26/03/2007
Combattre l'indifférence de nos Hommes Politiques.
Paris, le 26 mars 2007
Monsieur,
Au mois d’octobre, suite aux nombreux dysfonctionnements constatés lors de l’application de la circulaire de juin 2006 sur la régularisation des familles sans papiers avec enfants scolarisés, la Cimade a décidé d’interpeller les pouvoirs publics en demandant la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire .
Vous êtes l’une des 15 000 personnes à avoir répondu à cet appel en signant la pétition en ligne sur le site internet www.placeauxdroits.net
Portée par plusieurs partis politiques, cette demande a pourtant été rejetée par l’Assemblée Nationale.
Face à ce refus et au vu des premiers témoignages recueillis, la Cimade a décidé de mener une enquête citoyenne sous la forme d’un rapport d’observation dont la parution est prévue pour le début du mois d’avril.
Ce rapport s’appuie, entre autres, sur les témoignages de nombreuses personnes qui ont soutenu les familles pendant cette régularisation. Ces contributions sont collectées par l’intermédiaire du site internet http://www.dret.lautre.net/ , site de publication participatif de type Wiki.
Il ne s’agit pas là d’un simple bilan des évènements de l’été 2006, ce rapport est un témoignage de la maltraitance quotidienne dont sont victimes les étrangers dans le cadre de leurs démarches administratives. C’est également un appel aux médias et aux futurs élus afin que soit mis en place un droit stable, ainsi que de véritables garanties de procédure pour les personnes migrantes.
Cette initiative reste toutefois une charge exceptionnelle pour la Cimade, c’est pourquoi nous faisons appel à votre soutien pour pouvoir éditer cette publication dans de bonnes conditions et lui donner un meilleur écho.
Nous soutenir dans cet effort, c’est aller jusqu’au bout de la démarche citoyenne que nous avons entamée ensemble voici plusieurs mois . Par votre don, vous rendez possible la parution de ce rapport et vous soutenez l’ensemble des actions de la Cimade qui écoute et défend chaque année plusieurs dizaines de milliers de migrants, de demandeurs d’asile et de réfugiés.
Il va de soit que toutes celles et ceux qui pourront nous soutenir financièrement recevront gratuitement un exemplaire de ce rapport .
Pour nous apporter votre aide, cliquez sur le lien suivant : http://www.cimade.org/dons/rapport.html
Vous recevrez un reçu fiscal qui vous permettra de déduire de vos impôts 66% de votre don dans la limite de 20% de votre revenu imposable*.
En espérant vivement pouvoir compter sur votre participation à cette action citoyenne, nous vous prions de recevoir nos plus cordiales salutations.
Laurent Giovannoni
Secrétaire Général
* : Ainsi, un don de 15 € ne vous coûtera finalement que 5 €.
14:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MILITANTISME. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
DANS LES PAS DE LÉO FERRÉ.
Ce livre est né d'une rencontre entre trois hommes qui n'avaient a priori aucune raison de se croiser. Le hasard, un peu bousculé par le désir et la chance, leur a ainsi permis d'évoquer librement leur Ferré, d'étudier sa démarche, de questionner son œuvre et de témoigner de l'empreinte vivante laissée par le musicien, le poète et le chanteur. Au fil d'un dialogue dont il faut souligner les nombreuses convergences, se dégage progressivement la réalité d'un artiste singulier et différent, bien loin de tous les clichés réducteurs : le portrait d'un homme sincère dont la création et les choix éclairent une personnalité non dénuée de paradoxes
En contrepoint, deux textes majeurs de Léo Ferré : Technique de l'exil et Words... words... words..., illustrent avec éclat l'exigence et l'authenticité de cet infatigable créateur.
Bruno LEROY.
13:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
25/03/2007
Béatitudes "Loubardes" de Guy Gilbert.
Bienheureux celui qui va à la messe et refuse d'ignorer ou de dégueuler le reste du temps sur les taulards de France.
Bienheureux celui qui, écoutant ou lisant la violence distillée par les médias ne veut pas s'abreuver de sang et de haine.
Bienheureux celui qui ne juge pas ceux qui ont été condamnés ou qui ne se réjouit jamais d'avoir été, lui, assez habile pour ne pas se faire prendre.
Bienheureux celui qui ne hait ni le voleur, ni le violeur, ni l`assassin, car il sait que personne ne l'est comme ça de naissance.
Bienheureux celui qui connaît l'adresse de la prison de sa ville et qui refuse de penser que ceux qui la peuplent doivent y rester et y croupir.
Bienheureux les regards qui ne sont jamais hostiles dès qu'ils aperçoivent un tatouage dessiné sur un bras.
Bienheureux celui qui, voyant un blouson noir, discerne d'abord, caché derrière le cuir, un amas de souffrances dingues et un appel à compter pour quelqu'un.
Bienheureux celui qui pense que le dernier des muscles à mettre au service des prisonniers est la langue.
Bienheureux celui qui ne se gargarise pas de mots, tels que réinsertion sociale, et qui, ne discourant pas sur la délinquance, écoute d'abord celui qui sort de prison aigri, haineux, meurtri et lui ouvre sa porte.
Bienheureux celui qui refuse tous les bureaux mis entre l'homme qui appelle à l'aide et ceux qui, devenus des spécialistes, savent tout de lui, avant même de le connaître.
Bienheureux les politiciens qui refusent d'appeler sans cesse à la sécurité mais mettent toutes leurs forces au service de la prévention, de la stabilité des couples, de l'affection et l'attention pour les jeunes, de la formation et d'une école où les moins doués comptent autant que les premiers de la classe.
Bienheureux celui qui épaule, soutient, accueille la femme et le gosse du prisonnier.
Bienheureux ceux qui trouvent intolérable que des mômes de seize à dix huit ans puissent aller en prison, et jettent toutes leurs forces pour que cela cesse.
Bienheureux enfin celui qui n'oublie jamais que, dans I'Evangile, le pardon a été donné au dernier moment au gangster repenti qui a filé tout droit et le premier dans le royaume de l'amour.
Guy Gilbert, "Aventurier de l'Amour", page 122, éditions Stock, 1988.
22:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans GUIDE DE VIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Consécration à Marie accordée en mariage.
par Jo Croissant
Les fiançailles bibliques
Comme il est bon de suivre Marie dans les différentes étapes de sa vie et de pouvoir lui consacrer les différentes étapes de la notre. Il s’agit aujourd’hui de lui remettre ce temps de fiançailles qui est un temps de préparation au don total de soi-même à un autre dans un acte d’amour sans cesse renouvelé.
La personne commence à se construire dès l’enfance, tout d’abord à travers l’amour inconditionnel des parents, celui de la famille proche, puis d’un cercle de personnes avec qui elle entre en relation plus ou moins intime, cercle qui s’élargit au fur et à mesure des années. C’est le temps des petits amis, puis des amitiés à l’adolescence où l’on apprend à sortir de son égoïsme pour aimer les autres. Vient ensuite le moment du choix de l’aimé, de celui ou celle que l’on a distingué entre mille et qui nous correspond.
Le temps des fiançailles est celui où s’élabore la maturité affective qui permet de se préparer à l’engagement pour toute une vie. C’est à la fois un temps de grâce et d’émerveillement devant la force et la beauté de l’amour, mais en même temps un temps qui requiert une mûre réflexion pour se poser les bonnes questions, savoir ce que l’on veut faire de sa vie et à quoi l’on s’engage, pour opérer un réel discernement.
Cette élection d’une personne va transformer toutes les autres relations , en premier lieu celles avec les parents. L’appel à quitter son père et sa mère donné par Dieu à l’homme après qu’il ait accueilli la femme dans un cri d’émerveillement, la reconnaissant comme os de ses os et chair de sa chair, se fait entendre. La femme elle aussi doit quitter la fusion maternelle pour pouvoir être établie dans son identité et entrer dans le regard de Dieu son Père pour pouvoir se donner à l’homme sans se perdre.
L’apprentissage de la solitude approfondit la vie intérieure , favorise la rencontre avec Dieu dans laquelle on se découvre être unique et aimé.
Jean Paul II ne dit-il pas que « la solitude est préparation, attente, ouverture vers la communion des personnes ? » (Discours du 14 novembre 1979) La solitude est nécessaire pour entrer dans une véritable autonomie et pouvoir se situer de manière juste face à son conjoint, dans une relation de vis à vis, d’égal à égal, et non dans la fusion ou dans des relations de domination et de servilité.
Du temps de Marie, la tradition juive voulait que les fiancés vivent sous le même toit pendant un an , dans la chasteté avant le mariage. C’était déjà un engagement presque définitif. Cette distance dans la proximité permettait aux futurs époux de mieux se connaître, d’apprendre à se respecter, d’apprendre aussi les mille langages de l’amour en dehors de la relation conjugale, l’expression de la chaste tendresse, l’écoute et le partage profond de c¦ur à c¦ur.
L’engagement total dans l’union des corps était ainsi préparé pour que chacun puisse ensuite se donner et recevoir le don de l’autre de tout son être , en toute confiance, en se sentant pleinement accueilli par quelqu’un qui s’engage pour la vie.
La banalisation de la relation sexuelle a terriblement appauvri le langage de l’amour et la profondeur de l’union.
Contemplons Marie donnée en mariage à Joseph.
Elle est d’abord toute tournée vers Dieu, toute donnée à Dieu. Il est le sens profond et ultime de son existence. Son amour pour Joseph ne la détourne pas de son amour pour Dieu. Bien au contraire, c’est ensemble qu’ils se tournent vers la même direction et leur amour est d’autant plus profond qu’il s’enracine dans l’amour de Dieu.
Le temps des fiançailles permet cet enracinement.
Au lieu de reporter toutes ses attentes sur l’aimé, il éduque à se tourner vers Dieu pour être comblé dans ses profondeurs, et à se laisser aimer. Parce que nous sommes aimés infiniment , inconditionnellement, divinement, nous pouvons à notre tour aimer de plus en plus gratuitement, non pour combler nos manques, mais dans le désir ardent de contribuer au bonheur de celui ou celle que nous aimons.
Comme la bien aimée du Cantique des Cantiques qui peu à peu passe du « Mon bien-aimé pour moi » à « moi pour lui », entrer dans la maturité affective permet de se décentrer de soi-même pour être capable de don, capable d’entrer dans une réelle réciprocité.
EXERCICE
En consacrant ce temps des fiançailles, même si elles sont loin derrière nous, nous pouvons être amenés à faire des prises de conscience, et entrer dans une plus grande maturité affective et humaine.
1.A quel moment avez-vous quitté votre père et votre mère ?
2. Faites mémoire d’un événement qui a permis que le lien de dépendance avec vos parents soit tranché.
3. Faites mémoire d’un moment où vous vous êtes senti libre d’être vous-mêmes, sans honte face à vos parents.
4. Avez-vous fait l’expérience d’entrer sous le regard de Dieu votre Père ?
5. Avez-vous fait l’expérience que votre solitude était habitée par Dieu ?
6. Fermez les yeux quelques instants et mettez-vous en face de l’être aimé. Comment vous situez-vous par rapport à lui. Etes-vous au-dessus ? au-dessous ? devant ? derrière ? en retrait ?
Que comprenez vous de vous-mêmes à travers ce que vous voyez ? à travers ce que vous sentez ?
Désirez-vous changer quelque chose dans votre manière de vous situer dans la relation ?
Contemplez maintenant Marie et Joseph pendant leurs fiançailles. Soyez attentifs à la manière dont ils se parlent, dont ils se regardent, dont ils échangent des gestes de tendresse. Laissez vous pénétrer par la délicatesse et la profondeur de leurs sentiments. Laissez vous transformer par ce que vous contemplez.
Comme Marie laissez-vous envelopper par le regard du Père et accueillez dans votre coeur la plénitude de Sa présence.
Prenez le temps de savourer ce moment, puis, placez-vous de nouveau en face de l’être aimé.
Quelque chose a-t-il changé dans votre manière d’être ?
Dites ce que vous comprenez ? Quels changements cela va-t-il entraîner dans votre vie ?
Cantique 2, 16 : Mon bien-aimé est à moi, et moi à lui.
Cantique 6, 3 : Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi !
Cantique 7, 12-14 : Je suis à mon bien-aimé, et vers moi se porte son désir. Viens, mon bien-aimé, allons aux champs !
Nous verrons si la vigne bourgeonne, si ses pampres fleurissent, si les grenadiers sont en fleur. Alors je te ferai le don de mes amours.
Les mandragores exhalent leur parfum, à nos portes sont tous les meilleurs fruits. Les nouveaux comme les anciens, je les ai réservés pour toi, mon bien-aimé.
Que Dieu vous bénisse !
Thierry Fourchaud
www.mariereine.com
11:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Soutenez la campagne militante de la Fondation d'Auteuil.
Bonjour,
A la radio, à la télévision, dans les journaux, lors des premiers débats politiques, le sujet des jeunes en difficulté est abordé de façon aussi répétitive qu'expéditive...
Jeunes en difficulté = délinquants
avec le cortège d'ignorance, de peurs, de regards négatifs et de paralysies qui en découle.
Nous pensons que la situation des jeunes en difficulté nécessite un véritable traitement, c'est-à-dire une volonté, de l'imagination, du coeur, du professionnalisme, des moyens humains. Financiers également.
La Fondation d'Auteuil interpelle les candidats à l'élection présidentielle:
En leur adressant une Lettre ouverte militante en faveur des jeunes en difficulté et de leur famille.
Nous vous proposons de prendre connaissance de cette Lettre ouverte en la téléchargeant sur notre site www.fondation-auteuil.org/lettreouverte
Manifestez votre adhésion, soutenez cette campagne:
- En la diffusant au plus grand nombre de personnes possible dans votre entourage professionnel et personnel
- En leur demandant de soutenir la Lettre ouverte
Pourquoi ?
Plus nous aurons de signatures, plus notre campagne militante incitera les candidats à prendre des engagements dans leur programme en faveur des jeunes en difficulté et de leur famille.
Merci de votre engagement et de votre soutien !
Bien cordialement,
François Content
Directeur général de la Fondation d'Auteuil.
11:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MILITANTISME. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/03/2007
La prière au coeur de l'âme.
06:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
23/03/2007
La femme adultère.
Voici que je fais un monde nouveau : il germe déjà. " Is 43, 16-21 en vue d’un seul avantage, le Christ " Ph 3, 8-14
et désormais ne pèche plus " Jn 8, 1-11 | |
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La parabole de la femme adultère est significative de la nature de la vie chrétienne. Ce que considère en priorité Jésus face à cette femme qui a été «prise en flagrant délit», ce n’est pas la littéralité de la loi qui prescrit la «lapidation», mais la disposition du cœur même de ceux qui accusent. Ils cherchent à «l’accuser». Jésus renvoie les accusateurs à eux-mêmes : « Que celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter la pierre » et les plus âgés s’en vont en premier. Jésus ne remet pas pour autant en question l’existence de la loi : il ne l’abolit pas, mais il «l’accomplit». Faire le mal fait toujours «du mal», faire le bien par contre fait toujours «du bien». La loi n’est pas avant tout une loi qui condamne, mais qui pardonne et libère ; ou plus exactement, si elle accuse, c’est pour protéger et donner la Vie. Elle empêche de faire le mal afin que l’homme devienne bon et vive son bonheur, non pas seul, mais dans le Christ. En définitive, le respect de la loi n’enlève pas la dureté du cœur de celui qui l’applique. Il faut regarder plus profondément, vers la liberté spirituelle. Si Dieu nous donne une «loi de liberté», c’est pour ne plus pécher et vivre en lui. Le plus important, ce n’est pas la loi, c’est la personne du Christ. Comprenons-nous la vie chrétienne comme une succession de lois à appliquer ou comme une relation vivante à construire avec le Christ ? Le Christ dans sa pâque vient nous sauver de l’enfermement de la loi, il meurt «pour nous» afin de nous donner la vraie Vie.
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13:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
20/03/2007
LA PENSÉE DU JOUR.
La pensée du jour |
« Si mon cœur est étroit, à quoi me sert |
07:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L'AVENIR ENTRE NOS MAINS.
07:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LES CHEMINS DE L'ESPÉRANCE.
Jésus ne pouvait admettre la misère de ces pauvres hères qui traînent leurs infirmités depuis des années. Il ne pouvait tolérer que la mort déchire le tissu de tendresse tissé au fil des jours entre une veuve et son fils unique. Comment se réjouir du soleil qui inonde les champs de blé et les vignes tandis qu'un aveugle jamais n'a vu la lumière ? Ses nuits de prière étaient peuplées par tant de boiteux que la musique ne peut faire danser et tant de sourds que le chant de l'oiseau n'égaye pas. Il a arraché les barreaux qui enfermaient la pécheresse dans un cachot de jugements. Il a rejoint le lépreux que la loi et les coutumes avaient mis au ban de la société. Il s'est tressé un fouet de cordes pour balayer tous les marchandages dont nous badigeonnons Dieu et purifier nos ambiguïtés.
Jésus était un révolté et, comme tant d'autres, il l'a payé de sa vie.Rien n'a éteint le feu qui brûlait en lui. Il a été jusqu'au bout de sa révolte...à la face de Dieu : " Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? ".
Écoutez son cri qui ne fait qu'un avec toutes les misères du monde, avec toutes les angoisses et les déceptions humaines. Écoutez-le qui expire au coeur de toutes nos détresses, dans notre nuit de solitude. Entendez le cri de cet homme aux prises avec le mal et la mort.
Mais dans ce cri jeté à la face de son Père, il y a la Foi, la vraie ! Ne faut-il pas beaucoup de confiance pour crier à quelqu'un sa révolte ? Peut-on mettre à nu sa douleur devant n'importe qui ? Jésus savait bien que Dieu ne peut pas nous abandonner, même si toutes les apparences sont contre nous, car il est un Dieu de fidélité. Déjà une lumière s'annonce à l'aurore de l'horizon. Et le matin de Pâques ne l'a pas déçu. Jésus a eu raison de crier vers Celui-là. Car Il écoute la colère de l'homme et Il n'est pas insensible. Jésus savait ce qu'il faisait en soupirant vers son Père.La foi est un refus de ce monde abîmé, refus plein d'une confiance parfois douloureuse, toujours mystérieuse. Et Dieu répond. Souvent il semble n'y avoir que le silence, un silence long comme un samedi-saint coincé entre la douleur de la Croix et la joie de Pâques. Mais Dieu répond toujours.Notre révolte est celle même de Dieu. " La foi, disait Karl Barth, est un désespoir confiant ". C'est l'amitié pour les exclus qui nous fait prendre le chemin de l'Espérance...
Bruno LEROY.
06:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |