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08/02/2007

« Le chemin de l’amour ne s’arrête jamais »

 Mgr Follo à l’Unesco
« L’Education, un chemin d’amour », symposium à Paris

ROME, Jeudi 8 février 2007 (
ZENIT.org) – « Le chemin de l’amour ne s’arrête jamais » : c’est le titre de l’intervention de Mgr Francesco Follo, Observateur permanent du Saint-Siège à l’Unesco, lors d’un symposium intitulé « L’Education, un chemin d’amour ».

Cette journée d’étude a eu lieu à Paris, le 9 novembre dernier, à l’intiative de la mission du Saint-Siège à l’UNESCO, de l’université Fordham – l’université des Jésuites à New-York, avec la participation du cardinal Zénon Grocholewski, préfet de la congrégation romaine pour l’Education catholique..

Mgr Follo rappelait que l’Education catholique se fonde sur des « bases anthropologiques reconnues » auxquelles des éducateurs chrétiens, des non-croyants ou des disciples d’autres religions peuvent se référer.

Il citait les mots de Don Bosco indiquant que le but de l’éducation est « de former d’honnêtes citoyens et de bons chrétiens ».

En d’autres termes, il s’agit, expliquait Mgr Follo, de « proposer aux jeunes » d’être enracinés dans le Christ pour « devenir des saints, c’est-à-dire des gens vrais, en les aidant à prendre pleinement leur palce dans la société en tant que citoyens honnêtes et responsables ».

Le but de l’éducation chrétienne est ainsi d’enseigner à « vivre dans la justice : d’une part la justice qui vient de Jésus Christ (cf. Ph 3, 9), de l’amour de Dieu libérateur, et d’autre part, la justice sociale, sans laquelle il est impossible de rechercher le bien commun et le réconfort de la société et des individus ».

« J’ai dit ‘vrais’, parce qu’il n’y a pas de justice dans le mensonge, car c’est dans la vérité que règne la justice ». Il s’agit, résumait le représentant du Saint-Siège de « s’ouvrir à Dieu » « et de « s’ouvrir à l’homme ».

La pédagogie chrétienne, expliquait par ailleurs Mgr Follo en citant le chapitre 13 de l’Epître de saint Paul aux Corinthiens, est une « pédagogie de l’amour ».

C’est ainsi que Don Bosco a transformé de grandes maisons en « familles » caractérisées par l’amour mutuel, avec les points cardinaux « raison, religion, tendresse », rappelait Mgr Follo qui proposait : « raison, coeur, religion ». Trois points que Mgr Follo développait avant de conclure : « Eduquer, c’est aider la personne humaine à entrer dans la plénitude de l’existence, en vivant la charité, avec charité, pour la charité : il est nécessiare d’éduquer la raison ».

« Eduquer religieusement, insitait Mgr Follo, c’est éduquer à une rencontre, c’est aussi la raison pour laquelle le saint-Père a écrit qu’au départ de l’être chrétien (cela peut être écrit pour toute la personne humaine), il n’y a pas de décision éthique ou une grande idée mais la rencontre avec la Personne de Jésus Christ, « qui donne à la vie un horizon nouveau et une direction décisive » (Enc. Deus Caritas est, 1) ».

Il ne s’agit donc pas « d’assimiler quelque chose » mais de « rencontrer quelqu’un », résumait Mgr Follo.

Le repésentant du Saint-Siège concluait par cetet citation des paroles de Benoît XVI le 19 octobre dernier à Vérone, lors du congrès national de l’Eglise italienne: « …
L'éducation de la personne est une question fondamentale et décisive. Il faut se préoccuper de la formation de son intelligence, sans négliger celle de sa liberté et sa capacité d'aimer. Et pour cela, il est nécessaire de recourir aussi à l'aide de la Grâce. C'est uniquement de cette manière que l'on pourra contrer efficacement ce risque pesant sur le destin de la famille humaine qui réside dans le déséquilibre entre la croissance si rapide de notre pouvoir technique et la croissance bien plus laborieuse de nos ressources morales. Une éducation véritable doit réveiller le courage des décisions définitives, qui sont aujourd'hui considérées comme un lien qui porte atteinte à notre liberté, mais qui en réalité sont indispensables pour grandir et parvenir à quelque chose de grand dans la vie, en particulier pour faire mûrir l'amour dans toute sa beauté : et donc pour donner consistance et signification à la liberté elle-même. C'est de la sollicitude pour la personne humaine et sa formation que viennent nos ‘non’ à des formes affaiblies et déviées d'amour et aux contrefaçons de la liberté, ainsi qu'à la réduction de la raison uniquement à ce qui est calculable et manipulable. En vérité, ces ‘non’ sont plutôt des ‘oui’ à l'amour authentique, à la réalité de l'homme comme il a été créé par Dieu. Je veux exprimer ici toute mon estime pour l'important travail de formation et d'éducation que les Eglises singulières ne se lassent jamais d'accomplir en Italie, pour leur attention pastorale aux nouvelles générations et aux familles : merci de cette attention! Parmi les multiples formes de cet engagement je ne peux manquer de rappeler, en particulier, l'école catholique, parce qu'à son encontre subsistent encore, dans une certaine mesure, des préjugés anciens, qui engendrent des retards regrettables, et qui ne sont désormais plus justifiables, en vue d'en reconnaître la fonction et de permettre concrètement son activité ».

21:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS ÉDUCATIFS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Loin des bruits de ce monde.

Jésus traverse la Décapole ; il se trouve donc en territoire païen : son action ne se limite pas à la terre d’Israël : elle déborde les frontières politiques, sociales et même religieuses. Il est venu pour libérer l’homme de l’emprise du mal qui l’aliène des autres et de Dieu, et le restaurer dans sa capacité relationnelle. Si nous devions choisir entre perdre la vue et perdre l’ouïe, spontanément la majorité d’entre nous préfèrerait être sourd plutôt qu’aveugle. Pourtant les études psychologiques montrent que la souffrance du sourd dépasse celle de l’aveugle, en raison de son plus grand isolement. Nous sommes des êtres de la parole ; elle est le fondement de notre communication. Ne plus entendre, c’est être rejeté hors de la sphère des échanges interpersonnels et donc hors de la sphère humaine ; c’est aussi perdre la possibilité de s’exprimer car le sourd ne pouvant vérifier ce qu’il dit, finit bien vite par s’enfermer dans le mutisme. Tous ceux qui ont fréquenté des sourds ou des malentendants peuvent en témoigner : ces personnes souffrent terriblement de l’isolement et finissent par se replier sur elles-mêmes, dans un sentiment d’abandon voire de rejet, qui engendre souvent beaucoup de tristesse et d’amertume. Hélas, telle est bien la triste situation de notre humanité : spirituellement sourds et aveugles, nous nous replions sur notre intériorité vide, emmurés dans notre solitude, incapables de communiquer vraiment, ni avec Dieu, ni avec les autres.
Alors qu’on demande à Jésus uniquement de « poser la main sur le malade », Notre-Seigneur va faire bien davantage. Mais auparavant, il « l’emmène à l’écart, loin de la foule » ; non seulement il l’éloigne des curieux avides de merveilleux, mais aussi de son entourage immédiat ; comme si pour le sortir de son isolement, il fallait d’abord que cet homme sorte du cercle de ses proches. Jésus met ses doigts dans les oreilles du malheureux, et touche sa langue d’un peu de sa salive, exprimant ainsi concrètement sa solidarité profonde avec sa condition misérable ; il fera de même pour l’aveugle, appliquant de la salive sur ses yeux (Mc 8, 23). Ne faisant plus qu’un avec ce frère en humanité blessé dans sa chair et dans son âme, Jésus lève les yeux vers Dieu son Père, signifiant ainsi clairement l’origine de la puissance qu’il met en œuvre : le soupir qui prolonge son regard suggère l’action du souffle du Très-Haut qui restaure notre pauvre humanité dans sa capacité relationnelle. Ces gestes trouvent tout leur sens dans la parole qui les accompagne : « Effata », c'est-à-dire « Ouvre-toi ! ». Le fait que l’évangéliste donne la citation en araméen - la langue usitée ordinairement par Jésus – trahit la source de son information, à savoir Saint Pierre – dont Marc est le secrétaire. Le premier des Apôtres lui a transmis cet épisode dans toute sa fraîcheur originelle, nous permettant de remonter à la parole même que Jésus prononça. On comprend que l’Eglise ait toujours été très sensible à cet épisode qui exprime si bien la compassion active de Notre-Seigneur à notre égard ; c’est sans doute pourquoi elle a introduit le rite de l’« Ephata » dans la liturgie du baptême : dans l’ancien rite, le prêtre prononçait cette parole tout en introduisant ses doigts dans les oreilles de l’enfant, avant de toucher sa langue d’un peu de salive.
Remarquons que Jésus ne dit pas « Que s’ouvre tes oreilles », mais « Sois ouvert, tout entier » : car c’est l’homme dans son intégralité qui est malade du péché et que Jésus vient guérir. L’effet est instantané : « ses oreilles s’ouvrirent ; aussitôt sa langue se délia et il parlait correctement ». L’homme est rétabli dans sa beauté originelle ; la remarque émerveillée de l’entourage – « Tout ce qu’il fait est admirable : il fait entendre les sourds et parler les muets » - fait écho au livre de la Genèse : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait : c’était très bon » (Gen 1, 31). Jésus est venu pour une nouvelle création, qui accomplit ce qui s’annonçait dans la première, et que la péché a mis en échec, à savoir une humanité réconciliée, vivant de la vie même de son Créateur, reconnu comme Dieu et Père.

« Aujourd’hui encore, Seigneur, tu veux que tes disciples soient des hommes et des femmes ouverts à Dieu et aux autres ; dont les oreilles soient capables d’entendre ta Parole, pour l’accueillir « pour ce qu’elle est réellement : non pas une parole d’hommes, mais la parole de Dieu qui est à l’œuvre en nous, les croyants » (1 Th 2, 13). Tu veux aussi que notre langue soit déliée, pour que nous ne restions pas muets, mais proclamions cette Parole dans la puissance de l’Esprit. Mais pour que tu puisses accomplir en nous le miracle que nous venons d’entendre, il nous faut consentir à te suivre à l’écart, loin de la foule, loin des bruits de ce monde, pour te rencontrer dans l’intimité de la prière, nous laisser toucher par toi, et te laisser souffler sur nous ton Souffle divin. Nul ne peut être disciple sans accueillir auparavant cette transformation intérieure radicale : donne-nous d’y consentir sans plus attendre. »


Père Joseph-Marie

21:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Préparez votre âme à La Rencontre.



 

« Heureux, vous les pauvres » (Lc 6, 20). En face du lac de Galilée, Jésus s’adresse à la foule venue de loin, mais aussi à ses disciples, pour leur enseigner le cœur de sa Bonne Nouvelle: «Bienheureux les pauvres, le Royaume de Dieu est à vous ». Cette promesse que le Seigneur adresse au présent, à ce petit peuple rassemblé, est pour tous. La bonté de Dieu s’étend maintenant, aujourd’hui, tout de suite, à tous les hommes qui le cherchent sans s’enfermer dans les problèmes de la terre – "désir matériel", "idoles", "haine" - mais qui mettent leur confiance dans le Seigneur. La grâce de Dieu peut toujours davantage et elle a le goût de Dieu, d’un « Royaume » de Vie. C’est ce que ne peuvent pas vivre ceux qui, repus des biens de ce monde, n’attendent rien d’autre que de jouir de leurs "richesses". Ils sont "malheureux", car leur désir le plus profond est caché à leur propre coeur ; ils ne savent même plus ce qu’ils veulent vraiment.

Dieu est impuissant à leur égard et cela pour une raison assez simple: la grâce ne peut rien faire en l’homme sans que sa liberté la cherche puis l’accueille.

Dieu veut donner pleinement la joie parfaite qu’il est en lui-même, lui le Dieu de la Vie. Ouvrons à Jésus notre être, dans le creuset de la prière, en lui offrant ce qui nous accable le plus: problèmes financiers, affectifs, physiques, doutes… S’il y a en nous un cri de colère, d’amertume, de désespoir, ne le gardons pas pour nous-mêmes, mais donnons-le aussi au Seigneur Tout-Puissant. Mettons vraiment notre confiance en Dieu qui saura, à sa manière, en son temps, combler notre coeur et notre vie et faire de nous des "bienheureux".

Père Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie

 

19:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

OSER SE RISQUER...


OSER SE RISQUER

Rire, c’est risquer de paraître fou
Pleurer, c’est risquer de paraître sentimental
Tendre la main, c’est risquer de s’impliquer
Montrer ses sentiments, c’est risquer de s’exposer
Faire connaître ses idées, c’est risquer d’être rejeté
Aimer, c’est risquer de ne pas être aimé en retour
Vivre, c’est risquer de mourir
Espérer, c’est risquer de désespérer
Essayer, c’est risquer d’échouer

Mais, nous devons en prendre le risque.  Le plus grand danger de la vie, est de ne pas risquer.  Celui qui ne risque rien, ne fait rien, n’a rien, n’est rien.

Il peut éviter la souffrance, mais il ne peut apprendre, changer, grandir, aimer et vivre.

Enchaîné par ses doutes, il est un esclave.  Seulement celui qui risque peut vraiment être libre.


Bruno LEROY.

13:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/02/2007

Écrire des paraboles d'Espérance.

"L’Église a besoin de vous. Soyez des semences de sainteté jetées à pleines mains dans les sillons de l’histoire… puissiez-vous donner des fruits de foi sincère, écrivant par votre vie et par votre témoignage des paraboles d’espérance".

C’est l’exhortation que le Saint-Père Benoît XVI a adressée aux participants de la Conférence Mondiale des Instituts Séculiers, reçus en audience le 3 février, à l’occasion du Symposium International organisé pour le 60e anniversaire de la promulgation de la Constitution Apostolique Provida Mater Ecclesia.

" Comme le levain qui fait fermenter toute la farine, qu’ainsi soit notre vie, parfois silencieuse et cachée, mais toujours positive et encourageante, capable de générer l’espérance. Le lieu de votre apostolat est par conséquent tout l’humain… autant à l’intérieur de la communauté chrétienne que dans la communauté civile où le rapport s’établit dans la recherche du bien commun, dans le dialogue avec tous, appelés à témoigner de cette anthropologie chrétienne qui constitue une proposition de sens dans une société désorientée et rendue confuse par le climat multiculturel et multireligieux qui la caractérise".

Dans les différents contextes culturels, politiques et religieux où vivent et travaillent les membres des Instituts Séculiers, le Pape souligne qu'ils sont appelés à « annoncer la beauté de Dieu et de sa création ».

... " A l’exemple du Christ, soyez obéissants à l’amour, hommes et femmes de douceur et de miséricorde, capables de parcourir les routes du monde en faisant uniquement le bien. Que vous mettiez au cœur de votre vie les Béatitudes, contredisant la logique humaine, pour exprimer votre confiance en Dieu qui veut le bonheur de l’homme. L’Église a aussi besoin de vous pour parfaire sa mission."

" Soyez des semences de sainteté jetées à pleines mains dans les sillons de l’histoire. Enracinés dans l’action gratuite et efficace par laquelle l’Esprit du Seigneur guide les événements humains, puissiez-vous donner des fruits de foi sincère, écrivant par votre vie et par votre témoignage des paraboles d’espérances, et les écrivant avec les œuvres suggérées par la ‘l’imagination de la charité'

..." Vous êtes ici, aujourd’hui, pour continuer à tracer ce parcours commencé il y a soixante ans, a dit le Pape aux participants, venus de différentes nations qui voit en vous des porteurs de plus en plus passionnés, dans le Christ Jésus, du sens du monde et de l’histoire. Votre passion naît de la découverte de la beauté du Christ, de sa façon unique d’aimer, de rencontrer, de guérir la vie, de l’alléger, de la réconforter. Et c’est cette beauté que vos vies veulent chanter, pour que votre existence dans le monde soit le signe de votre existence dans le Christ"

..." Laissez-vous interpellés par chaque douleur, par chaque injustice, ainsi que par toute recherche de vérité, de beauté et de bonté - a exhorté le Saint-Père, non pas pour avoir la solution de tous les problèmes, mais parce que toute circonstance dans laquelle l’homme vit et meurt constitue pour vous l’occasion de témoigner de l’œuvre salvifique de Dieu. Telle est votre mission".
(source : Fides)

20:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA PENSÉE DU JOUR.

La pensée du jour
« Tous ceux qui aiment Dieu, et leurs prochains,
sont de la même religion. »

Voltaire

08:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/02/2007

LA QUÊTE SPIRITUELLE.

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La quête spirituelle se fait de plus en plus présente dans la société et le christianisme n'en détient pas le monopole. Chercher à connaître d'abord les fondements humains de la spiritualité permet une ouverture à toute recherche spirituelle et facilite aussi la reconnaissance de ce que l'expérience spirituelle chrétienne comporte de spécifique

Qu'est-ce que la spiritualité ?
Difficile à dire, c'est évident.
Le dictionnaire (Petit Robert) dit de la spiritualité qu’elle est :
1) le caractère de ce qui est spirituel, indépendant de la matière et
2) l’ensemble des croyances et pratiques qui concernent la vie spirituelle.

Toute pratique spirituelle suppose-t-elle la foi en une divinité ? Ce n'est pas le cas pour les agnostiques et les bouddhistes par exemple.

On peut sans doute affirmer que la spiritualité implique une pratique, une discipline, donc un apprentissage. Elle serait donc le fruit d'une expérience.

Mais il est aussi vrai que la spiritualité se retrouve sous beaucoup d'autres formes. Certains la trouvent dans des formes d'art : en lisant un roman, en écoutant de la musique, en contemplant un tableau. L'art nous donne un élan d'émotion qui est souvent "spirituel". D'autres la vivront dans la réalisation philosophique, scientifique ou sociale. Les uns seront sensibles au contenu intellectuel, les autres utiliseront plus volontiers leurs sens.

La spiritualité serait donc la part de ce qui nous fait humains.
Elle est une source d'inspiration, tout comme l'art.
Il semble que le rôle de la contemplation, de l'admiration, de l'accomplissement n'est pas de nous faire comprendre et intégrer quelque chose (bien que cela puisse être un autre résultat de l'action), mais plutôt de nous donner de l'inspiration dans la vie quotidienne.

Bruno LEROY.

19:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Parler au grand jour du suicide.

Le suicide n'est pas qu'une affaire de médecin ou de psychiatre. C'est l'affaire de tous, nous pouvons tous faire quelque chose, et la première chose à faire est d'engager un dialogue de confiance.

Cette année, l'Union nationale de prévention du suicide a réalisé un guide de conseils pratiques pour lutter contre la dépression et le suicide. Pédagogique et positif, il informe sur les situations à risque et les bonnes attitudes à adopter face à une personne dépressive.
Et la première chose à faire face à une personne en détresse, c'est d'aller à sa rencontre, d'ouvrir le dialogue. Il faut savoir que la majorité des personnes en parlent avant de passer à l'acte (entourage, médecin…). Penser que parler du suicide peut inciter au passage à l'acte est entièrement faux. Au contraire, engager le dialogue, tisser un lien de confiance permet de dénouer les situations de crise et de reconnaître la souffrance de l'autre.

Engager le dialogue


Or même si une personne en grande difficulté recherche le dialogue, un soutien, il est toujours extrêmement difficile de se confier. Ainsi, les sujets qui vont mal tendent inversement à cacher leur mal-être et à s'isoler, ce qui amplifie la sensation d'échec, d'abandon, d'incompréhension…
Lorsqu'on suspecte quelque chose, il est donc essentiel d'aller à la rencontre de la personne qui souffre afin d'établir un lien de confiance, d'évaluer la situation et de susciter une intervention adaptée : "je te sens mal", "je me fais du souci pour toi"…
"Il faut l'aider à sortir de son enfermement, de ses idées noires, et la convaincre que d'autres solutions sont possibles, qu'il y a dans son environnement des sujets qui sauront l'aider."


Pour en savoir plus

Que dire et que faire ? Par exemple, consultez et reconsultez le site www.infosuicide.org. Celui-ci héberge également le site officiel de l'Union nationale de prévention du suicide (Unps).


13:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Problèmes de société. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/02/2007

Je Crois.

Je crois en Dieu qui est le Père de tous les hommes, et qui leur a confié la terre.

Je crois en Jésus-Christ qui est venu pour nous encourager et pour nous guérir,
Pour nous délivrer des puissances,
Et pour annoncer la paix de Dieu avec l'humanité.

Il s'est livré pour le monde,
Il est au milieu de nous, le Seigneur vivant.

Je crois en l'Esprit de Dieu, qui travaille en tout homme de bonne volonté.
Je crois en l'Eglise, donnée comme un signe pour toutes les nations,
Armée de la force de l'esprit, et envoyée pour servir les hommes.

Je crois que Dieu, à la fin, brisera la puissance du péché en nous et en tout être humain,
Je crois que l'homme vivra de la vie de Dieu pour toujours.

Je ne crois pas au droit du plus fort, au langage des armes, à la puissance des puissants.
Je veux croire aux droits de l'homme, à la main ouverte, à la puissance des non-violents.

Je ne crois pas à la race ou à la richesse, aux privilèges, à l'ordre établi.
Je veux croire que tous les hommes sont des hommes,
Et que l'ordre de la force et de l'injustice est un désordre.

Je ne croirai pas que je n'ai pas à m'occuper de ce qui arrive loin d'ici.
Je veux croire que le monde entier est ma maison,
Et que tous moissonnent ce que tous ont semé.

Je ne croirai pas que je puisse là-bas combattre l'oppression, si je tolère ici l'injustice.
Je veux croire que le droit est un, ici et là,
Et que je ne suis pas libre tant qu'un seul homme est esclave.

Je ne croirai pas que la guerre et la faim soient inévitables, et la paix inaccessible.
Je veux croire à l'action modeste, à l'amour aux mains nues et à la paix sur terre.

Je ne croirai pas que toute peine est vaine.
Je ne croirai pas que le rêve de l'homme restera un rêve et que la mort sera la fin.

Mais j'ose croire, toujours et malgré tout, à l'homme nouveau.
J'ose croire au rêve de Dieu même :
Un ciel nouveau, une terre nouvelle où la justice habitera.

Dom Helder Camara

20:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/02/2007

LA VIE TRANSFIGURÉE...

Face à tout système fondé sur l'avoir, resplendit un désir d'être autre avec les autres. L'événement arrive comme une surprise, déchirant la grisaille d'une quotidienneté trop prévisible et dévoile, tout à coup, la grâce de visages hier inconnus ou absents. Moments fugitifs où les choses de la vie et les êtres se transfigurent, où les lois se transgressent, où le paraître laisse l'éclat d'une beauté imprévue, car la beauté est toujours donnée de surcroît.

Cette fête d'Amour, dit que la Vie ne se réduit pas à ce qu'on en voit, que ce qui compte le plus ne se comptabilise pas, ce qui vaut le plus est sans prix, cela ne s'achète ni se vend. Elle est subversive dans une économie de profit, elle consume au lieu de consommer, elle pousse à perdre, à sacrifier ses réserves plutôt que les capitaliser. Elle est prodigalité joyeuse et enfantine, son excès et sa démesure subvertissent les normes habituelles de la société et de la raison raisonnante.

N'est-ce point là, une attitude de Vie chrétienne ou qui mène vers une libération de la conscience, lorsque l'existence est vue sous l'angle de la gratuité, de l'émerveillement et de la découverte quotidienne, tel le regard de l'enfant qui découvre les mystères fascinants de la beauté des choses et des événements ? La souffrance se trouve ainsi assimilée et relativisée, transfigurée.

Mais, vivre réellement dans une dimension libératrice de Foi, n'est-ce point se ressourcer aux racines festives de la société, même si la lourdeur des contraintes sociétales assombrit le paysage ? Cette façon de se positionner face à la Vie ne devrait pas être le seul fait des artistes mais de tout individu qui est en droit de trouver une respiration, une libération, un épanouissement personnels.

Notre Amour du Christ favorise cette recherche de l'intériorité humaine. C'est une mirifique utopie qui donne sens à l'existence.La libération ne viendra que, de la prière intense et non de forces extérieures.

Nous devons regarder la Vie autrement pour la Vivre autrement !

Puisse-t-il en être ainsi pour vous afin que vous puissiez atteindre les aspects lumineux que nous offre la terre-mère. Puisse-t-il en être de même pour nos enfants et tout être dans lequel germe une Parole de feu, celle de Dieu.

 
Bruno LEROY.

22:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |