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11/02/2007

Décalogue d’Assise pour la Paix.

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Jean-Paul II avait envoyé à tous les chefs d’état et de gouvernement une Lettre accompagnée du Décalogue d’Assise pour la Paix, signé au terme de la Journée de Prière pour la paix dans le monde, célébrée à Assise le 24 janvier.
Dans cette lettre datée du 24 février 2002, le Pape affirmait avoir constaté que "les participants à la rencontre d’Assise étaient plus que jamais animés d’une conviction commune : l’humanité doit choisir entre l’amour et la haine". 
Je vous propose ci-dessous les dix points de ce décalogue qui sont toujours d'une actualité brûlante, ne trouvez-vous pas ? :

A méditer pour mettre en application une démarche de Paix Universelle !

1.Nous nous engageons à proclamer notre ferme conviction que la violence et le terrorisme s’opposent au véritable esprit religieux et, condamnant tout recours à la violence et à la guerre au nom de Dieu ou de la religion, nous nous engageons à faire tout ce qui et possible pour éradiquer les causes du terrorisme.
2.Nous nous engageons à éduquer les personnes au respect et à l’estime mutuels, afin que l’on puisse parvenir à une coexistence pacifique et solidaire entre les membres d’ethnies, de cultures et de religions différentes. 
3.Nous nous engageons à promouvoir la culture du dialogue afin que se développent la compréhension et la confiance réciproques entre les individus et entre les peuples, car telles sont les conditions d’une paix authentique.
4.Nous nous engageons à défendre le droit de toute personne humaine à mener une existence digne, conforme à son identité culturelle, et à fonder librement une famille qui lui soit propre.
5.Nous nous engageons à dialoguer avec sincérité et patience, ne considérant pas ce qui nous sépare comme un mur insurmontable, mais, au contraire, reconnaissant que la confrontation avec la diversité des autres peut devenir une occasion de plus grande compréhension réciproque.
6.Nous nous engageons à nous pardonner mutuellement les erreurs et les préjudices du passé et du présent, et à nous soutenir dans l’effort commun du passé et du présent, et à nous soutenir dans l’effort commun pour vaincre l’égoïsme et l’abus, la haine et la violence, et pour apprendre du passé que la paix sans la justice n’est pas une paix véritable.
7.Nous nous engageons à être du côté de ceux qui souffrent de la misère et de l’abandon, nous faisant la voix des sans-voix et oeuvrant concrètement pour surmonter de telles situations, convaincus que personne ne peut être heureux seul.
8.Nous nous engageons à faire nôtre le cri de ceux qui ne se résignent pas à la violence et au mal, et nous désirons contribuer de toutes nos forces à donner à l’humanité de notre temps une réelle espérance de justice et paix.
9.Nous nous engageons à encourager toute initiative qui promeut l’amitié entre les peuples, convaincus que, s’il manque une entente solide entre les peuples, le progrès technologique expose le monde à des risques croissants de destruction et de mort.
10.Nous nous engageons à demander aux responsables des nations de faire tous leurs efforts possibles pour que, aux niveaux national et international, soit édifié et consolidé un monde de solidarité et de paix fondé sur la justice.

Cité du Vatican, 4 mars 2002.

10:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Impression de Théologiens luthériens.

Un groupe de théologiens luthériens de l’Allemagne de l’Est a publié en 1971 un manifeste qui contient des lignes d’une émouvante loyauté :

« A Lourdes, à Fatima et en d’autres sanctuaires marials, la critique impartiale se trouve en présence de faits surnaturels qui ont une relation intime avec la Vierge Marie, soit à cause des Apparitions, soit à cause des grâces miraculeuses demandées et obtenues par son intercession. Ce sont des faits qui défient toute explication naturelle. Jusqu’à présent, 1.200 guérisons opérées à Lourdes ont été reconnues par les médecins scientifiquement inexplicables. Mais l’Eglise catholique n’en a déclaré miraculeuses que 44. Durant 30 ans, 11.000 médecins, sans distinction de religion ou d’opinions scientifiques, ont eu libre accès au Bureau des Constatations Médicales. Une guérison déclarée miraculeuse possède donc la plus grande garantie possible. »

 

 

Voyage et Mission n°113 par FJE
rapporté dans le Recueil marial 1991 du Frère Albert Pfleger

 

10:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Sainte Fête de Notre Dame de Lourdes !

 Prière à Notre-Dame de Lourdes

Marie, tu t’es montrée à Bernadette dans le creux du rocher.
Dans le froid et l’ombre de l’hiver,
Tu apportais la chaleur d’une présence,
La lumière et la beauté.

Dans le creux de nos vies souvent obscures,
au creux du monde où le Mal est puissant,
apporte l’espérance,
redonne la confiance !

Toi qui es l’Immaculée Conception,
viens en aide aux pécheurs que nous sommes.
Donne-nous l’humilité de la conversion,
le courage de la pénitence.
Apprends-nous à prier pour tous les hommes.

Guide-nous vers les sources de la vraie vie.
Fais de nous des pèlerins en marche au sein de ton Eglise.
Aiguise en nous la faim de l’eucharistie,
le pain de la route, le pain de vie.

En toi, Marie, l’Esprit Saint accomplit des merveilles :
par sa puissance, il t’a placée auprès du Père,
dans la gloire de ton Fils, à jamais vivant.
Regarde avec tendresse
les misères de nos corps et de nos coeurs.
Brille pour tous, comme une douce lumière,
au passage de la mort.

Avec Bernadette, nous te prions, Marie,
dans la simplicité des enfants.
Fais-nous entrer, comme elle, dans l’esprit des Béatitudes.
Alors, nous pourrons, dès ici-bas,
commencer à connaître la joie du Royaume
et chanter, avec toi :
Magnificat !

Gloire à toi, Vierge Marie,
heureuse servante du Seigneur,
Mère de Dieu,
demeure de l’Esprit Saint !

Amen !



* * NOUVEAU ! Une image avec la prière de guérison d’une maladie
Il y a quelque temps le Seigneur nous a mis dans le coeur une prière d’autorité pour prier pour les malades. Nous avons eu de beaux témoignages : guérison d’un sourd, d’un alcoolique, d’un cancer, d’un paralytique... Vous pouvez commander cette prière à l’adresse ci-dessous. Prix : 20 images 2 euros.

** Une Bonne Nouvelle exceptionnelle sur l'occultisme !
Mon peuple meurt faute de connaissances ! (Osée 4, 6)
Face aux ténèbres et aux troubles qui envahissent notre monde, il nous semble urgent d’avoir un message clair et concret. C’est pourquoi nous avons “sorti” ce nouveau numéro de la Bonne Nouvelle.
Apporter des réponses sur : le spiritisme, l’occultisme, la voyance, l’astrologie, l’horoscope, les lignes de la main, les envoûtements, les superstitions, les médiums, les magnétiseurs, les guérisseurs, le satanisme, les pièges du démon...

Beaucoup de témoignages !

Savoir où sont les dangers et comment réagir !

Ce numéro unique de 64 pages est disponible par correspondance à l’adresse ci-dessous. Un outil précieux qui évite de se faire “rouler dans la farine” par le Prince des ténèbres !

Prix : 1 numéro 3€
10 numéros 25€
50 numéros 100€
Dans la limite des stocks disponibles.


* Que Dieu vous bénisse !
et que la Puissance du Saint-Esprit descende sur le monde !


Thierry Fourchaud

Cité de l'Immaculée
BP 24
53170 Saint Denis du Maine (France)
Commande par Tel : 02.43.64.23.25 (du lundi au vendredi aux heures de bureaux)
Ecoute et accompagnement le matin par Myriam : tel : 05.56.61.73.45
E.mail : communion@mariereine.com
Notre site : www.mariereine.com
Site d'évangélisation: www.labonnenouvelle.fr


* Rejoignez le réseau des enfants de Marie
Abonnez-vous à la lettre (gratuit) :
site : www.mariereine.com

10:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/02/2007

Je te promets la Vie.

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Je te promets des fleurs pour tes rêves fatigués,
Des rires et des senteurs aux reflets illuminés,
Je te promets le vent s'il rafraîchit ton âme,
Et tous les sentiments comme des feux d'alarme,
Pour te réchauffer des froideurs du temps,
Qui passent et nous désarment trop souvent,
Je te promets des fleuves pour étancher tes pleurs,
Des sillons creusés par mes mains tremblantes,
Pour les faire chavirer vers d'autres destinées,
Je te promets le Bonheur d'être à tes côtés,
Et d'être comme l'arbre qui pousse sans broncher,
Mais qui donne la Force de sa spiritualité,
Celle qui fait monter dans les bras du ciel,
Comme sur un immense tapis de miel,
Dans la douceur des jours heureux,
Le malheur restera un bonheur en repos,
Et il se calmera pour mieux te reposer,
Dans le coeur du printemps qui renaît,
A chaque mot bribes de souffles que nous écrivons,
Je te promets d'être toujours présent en tes instants,
Où la fatigue montrerait des sourires épuisés,
Je te souhaite une splendide semaine inventée,
Dans le coeur de Dieu de toutes éternités.

Bruno LEROY.

21:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/02/2007

« Le chemin de l’amour ne s’arrête jamais »

 Mgr Follo à l’Unesco
« L’Education, un chemin d’amour », symposium à Paris

ROME, Jeudi 8 février 2007 (
ZENIT.org) – « Le chemin de l’amour ne s’arrête jamais » : c’est le titre de l’intervention de Mgr Francesco Follo, Observateur permanent du Saint-Siège à l’Unesco, lors d’un symposium intitulé « L’Education, un chemin d’amour ».

Cette journée d’étude a eu lieu à Paris, le 9 novembre dernier, à l’intiative de la mission du Saint-Siège à l’UNESCO, de l’université Fordham – l’université des Jésuites à New-York, avec la participation du cardinal Zénon Grocholewski, préfet de la congrégation romaine pour l’Education catholique..

Mgr Follo rappelait que l’Education catholique se fonde sur des « bases anthropologiques reconnues » auxquelles des éducateurs chrétiens, des non-croyants ou des disciples d’autres religions peuvent se référer.

Il citait les mots de Don Bosco indiquant que le but de l’éducation est « de former d’honnêtes citoyens et de bons chrétiens ».

En d’autres termes, il s’agit, expliquait Mgr Follo, de « proposer aux jeunes » d’être enracinés dans le Christ pour « devenir des saints, c’est-à-dire des gens vrais, en les aidant à prendre pleinement leur palce dans la société en tant que citoyens honnêtes et responsables ».

Le but de l’éducation chrétienne est ainsi d’enseigner à « vivre dans la justice : d’une part la justice qui vient de Jésus Christ (cf. Ph 3, 9), de l’amour de Dieu libérateur, et d’autre part, la justice sociale, sans laquelle il est impossible de rechercher le bien commun et le réconfort de la société et des individus ».

« J’ai dit ‘vrais’, parce qu’il n’y a pas de justice dans le mensonge, car c’est dans la vérité que règne la justice ». Il s’agit, résumait le représentant du Saint-Siège de « s’ouvrir à Dieu » « et de « s’ouvrir à l’homme ».

La pédagogie chrétienne, expliquait par ailleurs Mgr Follo en citant le chapitre 13 de l’Epître de saint Paul aux Corinthiens, est une « pédagogie de l’amour ».

C’est ainsi que Don Bosco a transformé de grandes maisons en « familles » caractérisées par l’amour mutuel, avec les points cardinaux « raison, religion, tendresse », rappelait Mgr Follo qui proposait : « raison, coeur, religion ». Trois points que Mgr Follo développait avant de conclure : « Eduquer, c’est aider la personne humaine à entrer dans la plénitude de l’existence, en vivant la charité, avec charité, pour la charité : il est nécessiare d’éduquer la raison ».

« Eduquer religieusement, insitait Mgr Follo, c’est éduquer à une rencontre, c’est aussi la raison pour laquelle le saint-Père a écrit qu’au départ de l’être chrétien (cela peut être écrit pour toute la personne humaine), il n’y a pas de décision éthique ou une grande idée mais la rencontre avec la Personne de Jésus Christ, « qui donne à la vie un horizon nouveau et une direction décisive » (Enc. Deus Caritas est, 1) ».

Il ne s’agit donc pas « d’assimiler quelque chose » mais de « rencontrer quelqu’un », résumait Mgr Follo.

Le repésentant du Saint-Siège concluait par cetet citation des paroles de Benoît XVI le 19 octobre dernier à Vérone, lors du congrès national de l’Eglise italienne: « …
L'éducation de la personne est une question fondamentale et décisive. Il faut se préoccuper de la formation de son intelligence, sans négliger celle de sa liberté et sa capacité d'aimer. Et pour cela, il est nécessaire de recourir aussi à l'aide de la Grâce. C'est uniquement de cette manière que l'on pourra contrer efficacement ce risque pesant sur le destin de la famille humaine qui réside dans le déséquilibre entre la croissance si rapide de notre pouvoir technique et la croissance bien plus laborieuse de nos ressources morales. Une éducation véritable doit réveiller le courage des décisions définitives, qui sont aujourd'hui considérées comme un lien qui porte atteinte à notre liberté, mais qui en réalité sont indispensables pour grandir et parvenir à quelque chose de grand dans la vie, en particulier pour faire mûrir l'amour dans toute sa beauté : et donc pour donner consistance et signification à la liberté elle-même. C'est de la sollicitude pour la personne humaine et sa formation que viennent nos ‘non’ à des formes affaiblies et déviées d'amour et aux contrefaçons de la liberté, ainsi qu'à la réduction de la raison uniquement à ce qui est calculable et manipulable. En vérité, ces ‘non’ sont plutôt des ‘oui’ à l'amour authentique, à la réalité de l'homme comme il a été créé par Dieu. Je veux exprimer ici toute mon estime pour l'important travail de formation et d'éducation que les Eglises singulières ne se lassent jamais d'accomplir en Italie, pour leur attention pastorale aux nouvelles générations et aux familles : merci de cette attention! Parmi les multiples formes de cet engagement je ne peux manquer de rappeler, en particulier, l'école catholique, parce qu'à son encontre subsistent encore, dans une certaine mesure, des préjugés anciens, qui engendrent des retards regrettables, et qui ne sont désormais plus justifiables, en vue d'en reconnaître la fonction et de permettre concrètement son activité ».

21:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS ÉDUCATIFS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Loin des bruits de ce monde.

Jésus traverse la Décapole ; il se trouve donc en territoire païen : son action ne se limite pas à la terre d’Israël : elle déborde les frontières politiques, sociales et même religieuses. Il est venu pour libérer l’homme de l’emprise du mal qui l’aliène des autres et de Dieu, et le restaurer dans sa capacité relationnelle. Si nous devions choisir entre perdre la vue et perdre l’ouïe, spontanément la majorité d’entre nous préfèrerait être sourd plutôt qu’aveugle. Pourtant les études psychologiques montrent que la souffrance du sourd dépasse celle de l’aveugle, en raison de son plus grand isolement. Nous sommes des êtres de la parole ; elle est le fondement de notre communication. Ne plus entendre, c’est être rejeté hors de la sphère des échanges interpersonnels et donc hors de la sphère humaine ; c’est aussi perdre la possibilité de s’exprimer car le sourd ne pouvant vérifier ce qu’il dit, finit bien vite par s’enfermer dans le mutisme. Tous ceux qui ont fréquenté des sourds ou des malentendants peuvent en témoigner : ces personnes souffrent terriblement de l’isolement et finissent par se replier sur elles-mêmes, dans un sentiment d’abandon voire de rejet, qui engendre souvent beaucoup de tristesse et d’amertume. Hélas, telle est bien la triste situation de notre humanité : spirituellement sourds et aveugles, nous nous replions sur notre intériorité vide, emmurés dans notre solitude, incapables de communiquer vraiment, ni avec Dieu, ni avec les autres.
Alors qu’on demande à Jésus uniquement de « poser la main sur le malade », Notre-Seigneur va faire bien davantage. Mais auparavant, il « l’emmène à l’écart, loin de la foule » ; non seulement il l’éloigne des curieux avides de merveilleux, mais aussi de son entourage immédiat ; comme si pour le sortir de son isolement, il fallait d’abord que cet homme sorte du cercle de ses proches. Jésus met ses doigts dans les oreilles du malheureux, et touche sa langue d’un peu de sa salive, exprimant ainsi concrètement sa solidarité profonde avec sa condition misérable ; il fera de même pour l’aveugle, appliquant de la salive sur ses yeux (Mc 8, 23). Ne faisant plus qu’un avec ce frère en humanité blessé dans sa chair et dans son âme, Jésus lève les yeux vers Dieu son Père, signifiant ainsi clairement l’origine de la puissance qu’il met en œuvre : le soupir qui prolonge son regard suggère l’action du souffle du Très-Haut qui restaure notre pauvre humanité dans sa capacité relationnelle. Ces gestes trouvent tout leur sens dans la parole qui les accompagne : « Effata », c'est-à-dire « Ouvre-toi ! ». Le fait que l’évangéliste donne la citation en araméen - la langue usitée ordinairement par Jésus – trahit la source de son information, à savoir Saint Pierre – dont Marc est le secrétaire. Le premier des Apôtres lui a transmis cet épisode dans toute sa fraîcheur originelle, nous permettant de remonter à la parole même que Jésus prononça. On comprend que l’Eglise ait toujours été très sensible à cet épisode qui exprime si bien la compassion active de Notre-Seigneur à notre égard ; c’est sans doute pourquoi elle a introduit le rite de l’« Ephata » dans la liturgie du baptême : dans l’ancien rite, le prêtre prononçait cette parole tout en introduisant ses doigts dans les oreilles de l’enfant, avant de toucher sa langue d’un peu de salive.
Remarquons que Jésus ne dit pas « Que s’ouvre tes oreilles », mais « Sois ouvert, tout entier » : car c’est l’homme dans son intégralité qui est malade du péché et que Jésus vient guérir. L’effet est instantané : « ses oreilles s’ouvrirent ; aussitôt sa langue se délia et il parlait correctement ». L’homme est rétabli dans sa beauté originelle ; la remarque émerveillée de l’entourage – « Tout ce qu’il fait est admirable : il fait entendre les sourds et parler les muets » - fait écho au livre de la Genèse : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait : c’était très bon » (Gen 1, 31). Jésus est venu pour une nouvelle création, qui accomplit ce qui s’annonçait dans la première, et que la péché a mis en échec, à savoir une humanité réconciliée, vivant de la vie même de son Créateur, reconnu comme Dieu et Père.

« Aujourd’hui encore, Seigneur, tu veux que tes disciples soient des hommes et des femmes ouverts à Dieu et aux autres ; dont les oreilles soient capables d’entendre ta Parole, pour l’accueillir « pour ce qu’elle est réellement : non pas une parole d’hommes, mais la parole de Dieu qui est à l’œuvre en nous, les croyants » (1 Th 2, 13). Tu veux aussi que notre langue soit déliée, pour que nous ne restions pas muets, mais proclamions cette Parole dans la puissance de l’Esprit. Mais pour que tu puisses accomplir en nous le miracle que nous venons d’entendre, il nous faut consentir à te suivre à l’écart, loin de la foule, loin des bruits de ce monde, pour te rencontrer dans l’intimité de la prière, nous laisser toucher par toi, et te laisser souffler sur nous ton Souffle divin. Nul ne peut être disciple sans accueillir auparavant cette transformation intérieure radicale : donne-nous d’y consentir sans plus attendre. »


Père Joseph-Marie

21:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Préparez votre âme à La Rencontre.



 

« Heureux, vous les pauvres » (Lc 6, 20). En face du lac de Galilée, Jésus s’adresse à la foule venue de loin, mais aussi à ses disciples, pour leur enseigner le cœur de sa Bonne Nouvelle: «Bienheureux les pauvres, le Royaume de Dieu est à vous ». Cette promesse que le Seigneur adresse au présent, à ce petit peuple rassemblé, est pour tous. La bonté de Dieu s’étend maintenant, aujourd’hui, tout de suite, à tous les hommes qui le cherchent sans s’enfermer dans les problèmes de la terre – "désir matériel", "idoles", "haine" - mais qui mettent leur confiance dans le Seigneur. La grâce de Dieu peut toujours davantage et elle a le goût de Dieu, d’un « Royaume » de Vie. C’est ce que ne peuvent pas vivre ceux qui, repus des biens de ce monde, n’attendent rien d’autre que de jouir de leurs "richesses". Ils sont "malheureux", car leur désir le plus profond est caché à leur propre coeur ; ils ne savent même plus ce qu’ils veulent vraiment.

Dieu est impuissant à leur égard et cela pour une raison assez simple: la grâce ne peut rien faire en l’homme sans que sa liberté la cherche puis l’accueille.

Dieu veut donner pleinement la joie parfaite qu’il est en lui-même, lui le Dieu de la Vie. Ouvrons à Jésus notre être, dans le creuset de la prière, en lui offrant ce qui nous accable le plus: problèmes financiers, affectifs, physiques, doutes… S’il y a en nous un cri de colère, d’amertume, de désespoir, ne le gardons pas pour nous-mêmes, mais donnons-le aussi au Seigneur Tout-Puissant. Mettons vraiment notre confiance en Dieu qui saura, à sa manière, en son temps, combler notre coeur et notre vie et faire de nous des "bienheureux".

Père Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie

 

19:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

OSER SE RISQUER...


OSER SE RISQUER

Rire, c’est risquer de paraître fou
Pleurer, c’est risquer de paraître sentimental
Tendre la main, c’est risquer de s’impliquer
Montrer ses sentiments, c’est risquer de s’exposer
Faire connaître ses idées, c’est risquer d’être rejeté
Aimer, c’est risquer de ne pas être aimé en retour
Vivre, c’est risquer de mourir
Espérer, c’est risquer de désespérer
Essayer, c’est risquer d’échouer

Mais, nous devons en prendre le risque.  Le plus grand danger de la vie, est de ne pas risquer.  Celui qui ne risque rien, ne fait rien, n’a rien, n’est rien.

Il peut éviter la souffrance, mais il ne peut apprendre, changer, grandir, aimer et vivre.

Enchaîné par ses doutes, il est un esclave.  Seulement celui qui risque peut vraiment être libre.


Bruno LEROY.

13:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/02/2007

Écrire des paraboles d'Espérance.

"L’Église a besoin de vous. Soyez des semences de sainteté jetées à pleines mains dans les sillons de l’histoire… puissiez-vous donner des fruits de foi sincère, écrivant par votre vie et par votre témoignage des paraboles d’espérance".

C’est l’exhortation que le Saint-Père Benoît XVI a adressée aux participants de la Conférence Mondiale des Instituts Séculiers, reçus en audience le 3 février, à l’occasion du Symposium International organisé pour le 60e anniversaire de la promulgation de la Constitution Apostolique Provida Mater Ecclesia.

" Comme le levain qui fait fermenter toute la farine, qu’ainsi soit notre vie, parfois silencieuse et cachée, mais toujours positive et encourageante, capable de générer l’espérance. Le lieu de votre apostolat est par conséquent tout l’humain… autant à l’intérieur de la communauté chrétienne que dans la communauté civile où le rapport s’établit dans la recherche du bien commun, dans le dialogue avec tous, appelés à témoigner de cette anthropologie chrétienne qui constitue une proposition de sens dans une société désorientée et rendue confuse par le climat multiculturel et multireligieux qui la caractérise".

Dans les différents contextes culturels, politiques et religieux où vivent et travaillent les membres des Instituts Séculiers, le Pape souligne qu'ils sont appelés à « annoncer la beauté de Dieu et de sa création ».

... " A l’exemple du Christ, soyez obéissants à l’amour, hommes et femmes de douceur et de miséricorde, capables de parcourir les routes du monde en faisant uniquement le bien. Que vous mettiez au cœur de votre vie les Béatitudes, contredisant la logique humaine, pour exprimer votre confiance en Dieu qui veut le bonheur de l’homme. L’Église a aussi besoin de vous pour parfaire sa mission."

" Soyez des semences de sainteté jetées à pleines mains dans les sillons de l’histoire. Enracinés dans l’action gratuite et efficace par laquelle l’Esprit du Seigneur guide les événements humains, puissiez-vous donner des fruits de foi sincère, écrivant par votre vie et par votre témoignage des paraboles d’espérances, et les écrivant avec les œuvres suggérées par la ‘l’imagination de la charité'

..." Vous êtes ici, aujourd’hui, pour continuer à tracer ce parcours commencé il y a soixante ans, a dit le Pape aux participants, venus de différentes nations qui voit en vous des porteurs de plus en plus passionnés, dans le Christ Jésus, du sens du monde et de l’histoire. Votre passion naît de la découverte de la beauté du Christ, de sa façon unique d’aimer, de rencontrer, de guérir la vie, de l’alléger, de la réconforter. Et c’est cette beauté que vos vies veulent chanter, pour que votre existence dans le monde soit le signe de votre existence dans le Christ"

..." Laissez-vous interpellés par chaque douleur, par chaque injustice, ainsi que par toute recherche de vérité, de beauté et de bonté - a exhorté le Saint-Père, non pas pour avoir la solution de tous les problèmes, mais parce que toute circonstance dans laquelle l’homme vit et meurt constitue pour vous l’occasion de témoigner de l’œuvre salvifique de Dieu. Telle est votre mission".
(source : Fides)

20:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA PENSÉE DU JOUR.

La pensée du jour
« Tous ceux qui aiment Dieu, et leurs prochains,
sont de la même religion. »

Voltaire

08:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |