04/02/2008
GUY GILBERT PEUT-ON REMPLACER L'ABBÉ PIERRE ?
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31/01/2008
SAINT DON BOSCO LE SERVITEUR DES JEUNES.
Béatifié le: 2 juin 1929
Canonisé le: 1er avril 1934
un sogne
Jean Bosco naquit à Castelnuovo d`Asti, le 16 août 1815. Sa mère l`éleva dans la foi et le forma à la pratique d`une vie tout inspirée du message évangélique
A l`âge de neuf ans, il acquit dans un sogne l`intuition qu`il devrait se consacrer à l`éducation de la jeunesse. Tout jeune, il commença à occuper ses compagnons en les faisant jouer, mais aussi prier et écouter des leçons de catéchisme.
« Da mihi animas, coetera tolle » (Gn 14, 21)
Lors de son ordination sacerdotale, en 1841, il adopta comme devise: « Da mihi animas, coetera tolle » (Gn 14, 21) (Depuis l`étrenne de 1996 de Don Vecchi, on pourrait traduire ainsi: « Donne-moi des `jeunes`; le reste tu t`en occupes ». Il commença son apostolat parmi les jeunes les plus démunis en fondant l`Oratoire, qu`il plaça sous la protection de St François de Sales.
La raison, la religion et l`affection
Suivant son style éducatif et sa pratique pastorale, basés sur la raison, la religion et l`affection (it. amorevolezza), son fameux Système Préventif, il poussait les jeunes à réfléchir, à aller à la rencontre du Christ et de leurs frères; il les éduquait à la foi et à la pratique des sacrements; il les encourageait à l`engagement apostolique et professionnel.
Parmi les plus beaux fruits de sa pédagogie brille St Dominique Savio.
Soutenant son infatigable activité et l`efficacité de son action, il y eut en permanence son « union à Dieu » et sa confiance illimitée en Marie Auxiliatrice, qu`il voyait comme l`inspiratrice et le soutien de toute son oeuvre.
« travail et tempérance »
A ses fils salésiens, il laissa en héritage un style de vie religieuse simple, mais solidement ancré sur les vertus chrétiennes; on peut le résumer dans le binôme « travail et tempérance ».
C`est parmi ses jeunes qu`il trouva les meilleurs collaborateurs de son oeuvre, qui devint la Société de St François de Sales.
Avec Marie Dominique Mazzarello, il fonda l`Institut des Filles de Marie Auxiliatrice
Avec Marie Dominique Mazzarello, il fonda l`Institut des Filles de Marie Auxiliatrice. Enfin, avec des laïcs, hommes et femmes, généreux et entreprenants, il institua les Salésiens Coopérateurs pour accompagner et soutenir son oeuvre: il anticipait ainsi de nouvelles formes d`apostolat dans l`Eglise
Père et Maître de la jeunesse
Lors du centenaire de sa mort, le 31 janvier 1988, le pape Jean-Paul II l`a déclaré et proclamé Père et Maître de la jeunesse, « décidant qu`il soit honoré et invoqué sous ce titre, spécialement par tous ceux qui se reconnaissent comme ses fils spirituels ».
12:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
22/01/2008
GUY GILBERT TÉMOIGNE.
… J’ai été condamné à vivre dans la violence par Alain et tous les autres jeunes qui sont venus à moi ensuite. Je vis ma foi à travers cette violence et j’essaie de l’accepter. Dieu-amour veille au grain, mystérieusement.
… Ce sont les jeunes qui ont le plus de difficultés qui m’attirent. Ils ont réussi à survivre pendant de nombreuses années, mais l’amour qu’on leur porte les aide à vivre…; mon attachement, ma présence continuelle malgré tout, c’est une force à la longue, qui devient très grande.
… J’ai compris qu’il n’y a rien de plus fort dans la vie que quelqu’un qui ne te lâche pas. Les jeunes me disent : « Tu es mon Dieu parce que tu ne nous as pas lâchés. »
… Je tente d’amener le jeune à se réconcilier avec ceux qui lui ont fait mal, sinon il n’atterrira jamais, il sera bouffé par la haine et il souffrira, ‘si tu la vaincs, tu seras grandi’, que je leur dis. Et ça marche quelquefois. Le contact parent-enfant reprend, doucement.
… Dire à quelqu’un : « Il y a quelque chose d’extraordinaire en toi. Toi tu ne le sais pas encore, mais moi je le sais. » Ils ne me croient pas toujours, mais moi, je crois toujours en eux.
… C’est une aventure incomparable, c’est l’amour de Dieu vécu de façon absolue. Ça je le sais. Qui a mis l’amour, ce sentiment extraordinaire qui fait marcher ? Cette réalité suprême ne peut être que donnée par un être suprême. Ma réponse c’est Dieu. J’aime parler de ces valeurs éternelles avec les jeunes.
… La pire des misères c’est de n’être aimé par personne. Les jeunes sont les enfants de mon cœur. Ils m’ont choisi en me disant : « Conduis-moi dans la vie. »
Loubardement, ton Frère,
Guy Gilbert.
Et le prêtre-rocker si bavard s’est tu, un silence s’est fait. Tout est dit.
10:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/11/2007
La Vie de saint Josémaria Escriva.
Barbastro est une petite cité de la province de Huesca, en Espagne. Josémaria Escriva y est né, le 9 janvier 1902, à vingt-deux heures, dans une maison de la Grand-rue qui avait deux balcons donnant sur la Place du Marché. Le bébé est baptisé quatre jours après, à la cathédrale. Comme tous les enfants, Josémaria est gai, espiègle et drôle. Mais, soudain, à deux ans, il a des poussées de fièvre épouvantables. Le médecin de Barbastro fait tout son possible pour en venir à bout mais il doit avouer à ses parents : - Il ne passera pas la nuit. Il revient le lendemain matin : - À quelle heure l’enfant est-il mort ? demande-t-il. - Non seulement il n’est pas mort, docteur – lui dit don José, le papa de Josémaria – mais il est tout à fait guéri. Avec doña Dolorès, son épouse, ils ont tous les deux promis à Dieu que si l’enfant guérissait ils iraient prier aux pieds de la Sainte Vierge de Torreciudad, dans une chapelle engouffrée les montagnes voisines. Après cette guérison, ils vont donc remercier la Sainte Vierge. Ils passent par des chemins étroits et au bord d’imposants ravins, mais ils tiennent cette promesse. Don José, à pied, tient les rennes d’un cheval sur lequel Doña Dolorès porte l’enfant dans ses bras. Josémaria a une grande sœur. Elle s’appelle Carmen et a deux ans de plus que lui. Doña Dolorès, leur maman, est une très bonne maîtresse de maison et don José a une affaire de tissus et de chocolats. Avant sa Première Communion, Josémaria se confesse à un prêtre que lui présente sa maman. Et c’est un religieux des écoles pieds qui le prépare à recevoir Jésus pour la première fois et qui lui apprend une prière dont il se souviendra toute sa vie. La voici : « Je voudrais Seigneur, te recevoir avec la pureté, l’humilité et la dévotion avec lesquelles ta très Sainte Mère te reçut, avec l’esprit et la ferveur des saints. » C’est un grand jour de bonheur pour lui. Peu de temps après Josémaria, a trois petites sœurs très rapprochées : Chon, en 1905, Lolita, en 1907 et Rosario en 1909. Malheureusement, sa sœur Rosario meurt à neuf mois. Puis c’est Lolita et peu de temps après, Chon. Josémaria n’a que 11 ans. Il en est bouleversé, tellement qu’il dit à sa maman : - L’an prochain c’est mon tour. - Mon fils, lui dit sa maman, la Sainte Vierge a voulu que tu restes en ce monde pour quelque chose de grand car tu étais alors plus mort que vif. Elle lui rappelle ainsi que la Sainte Vierge l’a guéri d’une maladie lorsqu’il était tout petit. « Ne te fais pas de souci, insiste-t-elle, car je t’ai offert à la Sainte Vierge et Elle va veiller sur toi. » À l’époque, l’affaire de son papa tourne mal et ils doivent déménager à Logroño, où don José a trouvé un nouveau travail. Josémaria a juste 15 ans, lorsque, par une journée d’hiver, il quitte sa maison très tôt. La neige tapisse les rues et il remarque des traces de pas : celles d’un frère carmélite qui marche pieds nus. Il offre ainsi un sacrifice au Seigneur pour imiter Jésus qui avait porté une Croix pour nous. Touché, Josémaria se dit : Si d’autres offrent tant de sacrifices pleins d’amour pour Dieu, moi, serais-je donc capable d’en faire autant ? À partir de ce jour-là, il commence à aller tous les jours à la Messe, il se confesse plus fréquemment. Il sent que Dieu lui demande quelque chose, mais il ne sait pas encore quoi. Aussi, décide-t-il de devenir prêtre : afin d’être plus libre pour servir le Seigneur et les autres. - Papa, je veux être prêtre, dit Josémaria à son père. Don José en a les larmes aux yeux : il aurait aimé que son fils soit architecte ou avocat. C’est la première fois que Josémaria le voit pleurer. Il pleure de joie, parce que le papa de Josémaria est un bon chrétien, mais aussi de chagrin parce qu’un prêtre doit être quelqu’un de très sacrifié. Pour se préparer à être prêtre, Josémaria fait deux ans d’études au séminaire de Logroño. Puis il part à Saragosse. Peu de temps après, son papa meurt à Logroño. Le cœur broyé, il assiste à son enterrement, il entoure sa famille et leur promet de toujours les aider. Le 28 mars 1925, il est ordonné prêtre en l’église Saint-Charles, à Saragosse. Il dit sa première messe pour l’âme de son papa, en la chapelle de la Sainte Vierge du Pilier. Quelque temps après, il déménage à Madrid où il passe de longs moments à s’occuper des malades, des catéchèses des petits garçons et des petites filles des bidonvilles de Madrid. Début octobre 1928, Josémaria veut consacrer quelques jours à Dieu, pour s’occuper seulement de lui, sans être distrait ailleurs. Pour ce faire, il se retire dans la maison des Pères de Saint-Vincent de Paul, au cœur de Madrid, près de la basilique de la Médaille Miraculeuse. Josémaria est en prière et demande à Dieu de l’aider à être un bon prêtre et à faire sa volonté. Alors, le 2 octobre 1928, quand il est tout seul en train de relire des notes qu’il a prises depuis des années dans ses moments de prière, Dieu lui fait voir l’Opus Dei : il lui demande, en fait, de rappeler à tous les chrétiens qu’ils doivent être saints quelle que soit leur profession. Il n’y a pas que les prêtres qui doivent aller au Ciel, mais aussi les médecins, les sportifs, les maîtres, les mamans au foyer, les étudiants, les agriculteurs, les couturières, les astronautes, etc… Beaucoup de gens ont oublié que Dieu les attend au Ciel et sur la terre. Le fondateur de l’Opus Dei se met alors à prier de plus belle et à offrir beaucoup de sacrifices… et à chercher des personnes qui puissent le comprendre et recevoir la vocation à l’Opus Dei : des gens qui l’aident à passer à beaucoup d’autres gens le message que Dieu lui a communiqué. Isidore Zorzano est l’un des premiers à suivre Josémaria. Ils étaient amis d’enfance à Logroño. Isidore est devenu ingénieur et Josémaria prêtre. Après des années sans se voir, Isidore cherche Josémaria parce qu’il sent que le Seigneur lui demande quelque chose et croit que son ami d’enfance peut lui dire ce qu’il en pense. Ils se retrouvent, par hasard, au détour d’une rue. Ils discutent de tout cela et Isidore devient un membre de l’Œuvre, nom que l’on donne aussi à l’Opus Dei. Josémaria demande aussi des prières et des sacrifices aux malades qu’il visite. Maria Ignacia Escobar en fait partie : une jeune femme tuberculeuse, gravement atteinte à l’hôpital du Roi. La tuberculose est une maladie qui fait beaucoup souffrir mais Maria Ignacia ne se plaint jamais. Elle demande aussi l’admission à l’Opus Dei et vit saintement jusqu’à sa mort. |
Source : http://www.fr.josemariaescriva.info/
21:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
25/11/2007
RÉFLEXIONS SUR PAUL CLAUDEL AU VATICAN...
Zénith : Pourquoi avoir choisi Claudel ?
A. Monda : La relation avec Dieu et avec la foi chrétienne est sans doute la racine profonde de l’œuvre de certains acteurs fondamentaux de la littérature du début du XXème siècle et cela vaut plus encore pour Claudel et son catholicisme qui, à partir du célèbre épisode de la conversion, survenue le soir de Noël 1886 dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, sera pour l’artiste une source permanente d’inspiration. Il est intéressant d’analyser comment Claudel est arrivé à sa foi « granitique » à travers un parcours véritablement original.
C’est précisément en 1886 qu’il découvrit les « illuminations » d’un grand poète, aussi controversé que l’était Arthur Rimbaud, et cette découverte se révèlera décisive pour la formation poétique de Claudel qui pourra finalement sortir de la « prison » du déterminisme du XIXème et s’acheminer vers le surnaturel. Dans ce sens Claudel est une image formidable, qui se découpe, à cheval, sur ces deux derniers siècles dramatiques. Ainsi, il nous est apparu opportun de ne pas faire tomber dans l’oubli le 50ème anniversaire de sa mort.
Alors qu’au cours des précédentes éditions l’on a réfléchi en particulier sur les traditions littéraires de certaines aires géographiques (la France, l’Europe orientale, les pays de langue espagnole…), l’édition actuelle s’est concentrée sur une figure singulière, dont l’immense ‘renommée’ est déjà révélée dans le titre.
Zénith : Que signifie le titre : Le géant invisible ?
A. Monda : Deux choses : d’une part Claudel est un géant, un monument de la littérature de la fin du XIXème et du début du XXème, mais je dirais plus encore, de la culture et de l’histoire du XXème siècle. Il s’agit en effet d’un génie multiforme et polyédrique : écrivain, poète, dramaturge, critique et théoricien de l’art, diplomate.
Comme a écrit le poète et professeur de littérature française Valerio Magrelli sur le quotidien « Corriere della sera » le 16 février dernier, Claudel est une sorte de « nœud inextricable » : « L’homme de théâtre et le diplomate, le conservateur et le disciple de Rimbaud, le catholique intolérant et l’amant de la culture orientale, le philosophe et l’ami ennemi de Gide. Inutile d’essayer d’harmoniser des aspects aussi disparates. En plus, précisément en accentuant tant de contradictions, les surréalistes l’attaquèrent : l’on ne peut pas être dans le même temps ambassadeur de France et poète’. Et pourtant Claudel fut à la fois l’un et l’autre ».
Cet aspect me semble très intéressant : l’homme, chaque homme, est un ensemble de contradictions qui ne peuvent être simplifiées, poussées à l’extrême, absolutisées. Pour le dire avec les mots de la religion : chaque homme est mystère. Le chrétien le sait bien parce que le chrétien est un mystère encore plus grand et représente toujours une énigme pour le monde qui souvent ne le comprend pas, et ne l’accueille pas.
Il me revient en mémoire ce qu’écrivait le théologien Harvey Cox il a à peu près 40 ans dans son essai : « Le chrétien en tant que rebelle » : « Les chrétiens ne peuvent être présentés avec les paroles du monde, parce qu’ils ne vivent pas simplement en fonction de leur classe ou de leur race, en fonction de leurs intérêts nationaux ou sexuels. Ils présentent au monde une énigme, quelque chose d’inexplicable à propos de laquelle le monde doit finalement demander des explications ».
11:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
12/11/2007
Sœur Emmanuelle, une leçon de vie.
Documentaire inédit – Collection Empreintes
- France 5
Le 16 novembre prochain à 20h40, à l’occasion des 99 ans de Sœur Emmanuelle, France 5 proposera un documentaire exceptionnel sur la fondatrice de l’Association Asmae « Sœur Emmanuelle, le cœur et l’esprit » dans le cadre de la collection Empreintes, film réalisé par Elisabeth Kapnist et produit par la société Les Bons Clients.
Vous pourrez ainsi découvrir ou redécouvrir le parcours d’une femme hors du commun dont le combat pour ses idées se poursuit et dont l’ambition d’aider les enfants et les jeunes générations reste intacte et vivante. Un documentaire émouvant et inédit qui sera rediffusé sur France 5 le dimanche 18 novembre à 9h45..
De Madeleine Cinquin à Soeur Emmanuelle
Madeleine Cinquin naît à Bruxelles le 16 novembre 1908. Elle partage ses années d'enfance et de jeunesse entre Paris, Londres et Bruxelles, lesquelles sont marquées par la mort de son père, noyé sous ses yeux lorsqu'elle avait 6 ans. Après des études de sciences philosophiques et religieuses, elle prononce ses voeux de religieuse dans la Congrégation Notre Dame de Sion et devient Soeur Emmanuelle.
Soeur Emmanuelle enseigne les Lettres en Turquie et en Tunisie. Tout au long de ces années, elle ressent le désir de se mettre au service des exclus. Elle sensibilise ses élèves, de condition aisée, aux difficultés des populations démunies de leur pays. Soeur Emmanuelle enseigne à Alexandrie et s'attache beaucoup à l'Egypte.
1971 -1993 : « les plus belles années de ma vie »
En 1971, à l'âge de la retraite, elle décide de partager la vie des plus pauvres, les chiffonniers du Caire, en Egypte. Guidée par ses valeurs : la foi en l'Homme, le Respect de l'autre, la Justice, elle parvient à s'intégrer dans leur communauté.
En travaillant en collaboration avec les chiffonniers, elle contribue à améliorer leurs conditions de vie. Ses priorités vont à la santé et à l'éducation des enfants. En quelques années, des dispensaires, des écoles, des jardins d'enfants sont construits.
Pour la soutenir dans ses actions, elle fonde sa propre association, en 1980 : Asmae-Association Soeur Emmanuelle. Pragmatique, elle veut professionnaliser ses actions et assurer sa relève. Sous son impulsion, l'association développe ses actions dans d'autres pays.
Retour en France
En 1993, à la demande de ses supérieures, Soeur Emmanuelle quitte définitivement l'Egypte et rejoint sa communauté en France. Elle continue de se battre pour plus de solidarité. Elle écrit des livres (Chiffonnière avec les chiffonniers, Richesse de la pauvreté, Vivre à quoi ça sert ?), rencontre des jeunes dans les lycées et les écoles, et donne des conférences aux côtés de son association pour sensibiliser le public à l'engagement solidaire.
Parallèlement, Soeur Emmanuelle continue à donner "un souffle" à son association. Elle lui a transmis ses principes d'actions qui sont chaque jour mis en pratique sur le terrain.
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07/09/2007
Don Bosco Guide spirituel de Dominique Savio.
Dominique Savio, 12 ans et demi, issu d'une famille très chrétienne, et remarqué pour ses qualités humaines et spirituelles exceptionnelles, est élève du premier collège des Salésiens, au Valdocco à Turin.
Confiance et sanctification
A cette époque, Don Bosco a 39 ans. Il met au point sa méthode pédagogique, appelée « système préventif », basée sur la raison, la religion et l'affection. Il lui est alors donné de parler à Dominique pour la première fois. « Nous sommes tout de suite entrés dans une relation de pleine confiance mutuelle », écrira-t-il plus tard, soulignant ainsi que la confiance, jointe à la lucidité, constitue le socle par excellence de toute relation d'accompagnement.
Une affection lucide
Entre l'éducateur et son élève s'instaure désormais une alliance profonde. Tous deux vont se mettre à l'écoute de l'Esprit. Mais cela, ils le vivent dans une relation d'affection (amorevolezza) qui sait garder une juste distance. Dominique se sent aimé et respecté. Il admire don Bosco, s'attachant et s'en remettant totalement à lui, comme à un père. Attitudes classiques chez un adolescent, qui peuvent se révéler constructives dans l'accompagnement spirituel ; à la condition cependant que l'éducateur ne se laisse point « piéger » ou manipuler par ce qu'elles peuvent avoir d'excessif.
Don Bosco l'avait bien compris. Tout en exprimant de l'amitié vis-à-vis de Dominique, il veillait à le renvoyer à d'autres personnes. Il le référait au règlement de la maison qui faisait loi pour les rencontres entre éducateurs et éduqués. Il l'encourageait à constituer des groupes d'approfondissement de la foi, « les Compagnies », dont Dominique avait eu d'ailleurs lui-même l'idée. Enfin et surtout, il ne l'enfermait pas dans la relation chaleureuse avec lui, mais veillait à l'ouvrir sans cesse à cet Autre qu'est Jésus-Christ Vivant .
Découvrir la gratuité
Dans ce but, don Bosco encourageait Dominique à développer sa vie sacramentelle. A une époque où cela était peu admis, il n'hésitait pas à l'inviter à la communion fréquente et à vivre avec intensité tous les exercices spirituels proposés par la maison salésienne : confessions souvent renouvelées, prières personnelles et communautaires régulières, récollections mensuelles, etc. Il cherchait ainsi à ce que Dominique puisse faire un jour l'expérience la plus centrale de la vie chrétienne : celle de la gratuité de Dieu.
Avoir les pieds sur terre
En effet, comme tout adolescent épris d'absolu, le jeune Savio ne connaissait pas de mesure dans le don qu'il voulait faire de lui-même à Dieu. Il fut ainsi conduit à des pratiques de mortifications nuisibles à sa santé et à son équilibre. Don Bosco en prit vite conscience. En bon accompagnateur, il lui rappela à plusieurs reprises que Dieu et la sainteté ne se conquièrent pas à la force des poignets, par accumulation de mérites. Le Royaume de Dieu est un royaume de surabondance et de gratuité ; telle est la découverte quelque peu bouleversante que doit faire un jour ou l'autre tout chrétien. |
Rencontrer Dieu dans le quotidien
Mais une telle découverte nécessite préalablement un itinéraire où se succèdent des sentiers faciles à parcourir, des sommets difficiles à gravir, des chemins de crête qui donnent parfois le vertige, de mornes plaines qui paraissent interminables,... Dans tous les cas, il s'agit de se confronter au concret, non seulement dans ses aspects exceptionnels, mais surtout dans ce qu'il a de plus quotidien et de plus banal. C'est ce concret qui est la glaise avec laquelle la sainteté se pétrit.
Aussi ne s'étonnera-t-on pas de constater que le souci majeur de don Bosco envers Dominique fut de le renvoyer à son expérience quotidienne d'élève vivant en internat. « Tu es élève..., élève-toi donc, grâce à l'Esprit, jusqu'à la connaissance du Christ Ressuscité, et vis pleinement ta condition de fils de Dieu. » Telle fut en définitive la consigne qui structura toute la démarche proposée à Dominique Savio. Être élève, cela veut dire d'abord assumer le mieux possible le travail scolaire. C'est aussi savoir trouver sa juste place à l'intérieur de la classe et parfois de l'internat dans lequel on vit. C'est encore se faire inventif pour ménager des espaces de loisirs où l'on fait l'expérience, jusque dans son corps, qu'il est bon de vivre.
Témoigner de Dieu
C'est pourquoi, don Bosco, inlassablement, invita Dominique à se tourner vers le concret et en faire le lieu de la rencontre de Dieu. Et Dominique joua pleinement le jeu ! Le travail scolaire, il l'assuma avec beaucoup de sérieux. Quant à sa place dans l'internat, il ne se contenta pas de la trouver et de s'y réfugier. Encouragé par don Bosco, il en fit un lieu apostolique tout à fait essentiel. Par exemple, il chercha à être témoin du Dieu riche en miséricorde (Ep 2, 4) et porteur de réconciliation. En prenant parfois des risques importants, il intervint positivement pour mettre fin à de sévères conflits existant entre certains de ses camarades. De même, le jeune Savio ne se contenta pas de vivre les activités scolaires, suivant la logique de l'Évangile. Encouragé par son accompagnateur, il chercha à faire connaître la joie profonde qu'apporte toute fidélité à Dieu vécue dans l'Esprit. Il anima « les compagnies » de façon telle que chacun de leurs membres puisse dire à la suite de don Bosco : « Pour nous, nous faisons consister la sainteté à être toujours joyeux » (Cf. Ga 5, 22) |
Respecter les chemins de l'Esprit
Mais le prêtre de Turin avait compris que le jeune Savio possédait une personnalité hors du commun, qu'il fallait savoir prendre en compte. L'Esprit en effet développe toujours de façon unique les richesses enfouies de la personne ; richesses qui apparaissent rarement aux yeux de qui n'a pas le regard aiguisé par l'Évangile. Ainsi, le 8 décembre 1854, le Pape proclame le dogme de l'Immaculée Conception, affirmant que la Mère de Jésus a été « préservée intacte de toute souillure du péché originel ». Belle occasion de développer la dimension mariale de la foi, d'autant plus que la maison salésienne a été totalement épargnée - grâce à Marie, pense-t-on - par l'épidémie de choléra qui a fait 1400 morts à Turin ! La Vierge prend dès lors une place essentielle dans la foi de Dominique au point qu'il éprouve le désir de se consacrer à Elle, sur le conseil de don Bosco.
De même, Dominique fut encouragé à développer sa vie d'intimité avec Dieu par de longs temps de prière devant le Saint Sacrement. Il fut ainsi conduit à connaître des expériences que certains qualifieraient volontiers de mystiques. Dans sa prière, le temps semblait s'abolir. Dominique était comme plongé dans les profondeurs de Dieu. Il savourait ainsi par avance quelque chose du Royaume à venir.
Don Bosco, toujours attentif aux inspirations de l'Esprit, respecta l'originalité de telles rencontres avec le Seigneur. Loin de les soupçonner ou d'en rire ou encore de les majorer, il sut les intégrer dans l'expérience spirituelle de Dominique. Pour cela, il l'invita à rattacher à sa vie quotidienne ces temps forts de perception de la paternité divine. Il restait ainsi dans la logique du mouvement même de l'amour de Dieu ; de ce Dieu qui, en son Verbe, « a planté sa tente parmi les hommes » (Jn 1, 14), et qui « de riche, s'est fait pauvre pour eux, afin de les enrichir... de sa pauvreté » (cf. 2 Co 8, 9) ! Voilà bien le signe par excellence de la qualité de l'accompagnement de don Bosco. |
10:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/05/2007
GUY GILBERT PARLE DES ANGES.
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26/04/2007
Saint Jean Bosco, homme de rupture et modèle de sainteté.
Dans l'encyclique Deus Caritas Est, Benoît XVI mentionne plusieurs grandes figures de "martyrs de la charité", parmi lesquels Jean Bosco, prêtre et éducateur, dont Bruno Chenu disait qu'il avait "devancé le Concile d'un siècle".
Don Pascal Chavez.
Dans le bouleversement politique, social, économique, religieux italien qui a caractérisé une bonne partie du XIX° siècle, et que nous appelons le « Risorgimento », Don Bosco (1815-1888) a ressenti le drame d’un peuple qui s’éloignait de la foi, et il ressentit surtout le drame de la jeunesse, aimée par le Christ, abandonnée et trahie dans ses idéaux et dans ses aspirations, par les hommes de la politique, de l’économie, et même aussi de l’Eglise.
Face à cette situation, il a réagi de manière énergique, en trouvant des formes nouvelles pour s’opposer au mal ; il a résisté aux forces négatives de la société en dénonçant l’ambiguïté et le caractère dangereux de la situation, « en contestant » - à sa manière bien sûr - les puissances fortes de son temps. Il s’est alors mis en harmonie, pour les développer et pour les renforcer, avec les possibilités qui lui étaient offertes par les conditions historiques et culturelles, et par les conjonctures économiques du moment historique : la structure sociale paternaliste de l’ancien régime du Royaume Sarde, l’ordre politique libéral qui a permis l’ouverture aux œuvres de charité et de philanthropie ; la disponibilité de ressources pour la bienfaisance, les accords importants, malgré des oppositions partielles du monde ecclésiastique, des autorités et des fidèles . C’est ainsi qu’il fonda des patronages, des écoles de différents types, des laboratoires d’artisans, des journaux et des revues, des typographies et des maisons d’édition, des associations de jeunes, religieuses, culturelles, récréatives, sociales ; des églises, des Missions étrangères, des activités d’assistance en faveur des émigrés, ainsi que deux Congrégations religieuses et une Congrégation de laïcs qui poursuivirent son œuvre.
Il y réussit grâce aussi à ses dons particuliers marqués de communicateur né, malgré le manque de ressources économiques (toujours insuffisantes pour ses réalisations), son modeste bagage culturel et intellectuel (à un moment où on avait besoin de réponses de haut niveau théorique), le fait d’être enfant d’une théologie et d’une conception sociales ayant de grandes limites (et donc incapable de répondre à la sécularisation et aux révolutions sociales profondes en cours). Toujours poussé par la force hardie de sa foi, dans des circonstances difficiles, il demanda et obtint des aides de partout, catholiques et anticléricaux, riches et pauvres, hommes et femmes du monde de l’argent et du pouvoir, et représentants de la noblesse, de la bourgeoisie, du bas et du haut clergé. Ses demandes d’aide ne pouvaient pas ne pas se faire sentir directement ou indirectement comme un défi, comme une condamnation morale envers ceux qui avaient fermé leur cœur à la réalité souffrante du prochain, en en enlevant la présence gênante qui était un reproche, parce qu’il était préférable pour eux de vivre dans la respectabilité des critères de l’éthique libertine.
L’importance historique de Don Bosco doit être toutefois recherchée, non pas tellement dans les très nombreuses « œuvres » et dans certains éléments méthodologiques relativement originaux - le célèbre « système préventif de Don Bosco », , que dans la perception intellectuelle et émotive qu’il eut de la porté universelle, théologique et sociale, du problème de la jeunesse « abandonnée », c’est-à-dire de la masse énorme de jeunes dont on ne s’occupait pas, ou dont on s’occupait mal ; dans l’intuition de la présence à Turin tout d’abord - en Italie et dans le monde ensuite - d’une forte sensibilité , dans le civil et dans le « politique » du problème de l’éducation de la jeunesse et de sa compréhension de la part des couches les plus averties et de l’opinion publique ; dans l’idée qu’il lança d’interventions justes sur une large échelle dans le monde catholique et civil, comme nécessité primordiale pour la vie de l’Eglise et par la survie elle-même de l’ordre social ; et dans la capacité de la communiquer à de vastes groupes de collaborateurs, de bienfaiteurs et d’admirateurs.
Ni politique, ni sociologue, ni syndicaliste « ante litteram », mais simplement prêtre et éducateur, Don Bosco partit de l’idée que l’éducation pouvait beaucoup, dans n’importe quelle situation, si elle était faite avec le maximum de bonne volonté, d’engagement et de capacité d’adaptation. Il s’engagea à changer les consciences, à les former à l’honnêteté humaine, à la loyauté civique et politique, et, dans cette perspective, à « changer » la société, par l’éducation. Il transforma les valeurs fortes dans lesquelles il croyait - et qu’il défendit contre tous - en faits sociaux, en gestes concrets, sans rien céder dans le domaine spirituel et dans le domaine ecclésial compris comme domaine exempt des problèmes du monde et de la vie. Au contraire, fort de sa vocation de prêtre éducateur, il cultiva un quotidien qui n’était pas absence d’horizons (mais au contraire dimension incarnée de la valeur et de l’idéal) ; qui ne soit pas une niche protectrice et un refus de la confrontation ouverte (mais vouloir se mesurer avec une réalité plus ample et plus diversifiée) ; qui n’était pas un monde restreint de peu de besoins à satisfaire et le lieu de répétition mécanique d’attitudes traditionnelles ; qui n’était pas refus de toute tension, du sacrifice exigeant, du risque, de la dénonciation, du renoncement au plaisir immédiat, de la lutte. Il eut pour lui et pour les Salésiens la liberté et la fierté de l’autonomie. Il ne voulut pas lier l’avenir de son œuvre au changement imprévisible des régimes politiques.
Le théologien français bien connu, le Père Chenu, O.P., répondant dans les années 1980 à la question d’un journaliste qui lui demandait de lui indiquer les noms de plusieurs porteurs d’un message d’actualité pour les temps nouveaux, déclara sans hésiter : « J’aime à rappeler, avant tout, celui qui a devancé le Concile d’un siècle : Don Bosco. Il est déjà, prophétiquement, un homme modèle de sainteté par son œuvre qui est en rupture avec le mode de penser et de croire de ses contemporains ».
Il fut un modèle pour beaucoup ; nombreux sont ceux qui imitèrent ses exemples, en devenant à leur tour le « Don Bosco de Bergame, de Bologne, de Messine, et ainsi de suite ». La figure et la signification de Don Bosco et de son œuvre sont reconnues historiquement et universellement, malgré ceux qui écrivirent, comme l’écrivain bien connu Alberto Moravia, que, « les saints ne font pas l’histoire ». Evidemment, le « secret » de son « succès », chacun le trouve dans l’un ou l’autres des différents aspects de sa personnalité complexe : entrepreneur très capable d’œuvres éducatives, organisateur clairvoyant d’entreprises nationales et internationales, éducateur très fin, maître de qualité etc.
Note biographique
Jean Bosco est né le 16 août 1815 à Castelnuovo d’Asti ; il fut ordonné prêtre à Turin le 5 juin 1841 ; il commence son œuvre à Torino-Valdocco en 1846. Il meurt à Turin, le 31 janvier 1888. Il fonda la Congrégation de Saint François de Sales (Salésiens) en 1859, l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice en 1872, l’Association des Coopérateurs Salésiens en 1876, et l’Archiconfrérie de Marie Auxiliatrice en 1868. Il fut béatifié en 1929, et canonisé en 1934 ; il fut proclamé « Père et Maître de la Jeunesse » en 1989. Les Salésiens sont une Congrégation masculine, de prêtres et de laïcs, fondée pour l’éducation des jeunes, surtout des couches populaires. En date du 31 décembre 2005, ils étaient au nombre de 16.008, avec en plus 560 novices. Ils travaillent dans les cinq continents, et dans 128 pays, principalement dans des Patronages et dans des Centres de jeunes, dans des écoles de tous les genres, et de tous les grades, dans les paroisses, dans les Missions, et dans le domaine de la communication sociale. Ils travaillent beaucoup en faveur des vocations religieuses et sacerdotales. Les Filles de Marie Auxiliatrice, ou Salésiennes, travaillent de même, et sont au nombre de 14.700.
Don Pascal Chavez Villanueva est Recteur Majeur des Salésiens
Source : Agence Fides.
19:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
13/03/2007
GUY GILBERT VENU COMBATTRE LES DROGUES.
17:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |