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15/10/2010

LA FORCE DES ÉGLISES ÉVANGÉLIQUES.

16:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES., COMBAT SPIRITUEL., CONSEILS SPIRITUELS., SOLIDARITÉ., SPIRITUALITÉ, TÉMOIGNAGES., VIVRE L'ÉVANGILE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/10/2010

Il faut être poète pour parler de Dieu.

Il faut être poète pour parler de Dieu, mais il n'est pas nécessaire d'appartenir à la caste des spécialistes. En chaque homme sommeille un petit coin de poésie, un espace où les mots se libèrent de leur carcan et tentent de nommer l'Essentiel. Pour être poète ne suffit-il pas d'être amoureux ?


Chaque chrétien, de par son baptême et sa confirmation, a reçu l'Esprit qui sonde le silence de Dieu. Avoir la foi ne sera jamais réciter par coeur les formules du parti, mais être introduit au grand large de l'océan divin où chacun peut se rendre compte par lui-même, emporté par un vent de liberté. Jésus parlait en paraboles. Celui qui n'a pas une âme d'enfant et un coeur de poète ne peut comprendre l'Évangile jusqu'au bout.
 Pour goûter un poème, il faut que la liberté s'offre, qu'elle se laisse faire et accueille les mots en les laissant retentir. Les mots sont des éveilleurs, mais jamais malgré nous. Le croyant est un poète qui s'abandonne dans les bras de Dieu.

Et là, l'aventure de la Vie commence...

Bruno LEROY.

06/10/2010

LE BONHEUR VIENT FRAPPER A TA PORTE.

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Le bonheur vient frapper à ta porte. Mais tout était fermé en toi et tu n'as pu l'accueillir. Pour savourer la douceur de la joie profonde, il faut être intrinsèquement libre. Libre de quoi, de qui ?
Libre de toutes ces extériorités qui nous engendrent dans le paraître et non dans l'être. Libre de toutes les lois humaines en les assimilant, les intériorisant pour mieux le vivre. Sans avoir cette tentation constante de les transgresser sous prétexte qu'elles ne font pas partie intégrante de notre être. Il faut en goûter l'amertume puis l'accepter intérieurement pour ne pas recracher immédiatement.
Vous allez me dire, à juste titre, qu'il s'agit d'une soumission à une société qui nous formate. Et je vous répondrai que je vous propose la recette pour ne pas sombrer dans ce formatage de l'esprit. Celui qui atrophie tout discernement raisonnable. Sinon, vous ne pourrez jamais vous prétendre libres et debout. Vous demeurerez dans l'irrationalité de codes sociaux qui ne vous parlent plus, parce qu'ils ne vous ont jamais parlés. Parce qu'ils vous sont totalement étrangers.
  
Le rebelle qui veut défendre ses convictions. Des Lois inhumaines qui tuent toute Dignité. Ce rebelle dont Dieu et les Hommes ont besoin pour établir une civilisation de l'Amour doit savoir sur quel terrain ses pas avancent. Il ne doit pas être dans la brume de l'ignorance. Sinon, il deviendra vite un mauvais serviteur. Un exécrable Apôtre du Christ qui ne sait pas même où il va. Non, la révolte nécessairement spirituelle porte l'étincelle d'un feu d'amour et de compréhension pour l'Humanité souffrante. Il nous faut cultiver notre jardin intérieur. Par la prière, communiquer, parler, s'exprimer avec le Christ qui nous écoute avec certitude.
  
Mais, qui souvent demeure silencieux pour nous laisser libres de nos propres pensées, parfois actives. Pour changer le visage enlaidi de cette société atteinte du néoplasme du consumérisme. Il faut au prime abord en détecter la suprême Beauté. Nous devons avec nos mains malhabiles creuser et toujours creuser au tréfonds de l'être pour en extraire la quintessence. La divine lumière qui jaillit de son âme blessée.
Et l'Esprit-Saint nous aidera dans cette démarche démesurée. La Vierge Marie nous donnera les roses sans épines de la douceur d'appréhender les autres. Et notre ange gardien nous protègera des tentatives de conflits du Malin.
  
Alors, nous avancerons doucement mais fermement sur le chemin du destin à vivre ensemble. Sinon, nous passerons notre vie à gémir face aux fleuves impassibles. Le rebelle chrétien n'est point un rebellocrate qui se contente de dénoncer en vain. Comme le font certains artistes ou chanteurs médiocres en mal d'inspiration. Non, le rebelle de Dieu est celui ou celle qui ouvre les mains et contemple les tranchées des combats creusés dans ses paumes. C'est celui qui ouvre les bras avec un sourire au bout des lèvres pour affirmer que rien n'est perdu. Aujourd'hui tout commence ou recommence grâce à l'Espérance qui habite les cœurs.
  
Puissiez-vous acquérir cette force d'aimer envers et contre tout. Et vous deviendrez des combattants de l'Amour et de la Justice. Un véritable rebelle de Dieu qui, chaque jour remet ses heures entre Ses mains.
Rassurez-vous, cela est aussi difficile pour moi que pour vous. Notre société nous apprend tellement à humer la facilité. Le combat spirituel en devient une contre-culture que le monde endormi n'apprécie pas.
Même si vous n'avez guère conscience de votre rébellion pour le Royaume. D'autres se chargeront de vous le rappeler, parfois violemment. Mais la paix profonde du Christ sera en vous et rien ne vous troublera.
Je vous souhaite cette Force que seul l'Esprit peut donner dans le silence cultivé de l'Adoration où la pensée flotte par-delà le temps sociétal. N'oubliez jamais que les pauvres hères que nous sommes possèdent l'heure. Et Dieu possède le temps. Voilà, pourquoi souvent nous avons souvent cette sensation malsaine, qu'Il ne nous écoute pas et donc ne nous répond pas. Ce qui est faux. Il répond toujours par divers sourires.
A nous de les contempler pour en saisir le sens, celui que nous donnerons quotidiennement à notre existence. Dans Sa présence et par Sa présence.
  
Courage, marchons ensemble, pour devenir des rebelles de Dieu avec, dans l'esprit des flammes de tendresse pour faire de notre planète un chant  brûlant d'Amour. Et nous vivrons le Bonheur des rebelles de Dieu.
 
 
Bruno LEROY.
 

04/10/2010

Benoît XVI fait l’éloge du « silence intérieur »

Concert au Vatican

ROME, Lundi 4 octobre 2010 (ZENIT.org) - Benoît XVI a fait l'éloge du « silence intérieur », nécessaire pour « écouter » et « obéir » à la parole de la foi.

Le pape a en effet assisté, vendredi, 1er octobre, en la salle Paul VI du Vatican, à un concert de l'orchestre et du chœur de l'Académie nationale de Sainte Cécile, offert par l'agence italienne d'énergie ENI, mécène de la restauration de la façade de la basilique Saint-Pierre, pour l'An 2000, puis actuellement des façades latérales.

Au programme : la symphonie en sol majeur de Joseph Haydn, une œuvre contemporaine « Cécile, Vierge romaine », de Arvo Pärt, et la « Fantaisie chorale » en do mineur de Ludwig van Beethoven.

A propos de ce programme, Benoît XVI a fait observer que « la combinaison de ce travail sur sainte Cécile et des œuvres de Haydn et Beethoven offre un contraste surprenant qui invite à la réflexion ».

Une réflexion sur le martyre de sainte Cacile. « Le texte du martyre de la sainte et le style particulier qui l'interprète en clef musicale semblent, selon l'analyse du pape, représenter le lieu et le devoir de la foi dans l'univers : parmi les forces vitales de la nature qui sont autour de l'homme et en lui, la foi est une force différente qui répond à une parole profonde, "sortie du silence", comme disait saint Ignace d'Antioche ».

Une réflexion aussi sur l'importance du silence intérieur. Pour Benoît XVI, « la parole de la foi a besoin d'un grand silence intérieur pour écouter et obéir à une voix au-delà du visible et du tangible ».

« Cette voix, a expliqué le pape, parle aussi à travers les phénomènes de la nature car elle est le pouvoir qui crée et gouverne l'univers ».

Mais, a précisé Benoît XVI en citant l'exemple de sainte Thérèse de Lisieux, pour « reconnaître » cette voix, il faut « un cœur humble et obéissant ».

La foi, a résumé le pape, « suit cette voix profonde là où l'art lui-même ne peut arriver seul, et ceci, grâce au « témoignage », au « don de soi par amour », à l'exemple de sainte Cécile.

Enfin, pour Benoît XVI, « l'œuvre d'art la plus belle », c'est « le chef-d'œuvre de l'être humain » lorsque dans ses actes, il se fait « amour vrai » que ce soit dans ce que le pape appelle le « martyre quotidien » ou dans « l'extrême sacrifice ».

20:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

14/01/2009

Sept tentations chez les chrétiens.

  1. Tentation de l'oubli des dimensions sociales de la foi
    C'est la tentation de séparer d'un côté la vie spirituelle, de l'autre la vie économique et professionnelle. La dimension sociale n'est pas une matière à option de la foi. "Le versant éthique et social du message évangélique est une dimension nécessaire du témoignage chrétien". ou encore: "on doit repousser toute tentation d'une spiritualité intimiste et individualiste". (Jean-Paul II)

  2. Tentation de l'oubli de la tension entre le particulier et l'universel. 
    Chacun et tous, nous devons reconnaître que nous sommes "situés quelque part" par rapport à ces questions. de l'argent, du pouvoir, du politique, de la richesse, du patrimoine. On a tous une histoire, une origine, une formation, âge... Les catholiques, en se disant tous frères, vont trop vite à l'universel abstrait, en sautant les différences, avec le risque du repli sur le même, en gommant la rencontre de l'autre différent. Appel à être ouvert à l'autre différent.

  3. Tentation de la démission, ou de la légèreté intellectuelle. Ni le Nouveau Testament ni l'Église n'ont de recettes toute faites pour le vivre en société. Ils nous renvoient toujours à notre responsabilité. L'exercice de la responsabilité et de la liberté commence par un travail de compréhension. Certes, c'est compliqué, et personne ne comprend tout. Il est nécessaire d'avoir une information plurielle, (sources diverses). La pensée est le commencement de l'action. Travailler à bien penser est le commencement de l'humanisation.

  4. Tentation des attitudes de fuite. par exemple:
    tentation de pureté, et son corollaire, refus de se salir les mains.
    (que signifie "faire du social, c'est bien, de l'économique, passe encore, mais de la politique non!"?
    tentation de l'acceptation du fatalisme. 
    Ce sont autant d'alibis à l'inaction et à l'indignation stérile.
     
    Croyons-nous vraiment en un Dieu incarné, Croyons-nous que les enjeux véritablement humains de notre existence collective sont des enjeux que l'on prend au sérieux?

  5. Tentation de l'oubli des médiations. et donc 
    invitation à reconnaître l'importance de la raison (il n'y a pas que l'émotion, le vécu ou l'expérience comme critère)
    invitation à reconnaître le rôle des structures et des institutions que se donnent les sociétés. Les chrétiens sont très sensibles à ce qui est direct, proximité, rencontre de l'autre, à l'interpersonnel et beaucoup moins sensibles aux relations longues, par l'intermédiaire d'une organisation (syndicale, politique, ONG, etc.) qui reposent sur des intermédiaires. La charité chrétienne se vit aussi dans et par ces relations longues. Le risque est de répondre aux urgences, et d'oublier de repérer les causes et d'agir sur elles. Jena-Paul II parlera de structure de péché.

  6. Tentation de la marginalisation de la politique
    Parmi les différents champs de la vie en société, il  a  le politique, l'économique, le social, le culturel. Parmi eux, le politique est un champ essentiel du vivre ensemble. Hier, le champ politique était englobant de toute l'activité humaine. Aujourd'hui, c'est l'économique. Or, il est nécessaire que se créée un contre pouvoir à l'économique: ce ne peut être que le politique. Quelle est notre représentation du politique? Quelle valeur lui accorde-t-on? Relire Réhabiliter le politique" commission sociale de l'épiscopat.

  7. Tentation de l'impatience.
    Notre rapport au temps s'est fort modifié ces dernières années. Le court terme l'emporte sur le long terme, le souci de l'efficacité immédiate, le désir de voir les résultats de ses actes, en économie comme ailleurs. Or rien de durable ne se crée sans patience. Rien ne changera sans modification des modes de vie, et des valeurs. Or, les modes de vie et les valeurs ne changent pas au 1/4 de tour. Nécessaire changement de nos comportement et de nos mentalités (ou manières de voir). Cela peut passer par la réflexion, la prière, la rencontre de l'autre.

Comment je vis la Bonne Nouvelle dans mon rapport à l'argent, au travail, à  l'économique. Est-ce que le Dieu en qui je crois est le Père de Jésus-Christ, qui non seulement a donné la priorité au pauvre, mais s'est identifié au pauvre.

20:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/02/2008

S’ENGAGER DANS UNE VIE DE PRIÈRE.


Edith Stein, philosophe juive allemande et disciple de Husserl, est entrée en 1933 au Carmel de Cologne, dans le contexte brûlant d’une Allemagne où le nazisme s’impose. Elle prend au Carmel le nom de Thérèse-Bénédicte de la Croix, creusant là le mystère de la Croix, dans un lien très fort avec son peuple (le peuple juif et le peuple allemand). Elle s’était convertie en 1921 en lisant la « Vie » de Sainte Thérèse d’Avila. En 1933, sa décision, longtemps mûrie, d’entrer au Carmel est sa réponse à la montée en puissance du nazisme, dont elle entrevoit très tôt les conséquences dramatiques. Arrêtée en 1942 au Carmel d’Echt en Hollande, elle meurt le 9 août à Auschwitz. Elle a été canonisée en 1998.
Dans le texte qui suit, Edith Stein fait une synthèse des courants qui agitaient alors l’Église allemande, l’un insistant sur la prière intérieure (« subjective ») et l’autre insistant sur la prière ecclésiale et les formes traditionnelles (« objective »). Elle laisse surtout transparaître ce qui constitue le cœur de son engagement au Carmel, dans une vie de prière.
En préparation du dimanche 25 janvier où les Sœurs Adeline et Marie-Hélène vont s’engager (à l’église St-Ignace) en faisant profession perpétuelle au Carmel St Joseph, cette parole est bienvenue.

Qu’est-ce qui donna donc à sainte Thérèse d’Avila, qui consacra à la prière des décennies de sa vie dans la cellule d’un monastère, le désir ardent d’œuvrer pour la cause de l’Église et la lucidité pour discerner la détresse et les besoins de son temps ? Précisément le fait qu’elle vivait dans la prière, qu’elle se laissait toujours plus profondément attirer par le Seigneur à l’intérieur du «château » de son âme. C’est pourquoi elle ne put faire autrement que de « brûler d’un zèle ardent pour le Seigneur Sabaoth » (paroles de notre saint père Elie qui ont été retenues comme devise sur le blason de notre ordre).
Dans le secret et le silence s’accomplit l’œuvre de la Rédemption. Dans le silencieux dialogue du cœur avec Dieu, les pierres vivantes sont préparées pour édifier le Royaume de Dieu, les instruments sont forgés pour servir à la construction. Le fleuve mystique, qui perdure à travers tous les siècles, n’est pas un bras isolé et secondaire, qui se serait séparé de la vie de prière de l’Église, il est sa vie la plus intime. Lorsqu’il lui arrive de faire éclater les formes traditionnelles, c’est parce que l’Esprit vit en lui, cet Esprit qui souffle où il veut : lui qui a suscité toutes les formes traditionnelles et doit toujours en susciter de nouvelles. Sans lui, il n’y aurait ni liturgie ni Église.

Edith Stein

« La prière de l’Église », 1936,
Source cachée,
Ed. Cerf / Ad Solem, 1998

21:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/01/2008

Angélus de l’Épiphanie.

Angélus de l’Epiphanie

Le chrétien est « appelé à éclairer les pas de ses frères »

ROME, Dimanche 6 janvier 2008 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous le texte de la méditation que le pape Benoît XVI a prononcée à l'occasion de la prière de l'Angélus, ce dimanche 6 janvier, en la fête de l'Epiphanie, en présence des pèlerins réunis place Saint-Pierre.

AVANT L'ANGELUS

Chers frères et sœurs,

Nous célébrons aujourd'hui la joie de l'Epiphanie du Seigneur, c'est-à-dire sa manifestation aux peuples du monde entier, représentés par les Mages qui vinrent d'Orient pour rendre hommage au Roi des Juifs. Observant les phénomènes célestes, ces mystérieux personnages avaient vu surgir une étoile nouvelle et, également éclairés par les prophéties antiques, ils y avaient reconnu le signe de la naissance du Messie, descendant de David (cf. Mt 2,1-12). Dès qu'elle apparaît donc, la lumière du Christ commence à attirer à elle les hommes « que Dieu aime » (Lc 2,14), de toute langue, peuple et culture. C'est la force de l'Esprit Saint qui pousse les cœurs et les esprits à rechercher la vérité, de la beauté, de la justice, de la paix. C'est ce qu'affirme le Serviteur de Dieu Jean-Paul II dans l'encyclique Fides et ratio : « L'homme est engagé sur la voie d'une recherche humainement sans fin : recherche de vérité et recherche d'une personne à qui faire confiance » (n. 33): les Mages ont trouvé ces deux réalités dans l'Enfant de Bethléem.

Dans ce pèlerinage, les hommes et les femmes de toute génération ont besoin d'être orientés : quelle étoile peuvent-ils donc suivre ? Après s'être placée « au-dessus du lieu où se trouvait l'enfant » (Mt 2, 9), l'étoile qui avait guidé les Mages cessa sa fonction, mais sa lumière spirituelle est toujours présente dans la parole de l'Evangile, qui est aujourd'hui aussi en mesure de guider tout homme à Jésus. Cette même parole, qui n'est autre que le reflet du Christ vrai Dieu et vrai homme, trouve un écho autorisé dans l'Eglise pour toute âme bien disposée. L'Eglise accomplit donc aussi, pour l'humanité, la mission de l'étoile. Mais on peut dire quelque chose de semblable de tout chrétien, appelé à éclairer les pas de ses frères par sa parole et par le témoignage de sa vie. Combien est-il donc alors important que nous, chrétiens, soyons fidèles à notre vocation ! Chaque croyant authentique est toujours en marche dans son itinéraire personnel de foi, et, en même temps, avec la petite lumière qu'il porte en lui, il peut et il doit venir en aide à qui se trouve à ses côtés, et a peut-être de la peine à trouver la route qui conduit au Christ.

Au moment où nous nous disposons à la prière de l'Angélus, j'adresse mes vœux les plus cordiaux à nos frères et soeurs des Eglises orientales qui, en suivant le Calendrier Julien, célèbreront demain le saint Noël : c'est une grande joie de partager la célébration des mystères de la foi, dans la richesse multiforme des rites qui attestent l'histoire bimillénaire de l'Eglise. Avec les communautés de l'Orient chrétien, qui ont une grande dévotion envers la Sainte Mère de Dieu, invoquons la protection de Marie sur l'Eglise universelle, afin qu'elle répande dans le monde entier l'Evangile du Christ, Lumen gentium, lumière de tous les peuples.

APRES L'ANGELUS

On célèbre aujourd'hui la Journée missionnaire mondiale de l'enfance. Depuis plus de 160 ans, à l'initiative de l'évêque français Mgr Charles de Forbin Janson, l'Enfance de Jésus est devenue l'icône de l'engagement des enfants chrétiens qui, par la prière, le sacrifice, et des gestes de solidarité, aident l'Eglise dans sa tâche d'évangélisation. Des milliers d'enfants, viennent en aide à d'autres enfants dans le besoin, poussés par l'amour que le Fils de Dieu, fait petit enfant, a apporté sur la terre. Je dis merci à ces petits enfants et je prie pour qu'ils soient toujours des missionnaires de l'Evangile. Je remercie également leurs animateurs qui les accompagnent sur la route de la générosité, de la fraternité, de la foi joyeuse qui engendre l'espérance.

A l'issue de l'Angélus le pape a salué les pèlerins en différentes langues. Voici ce qu'il a dit en français :

Je salue avec joie les pèlerins francophones, notamment les scouts de la paroisse Saint-Séverin de Paris. En ce jour de l'Épiphanie, comme les Mages qui viennent adorer l'Enfant-Dieu et lui offrir leurs présents, je vous invite à contempler le Christ Sauveur, pour affermir votre foi et pour partager avec tous vos frères la bonne nouvelle de l'espérance du salut. Que la Vierge Marie vous aide dans votre vie chrétienne. Avec ma Bénédiction apostolique. Bonne fête de l'Épiphanie à tous.

[© Copyright du texte original plurilingue : Libreria Editrice Vaticana - Traduction réalisée par Zenit]


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05:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

29/11/2007

Se tenir prêt à recevoir Jésus.

"C’est de Sion que vient la Loi du Seigneur,

de Jérusalem la Parole du Seigneur." Is 2, 1-5
"Frère, vous le savez, l’heure

est venue de sortir de votre sommeil." Rm 13, 11-14
"C’est à l’heure où vous n’y penserez

pas que le Fils de l’Homme viendra." Mt 24, 37-44


 

L’avènement du Fils de l’Homme renvoie au retour du Christ. Tandis que le Christ est venu d’abord dans notre chair pour être l’Emmanuel et qu’il vient chaque jour par l’Esprit en notre âme, il reviendra aussi en notre monde afin de mettre en lumière toute chose, toute personne, toute histoire sous le regard de l’amour de Dieu. C’est le troisième avènement et ce sera un jour de justice et de miséricorde. Pour bien nous préparer à cet événement décisif, l’évangile de ce dimanche invite le chrétien à s’établir dans la vraie disposition du cœur : celle d’une profonde attente. Comme une famille attend la venue d’un nouvel enfant, de même, en ce temps d’Avent qui commence, attendons la venue du Christ de manière radicale. Pourquoi ? Parce que le retour du Christ se passera comme à l’époque de Noé de façon surprenante : « Ils ne sont doutés de rien, jusqu’au déluge qui les a tous engloutis. » Le déluge a été pour eux le signe de l’absence de Dieu dans leurs vies, alors que le réel du réel, c’est la présence de l’amour de Dieu.

En ces jours qui nous conduisent à Noël, demandons au Seigneur de nous préparer le cœur, non pas d’abord pour recevoir, dans la joie, des cadeaux, mais afin de recevoir le plus beau des cadeaux du monde : le Sauveur de l’univers et de notre vie.

 

 

 

P�re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006


   

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26/11/2007

YOGA ET FOI.

"Quel avantage l'homme retire-t-il de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ?
Une génération s'en va, une autre vient, et la terre est toujours là.
Le soleil se lève, le soleil se couche, et il se hâte vers l'endroit d'où il devra de nouveau se lever.
Le vent souffle vers le sud, puis tourne vers le nord, il tourne, et tourne encore, et reprend les mêmes circuits.
Tous les fleuves vont se jeter dans la mer, mais la mer n'est pas remplie. Les fleuves ne cessent de couler toujours vers le même endroit en suivant leur cours.
Tout est en travail, plus qu'on ne peut le dire. L'oeil n'est jamais rassasié de voir. L'oreille n'est jamais remplie de ce qu'elle entend.
Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera : il n'y a rien de nouveau sous le soleil."
Ces paroles de l'Ecclésiaste, un homme de la Bible, ne résument-elles pas l'expérience de notre témoin ? A la recherche du sens de sa vie, en quête de bonheur, de paix, d'épanouissement... il reste insatisfait au fond de lui-même de ce que peuvent lui offrir diverses "techniques" humaines, comme le yoga ou la psychanalyse.

La découverte de l'Evangile et du Dieu de Jésus-Christ, du Dieu Vivant, sera pour lui une libération, une porte ouverte sur une vie nouvelle, abondante, heureuse... une vie de plénitude.

Extraordinaire invitation à tous ceux qui cherchent, tous ceux qui ont soif de vérité, de lumière et de sens. Que répondrez-vous ?

Claude Parizet

Serge Chavelard

12:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

12/11/2007

Le désir et la prière.

Le désir est déjà dans l'errance de l'homme avant qu'il ne croie en Dieu

 

L'homme d'abord désire les créatures, et demeure insatisfait. Fondamentalement, c'est Dieu que nous désirons. L'homme ne peut trouver le bonheur et le repos qu'en Dieu : la fin de l'homme est de retrouver la ressemblance avec Dieu qu'il a perdu par le péché : "L'homme, avant de croire au Christ n'est pas en route, il erre. Il cherche sa patrie mais il ne la connaît pas. Que veut dire : il cherche sa patrie ? Il recherche le repos, il cherche le bonheur. Demande à un homme s'il veut être heureux, il te répondra affirmativement sans hésiter. Le bonheur est le but de toutes nos existences.

 

Mais où est la route, où trouver le bonheur, voilà ce que les hommes ignorent. Ils errent. Errer est déjà une recherche. Mais le Christ nous a remis sur la bonne route : en devenant ses fidèles par la foi, nous ne sommes pas encore parvenus à la patrie, mais nous marchons déjà sur la route qui y mène. L'amour de Dieu, l'amour du prochain sont comme les pas que nous faisons sur cette route." (Sermon Mai, 12, extraits, d'après Hamman : Saint Augustin prie les Psaumes, 1980).
"Nous savons que lors de cette manifestation, nous lui serons semblables parce que nous le verrons tel qu'il est". (IJn, 3, 2)

 

Le désir et l'attente

 

Que serons-nous donc, quand nous le verrons ? Quelle promesse nous a été faite ? Nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu'il est. La langue dit ce qu'elle peut ; le reste, c'est au cœur de le comprendre. En comparaison de Celui qui est, qu'a pu dire Jean lui-même ? et que pouvons-nous dire, nous, hommes, qui sommes si loin d'égaler ses mérites ?

 

Revenons donc à cette onction du Christ, revenons à cette onction qui nous enseigne au-dedans ce que nous ne pouvons pas exprimer ; et puisque vous ne pouvez voir dès maintenant, que vos efforts se résolvent en désir.
Toute la vie du vrai chrétien est un saint désir. Sans doute, ce que tu désires, tu ne le vois pas encore : mais le désir te rend capable, quand viendra ce que tu dois voir, d'être comblé.

 

Supposons que tu veuilles remplir quelque objet en forme de poche et que tu saches la surabondance de ce que tu as à recevoir ; tu étends cette poche, sac, outre, ou tout autre objet de ce genre ; tu sais combien grand est ce que tu as à y mettre, et tu vois que la poche est étroite : en l'étendant, tu en augmentes la capacité. De même, Dieu, en faisant attendre, étend le désir ; en faisant désirer, il étend l'âme ; en étendant l'âme, il la rend capable de recevoir.

 

Désirons donc, mes frères, parce que nous devons être comblés. Voyez Paul, étendant la contenance de son âme, pour être capable de saisir ce qui est à venir ; il dit en effet : Ce n'est pas que je l'aie déjà saisi ou que j'aie déjà atteint la perfection : pour moi, frères, je ne pense pas l'avoir saisi." - Que fais-tu alors en cette vie, si tu ne penses pas l'avoir saisi ? - Une seule chose compte : Oubliant ce qui est en arrière, je m'étends vers ce qui est en avant, tendu de tout mon être vers le but pour atteindre le prix auquel Dieu m'a appelé d'en haut.". Il dit qu'il s'étend et il dit qu'il tend de tout son être vers le but à atteindre. Il se sentait trop étroit pour saisir ce que l'oeil n'a pas vu, ce que l'oreille n'a pas entendu, ce qui n'est pas monté au coeur de l'homme. Telle est notre vie : nous exercer en désirant. Or un saint désir nous exerce d'autant plus que nous avons détaché nos désirs de l'amour du monde. Nous l'avons déjà dit précédemment : vide à fond ce qui doit être rempli. Le bien doit remplir ton âme, déverse le mal.

 

Suppose que Dieu veuille te remplir de miel : si tu es plein de vinaigre, où mettre le miel ? Il faut répandre le contenu du vase ; il faut purifier le vase lui-même ; il faut le purifier, fût-ce à force de peiner, à force de frotter, pour le rendre apte à recevoir cette réalité mystérieuse. Que, cette réalité, nous n'arrivions pas à lui donner son vrai nom, que nous la nommions or, que nous la nommions vin, quelque nom que nous donnions à ce qui ne peut être nommé, quelque nom que nous prétendions lui donner, son nom est Dieu. Et quand nous disons "Dieu", que disons-nous ? Ces deux syllabes [Deus en latin], est-ce là seulement ce à quoi nous aspirons ? Tout ce que nous pouvons dire est donc au-dessous de la réalité ; étendons-nous vers lui, afin que, lorsqu'il viendra, il nous remplisse. Car nous lui serons semblables quand nous le verrons tel qu'il est."
Saint AUGUSTIN.

11:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |