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10/03/2012

La Journée de la Femme est une invention de notre société.

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La Journée de la Femme est vraiment une invention de notre société qui cherche par tous les moyens à se donner bonne conscience. Comme s’il fallait attendre une journée particulière dans l’année pour respecter la chair de notre chair.

Les femmes qui se font battre quotidiennement, sans parler d’autres traitements sadiques de la part soit du mari ou d’autres hommes. Ces femmes dis-je, ne se sont point senties mieux traiter qu’à l’ordinaire.

Mais les pouvoirs publics sont heureux d’avoir pu commercialiser cette journée fantastique qui ne sort pas du terrifiant ordinaire. Tout le monde est content. Aujourd’hui déjà, nous avons mis dans les tiroirs de nos mémoires ces femmes maltraitées.

J’ai la chance de travailler avec, je dirais des jeunes filles, au regard de mon âge puisque celles-ci n’ont qu’une vingtaine d’années. Je dis bien la chance et si je pouvais le souligner

avec du rouge pour signifier à quel point cela est essentiel, je le ferais !

La Femme est une rose empourprée de rosée à chaque aurore naissant. Elle travaille avec la réflexion de ses instincts maternels et sa sensualité féminine lui donne la compréhension des blessures d’autrui. Elles sont même sans le vouloir ou le savoir, les mères de l’Humanité.

Mon épouse est cette orchidée mirifique qui parfume mes heures de sa présence angélique.

Elle est le cœur de mon Bonheur. Sans le savoir, elle ne remplace pas ma mère, mais ses gestes lui ressemblent parfois si fort que, je me dis intérieurement que Dieu vit avec la mienne morte trop jeune.

Les ados qui conspuent leurs parents en disant qu’ils sont ringards, emmerdants et d’autres mots tout aussi charmants. Ces ados là devraient imaginer, ne serait-ce qu’une seconde, leur mère dans un cercueil, comme je l’ai vécu à 17 ans. Cela refroidit le plus costaud de tous.

Nous ne pouvons, en tant qu’hommes, vivre sans cette complémentarité de la femme en une relation enrichissante qui nous ouvre vers une sensibilité souvent enfouie. Hé oui, l’Homme est à la fois masculin et féminin. Et c’est peut-être l’homme qui refuse cette part de féminité en lui qui est plus à même de frapper celle qui la représente. Mais, ne partons pas dans des considérations psychopathologiques.

Tout être Humain a droit au Respect, point barre. Si ces règles sociales ne sont pas mises en évidence, seule la loi peut trancher. Mais, j’espère que la conscience fait son chemin chez certains machos de kermesse. Nous avons le devoir de la correction fraternelle lorsque la barre de la Dignité est dépassée. Et je ne me gêne pas, croyez-moi ! D’ailleurs, cela est valable pour toutes formes d’injustices. Nous devons témoigner de l’inviolabilité de la dignité humaine, là où nous sommes. Et pas seulement en temps de Carême. Ce n’est pas de la morale, c’est du bon sens. Nous ne pouvons sans cesse nous plaindre des valeurs qui s’effritent  dans nos sociétés et accepter allégrement toutes les incivilités qui se présentent.

C’est aussi une question de conscience. C’est dans le silence intérieur que je puise cette force de combattre quotidiennement. Je laisse aux femmes d’autres combats, celui des salaires et de la parité, par exemple. Qu’elles sachent seulement que nous les soutenons indéfectiblement.

 

Pour retrouver la puissance de la Vie, il faut s’imprégner de silence. Ce silence qui parle à l’Esprit dont les injonctions viennent des profondeurs de l’âme. Puis, le chant sublime Don des oiseaux offert par Dieu, peut devenir notre talent. Nous avons de quoi enchanter l’existence et non la ruiner avec de vulgaires commerces avec les autres qui nuisent à notre dignité d’enfants de Dieu.

 

Nous devons aimer la Vie pour que celle-ci finisse par nous aimer aussi. Elle ne peut pas être sourde à nos appels puisque le Christ est dedans. Alors, ayons confiance aux lendemains qui dansent. Et dansons notre Vie au rythme de la joie parfaite. Vous écouterez cette musique sacrée qui s’inscrit sur vos partitions.

 

Je vous promets un merveilleux Dimanche si vous mettez quelques rayons de soleil dans votre journée. Et de l’Espérance offerte au temps.

 

Je vous salue fraternellement et vous envoie toute ma joie pour qu’elle devienne contagieuse et s’embrase auprès de vos amis ( es ), comme de vos ennemis.

 

La Terre aura ainsi un visage plus charmant, plus accueillant qu’il ne laisse transparaître  parfois.

 

Votre Frère, Bruno.

 

UDP QDVB

 

20:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Acceptons-nous d’être de simples spectateurs passifs ?

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De façon plus large, la problématique est là, acceptons-nous d’être de simples spectateurs passifs, subissant les contraintes de la vie sociale, consommateurs amorphes et dociles de la pièce que d’autres jouent pour nous, ou bien désirons nous réaliser nos vies, en tant qu’acteurs et maîtres de nous-mêmes ?

 

Voilà un mal, une morphine, qui nous endort, aujourd’hui comme hier. On entend résonner au loin les klaxons de ces supporters qui hier pourtant décriaient l’équipe qu’ils acclament aujourd’hui. Incapables de victoire dans leur vie de tous les jours, ils se montent la tête derrière leurs écrans de télévision, vénérant les couleurs de l’État qui les oppresse quotidiennement.

 

Même si je ne suis pas fanatique de football, car c’est bien de cela qu’il s’agit, je peux comprendre qu’on puisse prendre plaisir à regarder, comme un spectacle, ces enchaînements de « prouesses » techniques et sportives. Mais là ou le bat blesse, c’est dans l’exultation frénétique et exubérante dont témoignent certains individus. A quoi riment ces manifestations de « liesse populaire » ? Est-ce une victoire construite en commun ou une réalisation collective, une avancée sociale ? Non, rien de tout cela. On est dans l’auto-congratulation relevant plus du fantasme que d’une réalité concrète.

 

Présentement, les vedettes -ici des sportifs- sont élevés au rang de symboles, d’objets de culte ou de totems, et participent -peut-être bien malgré eux- a l’édification du mythe de la Nation comme groupe homogène ayant une existence réelle.

 

De façon plus large, la problématique est là, acceptons-nous d’être de simples spectateurs passifs, subissant les contraintes de la vie sociale, consommateurs amorphes et dociles de la pièce que d’autres jouent pour nous, ou bien désirons nous réaliser nos vies, en tant qu’acteurs et maîtres de nous-mêmes ? Faut-il projeter ses appétits et ses envies dans une sphère inconsciente et irréelle, ou bien décidons-nous d’aller chercher de façon concrète les objets de nos désirs ? Resterons-nous prostrés dans la contemplation asservie, ou vivrons nous notre vie de façon pleine et intense ?

 

Seule cette dernière démarche permet de s’accorder avec soi-même, et, si elle n’évite pas les regrets, elle annihile les remords. Elle permet de mieux comprendre que la notion de Nation ne recouvre pour nous qu’un mythe que certains essayent de maintenir et de faire perdurer. Ceux là, nous les connaissons : bien conscients de leur supercherie, ils donnent fréquemment des représentations à l’Élysée, à l’Assemblée nationale et dans d’autres lieux de pouvoir.

 

Jouissant de leurs positions dominantes, ces esclavagistes préservent leurs privilèges grâce a cette légende fallacieuse d’un groupe homogène partageant les mêmes valeurs et désireux de vivre ensemble. Foutaises ! Les gouvernants d’ici ont plus d’affinités avec les patrons de l’autre bout de l’hémisphère qu’avec n’importe lequel d’entre nous. Quant a nous, nos revendications trouvent plus d’échos chez nos compagnons disperses à travers le monde que dans les dires des représentants de tous les pouvoirs que nous subissons.

 

Les frontières ne servent qu’à segmenter et opposer les exploités. Mais que l’on parle sport ou travail par exemple ; il y a bien longtemps que les capitaux qui gèrent tout ça et que ceux qui les détiennent ne s’embarrassent plus de ces considérations !

 

Elles n’ont pour usage que de créer une diversion entre les gens du peuple, de nous éloigner de nos préoccupations réelles, de nous faire adorer une icône sportive, ou de nous faire pleurer pour une autre : bref, de nous faire oublier que vivre pleinement est bien plus fascinant que tous les spectacles médiatiques du monde. Alors, donnons-nous en la peine !

 

Bruno LEROY.

 

 

 

13:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Écouter, c’est accueillir l’autre avec reconnaissance .

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Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un… C’est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps : tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là … Écouter, c’est commencer par se taire. Écouter, c’est accueillir l’autre avec reconnaissance tel qu’il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour dire ce qu’il doit être. Écouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela, c’est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui, spécifiques. C’est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, en laissant à l’autre son espace et le temps de trouver la voie qui est la sienne. Être attentif à quelqu’un qui souffre, Ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour se libérer…. Écouter, c’est donner à l’autre. Ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps, une présence affectueuse.

La croyance dans l’amour et donc dans le désir de soi. Vivre d’amour consiste à entendre le chemin de notre contingence humaine. C’est oser un pas sans savoir où sera le second, sûr que l’aventure humaine est passionnante et que le mystère de la vie se dévoile en rencontrant le prochain : l’autre dans sa différence sociale, culturelle, voire spirituelle … Vivre d’amour, c’est accepter d’aller de l’avant, sans avoir en poche toutes les assurances, et se donner. La logique du don de soi comme chemin de bonheur, est une expérience commune que chacun goûte au quotidien. Cependant, habituellement, nous n’allons pas jusqu’au bout de nos découvertes par peur de nous perdre en nous oubliant et en nous donnant totalement.

Prendre une décision, par exemple celle d’un engagement social, entraîne la réflexion et le discernement. Toutefois, il est vain de vouloir attendre toutes les données et les garanties pour effectuer le pas. Jamais nous ne serons sûrs de tout. Jamais nous ne maîtriserons tous les éléments factuels et à venir. Il convient de savoir aussi se risquer, partir à l’aventure, comprenant plus ou moins confusément que là, nous nous réaliserons pleinement. L’engagement demande souvent de poser un choix. Et un choix écarte automatiquement d’autres éventualités. En contre-point, le non-engagement, sous prétexte de rester disponible à tout, conduit à ce que rien ne prenne corps. L’indécision mène à l’impuissance. La réalité, par voie de conséquence, nous échappe. On reste extérieur à la vie qui passe. L’angoisse et le mal-être s’engouffrent alors au fond de l’âme humaine. L’homme n’est pas créé pour l’indécision. En revanche, par l’engagement, l’homme naît à lui-même et à sa propre liberté. Il y expérimente ses réelles et ineffables capacités d’amour. Il découvre en lui un univers qu’il ne soupçonnait pas. Le don de soi humanise et le monde et celui qui se donne.

Bruno LEROY.

13:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/03/2012

La poésie et l'art nous font côtoyer l'infini.

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Les mots véhiculent les pensées et la poésie permet de dévoiler la Beauté suggestive de l'âme ainsi, nous pouvons élever notre esprit et nous défaire progressivement de la grisaille qui aveugle parfois notre regard. Les poètes sont les prophètes qui annoncent par la subtilité du langage et de l'expression, que le monde a encore des raisons d'espérer et que la splendeur des tréfonds du cœur demeure à jamais. En effet, la poésie est éternelle pour ceux et celles qui savent aimer la Vie afin de lui redonner son Harmonie originelle. La poésie sera toujours une source d'Espérance intarissable dans laquelle les Hommes puiseront la fraîcheur d'exister et le sens de l'émerveillement, sans toutefois se dessaisir de la Réalité.

La vraie poésie se moque de la poésie. La poésie est toujours quelque part. Vient-elle à déserter les arts, on voit mieux qu'elle réside avant tout dans les gestes, dans le style de vie, dans une recherche de silence intérieur. Partout réprimée, cette poésie là fleurit partout. Brutalement refoulée, elle consacre les émeutes, épouse la révolte, anime les grandes fêtes sociales.Nous avons besoin de ce silence qui nous parle car, nous vivons dans une société de bruit et sommes submergés par le tapage haute fidélité.

Nous avons besoin de silence pour nous entendre nous-mêmes, pour entendre les autres, pour entendre la nature. Pour écouter le tremblement de la poésie...Elle est son premier jaillissement, encore immaculé ; ni corrompu à la source , ni menacé de récupération.Seuls la détiennent ceux qu'une longue résistance au pouvoir a chargés de la conscience de leur propre valeur d'individu.La conscience du présent s'harmonise à l'expérience vécue comme une sorte d'improvisation. Au contraire, la pensée qui s'attache au vécu dans un but analytique en reste séparée ; c'est le cas de toutes les études sur la vie quotidienne.

Le voyageur qui fixe sa pensée sur la longueur du chemin à parcourir se fatigue plus que son compagnon qui laisse au gré de la marche errer son imagination ; de même la réflexion attentive à la démarche du vécu l'entrave, l'abstrait, le réduit à de futurs souvenirs. Pour qu'elle se fonde vraiment dans le vécu, il faut que la pensée soit libre. Il suffit de penser autre dans le sens du même, la plus haute conscience de soi inséparable de moi et du monde. C'est à cette condition que les hommes reconnaîtront sous peu que leur créativité individuelle ne se distingue pas de la créativité universelle.

On le sait, la société de consommation réduit l'art à une variété de produits consommables. Puissions-nous avoir cette volonté d'échapper aux aliénations ambiantes en créant l'unité de l'homme et du social où l'expérience de la poésie prime comme une nouvelle arme dont chacun doit apprendre le maniement par soi-même.La poésie sert à respirer et mettre de la joie dans la vie, elle aide à réaliser la synthèse de notre existence. Elle est l'alternative essentielle aux violences subies ; elle nous dit que l'esprit de mort n'a plus de place dans notre Vie.Elle est notre grande fête sociale qui assigne les bureaucrates à résidence. La poésie et l'art en général nous font côtoyer l'infini de notre être en détruisant progressivement ce qui est réductible dans l'homme.

Notre conscience humaine ne peut ignorer, négliger cet espace de liberté dont nous disposons pour nous unifier au monde en échappant à toutes formes d'aliénations pathologiques.Le véritable artiste est celui qui reste lui-même en provocant la société par une insurrection de la beauté dont son âme ne cesse de s'inspirer. C'est un homme de partage et d'amour dans la contestation de l'ordre établi, puisqu'il ne supporte pas les embrigadements de l'esprit. Puissions-nous être poètes dans nos comportements quotidiens, non en sachant écrire de splendides poésies mais en regardant le monde avec nos yeux intérieurs, ceux qui murmurent le bonheur de vivre libre.


 

BRUNO LEROY.

10:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/03/2012

Nous avons dans nos entrailles les feux de l’enfance.

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Ce n’était guère un temps à mettre un éducateur de rue dehors. Non, vraiment !

Alors, j’ai fait ce que je déteste le plus au monde ; des papiers, des tonnes de papiers tel un technocrate bien appliqué.

En fait, ce n’est qu’une goutte d’humour jetée à la face de cette journée. Un sourire dans le silence de ma conscience pour mieux apprécier ce qui pourrait me peser.

Même dans les tâches que j’estime ingrates rien n’est lourd dans mes journées.

Tout faire avec Amour comme disait la petite Thérèse.

Je reconnais cela n’est point évident et demande une maîtrise de soi à chaque instant.

Mais avec la Force de l’Esprit  quelle action n’est-on capable d’accomplir avec joie ?

Il faut faire confiance aux flux et reflux de la Vie !

Les vagues reviennent toujours dormir sur le rivage face aux visages des paysages.

Le monde est beau, la vie est belle même si elle paraît cruelle. Sa cruauté, le Christ n’en a-t-il point souffert, comme nous ?

Alors, ce soir plutôt que ruminer à cet avenir incertain dont les médias nous rabattent les oreilles. Pour faire naître la peur dans le fond des cœurs. Cette peur qui permet d’avoir un pouvoir sur le peuple pour mieux le soumettre.

Le chrétien et toute personne spirituelle ne se soumet jamais devant les Hommes.

Ne jamais se mettre à genoux devant personne sauf Dieu est ma devise, ma morale.

La morale est la faiblesse de la cervelle disait Rimbaud. Il avait raison le bougre, lorsque celle-ci est une forme de soumission aux autres et aux lois les plus pervers.

Chaque jour, l’Amour de Dieu nous donne la respiration nécessaire pour vivre pleinement sur cette Terre-Mère.

Je vous souhaite la paix intérieure. Cette flamme chaleureuse qui embaume vos soirées.

Sans pour autant devenir indifférents aux plaies purulentes de la paupérisation de nos sociétés.

Mais en regardant les événements avec ce regard perçant que Christ nous donne ardemment.

Je vous souhaite une nuit où votre âme dansera aux tempos de la soul sur la voie lactée de votre âme d’enfant conservée.

Nous avons dans nos entrailles les feux de l’enfance lorsque pleure notre innocence.

Nous avons la pureté du ciel même dans la nuit noire grâce à notre mémoire qui se souvient qu’autrefois nous étions fragiles et sans défenses. L’enfance soit un bonheur retrouvé à volonté ou des déceptions à contempler sans jamais enterrer.

Ce que nous enfouissons en nous comme mauvais souvenirs devient fantômes effrayants mais discrets. Ils n’apparaissent que lorsqu’un certain «  diviseur » veut nous faire peur.

Encore, voyez-vous, cette peur pour faire de nous de tristes larves.

Heureusement, mon enfance fut merveilleuse, car vécue en grande partie au séminaire à savourer la Parole de Dieu et la prière.

N’avoir peur de rien, ni de personne est la Force du chrétien dans l’Esprit saint.

Alors, cette fois, je vous souhaite une nuit où les anges chanteront pour vous des chants nouveaux…et beaux !

 

Votre Frère, Bruno.

QDVB UDP.

 

 

 

20:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Sommes-nous la lumière du Monde ?

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Parfois, je me demande si les Humains que nous sommes ne sont pas devenus de vulgaires marchandises. Des machines à produire pour un système ne respirant que l’odeur de l’argent. Et si, nous chrétiens, étions pris dans cette spirale infernale de la compétitivité.

 

En voulant écraser les autres par la seule loi de la jungle. Ce serait terrifiant d’être chrétien et de nier la valeur Humaine, non ? Et pourtant, nos consciences sont conditionnées, sans que nous le sachions, par le système dans lequel nous vivons.

 

Il faut se rendre à l’évidence et ainsi, devenir plus vigilants. Un discernement en ce domaine est plus que nécessaire. Il est vital pour l’avenir du monde. Notre maturité spirituelle doit être cultivée chaque jour. Elle nous évitera d’avoir l’esprit simpliste au point de voir les bons d’un côté et les méchants de l’autre.

 

Les Hommes sont plus complexes que cela et il faut toujours analyser ce qui les portent à agir. Les Jeunes que je rencontre chaque jour s’estiment déjà n’être plus bons à rien. En effet, ils ont commis des vols, des méfaits et il serait facile de juger sans extraire la racine de leurs actes. Leurs comportements marginalisés viennent souvent d’une enfance maltraitée qui les a dévalorisés. Ils n’ont plus confiance en eux et se sentent incapables de voir ce qu’ils feraient de positif sur Terre.

 

Le manque de confiance en nous peut mener aux conséquences les plus terribles. Un chrétien qui manque de confiance, cela existe bien-sûr, doit immédiatement reposer toute sa confiance en Dieu-Amour. Ne soyons pas comme les athées dont la rentabilité et l’argent les gratifient au point qu’ils perdent confiance, lorsque tout s’écroule. Leur confiance est construite sur du sable ainsi que leur vie et il n’est guère surprenant de voir certains hommes d’affaires ruinés se suicider.

 

En ayant un regard positif sur nous-mêmes, nous pourrons révéler la splendeur des autres. Même mes Jeunes qui sont loin d’être des anges ont des potentialités immenses. Plutôt, que nous lamenter sur le manque de moralité de certaines personnes, il serait bon que nous mettions en lumière leurs vraies valeurs intrinsèques. Dans la boue, il se trouve toujours des pépites scintillantes qui ne demandent qu’à s’embraser. Soyons des révélateurs de lumière et oublions les obscurités.

 

Christ n’a-t-il point dit que nous étions la Lumière du monde. Nous n’avons pas le droit, en sachant cela, de laisser les autres dans la cécité. Chaque être Humain possède sa part de cristal. Il suffit d’avoir de bonnes relations avec autrui et de dire à telle personne que nous avons découvert un talent caché. Mes Jeunes se croient faits en général pour les professions commerciales. D’abord, l’appât du gain ensuite parce que le métier est moins difficile qu’en usine. Et l’engrenage vient lorsqu’ils se présentent, souvent mal habillés. On leur fait comprendre qu’ils sont juste bons à décharger des camions.

 

Je dirai, l’art de l’éducateur est de trouver en eux les dons soient artistiques, manuels, créatifs, intellectuels afin qu’ils retrouvent confiance en leurs talents. Certes, il s’agit d’un travail de longue haleine mais, je ne suis pas mécontent que certains braqueurs de Banques soient, après avoir payés leur dette à la société, devenus patrons d’un garage ou d’un magazin etc...Cela n’était même pas pensable lorsqu’ils me furent confiés.

 

Il suffisait de faire un long cheminement avec eux pour découvrir leurs centres d’intérêts. Nous sommes tous capables d’agir de cette façon sans être éducateur, chacun ses charismes. Puisse Dieu nous donner la Force et l’Esprérance de faire germer en chaque être la confiance afin qu’il ou elle devienne ce qu’elle est !

 

Demandons à Christ de nous aider dans cette merveilleuse mission qui donnera un visage plus beau au monde. Le visage de la confiance et de l’Amour retrouvés. Son Esprit ne saurait nous refuser une telle ambition pour une société plus juste et plus équitable.

 

Bruno LEROY.

 

12:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/03/2012

L’amour respectueux donne de la saveur aux jours.

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Je me suis tiré une balle dans l’âme,

Comme d’autres se suicident,

J’ai pourtant cherché la vie sans dérives,

J’aime les bandits et tous les misérables.

 

Qui puis-je de ce destin tracé d’avance,

Quand le temps à mon cœur se balance,

Ceux qui m’attendent veulent ma présence,

Surtout dans les moments graves et terribles.

 

 

La destinée n’existe pas assurément,

Rien n’est effectivement conçu entièrement,

Il nous reste à bâtir l’amour chaque instant,

Sans jamais se décourager chérir inlassablement.

 

Du pauvre hère au riche puant qui pense à son ego,

De la vieille dame qui cherche son mari mort,

De l’enfant dont les larmes sont les armes du corps,

Du gentil bonhomme qui regarde passer les salauds.

 

 

Et pourtant souvent la révolte me prend,

Comme un revolver qui tire en dedans,

Et fout en l’air ton bonheur basé sur l’argent,

Oui souvent je sors les griffes et les dents.

 

Pour faire comprendre aux marchands de vent,

La réputation ne se réfléchit pas sur un vulgaire compte bancaire,

Mais au milieu des autres en partageant comme des frères, 

Pour que la Vie devienne autre chose qu’un enfer.

 

Il faut se métamorphoser en citoyen du monde,

En citoyen de l’âme pour une existence féconde,

Sinon demain sera plus imbuvable qu’aujourd’hui,

Et nous aurons vécus pour rien pas même pour Lui.

 

L’amour respectueux donne de la saveur aux jours,

Encore faut-il le vivre en pleine lucidité sans détour,

Ne pas galvauder ce mot devenu sirupeux, gluant,

Au contraire transmettre l’espérance pour qu’il devienne chantant.

 

 

Avec l’aide de l’Esprit tout de vient captivant !

 

Bruno LEROY.

 

 

 

11:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/03/2012

La beauté se loge dans le cœur de l’Homme !

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Mes Amis ( es ),

 

Je pensais contempler le soleil droit dans les yeux. A peine avais-je mis un pied sur l’herbe fraîche, je vis le ciel pleurer dans un sourire.

La beauté n’est jamais celle que le cerveau voudrait s’accommoder. Ce que nous considérons parfois comme un temps détestable est en fait la transpiration divine qui suinte du paysage.

Nos étalons sur l’esthétisme ne sont point les mêmes.

La beauté se loge dans le cœur de l’Homme !

Encore faut-il la voir, la savourer, l’admirer. Et ne pas fermer son regard sur les choses que nous ne désirons pas voir. Il faut apprendre à scruter la sublimation des événements. Dans un rayon de lumière, dans une goutte de pluie ou de rosée.

Il nous faut savoir que l’Esprit est présent dans les moindres interstices de notre personne.

Aux confins de notre âme existe toujours une pluie spirituelle. Une source qui cherche son fleuve. Un fleuve qui cherche son océan. Une mer qui cherche par-delà les embruns des rivages paisibles.

Cette paix intérieure ne s’acquière que dans la prière. Ne cherchez pas plus loin, il n’est point d’autres sentiers pour respirer l’infini de Dieu.

Ce soir, je tiens à remercier mes Parents, mes éducateurs et surtout, mon épouse de m’avoir inoculé la Foi qui coule dans mes veines pour nourrir mon corps.

Mes fondations construisent chaque jour le chemin caillouteux sur lequel je marche allégrement vers le Bonheur.

Pour tester l’authenticité de sa Foi, il faut mesurer sa capacité d’être heureux.

Je ne crois pas en une religion qui rend l’Humain désespéré, malheureux à en crever !

Nous avons la Bonne Nouvelle qui libère notre joie profonde de vivre en compagnie de Dieu Amour.

Puissiez-vous savourer longtemps cette jovialité de vivre en présence de l’Esprit.

Si vous Lui demandez, il vous donnera la force de le suivre pour toujours et à jamais.

Il nous faut prier dès que possible aussi bien dans le métro, en attendant le bus, en conduisant ou en travaillant…

 

Je vous souhaite une semaine emplie de la quintessence divine qui chemine à vos côtés.

L’union avec l’Un vous donnera cette conscience de n’être jamais seul. Dans cette solitude  où nous n’avons plus l’impression d’exister. Dieu est présent toujours et en tous lieux.

 

Toutes mes prières vous accompagnent au cœur de votre vie quotidienne.

 

Lumineuse semaine de bonheur partagé !

 

Votre frère, Bruno.

 

QDVB UDP

 

19:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Le fleuve de l'Esprit triomphe de tous les obstacles.

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Les eaux d'un fleuve parviennent en des régions si lointaines que ceux qui habitent à sa source n'en ont jamais entendu parler. Jésus nous dit que si nous recevons Sa Plénitude, si petits que nous soyons, Sa Vie de bénédiction se répandra hors de nous jusqu'aux extrémités de la terre. Ce n'est certes pas nous qui produisons le fleuve ou qui en dirigeons le cours. "L'oeuvre de Dieu, c'est que vous croyiez..." Dieu permet bien rarement à une âme de se rendre compte à quel point elle fait du bien aux autres.

 

Un fleuve ne se laisse jamais arrêter, il triomphe de tous les obstacles. Tant qu'il le peut, il poursuit régulièrement son large cours. Survient une barrière : il suspend son cours un peu de temps, mais bientôt il a trouvé moyen de tourner l'obstacle. Quelquefois il disparaît des yeux, s'engouffre sous terre, et reparaît après plusieurs kilomètres, plus large et plus majestueux que jamais. II y a autour de vous des vies dont Dieu se sert, même si la vôtre semble arrêtée par un obstacle. Fixez vos regards sur Celui qui est la Source de votre vie. Dieu vous fera contourner l'obstacle ou l'enlèvera de votre route. Le fleuve de l'Esprit triomphe de tous les obstacles. Ne tenez pas vos yeux fixés sur la difficulté qui vous arrête, mais regardez à la Source, et le fleuve continuera de couler, sans se préoccuper d'aucun obstacle. Mais que rien ne vous sépare de Jésus-Christ, la Source suprême. Que rien n'intervienne entre vous et lui.

 

Quelle chose admirable qu'il puisse sortir de nos faibles petites âmes des fleuves abondants d'eau vive! Dieu nous révèle des vérités merveilleuses, et chacune d'elles nous indique mieux et la puissance et la fécondité de ces fleuves de Vie.

 

Bruno LEROY.

 

17:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/03/2012

Un parfum de Bonheur.

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Puisque le jour éclate dans la douceur des mains du matin. Puisque le vent vient caresser mes joues comme un appel à la tendresse de la vie. Puisque les fleurs semblent me regarder avec un silence profond. Puisque les parfums de la campagne ouvrent leurs bras à ma présence.

 

Je sens partir en moi ce corps figé vers une autre destinée. Le silence, les parfums, les fleurs infiniment se répondent. Oui, le silence du matin qui maquille son ciel de beautés nouvelles.

Le silence des splendeurs végétales qui invite à la prière. Ce silence intérieur qui sourit et parfois, pleure dans la conscience.

 

Tout est remis dans le cœur de Dieu silencieux et merveilleux. Dans ce silence, j’entends le murmure de Sa voix. Je vois Sa présence dans le tréfonds de mon âme. Il faut parler à l’esprit de Jésus-Christ pour comprendre que la prière est une fabuleuse expérience.

 

La Foi est d’abord une relation évidente avec Dieu. Un Dieu personnel et libérateur venant nous rendre de plus en plus heureux. Dans cette lumière du bonheur rejaillit cette indéfectible joie de vivre sur les autres. Nous voici rayonnant de Joie !

 

Pour cela, Mes Amis ( es ), il faut un lâcher-prise qui vous recentre ne serait-ce que quelques jours. Relativiser les problèmes quotidiens pour les confier à l’Esprit saint.

Un poids en moins sur la conscience encombrée inutilement par des lourdeurs ou futilités.

 

Mon carême sera donc celui du silence savouré. En effet, je pars quelques jours pour me ressourcer dans une cellule de liberté monastique.

 

Prier, contempler, admirer un coucher de soleil qui fait taire les chants mélodieux des oiseaux.

Puis, les nuages rougeoyants mettent leur pyjama pour dormir dans le lit du firmament.

Voilà, tout ce que l’on peut vivre dans cette intimité sans fin avec le Christ.

Partir certes, redécouvrir ce silence intérieur  mais en vue de rentrer apaisé comme un lac calme que rien ne pourrait troubler.

 

Et puis, ces retraites m’ont toujours données la force de renaître au combat social pour les plus petits, les plus pauvres, les largués du capital.

 

Si vous ne pouvez pas vous rendre dans un Monastère ou un lieu qui accueille le silence. Une solution consiste à faire un petit autel chez soi où vous pouvez, dans la journée, vous recueillir pour prier. Un endroit rien qu’à vous pour rejoindre l’Absolu. Et votre semaine sera ponctuée de paix face aux turpitudes de l’existence. Je vous souhaite une méditation qui vous fasse entrer en relation profonde avec Dieu. Si vous pensez que Dieu n’existe pas. Essayez au moins de pratiquer une introspection fructueuse. Dieu est un éblouissement de bonheur dans ma vie. Je n’hésite pas à le dire et le dirai sans cesse à la personne qui me le demande.

Dieu est le feu qui brûle et consume mon être de Son amour pour le transmettre aux autres.

Au plaisir de vous lire avec les yeux du cœur. Dans vos mots palpitent les émotions et sentiments ensuite, viennent les interrogations pour améliorer la saveur de votre vie. Votre démarche est déjà spirituelle, qui s’en plaindrait ? La spiritualité donne de l’air frais aux instants qui passent. Vivre l’instant présent comme si le passé était mort et l’avenir pas encore venu. Voilà, le secret d’un mental équilibré qui cherche toujours la tempérance et le juste milieu en toutes choses.

 

Je vous souhaite de cultiver cette spiritualité chrétienne dont le Christ sera l’unique centre de votre existence.

Je vous souhaite également un excellent week-end vécu dans le cœur de Dieu telle une complicité répétée chaque seconde. Vous n’êtes jamais seul même face aux pires difficultés.

Vivre en chrétien non de mots mais d’actes en cette période de carême et pour toujours est essentiel pour affronter les adversités et goûter aussi aux milliards de signes prodigieux que Dieu nous envoie pour que nous soyons pleinement heureux. Puissiez-vous appréhender ses sourires. Ils sont d’une incomparable beauté et provoquent la joie parfaite même au sein des tristesses et lassitudes. Ils sont notre énergie de vie. Ils feront se questionner autrui sur cette étrange vitalité qui vous habite. Et vous deviendrez contagieux ( se ) !

 

Votre Frère, Bruno.

QDVB UDP.

 

11:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |