prière de Sainte Bernadette

Que mon âme était heureuse,
Ô Bonne Mère
Quand j'avais le bonheur de vous contempler !
Que j'aime à me rappeler
Ces doux moments passés sous vos yeux
Pleins de bonté et de Miséricorde pour nous.
Oui, tendre Mère,
vous vous êtes abaissée jusqu'à terre,
Pour apparaître à une faible enfant.
Vous la Reine du Ciel et de la Terre,
vous avez bien voulu vous servir
De ce qu'il y avait de plus humble selon le monde.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

24 Mai
Prière du Moyen-âge attribuée à St Bernard

Souvenez-vous,
Ô très miséricordieuse Vierge Marie,
qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages, ait été abandonné.
Animé d’une pareille confiance, Ô Vierge des vierges, Ô ma Mère, je viens à vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.
Ô Mère du Verbe incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

25 Mai
Message de Medjugorje
Chers enfants,
de nouveau je vous invite à vivre mes messages dans l'humilité. Témoignez-en particulièrement maintenant, alors que nous nous approchons de l'anniversaire de mes apparitions. Petits enfants, soyez signe pour ceux qui sont loin de Dieu et de son amour. Je suis avec vous et je vous bénis tous de ma bénédiction maternelle.
Merci d'avoir répondu a mon appel.
Medjugorje le 25 mai 2005

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

26 Mai
Prière de Saint Rita

Vierge Sainte,
au milieu de vos jours glorieux,
n'oubliez pas les tristesses de la terre.
Jetez un regard de bonté
sur ceux qui sont dans la souffrance,
qui luttent contre les difficultés
et qui ne cessent de tremper leurs lèvres
aux amertumes de cette vie.
Ayez pitié de ceux qui s'aimaient
et qui sont séparés !
Ayez pitié de l'isolement du coeur !
Ayez pitié de notre foi !
Ayez pitié des objets de notre tendresse !
Ayez pitié de ceux qui pleurent,
de ceux qui prient,
de ceux qui tremblent !
Donnez à tous l'espérance et la paix.
Ainsi soit-il.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

27 Mai :
Prière de la Vierge des Pauvres de Léon Wuillaume

Vierge des Pauvres,
tu es venue il y a bien longtemps,
en ce coin sauvage et solitaire,
et depuis lors tu n'as cessé de venir,
tu fais des signes à chacun de nous,
tu nous appelles sur le chemin.
Tu nous souris, tu ne dis rien,
tu marches devant nous.
Tu nous conduis dans les bois,
où siffle le vent,
où souffle l'Esprit,
où l'eau jaillit des lacs cachés.
Vierge des Pauvres, nous te disons merci
d'être venue et de venir encore
pour soulager notre solitude
et nous remettre sur le chemin,
pour dissiper nos doutes et nos angoisses,
et nous ouvrir aux Béatitudes.
Vierge des Pauvres,
apprends-nous à prier davantage,
à croire sans réserve,
à crier au fond de notre fange,
pauvres et pécheurs que nous sommes,
prisonniers de notre confort,
pour que nous ouvrions notre porte,
que nous ouvrions nos frontières,
que nous ouvrions notre coeur
aux appels de notre Père
et aux détresses de nos frères.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

28 Mai
Marie Reine des Anges
Auguste Reine des cieux et souveraine Maîtresse des Anges. Vous qui avec reçu de Dieu, dès le commencement, le pouvoir et la mission d’écraser la tête de Satan, nous vous le demandons humblement : envoyez vos légions célestes pour que sous vos ordres et par votre puissance, elles poursuivent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l’abîme.
Qui est comme Dieu ?
O Bonne et tendre Mère, vous serez toujours notre amour et notre espérance.
O divine Mère, envoyez les saints Anges pour nous défendre et repousser loin de nous le cruel ennemi.
Saints Anges et Archanges, défendez-nous, gardez-nous.
Amen !

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

29 Mai
Prière du Pape Jean-Paul II

Ô Marie
Aurore du monde nouveau,
Mère des vivants,
Nous te confions la cause de la vie :
Regarde, ô Mère, le nombre immense
Des enfants que l'on empêche de naître,
Des pauvres pour qui la vie est rendue difficile,
Des hommes et des femmes victimes d'une violence inhumaine,
Des vieillards et des malades tués par l'indifférence
Ou par une pitié fallacieuse.
Fais que ceux qui croient en ton Fils
Sachent annoncer aux hommes de notre temps
Avec fermeté et avec amour
L'Evangile de la Vie.
Obtiens leur la grâce de l'accueillir
Comme un don toujours nouveau,
La joie de le célébrer avec reconnaissance
Dans toute leur existence
Et le courage d'en témoigner
Avec une tenacité active, afin de construire,
Avec tous les hommes de bonne volonté,
La civilisation de la vérité et de l'amour,
A la louange et à la gloire de Dieu Créateur qui aime la Vie.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

30 Mai
Prière d'abandon à Marie de Frère Ephraïm

Marie, comme Jésus enfant, je me laisse à tes bras, je m'abandonne à la chaleur de ton coeur aimant, à la sécurité que procure la douceur de ton regard maternel.
Je sais que tu m'aimes d'un amour de préférence et que sans considérer mes péchés, tu m'as élevé jusqu'au bonheur de reposer sur ton Coeur Immaculé.
J'accepte de demeurer sans force sur la paille de la pauvreté et du dénuement puisque tu me revêts de la plus chaude des tendresses.
O Marie, écho de Dieu, ta voix me rassure, elle est effusion de l'Esprit qui t'a étreint de son ombre et sur tes genoux, trône de la sagesse, j'abandonne tout souci.
O ma Mère aimant jusqu'au transpercement, comme Jésus descendu de la croix je me livre à tes bras, et dans la nuit du monde, je sais que mon bonheur est le fruit de tes larmes.
Il est si simple d'être uni à toi et de goûter l'union parfaite qui t'unit à Celui dont il est dit: mon Bien-Aimé est à moi et je suis à mon Bien-aimé.
Marie, ma colombe blottie dans le creux du Rocher qui nous sauve, toi qui chantes le cantique de douleur et de joie dans la plaie du Coeur de ton Fils et me ravis d'une douceur et d'une ivresse plus douce que celle du vin, par un de tes regards, je demeure suspendu à la Croix, et là je demeure tout extasié de toi endormi, fixé à l'arbre du Paradis redonné.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

31 Mai : Pentecôte
Consécration à la Sainte Trinité par Marie

En ce jour de grâce, en présence de l’Eglise Céleste, je renouvelle solennellement ma consécration et celle du monde à Dieu, mon créateur et Sauveur, Père, Fils et Saint-Esprit par le Cœur Immaculé de Marie ma mère.
Je renouvelle les vœux de mon baptême.
Je renonce définitivement à Satan, et à toute forme de mal.
Je me donne tout entier et pour toujours à l’indivisible Trinité Sainte. Quoiqu’il arrive, je décide aujourd’hui (date : _________) avec la grâce de Dieu, de m’abandonner totalement à l’heure de ma mort dans le Cœur de Jésus mon Sauveur.
Je me place sous la protection de la Sainte Famille de Nazareth, pour vivre en son amour sur le Chemin, la Vérité et la Vie qui mène à la Lumière Eternelle. Amen !

(extrait du livre de consécration de la Communion Marie Reine de la Paix)

Votre signature :



* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré et qui se termine, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence) Gardes-moi toujours sur ton Cœur qui est chemin vers le Dieu trois fois Saint ! Amen !



* Que Marie Reine de la Paix nous bénisse !



Thierry Fourchaud

Cité de l'Immaculée
BP24 - 53170 Saint Denis du Maine (France)
www.mariereine.com


* Découvrez le nouveau livre :
"Consécration de nos vieux jours"
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30/04/2009

FAUT-IL CRAINDRE LA GRIPPE MEXICAINE ?

grippe mexicaine.jpg
Hospitalisée au CHU de Purpan, une personne a subi des examens de rigueur dont les résultats devraient être connus aujourd’hui. En réalité, deux cas avaient été signalés dans la Ville rose, mais l’un d’eux a été écarté comme les quatre signalés précédemment. En France, également deux « cas probables » sur 20 sont pour l’heure toujours hospitalisés à Paris la Pitié-Salpétrière et à Necker. Leurs résultats ne seront connus que « dans les 48 ou 72 heures à venir », a expliqué hier Françoise Weber, directrice générale de l’Institut de veille sanitaire. Ce qui l’est moins, c’est l’assurance que le virus se transmet uniquement d’homme à homme. Le Premier ministre français François Fillon, a affirmé hier à propos des deux cas probables de grippe porcine en France que « la probabilité était extrêmement importante ».

L’inquiétude continue de plomber les esprits en France où, hier, un équipage d’Air France et plusieurs hôtesses et stewards ont fait valoir leur droit de retrait depuis samedi pour ne pas embarquer à bord de vols à destination du Mexique. Alors que le Mexique était à l’honneur avec la visite de Nicolas Sarkozy, voilà que la France s’apprête à couper les ponts. Face à l’incertitude qui pèse sur l’étendue de l’épidémie grippale et les nombreux décès liés au virus H1N1, les autorités françaises déconseillent désormais « fortement » les déplacements au Mexique. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui avait déclaré la phase 4 signifiant « une montée en puissance » du risque de pandémie est passée hier soir à la phase 5 « pandémie imminente ».

Les voyagistes pourraient annuler les vols vers le territoire mexicain. La question a d’ailleurs fait débat au ministère de la Santé, car il « est dans certains cas impossible de se faire rembourser » en cas d’annulation du vol. Hier après-midi, les agences de voyages n’étaient pas dans cette démarche. La compagnie Air France-KLM, par exemple, a fait savoir qu’elle maintenait ses vols vers le Mexique et offre la possibilité à ses clients de reporter leur voyage sans pénalité tarifaire. Pour l’heure, les deux vols quotidiens Paris-Mexico et Amsterdam-Mexico sont maintenus.

« La suspension des vols retours pourrait avoir sur le plan épidémique des contre-effets, les personnes contournant les mesures d’interdiction et empêchant la traçabilité parfaite des voyageurs », a fait savoir Roselyne Bachelot, ministre de la Santé.

La grippe au cas par cas

Cas possible. Toute personne présentant un syndrome respiratoire aigu brutal se traduisant par des signes généraux (fièvre supérieure à 38°, courbature ou asthénie) et des signes respiratoires (toux ou dyspnée) si dans les 7 jours précédant ces signes : la personne a séjourné dans la zone du virus ou côtoyé un autre cas possible.

Cas probable. Si le test dit PCR (technique d’amplification génique) grippe A réalisé sur un prélèvement naso-pharyngé se révèle positif. A été en contact avec un cas probable ou confirmé dans les 24 heures.

Cas confirmé. C’est un cas possible ayant été confirmé par un test biologique comme une infection liée à un virus grippal de type H1N1 d’origine porcine.

Treize « cas confirmés » en Europe

La liste des victimes du H1N1 n’a manifestement pas fini de se rallonger. Au Mexique, où la pandémie s’est déclarée le 25 avril, le gouvernement a annoncé un bilan aggravé de 159 décès. La maladie ne cesse de s’étendre avec un mort aux Etats-Unis. Un enfant de 23 mois qui est décédé au Texas. En Europe, ce sont déjà treize cas qui ont été confirmés par les autorités sanitaires. En Allemagne, trois cas ont été confirmés en Bavière ; un l’a été en Autriche (une femme de 28 ans revenant du Guatemala). Cinq cas dont trois nouveaux annoncés hier le sont en Grande-Bretagne. Quatre cas confirmés ont également été signalés en Espagne.

Par ailleurs, ont été signalés dix-neuf cas « avérés » au Canada, dont 4 en Nouvelle Ecosse, 3 en Colombie Britannique.

Par ailleurs, La plate-forme téléphonique « grippe +porcine+ A/H1N1 », mise en place samedi par le ministère de la Santé, avait dépassé les 8 000 appels mercredi après-midi, a indiqué un des responsables du centre d’appel.

« La cellule de veille sur la grippe aviaire, qui comptait 6 personnes, a été renforcée depuis samedi pour atteindre 25 à 100 personnes, suivant les moments de la journée », a indiqué Cécile Hennebert, responsable du pôle santé d’Acticall, le groupe de téléconseil qui gère la plate-forme.

« On nous demande : est-ce que je peux partir au Mexique ?, est-ce que je peux prendre le métro ou le train ? Ceux qui reviennent du Mexique s’interrogent sur la quarantaine. Les gens veulent aussi savoir s’il doivent se fournir tout de suite en Tamiflu (l’un des anti-viraux efficaces contre le virus, ndlr) », détaille-t-elle. « Certains ont tendance à rentrer dans la psychose, je leur rappelle qu’il n’y a pas de cas avéré en France », raconte l’une des membres de la plate-forme qui est joignable tous les jours de 7 heures à 22 heures au 0 825 302 302 ou 33 1 53 56 73 23 depuis l’étranger.

« Les Mexicains continuent à vivre malgré tout »

« Dans l’État de Sonora, cette « nouvelle » grippe ne traumatise pas du tout les gens. Au Distrito Federal (ou Mexico DF), où il y a quelque 22 millions de personnes, les gens ne sont pas non plus traumatisés. Ils continuent à vivre en prenant simplement quelques précautions. » explique Marie Resplandy. « Une quarantaine a été mise en place par le gouvernement et toutes les institutions scolaires et unversitaires ont été fermées jusqu’au 6 mai. Cette quarantaine vient d’être mise en place ici dans notre État depuis lundi seulement, bien qu’aucun cas de grippe porcine n’ait été relevé ici, et ça malgré les voyages et vols incessants entre les différents États et Mexico. L’organisme sanitaire a dépêché des groupes de recherches et nous avons eu la visite mardi de ces investigateurs venus de Mexico. La majeure partie des gens ici ne sont donc pas perturbés, ils continuent à vivre normalement, dans leurs conditions habituelles », poursuit Mme Resplandy. « Les professeurs, les enfants et adolescents sont en vacances, il y a plus de mouvement dans les rues, et tout le monde en profite pour continuer à vivre, ou à survivre pour les plus défavorisés. Certaines personnes portent des masques, comme d’ailleurs pour d’autres occasions quand, à certaines périodes de l’année après les ouragans ou les fortes pluies notamment, les égouts se bouchent et que ces eaux sales sèchent ensuite au soleil pour diffuser des poussières chargées de bactéries… Mais pas plus. « Il n’y a pas de grippe porcine, alors que Sonora est un État où il y a un fort cheptel d’élevage de porcs. Mais les gens ici aussi sont très près des USA et connaissent les politiques des Américains. Ils attendent donc avec beaucoup de patience que la tension baisse, et que cette crise suive son cours. En ce qui concerne la communauté française en Sonora, je reçois, comme Déléguée Consulaire dans notre État, des rapports mis à jour régulièrement, quatre fois par jour par le Consulat Général, rapports que je renvoie aux Français résidant en Sonora, pour qu’eux puissent les rediffuser. »

Il est évident que nous devons nous comporter en Citoyens vigilants et non apeurés. Notre prise de conscience avec un juste discernement nous permettra de combattre au mieux le virus à l’origine de cette endémie pernicieuse car, mystérieuse. Ayons confiance dans les potentialités humaines des scientifiques qui recherchent inlassablement la mise en place d’éventuels vaccins de combattre cette maladie émergente.

Bruno LEROY.

( Source :La DEPECHE )

18:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

TOUT OU PRESQUE SUR MAURICE ZUNDEL.

C'est cela notre Dieu.

Non pas une menace,

non pas une limite,

non pas un interdit,

non pas une vengeance,

mais l'Amour agenouillé

qui attend éternellement

le consentement de notre amour

sans lequel le Royaume de Dieu

ne peut se constituer et s'établir...

Tout le contraire de ce que l'on imagine.

Maurice ZUNDEL.

 

Maurice Zundel est né il y a plus de cent ans, le 21 janvier 1897, à Neuchâtel. Prêtre, poète, mystique, théologien, il a laissé une vingtaine d'ouvrages, d'innombrables homélies, conférences, retraites, où il livre une pensée très personnelle, née de son expérience passionnée de l'homme et de Dieu. Nourrie à la sève du personnalisme et de saint François d'Assise, l'œuvre de Zundel connaît aujourd'hui, plus de vingt ans après sa mort en 1975 à Lausanne, un écho grandissant. Le Père Carré, dominicain, membre de l'Académie française, n'hésite pas à y voir une des pensées les plus considérables de ce temps.

La vie et l'œuvre de Maurice Zundel sont si intimement liées qu'il est difficile de les présenter sans les associer.
Ainsi, dans ce document, chaque période de sa vie, présentée chronologiquement, met en lumière un thème, un des aspects de la pensée de celui que le Pape Paul VI a pressenti comme génie, « génie de poète, génie de mystique, écrivain et théologien, et tout cela fondu en un, avec des fulgurations ».

TOUT OU PRESQUE SUR MAURICE ZUNDEL.pdf

18:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAURICE ZUNDEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, catholique, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La pensée de Maurice Zundel.

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L'apport de la pensée de Maurice Zundel sur mon esprit et sur mon ministère fut comme un printemps théologique et spirituel, comme une bouffée d'air frais, une respiration hors du moule dogmatique dans lequel nous avions été quelque peu enfermés, au temps de notre formation. Ce printemps théologique a inauguré, en moi qui ai fréquenté ce maître, qui l'ai écouté, lu et médité, un véritable retournement de perspective, une libération.


La conception et la pratique du ministère pastoral sont, à l'évidence, fonction directe de l'image que l'on se fait de Dieu et de l'homme - ce couple indissoluble, dans la pensée de Jésus - que, trop souvent, nos discours et même nos liturgies séparent pour mieux, pense-t-on, glorifier Dieu.

Dieu et l'homme furent justement les deux thèmes majeurs de la réflexion et du message de M. Zundel. «Pour la plupart des hommes, affirmait-il, Dieu est plus une interrogation qu'une réponse.» Parmi les chrétiens, beaucoup en sont restés à la conception du Dieu de la Bible, du Dieu d'Israël. Ne serait-ce pas qu'ils aient été plus sacramentalisés qu'évangélisés ? Face à ce constat d'échec tragique, M. Zundel a livré un véritable combat pour nous délivrer des fausses images de Dieu, que les Eglises chrétiennes occidentales n'ont guère tenté d'éradiquer des esprits. Leur «pédagogie» ne fut d'ailleurs pas toujours innocente. Elle visait souvent à culpabiliser les fidèles pour mieux dominer leur conscience. Avant l'incarnation du Fils de Dieu, en Israël comme dans toutes les civilisations païennes, on ne savait pas envisager la grandeur autrement qu'en forme de domination. Les hommes se sont donc construit un Dieu à l'image de la pyramide. Tel un pharaon, un maître absolu, un potentat, Il surplombe tout, Il nous écrase de sa majesté et de sa puissance. Il règne sur une poussière innombrable de sujets, sans dialogue ni relation avec les hommes, sinon celle des rapports de dominant à dominés.

Le nouveau Dieu

Inlassablement, Maurice Zundel nous a montré qu'à la venue de Jésus, nous avons changé de religion, parce que nous avons changé de Dieu. Il a eu ce mot audacieux

«Jésus a évangélisé Dieu». En effet, Jésus nous a fait passer du Dieu tout-puissant, riche de tous les biens, qui se suffit à Lui-même, à qui rien ne résiste et que rien ne peut troubler dans sa félicité, au Dieu pauvre, qu'il révèle en Sa personne : un Dieu qui n'a rien, qui ne peut rien posséder ni prendre, un Dieu qui n'est plus le rival de l'homme, qui n'est jamais une menace, un interdit, une limite, un rouleau compresseur, mais un Dieu partenaire et complice de l'homme ; un Dieu fragile, vulnérable et désarmé que nous pouvons blesser; un Dieu qui est à notre merci, qui s'est remis entre nos mains, nous est confié et nous demande de le protéger, de le défendre et de le sauver du mal en nous-mêmes et dans le coeur des autres ; un Dieu, enfin, dont la grandeur infinie est un amour total et sans frontières, une générosité où seuls comptent le don et l'oubli de soi, qui attend éternellement notre consentement à L'accueillir et à vivre en Lui, qui est la Vie de notre vie.

Une nouveauté radicale, là encore. Jésus nous fait passer du Dieu extérieur à l'univers et à l'humanité, au Dieu intérieur au coeur de l'homme, respectueux de sa liberté et de l'inviolabilité de sa conscience pour engager avec lui un dialogue d'amitié. M. Zundel n'aura de cesse d'évoquer la rencontre de Jésus et de la Samaritaine, où cette révélation majeure nous est donnée. Ou encore l'expérience mystique de saint Augustin, qui découvre qu'il est lui-même, dans toutes ses dimensions, à l'instant où il rencontre, aux tréfonds de son intimité, le Dieu qui était toujours là, alors que lui était dehors.

J'en tire deux conclusions. Le premier acte du culte de tout homme est de prendre conscience de la Présence intérieure à lui-même, dans laquelle s'enracinent sa dignité et sa valeur. Il me paraît aussi évident, qu'avant de déverser, à longueur de temps, des masses de lois, d'obligations et d'interdits sur les gens, pour les ramener au sein de l'Église et les inciter à mener une conduite morale plus haute, il est de nécessité urgente de leur révéler le vrai visage de Dieu qui les aime, les attend et ne les abandonnera jamais.

Avec l'abbé Zundel, on est aux antipodes du «Dieu-objet» de certains discours théologiques, du «Dieu que l'on met sur la table», qu'on soupèse et analyse, oubliant que le Dieu de Jésus, le Christ, est essentiellement une découverte à faire et une expérience à vivre amoureusement

Un nouveau regard sur l'homme

Le deuxième versant de la pensée de M. Zundel, c'est l'homme, sanctuaire de la Divinité qui fonde - à jamais - à un degré éminent, sa grandeur, sa dignité, son inviolabilité et son respect absolu. M. Zundel, qui a confessé qu'il croyait en Dieu parce qu'il croyait en l'homme, a dû, s'il la connaissait, faire sienne l'affirmation de Marcel Jouhandeau : «Dieu est grand, moi aussi». Il nous demandait toujours d'aller au-devant de l'homme dans le visage même que Jésus a de lui. «Jésus, dira-t-il, a la passion de l'homme. Sa religion, c'est la religion de 1'homme.»

Les pages de l'Evangile où jésus nous révèle la vraie grandeur de l'homme, ce sont d'abord celles où Il s'identifie à l'homme qui est dans le besoin et qui souffre celui qui a faim, c'est Moi; celui qui a soif, c'est Moi ; celui qui est nu, c'est Moi ; celui qui est en prison ou malade, c'est Moi (cf Mt 25). Puis, c'est l'agenouillement de jésus, lavant les pieds de ses disciples, geste qu'Il nous demande de réitérer nous-mêmes. C'est enfin la croix du calvaire qui est, dit M. Zundel, la mesure de la grandeur de l'homme. Aux yeux de Dieu, toute vie humaine, même abîmée par l'âge, les infirmités ou la maladie, a valeur infinie. Parce que Dieu, en son Fils crucifié, a pesé toute vie humaine au poids de sa propre vie divine. L'abbé Zundel aura cette affirmation étonnante et magnifique : «Dans l'émerveillement et l'action de grâce, je crois, mon Dieu, à l'équation sanglante du calvaire où, par le don total de ton Fils, tout homme devient l'égal de Dieu.»

L'homme est sensible au regard de Jésus sur l'homme, cette nouveauté de l'Évangile qui est la glorification de la vie. «La vie, jésus l'a prise, II l'a glorifiée, II l'a transfigurée et lui a donné une dimension infinie, afin que nous puissions la vivre avec un émerveillement continuel et une passion infinie.»

Le quotidien sacralisé

Ainsi, «Jésus a glorifié le travail le plus humble : Il est un ouvrier quia passé la plus grande partie de sa vie dans ces travaux communs, propres aux hommes les plus humbles, estimant qu'Il n'était pas indigne de Sa personne - à la fois pour glorifier Dieu et pour sauver les hommes - de mettre simplement la main à la pâte, de gagner son pain comme tout le monde et de consacrer la presque totalité de son existence au travail manuel, à ce labeur matériel qui donne au monde le visage de l'homme et qui permet à 1'homme de s'incarner, en quelque façon, dans la matière.»

«C'est encore de la même manière que jésus a pris l'amour humain et qu'Il en a fait un sacrement. Cet amour humain, si souvent instinctif et passionnel, cet amour fragile et vulnérable, Jésus n'a pas jugé, pour autant, qu'il fût méprisable et condamnable. Au contraire, en consacrant l'amour humain, Il a voulu révéler à 1 homme et à la femme toute la splendeur du lien qu'ils sont appelés à contracter; Il a voulu diviniser leurs échanges et leurs tendresses. En glorifiant l'amour humain, Il en a fait le signe qui représente et qui réalise le mystère de l'alliance de Dieu avec 1'humanité, le mystère du mariage du Christ et de son Eglise.»


M. Zundel aimait à citer cette réflexion d'un moine : «J'ai autant de dévotion à manger ma soupe qu'à célébrer la messe.» Il voulait dire qu'au réfectoire de sa communauté comme à l'autel, il se sentait et se trouvait à la table du Seigneur. «Ce mot est admirable, parce qu'il nous fait découvrir le côté sacré de la vie la plus humble, la plus commune, la plus quotidienne, la plus banale et le côté sacré de tous les gestes de l'existence.» Dans la religion de jésus, il n'y a pas de possibilité pour un monde profane, parce que l'homme est le sanctuaire de Dieu, l'univers entier son royaume et parce que, partout, nous pouvons être avec le Seigneur. Dans la mesure où tout acte humain, tout geste, toute démarche sont revêtus et habités par cette Présence et la communiquent généreusement aux autres, toute la vie ordinaire est religieuse, toutes les activités humaines sont une liturgie.

L'apostolat

L'abbé Zundel répétait sans trêve «Dieu, on ne Le connaît pas, mais on Le reconnaît toujours.» Il signifiait que l'on reconnaît toujours Dieu en ceux et celles qui L'accueillent en leur intimité, qui en vivent, en témoignent et Le reflètent, parce que justement ils sont devenus transparents à Sa présence. Souvent, il donnait comme pénitence sacramentelle ou faisait répéter aux enfants, dans ses homélies, cette courte, mais essentielle prière

«Seigneur, rends-moi transparent à Ta présence et apprends-moi à être le sourire de Ta bonté.»

Il affirmait volontiers, par voie de conséquence, que la première démarche, auprès de ceux qui cherchent, qui doutent ou qui nous interrogent, n'est pas de leur donner la Bible ou l'Évangile, mais de les faire vivre auprès de quelqu'un, d'un groupe ou d'une communauté qui incarne véritablement l'esprit de l'Évangile. Alors seulement, en lisant la Parole inspirée, ils en vérifieront la vérité, parce qu'elle s'enracine concrètement dans une vie.

«Dieu, on ne Le connaît pas, mais on Le reconnaît toujours.» Cette vérité capitale, qui est la clef de tout apostolat, le seul moyen d'évangélisation acceptable et accepté, me semble souvent oubliée des technocrates de la mission, qui se fatiguent et nous fatiguent dans l'élaboration de plans successifs d'action et de nouvelles planifications ! Cette conception de l'apostolat, M. Zundel l'a maintes fois illustrée, en des pages émouvantes et éclairantes.

Prière et présence

Voici un cas limite : celui d'une femme condamnée au silence absolu en matière d'éducation chrétienne de son fils, qui semble apparemment n'avoir rien transmis, mais qui, en réalité, dépossédée d'elle-même et habitée par Dieu, a livré l'essentiel.

«J'ai eu le privilège de rencontrer, dans mon enfance, une femme, morte octogénaire. Elle n'avait jamais connu ses parents qui étaient décédés peu après sa naissance. Elevée dans un orphelinat, où elle n avait jamais reçu le moindre témoignage d'affection, elle atteignit l'âge du travail avec un coeur affamé d'amour. Elle crut l'avoir trouvé chez un camarade d'atelier qu'elle épousa. Elle ne tarda pas à découvrir qu'il était un ivrogne et elle subit la brutalité effrénée de ses colères. Tous ses rêves de bonheur s'écroulaient sous les coups qui blessaient son âme plus que son corps. C'est alors qu'elle rencontra Dieu, comme une présence cachée en elle, où elle puisa le courage de vivre. Son mari comprit que ce refuge intérieur la soustrayait, d'une certaine manière, à son pouvoir. Il résolut de se venger et, ne pouvant lui arracher sa foi, il lui interdit de la transmettre à l'enfant qu'elle mit au monde dans ce triste foyer. Il se réserva de l'élever selon ses principes, en contrecarrant jalousement l'influence de sa mère, et il en fit un être instable, que l'absence de discipline intérieure livra à tous les désordres."

"Sa mère le gardait dans sa prière et ne pouvait l'atteindre autrement, car il ne la voyait guère que pour lui demander de payer ses dettes et de renouveler sa garde robe. A trente-cinq ans, il avait brûlé sa vie et il lui revint, en proie à une tuberculose jugée si évidemment inguérissable qu'aucun sanatorium ne voulut l'accueillir. «Il a raté sa vie, me dit-elle alors, je ne voudrais pas qu'il rate sa mort."

"Et sa prière se fit plus insistante que jamais, pour lui obtenir cet éclair de grâce qui rendrait Dieu sensible à son coeur: cependant, elle ne laissa rien paraître de ce désir qu'il fît de sa mort un acte de vie. Elle sentait que toute intrusion dans son intimité ne pourrait que l'induire à un refus peut-être définitif, et qu'il fallait, comme le Seigneur au lavement des pieds, s'agenouiller devant le sanctuaire qu'il pouvait encore devenir."

«Je n'ai jamais eu de religion, mais maintenant je veux avoir la religion de ma mère.» Ce fut ainsi qu'il livra, d'un coup, le fruit des réflexions dont il avait gardé le secret, au cours d'une conversation avec un ami auquel il confiait les déboires de sa vie. J'ai assisté à sa première communion quelques semaines avant la Toussaint. Il mourut le jour de cette fête, comme sa mère l'avait souhaité. Mais, dans l'intervalle, il avait pris soin de lui dire

«Maman, si tu m'en avais parlé, jamais je ne l'aurais fait. C'est parce que tu ne m'as rien dit qu'à travers toi j'ai tout découvert.»

"Je n'ai jamais mieux compris la puissance d'une présence humaine, transparente à Dieu, que dans cette conversation d'un fils, dont le visage de sa mère a été son seul évangile" (Quel homme et quel Dieu, Fayard, Paris 1976).

Pastorale des malades et des mourants

Dans la même perspective, l'abbé Zundel nous engageait à porter, avec le Christ, d'une façon continue, le poids de l'humanité à sauver. C'est-à-dire à prier, à participer à l'eucharistie, à communier non pas pour soi et pour son confort spirituel, mais «pour tous les homme avec tous les hommes et au nom tous les hommes». Il lui était inconcevable de séparer les actes religieux, comme la prière, les sacrements et la messe, de l'ouverture au monde, donc de l'esprit missionnaire. «Nous ne pouvons aller à Jésus qu'ensemble, disait-il. Nous ne pouvons L'atteindre qu'ensemble, nous ne pouvons entrer en contact avec la Personne de Jésus qu'en faisant de chacun de nous une présence universelle, qu'en assumant toute l'humanité et même toute la création. Il n'y a pas de liturgie privée, il n'y a pas de communion privée. Cela n'a aucun sens. L'évangile est une mission:  l'eucharistie, la prière, le jeûne, les pèlerinages, concrétisent cette mission. Nous sommes donc toujours et partout envoyés, à tous, à toute créature, parce que chargés du Seigneur dont le coeur est illimité et que nous ne pouvons atteindre que si nous nous faisons universels, à la mesure du Sien.»

S'il y a un retournement radical de perspective à opérer, c'est bien celui de nos attitudes et de nos réactions devant la souffrance humaine. Combien de chrétiens, d'évêques même, continuent d'affirmer - obèses de certitudes - que la maladie, du moins certaines d'entre elles, comme le Sida, aujourd'hui, est une punition de Dieu. Dans un manuel catholique, en avant-propos des prières auprès des malades, on peut lire : «Nous ne connaissons jamais mieux les desseins de Dieu à notre égard que lorsque nous somme malades... Nous devons accepter la maladie avec humilité comme un décret de Dieu, intimement persuadés qu'il agit pour le mieux.» Dans un livre de prières, édité par une Eglise soeur, on retrouve ces phrases insupportables : «Ta main, Seigneur, s'est appesantie sur moi... Tu permets que je souffre... Aide-moi à voir dans mon état tes desseins paternels... Père céleste, rien ne peut m'arriver qui ne soit voulu de toi... Tu me châties, mais j'ai confiance, car tu ne châties que ceux que tu aimes.»

Respect de la conscience

Une telle conception, à l'évidence, met gravement en jeu l'image évangélique du Dieu de Jésus, puisqu'elle donnerait à penser que Dieu est responsable du mal qui nous advient, donc coupable. Ici encore, M. Zundel a pris le contre-pied de telles assertions. Il l'a dit, un jour, en des termes violents, dans une conférence à Londres

«J'enrage quand on dit : "Dieu permet le mal." Mais non ! Dieu ne permet jamais le mal; Il en souffre, Il en meurt, Il en est le premier frappé et, s'il y a un mal, c'est parce que Dieu en est d'abord la victime.»

En des termes incomparables, M. Zundel ne cesse de nous dire la compassion de Dieu et sa totale solidarité avec celui qui vit, qui souffre, qui agonise et qui meurt. Avec un acharnement, qui n'a de justification que son amour de Dieu et de l'homme, il affirme que «Dieu, en son Fils crucifié, assume toute la détresse humaine; que la croix du Christ, c'est justement le cri poussé à la face du monde, pour dire aux hommes de tous les temps, que Dieu a partie liée avec tout homme, qu'Il est flagellé dans nos tortures, qu'Il saigne dans nos blessures, qu'Il transpire dans nos sueurs, qu'Il gémit dans nos solitudes, qu'Il pleure dans nos larmes.» «L'amour de Dieu pour nous, ajoute-t-il, est semblable à l'amour d'une mère. C'est un amour d'identification qui prend la couleur de tous les états de son fils dévoyé.»

L'abbé Zundel, ce maître en spiritualité, demande à ceux qui accompagnent les malades en fin de vie, de les aider à faire de leur mort un acte de vie, c'est-à-dire, à l'exemple de Jésus, un acte de liberté, d'offrande et d'amour; de les aider à entrer vivants dans la mort - la véritable question n'étant pas de savoir si nous serons vivants après la mort, mais avant la mort.

Un point sur lequel M. Zundel attirait l'attention, c'est le respect absolu de la conscience du malade ou du mourant, respect qui interdit toute intrusion forcée dans une âme, toute menace et tout harcèlement. La meilleure intention de faire le bien ne le justifiera jamais. Respecter l'inviolabilité d'une conscience exige que nous nous approchions de tout homme, de tout malade et de tout mourant avec une délicatesse infinie. Celui que nous accompagnons dans son ultime étape est unique : il a un passé, une histoire et une mémoire ; il a vécu mille expériences positives ou négatives qui l'ont marqué profondément, ont façonné son âme, son esprit et sa conception de la vie, ont établi son échelle de valeurs et déterminé la nature de ses rapports avec Dieu et avec l'Église. «Cela aussi est à respecter avec compréhension et indulgence, tant il est probable que sa liberté, souvent, n'a guère eu l'occasion de s'exercer pleinement. A l'instar de la plupart des êtres, il a peut-être subi son existence plus qu'il ne l'a prise en charge et ne l'a orientée.»

Un prêtre Anonyme.

18:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAURICE ZUNDEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |