7427 7827

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/03/2007

Je vais vous faire une confidence.

Je vais vous faire une confidence : j’aime Saint Joseph !
J’en vois quelques-uns qui sourient malicieusement ! Mais savez-vous que l’opinion commune des théologiens, des saints et des papes est que Saint Joseph est le plus grand saint après Marie ? Dès le IVe siècle, saint Grégoire de Nazianze écrivait :
« Le Seigneur a réuni en Joseph, comme dans un soleil, tout ce que les saints ont ensemble de lumière et de splendeur ».

Si telle est la dignité et la grandeur de Joseph, on reste perplexe devant la discrétion de la dévotion à ce saint patriarche ! Le plus glorieux semble le plus caché ; le pape Pie XI écrivait le 19 mars 1928 :
« Là où est plus profond le mystère, plus épaisse la nuit qui le recouvre et plus grand le silence, c’est justement là qu’est plus haute la mission et plus brillant le cortège des vertus requises ainsi que des mérites qui en découlent. Mission unique, très haute, celle de garder la virginité et la sainteté de Marie, celle d’entrer en participation du grand mystère caché aux yeux des siècles et de coopérer ainsi à l’incarnation et à la rédemption. »

La dignité suréminente de Saint Joseph vient de la part essentielle qu’il a prise dans le Mystère de l’Incarnation rédemptrice. Aucun saint n’a été aussi proche de Jésus et de Marie et aucun n’a vécu aussi longtemps dans leur intimité que Saint Joseph. Dire que les cœurs de Jésus, Marie et Joseph ne faisaient plus qu’un est beaucoup plus qu’une pieuse image : c’est la réalité profonde de leur vie quotidienne selon le dessein de Dieu.
Certes Joseph n’a pas eu, comme Marie, une part directe dans la conception de Jésus, mais celui-ci lui fut donné réellement comme fils. La psychologie nous a suffisamment démontré combien la place du père est essentielle dans l’édification de la conscience personnelle, et l’humanité très sainte de Jésus ne s’est pas soustraite à cette règle. L’évangile de ce jour témoigne du parfait accomplissement de ce ministère. Non, la parole de Jésus : « C’est chez mon Père que je dois être » n’est pas un démenti de la paternité de Joseph, bien au contraire ! Par ces quelques mots Jésus atteste que Joseph a su le conduire jusqu’au seuil du mystère de la Paternité divine, et par le fait même, l’a introduit à la découverte de sa propre identité filiale unique. C’est sous la conduite patiente, attentive, aimante, vigilante de Joseph, que Jésus « a grandi en sagesse et en grâce, sous le regard de Dieu et des hommes » (Lc 2, 52). Telle est sans aucun doute la plus grande gloire de Saint Joseph : il a été le miroir de la paternité divine, qui a permis à Jésus de découvrir que Dieu est son Père.
Ce ministère qu’il a exercé en faveur du Christ, l’Église nous assure qu’il continue de l’assurer en faveur des membres de son Corps, c'est-à-dire de tous ceux qui, par le baptême et par la foi, sont « nés d’eau et d’Esprit » (Jn 3, 5). Chacun de nous est ainsi confié à la paternité bienveillante de Joseph, qui est chargé de nous conduire jour après jour jusqu’à la pleine conscience de notre filiation adoptive dans le Christ.
Oui Joseph fut vraiment le père de Jésus. Sa paternité fut partielle, certes, puisqu’il n’est pas le géniteur du Fils de Dieu. Mais elle est néanmoins bien réelle, puisqu’il assume toutes les responsabilités paternelles qui découlent de la fonction d’engendrement. Il est celui qui donne son nom au Fils de Dieu, celui qui l’inscrit dans la famille humaine en l’insérant dans sa généalogie, celui qui le nourrit, celui qui le protège, celui qui l’éduque.
La pâte humaine du Fils de l’Homme qui était aussi Fils de Dieu, a été pétrie à l’école du charpentier de Nazareth qui lui apprit à lire, à prier, à travailler. Nul doute que le tempérament et le caractère de Jésus ont été marqués par ceux de son « père » : le regard contemplatif sur la nature, le sens pratique, la ténacité et le courage, le goût de la prière solitaire et silencieuse, l’attention et la tendresse compatissante pour les démunis. Méditant sur ce mystère d’enfouissement, Bossuet disait :
« Entre toutes les vocations, j’en remarque deux, dans les Écritures, qui semblent directement opposées : la première, celle des Apôtres, la seconde, celle de Saint Joseph. Jésus est révélé aux Apôtres pour l’annoncer par tout l’univers : il est révélé à Joseph pour le taire et le cacher. Les Apôtres sont des lumières pour faire voir Jésus au monde. Joseph est un voile pour le couvrir ; et sous ce voile mystérieux on nous cache la virginité de Marie et la grandeur du Sauveur… Celui qui glorifie les Apôtres par l’honneur de la prédication, glorifie Joseph par l’humilité du silence. »

Aussi ces quelques réflexions ne veulent-elles pas jeter une trop vive lumière sur celui dont toute la gloire est d’avoir été parfaitement l’ombre du Père, mais elles sont une invitation à venir nous réfugier de l’autre côté du voile, dans l’intimité de celui qui reçut autorité sur le Fils de Dieu et sur sa mère. Le pape Pie XI n’hésitait pas à écrire :
« La source de toute grâce est le divin Rédempteur ; auprès de lui se trouve Marie, dispensatrice des divines faveurs. Mais si quelque chose doit susciter encore une plus grande confiance de notre part, c’est, d’une certaine façon, la pensée que Saint Joseph est celui qui peut tout auprès du divin Rédempteur et auprès de sa divine Mère, en une manière et avec une autorité qui dépassent celles d’un simple dépositaire. »

Puisque l’Église nous le suggère, faisons donc l’expérience de l’efficacité de son intercession. Sainte Thérèse d’Avila n’écrivait-elle pas :
« Je ne me souviens pas de lui avoir rien demandé jusqu’à ce jour qu’il ne m’ait accordé… Il me semble que Dieu accorde à d’autres saints la grâce de nous secourir dans certains besoins ; mais je sais par expérience que Saint Joseph nous secourt en tout. Comme si Notre-Seigneur voulait faire voir que, de même qu’il lui était soumis sur la terre parce qu’il lui tenait lieu de père et en portait le nom, il ne peut dans le ciel rien lui refuser… Je ne me souviens point de lui avoir, depuis quelques années, rien demandé le jour de sa fête que je ne l’aie obtenu. »

Dépêchons-nous, il est encore temps de formuler notre demande !

« Saint Joseph, sois notre père comme tu fus celui de Jésus ; bénis-nous, conduis-nous, veille sur nous et garde-nous chaque jour de notre vie ; introduis-nous toujours plus profondément dans le Mystère de Nazareth et porte devant Dieu tous nos projets. »


Père Joseph-Marie.

18:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'AMOUR...

medium_amourdivin.3.jpg
Si je sais bien parler et que je chante comme un ange, mais que je n'aime pas les autres, je suis comme un enfant qui cogne sur un piano ou comme une radio qui hurle.

Si je suis très intelligent, même presque un génie, si je peux résoudre les problèmes de math même les plus difficiles et que je comprenne les phrases les plus complexes, mais que je n'aime pas les autres, je ne suis rien.

L'amour fait la queue et attend son tour.
L'amour cherche toujours le bien chez les autres.
L'amour ne veut pas toujours ce que les autres ont, et il ne se vante pas toujours de ce qu'il a.
L'amour est poète, même quand l'autre est vulgaire.
L'amour ne cherche pas à être toujours le premier.
L'amour ne se met pas en colère pour trois fois rien
et il ne se rappelle pas tout ce qui l'a blessé.
L'amour n'est pas heureux quand l'autre échoue,
mais il se réjouit de la vérité.
L'amour protège toujours les autres,
surtout ceux à qui on s'en prend toujours.
L'amour croit toujours ce qu'il y a de meilleur chez les autres,
il est sérieux et vrai.

L'amour ne laisse jamais tomber. Un jour, on arrêtera de  prêcher. On arrêtera de faire des discours. La connaissance prendra fin. Aujourd'hui, nous ne connaissons qu'une partie des choses.

Il n'y a que trois choses qui comptent vraiment, dans la Vie : la foi, l'espoir et l'amour.
Mais le plus grand des trois, c'est l'AMOUR.
medium_amoureux.3.jpeg

18:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

17/03/2007

DIEU DE TENDRESSE.

medium_ESPRIT_DE_DIEU.jpg

Dieu de tendresse et Dieu de pitié
Dieu plein d'amour et de fidélité
Tu aimes tous les hommes
et ne fais pas de différence entre tes enfants.
Nous qui sommes à la fois le fils cadet et le fils aîné.
Fais nous ressentir dans nos vies
La joie de ton pardon
et fais de nous des artisans de la réconciliation
entre les hommes et Toi,
qui nous as dit ton Amour
en nous donnant ton Fils Jésus,
le Vivant pour toujours.

BRIGITTE.

22:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/03/2007

DEVENIR SEMEURS D'ESPÉRANCE.

medium_esperer.jpg
En tant qu'éducateur ou simple Citoyen, je me plains, comme beaucoup, du manque de repères de nos sociétés modernes. Les Jeunes et moins jeunes d'ailleurs, éprouvent un total et Absolu désarroi face à un monde qui a perdu ses valeurs spirituelles. Quand, je parle de spiritualité, j'évoque aussi bien l'Art, la poésie, la musique et diverses perceptions de notre environnement qui nous permettent de nous ressourcer en son sein.

Qui nous donnent aussi l'opportunité de mettre de la légèreté dans nos vies. Nos sociétés contemporaines sont en manque de repères et c'est un euphémisme de le dire.

Je ne suis pas contre les combats qui grandissent l'Homme, puisque je suis le premier à me lever.

La Foi en Dieu-Amour n'est liée à aucune idéologie : elle se vit pour en donner Témoignage ! Que nous ayons des sensibilités différentes sur les politiques de notre Pays, très bien, c'est le mécanisme de la démocratie en marche.

Pendant que nous tergiversons, les Jeunes nous regardent. Ils se disent que les adultes se battent entre-eux pour des futilités. Et comme, ils ont raison, ne trouvez-vous pas ?

L'important, voire l'essentiel est de vivre notre Amour de Dieu dans la prière afin de devenir des combattants de l'Espérance en ce Monde. La Bible n'est pas un programme politique au sens où nous l'entendons. Remettons de l'Amour, de la la Liberté avec pour épouse la Vérité du Christ, au coeur de nos existences.
Cessons, Frères et Soeurs de combattre le vent qui s'échappe entre nos doigts. Soyons rayonnants de la Lumière de Dieu auprès de tous ceux et celles qui nous rencontrent. Notre Amour ne saurait subir nos incohérences.
Les Jeunes et les plus meurtris de notre société attendent de nous que nous vivions librement notre Foi sans faillir. Sans prosélytisme, évidemment. Ils attendent que nos convictions traversent leurs coeurs. Dès qu'un Homme, affirme haut et fort ses principes qui lui permettent de donner sens à sa vie ; nous hurlons qu'il est conservateur et ne l'acceptons pas. Dès que nous évoquons les problématiques de violences, d'incivilités de nos sociétés, nous hurlons que nous sommes en manque de repères. Tout cela, n'est-ce point le summum de notre individualisme qui veut s'affirmer ?

Il est urgent de montrer l'exemple aux Jeunes d'une cohérence de vie collée à la peau de notre Foi. Nous sommes en train de montrer le contraire...

Nos Jeunes se fichent pas mal de nos idéologies, ils veulent vivre dignement, tout simplement. La question que je me pose est celle du petit enfant qui dit à sa maman : pourquoi, toi et papa vous vous battez tout le temps ? Pourquoi, nous adultes, ayant l'ossature d'un vécu riche en expériences, ne sommes nous point des transmetteurs de Paix et de cohérence ? Tout simplement en vivant dans les bras de Dieu pour entendre les gémissements de l'Esprit-Saint qui nous indique le chemin au quotidien. Pour le bien-être de notre Humanité. Plus jamais la guerre mais, la construction d'une vie donnée aux autres par la force de convictions qui nous habitent et le la tendresse d'Amour du Christ qui loge dans nos moindres respirations.
Donnons une âme à ceux et celles qui croient l'avoir perdue alors qu'elle sommeille seulement. Donnons un Souffle à notre militantisme chrétien pour exprimer la Beauté de la vie!
Oui, donnons le Don de nous-mêmes aux autres et nous serons dans la droite ligne de l'Évangile qui nous donne en retour des valeurs immuables ! Merci pour tous les pauvres de la Terre et les jeunes qui se demandent qui pourra leur indiquer, leur dévoiler le sens de leurs propres existences. Non, plus jamais la guerre mais, l'Amour entre nous, dépassant nos différences !

Bruno LEROY.

15:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans COMBAT SPIRITUEL. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Le retour du fils prodigue.

" Après le passage du Jourdain, les Fils d’Israël célébrèrent la Pâque." Jos 5, 10-12
" Frères, si quelqu’un est en Jésus-Christ, il est une créature nouvelle. " 2 Co 5, 17-21
" Ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie. " Lc 13, 1-9


Le retour du fils prodigue.
Pour cette période de Carême.

En citant par deux fois l’expression « il est revenu à la vie », Jésus vise non seulement le fils prodigue de la parabole, mais il indique clairement ce qu’est le cœur de Dieu : celui d’un Père qui attend le retour de ses enfants afin de leur donner sa Vie. Les deux fils représentent les causes du refus de la vraie vie. Le premier, fidèle en apparence aux comman-dements de son père, est désemparé et jaloux de la tendresse exprimée lorsqu’il retrouve son fils perdu. Il représente l’obéissance légaliste à la loi. Il n’en comprend pas l’esprit car la loi est une loi de Vie et Dieu nous la donne, non pour avoir peur de la transgresser, mais pour entrer en relation de confiance (filiale) avec lui. « Tout ce qui est à moi est à toi ». L’aîné n’a pas encore compris que Dieu n’est qu’amour. Le second, après s’être adonné aux plaisirs passagers, refuse de se laisser aimer par son père et souhaite n’être qu’un simple «ouvrier» dans la maison de son enfance. Il représente celui qui a peur de la colère de Dieu et refuse de goûter au pardon divin «pour lui-même».Car en vérité, lorsque Dieu nous pardonne, c’est «réellement» : il remet les compteurs à zéro, notre liberté n’a plus un boulet à traîner, une culpabilité à porter. Regardons les deux mains du Père se poser sur les épaules du fils à genoux implorant son pardon et acceptons qu’il fasse de même sur les nôtres. Laissons les larmes monter devant la démesure de sa miséricorde. Non seulement le Dieu aux entrailles de mère ac-cepte notre pardon, mais il nous enfante de nouveau à la Vie en faisant de nous ses héri-tiers, ses fils pour l’éternité.

Père Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006

08:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/03/2007

Conseils pratiques pour Dépressifs.

 

medium_mains-pere-enfant.jpeg

 

La dépression n'est pas loin de nous ! Elle est parfois même discrète mais peut révéler des effets insidieux.

Quelques mots peuvent aider à en sortir, à reconnaître les premiers signes pour l'endiguer, l'éviter. Voici donc...

 

Vous avez un ami, un parent,un collègue dépressif… 

1.        Ne pas lui faire de reproches ; il n’a pas choisi d’être dépressif !

2.       Pensez au sérieux de certaines allusions au suicide ;

3.       Pensez à la dépression en présence d’un absentéisme, d’accidents, d’un isolement permanent, de plaintes fréquentes, de comportement agressif ou dominateur, de bouleversements familiaux ou personnels ;

4.       Cherchez à vous informer sur la dépression mais ne tentez pas de la diagnostiquer et/ou de la traiter ;

5.       Encouragez le dépressif à chercher de l’aide en toute confidentialité ;
la plupart des dépressifs « se cachent » ;

6.   Stimulez-le sans le bousculer, mettez ses atouts en valeur ;

7.   Soyez présent, à son écoute, mais pas pesant ;

8.   Participez au traitement sans autoritarisme ;

9.   Ne vous croyez pas coupable de l’état du dépressif, ne vous laissez pas « envahir »
par sa douleur ; préservez-vous !

 

Quelques conseils pratiques aux dépressifs :

1.    Osez parler de votre «mal-être» et, s’il persiste, consultez votre médecin ;

2.   Prévenez et maîtrisez le stress par des techniques simples et efficaces ;

-    osez dire non pour éviter d’être encombré et de disperser vos efforts entre de multiples sollicitations

-    planifiez votre journée en faisant une liste des choses à faire, par ordre d’importance, tout en restant réaliste et en y intégrant régulièrement une pause. Terminez toujours une tâche avant de commencer une autre ;

-    vivez avec et dans la lumière, les couleurs, la musique ;

3.   Programmez-vous une à deux activités physiques par semaine ;

4.   Faites-vous plaisir en utilisant la cosmétique ;

5.   Prenez le temps de rire, de lire, d’écrire ;

6.   Listez vos limites mais aussi vos points forts ;

7.   Respectez le(s) traitement(s) prescrit(s) par votre médecin ; arrêter un traitement entraîne des rechutes plus graves encore !

8.   Vos pas, vos efforts seront toujours gagnants, même si le chemin est long !

20:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Hygiène de Vie. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/03/2007

GUY GILBERT VENU COMBATTRE LES DROGUES.

medium_stop_a_la_drogue_guy_gilbert.jpg

medium_Dscn0424.jpg

Nous attendons Guy dans une effervescence sereine. Sa voiture apparaît peu de temps avant l'heure prévue. Une horde de Jeunes drogués ou alcooliques se précipite sur lui. Je vais calmement lui serrer la main. Il me regarde comme si j'avais pris cent ans en quelques mois.Non, en fait il est débordé comme un chef d'entreprise...!
Puis, referme la vitre de sa voiture en me disant qu'il doit écouter son répondeur. Les Jeunes adultes présents me serrent chaleureusement la main, sans même me connaître. Les rebelles se reconnaissent entre eux.
Puis, le Président, Richard Maillet, qui organisait la conférence vient m'inviter au buffet pour me restaurer. Ambiance chaleureuse.
 Le thème de l'intervention de Guy traite des problèmes d'addictions et notamment de drogues.
J'entre ensuite dans la salle où se déroulera la soirée. A vingt heures précises, arrive le prêtre-éducateur aux allures de Léo Ferré et d'insurgé de l'Amour.
Il ne parle pas sinon pour saluer le monde venu le voir. Il ne veut pas parler mais, préfère laisser Julien, cet ado de vingt ans, nous raconter sa descente aux enfers. Julien n'est pas issu d'une famille défavorisée. Il vient d'un milieu modeste mais aisé. Son premier joint fut un rituel d'une mode bien ancrée chez les adolescents. Progressivement, il augmenta la posologie agrémentée d'alcool pour avoir le cerveau ratiboisé. Le décervelage complet fut atteint lorsqu'il toucha à la cocaïne et l'héroïne. Il alla jusqu'à battre ses parents pour avoir de l'argent. Se payer ses paradis d'artifices étaient ses seules obsessions.
Puis, une conscientisation subite lui fit saisir son entrée par les portes de l'enfer. Il décide alors,de tout arrêter par des produits de substitutions.
Mais, pour lui la méthadone c'est comme dire qu'on ne boit plus de whisky en buvant du vin. Il décide de cesser définitivement tout produit pouvant le rendre dépendant. Son combat fut terrible, angoissant mais exemplaire pour retrouver la lumière de la liberté. Julien s'occupe désormais d'autres dépendants au sein de l'Association : Stop à la Drogue.
Richard Maillet, ostéopathe de profession est Président bénévole de cette association depuis dix ans. Il exposa longuement les pièges qui peuvent rendre nos ados esclaves parfois jusqu'à la mort.
Il existe un terreau favorable à ce genre d'intoxications. Le manque de confiance en soi, une éducation trop protectrice ou trop absente.
Bref, une fragilité psychologique de l'individu le mène droit dans les bras du cannabis.
Drogue douce allez-vous rétorquer. Je vous répondrai que vous êtes aussi esclaves d'arguments publicitaires d'une société laxiste.
Le cannabis perturbe les centres qui régulent la coordination des mouvements, le cervelet essentiellement. Il altère profondément les capacités de concentration. Il est à l'origine de la destruction des neurones. Le cannabis perturbe la réponse d'un organisme infecté et entraîne une moindre résistance aux infections bactériennes. Il favorise une mauvaise circulation des vaisseaux sanguins pouvant aller jusqu'à l'amputation.
Tous ces premiers risques surviennent à partir d'une consommation de 1 joint par semaine jusqu'à 5 par jour depuis au moins un an.
 Bien-sûr, d'autres risques graves existent aussi, notamment ceux du comportement pouvant aller jusqu'au suicide ou au meurtre. Et je ne vous parle point des drogues dites dures.
Guy Gilbert, en éducateur ayant de l'expérience en ce domaine, répondit aux questions des adultes en attente de solutions. Hélas, il reconnaît lui-même que le problème est à la fois d'origine sociale et culturelle, donc difficile à résoudre dans l'immédiat.
Il préconise de ne jamais partir dans un discours moralisateur qui pourrait détruire toutes communications. Mettre en évidence les qualités des Jeunes et surtout, les écouter inlassablement. Oui, les écouter pour percevoir le murmure de leurs blessures.
Pour lui, l'Amour est inconditionnel et même si la foudre de la drogue vient au coeur de la famille, entre les éclairs nous pouvons exprimer cet amour de l'adolescent paumé.
Bien-sûr, tout cela n'est pas évident. Mais qui a dit que l'amour était un sentiment préfabriqué.
Guy Gilbert nous dit qu'il n'est pas prêt à baisser les bras et invite les adultes à en faire autant. Il est vrai que son Espérance est cultivée par un plus grand que lui.
Alors, puisons à sa source puisqu'elle a fait ses preuves. Et toutes ces associations qui fleurissent comme celle de Richard sont ses enfants.
Guy Gilbert a semé en plus de trois mille conférences des graines pour rendre le monde plus rayonnant. D'ailleurs, avant de partir, il s'est adressé à la foule en lui disant qu'il continuerait jusqu'à la fin en espérant que ses mots n'auront pas été vains.
Depuis plus de quarante ans, il se bat pour que notre société recouvre un visage Humain. Ce serait une insulte de ne pas suivre ses pas avec notre propre personnalité. Notre propre militantisme.
Mais, ce qui serait une plus terrifiante calomnie serait d'ignorer nos frères et soeurs dans la souffrance.
Guy Gilbert, ce soir a dit stop à la drogue au nom de la Vie et de l'Amour Humain.
Disons non avec lui à tout ce qui détruit nos enfants. Disons oui avec lui pour tout ce qui les construit. Le reste nous le mettons en toute confiance dans la Providence Divine. Merci Guy de venir encore et toujours nous rappeler que les combats pour l'humanité ne cesserons jamais.
Il suffit de le vouloir et surtout d'y croire, comme Guy Gilbert depuis tant d'années sans jamais capituler.
 La prière aussi nous offre ses secrets. L'Espérance nous donne la Force de continuer.
Bruno LEROY.
Ps : Pour vous aider :
medium_Dscn0423.jpg
medium_Dscn0425.2.jpg
( Photos : Bruno LEROY. )

17:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

12/03/2007

LES MOTS...

medium_mainslumineuses.2.jpg

J'aime les mots qui me font danser, rire et chanter.


J'aime les mots qui me font pleurer.


J'aime les mots qui me donnent l'envie de vivre.


J'aime les mots qui me donnent l'envie de méditer.


J'aime les mots qui me donnent la joie.


J'aime les mots qui me donnent la paix.


J'aime les mots qui me donnent l'envie d'aimer.


J'aime les mots qui me font toucher l'infini.


J'aime les mots qui...


Ah! Les Mots!

 

S'ils n'existaient pas, il faudrait les inventer.


Brigitte.

21:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

François Bayrou et la Foi.

« Je n’ai pas choisi de croire, je l’ai seulement accepté »

« Depuis l’âge de quinze ans, la petite fille Espérance chère à Péguy ne m’a jamais lâché. » Pour François Bayrou, « le plus précieux chez un être humain, le plus important, c’est la capacité d’aimer. »

« J’ai cru très tôt et j’ai aimé croire. Il y avait une messe du petit matin, en semaine, que je devais servir, à laquelle j’assistais seul, le plus souvent. Pour aller de la maison à l’église, je coupais court à travers champ et j’aimais ce rendez-vous solitaire du petit matin. J’aimais cette présence et ce silence. Et tout cela s’est construit peu à peu, sans épreuve, sans nuit de doute, comme une évidence. »
« La foi est une grâce. C’est un cadeau gratuit, pour lequel il convient de dire merci. Sans doute suis-je naturellement un esprit religieux. Je vais à la messe et, dans la vie de tous les jours, je prie. J’aime le Notre Père et le Je vous salue Marie. J’aime que ces prières aient été dites des milliards de fois depuis des siècles par des femmes et des hommes pour qui elles étaient le suprême recours. Enfin, je médite avec ceux qui ne sont plus là et qui sont encore là, les morts présents dans notre vie aussi forts, plus forts peut-être que les vivants. »
« Dans le domaine de la foi, je ne suis ni un savant, ni un clerc, ni un exégète. Je suis un petit et je veux le rester. En politique, je suis un responsable : je dois justifier ce que je dis, ce que je crois, ce que je propose, ce que je fais. En religion, je ne prêche pas, je ne me donne pas en exemple, je ne suis pas un modèle : je fais seulement partie du peuple des croyants, je suis de la base la plus basique, je me tiens au fond de l’église, sans parler. »
« La foi n’arrête pas la pensée, elle la convoque, elle la suscite et elle l’entraîne ! Et à mes yeux la pensée ne chasse pas la foi, elle l’invite ! Vous ne pouvez pas croire avec la moitié de vous-même. La foi est faite pour être comprise et habitée. Et spécialement parce que toute religion suscite une anthropologie, une conception de l’homme. Par exemple, ce n’est pas rien de penser la communion des saints. Cette idée chrétienne qu’une personne peut assurer le salut d’une autre personne ! Si l’on accepte cette idée, cela veut dire que
personne n’est étranger à l’autre, à son frère, à son prochain. »
« La vraie problématique de notre temps n’est pas celle de l’avoir, mais celle de l’être. Ce qui fait le malheur des temps, c’est l’absence de raisons de vivre ou de donner sa vie. Ce sont des choses qui concernent plutôt l’âme que la raison. Et le mal de l’âme provoque les maux de la raison. D’où vient le succès des sectes ? D’où vient la vague des drogues ? D’un manque immense qui trouble l’entendement, le discernement, et embourbe l’homme dans des dépendances où la raison se perd. Le spirituel assumé ouvre et libère la raison, la pousse à comprendre toujours plus profondément. L’intelligence, la logique, le sens critique, tout l’être humain est ainsi invité à s’assumer dans toutes ses dimensions de liberté. »
« Qu’est-ce d’autre que l’idée du bien sinon une boussole donnée pour nous guider, pour discerner la vérité ? Cette boussole, qui nous l’a donnée ? Au contraire, le Mal, le vrai Mal, ce n’est pas seulement quand la barbarie triomphe. Le mal absolu, c’est lorsque le Mal n’est plus perçu comme un mal. C’est lorsqu’il échappe à la conscience, comme le virus qui ne suscite plus d’anticorps. »

17:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans HOMMES POLITIQUES. | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La poésie, pour vivre « le coeur réglé comme une vigne ».

François Bayrou entretient un rapport singulier, intime avec la poésie. Elle lui est musique et méditation, signe de piste et de vie.
« Un… deux. Un, deux, trois » : c’est ainsi que la plupart des orateurs testent un micro. François Bayrou préfère l’exercice poétique. Par exemple, le « Booz endormi » de Victor Hugo, qu’il affectionne particulièrement : « Booz s’était couché de fatigue accablé », « Vêtu de probité candide et de lin blanc » jusqu’à « l’heure tranquille où les lions vont boire. »
Vers « contraints » ou vers libres, François Bayrou aime et a étudié les poètes classiques, a étudié et aime les Grecs et les Latins. Il vit des histoires d’amour avec les poètes modernes, s’attache à découvrir les contemporains. Ses amis affirment qu’il sait par cœur toutes les fables de la Fontaine. « Mon père, dit François Bayrou, me les apprenait pendant qu’on chargeait le foin, dans la cour de notre ferme. » Il peut réciter, dire, des vers de Victor Hugo, Virgile, Louis Aragon, Racine, René Char, Charles Péguy, Paul Eluard, Pindare, Charles Baudelaire…
La « fonction poétique », parole où, selon le linguiste Roman Jakobson, s’approfondirait « la dichotomie fondamentale des signes et des objets », est étrangère au goût que porte François Bayrou à l’art poétique. Sa vision du poète, fidèle à l’étymologie grecque, le porte à considérer son œuvre comme création de vie, accouchement et invention de mondes nouveaux, en lutte à mots ouverts contre l’instinct de mort. Louis Aragon a donné ce titre à l’un de ses poèmes : « Les mots m’ont pris par la main. »
Croise-t-on souvent des martins-pêcheurs en Béarn ? « Les martins-pêcheurs au ciel jaune et rose Cousent le printemps au-dessus des toits Où leur vol léger en passant se pose Aux créneaux neigés Que les vents nettoient » François Bayrou décrit ainsi son village des Pyrénées : « Au-dessus de l’horizon, la montagne est bleue. Elle est une présence que l’on guette, un décor où certains jours, avec certaines qualités de lumière, on peut compter chaque arbre, distinguer chaque rocher. On a l’impression que la plaine vient s’allonger au pied même de la montagne, comme un hommage, comme une amitié. »
Evoquant Pasteur, qui découvrit le vrai de la vie, François Bayrou le met en correspondance avec Baudelaire : « La nature est un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles. »
Discourant sur l’ordre et la liberté, il cite Eluard pour qui l’on peut vivre « le cœur réglé comme un cercueil » ou « le cœur réglé comme une vigne ». Le goût de la poésie, chevillé comme une vrille et battant comme un cœur, dit le choix sans appel de François Bayrou.
Ses amis racontent encore l’étrange rite auquel se prête chaque année François Bayrou : un « dîner de poésie » dont la règle impose aux convives de ne s’exprimer qu’en récitant des vers. Y-déclame-t-on l’Aragon de « La rose et le réséda » : « Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Qu'importe comment s'appelle Cette clarté sur leur pas Que l'un fut de la chapelle Et l'autre s'y dérobât. »
François Bayrou y dit-il sa fable préférée de Jean de La Fontaine où la passion des mots justes et de leur musique rejoint la passion de la justice et le combat politique : « Les animaux malades de la peste ». Où l’on crie « haro sur le baudet ». Et dont la morale pourrait avoir été écrite hier, "bloguée" ce matin :
« Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »

17:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans HOMMES POLITIQUES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |