29/06/2007
QUE FAIRE DANS CE MONDE INHUMAIN ?
Parfois, je me demande si les Humains que nous sommes ne sont pas devenus de vulgaires marchandises. Des machines à produire pour un système ne respirant que l’odeur de l’argent. Et si, nous chrétiens, étions pris dans cette spirale infernale de la compétitivité.
En voulant écraser les autres par la seule loi de la jungle. Ce serait terrifiant d’être chrétien et de nier la valeur Humaine, non ? Et pourtant, nos consciences sont conditionnées, sans que nous le sachions, par le système dans lequel nous vivons.
Il faut se rendre à l’évidence et ainsi, devenir plus vigilants. Un discernement en ce domaine est plus que nécessaire. Il est vital pour l’avenir du monde. Notre maturité spirituelle doit être cultivée chaque jour. Elle nous évitera d’avoir l’esprit simpliste au point de voir les bons d’un côté et les méchants de l’autre.
Les Hommes sont plus complexes que cela et il faut toujours analyser ce qui les portent à agir. Les Jeunes que je rencontre chaque jour s’estiment déjà n’être plus bons à rien. En effet, ils ont commis des vols, des méfaits et il serait facile de juger sans extraire la racine de leurs actes. Leurs comportements marginalisés viennent souvent d’une enfance maltraitée qui les a dévalorisés. Ils n’ont plus confiance en eux et se sentent incapables de voir ce qu’ils feraient de positif sur Terre.
Le manque de confiance en nous peut mener aux conséquences les plus terribles. Un chrétien qui manque de confiance, cela existe bien-sûr, doit immédiatement reposer toute sa confiance en Dieu-Amour. Ne soyons pas comme les athées dont la rentabilité et l’argent les gratifient au point qu’ils perdent confiance, lorsque tout s’écroule. Leur confiance est construite sur du sable ainsi que leur vie et il n’est guère surprenant de voir certains hommes d’affaires ruinés se suicider.
En ayant un regard positif sur nous-mêmes, nous pourrons révéler la splendeur des autres. Même mes Jeunes qui sont loin d’être des anges ont des potentialités immenses. Plutôt, que nous lamenter sur le manque de moralité de certaines personnes, il serait bon que nous mettions en lumière leurs vraies valeurs intrinsèques. Dans la boue, il se trouve toujours des pépites scintillantes qui ne demandent qu’à s’embraser. Soyons des révélateurs de lumière et oublions les obscurités.
Christ n’a-t-il point dit que nous étions la Lumière du monde. Nous n’avons pas le droit, en sachant cela, de laisser les autres dans la cécité. Chaque être Humain possède sa part de cristal. Il suffit d’avoir de bonnes relations avec autrui et de dire à telle personne que nous avons découvert un talent caché. Mes Jeunes se croient faits en général pour les professions commerciales. D’abord, l’appât du gain ensuite parce que le métier est moins difficile qu’en usine. Et l’engrenage vient lorsqu’ils se présentent, souvent mal habillés. On leur fait comprendre qu’ils sont juste bons à décharger des camions.
Je dirai, l’art de l’éducateur est de trouver en eux les dons soient artistiques, manuels, créatifs, intellectuels afin qu’ils retrouvent confiance en leurs talents. Certes, il s’agit d’un travail de longue haleine mais, je ne suis pas mécontent que certains braqueurs de Banques soient, après avoir payés leur dette à la société, devenus patrons d’un garage ou d’un magazin etc...Cela n’était même pas pensable lorsqu’ils me furent confiés.
Il suffisait de faire un long cheminement avec eux pour découvrir leurs centres d’intérêts. Nous sommes tous capables d’agir de cette façon sans être éducateur, chacun ses charismes. Puisse Dieu nous donner la Force et l’Esprérance de faire germer en chaque être la confiance afin qu’il ou elle devienne ce qu’elle est !
Demandons à Christ de nous aider dans cette merveilleuse mission qui donnera un visage plus beau au monde. Le visage de la confiance et de l’Amour retrouvés. Son Esprit ne saurait nous refuser une telle ambition pour une société plus juste et plus équitable.
Bruno LEROY.
21:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
18/06/2007
LA PENSÉE DU JOUR.
“Le monde est dangereux non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire” (Albert Einstein)
11:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
UNE RÉVOLUTION NÉCESSAIRE.
Un autre problème grave, également connu de tous les chefs d’États, est celui de la dette du tiers-monde dont les créditeurs sont les banques et les gouvernements des pays les plus riches. Avec les intérêts de la dette qu’ils versent, les pays pauvres contribuent à la croissance des pays riches. Il y a des années qu’a été dépassé le point d’équilibre entre le montant des intérêts versés et celui des nouveaux prêts affectés aux pays pauvres. Ces nouveaux prêts servent en fait à subvenir aux besoins des pays endettés. Certains responsables des superpuissances envisagent aujourd’hui d’effacer tout simplement les dettes, ou certaines d’entre elles, parce qu’il est devenu impossible de les honorer. Mais pendant ce temps-là, des pays pauvres comme la Jamaïque et la République dominicaine se voient imposer des conditions draconiennes, insupportables pour eux. Au poids de la dette internationale s’ajoute le problème de l’échange inégal dans le commerce international, lequel est la seule source de devises fortes permettant aux pays pauvres de régler leurs intérêts auprès des banques internationales. Le prix des produits exportés par les pays pauvres est fixé par les pays riches, de sorte qu’il n’existe pour les premiers aucune garantie de voir une augmentation de production, par exemple de café ou de sucre, se traduire par une augmentation des rentrées en devises fortes. Parallèlement, la fluctuation des intérêts perçus par les banques sur leurs prêts, en fonction des oscillations du marché financier, ne permet pas aux pays débiteurs de calculer par anticipation le poids de leur dette, ne serait-ce qu’à court terme. Le problème, largement reconnu, est débattu aux Nations Unies et dans d’autres forums, mais on ne voit nulle part la volonté de procéder aux changements qu’appelle un nouvel ordre économique international.
Dans ce cadre plutôt noir de la vie de l’humanité en ce début de siècle, certains secteurs sociaux sont grevés d’hypothèses supplémentaires. Dans certains endroits, l’oppression des femmes est extrêmement lourde, dans d’autres elle l’est moins ; mais à ce jour, il n’existe aucune société où les femmes soient à égalité de pouvoir avec les hommes. Le monde continue d’être gouverné par des hommes, tant dans les grands ensembles que dans les unités familiales ; pour parvenir à des fonctions acceptables, les femmes doivent obtenir l’agrément des hommes au pouvoir. Un changement dans ce domaine exigerait des mutations en profondeur de toutes les organisations sociales. Il y a certes une reconnaissance progressive du caractère inacceptable de la domination d’une moitié de l’humanité sur l’autre, mais il n’y a pas de disposition réelle aux changements nécessaires en ce sens.
Tout ce que nous avons révélé, y compris la famine pour des millions d’êtres humains, est le résultat de l’oppression de quelques-uns sur beaucoup d’autres. L’impuissance des forums internationaux, où un consensus s’est fait sur la nature des problèmes et sur les solutions à y apporter, est due à la pression des intérêts de ceux qui profitent de l’oppression exercée sur d’autres êtres humains. Nous avons constatés en effet que, pour chaque problème, il existe un large consensus quant au caractère moralement intolérable et politiquement invivable de la situation, mais il existe en même temps une incapacité à y remédier. Si le problème ( ou les problèmes ) est celui d’un conflit d’intérêts, l’énergie nécessaire pour trancher ce conflit ne peut alors venir que des opprimés eux-mêmes. Là où il y a oppression, il devra y avoir une lutte pour obtenir les conditions garantissant la Vie : lutte des classes, lutte des races, lutte des nations, lutte des sexes. C’est là une constatation de bon sens, un constat des faits, avant même d’être un impératif moral ou une conclusion scientifique. Nous sommes aujourd’hui Témoins des justes luttes des opprimés. Le Dieu de la Bible est avec les pauvres et les opprimés. Il est avec les opprimés, même quand ils n’ont pas d’autre moyen que de lutter pour défendre leur Vie, comme l’ont fait les esclaves en Égypte. Nous savons également que, comme croyants au Dieu de la Bible, il nous a été recommandé de suivre Jésus-Christ dans sa solidarité avec les pauvres et les appauvris de ce monde. Nous voyons maintenant que l’avenir de l’humanité dépend de conditions de vie vraiment meilleures pour la majorité des milieux populaires. Ne serait-ce que par simple instinct de survie, l’humanité doit faire le choix prioritaire des pauvres ! Si elle ne le fait pas, nous serons tous, riches et pauvres, condamnés à périr.
Il n’est évidemment pas question de soutenir démagogiquement ou ingénument tout ce que le pauvre est ou tout ce qu’il veut, car le pauvre peut se tromper ou être trompé. Il s’agit bien davantage de soutenir tout ce qui contribue effectivement à sa libération. Dans la mesure où la richesse est synonyme d’oppression et où l’oppression comporte une dimension de relation, la conversion des riches passe nécessairement par le choix des pauvres, tout comme le choix des pauvres appelle en contrepartie la conversion des riches.
Le combat ne se cantonne donc pas dans l’arène politique, il est à mener aussi contre soi-même. La libération de la société doit s’accompagner aussi et surtout de la libération du cœur, en libérant de la peur, de l’accommodement, de l’égoïsme, de la soif du pouvoir, de l’infidélité, de l’ambition.
Pour les combattants de l’histoire, que nous sommes au nom de l’évangile révolutionnaire, conversion et révolution vont de pair. La révolution est l’extension de la conversion, comme l’arbre est l’extension de la semence en terre. Nous voulons la libération par la grâce, l’amour, la liberté et la Vie. Il ne s’agit pas seulement de libérer les autres, il faut aussi se libérer soi-même en assumant son destin dans le cœur de Dieu afin de demeurer les révoltés permanents qui façonnent Son dessein de dignité et d’Espérance pour l’Humanité. L’évangile est un constant appel à la révolution de l’Amour pour une Justice Sociale dont les chrétiens se doivent d’analyser avec lucidité tous les paradigmes. La Vraie spiritualité n’est pas une évasion des réalités existantes mais, le combat pour un monde meilleur voulu par Dieu. La Vraie révolution sera spirituelle ou ne sera pas. Il en va de l’avenir de l’Humanité.
Bruno LEROY.
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14/06/2007
DÉSINFORMATION - La toile s'enivre.
Le nouveau président français arrive en retard et essouflé a une conférence de presse liée au G8. Rien de tel pour enflammer la toile.
Un vrai baptème du feu ! Jeudi 7 juin 2007, pour sa première conférence de presse internationale, avec oreillette de traduction simultanée, le président Sarkozy se serait donné du courage en partageant une vodka avec le président Poutine... C'est du moins ainsi que le journaliste Belge Eric Boever a présenté une vidéo montrant le petit Nicolas plein de tics, sourire gêné qui se dandine d'un pied sur l'autre durant les premières secondes de son interview.
Il n'en faut pas plus pour que la toile s'enbrase. En 4 jours, rien que sur Youtube, la soixantaine de vidéos montrant ces 30 secondes a été visionnée plus d'un million de fois. Tous les médias ont relayé "l'affaire", aussi bien sur la toile que dans la vraie vie.
S'il est de notoriété publique qu'il ne boit pas, le président français n'était apparemment pas dans son état normal. De là sont parties toutes sortes de conjectures, depuis un moment intime avec Madame, un souci lié à son syndrome Iznogoud, jusqu'à des problèmes de digestion. Chacun a son interprétation.
Toujours prompt à crier au scandale, l'internaute en pantoufle a bien évidemment dénoncé la non diffusion de ces images par la télévision française. LCI, qui a diffusé l'interview en direct s'explique sur le site de l'Express : "Prévue à 19h, la conférence de presse de Nicolas Sarkozy a commencé avec une trentaine de minutes de retard. Lorsque le Président prenait la parole, LCI finissait la diffusion d'une émission de secours et enchaînait avec une page de publicité incompressible. Lors de la prise d'antenne, il était déjà trop tard."
Devant la surmédiatisation de sa boutade, Eric Boever a pour sa part présenté ses excuses : "(...)Le 'Douze minutes' est un journal [de la nuit] destiné au public belge et vous nous connaissez un peu, nous avons la faiblesse de cultiver le sens de la dérision, et de l'autodérision bien sûr. Je ne voulais évidemment pas heurter la sensibilité nationale française, d'autant que je suis moi-même français par ma mère.
Bref, je suis désolé de voir cette affaire tourner à l'incident diplomatique alors qu'elle ne mérite qu'une tempête dans un verre... d'eau !"
Une semaine après, tout le monde sait que Poutine et Sarkozy se sont vus en privé, et que Sarko était en retard à sa conférence de presse. Mais peu sont capables de dire que celle-ci a duré plus d'une demi-heure et qu'elle a essentiellement portée sur le réchauffement de la planête et autres problèmes politiques et diplomatiques.
Allez, sans rancune et bienvenu dans le monde virtuel, mister president...
Article par Cécile - Hoaxteam
http://www.hoaxbuster.com/hoaxliste/hoax.php?idArticle=58...
10:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans HOMMES POLITIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
13/06/2007
Explications de François Bayrou.
La campagne pour le premier tour des législatives a été, comme vous le savez, très prenante et très lourde à assumer. Les candidats de l'UDF et du Mouvement démocrate ont porté cette campagne, courageusement et avec flamme, dans plus de 530 circonscriptions de notre pays.
La loi électorale, profondément injuste, a fait que peu d'entre nous ont pu atteindre le deuxième tour. Mais les scores obtenus, que j'ai regardés un à un, ont été marquants dans la plupart des circonscriptions. Pour atteindre presque 8 % de moyenne à l'échelon national, il a fallu que beaucoup de résultats dépassent les 10 % des voix et cela est très loin d'être négligeable.
En effet, beaucoup de nos candidats étaient sans expérience préalable. C'était leur baptême du feu : ils manquaient sans doute de notoriété pour une campagne si courte. Mais ils ont beaucoup travaillé, révélé des qualités marquantes et ainsi préparé l'avenir.
C'est cet avenir qui m'intéresse. Les journaux titrent sur la « traversée du désert ». Pour moi, c'est au contraire une période de construction qui s'ouvre, celle d'une génération politique nouvelle et d'un projet nouveau, celle aussi d'un parti que je veux profondément original, précurseur en matière de réflexion, de détection, de formation, de création d'idées. Et pour atteindre un objectif aussi enthousiasmant, les difficultés ne sont rien.
Nous avons eu jusqu'à ce jour (en un mois) quelque 80 000 demandes d'adhésion au MoDem. 35 000 de ces demandes ont été concrétisées par une adhésion payante. Nous préparons les cartes d'adhésion et le matériel documentaire que vous allez recevoir d'ici quinze jours.
Je m'adresserai à vous dans les jours qui viennent, de manière régulière, sous forme écrite ou video, pour que nous suivions ensemble l'actualité et que nous préparions le travail de l'été et de l'automne.
Je suis heureux, profondément heureux, de vivre cette période avec vous. Vous avez ma gratitude et mon amitié.
François Bayrou
12:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
12/06/2007
TOUTES LES VALEURS SONT RESPECTABLES.
François Bayrou raconte la naissance de l’UMP. Pour l 'ex candidat à la présidentielle, vouloir réunir dans un même parti, la droite et le centre comme si c’était le même électorat, c’est ne rien connaître de l’Histoire de France. François Bayrou reproche aux architectes de l’UMP d’avoir voulu créer un système politique à l’Américaine. Un sytème où il n’y aurait plus que deux grands partis qui font semblant de s’opposer. En réalité, ils défendent les mêmes intérêts. Aux Etats-Unis, l’argent nécessaire pour mener une campagne électorale tient les deux principaux partis. François Bayrou a estimé qu’il était de son devoir de résister et il est allé le dire devant 7000 personnes lors du fameux meeting de Toulouse de février 2002.
"Que quelqu’un puisse croire qu’on peut prendre les grandes familles politiques françaises, du centre français et de la droite française, il faut vraiment ne rien connaître à l’Histoire pour penser que ces familles, c’est la même chose, c’est le même électorat. Ducon. C’est le même électorat parce que personne ne défend des idées. Qu’on puisse les mettre ensemble autour de Jacques Chirac, et de [Jérôme] Monod, [Alain] Juppé et [Philippe] Douste-Blazy, et les faire disparaître par une manœuvre absolument concertée et dont même à Toulouse, je ne voyais pas quelle était la mécanique, je n’avais pas tout vu mais j’avais vu l’inspiration. Et que d’un coup de baguette magique, tout ça va être réglé, c’était pour moi de l’ordre du combat… C’était Galilée. Comme l’univers entier perd la boussole, au fond, il vous revient de dire : "Mais pas du tout, le Nord n’est pas là, il est là !". C’est la défense de la plus élémentaire vérité sur laquelle repose la démocratie. Derrière tout cela, il y a au fond l’idée que c’est l’Amérique qui a raison. On va faire deux partis, mon pote. On fera comme s’ils s’étaient opposés. Mais en réalité ils représenteront les mêmes intérêts. La même sécurité pour un certain nombre de puissances qui tiendront tout. Parce que c’est pas mal aussi quand l’argent tient les deux. Ce qui est la vie politique américaine : elle repose sur le nombre de dizaines de millions de dollars que vous êtes capable de récupérer, donc il faut bien être copain avec les détenteurs des millions de dollars. Alors on va faire le système américain en France : un parti qu’on appellera socialiste et un parti qu’on appellera UMP mais en réalité les mêmes relations. Avec les mêmes candidats identiquement construits médiatiquement. Ce qu’ils disent n’a plus d’importance parce qu’au fond ils disent la même chose. Alors vous faites ça et vous allez imposer ça à la France, avec l’Histoire de la France, avec les vicissitudes de la France, avec les cicatrices de la France. Eh bien, il était de mon devoir, aussi faible que j’ai été à cette époque-là - et Dieu sait que ça a été dur parce qu’au moment où cela se produit je suis entre 2 et 3 dans les sondages en février 2002 - mais simplement il faut pouvoir se regarder dans une glace. Donc je décide tout seul - parce que mes proches et mes amis ne sont pas enthousiasmés par cette idée - mais je décide parce que je ne peux pas faire autrement que j’irai à Toulouse puisqu’ils avaient invité tout le monde et que je leur dirai ce que j’avais à leur dire. Donc j’y suis allé dans une grande ambiance de Corrida avec 7000 personnes en face de moi d’un avis et défendant tout seul l’autre avis, pour leur dire ce que je n’ai jamais cessé de penser : "Vous dites qu’on pense tous la même chose mais si on pense tous la même chose c’est qu’on ne pense plus rien". Précisément la démocratie c’est qu’on ne pense pas tous la même chose, il est sain qu’on essaie d’accorder les avis différents, les convictions différentes. Je suis allé plus loin depuis cette époque... Un pays a besoin de tout le monde ! La France a besoin des valeurs de gauche parce qu’elles sont des valeurs républicaines, respectables et importantes. Par exemple, il y a beaucoup d’enseignants qui ont ces valeurs-là, ils méritent qu’on les écoute et qu’on les entende. La France a besoin des valeurs de droite. Les gens qui disent que le mérite, l’ordre et la sécurité, c’est important… Ils ont raison. La France a besoin des valeurs du centre : de la tolérance et d’équité. La France ne pourra s’en sortir que si tous ceux-là son reconnus et se sentent bien dans l’effort national".
François Bayrou.
14:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans HOMMES POLITIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LE JUSTE ÉQUILIBRE.
par Alexandre Vatimbella
Penser le Centrisme et le Centre, c’est aller au-delà du positionnement central et d’un milieu entouré d’extrêmes qui renvoie à des « modérés » assez flous dans leurs idées politiques et au portrait assez fuyant. Car, le Centre n’est pas milieu mais équilibre. Un Juste équilibre, c’est ce qui définit sa politique, c’est-à-dire cette recherche constante de cette ligne où tel un fil-de-fériste, le Centrisme tangue avant d’avancer en ayant trouvé la bonne balance.
Cette vision dynamique et au-delà d’un simple partage des extrêmes - puisque définissant positivement un courant de pensée - ne fait pourtant pas fi de l’histoire politique, ni des hommes qui se sont positionnés au Centre. Ainsi, cette volonté constante de ne pas tomber dans la démagogie d’une idéologie promettant tout et n’importe quoi, cette vision d’une société apaisée où tout le monde trouverait sa place, cette revendication de la liberté comme fondement essentiel de la personne humaine mais aussi le rappel de la solidarité nécessaire dans une société qui unit les êtres humains sont des héritages que le Centre du Juste équilibre revendique, les succès comme les échecs qui ont jalonné depuis plus de deux cent vingt ans le parcours du centre politique.
14:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
11/06/2007
ACTION SOCIALE AU QUOTIDIEN.
Pour les acteurs du social, usagers, décideurs, professionnels, les états généraux préparés dès 2002 et réunis en 2004, ont été l’occasion d’une prise de parole, certains ont même dit de re-prise de parole. Et il est vrai que le cours actuel de nos politiques sociales appelle plus que jamais ce sursaut.
La semaine des états généraux du social du 18 au 24 octobre 2004. Le film retrace les moments forts de cette manifestation illustrés par des séquences de vie tournées dans la région parisienne :
- la marche de nuit ;
- les interventions du théâtre du Forum, du théâtre du Fil et
des intermittents qui ont soutenu 7.8.9. ;
- le débat sur la décentralisation de la formation ;
- un extrait de la conférence d’Albert Jacquart ;
- les questions des étudiants du secteur social, des sociologues, des professionnels et des usagers ;
L’association 789 en collaboration avec l’équipe d’Aximage sont donc heureuses de vous proposer ce DVD en accompagnement de l’ouvrage collectif « Reconstruire l’action sociale ».
Avec la participation de François Astolfi, Jean-Michel Belorgey, Michel Chauvière, Jean-Paul Fantou, christiane Henry, Albert Jacquart, Marcel Jaeger, Jean-René Jalenques, Jacques Ladsous, François Lapena, Annie Léculée, Martine Noalith, Frédéric Signoret…
Ce DVD est en vente avec le livre Reconstruire l'action sociale
sous la direction de Michel Chauvière, Jean-Michel Belorgey et Jacques Ladsous.
Livre édité chez les éditions Dunod, sortie en avril 2006
| Aximage © mars 2006 | 26 min |
19:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIAL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LE LIBÉRALISME SEMBLE TRIOMPHER.
Le Libéralisme semble avoir triomphé de toutes les tempêtes. Rien n’est plus faux. Son cortège macabre peut être contrebalancé par un contre-pouvoir. Des alternatives existent et devraient se mettre en place afin de refuser ce fatalisme de la pensée unique. C’est l’espoir pour les plus petits qui se voient broyés dans cette machine économique sans philosophie propre. Il nous faut remettre les valeurs Humaines avant l’économie. Les libéraux semblent sans âme face à la mondialisation. Seuls, les esprits contestataires et lucides redonneront une philosophie de Vie aux paradigmes politiques. Sinon, la mort de nos sociétés est déjà programmée...
Le néo-libéralisme nous offre son cortège de drames Humains avec son non-respect des travailleurs intérimaires, des précaires, chômeurs, rmistes, tous exclus de la société de consommation. Les exclus de la machine à profits aussi, les retraités ayant à peine de quoi survivre en attendant au bout du chemin la misère, la mort, froide, ou caniculaire, mais finalement planifiée. Tout cela présenté dans les journaux, sauf certains, comme une fatalité. Nos vies ne valent plus que ce que les statistiques en font. La destruction de la planète fomentée par quelques poignées de dirigeants de multinationales anonymes. Les êtres humains que nous sommes ont-ils perdus tout espoir, tout désir de vivre une vie épanouissante, libre ? Une vie basée sur le partage, la solidarité, la fraternité. Une vie débarrassée des entraves du travail inutile, du fric, de la valeur marchande, du pouvoir. Une vie sans dominants ni dominés. Une vie où nous prendrons le temps de vivre, de profiter nous aussi. Nous qui produisons par notre labeur toute la richesse, nous n’avons droit qu’à des miettes. Consommation de survie pour beaucoup d’entre nous, alors qu’il y a de quoi donner à tous couverts, soins et logis. Consommation de choses, de besoins inutiles que l’on se crée, que l’on nous crée, et que l’on paye de toute notre vie par le travail et l’allégeance au système. Créons une société de liberté non basée sur le profit. Nous savons tout faire. Nous savons produire ce qui est nécessaire à l’homme. La nourriture, l’abri, les soins. Nous pouvons nous organiser autrement. Vivre en fabriquant du plaisir, de la joie de la fraternité plutôt que continuer dans la spirale mortifère de l’exploitation, de la guerre, de l’anéantissement quotidien de la planète sur laquelle nous ne sommes qu’un infiniment petit souffle de vie. L’heure est venue de partager autre chose que la galère, la misère pendant qu’ils jouissent de tout sur notre dos. Le néo-libéralisme nous offre la souffrance emballée dans un joli papier cadeau et nous rend irresponsable de notre devenir. Nous sommes capables de construire une société alternative dont l’homme ne serait plus un loup pour autrui. Les politiques sécuritaires sont des mesures fascistes et de contrôle des humains sans notre autorisation. Nous ne pouvons continuer à vivre dans un monde qui laisse crever ses ados, ses enfants mais, parle de profits constamment. Je dis non au capitalisme sauvage qui détruit toute idée de Vie !
Bruno LEROY.
18:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
UNE VAGUE BLEUE ÉCUME L'ASSEMBLÉE NATIONALE.
Au vu des projections pour la droite - 383 à 500 sièges - Nicolas Sarkozy devrait disposer le 17 juin de la large majorité qu'il appelait de ses voeux pour mettre en oeuvre son programme de "rupture". Ce serait la première fois depuis 1978 qu'une majorité serait reconduite à l'Assemblée (46,7% pour la droite à l'époque).
Selon les estimations des instituts de sondage, la gauche, avec 36,4% à 38,9%, réalise un meilleur score en voix qu'aux législatives de 2002 (35%), mais la logique du scrutin uninominal à deux tours est sans appel pour le Parti socialiste et ses alliés, crédités de 69 à 185 sièges.
Organisé cinq semaines après le second tour de l'élection présidentielle, le scrutin a été marqué par une désaffection sans précédent de l'électorat depuis 1958 avec une abstention de 37% à 39,5%. Cette faible participation devrait limiter les triangulaires. La participation avait avoisiné les 85% lors de la présidentielle.
La gauche a lancé un appel à la mobilisation pour le 17 juin afin de limiter les dégâts, l'oeil rivé sur la centaine de circonscriptions où l'écart droite-gauche est inférieur sur le papier à cinq points.
Comme la présidentielle l'avait préfiguré, les législatives confirment un retour de la bipolarisation droite-gauche au détriment des formations minoritaires.
CONTRE-PERFORMANCE DU MODEM
Le centre ne peut prétendre au statut de troisième force, écartelé entre le Nouveau Centre des ex-UDF ralliés à Nicolas Sarkozy, qui tirent leur épingle du jeu, et le MoDem de François Bayrou, qui n'a pu capitaliser sur son score du premier tour de la présidentielle (18,6%).
Le Mouvement Démocrate dépasserait de peu les 7% avec des projections de zéro à quatre sièges.
Le scrutin confirme le recul du vote d'extrême droite, désormais majoritairement acquis à l'UMP. Le Front national oscille entre 4,5% et 5%, son plus mauvais score depuis son apparition sur l'échiquier politique dans les années 80.
Onze ministres avaient mis leur destin gouvernemental entre les mains des électeurs.
Le Premier ministre, François Fillon, a été élu dès le premier tour dans la 4e circonscription de la Sarthe avec 53,4% des inscrits (55% en 2002), selon le ministère de l'Intérieur.
Hervé Morin (Eure, 3e), Jean-Louis Borloo (Nord, 21e), Xavier Bertrand (Aisne, 2e), Dominique Bussereau (Charente-Maritime, 4e), Eric Woerth (Oise, 4e), Valérie Pécresse (Yvelines, 2e) sont aussi élus au premier tour.
Le ministre de l'Ecologie Alain Juppé, qui affrontait la partie la plus serrée dans la 2e circonscription de Gironde, est en ballottage favorable avec 43,73%. Christine Boutin, Roselyne Bachelot, Michèle Alliot-Marie sont également en ballottage favorable.
François Fillon, qui avait réuni à Matignon les représentants de la majorité et plusieurs membres du gouvernement, a appelé de ses voeux "une majorité pour agir", se projetant déjà dans l'après-second tour.
LE PEN PLACE SES ESPOIRS EN MARINE
"L'élan est là. Mais il ne peut être concrétisé qu'avec une majorité présidentielle large, cohérente et bien décidée d'aller de l'avant", a souligné le Premier ministre.
Le nouvel exécutif entend faire voter dès le mois de juillet, à la faveur d'une session parlementaire extraordinaire, son premier train de réformes : "paquet" fiscal, autonomie des universités, lois contre la multirécidive et la délinquance des mineurs, service minimum.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, a lancé un appel à "tous les républicains" pour faire barrage à une droite "absolue".
L'ex-candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal a exhorté ses électeurs, jeunes et classes populaires, à revenir vers les urnes "pour la République, la France, la justice sociale".
"Allons-y, mobilisons-nous, il nous reste encore quelques jours pour faire un beau vote", a lancé la secrétaire nationale du Parti communiste, Marie-George Buffet.
"Il y a une démoralisation électorale qui a joué", a jugé pour sa part le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire, Olivier Besancenot, qui a invité à faire "barrage" à la droite.
Les Verts appellent à voter au second tour pour le candidat de gauche le mieux placé mais ne promettent pas de "désistement systématique".
"On n'arrivera pas réellement à empêcher une vague bleue, on peut en revanche empêcher un tsunami bleu", a dit Dominique Voynet.
François Bayrou a mis en garde contre "un déséquilibre terriblement marqué" à l'Assemblée que "la France regrettera".
Le président du MoDem est en ballottage favorable avec 24,56% des inscrits (37,25% des suffrages exprimés) dans la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques, où les candidats UMP et PS sont en mesure de se maintenir au second tour.
Le député-maire socialiste d'Evry (Essonne) Manuel Valls a appelé les électeurs de François Bayrou à faire le choix de la diversité en votant à gauche au second tour.
Quant à Jean-Marie Le Pen, il a prédit que Nicolas Sarkozy "l'illusionniste" descendrait "de scène à un moment donné". Le dirigeant du FN place ses espoirs dans sa fille Marine, deuxième dans la 14e circonscription du Pas-de-Calais derrière le candidat socialiste Albert Facon.
Bruno LEROY.
Source : L'Express.
14:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |